CHANTEURS DE L’OPÉRA DE PARIS

 

Encylopédie

 

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 (Tous les chanteurs ayant été affichés en solistes à l'Opéra entre 1671 et 1971 y figurent, avec indication des rôles qu’ils y ont interprétés, ainsi que l'année au cours de laquelle ils chantèrent ces rôles pour la première fois à l’Opéra. La troupe de l'Opéra de Paris fut dissoute le 01 juin 1971.)

 

 

 

ACHARD Léon. — Ténor. Débute le 10 janvier 1873. => biographie

 

ADÈS Jehan (Auguste DENIS dit). — Acteur (1870–1953). A créé JEANNE D'ARC (le Maître de cérémonie) le 24 novembre 1917. Il fut régisseur du Théâtre aux Armées. En 1912, il habitait 7 avenue Trudaine à Paris 9e.

 

AFFRE Agustarello. — Ténor. Débute le 22 janvier 1890. => biographie

 

AGNOLETTI Guido. — Ténor italien. En représentation, débute le 15 mai 1935 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Arturo), en italien, aux côtés de Lily Pons.

 

AIMÈS Alexandre [Aymès]. Ténor (Paris ancien 2e, 12 février 1830 – v. 1904-1905), Fils de Jean André AIMÈS et de Madeleine Anne BRÉMOND. Epouse à Paris ancien 2e le 04 décembre 1855 Marie Clotilde Caroline MIGNARD (Batignolles-Monceau, Seine [auj. Paris 17e], 24 juin 1832 – Paris 9e, 04 mars 1874). Enterré au cimetière Montmartre le 21 janvier 1905 en provenance de Saint-Chéron-Moncouronne (Essonne). Lors de son décès il habitait 14 rue de Poitiers, Paris 7e.

Il débuta le 16 mai 1851 en créant ZERLINE ou LA CORBEILLE D'ORANGES (Rodolphe) d'Auber et SAPHO (le Pâtre) de Charles Gounod. Il créa le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (Fritz) de Gounod ; le 09 mars 1860 PIERRE DE MEDICIS (Paolo Monti) de Joseph Poniatowski. Chante aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 23 décembre 1851 au 09 novembre 1869).

 

AIRIL Gaston. — Ténor. Débute le 14 octobre 1935 dans SAMSON ET DALILA (le premier Philistin). Chante PARSIFAL (un Chevalier, 1935), MAROUF (l'Anier, 1937) et crée LA SAMARITAINE (le Choer).

 

ALBANI Carlo (Charles François BERQUIER dit). — Ténor (Trieste, Autriche, 12 juin 1873 – Rome, 1924). Fils de Victor François BERQUIER et de Angèle Thérèse BORRI. Est affiché sous son vrai nom dans SALAMMBO (un Prêtre, 1900), LES HUGUENOTS (Bois-Rosé, 1901). En représentation, débute sous le nom de Carlo Albani le 06 juillet 1910 dans AÏDA (Radamès).

"On a arrêté dans un hôtel de Turin, sous l'inculpation de vol, un ténor connu sous le nom de Carlo Albani, qui était engagé au Politeama Chiarelli. On a trouvé en sa possession des plats et des couverts d'argent, ainsi que des serviettes et autres menus objets, le tout dérobé par lui dans les restaurants où il prenait ses repas. Parmi les papiers dont il était porteur se trouvait un passeport délivré par l'administration française, duquel il résulte que le vrai nom de cet artiste est Charles-Francois Berquier, né à Trieste en 1873, alors demeurant à Paris." (le Ménestrel, 24 décembre 1910)

 

ALBERS Jean Henri dit Henri. — Baryton (Amsterdam, 01 février 1866 15bis rue Moncey, Paris 9e, 12 septembre 1925). Fils de Pieter Liekele ALBERS (Amsterdam, 12 juillet 1834 – Amsterdam, 04 octobre 1901), charpentier, et de Carolina Maria Hendirka SCHALKAHAUSSER (Amsterdam, 02 janvier 1842 – Apeldoorn, 12 mars 1926), mariés à Amsterdam le 16 novembre 1864.  Epouse à Amsterdam le 29 novembre 1887 Margaretha Saddie DASSIE puis JAHN (Gravenhage, 15 juin 1863 – Paris 18e, 16 août 1950), artiste lyrique. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen (12e division).

Débute dans TANNHÄUSER (Wolfram) le 01 juillet 1908 et chante THAÏS (Athanaël, 1908). Au cours d'un Gala, le 10 décembre 1911, chante la première de THÉRÈSE (André Thorel) (2e acte seul) de Jules Massenet.

 

ALBERT. Basse-taille. Débute le 24 octobre 1734 dans PHILOMÈLE de La Coste (Térée). Chante à l'Opéra de 1734 à 1751.

 

ALBERT. Il débuta vers 1804.

 

ALBERTI. — Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Larivaudière).

 

ALDENHOFF Bernd. — Ténor allemand (Duisburg, 14 juin 1908 – Munich, 08 octobre 1959). En représentation, débute dans SIEGFRIED (Siegfried) le 13 mai 1955.

 

ALEXANDER Carlos. — Baryton-basse (Utica, New York, 18 octobre 1915 – Stuttgart, 04 septembre 1991). Débute en 1965 dans SALOME (Jokanaan).

 

ALEXANDERS. — Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (un Prisonnier) en 1926.

 

ALEXANDRE. Il débuta vers 1810. Crée le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

ALEXANDRE. Il débuta vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Héraut) de Charles Gounod.

 

ALIZARD Adolphe. Basse. Débute le 23 juin 1837. => biographie

 

ALLARD André. — Baryton. Débute le 16 mai 1912. => biographie

 

ALSEN Herbert. — Basse allemand (Hildesheim, Allemagne, 12 octobre 1906 – Vienne, Autriche, 25 octobre 1978). En représentation débute le 21 juin 1938 dans TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke).

 

ALTCHEVSKY Ivan Alexyevich [Jean]. — Ténor russe (Kharkiv, Ukraine, 15 décembre 1876 – Bakun, Azerbaïdjan, 10 mai 1917). Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Chouisky) le 19 mai 1908. Engagé à l'Opéra, y parait en 1908 dans LES HUGUENOTS (Raoul), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), FAUST (Faust), HIPPOLYTE ET ARICIE (Hippolyte), RIGOLETTO (le Duc) ; en 1909 dans TANNHÄUSER (Tannhäuser), AÏDA (Radamès) ; en 1910 dans SALAMMBO (Sharabarim), SAMSON ET DALILA (Samson), LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LOHENGRIN (Lohengrin), ARMIDE (Renaud) ; en 1911 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried). Est le créateur de SCEMO (Scèmo) et du COQ D'OR (l'Astrologue). Il mourut en 1917, frappé d'aliénation mentale.

 

ALTÉRY Mario (Philippe Mario ALTARE dit). — Ténor (11 rue Lascaris, Nice, Alpes-Maritimes, 12 septembre 1892 – Hyères, Var, 14 mars 1974). Fils de Louis ALTARE (Lesegno, Italie, 22 avril 1863 – Nice, 07 janvier 1930), cocher-livreur, et de Louise ARESE (Lesegno, 14 juillet 1868 – Nice, 14 mai 1932), cigarière, mariés à Nice le 13 décembre 1884. Epouse 1. à Alger, Algérie française, le 12 avril 1919 (divorce le 07 juin 1921) Aubierge Madeleine URIOS (Alger, 05 mai 1898 – Ris-Orangis, Essonne, 22 octobre 1992). Epouse 2. à Paris 17e le 22 décembre 1924 Mireille Mélina CRÉPIN (Bry-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 septembre 1903 – Paris 8e, 25 mai 1987).

Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 09 mars 1940. En 1941, chante FAUST (Faust), LA TRAVIATA (Rodophe), RIGOLETTO (le Duc) ; en 1946, THAÏS (Nicias). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Mylio) d'Edouard Lalo.

 

ALVAREZ Albert. — Ténor. Débute le 14 mars 1892. => biographie

 

ALVARY Lorenzo. — Basse hongrois (Debreczen, 20 février 1909 – New York, 13 décembre 1996). En représentation, débute le 15 mai 1957 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Baron Ochs).

 

ALVÈS Georges Louis Maurice dit Georges. — Baryton (68 avenue du Maine, Paris 14e, 19 juillet 1907 – 33 rue Olivier-de-Serres, Paris 15e, 01 février 1981). Fils d’Ernest Eugène ALVÈS (Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 mai 1881 – Saint-Gervais-d’Auvergne, Puy-de-Dôme, 28 octobre 1946), limonadier, et de Germaine POUPION (Paris 12e, 05 décembre 1887 – Moret-sur-Loing, 30 janvier 1980), limonadière, mariés à Paris 11e le 04 octobre 1906. Epouse à Nice, Alpes-Maritimes, le 31 août 1940 Jeanne Louise Marguerite PRAYSSAC (Brive-la-Gaillarde, Corrèze, 12 juillet 1906 – Montauban, Tarn-et-Garonne, 31 août 2000). Lors de son décès, il habitait 25 quartier Boieldieu à Puteaux.

Débute le 07 octobre 1955 dans OTHELLO (le Héraut). Est affiché en 1955 dans LA TRAVIATA (Marquis), RIGOLETTO (Monterone), FAUST (Wagner), BORIS GODOUNOV (Exempt), BOLIVAR (Soldat) ; en 1956 dans SAMSON ET DALILA (Philistin), THAÏS (Cénobite), TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio).

 

ALZIARDI. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante MEFISTOFELE (Néréus) en 1912.

 

AMADE Raymond. — Ténor (Tunis, 15 mai 1915 – 15 juin 1969). Débute le 27 juin 1950 au théâtre du petit Trianon, à Versailles, en reprenant LES FÊTES D'HÉBÉ (Momus). Au Palais Garnier, chante LES INDES GALANTES (Tacmas, 1952 ; Valère, 1953), LA FLUTE ENCHANTÉE (Orateur, 1956), puis, en 1960, L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Théière), L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve), BORIS GODOUNOV (L'Innocent).

 

AMATO Pasquale. — Baryton italien (Naples, 21 mars 1878 – New York, 12 août 1942). Au cours d'un Gala, le 19 juin 1910, chante PAILLASSE (le Prologue) et le troisième acte d'OTHELLO (Iago).

 

ANANIAN Paolo (Pietrus Paulus ANANIAN dit). — Basse (Constantinople, Turquie, 08 mars 1879 68 rue des Martyrs, Paris 9e, 12 août 1942). Fils de Jean ANANIAN et de Virginia Tacouk ALIKIAN. Enterré au cimetière parisien de Pantin le 15 août 1942 puis transféré dans le cimetière de Chézy, Allier, le 21 janvier1943. En représentation, chante TRISTAN ET ISOLDE (Mélot) le 19 juin 1910.

 

ANCONI Raffaele. — Basse. Il débuta en 1846. Il créa le 30 décembre 1846 ROBERT BRUCE (Douglas) de Gioacchino Rossini et Louis Niedermeyer.

 

ANDREJEW Pavel. — Baryton-basse (Osimin, près de Saint-Pétersbourg, 25 février 1874 – 15 septembre 1950). Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (l'empereur de Chine) le 26 mai 1914.

 

ANDREOZZI Robert Jean Alfred dit Robert. — Ténor (La Seyne-sur-Mer, Var, 17 août 1932 – Saint-Mandrier-sur-Mer, Var, 30 mars 2020). Dit d'abord Robert MARIVAUX. Débute le 26 janvier 1962 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (l’Aubergiste).

 

ANDRES Arthur. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1924), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque 1935).

 

ANDRESEN Ivar Frithiof dit Ivar. — Basse norvégien (Christiana [auj. Oslo], 27 juillet 1896 – Stockholm, 26 novembre 1940). Epouse à Askersund, Norvège, le 04 août 1921 Greta Maria WESTLIN (Madangsholm, Suède, 23 juillet 1899 – 01 octobre 1985). En représentation, en 1931, chante TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen).

 

ANDRIEN Martin Joseph [Adrien] (surnommé LA NEUVILLE) Basse-taille (Liège, 06 novembre 1766 29 rue du Faubourg-du-Temple, Paris ancien 5e, 19 novembre 1822). Epouse vers 1813 Gabrielle Constance PHILIPPY DE BUCELLY D'ESTRÉES (Saint-Quentin, Aisne, 19 avril 1782 – Paris, 20 novembre 1854) ; parents de Rosine Charlotte ANDRIEN (14 juillet 1817 – Paris 17e, 04 janvier 1891), pianiste [épouse à Paris ancien 3e le 04 juin 1833 François DELSARTE, ténor] et d'Atala Thérèse Annette ANDRIEN [épouse François WARTEL, ténor].

Il débuta en 1785. Il chanta LES HORACES (le Grand-Prêtre) de Salieri et créa notamment : LES PRETENDUS de Lemoyne ; DEMOPHON de Vogel ; NEPHTÉ de Lemoyne ; LES POMMIERS ET LE MOULIN de Lemoyne ; ŒDIPE A THEBES (Phobas) de Le Froid de Mereaux ; ASTYANAX de Kreutzer ; MAHOMET II (Mahomet II) de Jadin en 1803 ; OSSIAN ou LES BARDES (Rossor) de Lesueur en 1804. Il fut chef de chant à l'Opéra de 1806 à sa mort, et professeur de chant au Conservatoire.

 

ANGELIS Nazzareno de. — Basse italienne (L’Aquila, Rome, 17 novembre 1881 – Rome, 14 décembre 1962). Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (Grand Pontife) le 24 janvier 1909.

 

ANGLADA Aurelio. — Ténor espagnol (Vélez-Málaga, 10 août 1888 – Malaga, 30 janvier 1961). Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, il créa le 15 mai 1920 PULCINELLA (artiste du chant) de Stravinsky, et le 27 mai 1920 LE ASTUZIE FEMMINILI (Filandro) de Cimarosa.

 

ANGLES Adrien. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1927), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1935), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Saxon, 1942).

 

ANSALDY Marius. — Ténor. Débute le 16 septembre 1895. => biographie

 

ANSSEAU Fernand. — Ténor belge (Boussu-Bois, près de Mons, 06 mars 1890 – Schaerbeek, 01 mai 1972). Fils d’Alexandre ANSSEAU (Sars-la-Bruyère, 26 août 1858 – Boussu, 17 novembre 1923), organiste, et de Victorine SAMAIN (Boussu, 12 février 1853 Dour, 30 septembre 1932), lingère. Epouse 1. le 04 avril 1916 Marie Ida Augustine CORNELIS (Ixelles, Belgique, 04 mai 1878 ). Epouse 2. à Schaerbeek le 05 août 1953 Marie Louise BERGER. Débute dans HERODIADE (Jean) le 16 octobre 1922. Chante la même année ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1923, PAILLASSE (Canio), LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LOHENGRIN (Lohengrin), et SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1929, ALCESTE (Admète), MONNA VANNA (Prinzivalle) ; et en 1934, TANNHÄUSER (Tannhäuser). Participe à la première le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (Alain).

 

ANTOINE. Haute-contre. Il a débuté en 1738.

 

AQUISTAPACE Jean Baptiste Rosalinde François Hyacinthe dit Jean. — Basse (2 rue Fodéré, Nice, Alpes-Maritimes, 1888 – Nice, octobre 1952). Fils de Joseph Thérésius AQUISTAPACE (Nice, 14 février 1856 – av. 1934), commerçant, et de Césarine Paule MERIER (Saint-Tropez, Var, 23 février 1858 – ap. 1934), couturière, mariés à Nice le 21 juillet 1881. Epouse 1. à Mont-Dore, Puy-de-Dôme, le 05 septembre 1908 (divorce le 25 janvier 1919) Angélique Berthe BRUNI (Liège, Belgique, 22 janvier 1889 ). Epouse 2. au Vésinet, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 04 janvier 1934 Adrienne Maria BELLON (Cagnes-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 20 mars 1883 ). Inhumé dans le cimetière de Cagnes-sur-Mer.

Débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 11 août 1922. Chante RIGOLETTO (Sparafucile, 1922), FAUST (Méphistophélès, 1923). Participe aux premières le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (le Diable) ; de LA FLÛTE ENCHANTÉE (Papagéno).

 

ARCY Georges d'. — Est affiché GWENDOLINE (Danois, 1942), THAÏS (Cénobite, 1942), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Coiffeur, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).

 

ARIAL Michel d' (Michel NANOBOFF dit). — Ténor (Telavi, Caucase, Russie [auj. Géorgie], 02 janvier 1875 – Secondigny, Deux-Sèvres, 13 septembre 1941). Fils d’Irodion Iordanovitch NANOBOFF (– av. 1907) et de Natalie FOMINOCHJA (– ap. 1907). Epouse à Paris 9e le 15 juin 1907 Jeanne Marguerite KOENIG (Paris 18e, 14 mai 1875 – Paris 18e, 07 janvier 1954), pianiste. Enterré au cimetière Saint-Vincent à Montmartre. Lors de son décès, il était domicilié 4 rue Nobel à Paris 18.

Débute le 26 mars 1915 en créant SAINTE RUSSIE. Chante BORIS GODOUNOV (Chouisky, 1926) et crée KITEGE (Montreur d'ours, un brave homme).

 

ARIÉ Raphaël. — Basse bulgare (Sofia, 22 août 1922 – en Suisse, 17 mars 1988). Débute le 22 décembre 1954 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Zarastro). Est affiché, en 1955, dans FAUST (Méphistophélès) et BORIS GODOUNOV (Boris).

 

ARIEL Grégoire (Léopold Etienne CADET dit). — Ténor (50 rue Porte-Dijeaux, Bordeaux, Gironde, 15 juin 1863 – Couilly-Pont-aux-Dames, Seine-et-Marne, 10 novembre 1936), Fils de Joseph François Xavier CADET (Montpellier, Hérault, 03 décembre 1816 – Castres, Tarn, 12 janvier 1884), mécanicien, directeur de troupe lyrique, et de Marguerite ROUCHÈS (Bordeaux, 10 janvier 1825 – Caen, Calvados, 24 avril 1893), mariés à Bordeaux le 07 novembre 1844. Epouse à Bruxelles, Belgique, le 01 octobre 1894 Pauline Marguerite LECION (Bruxelles, 08 avril 1863 –), artiste lyrique.

En 1910, débute le 21 mai dans SALOMÉ (premier Juif) et chante TANNHÄUSER (Walther), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt).

 

ARJAC d'. — En représentation, chante LA TOSCA (Spoletta) le 24 novembre 1925.

 

ARMAND. — Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914.

 

ARMANDI Eutimio Marie. — Ténor (Bologne, Italie, 23 mars 1824 – 14 rue de Normandie, Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 22 mars 1884). Epouse à Paris le 18 décembre 1852 Marie Anne POHL (Cologne, Allemagne, v. 1832 Paris 9e, 05 mars 1901). Enterré au cimetière de Courbevoie. Débute le 20 février 1856 dans ROBERT LE DIABLE. Le 03 septembre 1856 il chanta cet ouvrage au Grand-Théâtre de Marseille, et chanta ensuite dans cette ville les Huguenots (1857), Marino Falieri (1857) de Donizetti, Ernani (1858) de Verdi, Rigoletto (1860). "Un ancien ténor de l'Opéra, M. Armand, vient de mourir à Asnières, où il s'était retiré depuis longtemps déjà. L'artiste avait soixante-et-un ans et le temps de ses succès était déjà bien loin." (le XIXe siècle, 26 mars 1884)

 

ARNAL Louis Justin dit Louis. — Basse. Débute le 29 avril 1923 dans THAÏS (Athanaël), puis chante, dans la même année, HERODIADE (Phanuel), LA WALKYRIE (Wotan), FAUST (Méphistophélès), BORIS GODOUNOV (Boris) et SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre). En 1928, il habitait 8 rue de la Loi à Marseille.

 

ARNAULT Francis. — Est affichée dans LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1930), THAÏS (Cénobite, 1931), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1935). Il a participé à la première le 01 septembre 1937 de L'AIGLON (1er Vénitien) d'Arthur Honegger et Jacques Ibert.

 

ARNOLT Bruno. — Baryton. En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Mélot) le 22 mai 1941.

 

ARNOULT Louis Charles dit Louis. — Ténor (8 rue Letellier, Paris 15e, 28 mars 1901 – Paris 16e, 04 décembre 1993). Fils de Louis Charles ARNOULT (Houilles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 14 juillet 1866 – Paris 14e, 04 décembre 1924) et de Louise Ambroisine Zoé MAUPIN (Paris 10e, 12 février 1861 – ap. 1924), marchands de beurre, mariés à Paris 15e le 26 juillet 1898. Epouse à Houilles le 14 septembre 1942 Angèle Gabrielle Christine COLLIOT (Hénin Beaumont, Pas-de-Calais, 10 mai 1907 – Paris 9e, 10 juin 1995).

Avec la compagnie d’Ida Rubinstein, crée LE BAISER DE LA FÉE le 27 novembre 1928 et NOCTURNE le 29 novembre 1928. Dans la troupe de l'Opéra, chante L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve, 1934), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1934), LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva, 1936), ORPHEE (Orphée, 1939), THAÏS (Nicias, 1946), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1946 ; Innocent, 1953), LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino, 1950), LES INDES GALANTES (Valère, 1953). Crée JEANNE AU BUCHER (le Clerc).

 

ARNOUX. Il a débuté en 1681.

 

ARTERO. — Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), L’AFRICAINE (Evêque, 1883), LE COMTE ORY (Chevalier, 1883).

 

ASCANI Gabriel. — Baryton. En 1933, débute en créant VERCINGETORIX (Dursac) le 22 juin, puis chante MAROUF (Ali), LOHENGRIN (Héraut), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), et RIGOLETTO (Rigoletto).

 

ASSY Pierre d' (Pierre Joseph Alphonse BORDET dit). — Basse belge (Liège, 18 août 1868 – 11 rue de la République, Lyon 1er Rhône, 06 mars 1910). Fille de Jean Pierre BORDET (Beaufays, Belgique, 18 octobre 1834 – ap. 1891), distillateur, et de d’Albertine DASSY (Orp-le-Grand, 08 janvier 1827 – av. 1891), négociante, mariés à Orp-le-Grand le 30 juin 1859. Epouse 1. à Liège le 19 mai 1892 Jeanne Octavie Marie LIBOTTE (Liège, 29 juin 1866 – ap. 1892). Epouse 2. Jeanne Charlotte PAQUOT D'ASSY, soprano.

Débute dans LA WALKYRIE (Hunding) le 09 août 1907. En 1907, chante SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), LES HUGUENOTS (Marcel), TANNHÄUSER (Landgrave), PATRIE ! (Noircarmes) ; en 1908, GUILLAUME TELL (Walter), AÏDA (Ramfis), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), HAMLET (le Roi). Crée PROMÉTHÉE (Héphaïstos).

"On nous télégraphie de Lyon la mort de M. Pierre d'Assy, basse noble de la troupe du Grand Théâtre, qui a succombé à une crise d'urémie à l'âge de trente-huit ans. Né à Liège, il débuta à Lyon dans la troupe Vizentini le 15 octobre 1897. Engagé à la Monnaie l'année suivante, il y resta dix ans, toujours apprécié, puis débuta à l'Opéra le 14 août 1907 dans Hunding de la Walkyrie. Engagé à Lyon cette saison, il obtenait de brillants succès. Il avait épousé à Bruxelles, un soprano dramatique, Mme Paquot d'Assy, de l'Opéra, engagée aussi à Lyon cette saison. Le corps partira de Lyon mardi, à cinq heures, pour Liège." (le Ménestrel, 12 mars 1910)

 

ATHÈS. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1916.

 

AUBRY. — Basse. Débute le 10 août 1881 dans HAMLET (un Fossoyeur). En 1882, est affiché dans LE COMTE ORY (Chevalier), LES HUGUENOTS (Tavannes), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LA JUIVE (Homme du peuple), LE PROPHÈTE (Officier).

 

AUDOIN Éric (Marius Joseph AUDOUIN dit). — Ténor (22 rue Montgrand, Marseille, 23 décembre 1881 – Paris 16e, 15 janvier 1960). Fils de Joseph AUDOUIN (v. 1850 av. 1906), sapeur-pompier, et de Catherine DUPUY (v. 1858 ap. 1906), professeur de musique. Epouse 1. à Toulouse le 25 juin 1906 Marie Hélène LASSARA (Bordeaux, Gironde, 23 janvier 1881 – Villejuif, Seine [auj. Val-de-Marne], 09 octobre 1961), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 16e le 02 décembre 1961 Madeleine Huguette HUGOUNENC (Paris 9e, 16 juin 1913 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 16 septembre 1997), haute couture pour femmes.

Débute dans FAUST (Faust) le 11 août 1923. En 1923 chante également LOHENGRIN (Lohengrin), AÏDA (Radamès), LA WALKYRIE (Siegmund), LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1924, RIGOLETTO (le Duc) ; en 1925, SAMSON ET DALILA (Samson), TANNHÄUSER (Tannhäuser) ; en 1927, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther), HERODIADE (Jean).

 

AUER. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1918.

 

AUGÉ Théo Franck Marie Henry dit Henry. — Baryton (57 rue Lacapelle, Montauban, Tarn-et-Garonne, 16 juillet 1892 – Montauban, 24 février 1979). Fils d’Arnaud Adolphe AUGÉ (Montain, Tarn-et-Garonne, 10 février 1865 – Labourgade, Tarn-et-Garonne, 04 novembre 1935), directeur de l’Assistance Publique, poète, critique dramatique, et de Jeanne Marie Berthe DUPRÉS (Vernon, Eure, 25 mai 1873 – Labourgade, 12   février 1960), mariés à Montauban le 05 octobre 1891. Epouse à Pau, Pyrénées-Atlantiques, le 11 août 1924 Lucie Marie Catherine RIBAUTE (Béziers, Hérault, 30 octobre 1899 – ap. 1924).

Débute le 15 janvier 1927 dans RIGOLETTO (un Officier).

 

AUGROS Léon Henri. — Ténor (Thiais, Seine [auj. Val-de-Marne], 13 mai 1860 – ap. 1923). Epouse à Paris 20e le 11 mai 1889* Augustine Suzanne BETIS ; parents de Julia AUGROS, cantatrice de l'Opéra. Il était cordonnier en 1889. Choriste (en poste en 1901). Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1914), THAÏS (Cénobite, 1921).

 

AUGUEZ Numa. — Basse. Débute le 07 juillet 1873. => biographie

 

AUMONIER Paul Albert dit Paul. — Basse (Chasselay, Rhône, 06 juillet 1872 – 59 rue Caulaincourt, Paris 18e, 24 mai 1944). Fils de Claude Marie AUMONIER (Marizy, Saône-et-Loire, 20 octobre 1840 – Chasselay, 28 août 1878), notaire, et de Louise Alice BARRIARD (Paris, 23 octobre 1848 – ap. 1911). Epouse Julia Louise RAMUZ. En 1919, débute le 18 août dans SAMSON ET DALILA (le Vieillard hébreu), puis chante SALAMMBO (Giscon). Par ailleurs, il a créé au Théâtre des Champs-Elysées le 24 avril 1924 le Carrosse du Saint-Sacrement (le Licencié) de lord Berners.

 

AURIOL. — Est affiché, en 1942, dans GWENDOLINE (Saxon), LE DRAC (un Pêcheur).

 

AVOLANTI Gianni. — Avec la troupe du théâtre San Carlo de Naples, crée UN BAL MASQUÉ (un Serviteur) le 01 juillet 1951.

 

BACQUIER Gabriel Augustin Raymond Théodore dit Gabriel. — Baryton (Béziers, Hérault, 17 mai 1924 – Lestre, Manche,13 mai 2020). Fils d’Augustin Jean Baptiste BACQUIER (Béziers, 11 août 1889 – Castelnaudary, Aude, 16 décembre 1962) et de Fernande Marie Augustine SÉVERAC (Villefort, Lozère, 13 février 1897 – Béziers, 13 avril 1949). Epouse 1. à Béziers (puis divorce) Simone Jeanne TESSEIRE. Epouse 2. A Romainville, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 20 janvier 1958 Mauricette Louise Léone BÉNARD (Caen, Calvados, 03 mai 1919 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 mai 2013). Epouse 3. Sylvie OUSSENKO.

Débute dans LA TRAVIATA (d’Orbel) le 21 septembre 1958. En 1959, chante RIGOLETTO (Rigoletto), FAUST (Valentin), LES INDES GALANTES (don Alvar), DON JUAN (don Juan), CARMEN (Escamillo) ; en 1960, L'HEURE ESPAGNOLE (Ramiro), LA TOSCA (Scarpia).

« Un éventail a fait bafouiller Gabriel Bacquier.

Au cours de l'une des représentations de la Tosca à l'Opéra de Paris, Gabriel Bacquier-Scarpia, oubliant la langue italienne, s'est tout à coup mis à chanter en français.

— Pas étonnant, ont immédiatement déclaré les esprits chagrins. Il vient d'enregistrer la Tosca en français. Il confond les deux versions.

La vérité est tout autre. Lorsqu'au premier acte, Scarpia veut exciter la jalousie de la Tosca, il se sert de l'éventail de la marquise Attavanti, celle-là même que Mario, amant de Tosca, peignait en Madeleine. Or l'accessoiriste de service avait oublié de laisser l'éventail dans la chapelle où Scarpia est censé le découvrir. En pénétrant dans ladite chapelle, Bacquier se répandit donc en imprécations, et prononça quelques jurons français bien sentis. Lorsqu'il réapparut en scène, il faisait semblant de dissimuler contre lui le précieux éventail. Mais, dans son émoi, il enchaîna en français. Au bout de quelques secondes, un figurant vint discrètement lui glisser l'accessoire qui manquait. Et seulement alors, Scarpia-Bacquier s'aperçut de sa méprise, et retrouva, en même temps, ses esprits et l'italien. » (Musica, octobre 1960)

 

 

 

 

Gabriel Bacquier

 

 

BADA Angelo. — Ténor italien (Novara, 27 mai 1876 – Novara, 23 mars 1941). En représentation, chante OTHELLO (Cassio) le 19 juin 1910.

 

BADINI Ernesto. — Baryton italien (San Colombano al Lambro, 14 septembre 1876 – Milan, 06 juillet 1937). En représentation, chante FALSTAFF (Ford) le 04 juillet 1935.

 

BADIOLI Carlo. — Basse italien (Bagnara di Romagna, 07 avril 1916 –). En représentation, débute le 30 mai 1947 dans RIGOLETTO (Monterone, Sparafucile).

 

BAËR Fernand (Fernand Gaston URS dit). — Basse (Lille, Nord, 27 mars 1875 18 rue Pigalle, Paris 9e, 29 octobre 1936). Fils de Bernard URS dit BAER (Soultzmatt, Haut-Rhin, 16 février 1836 – Paris 10e, 09 août 1925) , négociant en toiles, et de Victoria DEITZ (New York, Etats-Unis, 02 août 1847 – Paris 10e, 10 août 1917), mariés à Paris 10e le 12 décembre 1867. Epouse à Paris 7e le 16 mars 1926 Jeanne GRANDJEAN (Paris 17e, 03 janvier 1875 – Châtillon, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 12 avril 1952) [second prix d’opéra au Conservatoire en 1900]. Enterré au cimetière du Montparnasse (30e division).

Débute le 13 décembre 1901 dans LES BARBARES (Scaurus). En 1902, chante L'AFRICAINE (Don Diégo, puis le Grand Brahmine), SALAMMBO (Narr-Havas), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), RIGOLETTO (Sparafucile) ; en 1903, FAUST (Méphistophélès), HENRY VIII (de Norfolk), AÏDA (le Roi). A créé ORSOLA (Ercole).

 

BAIDAROFF Wladimir (Wladimir de POLIAKOFF-BAÏDAROFF dit). — (Moscou, Russie, 31 janvier 1890 – 04 avril 1952). Epouse à Clichy, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 28 mars 1936 Militza ENVALD (Koursk, Russie, 26 juillet 1899 – 06 février 1972), danseuse étoile ; parents de Marina VLADY, actrice. Enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). En représentation, a créé SADKO (Sadko) en oratorio le 26 avril 1927.

 

BAKLANOFF Georges (Alfons Georg BAKKIS dit). — Baryton russe (Riga, Lettonie, 23 décembre 1880 – Bâle, Suisse, 06 juillet 1938). Fils d’Andréas BAKKIS et d’Anna Pauline PUTRING. Epoux de Lydia LIPKOWSKA, soprano. En représentation, débute dans HAMLET (Hamlet) le 25 juin 1913, puis chante RIGOLETTO (Rigoletto) en 1921.

 

BALAS. — Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 13 août 1889), L’AFRICAINE (Evêque, 1890), DEIDAMIE (Chef grec, 1893), GWENDOLINE (Saxon, 1893). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet.

 

BALDOUS Jules. — Baryton (29 rue Chaptal, Montpellier, Hérault, 18 août 1884 – 170 boulevard Ney, Paris 18e, 27 septembre 1940). Fils d’Auguste Alphonse BALDOUS (Montpellier, 10 juillet 1843 – Oran, Algérie française, 1915/1919), serrurier, et de Marguerite Anne BALAY (Montpellier, 20 avril 1845 – Montpellier, 05 avril 1919), mariés à Montpellier le 28 mars 1867. Epouse 1. à Paris 18e le 28 octobre 1915 (divorce le 21 octobre 1920) Marie Emilie GRISOLLE (Paris 10e, 28 décembre 1881 – Paris 16e, 18 septembre 1969), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 18e le 26 septembre 1922 (divorce le 8 mars 1933) Léonie Aimée COUVREUR (Paris 3e, 06 février 1889 – Paris 16e, 18 décembre 1978), artiste lyrique. Lors de son décès, il était domicilié 107 avenue Ledru-Rollin à Paris 11e. Enterré dans le cimetière parisien de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

En 1922, débute le 31 juillet dans LA WALKYRIE (Wotan), puis chante THAÏS (Athanaël).

 

BALLARD Louis. — Basse (maison Vialon, chemin du Sacré-Cœur, Lyon 3e, Rhône, 07 septembre 1859 4 rue de Londres, Paris 9e, 19 novembre 1920). Fils de Jean Marie BALLARD (La Guillotière, Lyon, 20 décembre 1828 – ap. 1908), ouvrier sur toile cirée, et de Louise PORCHET (La Guillotière, Lyon, 04 novembre 1831 – Lyon, 27 octobre 1908), lisseuse, mariés à Lyon 3e le 03 octobre 1857.  Epouse à Paris 9e le 27 juin 1891 Berthe Joséphine Pauline ROGNON-BRONVILLE dite Berthe BRONVILLE (Paris, 06 mars 1865 – Paris, 21 mars 1948), artiste lyrique. Parents de Simone Berthe BALLARD (Sannois, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 26 mars 1895 – Six-Flours-les-Plages, Var, 08 octobre 1978), mezzo-soprano [épouse à Paris 16e le 26 mai 1939* Albert WOLFF, chef d’orchestre].

Débute le 16 décembre 1887 dans L'AFRICAINE (Grand Brahmine). Chante HAMLET (Spectre, 1888), GUILLAUME TELL (Melchtal puis Gessler, 1888 ; Guillaume, 1889), LES HUGUENOTS (Thoré, 1888 ; de Retz, 1891 ; Saint-Bris, 1892), LE PROPHETE (Mathisen, 1888), LA JUIVE (Ruggiero, 1889), LE CID (Don Gormas, 1889), RIGOLETTO (Monterone, 1889), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond, 1889), SIGURD (Grand Prêtre, 1891), PATRIE ! (Noircannes, 1891), LE MAGE (un Héraut, 1891), HENRY VIII (de Norfolk, 1891), THAMARA (le Prêtre, 1892), LOHENGRIN (Héraut, puis le Roi, 1892), SALAMMBO (Narr-Havas, 1892), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1892), DEIDAMIE (le Roi, 1894). Est le créateur de SALAMMBO (Autharite), MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (Avocat chantant) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (Landéric) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns. Participe à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone) de Charles Gounod.

 

BALLEROY Pierre Henri. — (Limoges, Haute-Vienne, 13 février 1856 place Lalaque, Montauban, Tarn-et-Garonne, 27 mai 1929). Fils de Louis Hyppolite BALLEROY (Paris, 08 juillet 1826 – Limoges, 24 avril 1874), céramiste, et de Marguerite BARDET (Limoges, 17 novembre 1830 – Limoges, 15 août 1899), décoratrice sur porcelaine, mariés à Limoges le 13 juin 1849. Epouse 1. à Soisy-sous-Montmorency, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], le 26 août 1882 (divorce le 31 juillet 1896) Marie Thérèse NOIRET (Soisy-sous-Montmorency, 18 avril 1865 – Paris 16e, 21 octobre 1943). Epouse 2. à Montauban le 07 août 1897 Julie Éloïse ALAZARD (Montauban, 06 décembre 1877 – Montauban, 24 juin 1904).

Débute en créant LE CID (un Envoyé Maure) le 30 novembre 1885. Crée également PATRIE ! (un Officier) et LA DAME DE MONSOREAU (Chicot). Est en outre affiché en 1886, dans LE CID (le Roi), HENRY VIII (l'Archevêque), LA JUIVE (Ruggiero), L'AFRICAINE (Grand Brahmine) ; en 1887, PROPHETE (Mathisen).

 

BAN Viorel. — Basse roumaine (Arad, 21 janvier 1920 – août 2003). Débute en 1963 dans ŒDIPE (le Grand Prêtre).

 

BARALDI Pietro [Neri-Baraldi]. — Ténor italien (Minerbio, Italie, 1828 – Bologne, 29 juin 1902). Epouse en 1863 Antonie FRIETSCHE dite Antonietta FRICCI (08 janvier 1840 – 07 septembre 1912), soprano autrichien. Il fut engagé pour la saison 1854/1855. En 1855, il habitait 24 rue Buffault à Paris.

 

BARBOT Jules. Ténor. Débute en octobre 1847. => biographie

 

BARILLER Félix Clément Joseph dit Félix. — Choriste (Jarzé, Maine-et-Loire, 19 août 1886 – Arro, Corse-du-Sud, 30 septembre 1859). Fils de Félix BARILLER (Baugé, Maine-et-Loire, 19 mars 1857 – Jarzé, 03 novembre 1932) et de Clémentine Marie Anne LEMONNIER (Jarzé, 01 novembre 1865 – Jarzé, 27 mars 1934). Epouse à Paris 9e le 19 avril 1913 Marie Françoise SANTINI (Arro, 23 mars 1891 – Arro, 06 octobre 1965). Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1928), LES HUGUENOTS (Seigneur, Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

BARNOLT Paul (Pierre Auguste FLEURET dit). — Ténor (Paris, 14 juin 1839 – 2 rue Raspail, Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 juin 1900). Fils de Joseph François FLEURET (– Paris ancien 2e, 01 mai 1849) et de Louise Hélène BARNAULT (– Paris ancien 2e, 01 novembre 1847). Epouse 1. à Paris 17e le 03 décembre 1868 Léopoldine Adolphine Marie Flavie GHYS (Toulon, Var, 29 mai 1840 – Paris 17e, 31 mars 1872), artiste dramatique. Epouse 2. le 18 avril 1882 Marie Joséphine LAGARDE (La Rochefoucauld, Charente, 24 janvier 1841 – Paris 18e, 27 novembre 1916). Enterré au cimetière Montmartre (27e division).

Au cours de Galas, interprète MONSIEUR POURCEAUGNAC (un Médecin grotesque) le 19 mai 1892, et LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Bertrand) le 18 mars 1899.

 

BARRAL Jean. — Baryton (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées –). Débute dans SALAMMBO (Autharite) le 07 janvier 1910.

 

BARRAU Louis Jean Marie dit Louis. — Ténor (Lézat-sur-Lèze, Ariège, 15 décembre 1859 –). Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1898), JOSEPH (Issachar, 1899), LANCELOT (Chevalier, 1900), L'AFRICAINE (Officier, 1902), LA STATUE (Homme de justice, 1903).

 

BARRE. — Ténor. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Moine, 1900 ; Boisrosé 1902), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1902), LA STATUE (Homme de justice, 1903), HENRY VIII (Seigneur, 1903).

 

BARRÈS Jean. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, v. 1926 – près de Roanne, Loire, 25 juillet 1964). Enterré au cimetière de Saint-Forgeux-Lespinasse (Loire). Débute le 16 juin 1961 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), puis chante LES INDES GALANTES (Valère, 1961), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1962), FIDELIO (Prisonnier, 1962), ROMEO ET JULIETTE (Tybalt, 1963).

"Jean Barrès, ténor à l'Opéra de Paris, s'est tué samedi, sur la route des vacances. Jean Barrès avait quitté la capitale samedi matin, en compagnie d'une jeune femme, Mlle Jeanine Renaud, comédienne elle aussi, pour se rendre à Marseille, sa ville natale. C'est à quelques kilomètres de Roanne que l'accident s'est produit. Jean Barrès a été tué sur le coup, sa passagère a eu un pied coupé. Tous deux ont été conduits à l'hôpital de Roanne." (la Sentinelle, 27 juillet 1964)

 

BARROILHET Bernard Paul dit Paul. Baryton (Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 22 septembre 1805 [20 frimaire an XIV] 68 rue Blanche, Paris 9e, 17 avril 1871). Fils de Pierre BARROILHET (Bayonne, 13 décembre 1768 – Bayonne, 03 septembre 1839), carrossier, et de Marie PËCHE (Bayonne, 06 octobre 1772 Bayonne, 30 juillet 1860), marchande de meubles, mariés à Bayonne le 10 juin 1793. Epoux de Marie Gaëtana Nina CASANOVA (Milan, Italie, v. 1813 – Paris 9e, 19 novembre 1865). Enterré au cimetière Montmartre (28e division).

Il débuta en 1840 en créant LA FAVORITE de Donizetti (Alphonse). Il chanta GUILLAUME TELL de Rossini et de DON JUAN de Mozart. Il créa LA REINE DE CHYPRE d’Halévy (Lusignan) ; CHARLES VI d’Halévy (Charles VI) ; DON SEBASTIEN de Donizetti (Le Camoens) ; LE LAZZARONE d’Halévy (Mirobolante) ; OTELLO de Rossini (Iago) ; LUCIE DE LAMMERMOOR de Donizetti (Ashton). Il participa aussi aux premières représentations de RICHARD EN PALESTINE d'Adam et de MARIE STUART de Niedermeyer.

 

BARSAC Roger (Roger DUFOUR dit). — Baryton (1906–1960). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 23 juin 1944. Chante OTHELLO (Iago) en 1952.

 

BARTET Jean (Jean ARRIET-BARTET dit). — Baryton (Gurs, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 13 décembre 1862 – 1943). Fils de Jean ARRIET dit BARTET (Gurs, 02 novembre 1818 – Gurs, 07 janvier 1904), laboureur, et d’Ursule PAYOU-LABORDE (Gurs, 15 mai 1830 ap. 1903), ménagère, mariés à Gurs le 19 mai 1848. Epouse à Paris 9e le 25 juillet 1903 Lucie Charlotte LAULHÉ (Ablon-sur-Seine, Seine-et-Oise [auj. Val-de-Marne], 14 juillet 1877 – ap. 1903). Enterré au cimetière de Pau (Pyrénées-Atlantiques).

Débute le 06 novembre 1893 dans L'AFRICAINE (Nélusko). Chante FAUST (Valentin, 1893), THAÏS (Athanaël), DJELMA (Raïm) en 1894 ; LA MONTAGNE NOIRE (Aslar), TANNHÄUSER (Wolfram) en 1895 ; SIGURD (Gunther, 1895 ; Grand Prêtre, 1896), FAVORITE (Alphonse), DON JUAN (Mazetto), WALKYRIE (Wotan) en 1896 ; AÏDA (Amonasro), LOHENGRIN (de Telramund), MESSIDOR (Mathias), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) en 1897 ; LE PROPHETE (Mathisen, 1898), LES HUGUENOTS (Nevers 1899), SALAMMBO (Narr-Havas, 1899 ; Hamilcar, 1902), PATRIE ! (Jonas), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) en 1900 ; ASTARTE (Phur, 1901). GUILLAUME TELL (Guillaume), PAILLASSE (Tonio) en 1902 ; LE FILS DE L'ÉTOILE (Akiba, 1904), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal, 1905), ARIANE (Pirithoüs) et LA CATALANE (Miguel) en 1907. A créé LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner), LA CLOCHE DU RHIN (Hatto), LA BURGONDE (Bérik), BRISEIS (le Catéchiste), LANCELOT (Markhoel), ORSOLA (le Duc), LA STATUE (Kaloum-Barouck). Il est enterré au cimetière de Pau.

"Elève du Conservatoire, a débuté en 1893 dans Nelusko, de l'Africaine ; s'est fait apprécier ensuite dans Valentin, de Faust, Athanaël, de Thaïs, Wolfram, de Tannhäuser, Aslar, de la Montagne noire, Gunther de Sigurd, Amonasro, d'Aïda, Frédéric de Lohengrin, le Prêtre de Dagon, de Samson et Dalila. — Très belle voix de baryton." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

BARUTEL Joseph Raymond Louis dit Joseph. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 03 octobre 1870 39 rue de Clignancourt, Paris 18e, 25 juillet 1933). Fils d’André Henri BARUTEL (Toulouse, 06 septembre 1844 - Paris 18e, 08 janvier 1904), tapissier, et de Marie Joséphine RAYNAUD (Toulouse, 27 juin 1845 – ap. 1970), mariés à Toulouse le 07 octobre 1868.  Epouse à Paris 18e le 20 juillet 1905 Marguerite Louise SOUMILLIARD (Paris, 08 avril 1880 – Paris 18e, 31 décembre 1953), couturière. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1908), PARSIFAL (Chevalier, 1914), HENRY VIII (Seigneur, 1917). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 10 juin 1902 au 11 juin 1931).

 

BASCOUL. — Ténor. Débute le 06 juin 1923 dans PADMAVATI (le Brahmane) et chante, en 1924, SIGURD (Irnfrid).

 

BASSI Amedeo. — Ténor italien (Montespertoli, près de Florence, 29 juillet 1874 – Florence, 15 janvier 1949). En représentation, débute le 7 avril 1913 dans RIGOLETTO (le Duc). Chante également AÏDA (Radamès) en 1913, puis en 1916, MANON LECAUT (des Grieux), LA FILLE DU FAR-WEST (Johnson), LE TROUVÈRE (Manrique).

 

BATAILLE Eugène. — Basse. Débute le 20 octobre 1871. => biographie

 

BATTISTINI Mattia. — Baryton italien (Contigliano, Rieti, 27 février 1857 – Collebaccaro, près de Rieti, 07 novembre 1928). Fils du Cavaliere Luigi BATTISTINI et d’Elena TOMMASI. Epouse en décembre 1885 Dolorès FIGUEROA DE SOLIS (– Collebaccaro, 27 septembre 1922), noble de la cour d’Espagne. En représentation, débute en créant MARIA DI ROHAN (Chevreuse) le 22 mars 1917. La même année, chante RIGOLETTO (Rigoletto), THAÏS (Athanaël), HAMLET (Hamlet), LA FAVORITE (Alphonse), HENRY VIII (Henry VIII) et LES VIRTUOZI DE MAZARIN.

(Il débuta au Teatro Argentina de Rome en 1878 dans Alphonse, de la Favorite. Résolu à devenir le premier baryton d'Italie, il y parvint à force de travail, chanta jusqu'à 70 ans et refusa toujours d'aller aux États-Unis. Cependant il se rendit à Buenos Aires en 1881 et 1889 et triompha à Saint-Pétersbourg de 1892 à 1910. Il vint à Paris en 1917 chanter au palais Garnier.)

 

BAUDIN. — Débute dans GUILLAUME TELL (un Paysan) le 06 mars 1899. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Léonard, 1899 ; un Moine, 1900 ; Boisrosé, 1903), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth, 1899 ; Pontife, 1904), LE PROPHÈTE (Soldat, 1899 ; Seigneur, 1903), PATRIE ! (Miguel, 1900), THAÏS (Cénobite, 1901), LOHENGRIN (Vassal, 1901), AFRICAINE (Officier, 1902), HENRY VIII (Officier, 1903), THAMARA (Officier, 1907). A créé JOSEPH (Gad), LANCELOT (Chevalier), LA STATUE (Homme de justice).

 

BAUGÉ André Gaston dit André. — Baryton (5 rue Caffarelli, Toulouse, Haute-Garonne, 04 janvier 1893* – Clichy-la-Garenne, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 25 mai 1966). Fils d’Alphonse BAUGÉ, artiste lyrique, et d'Anna TARIOL-BAUGÉ, soprano, mariés à Marseille le 25 février 1892. Epouse 1. à Paris 17e le 26 septembre 1919 Yvonne Louise GOUILLARD. Epouse 2. à Bois-Colombes le 31 juillet 1929 (puis divorce) Noélie Lucienne Rose GROS dite Lucienne BAUGÉ, cantatrice. Epouse 3. à Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], le 13 avril 1938 Suzanne Pauline Gabrielle Georgette LAYDEKER (Blois, Loir-et-Cher, 19 juillet 1909 – Montlivault, Loir-et-Cher, 25 mars 1980), soprano.

En représentation, débute le 24 octobre 1927 dans LE FIFRE ENCHANTÉ (Popolinet). Chante MAROUF (Mârouf, 1929) et LA TRAVIATA (d’Orbel, 1930).

 

BAUMANN Anton. — Basse (Vienne, Autriche, 30 juillet 1890 – 07 février 1941). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (Rocco) en 1936.

 

BAUZIL. — Basse-taille. Débute en 1852.

 

BAZINE. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

BEAUCHE. — Ténor. Débute le 04 août 1852 dans LES HUGUENOTS (Raoul).

 

BEAUMAVIEILLE François [Beaumavielle]. — Basse-taille (dans le Languedoc – décembre 1688). Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert (Vertumne). Il chanta LES PEINES ET LES PLAISIRS DE L'AMOUR de Cambert (Pan) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (Cadmus); ALCESTE de Lully (Alcide); ATYS de Lully (Le Temps); ISIS de Lully (Jupiter) ; PERSEE de Lully (Phinée) ; ROLAND de Lully (Roland) ; ACHILLE ET POLYXENE de Lully et Collasse (Priam).

 

BEAUVAIS. — Débute en avril 1766.

 

BEAUVALET. Basse-taille. Débute en février 1771.

 

BECK Vilmos. — Baryton hongrois (Budapest, 19 février 1868 Chicago, 01 décembre 1925). Fils de Sourir BECK, industriel et de Katalin FRIEDMAN. Epouse à Terézv’ros le 18 juin 1898 (divorce en 1904) Ella KERTESZ (Budapest, 12 février 1878 – Budapest, 24 juin 1936), actrice hongroise. Débute le 01 février 1908 dans LOHENGRIN (de Telramund). Chante, en 1908, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) ; en 1911, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich), FAUST (Valentin).

 

BECKMANS Guy (Guy BECKMANN dit). — Baryton belge (Liège, Belgique, v. 1875 – Genève, Suisse, début décembre 1956). Oncle de José BECKMANS, baryton. Débute le 17 septembre 1922 dans THAÏS (Athanaël).

 

BECKMANS José (Joseph Eugène Auguste BECKMANN dit). — Baryton belge (Liège, Belgique, 04 janvier 1897 Vichy, Allier, 13 août 1987). Epouse à Paris 3e le 26 mars 1928 Suzanne DUMAN, mezzo-soprano. Débute le 13 juillet 1935 dans RIGOLETTO (Rigoletto). Chante, en 1935, AÏDA (Amonasro) ; en 1936, TANNHÄUSER (Wolfram), LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon), SALOMÉ (Iokanaam), LA TRAVIATA (d'Orbel), HERODIADE (Hérode) ; en 1937, FIDELIO (Pizzaro), LOHENGRIN (de Telramund), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser), HAMLET (Hamlet), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès), BORIS GODOUNOV (Rangoni, puis, en 1945, Boris) ; en 1938, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LE VAISSEAU FANTOME (le Hollandais), SALAMMBO (Hamilcar), ALCESTE (Grand Prêtre), L’HEURE ESPAGNOLE (Ramiro) ; en 1939, les TROYENS (Chorebe), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (Thomas), MONNA VANNA (Guido), FAUST (Méphistophélès, le 01 et 11 novembre 1939 à la salle Favart) ; en 1941, GWENDOLINE (Harald), DON JUAN (Don Juan) ; en 1943, OTHELLO (Iago) ; en 1944, ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) ; en 1945, LA TOUR DE FEU (don Jacinthe) ; en 1946, ANTAR (Cheyboub) ; en 1949, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), LA WALKYRIE (Wotan) ; en 1951, L’ETRANGER (l'Etranger). Est le créateur de PALESTRINA (Cardinal de Borromée), LE DRAC (Bernard), ANTIGONE (Créon) et PEER GYNT (Peer Gynt). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Karnac) d'Edouard Lalo. En 1956, il fut nommé directeur de la scène de l'Opéra, poste supprimé en 1960.

(Après des saisons à Anvers, Nancy et Montpellier, il entre à l'Opéra-Comique le 22 octobre 1925 dans Escamillo de Carmen. Il y restera 25 ans et y créera Balthazar dans le Cloître et Simonson dans Résurrection. En 1935 il entrait à l'Opéra. Après la guerre de 1939 il fonda une compagnie lyrique avec laquelle il ressuscita en France et en Belgique des opéras-comiques d'antan comme les Voitures versées. Enfin il se consacra à la mise en scène. D'une belle classe internationale, il fut applaudi sur les scènes de Monte-Carlo, Covent Garden, Rome et Buenos Aires.)

 

BECUSSI Silvio. — Basse italienne. Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Ashby) le 16 mai 1912.

 

BEGREZ Pierre Ignace. Ténor (Namur, 23 décembre 1784 – Londres, 13 septembre 1863). Fils de Jean Pierre BEGREZ (Nidau, v. 1752 – Namur, 17 juin 1832), professeur de musique, et d’Anne Catherine Josèphe VELART (Namur, 16 mars 1751 – Namur, 08 août 1837). Enterré au cimetière de Brompton à Londres. Débute le 07 mars 1815 dans ARMIDE (Renaud).

 

BEIRER Hans. — Ténor (Wiener Neustadt, Autriche, 26 juin 1911 – Berlin, 24 juin 1993). En représentation, débute le 25 mai 1955 dans SIEGFRIED (Siegfried). Chante ensuite LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried, 1955), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 1957), OTHELLO (Othello, 1957), TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1958), puis, en 1960, LE VAISSEAU FANTÔME (Eric), FIDELIO (Florestan) et SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1961, LA WALKYRIE (Siegmund).

 

BEISSNER Walter. — Ténor allemand (Hildesheim, 22 février 1918 – Düsseldorf, 23 janvier 1964). Débute en 1963 dans WOZZECK (le Capitaine).

 

BELBEDER. — Basse. Débute le 06 juin 1888 dans LES HUGUENOTS (de Méru). Est affiché en 1888 dans L'AFRICAINE (Evêque, Inquisiteur, Matelot), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LA JUIVE (Homme du peuple, Crieur), LES HUGUENOTS (Léonard), LE CID (Alonzo), GUILLAUME TELL (Chasseur) ; en 1889, ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean), PATRIE ! (Delrio).

 

BELCASTEL Charles Louis de. — Ténor (71bis rue de la Croix-Blanche, Bordeaux, section 1, Gironde, 15 mai 1839 – 8 rue Corneille, Marseille, Bouches-du-Rhône, 08 juillet 1891). Fils de Louis de BELCASTEL (Saint-Caprais, Lot-et-Garonne, 13 octobre 1772 – Bordeaux, section 2, 08 mars 1845), peintre en miniature, et de Jeanne BEAU (Saint-Pardoux-de-Drône, Dordogne, 04 décembre 1795 –), mariés à Bordeaux, section 1, le 19 septembre 1839. Epouse 1. à Avignon, Vaucluse,  le 20 mai 1874 Marie Albertine Reine DUMAS (Avignon, 12 février 1855 –), modiste. Epouse 2. Reine de ZANOBES (ou CAZANOBES) ( ap. 1891).

Débute le 03 septembre 1877 dans LES HUGUENOTS (Cossé).

 

BELHOMME Hippolyte Adolphe dit Hippolyte. — Basse (Paris ancien 12e, 02 décembre 1854 9 rue Chauvain, Nice, Alpes-Maritimes, 16 janvier 1923). Fils d’Isidore BELHOMME (Archemont, Saint-Gervais, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 22 octobre 1823 – Paris 15e, 16 avril 1879), emballeur layetier, et de Jeanne Adélaïde REVERCHON (Salins [auj. Salins-les-Bains], Jura, 05 novembre 1825 – Nerville-la-Forêt, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 29 juin 1910), mariés à Paris ancien 12e le 04 avril 1849. Epouse à Paris 9e le 26 décembre 1885 Amélie Estelle Emma MULOT (Paris, 18 décembre 1849 – Saint-Maurice, Seine [auj. Val-de-Marne], 30 janvier 1937).

Artiste de l’Opéra-Comique. Au cours de deux Galas, joue en 1892 dans MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (un Médecin grotesque), et, le 10 décembre 1911, chante la première de THÉRÈSE (Morel) (2e acte seul) de Jules Massenet.

 

BELIANINE Alexandre. — Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, crée LE COQ D'OR (Général Polkan) le 24 mai 1914 et le ROSSIGNOL (premier Chambellan) le 26 mai 1914.

 

BELLINA Stéphan. — Avec la compagnie des Ballets russes de Serge de Diaghilev, crée MAVRA (Vasili) le 03 juin 1922.

 

BELLO Auguste Jean François. — Basse (rue Saint-Charles, Metz, Moselle, 21 mai 1863 – 14 rue Lamarck, Paris 18e, 03 mars 1924). Fils de Mathieu BELLO (Les Sablons [auj. dans Metz], 28 janvier 1823 – av. 1901), menuisier, et de Marie BOUR (Metz, 24 février 1827 – ap. 1901), mariés à Metz le 24 octobre 1848. Epouse 1. à Paris 18e le 11 septembre 1901 Reine Léonie MÉARINI (Metz, 13 mai 1853 Paris 18e, 06 juin 1902), artiste lyrique. Epouse 2. à Paris 9e le 11 novembre 1902 Mathilde Caroline MATTHOES (Stuttgart, Allemagne, 29 avril 1865 Paris 18e, 06 février 1924), antiquaire.

En 1889, débute le 19 août dans GUILLAUME TELL (Melchtal), et chante ROMÉO ET JULIETTE (le Duc).

 

BELLOT. Haute-contre. Il débuta en 1740.

 

BELVAL (Jules Bernard GAFFIOT dit). — Basse (La Fère, Aisne, 02 juin 1819 – 5 rue Chalgrin, Paris 16e, 04 septembre 1879). Fils de Claude François GAFFIOT (Chissey-sur-Loue, 18 septembre 1779 – Dole, Jura, 10 février 1854), capitaine d’artillerie, et de Sophie Julie Constance RUÉ (Douai, Nord, 10 octobre 1799 – Dole, 03 avril 1874), mariés à Dole le 03 novembre 1818. Epouse à Paris 9e le 27 décembre 1862 Jeanne Sophie DE MONTIGNAC (Carpentras, Var, 27 septembre 1818 – ap. 1881). Parents de Marie BELVAL, artiste lyrique.

A débuté salle Le Peletier, le 07 septembre 1855, dans LES HUGUENOTS (Marcel). Fait sa rentrée le 08 juillet 1864 dans ROBERT LE DIABLE (Bertrand). A chanté LA FAVORITE (Balthazar), LA JUIVE (Brogni), GUILLAUME TELL (Walter), LE PROPHÈTE (Zaccharie). Est le créateur de L'AFRICAINE (don Pédro), ROLAND A RONCEVAUX (Turpin) ; le 28 février 1862 LA REINE DE SABA (Soliman) de Charles Gounod ; HAMLET (le Roi). A pris sa retraite en 1876, mais assure la première saison du Palais Garnier et était affiché, le soir de l'inauguration, dans LA JUIVE (le Cardinal Brogni). Son fils, dit Belval, a été acteur et régisseur général aux Bouffes-Parisiens.

"Une basse profonde. A fait longtemps les délices de la province avant d'arriver à l'Opéra, où ses succès sont très grands : Marcel des Huguenots, Bertram de Robert, sont ses meilleurs rôles. Belval a une voix d’une puissance et d'une étendue remarquables ; il couvre sans peine les chœurs et l'orchestre, et se fait seul entendre dans cette grande salle de l’Opéra."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

BENOIT. Il débuta vers 1843.

 

BENOIT Jean-Christophe. — Baryton (Paris 15e, 18 mars 1925 Garches, Hauts-de-Seine, 21 février 2019). Débute le 10 novembre 1959 dans CARMEN (le Dancaïre). Chante LES INDES GALANTES (Ali), LA TOSCA (le Sacristain), TURANDOT (Ping), L'ENFANT ET LES SORTILEGES (le Chat).

 

 

 

Jean-Christophe Benoit

 

 

BERARD Jean-Baptiste. Haute-contre (Lunel, Hérault, 1710 – Paris, 01 décembre 1772). Débute au début de l'année 1733, puis entre le 02 septembre 1733 à la Comédie-Italienne. Retourne à l'Opéra en 1736, il y débute dans une reprise de L'EUROPE GALANTE (Don Pedro). Il quitte l'Opéra en 1745. Il est l’auteur du Traité de l'Art du Chant, dédié à Madame de Pompadour. Son fils (né en 1725) fut violoncelle à l'Opéra et épousa Mlle Deschamps de l'Opéra-Comique.

 

BÉRARDI Charles. — Baryton (20 rue Torte, Marseille, 12 mai 1847 – 16 rue Saint-Dominique, Lyon 2e,  06 janvier 1894). Fils de Barthélemy Vincent  Philippe BÉRARDI et de Geneviève DROCELLA. Débute le 23 août 1876 dans LE PROPHÈTE (Zacharie). Chante LA JUIVE (Brogni, 1876), LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 1876 ; Marcel, 1877 ; Nevers, 1885), LE ROI DE LAHORE (Timour, 1877), LA REINE DE CHYPRE (Andréa, 1877), L’AFRICAINE (don Pédro, 1877 ; Nélusko, 1885), FAUST (Méphistophélès, 1878 ; Valentin, 1886), HAMLET (le Roi, 1878 ; Hamlet, 1888), DON JUAN (Léporello, 1879), LE FREISCHÜTZ (Gaspard, 1879), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell, 1885), LA FAVORITE (Alphonse, 1885), SIGURD (Hagen, 1885 ; Gunther, 1887), AÏDA (Amonasro, 1887), PATRIE ! (Rysoor, 1888), HENRY VIII (Henry VIII), LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon, 1889), ASCANIO (Benvenuto, 1890), RIGOLETTO (Rigoletto, 1890), LOHENGRIN (de Telramund, 1892). A créé le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Félix) de Charles Gounod ; SIGURD (Grand Prêtre), PATRIE ! (Jonas), LA DAME DE MONSOREAU (Henry III).

 

BERAUD [Berault]. Ténor. Il débuta vers 1850. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Héraut) de Charles Gounod.

 

BERGAMASCHI Ettore. — Ténor italien (Bologne, 10 février 1884 – Bologne, 07 août 1975). En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 28 février 1923.

 

BERGAMINI Lamberto. — Ténor italien (Pise, 1885 – Milan, 1957). Avec la troupe du Théâtre Communal de Florence, crée NORMA (Flavio) le 11 juin 1935.

 

BERGER. — Ténor. Débute le 09 octobre 1880 dans LES HUGUENOTS (le Soldat). Est affiché en 1880 dans LES HUGUENOTS (de Retz), LE COMTE ORY (Chevalier), HAMLET (Fossoyeur) ; en 1881 dans LE PROPHÈTE (Paysan), ROBERT LE DIABLE (Chevalier).

 

BERGERAT Jean-Baptiste. — (1696 1764). Il débuta en 1742.

 

BERGERIOUX René Georges Eugène dit René. — Ténor (Le Blanc, Indre, 16 octobre 1898 Risoul, Hautes-Alpes, 24 février 1981). Fils de Georges Auguste BERGERIOUX (Châteauroux, Indre, 24 août 1857 – Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 12 juin 1941), pâtissier, maître d’hôtel, et d’Anne Marguerite GRELET (Aigurande, Indre, 27 avril 1860 – Choisy-le-Roi, 04 mai 1942), mariés à Aiguirande le 12 octobre 1885. Epouse 1. à Paris le 22 janvier 1924 Yvonne Odette Henriette PEDEHONDAA (Mont-de-Marsan, Landes, 25 octobre 1899 – Neuilly-sur-Marne, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 07 octobre 1978). Epouse 2. à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 décembre 1935 Jeanne Anna Fernande CAULLET (Dunkerque, Nord, 13 juin 1911 – Paris 10e, 08 mai 1995), secrétaire.

Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), THAÏS (Cénobite, 1926), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927).

 

BERNAERT César Désiré Joseph dit César. — Baryton (place de la Mairie, Roubaix, Nord, 14 juillet 1863 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 13 mai 1938). Fils de Désiré Achille BERNAERT (Tourcoing, Nord, 08 octobre 1834 – Tourcoing, 14 décembre 1889), mannelier puis marchand de meubles, et d’Hermence Cécile WELCOMME (Tourcoing, 15 août 1833 – Tourcoing, 03 février 1901), mariés à Tourcoing le 05 novembre 1856. Epouse à Paris 10e le 08 octobre 1886 Magdeleine SÉRIGNAC dite Mme BERNAERT, artiste lyrique.

Artiste de l’Opéra-Comique. Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, chante LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Jasmin).

 

BERNARD Léonce. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1855 –). En 1888, débute le 11 juillet dans LA JUIVE (Eléazar) et chante successivement LA FAVORITE (Fernand), ROBERT LE DIABLE (Robert) et GUILLAUME TELL (Arnold).

 

BERNARD A.. — Est affiché dans SALOMÉ (Cappadocéen, 1910), THAÏS (Cénobite, 1911), SIBERIA (un Forçat, 1911). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

BERNARDI Oswald. Baryton. Il débuta en 1851. A fait carrière en Italie sous le nom de PERUZZI.

 

BERNASCONI Lucien. — Basse (58 rue Garibaldi, Lyon 2e, Rhône, 06 avril 1892 – Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 janvier 1959). Fils d’Eugène Clément BERNASCONI (Lyon 5e, 16 mars 1871 – Paris 10e, 01 mars 1923), employé de bureau, et de Marie Antoinette VERGUET (Lyon 1er, 14 juillet 1861 – Lyon 5e, 10 décembre 1940), blanchisseuse, mariés à Lyon 6e le 07 mai 1892. Epouse à Lyon 1er le 03 juillet 1915 (puis divorce) Marie Joséphine BILLARD (Paray-le-Monial, Saône-et-Loire, 30 janvier 1891 – Lyon 4e, 06 mars 1964), couturière.

Débute le 12 juillet 1935 dans LOHENGRIN (le Roi). Chante, en 1937, RIGOLETTO (Sparafucile) ; en 1938, HAMLET (le Roi), L'OR DU RHIN (Fafner), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), SALAMMBO (Giscon), LA WALKYRIE (Wotan). Crée LE VAISSEAU FANTOME (Daland).

 

BERQUIER. — Voir ALBANI Carlo.

 

BERRY Walter. — Baryton autrichien (Vienne, Autriche, 08 avril 1929 – Vienne, 27 octobre 2000). Epouse en 1957 Christa LUDWIG, mezzo-soprano. Débute en 1966 dans WOZZECK.

 

BERTIN. Il a débuté en 1724.

 

BERTIN. Basse-taille. Il débuta en 1799.

 

BERTIN Émile. — Ténor. Débute le 07 août 1879. => biographie

 

BERTON Pierre Montan. — Basse. Débute en 1744. => biographie

 

BESOGNET André Charles dit André. — Baryton (Vire, Calvados, 23 mai 1901 – Le Grand-Quevilly, Seine-Maritime, 23 avril 1986). Fils d’Ernest Honoré BESOGNET (Pont-l’Evêque, Calvados, 03 juillet 1864 – Vire, 03 octobre 1930), et d’Anna Claire TIRARD (Tougéville, Calvados, 04 avril 1869 – Vire, 08 juin 1944), mariés à Trouville-sur-Mer, Calvados, le 14 juin 1892. Epouse à Paris 3e le 05 octobre 1926 Jeanne COTTRELLE, soprano de l'Opéra.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite) en 1926.

 

BESSERVE Lucien Maurice Gaston Alfred. — Baryton (Montbéliard, Doubs, 01 mars 1889 – avenue de la Gare, Montbéliard, 01 mars 1889 – 140 boulevard Voltaire, Paris 11e, 14 février 1956). Fils de Louis Nicolas BESSERVE (Flavigny, Côte-d’Or, 21 avril 1854 – ap. 1906) chef de gare, et de Marthe Célestine Napoline SERMENT (Mâlain, Côte-d’Or, 19 janvier 1862 – av. 1924), mariés à Montbéliard le 11 juillet 1881. Epouse à Paris 20e le 24 avril 1924 Germaine Joséphine Caroline Aline GROSCOEUR (Noisy-le-Sec, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 14 mars 1893 – Paris 12e, 04 avril 1968).

Débute le 10 février 1922 dans HÉRODIADE (Vitellius). La même année chante THAÏS (Athanaël) et FAUST (Valentin) ; en 1923 PAILLASSE (Sylvio) et ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio).

 

BESSIN François Eugène dit Eugène. Basse (12 rue Neuve-Saint-Laurent, Paris, 10 octobre 1814 – 72 rue de Courcelles, Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 novembre 1881). Fils de Jean François BESSIN (– Paris ancien 5e, 09 septembre 1827), fileur de coton, et de Marie Anne BIZET (Paris, v. 1785 – Paris 9e, 21 décembre 1863). Epouse à Paris ancien 2e le 05 juillet 1845 Henriette TABON (en Belgique, 20 janvier 1824 – Buffalo, Etats-Unis, août 1850), artiste dramatique morte du choléra. Enterré au cimetière Montmartre.

Il débuta vers 1846.

 

BETBEDER. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1921), PARSIFAL (Chevalier, 1924).

 

BETTINI Alessandro. — Ténor (Trecate près Novaro, 20 juillet 1827 – Rome, 01 novembre 1898). Débute en 1846. Il créa ROBERT BRUCE (1846). Il fit une carrière internationale et chanta au Théâtre-Italien de Paris.

 

BETTONI Vincenzo. — Basse italien (Melegnano, près de Milan, 01 juillet 1881 – Milan, 04 novembre 1954). Avec la Compagnie de Conchita Supervia, en 1930, chante L'ITALIENNE A ALGER (Mustafa) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Bazile).

 

BEYLE Gaston. — Baryton. Débute le 16 mai 1892. => biographie

 

BEYLE Léon. — Ténor. Débute le 25 janvier 1897. => biographie

 

BIANCO René Germain Dominique dit René. — Baryton (maison Fernando, rue Garés Cacha, Constantine, Algérie française, 21 juin 1908 – Charbonnières-les-Bains, Rhône, 23 janvier 2008). Fils de Dominique BIANCO (Constantine, 29 novembre 1883 –), forgeron, et d’Ermeline Adèle GARINO (Constantine, 11 mars 1887 – 1975), mariés le 20 avril 1907 et divorcés le 07 mai 1918. Débute le 03 mai 1948 dans LOHENGRIN (de Telramund). Chante, en 1948, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), AÏDA (Amonasro), LE ROI D'YS (Karnac), RIGOLETTO (Rigoletto), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël) ; en 1949, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal) ; en 1951, LA TRAVIATA (d'Orbel), LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon), KERKEB (Sid Haffid), BOLIVAR (Bolivar) ; en 1952, OTHELLO (Iago), LES INDES GALANTES (Huascar) ; puis BORIS GODOUNOV (Varlaam, 1953 ; Rangoni, 1960), LE VAISSEAU FANTOME (Hollandais, 1953), SALOMÉ (Iokanaan, 1958), UN BAL MASQUÉ (René, 1958), FIDELIO (Pizzaro, 1960), LA TOSCA (Scarpia, 1960). A créé NUMANCE (Scipion), DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Geôlier), MÉDÉE (Créon).

(Tout enfant, il hantait les coulisses du théâtre de Constantine où il finit par tenir de petits rôles. Un soir, il remplaça au pied levé Fred Bordon dans Sparafucile. Durant la guerre, il assura les spectacles lyriques avec quelques camarades puis travailla le chant à Alger. En 1948, il se rendit à Paris où Fred Bordon le fit entrer au palais Garnier. Il y débuta le 03 mai 1948 et s'affirma comme l'un des plus grands tragédiens lyriques français de l'époque.)

=> Hommage à Mado Robin, avec René Bianco, émission de télévision du 26 février 1990

 

 

 

 

René Bianco

 

 

BIART. — A chanté la Marseillaise au cours de la matinée gratuite du 14 juillet 1950.

 

BIBER. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1920), PAILLASSE (Musicien, 1931).

 

BIERBACH Franz. — (Hirschbach, Autriche, 14 juillet 1911 – Vienne, 03 janvier 1985). En 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (le Précepteur d'Oreste), LA FLUTE ENCHANTÉE (un Prêtre, un Homme armé), L'AMOUR DE DANAÉ (le Roi).

 

BIETZ Pierre. — Est affiché, en 1949, dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Suspect).

 

BISSON Yves. — Baryton (Mostaganem, 31 mai 1936 – Paris 10e, 28 novembre 2007). Débute le 09 avril 1965 dans LA TRAVIATA (le Baron).

 

BJÖRLING Carl Sigurd dit Sigurd. — Baryton suédois (Stockholm, 02 novembre 1907 – Helsingborg, 08 avril 1983). Epouse en 1949 Edith OLDRUP (Copenhague, 18 juin 1912 – Helsingborg, 04 juin 1999), soprano danois. En 1955, chante LA TETRALOGIE (Wotan).

 

BLAIN DE FONTENAY Jean-Louis. Basse-taille (1701 16 avril 1761). Il chanta de 1736 à 1738.

 

BLANC Alfred Émile Eugène. — Basse (– ap. 1936). En 1911, il faisait partie de l'Opéra. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924). Il est devenu ingénieur-chimiste en 1936.

"Nouveau procédé pour empreintes digitales.

Paris, 14. (Havas) — Un ancien chanteur d'Opéra, maintenant ingénieur-chimiste, Alfred Blanc, a découvert un nouveau procédé pour relever les empreintes digitales. Cette nouvelle est d'importance car malgré les progrès réalisés dans les méthodes anthropométriques, les empreintes obtenues par les procédés actuels sont rarement recueillies dans des conditions permettant une identification certaine. Seuls des spécialistes éprouvés opèrent avec fruit.

Le procédé d'Alfred Blanc est d'une grande simplicité et permet au premier venu de relever des dessins papillaires impeccables. Il suffit d'appliquer un peu de poudre blanche spéciale sur la phalange à relever et de poser celle-ci sur une feuille de papier spéciale émulsionnée d'une composition chimique dont le coût est infime. Si, comme on l'espère, l'efficacité de ce procédé est démontrée par expérience, on envisage de constituer de vastes archives nouvelles auxquelles les criminologistes pourraient se fier en toute tranquillité." (la Presse, 14 juillet 1936)

 

BLANC Ernest Marius Victor dit Ernest. — Baryton (Sanary-sur-Mer, Var, 01 novembre 1923 – Bordeaux, Gironde, 22 décembre 2010). Débute le 09 janvier 1954 dans RIGOLETTO (Rigoletto). La même année, chante FAUST (Valentin), AÏDA (Amonasro), LES INDES GALANTES (Huascar) ; en 1955, LA TRAVIATA (d'Orbel) ; en 1956, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), TANNHÄUSER (Wolfram) et DON JUAN (don Juan). En 1951, UN BAL MASQUÉ (Renato). Crée NUMANCE (Théogène).

 

 

 

Ernest Blanc

 

 

BLANKENHEIM Toni. — Baryton-basse (Cologne, 12 décembre 1921 – Hambourg, 11 décembre 2112). Débute en 1963 dans WOZZECK.

 

BLESSIN Hans. — En 1955, chante FIDELIO (un Prisonnier) et L'OR DU RHIN (Froh).

 

BLONDEL Maurice. — Ténor (Paris, 27 juin 1917 –). Débute dans FAUST (Faust) le 30 mars 1959. En 1961, chante RIGOLETTO (le Duc).

 

BLOUSE Valère. — Baryton belge (La Bouverie, Belgique, 1892 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 1970). Débute dans LOHENGRIN (de Telramund) le 29 juillet 1935.

 

BOCKELMANN Rudolf. — Baryton-basse (Bodenteich, 02 avril 1892 – Dresde, 09 octobre 1958). En représentation, débute le 05 juin 1934 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Hans Sachs).

 

BOEHME Kurt. — Basse allemande (Dresde, 05 mai 1908 – Munich, 20 décembre 1989). En représentation, chante SIEGFRIED (Fafner) et SALOMÉ (un Nazaréen) en 1951.

 

BOGREAU Alain. — Débute en 1968 dans LE PRISONNIER (le Spectre de Philippe II).

 

BOINEAU Gabriel Max dit Gabriel. — Ténor (Alger, Algérie française, 03 septembre 1901* –). Fils d'Isidore Bernard BOINEAU (1865–), relieur, et de Thérèse Angeline MAZZELLA (1868–), couturière. Epouse à Alger le 04 juin 1925 Henriette Louise ALEMAN. Débute le 28 juillet 1930 dans MAROUF (l'Anier). Est affiché dans LES HUGUENOTS (Boisrosé), THAÏS (un Serviteur ; un Cénobite), en 1930 ; PARSIFAL (troisième Ecuyer), PADMAVATI (Veilleur), AÏDA (Messager), LE CHEVALIER A LA ROSE (Marchand d'animaux), ESCLARMONDE (un Héraut byzantin) en 1931 ; FAUST (Etudiant), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang) en 1932. A créé VIRGINIE (Rapin) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Maffia) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (une Voix).

 

BOLCHAROV N. — Crée, en oratorio, KITEGE (Grischka Kouterma) le 06 juillet 1926.

 

BONAFÉ Joseph Antoine. — Baryton-basse. Débute le 30 mars 1916. => biographie

 

BONHOMME Robert Gérard Joseph dit Jean. — Ténor canadien (Ottawa, Canada, 14 février 1937 – Ottawa, 19 juin 1986). Débute en 1969 dans LES TROYENS (Enée).

 

BONNEFOY. — Basse. Débute le 03 décembre 1879 dans HAMLET (un Fossoyeur). Chante L'AFRICAINE (don Diégo 1879), LA JUIVE (Ruggiero, 1879 ; Homme du peuple, 1881), LE FREISCHÜTZ (Samiel, 1880), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), HAMLET (Polonius, 1880), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1881). Créé le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (un Vieillard) de Charles Gounod.

 

BONNEHÉE Marc. — Baryton (Moumour, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 02 avril 1828 – 45 rue Decamps, Paris 16e, 28 février 1886). Fils de François BONNEHÉE (v. 1800 – ap. 1828), cordonnier, et de Marie Anne LABORDE-BOIS (– ap. 1828). Epouse à Paris le 17 décembre 1859 Louise Mathilde MARQUET (Bordeaux, Gironde, 04 octobre 1826 – Paris 8e, 23 décembre 1900), peintre. Débute le 16 décembre 1853 dans LA FAVORITE (Alphonse). Chante LA VESTALE (Cinna) en 1854. Crée LES VEPRES SICILIENNES (Guy de Montfort), LE TROUVERE (Comte de Luna), LA MAGICIENNE de Halévy et PIERRE DE MEDICIS du Prince Poniatowski. Quitte l'Opéra en 1864 pour chanter à Madrid puis enseigne le chant à Paris et est nommé professeur au Conservatoire en 1879. En 1855, il habitait 20 rue Cadet à Paris. Enterré au cimetière Montmartre.

« Jeune artiste qui marche à grands pas et en ligne droite à la réputation. Voix de baryton sonore, égale, montant dans le haut jusqu'au fa dièse. Physique grêle, intelligence épaisse, mais agrandie et réveillée par le travail, volonté tenace, qui s'aiguise contre l'obstacle comme le couteau sur la meule. Au total, l'espérance de l'Opéra. Bonnehée est engagé pour trois ans, aux appointements proportionnels de 6.000, 7.000 et 9.000 fr. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

"Sorti du Conservatoire avec toutes les couronnes, il entra à l'Opéra. Il est l'élève de Révial, et son meilleur. Ses débuts dans la Favorite et ses créations dans le Trouvère, dans Pierre de Médicis, ont été très applaudis. C'est un chanteur de goût et de style. Son grand succès date des Vêpres siciliennes ; c'est dans cet opéra qu'un soir il chanta avec tant d’âme, que la salle entière le rappela. En entendant cette ovation faite à son camarade, Gueymard s'écria : Eh ! par Dieu, si on se met à rappeler les barytons, qu'est-ce que l’on fera pour les ténors ?"

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

BONNEL Jean Barthélemi Pascal [Bonel]. Basse (Rodez, Aveyron, 28 mars 1782 – Paris, juin 1839). Il débuta vers 1809. Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Neptune) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer.

 

BONNESSEUR Charles. — Basse (rue Sainte-Notre-Dame, Charleville, Ardennes 11 juillet 1825 – 5 rue Mirabeau, Paris 16e, 05 mai 1896). Files d’Alexis MIRABEAU (Donchéry, Ardennes, 29 mars 1787 – Charleville, 08 mai 1850), menuisier, et de Marie Joseph  JARLOT (Charleville, 08 août 1789 – Charleville, 11 décembre 1873), mariés à Charleville le 11 mai 1811. Epouse à Charleville le 20 mai 1850 Joséphine Louise JARLOT (Orléans, Loiret, 04 juin 1825 – Paris 10e, 16 janvier 1883).

Débute en 1863. Créé le 09 mars 1864 LE DOCTEUR MAGNUS d’Ernest Boulanger. Il fut ensuite directeur du Grand Théâtre de Rouen, puis régisseur général du Théâtre des Variétés sous la direction Bertrand. Enterré au Père-Lachaise (7e division).

 

BONNET Albert. Baryton (– 1835). Débute le 22 août 1802 dans LA CARAVANE DU CAIRE (Husca). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828).

 

BONOMO Victor. — Ténor français d'origine italienne (Marseille, Bouches-du-Rhône, –). En 1954, débute le 09 janvier dans RIGOLETTO (l'Officier), puis chante SAMSON ET DALILA (Messager), LA TRAVIATA (Domestique), BORIS GODOUNOV (Kroutchov), AÏDA (Messager), OBERON (Babékan, un Jannissaire), RIGOLETTO (Borsa).

 

BORCHARDT (Jean Jacques Adrien COMTÉ dit). — Baryton (Lyon, Rhône, 15 octobre 1821 – mort à l’Opéra de Paris, Paris 9e, 14 avril 1863). Fils de Jean Louis COMTÉ (Nîmes, Gard, 22 août 1786 – Paris, 24 novembre 1854), et d’Adrienne Séraphine ARNAUD (Nîmes, 02 avril 1797 – Paris 9e, 12 mars 1860), mariés à Lyon le 22 janvier 1820. Epouse au Havre, Seine-Maritime, le 19 juin 1854 Marie VITTUSCH dite Marie BORCHARDT (Ixelles, Belgique, 04 décembre 1830 – Mexico, Mexique, 18 mai 1866), artiste dramatique. Lors de son décès, il était domicilié 2 rue Duperré à Paris 9e. Enterré au cimetière Montmartre.

Débute en 1862.

 

BORDON Fred. — Basse. Débute le 27 octobre 1922. => biographie

 

BORGIOLI Dino. — Ténor italien (Florence, 15 février 1891 – Londres, 13 septembre 1960). En représentation, débute le 02 juin 1935 dans RIGOLETTO (le Duc). Chante ensuite LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons) et DON JUAN (Ottavio, 1936).

 

BORTHAYRE Jean. — Baryton (Musculdy, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 25 mai 1901 – Montmorency, Val-d'Oise, 25 avril 1984). Fils de Jean BORTHAYRE (Biarritz, Pyrénées-Atlantiques, 09 février 1867 – ap 1934), maçon, et de Marie dite Annette GASTELLUSSARRY (Musculdy, 06 septembre 1865 – ap. 1901), cuisinière, mariés à Anglet, Pyrénées-Atlantiques le 12 novembre 1892. Epouse à Toulouse, Haute-Garonne, le 17 septembre 1946 Marie-Louise AZÉMA (Paris 3e, 22 décembre 1905 – Angers, Maine-et-Loire, 21 novembre 1987), soprano de l'Opéra-Comique.

Débute le 25 février 1951 dans FAUST (Valentin). En 1951, chante AÏDA (Amonasro), LA TRAVIATA (d'Orbel) ; en 1952, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LE ROI D'YS (Karnac), RIGOLETTO (Rigoletto), LES INDES GALANTES (Huasear) ; en 1956, TANNHÄUSER (Wolfram) ; en 1958, UN BAL MASQUÉ (René) ; en 1960, BORIS GODOUNOV (Héraut). Il quitta la RTLN en 1968. Enterré au Père-Lachaise (26e division).

 

BOSQUIN Jules. — Ténor. Débute le 18 octobre 1869. => biographie

 

BOTIAUX Gustave. — Ténor. Débute le 22 décembre 1956. => biographie

 

BOUCHÉ Lucien. Basse. Débute le 07 mars 1841. => biographie

 

BOUDOURESQUE Auguste-Acanthe. — Basse. Débute le 10 avril 1875. => biographie

 

BOUHY Jacques. — Baryton belge. Débute le 02 août 1871. => biographie

 

BOUISSAVIN Jacques. — Choriste (Bordeaux, Gironde, 02 janvier 1852 – château Galiffet, Cairanne, 02 janvier 1927). Epoux d'Henriette Sophie Elizabeth MULLIER (26 septembre 1854 – Cairanne, 09 avril 1928) ; parents d'Hélène BOUISSAVIN, danseuse à l'Opéra. Il fut affiché dans LA JUIVE (un Homme du peuple, 22 juin 1892), L’AFRICAINE (un Evêque, 1892), DEIDAMIE (un Chef grec, 1893), THAÏS (un Cénobite, 1898). En 1905, il habitait 14 rue Daubigny à Paris 17e ; en 1908, à Bois-Colombes.

 

BOULÉ Louis. — Baryton. (6 rue de la Boucherie, Douai, Nord, 08 décembre 1894 – Paris 14e, 09 mars 1963). Fils de Louis Augustin Joseph BOULÉ (Douai, 03 mai 1871 – Paris 14e, 24 juillet 1956), photographe, et de Joséphine Louise DUVIVIER (Douai, 17 février 1866 – ap. 1944), mariés à Douai le 21 août 1893. Epouse 1. à Montpellier, Hérault, le 24 août 1918 Jeanne Louise BERNARD (Montpellier, 24 décembre 1895 Paris 14e, 09 avril 1944). Epouse 2. à Paris 14e le 19 août 1944 Alice Marthe GIROT  (Domont, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 06 avril 1909 Chilly-Mazarin, Essonne, 19 mars 2003), soprano.

Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1929), PAILLASSE (Musicien, 1931), LA JUIVE (Homme du peuple, 1933), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), LA SAMARITAINE (le Paralytique, 1937), GWENDOLINE (Saxon, 1942), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1942), RIGOLETTO (Marcello, 1945), HERODIADE (Messager, 1945).

 

BOULO Jean Jacques Joseph. Ténor (20 rue du Fourbastard, Toulouse, Haute-Garonne, 23 mars 1820 – 14 place du Capitole, Toulouse, 01 mai 1887). Fils de Jean-Baptiste BOULO (1794 – 1879/1887), coutelier, et de Marguerite DRUILHE (Toulouse, 1837 – ap. 1879), mariés à Toulouse le 22 mai 1819. Epouse à Lille, Nord, le 27 mars 1843 Juliette FOURDRAIN (Lille, 20 juillet 1824 – ap. 1887). Après avoir chanté à l'Opéra-Comique, il chanta comme ténor léger à l’Opéra de 1853 à 1859 où il créa LES VEPRES SICILIENNES et LE CHEVAL DE BRONZE. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 05 novembre 1838 ; sociétaire le 22 décembre 1857). En 1855, il habitait 169 rue Montmartre à Paris.

« Voix défectueuse, placée dans la gorge, mais dont la sonorité de hautbois rend parfois avec beaucoup de charme une phrase expressive de romance. C'est un musicien habile et un chanteur d'opéra-comique. Insuffisant dans Robert, faible dans le Comte Ory, on nous assure qu'il a chanté dernièrement le Philtre avec un très grand succès. Boulo est engagé pour deux ans, à raison de 1.500 fr. par mois. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

BOULOGNE Raymond. — Baryton. Débute le 09 mai 1908. => biographie

 

BOUQUEREL Henri Hippolyte. — Basse (Caen, Calvados, 15 mars 1858 – ap. 1910). Epouse 1. à Mondeville, Calvados, le 28 juin 1876* Victorine DAVOUST. Epouse 2. à Paris 17e le 07 juillet 1885* Julie Berthe BRUNNER. Ouvrier bijoutier en 1876. Choriste à l'Opéra (en poste en 1885). Crée DEIDAMIE (un Chef grec) le 15 septembre 1893. Il a été nommé officier d'académie le 01 janvier 1910.

 

BOURBON Louis Jean dit Jean. — Baryton (Les Baraques, La Machine, Nièvre, 08 mai 1875 – 9 rue du Cardinal-Mercier, Paris 9e, 05 mars 1949*). Fils de Léon Nicolas BOURBON (Meillant, Cher, 20 juillet 1848 – Châtillon, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 9 mars 1906), et de Marie PETIT (La Machine, 10 juin 1857 – Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 22 octobre 1937), mariés à La Machine le 03 février 1874. Débute le 13 mai 1914 dans MONNA VANNA (Guido). Chante LOHENGRIN (de Telramund, 1914) et crée LES BURGRAVES (Job). Il fut nommé officier de la Légion d’honneur le 26 juillet 1933

 

BOURDIN Roger. — Baryton. Débute le 28 novembre 1942. => biographie

 

BOURGEOIS. — Fut affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1892). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet.

 

BOUSSAGOL Émile Justin Prosper dit Émile. — Baryton (26 rue Véron, Montmartre [auj. Paris 18e], 10 décembre 1854* – 208 rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris 8e, 01 novembre 1917). Fils de Jean Urbain BOUSSAGOL (Toulouse, Haute-Garonne, 17 juillet 1826* – Rennes, Ille-et-Vilaine, 23 juin 1909), artiste lyrique et harpiste, et de Joséphine Léonie COURVOISIER (Paris, 22 avril 1836 – Paris 18e, 15 juin 1918), modiste, mariés à Paris ancien 2e le 15 juin 1854.

En 1877, fut affiché dans L'AFRICAINE (un Evêque). Il fut également harpiste à l'Opéra (1874-1897), et compositeur. On lui doit deux opéras-comiques. Son nom a été parfois orthographié à tort Boussagnol.

 

BOUTELOU Antoine Louis dit Antoine. Haute-contre (1665 – 04 mars 1740). Fils de Jean BOUTELOU (v. 1652 – Paris, 13 mai 1707), haute-contre, et de Marie HATET (Le Mans, Sarthe – v. 1684), mariés à Paris le 18 décembre 1680. Père de Marin BOUTELOU fils, chanteur. Il a débuté en 1698. Il a chanté ISSE de Destouches (un Berger) ; CANENTE de Collasse (un Fleuve) ; LE CARNAVAL de Lully (la Maîtresse d'école, Lycas, un Espagnol chantant, un Musicien) ; HESIONE de Campra (un Plaisir) ; LES FRAGMENTS DE M. LULLY de Campra (un autre Berger, Cariselli, un Plaisir, Nérine, petite vieille, Timandre) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (un Faune, un Plaisir) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Mercure, un Professeur de folie) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (un Habitant de Délos) ; ISIS de Lully (Pirante) ; BELLEROPHON de Lully (un Berger) ; ROLAND de Lully (un Suivant d'Angélique, un Berger) ; TELEMAQUE de Campra (un Plaisir) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Campra (l'Amour, Endymion) ; LA VENITIENNE de La Barre (un Barquérol) ; ALCESTE, OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Apollon) ; ALCIONE de Marais (Céyx) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Amadis) ; BRADAMANTE de La Coste (un Marseillais) ; LES SAISONS de Collasse (l'été) ; TANCREDE de Campra (un Silvain) ; ATYS de Lully (un Zéphyr) ; HIPPODAMIE de Campra (un Berger, un Phrygien) ; THETYS ET PELEE de Collasse (un Grec).

 

BOUTELOU Marin (fils). Fils d’Antoine BOUTELOU, haute-contre. Il a débuté en 1706. Il créa ALCYONE de Marais.

 

BOUTENS (Stanislas François GOOSSENS dit). — Basse belge (Bruges, Belgique, 16 février 1872 – Paris 10e, 05 octobre 1920). Epouse à Paris 17e le 12 septembre 1895 Louise Amélie BRIOLLET (Paris 17e, 20 décembre 1869 – Paris 20e, 16 décembre 1934*), couturière. Chantait auparavant à la Monnaie de Bruxelles (1881-1882). Débute le 05 juin 1882 dans LES HUGUENOTS (le Crieur). Est affiché, en 1882, dans ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LA JUIVE (Crieur, puis Ruggiero), LE PROPHÈTE (Officier, puis, en 1883, un Bourgeois), HAMLET (Spectre, puis en 1888 Horatio) ; en 1883: GUILLAUME TELL (Melchtal, 17 octobre 1883 ; Leuthold, 1884), LE COMTE ORY (Chevalier) ; en 1884 : LE FREISCHÜTZ (Kouno, 03 mars 1884), DON JUAN (le Commandeur, 10 mars 1884), SAPHO (un Héraut), L’AFRICAINE (Grand Brahmine, 08 mars 1884 ; 3e Matelot, 10 février 1890) ; en 1887 : LE CID (l'Envoyé Maure, puis Don Alonzo en 1889), FAUST (Wagner). A créé HENRY VIII (Huissier), RIGOLETTO (Marcello), PATRIE ! (un Officier), LA DAME DE MONSOREAU (Schomberg). En 1893, il habitait 78 avenue de Saint-Ouen à Paris 18e.

 

BOUVIER Lucien. — Est affiché dans HERODIADE (Messager, 1945), PÉNÉLOPE (Prétendant, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949).

 

BRAMINOV Basil. — Baryton. Crée, en oratorio, KITEGE (le Joueur de tympanon) le 06 juillet 1926 et SADKO (Douada) le 26 avril 1927.

 

BRANNIGAN Owen. — Basse anglaise (Annitsford, près de Newcastle, Northumberland, 10 mars 1908 – Annitsford, 09 mai 1973). Epouse Mary ASHLEY. Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (Swellow) le 11 juin 1948.

 

BRAZZI Jean (Jean BUIRET dit). — Ténor (Troyes, Aube, 30 mai 1936 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 07 mai 1992). Débute en 1968 dans FAUST (Faust).

 

BRÉGERIE Gaston Louis dit Gaston. — Ténor (63 rue du Gond, Angoulême, Charente, 03 mars 1916 – 47 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 28 février 1982). Fils d’Adrien Alphonse BRÉGERIE (Saint-Jean-d’Angély, Charente, 20 janvier 1881 – Le Gond-Pontouvre, Charente, 02 mars 1939),  brasseur, et de Marie Madeleine Germaine MEUNIER (Soyaux, Charente, 15 juin 1887 – Paris 6e, 14 février 1954), mariés à Angoulême le 17 décembre 1904. Epouse à Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 04 mai 1940 Andrée Gabrielle REIX (Arnac-Pompadour, Corrèze, 10 septembre 1919 – ap. 1940). Lors de son décès, il était domicilié 20 rue du Square à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

Débute le 08 mai 1943 dans OTHELLO (Rodrigue). Chante PEER GYNT (un Marchand) en 1943 ; ALCESTE (Evandre), PÉNÉLOPE (Pisandre) en 1944; BORIS GODOUNOV (Boyard 1944 ; Missaïl, 1946), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan, 1945); en 1946, JOSEPH (Nephtali), MONNA VANNA (Borso), LE VAISSEAU FANTOME (Timonier), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), RIGOLETTO (Borsa), PADMAVATI (Veilleur) ; en 1947 : DIANE DE POITIERS (un Musicien). A créé PEER GYNT (le Bailli).

 

BRÉMOND Mathieu Joseph. — Basse (Toulon, Var, 24 février 1810 – 127 boulevard Longchamps, Marseille, Bouches-du-Rhône, 19 décembre 1878). Fils de Joseph Marguerite BRÉMOND (Marseille, 07 novembre 1783 – Marseille, 07 janvier 1853), menuisier, et de Marguerite Lucrèce FOUINE (Toulon, 08 octobre 1782 – Marseille, 02 septembre 1856), mariés à Toulon le 17 décembre 1808. Frère de Jean Baptiste Hippolyte Philippe BRÉMOND (Marseille, 26 avril 1823 – Marseille, 25 avril 1877), basse. Epouse à Marseille le 28 janvier 1837 Marie Magdeleine AUBESPIN (Nouvelle-Orléans, États-Unis, v. 1818 – Marseille, 13 août 1902).

Il débuta vers 1843. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Louis d'Orléans) de Fromental Halévy ; le 16 avril 1851 SAPHO (Pythéas) de Charles Gounod.

 

BRICE. Ténor. Il débuta vers 1818.

 

BRIGNOLI Pascal. — Ténor. Engagé à l'Opéra par Roqueplan le 05 janvier 1854. Débute le 17 février 1854 dans MOÏSE ET PHARAON.

 

BRISSON Julien Joseph Adolphe. — Ténor (20 rue Neuve-Saint-Laurent, Paris ancien 6e, 07 janvier 1846 – 7 avenue de la République, Ivry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], 08 avril 1885). Fils de François Charles BRISSON (Paris ancien 4e, 18 juin 1815 ap. 1862), boutonnier puis artiste photographe,  et de Jeanne Marie GOUTELLE (Saint-Nizier-d’Azergues, Rhône, 09 octobre 1813 Paris ancien 2e, 01 septembre 1855), couturière, mariés à Paris le 30 mai 1840. Epouse à Paris 4e le 13 juin 1868 Marie Pauline LÉVÊQUE (Paris ancien 9e, 10 janvier 1853 – ap. 1885).

En 1883 est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple), LE COMTE ORY (Chevalier). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 octobre 1873 ; sociétaire le 18 février 1879).

 

BROUET Lucien Jules Marie dit Lucien. — Baryton (Saint-Gervasy, Gard, 20 octobre 1900 47 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 02 juin 1975). Fils de Marius Joannin BROUET (Saint-Gervazy, 12 avril 1875 – Saint-Gervazy, 02 décembre 1938), cultivateur, et de Marie Félicie LYNX (Saint-Gervazy, 07 janvier 1877 – Saint-Gervazy, 09 avril 1938), mariés à Saint-Gervazy le 18 septembre 1899. Epouse 1. à Saint-Gervazy le 20 avril 1922 (divorce le 28 juillet 1933) Odette Paule Augustine Marie Antoinette EXBRAYAT (Saint-Gervazy, 21 octobre 1899 – Nîmes, Gard, 30 janvier 1986). Epouse 2. à Nîmes, le 17 février 1938 Marie Anne SCHOEPFF (Sélestat, Bas-Rhin, 30 avril 1908 – Villejuif, Val-de-Marne, 10 décembre 1980).

Débute dans PARSIFAL (un Chevalier) le 19 octobre 1928. La même année chante FAUST (Valentin) puis, en 1929, SALOMÉ (Cappadocéen), LES TROYENS (Soldat), BORIS GODOUNOV (Innocent), MAROUF (Anier). Crée LE MAS (un vieux Moissonneur).

 

BROUSSOL. — Ténor. Est affichée dans LES HUGUENOTS (un Moine) en 1904.

 

BROWNLEE John Donald dit John. — Baryton (Geelong, Australie, 07 janvier 1900 – New York, 12 janvier 1969). Fils de James Watson BROWNLEE et d’Isabelle MACKENZIE. Epouse à Paris 8e le 28 novembre 1928 la comtesse Carla Clotilde Benedetta ODDONE DI FELETTO (Baldissero-Canavese, Turin, Italie, 30 août 1898 – New York, 15 août 1980).

Débute le 20 février 1927 dans THAÏS (Athanaël). Chante, en 1927, LOHENGRIN (de Telramund), TANNHÄUSER (Wolfram), HÉRODIADE (Hérode) ; en 1928, SALOMÉ (Iokanaan), LA TRAVIATA (d'Orbel), LA TOUR DE FEU (don Jacintho) ; en 1929, GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) ; en 1930, AÏDA (Amonasro), RIGOLETTO (Rigoletto) ; en 1931, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), ESCLARMONDE (l'Evêque de Blois) ; en 1933, UN JARDIN SUR L'ORONTE (Prince d'Antioche) ; en 1934, PAILLASSE (Tonio), SIGURD (Gunther) ; en 1935, LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre).

 

BRULFERT Émile Adolphe dit Émile. — Ténor (78 rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris 10e, 17 février 1867 – 93 avenue de Villiers, Paris 17e, 06 novembre 1926). Fils de Jean Adolphe BRULFERT (Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 20 avril 1826 – Paris 2e, 08 novembre 1906), graveur sur cristaux, et de Françoise Augustine GUILLOT (Paris ancien 6e, 01 juin 1837 – Paris 10e, 20 novembre 1902), mariés à Paris le 2 octobre 1858. Epouse à Paris 10e le 21 janvier 1895 Jeanne Marthe SAUVAGE (Saint-Michel, Loiret, 26 décembre 1874 – Grand-Quevilly,  Seine-Maritime, début juin 1967), corsetière. Enterré au cimetière de Pantin.

Choriste. Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1921 ; un Serviteur, 1926), PARSIFAL (Chevalier, 1924), NERTO (l'Abbé, 1924). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 10 novembre 1903 ; sociétaire le 21 juin 1910).

 

BRUN. — Est affiché dans HERODIADE (un Romain) en 1945.

 

BRUNLET César Henri dit César. — (Fère-Chapenoise, Marne, 23 août 1883 – Mosset, Pyrénées-Orientales, 02 mars 1980). Frère d'Eugénie BRUNLET, soprano de l'Opéra-Comique. Il a débuté en participant à la première le 04 janvier 1914 de PARSIFAL (un Chevalier) de Richard Wagner [version française d'Alfred Ernst]. Il a chanté THAÏS (un Cénobite, 1924). Il fut professeur à l'Ecole normale de Versailles.

 

BRUYAS Armand Claude Antoine dit Armand. — Baryton (Saint-Etienne, Loire, 01 octobre 1874 – Nice, Alpes-Maritimes, 26 août 1963). Fils de Claude Antoine BRUYAS (Riverie, Rhône, 01 février 1835 – ap. 1874), teinturier, et de Virginie BAHUREL (Valbenoite, Saint-Etienne, Loire, 25 février 1852 – Saint-Etienne, 29 mai 1893), mariés à Saint-Etienne le 16 décembre 1871. Epouse à Paris 10e le 21 avril 1921 (divorce le 04 octobre 1924) Suzanne Marie MASSON (Paris 10e, 17 février 1897 – Garches, Hauts-de-Seine, 15 février 1971), professeur de piano.

Débute le 10 octobre 1920 dans SAMSON ET DALILA (un Philistin). Est affiché, en 1920, dans THAÏS (Cénobite), RIGOLETTO (Céprano) ; en 1921, HAMLET (Polonius), ANTAR (Berger), MONNA VANNA (Torello) ; en 1922, BORIS GODOUNOV (Lovitsky), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Marchand) ; en 1923 PAILLASSE (Paysan), GRISÉLIDIS (Gondebaud) ; en 1924, PARSIFAL (Ecuyer). A créé LES TROYENS (Soldat), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Triano), LA FILLE DE ROLAND (Garde), LA KHOVANTCHINA (Varsoniview).

 

BUCOGNANI Joseph Antoine dit Marcel. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 14 mars 1855 – 12 rue Pertinax, Nice, Alpes-Maritimes, 12 novembre 1922*). Fils de Paul BUCOGNANI et de Marie Antoinette GIORGI. Epoux de Blanche Alexandrine SOULIER (– ap. 1922). Elève d'Alfred Giraudet. Débute le 02 août 1886 dans GUILLAUME TELL (Ruodi).

 

BURDINO Désiré dit André. — Ténor (Comblanchien, Côte-d'Or, 03 février 1891 – Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, 17 juillet 1987). Fils de Michel BURDINO Cumiana, Torino, Piemonte, Italie, 23 février 1847 – 22 avril 1914), tailleur de pierre, et de Rose Léonie PASCAL (Sigoyer, Hautes-Alpes, 23 septembre 1854 – 10 novembre 1941), mariés à Sigoyer le 28 novembre 1872. Epouse à Paris 16e le 06 novembre 1936 (divorce le 25 mai 1948) Ellen DOSIA, soprano.

Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 09 janvier 1922. Chante RIGOLETTO (le Duc, 1936), LOHENGRIN (Lohengrin, 1937), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1937), AÏDA (Radamès, 1949).

 

BURLES Charles Paul dit Charles. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 21 juin 1936 – Marseille 12e, 22 août 2021). Débute en novembre 1970 dans L’ANNONCE FAITE A MARIE.

 

BURRIAN Karel ou Carl. — Ténor (Rousinow, Bohême, Autriche-Hongrie [auj. République tchèque], 12 janvier 1870 – Senomaty, Tchécoslovaquie, 25 août 1924). En représentation, chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) le 19 juin 1910.

 

BUSSINE Prosper Alphonse. — Baryton (313 rue Saint-Honoré, Paris ancien 1er, 22 septembre 1821 – Paris, 22 janvier 1881). Fils de Romain Martial BUSSINE (Mons, Belgique, 28 septembre 1786 – Paris 1er, 07 janvier 1866), peintre en bâtiment, et de Marie Augustine Joséphine DUFEU (Roze, Somme, 17 novembre 1796 – Issy-les-Moulineaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 novembre 1873), mariés à Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 18 mars 1819. Frère de Romain BUSSINE (Paris ancien 2e, 04 novembre 1830 – Paris 9e, 21 octobre 1899), baryton.

Après avoir chanté à l'Opéra-Comique, il fit partie de la troupe de l’Opéra du 11 décembre 1856 au 10 décembre 1857. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 20 novembre 1845, sociétaire le 27 octobre 1846, puis soliste jusqu'en 1871).

 

BUSSONNET Armand Roger dit Roger. — Baryton (12 rue de Madrid, Vichy, Allier, 18 mars 1911 – Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 28 février 1981). Fils d’Antoine BUSSONNET (Loriges, Allier, 03 octobre 1885 – ap. 1911), et de Maria GOBERT (Cusset, Allier, 08 mars 1892 – Durtol, Puy-de-Dôme, 20 février 1983), mariés à Cusset le 16 octobre 1909. Epouse à Clermont-Ferrand le 14 juin 1931 (divorce le 29 juin 1950) Gilette Jeanne Marie Laurence Aline DESPUJOLS (Angoulême, Charente, 08 avril 1904 – Paris 15e, 08 février 1988).

Débute le 19 mars 1937 dans ARIANE (le Chef de la nef). Chante, en 1937, FAUST (Valentin), HAMLET (Fossoyeur), MAROUF (Ali) ; en 1938, SAMSON ET DALILA (Philistin), SALOMÉ (Nazaréen) ; en 1939, LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos). Crée LA SAMARITAINE (Aziel).

 

BUZEAU. Il a débuté en 1704.

 

CABANEL Paul. — Basse. Débute le 04 août 1933. => biographie

 

CABILLOT Georges Joseph (Georges Joseph CABILLIOT dit). — Ténor (Kerprich-les-Dieuze, Meurthe [auj. Moselle], 02 avril 1861* ap. 1914). Fils de Joseph CABILLIOT (v. 1831 – Paris 3e, 22 octobre 1874), douanier, et de Marguerite Clémentine BARTHEL (Kerprich-les-Dieuze, v. 1832 Levallois-Perret, 08 août 1907), sage-femme. Epouse à Levallois-Perret le 18 juin 1888 Louise Ernestine TOURBIER (Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 27 juillet 1865 – ap. 1888).

Débute dans SIGURD (Irnfrid) le 30 octobre 1895. Chante, en 1895, ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt) ; en 1896, LA FAVORITE (don Gaspard, puis un Seigneur en 1899), HAMLET (Fossoyeur puis Marcellus en 1900), TANNHÄUSER (Walther), LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1897 ; Tavannes, 1900 ; Moine, 1904), LE PROPHÈTE (Jonas, 1898), GUILLAUME TELL (Rodolphe, 1899), ASTARTÉ (Hylas, 1901), LES BARBARES (le Veilleur, 1901), L’AFRICAINE (don Alvar, 1902), HENRY VIII (de Surrey, 1903), OTHELLO (Rodrigue, 1903), LE TROUVÈRE (Ruiz, 1904), ARMIDE (Artémidor, 1905), THAÏS (Cénobite, 1907). Est le créateur de HELLÉ (Jean-Baptiste), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang), JOSEPH (Nephtali), LA PRISE DE TROIE (Hélénus), ASTARTÉ (Chorilas), LA STATUE (Homme de Justice), LE FILS DE L'ÉTOILE (Messager), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), DARIA (Garde). A été nommé régisseur des chœurs de l’Opéra en 1908. En 1912, il habitait 24 rue Guillaume-Tell à Paris 17e.

 

CABOCHE Jacques Louis Lucien dit Lucien (dit Reynolds). — Ténor (Amiens, Somme, 02 janvier 1823 Abbeville, Somme, 27 septembre 1893). Fils de Jacques CABOCHE (Amiens, v. 1796 Amiens, 01 septembre 1828), apprêteur, et de Rosalie Virginie BARBIER (Amiens, 15 février 1797 – ap. 1858), mariés à Amiens le 17 décembre 1817. Epouse à Paris ancien 3e le 21 janvier 1854 Philomène Adèle BARBIER (Belloy-sur-Somme, Somme, 14 janvier 1836 – ap. 1893).

Débute en 1853.

 

CADIOU Michel. — Ténor. Débute le 04 avril 1959. => biographie

 

CALÈS Claude (Jean-Claude CALESTRÉMÉ dit). — Baryton (Saint-Sylvestre-sur-Lot, Lot-et-Garonne, 20 avril 1934 –). Epoux de Michèle CLAVERIE. Débute dans LES TROYENS (Chorèbe) le 13 avril 1962, puis chante RIGOLETTO (Marcello) ; LE ROI D'YS (Jahel, 1966).

 

CALLIO Timo (Timo MUSTAKALLIO dit). — Ténor finlandais (Viiala, Finlande, 14 octobre 1929 – Helsinki, novembre 1984). Débute le 21 mars 1969 dans TURANDOT (Calaf).

 

 

 

Timo Callio (Calaf) et Gladys Kuchta (Turandot) dans Turandot à l'Opéra en 1969

 

 

CAMARGO José de. — Ténor ( Campinas, Brésil, 16 octobre 1931). Débute en créant LE ROI ARTHUS (quatrième Soldat) le 30 mars 1916. Crée également MARIA DI ROHAN (Aubry) et MIGUELA (Frère Juanito). Est en outre affiché dans THAÏS (Cénobite), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), PATRIE ! (Miguel) en 1916 ; AÏDA (Messager), HENRY VIII (Garter) en 1917 ; LA FAVORITE (Gaspard, 1918) et SALAMMBO (un Prêtre, 1919).

 

CAMBON Marius Emmanuel dit Charles. — Baryton (Florensac, Hérault, 03 mai 1892 – 21 rue Brochant, Paris 17e, 11 septembre 1965). Fils de Louis Emmanuel CAMBON (Florensac, 26 décembre 1868 – ap. 1892), cultivateur, et d’Anna Eugénie LESCURE (Florensac, 29 août 1873 1937), mariés à Florensac le 15 janvier 1892. Epouse à Paris 15e le 06 juin 1922 Jeanne Marie Madeleine VANNEQUÉ (Paris 15e, 14 février 1895 – Avenne-Aveney, Doubs, 29 janvier 1983), fourreuse. Enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen puis à Bonnay (Doubs).

Débute le 06 août 1924 dans BORIS GODOUNOV (Lovitzky). Est affiché dans LOHENGRIN (Héraut, 1924 ; de Telramund, 1933), RIGOLETTO (Céprano, 1924 ; l'Officier, puis Marcello, 1925 ; Rigoletto, 1932), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz, 1924) ; LES HUGUENOTS (de Retz, 1925), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (Mercure, 1925), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier, 1925), ESTHER (Héraut, 1925), SIGURD (Haward, 1925), AÏDA (Amonasro, 1925), LA MEGERE APPRIVOISEE (Triano, Filippo, 1925), FAUST (Wagner, puis Valentin, 1925 ; Valentin le 11 novembre 1939 à la salle Favart), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1925 ; Abimelech, 1929 ; le Grand Prêtre, 1942), THAÏS (Cénobite, puis Palémon, 1939 ; un Serviteur, 1941) ; LE FREISCHÜTZ (Ottokar, 1926), PAILLASSE (Sylvio, 1926), ALCESTE (Coryphée, 1926 ; Apollon, 1928 ; le Grand Prêtre, 1944), HERODIADE (Vitellius, 1926 ; Hérode, 1933), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone, puis Capulet, 1926) ; LE MIRACLE (le Syndic, puis Tirso, 1927) ; MAROUF (Pâtissier, 1928 ; Ali, 1939), LES TROYENS (Chorebe, 1929 ; Soldat, 1938), TANNHÄUSER (Biteroff, 1930), L’ILLUSTRE FREGONA (l'Alguazil, 1931), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot, 1931), LE COQ D'OR (Afron, 1932), ELEKTRA (Oreste, 1932), MAXIMILIEN (Maréchal Bazaine, 1932), BORIS GODOUNOV (Exempt, 1932 ; Héraut, 1946), ESCLARMONDE (l'Evêque de Blois, 1933), CASTOR et POLLUX (Pollux, 1936), ARIANE (Phéréklos, 1937), OTHELLO (Montand, 1937), LE CANTIQUE DES CANTIQUES (une Voix, 1938), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1939), LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé, 1940, Prêtre, 1942), LE ROI D'YS (Saint Corentin, 1942), LE VAISSEAU FANTOME (le Hollandais, 1942), LA TOUR DE FEU (don Jacintho, 1945), JOSEPH (Utobal, 1946), PADMAVATI (Goia, 1946), LES INDES GALANTES (Huascar, 1953). Est le créateur de NERTO (une Voix), L'ARLEQUIN (l'Archevêque) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (le Scribe) d'Antoine Mariotte ; ORPHÉE (un Vieillard), LA PRETRESSE DE KORYDWEN (une Voix), LES BURGRAVES (le Capitaine), TURANDOT (Empereur Altoum), MAROUF (Mameluck), LE MAS (Gabel) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Vitellozo) de Maurice Le Boucher ; PERKAIN (le Chevrier), LA PRINCESSE LOINTAINE (le Patron), SALADE (le Docteur), LE ROUET D'ARMOR (un vieux Pâtre), OEDIPE (Thésée), LA CHARTREUSE DE PARME (une Voix), PALESTRINA (Cardinal Morone, un Spectre), ANTIGONE (Messager), PÉNÉLOPE (Ctésippe), LE JOUR (une Voix). Il se retira de l'Opéra le 01 octobre 1953.

 

CAMPAGNANO Vasco. — Ténor italien (Alexandrie, Egypte, 12 février 1909 – Milan, 16 janvier 1976). En représentation, chante AÏDA (Radamès) au Théâtre antique d'Orange le 2 août 1954.

 

CAMPAGNOLA Léon Pierre dit Léon. — Ténor (Quartier Sainte-Anne, Marseille, Bouches-du-Rhône, 08 février 1875 – Marseille, 10 janvier 1955). Fils d’Antoine Dominique CAMPAGNOLA (1846 –), mécanicien, et d’Angèle Marie ALAIS (1853 –) Epouse à Saint-Denis ou à Marseille le 25 septembre 1909 (puis divorce) Jeanne Henriette IBOS (Paris 9e, 03 juillet 1887 – Paris 16e, 24 juillet 1963), fille de Guillaume IBOS, ténor. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 01 juin 1910. Chante, en 1910, RIGOLETTO (le Duc) et FAUST (Faust) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David) et GWENDOLINE (Armel). Crée LES JOYAUX DE LA MADONE (Gennaro). En 1912, il habitait 46 bis rue Caulaincourt à Paris 18e.

 

CAMPENOTTE. Haute-contre. Débute en 1818.

 

CANALTA Louis. — Ténor. Débute le 09 octobre 1922 dans AÏDA (Radamès).

 

CANAPLE Jean-Baptiste-Bazille. — Basse (Demuin, Somme, 15 février 1808 – Paris 17e, 04 août 1863). Fils de Jean Baptiste CANAPLE (v. 1773 – Demuin, 31 décembre 1839), cultivateur, et de Françoise GALY (Demuin, v. 1772 – Guillaucourt, Somme, 14 août 1854). Epouse à Demuin le 18 septembre 1835 Thérèse Perpétue DUBOIS (Demuin, 08 octobre 1815 – Demuin, 30 juin 1899). Il est décédé dans la salle d’attente du chemin de fer de l’Ouest à Batignolles ; il était domicilié 7 boulevard Rochechouart à Paris 9e.

Coryphée, il débuta vers 1843. Il fut régisseur de 1842 à 1863. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 23 décembre 1851).

 

CANCELIER François. — Basse (Sint-Jans-Molenbeek, Belgique, 21 novembre 1860 – ap. 1912). Epouse 1. à Bruxelles, Belgique le 12 mai 1884 Pétronille WASSON (Bruxelles, 17 avril 1858 – Sint-Jans-Molenbeek,  09 mars 1912), artiste lyrique. Epouse 2. à Bruxelles le 27 novembre 1912 Emérence Clémence VERHOEGSTRAETE (Roeselare, Belgique, 14 mai 1850 –), marchande d’antiquités.

Débute dans SALAMMBO (un Pontife) le 09 août 1894. Est affiché, en 1894, dans SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum); en 1895, THAÏS (Cénobite), TANNHÄUSER (Reinmar) ; en 1896, HAMLET (Fossoyeur), LOHENGRIN (Vassal), FAUST (Wagner) ; en 1897, HELLE (Paysan), RIGOLETTO (Marcello), LES HUGUENOTS (Crieur, puis un Moine en 1904) ; en 1898, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), LE PROPHÈTE (Paysan) ; en 1899, GUILLAUME TELL (Pasteur), LA PRISE DE TROIE (Chef grec) ; en 1900, PATRIE ! (Officier), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio) ; en 1902, SIEGFRIED (Fafner), L’AFRICAINE (Officier) ; en 1903, HENRY VIII (Seigneur) et en 1904, LE TROUVÈRE (Bohémien). A créé OTHELLO (Héraut), LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), LANCELOT (Chevalier) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Maître Corbant) de Georges Hüe ; LES BARBARES (Homme du peuple), ORSOLA (Soldat), PAILLASSE (Paysan). Il a été régisseur au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. En 1907, il habitait 18 rue Lemercier à Paris 17e.

 

CANGALOVIC Miroslav. — Basse (Glamoc, Yougoslavie, 03 mars 1921 – Belgrade, Serbie, 01 octobre 1999). En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 12 décembre 1958.

 

CAR Siméon. — Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (le Hérault) le 27 juin 1956.

 

CARBELLY Romain (Paul Romain DE CASTERAS dit). — Baryton (Saint-Amand-Montrond, Cher, 21 juillet 1877 Nancy, Meurthe-et-Moselle, 07 avril 1964). Fils de Jean Joseph Camille DE CASTERAS (Saint-Privat, Corrèze, 15 mars 1843 – ap. 1903), percepteur, et de Berthe Marie Stéphanie VIGOUROUX (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 21 janvier 1849 – ap. 1903), mariés à Saint-Amand-Montrond le 11 juillet 1870. Epouse à Paris 8e le 01 juillet 1907 Jeanne Louise OPPENHEIM (New York, États-Unis, 14 mai 1883 – ap. 1907).

Débute dans SIGURD (Gunther) le 05 décembre 1906. Chante, en 1908, LE PROPHÈTE (Mathisen), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) ; en 1922, FAUST (Valentin), BORIS GODOUNOV (Héraut), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kathner), RIGOLETTO (Monterone), AÏDA (Amonasro), LA WALKYRIE (Wotan) ; en 1924, SIGURD (Grand Prêtre d'Odin), ANTAR (Amarat) ; en 1925, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther), TANNHÄUSER (Biteroff) et en 1926, SALOMÉ (un Soldat). A créé LES BURGRAVES (Platon-Jassius). Il a participé à la première, le 22 décembre 1921 d'HERODIADE (Vitellius) de Jules Massenet.

 

CARLÈS. — Ténor (– ap. 1926). Est affiché dans LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1900), THAÏS (Cénobite, 1916). Fort ténor venant du Conservatoire de Lyon. En 1903, il chante au Théâtre royal français de La Haye. En 1926, il chante au Théâtre municipal de Blida.

 

CARLOT Jules Henri Auguste. — Ténor (Ath, Belgique, 22 août 1816 – Saint-Joost-Node, 09 juillet 1886). Fils de Félix CARLOT (Bettrechies, Nord, 04 octobre 1781 Mignault, Hainaut, 10 octobre 1855), marchand de vin, et de Marie Augustine DUPONT (Bruay-sur-l’Escaut, Nord, 1776 Ath, 10 août 1929), mariés à Blicquy, Hainaut, Belgique le 07 mars 1810. Epouse 1. à Bruxelles le 20 juillet 1848 Cornelie Vanden GUCHT (Saint-Gilles, Belgique, 21 septembre 1782 – ap. 1848). Epouse 2. à Saint-Joost-Node, Belgique, le 14 février 1856 Pauline Virginie LYSSENS (Rupelmonde, Oost-Vlaanderen, Belgique, 07 novembre 1824 – ap. 1909).

Débute le 31 mai 1841 dans LE PHILTRE. Il fit partie de la troupe de l'Opéra-Comique.

 

CARON Eugène. — Baryton. Débute le 22 septembre 1862. => biographie

 

CARPI Fernando (Fernando CAPRA dit). — Ténor italien (Florence, 1876 – Genève, 03 août 1959). En représentation, chante le 05 février 1916 DON PASQUALE (Ernesto).

 

CARRÈRE Jean Léon. — Ténor (Fornex, Ariège, 22 mars 1879 – Carbonne, Haute-Garonne, 09 janvier 1953). Fils de Bernard CARRÈRE (Fornex, 08 avril 1834 – Formex, 01 mai 1896), chiffonnier et d’Anne BINET (Formex, 01 janvier 1843 – Carbonne, ap. 1906), couturière, mariés à Fornex le 21 mai 1865. Epouse à Valence, Tarn-et-Garonne, le 20 juillet 1906 Françoise Renée Andrée ROCHE (Agen, Lot-et-Garonne, 19 octobre 1887 – ap. 1906), élève du Conservatoire en 1906.

Débute le 24 février 1918 dans AÏDA (Radamès). Chante OTHELLO (Othello), SAMSON ET DALILA (Samson, 1919), GUILLAUME TELL (Arnold, 1921), HERODIADE (Jean, 1922), LE TROUVÈRE (Manrique, 1923).

 

CARRIÉ (Maurice RABAU dit). — Baryton (33 rue de la Colombe, Toulouse, Haute-Garonne, 24 mai 1887 – Lyon, Rhône, 18 mars 1946). Fils de Justine Marie RABAU ou RABAUD (Paulin, Tarn, 13 novembre 1858 – ap. 1891), ménagère et de Pierre CARRIÉ (Tarabel, Haute-Garonne, 01 juin 1850 – Toulouse, 16 décembre 1909), mariés à Toulouse le 01 octobre 1896, et adopté par eux à Toulouse le 06 janvier 1909 [acte transcrit à Toulouse le 02 février 1909]. Epouse à Toulouse le 29 novembre 1917 Marie Marceline Jeanne DISANT (Toulouse, 28 juillet 1896 – Toulouse, 13 août 1977).

Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 03 décembre 1910. Chante LE MIRACLE (Gaucher d'Arcourt), FAUST (Valentin) en 1911 ; LOHENGRIN (de Telramund, puis le Héraut), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell), SIGURD (Gunther) en 1912. Crée SIBERIA (Miskinsky). Participe à la première le 24 avril 1912 de ROMA (Caïus) de Jules Massenet.

« Classe Dupeyron. Ses sonorités éclatantes effraient un peu les auditeurs. M. Fauré lui-même tenta d'en calmer l'intensité. Exagère également son ardeur dramatique, mais ne manque pas d'adresse.

Classe Cazeneuve. Premier prix de chant de Toulouse. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Carrié en 1909 [photo Manuel]

 

 

CARUSO Enrico. — Ténor italien (Naples, 27 février 1873 – Naples, 02 août 1921). En représentation, chante RIGOLETTO (le Duc) le 11 juin 1908 lors d'un gala au bénéfice de la caisse des retraites de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. Au cours d'un Gala du Metropolitan Opera Company de New York, le 19 juin 1910, chante le 3e acte de LA BOHEME (Rodolphe) et la scène finale de FAUST (Faust). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, lors de galas au bénéfice des familles des victimes de la catastrophe du Titanic, il chante LA FANCIULLA DEL WEST (Dick Johnson) de Puccini les 16 (première), 21 et 28 mai 1912 et chante RIGOLETTO (le Duc) les 12, 23 et 30 mai 1912.

 

CASSAIGNADE. Basse-taille. Il a débuté en 1765. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

CASSET Camille François. — Ténor (24 rue Marie-Stuart, Paris 2e, 30 juillet 1861 ap. 1937). Fils de Guillaume Camille CASSET (Lyon, 17 juin 1825 – Paris 15e, 22 juin 1872), maître d’hôtel, et de Marie Antoinette MARION (Lyon, 25 octobre 1833 – Paris 10e, 20 juin 1869), mariés à Lyon 2e le 8 avril 1858. Epouse 1. à Paris 18e le 24 septembre 1898 (divorce le 28 mars 1912) Victoria BRUTOUT (Haine-Saint-Pierre [auj. la Louvière], Hainaut, Belgique – ap. 1912). Epouse 2. à Arles, Bouches-du-Rhône, le 28 avril 1917 Jeanne Julie WILLEMIN (Perrégaux, Algérie, 23 janvier 1882 – ap. 1917).

Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 15 août 1902. En 1903, chante LOHENGRIN (Lohengrin), TANNHÄUSER (Tannhäuser) et SIGURD (Sigurd).

 

CASSOL. — Ténor. Elève de l'Académie royale de Musique, il débute le 11 novembre 1825 dans LA VESTALE (Licinius) de Spontini.

 

CASTEL Guillaume. — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 15 novembre 1864 – ap. 1928). Fils de Jacques CASTEL (Montrabé, Haute-Garonne, 10 mai 1836 – Toulouse, 08 février 1882), menuisier, et de Marie GUIRAUD (Toulouse, 30 novembre 1843 – Toulouse, 27 mars 1893), revendeuse, mariés à Toulouse le 10 août 1864. Epouse à Paris 18e le 29 novembre 1913 Jeanne LAFEUILLOUSE (Saint-Didier-en-Donjon, Allier, 22 février 1878 – ap. 1913).

Débute le 30 octobre 1892 dans FAUST (Valentin). Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1916), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936).

 

CASTELMARY (comte Achille Edmé Armand de CASTAN dit). — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 16 août 1834 – New York, 10 février 1897). Fils de Célestin Charles Marie Armand CASTAN (Velmont, Aveyron, 30 janvier 1797 – av. 1849), docteur en médecine, et d’Adèle Vincente Françoise BOYER (Castelmary, 15 juin 1802 – ap. 1864), mariés à Castelmary, Aveyron le 25 février 1824. Epouse à Paris 9e le 26 mars 1864 (séparation judiciaire en 1867) Marie SASSE, soprano.

Débute en 1865. Mort sur scène à New York d'une crise cardiaque foudroyante au cours d'une représentation de Martha.

"Lorsque M. Duponchel fit venir Duprez à l'Opéra, le ténor mit comme condition que sa femme serait engagée. M. Duponchel, qui tenait à son ténor, n'hésita pas à prendre madame Duprez, qui ne débuta jamais.

Lorsque mademoiselle Sax renouvela son engagement avec M. Perrin, la même condition fut posée, et, M. Perrin, qui voulait garder l'Africaine, a offert à M. Castelmary de faire partie de la troupe. Celui-ci voulut bien accepter. C'est un prince-époux.

Je suis mari de la reine

Ri de la reine

Ri de la reine.     (Musique d'Offenbach.)"

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

CATHELAT Georges. — Ténor. Débute le 27 juin 1931. => biographie

 

CAVA Carlo. — Basse italienne (Ascoli Piceno, 16 août 1928 – Viterbo, 01 septembre 2018). Débute en 1966 dans DON CARLOS (Philippe II).

 

CAVALIER. Haute-contre. Il a débuté en 1768. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

CAYLUS. — Ténor. Débute le 04 février 1885. => biographie

 

CAZAUX Antoine. — Baryton-basse. Débute vers 1859. Créé le 09 mars 1864 LE DOCTEUR MAGNUS d’Ernest Boulanger. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 27 novembre 1860 à 1862).

"Est-ce un baryton ? est-ce une basse ? Il chante indifféremment Guillaume Tell et Balthazar de la Favorite. Excellent artiste, bonne voix bien timbrée et très étendue, ce chanteur rend de grands services à l’Opéra."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

CAZEAU Jean-Baptiste. Haute-contre. Il a débuté en 1713.

 

CAZENAVE Guillaume dit Georges puis Guy. — Ténor (maison Claçaberria, Hasparren, Pyrénées-Atlantiques, 21 décembre 1883 – Alger, Algérie française, 24 décembre 1937). Fils de Jean-Baptiste CAZENAVE (Isturitz, 21 novembre 1850 – ap. 1883), sandalier,  et de Gracieuse HIRIGOYEN (Briscous, 24 mars 1861 – ap. 1922), mariés à Hasparren le 06 novembre 1883. Epouse 1. à Hasparren le 08 septembre 1912 Elisabeth LABORDE (av. 1894 ). Epouse 2. à Alger le 12 août 1922 Laurence Victoire Marie GRIMA (Alger, 09 août 1899 ).

Débute le 14 juillet 1912 dans AÏDA (Radamès). Chante SAMSON ET DALILA (Samson, 1912) ; HENRY VIII (Cornez, 1915) ; ASCANIO (Ascanio, 1915) ; HERODIADE (Jean, 1922).

 

CAZENEUVE Maurice. — Ténor. Débute le 11 novembre 1900. => biographie

 

CECCHELE Gianfranco. — Ténor italien (Galliera Veneta, 25 juin 1940 Galliera Veneta, 12 décembre 2018). Débute en 1965 dans NORMA (Pollione).

 

CERDAN Joachim. — Basse (Paris, 1877 – Paris, novembre 1921). Débute le 23 janvier 1907 dans THAMARA (le Prêtre). Est affiché dans, en 1907 : SALAMMBO (un Prêtre, puis Nar-Havas en 1910), ARIANE (Phéréklos, puis le Chef de la Nef, 1907 ; puis Pirithoüs, 1908), SAMSON ET DALILA (Abimélech, puis en 1921, le Grand Prêtre), PATRIE ! (un Officier) ; en 1908, RIGOLETTO (Monterone), LES HUGUENOTS (de Thoré, puis Maurevert en 1909 et Saint-Bris en 1913), TANNHÄUSER (Bitteroff), THAÏS (Cénobite, puis en 1919 Athanaël), HIPPOLYTE ET ARICIE (un Parque), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc, puis Capulet), HAMLET (Horatio), AÏDA (le Roi) ; en 1909, SIGURD (Rudiger), SIEGFRIED (Fafner), HENRY VIII (le Légat), FAUST (Wagner, puis Méphistophélès en 1910) ; en 1910, L’OR DU RHIN (Fafner, puis Fasolt, puis en 1921 Donner), LOHENGRIN (le Roi), MONNA VANNA (Marco) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur, puis en 1913 Kothner), LE MIRACLE (l'Evêque), LE CID (Don Gormas) ; en 1912, LE PROPHÈTE (Oberthal) ; en 1913, TRISTAN ET ISOLDE (Roi Mark, puis Kurwenal) ; en 1914, PARSIFAL (Klingsor), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) ; en 1920, PAILLASSE (Tonio) ; en 1921, ANTAR (Amarat) ASCANIO (Charles-Quint). Est le créateur de MONNA VANNA (Trivulzio) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Ananda) de Jules Massenet ; SALOMÉ (Nazaréen), LA DAMNATION DE FAUST (Brander) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (le Syndic) de Georges Hüe ; SIBERIA (Walitzin), FERVAAL (Grympuig), LE SORTILÈGE (le Laboureur), PARSIFAL (un Chevalier), SCEMO (Pasquale), GOYESCAS (Paquiro). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (Iokanaan) d'Antoine Mariotte.

 

CHALIAPINE Feodor. — Basse russe. Débute le 19 mai 1908. => biographie

 

CHALMIN Victor. — Basse (1862 – 24 février 1922). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, en 1912, interprète LE BARBIER DE SÉVILLE (Bartholo). En 1919, chante LA DAMNATION DE FAUST (Brander).

 

CHAMBON Claude Etienne Marius dit Marius. — Basse (Vénissieux, Rhône, 13 mai 1862 – Paris 20e, 17 février 1945). Epouse à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 22 novembre 1900 Anna Léonie Jeanne TANÉSY, soprano. Débute le 20 juillet 1892 dans LES HUGUENOTS (Marcel). En 1892 chante : LA JUIVE (Brogni), L'AFRICAINE (don Pedro), ROBERT LE DIABLE (Bertram), GUILLAUME TELL (Walter, puis Gessler en 1899) ; en 1893, LOHENGRIN (le Roi, puis de Telramund en 1905), LA WALKYRIE (Hunding) ; en 1895 : ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), LA MONTAGNE NOIRE (Père Saval), SIGURD (Hagen), TANNHÄUSER (Landgrave) ; en 1896, FREDEGONDE (Prétextat), AÏDA (Ramfis), HAMLET (Spectre, puis le Roi en 1900), LA FAVORITE (Balthazar), FAUST (Méphistophélès), DON JUAN (Commandeur) ; en 1897, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner) ; en 1898, LE PROPHÈTE (Zaccharie) ; en 1899, LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Divertissement) ; en 1900, PATRIE ! (Duc d'Albe) ; en 1904, LE TROUVÈRE (Fernand). A créé SAMSON ET DALILA (le Vieillard hébreu) et LA PRISE DE TROIE (l'Ombre d'Hector). En 1912, il habitait 91 rue de Prony à Paris 17e.

"Etudia au Conservatoire de Lyon. Après avoir tenu l'emploi de première basse à Marseille, il débuta à Paris dans Marcel, des Huguenots, et chanta plusieurs autres rôles du répertoire. Il possède une bonne voix. Il est, paraît-il, excellent pensionnaire. Méphistophélès, de Faust, lui valut un grand succès." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

"M. Chambon, de l'Opéra, engagé à cinquante-cinq ans, capitaine d'artillerie, vient d'être blessé. L'excellent artiste est soigné à l'hôpital américain de Neuilly ; il est furieux d'être immobilisé pour quelque temps, car il voudrait vite rejoindre son régiment et son fils, de la classe 15, qui est aussi dans l'artillerie. Chambon, Renaud, voilà deux pensionnaires de l'Opéra dont la maison pourra être doublement fière." (le Figaro, 27 juin 1917)

 

CHAMLEE Mario (Archer CHOLMONDELEY dit). — Ténor américain (Los Angeles, 29 mai 1892 – Hollywood, 13 novembre 1966). En 1929, débute le 05 avril dans MAROUF (Mârouf) et chante FAUST (Faust).

 

CHAPELEUX. Débute vers 1810.

 

CHAPPELON Louis Hippolyte dit Hippolyte. — Basse. Débute le 07 février 1908 dans LES HUGUENOTS (un Moine). En 1908 fut affiché dans THAÏS (Cénobite), SALAMMBO (Pontife), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio), FAUST (Wagner), LES HUGUENOTS (Veilleur, puis en 1909 de Thoré, et en 1913 Méru), HAMLET (Fossoyeur) ; en 1909, ARMIDE (Officier), SIGURD (Ramunc), HENRY VIII (Seigneur), GUILLAUME TELL (Chasseur) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz) ; en 1912, LE PROPHÈTE (Officier) ; en 1915, RIGOLETTO (Marcello). A créé FERVAAL (Penwald), LES JOYAUX DE LA MADONE (Camorriste), PARSIFAL (Chevalier), SCEMO (troisième Berger).

 

CHAPPOTIN Marc-Antoine. Haute-contre (1723 –). Il débuta en 1741.

 

CHAPUIS René Alexandre dit René. Ténor (Lormes, Nièvre, 20 août 1828 –). Débute le 13 juin 1851 dans LE PROPHETE de Meyerbeer (Jean). Chante notamment LA MUETTE DE PORTICI d’Auber (Mazianello). En 1855 il quitte l'Opéra pour la Monnaie de Bruxelles. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 02 mars 1852 à 1855).

« Chapuis possède une voix de ténor d'une belle qualité, un peu courte dans le registre élevé, mais admirable de puissance et de rondeur dans le medium. Avec cela, il est excellent musicien et fort intelligent ailleurs qu'au théâtre. Qui donc lui barre le chemin de l'avenir ? — Deux ennemis qui veillent, — ou plutôt qui dorment sans cesse à ses côtés : l'insouciance et la paresse ! Ce jeune chanteur est affligé en outre d'un extérieur vulgaire qui le rend à peu près impossible dans un personnage de tenue ; mais il a rempli avec une supériorité marquée deux rôles épisodiques dans Moïse et la Reine de Chypre. Encore, s'il avait assez d'ambition pour jouer un emploi secondaire.... Son engagement va jusqu'à la fin d'octobre 1855. Chapuis gagne 18.000 fr. par an. — Nous ne gagerions pas qu'il se donne la peine de les toucher exactement ! » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

CHAPUIS Gérard François dit Gérard. — Basse (Lyon, Rhône, 21 octobre 1931 ). Débute le 21 décembre 1956 dans DON JUAN (le Commandeur). En 1958 chante LA DAMNATION DE FAUST (Brander), SALOMÉ (deuxième Soldat), LE BAL MASQUÉ (Comte Horn) ; en 1959, LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), RIGOLETTO (Sparafucile), AÏDA (Ramfis) ; en 1960, LA TOSCA (le Geôlier), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond) ; en 1961, LES TROYENS (Ombre d'Hector). Crée LE ROI DAVID (Goliath).

 

CHARCOT Arsène. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1927), PARSIFAL (Chevalier, 1933), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

CHARDINY (Louis-Claude-Armand CHARDIN dit). Basse-taille (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 1755 – Paris, 01 octobre 1793). Egalement compositeur, on lui doit plusieurs petits opéras. Débute en 1779. Crée ŒDIPE A COLONE (Thésée) de Sacchini ; TARARE (Arthénée) de Salieri ; LE ROI THEODORE A VENISE (Théodore) de Paisiello ; LE SIEGE DE THIONVILLE (le Maire) de Jadin. A sa mort, il était capitaine d'une Compagnie de la section de Marseille et Marat.

 

CHARLES-PAUL. — Baryton-basse (Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 juin 1903 – Cannes, Alpes-Maritimes, 10 octobre 1985). Débute le 21 août 1935 dans ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio). Chante, en 1935, FAUST (Valentin), PARSIFAL (Chevalier), LE MARCHAND DE VENISE (Bassano) ; en 1936 LES HUGUENOTS (Moine, puis de Retz), ALCESTE (Héraut, puis Choryphée en 1938) ; en 1937 LOHENGRIN (Héraut, puis de Telramund en 1948), BORIS GODOUNOV (Héraut, puis Rangoni en 1944 et l'Exempt en 1952), OEDIPE (Créon) ; en 1938 L'AIGLON (Maréchal Marmont), LA PRISE DE TROIE (Panthée), HAMLET (Polonius), SAMSON ET DALILA (Philistin, puis Grand Prêtre en 1945), L’OR DU RHIN (Donner), FIDELIO (Pizzaro) ; en 1941, LE ROI D'YS (Karnac) ; en 1943, LE CHEVALIER A LA ROSE (Faninal) ; en 1944 LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos), ANTIGONE (Hémon) ; en 1946 MAROUF (Vizir), ANTAR (Amarat) JOSEPH (Zabulon) ; en 1949, SALADE (Tartaglia) ; en 1950 LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich, puis un Guerrier en 1955), SIEGFRIED (Albérich) ; en 1951 LA TRAVIATA (Baron), SALOMÉ (Soldat) ; en 1952 LES INDES GALANTES (don Alvar) ; en 1953 JEANNE AU BUCHER (Héraut) ; en 1954 RIGOLETTO (Céprano) ; en 1955 ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) et en 1956 TANNHÄUSER (Bitteroff). A créé ŒDIPE (un Thébain), LA SAMARITAINE (Jacques), L’ENFANT ET LES SORTILÈGES (le Fauteuil), PALESTRINA (Evêque de Severolus, un Spectre), PÉNÉLOPE (Eurymaque), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix), BOLIVAR (le Moine), OBERON (Almanzor), NUMANCE (Serve), DIALOGUES DES CARMÉLITES (un Commissaire) ; le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt. A été nommé souffleur à l’Opéra en 1958.

 

CHARONOV Bazile. — Basse russe. Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Varlaam) le 19 mai 1908. Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (un Ambassadeur de l'Empereur de Chine) le 26 mai 1914.

 

CHARVINY Pierre (Pierre CHAVANETTES dit). — Choriste. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1921), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA FILLE DE ROLAND (Neuthold, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936), GWENDOLINE (Saxon, 1942), HERODIADE (un Romain, 1945).

 

CHASSÉ DE CHINAIS Claude-Louis-Dominique, seigneur du PONCEAU. Basse-taille (Rennes, Ille-et-Vilaine, 1699 – Paris, 27 octobre 1786). Il a débuté en août 1721. Il a chanté : PHAETON de Lully (Saturne, un Roi indien, Epaphus) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Apollon, Acaste, Dorante) ; PERSEE de Lully (un Dieu infernal, Phinée) ; RENAUD de Desmarets (un Roi tributaire) ; LES SAISONS de Collasse (Apollon, le Permesse, un Vendangeur) ; LES AGES de Campra (Valère) ; ARMIDE de Lully (Ubalde, Hidraot, la Haine) ; LES ÉLEMENTS de La Lande et Destouches (Jupiter, Pan, le Destin, Ixion, Valère) ; LES FETES DE L'ETE de Monteclair (Valère) ; AJAX de Bertin (Ajax) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (Zoroastre) ; LES STRATAGEMES DE L'AMOUR de Destouches (le Prêtre de la Gloire, un Héros furieux) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Apollon, Créon) ; PROSERPINE de Lully (Ascalaphe) ; ROLAND de Lully (Démogorgon, Ziliante, Roland) ; LES AMOURS DE PROTEE de Gervais (Protée) ; BELLEROPHON de Lully (Pan, Amisodar) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Danaüs) ; LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (le Chef des Sarmates, Phorcas roi de Thrace, Neptune, Bacchus) ; ORION de La Coste (Jupiter, Pallante, roi des Scythes) ; LA PRINCESSE D'ELIDE de Villeneuve (Iphis prince de Corinthe) ; TARSIS ET ZELIE de Rebel et Francœur (Alpide, proclamé roi) ; LES AMOURS DES DEESSES de Quinault (Mars, Pluton, Céphale) ; HESIONE de Campra (le Soleil, Anchise) ; LES NOUVEAUX FRAGMENTS (Léandre) ; LE PARNASSE (Apollon) ; TANCREDE de Campra (Argant, Tancrède) ; THESEE de Lully (Mars, Egée) ; ALCIONE de Marais (Pélée) ; LE CAPRICE D'ERATO de Colin de Blâmont (Apollon) ; PYRRHUS de Royer (Pyrrhus) ; TELEMAQUE de Destouches (Adraste) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Alquif, Arcalaüs) ; ENDYMION de Colin de Blâmont (Pan) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Léandre, Alamir) ; IDOMENEE de Campra (Idoménée) ; LES SENS de Mouret (Jupiter, Diomède, Ulysse) ; BYBLIS de La Coste (Caunas frère de Byblis) ; CALLIRHOE de Destouches (Corésus) ; ISIS de Lully (Pan) ; JEPHTE de Monteclair (Jephté) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Léandre, amant de Célimène, Pétrarque, amant de Laure, le Rhône) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Bacchus, Thésée, Adonis) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Apollon, Marc-Antoine, Alcibiade) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Thésée) ; ISSE de Destouches (Hercule, Hylas, le Grand-Prêtre de Dodone) ; OMPHALE de Campra (Alcide) IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Oreste) ; PIRITHOÜS de Mouret (Eurite) ; ACIS ET GALATHEE de Lully et Campra (Polyphème) ; ACHILLE ET DEIDAMIE de Campra (Achille, sous le nom de Polémon) ; LES GRACES de Mouret (Théophile, empereur de Byzance, le Grand-Prêtre de Bacchus, Valère, Axonce, roi d'Argos) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Huascar, inca) ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur (Amurath, grand empereur des Turcs) ; L'EUROPE GALANTE de La Motte et Campra (Zuliman, la Discorde) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Neptune) ; LES ROMANS de Nieil (Démogorgon) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (un Devin, Ovide, Adherbal, Tyrien) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (Cadmus) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Pollux) ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (Amphion, un Sauvage) ; ATYS de Lully (Le Temps, Céloenus) ; LE BALLET DE LA PAIX de Rebel et Francœur (Apollon, Démophon sous le nom d'Eurylas, Jupiter, Nérée) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Lycomède, Pluton) ; LES CARACTERES DE LA FOLIE de Bury (Jupiter, Hermès, mage) ; LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Prométhée, Eumolpe, grand sacrificateur de Bacchus) ; ALCIDE de Lully et Marais (Philoctète) ; L'ECOLE DES AMANTS de Fuzelier et Nieil (Tersandre, comte d'Artois en berger, sous le nom de Philinte) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Amadis) ; LES FETES DE POLYMNIE de Cahusac et Rameau (Séleucus, Zimès) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (Bélus) ; ZAÏDE de Royer (Zuléma) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Saphir, seigneur grec) ; ISMENE de Rebel et Francœur (Daphnis, berger) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Ovide, Amphion) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (Momus) ; NAÏS de Rameau (Télénus, chef des peuples de Corinthe, amant de Naïs) ; ZOROASTRE de Rameau (Abramane, grand-prêtre des idoles) ; ALMASIS de Royer (Zamnis, amant d'Almasis) ; LEANDRE ET HERO de Brassac (Athamas, roi de Sestos) ; ACANTHE ET CEPHISE de Rameau (Oroès, souverain génie des airs, amoureux de Céphise) ; EGLE (Apollon, sous l'habit d'un berger et le nom de Mysis) ; LES GENIES TUTELAIRES de Rebel et Francœur (le Génie de l'Afrique) ; LES AMOURS DE TEMPÉ de Dauvergne (Silvandre, Thersandre, jeune Thessalien) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Prométhée, Eole). Il quitta l'Opéra en 1739, y revint en 1742, et se retira définitivement en 1756.

 

CHASTENET Edmond. — Ténor (23 janvier 1904 – 27 mai 1973). Débute le 09 décembre 1932 dans ALCESTE (premier Choryphée). Est affiché, en 1932 dans LA PRISE DE TROIE (Hélénus), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir) ; en 1933, PARSIFAL (Chevalier, puis Ecuyer en 1935), L’OR DU RHIN (Froh), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn, puis Vogelgesang en 1936) ; en 1934, HAMLET (Laerte, puis Marcellus), SIGURD (Irnfrid), L’ETRANGER (jeune Homme), SALOMÉ (deuxième Juif) ; en 1935, LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur, puis de Faninal en 1949 et l'Aubergiste en 1957), PÉNÉLOPE (Pâtre, puis Antinous en 1943 et Pisandre en 1951), THAÏS (Nicias, puis un Cénobite ; un Serviteur en 1956), LE MARCHAND DE VENISE (Vénitien), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, puis Pâris en 1955) ; en 1936, TRISTAN ET ISOLDE (Matelot, puis Pâtre en 1951), LES HUGUENOTS (Cossé), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), RIGOLETTO (le Duc puis l'Officier en 1949), PAILLASSE (Peppe) ; en 1937, FAUST (Faust), MAROUF (Fellah, puis un Marchand et un Homme de Police), OTHELLO (Cassio), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (l'Etranger) ; en 1938, ALCESTE (Evandre), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khammon) ; en 1945, BORIS GODOUNOV (Chouisky, puis Dimitri en 1946 et Ktroutchov en 1951) ; en 1950, SAMSON ET DALILA (Philistin) ; en 1952, JEANNE AU BUCHER (Paysan), L'AIGLON (de Sedlinsky) ; en 1954, OBERON (Prince Babekan) ; en 1958, DIALOGUES DES CARMÉLITES (premier Commissaire). Est le créateur de VERCINGETORIX (Tarvillos, un Soldat), DIANE DE POITIERS (Musicien), SEMIRAMIS (Astrologue), ROLANDE (Officier), LA VIE DE POLICHINELLE (une Voix), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (Lorenzo), LE ROUET D'ARMOR (un Berger), OEDIPE (Laïos), L'AIGLON (Attaché militaire), LE VAISSEAU FANTOME (Pilote), ORIANE (le Jongleur), LE CANTIQUE DES CANTIQUES (une Voix), PALESTRINA (un Spectre), ANTIGONE (Choryphée), PEER GYNT (Chef Troll), OBERON (Pirate). Il se retira de la scène le 01 octobre 1960.

 

CHATAING. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1924.

 

CHATEAUFORT. Basse-taille. Il débuta en 1785.

 

CHATEAUNEUF. Il débuta en 1793.

 

CHAUVET Guy. — Ténor (03.Montluçon, 02 octobre 1933 – 25 mars 2007). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé) le 12 janvier 1959. La même année, chante AÏDA (Messager), LES INDES GALANTES (Adario, puis Carlos), SALOMÉ (un Esclave), LA DAMNATION DE FAUST (Faust), RIGOLETTO (un Officier, puis Borsa) ; en 1960, BORIS GODOUNOV (Kroutchov, puis Dimitri en 1962), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), FIDELIO (Prisonnier, puis Florestan), SAMSON ET DALILA (Messager), LA TOSCA (Mario Cavaradossi) ; en 1961, LES TROYENS (Enée). Puis il chante DON CARLOS ; FAUST (Faust) ; CARMEN (Don José) ; IPHIGENIE EN TAURIDE (Pylade) ; ANTIGONE (le Garde). Crée LE ROI DAVID (David).

 

CHAZOTTE Jean Charles Edmond. — Ténor (15 septembre 1812 – 1884 ou 1885). Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 décembre 1841 ; sociétaire du 10 décembre 1843 au 14 octobre 1873).

 

CHENARD Simon. Basse-taille (89.Auxerre, 20 mars 1758 – 16 novembre 1832). Débute le 18 avril 1782 dans LA DOUBLE EPREUVE OU COLINETTE A LA COUR de Grétry. Il entra ensuite à l’Opéra-Comique.

 

CHENILLET Maurice. — Est affiché dans LE COQ D'OR (un Boyard) en 1947.

 

CHÉRON Auguste-Athanase dit Augustin. Basse-taille (78.Guyancourt, 26 février 1760 – 05 novembre 1829). Epoux de Mlle Dozon, cantatrice de l’Opéra. Il débuta en 1779. Il chanta : CHIMENE OU LE CID de Sacchini (Don Diègue) ; PHEDRE de Lemoyne (Thésée) ; LES HORACES de Salieri ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Œdipe) ; TARARE de Salieri ; ASPASIE de Grétry (Zénon) ; CASTOR ET POLLUX de Candeille ; ŒDIPE A THEBES de Le Froid de Mereaux (le Grand Prêtre) ; LES MYSTERES D'ISIS, adaptation de LA FLUTE ENCHANTEE de Mozart (Zarastro). Il quitta l'Opéra en 1808.

 

CHERRIER E.. — Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914.

 

CHEVALIER Jean-Pierre. — Débute en 1971 dans IL TABARRO (un Ami).

 

CHEYRAT C.. — Baryton. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Pâris) le 02 mars 1900. Est affiché dans JOSEPH (Lévi, 1900), LES HUGUENOTS (Soldat, 1908), THAÏS (Cénobite, 1908), SALAMMBO (Pontife, 1908), HENRY VIII (Seigneur, 1917), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918). A créé SIBERIA (Cosaque), PARSIFAL (Chevalier).

 

CHOPELET Pierre. Haute-contre. Il a débuté en 1698. Il a chanté HESIONE de Campra (Telamon) ; SCYLLA de Theobald (Dardanus) ; PHAETON de Lully.

 

CHOUMOFF S. — En représentation, crée SADKO (Foma) le 26 avril 1927.

 

CHOUPRINIKOV. — Ténor russe. Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (l’Innocent) le 19 mai 1908.

 

CHRISTIN Jean. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1898 ; un Serviteur, 1901). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

CHRISTOFF Boris (Boris KIRILOV dit). — Basse bulgare (Plovdiv, Bulgarie, 18 mai 1914 – Rome, Italie, 28 juin 1993). Fils de Kyryl Christoff et de Rayna Teodorova. Epouse en 1949 Franca De Rensis (1916 Rome, 31 juillet 2010), soeur de Matilde De Rensis [épouse du baryton Tito Gobbi]. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 17 avril 1953.

 

 

 

Boris Christoff dans Boris Godounov (Boris)

 

 

CIONI Renato. — Ténor italien. Débute le 19 février 1965. => biographie

 

CLAUDIN Eugène Louis dit Louis. — Ténor (Paris, 20 décembre 1865 ). Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1908), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918), HENRY VIII (Officier, 1919). Crée SIBERIA (Cosaque) le 09 juin 1911, PARSIFAL (Chevalier) le 04 janvier 1914. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 14 juin 1898 à juin 1927).

 

CLAUZURE Pierre Georges dit Pierre. — Basse (Bordeaux, Gironde, 09 juin 1885 –). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante RIGOLETTO (Monterone) en 1912.

« Classe Jacques Isnardon. Le beau Georges, le bourreau des cœurs, etc... M. Isnardon lui composa un Œdipe douloureux qui s'inspire de Mounet-Sully et qui n'est pas sans grandeur. Et le maître satisfait de son œuvre s'écria : « Avec votre voix et votre taille, vous serez un second Chaliapine ! » Dès lors, Œdipe, satisfait, s'abstint de consulter Mme de Thèbes.

Classe Cazeneuve. Premier prix de Bordeaux. Lorsque le maître l'apostrophe : « Appuyez vos sons et finissez à l'italienne ! » bondit comme un jeune poulain sur des mi qu'on a toutes les peines du monde à lui faire lâcher. Concourra dans Œdipe. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

CLAVENSY Charles (Charles CLAVERIE dit). — Basse (Lourdes, Hautes-Pyrénées, 04 juin 1914 22 juin 1980). Frère de Jean CLAVERIE, basse. Débute le 28 juillet 1948 dans SALADE (le Docteur). Chante BORIS GODOUNOV (Varlaam, 1957), L'HEURE ESPAGNOLE (don Inigo, 1958), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs, 1959).

 

CLAVÈRE Marcel. — Baryton (Servian, Hérault, 23 juin 1900 ). Débute le 06 août 1936 dans ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio). Chante FAUST (Valentin, 1936), ARIANE (le Chef de la nef, puis Pirithoüs), LA SAMARITAINE (Aziel) en 1937 ; SALAMMBO (Spendius, 1938), RIGOLETTO (Rigoletto, 1938 ; Marcello, 1955), LOHENGRIN (Héraut, 1939), HÉRODIADE (Vitellius, 1945), BORIS GODOUNOV (Rangoni, 1945 ; Tcherniakowsky, 1955), OTHELLO (Iago), ANTAR (Cheyboub), JOSEPH (Gad), PADMAVATI (Aléouddine) en 1946 ; DON JUAN (Mazetto, 1948), FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos, 1950, un Prêtre, 1955), JEANNE AU BUCHER (une Voix, 1951), LA TRAVIATA (d'Orbel, 1952 ; Baron, 1957), LES INDES GALANTES (don Alvar, 1952), ANTIGONE (Créon, 1953), OBERON (Abdalah, 1954 ; Almanzor, 1955), BOLIVAR (le Peintre, un Officier, 1955), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, 1957). A créé L'AIGLON (Chevalier du Prokosh-Osten), L'ENFANT ET LES SORTILEGES (l'Horloge), PALESTRINA (un Spectre).

 

CLAVERIE Jean Lucien Godefroy dit Jean. — Basse (Lourdes, Hautes-Pyrénées, 08 novembre 1902 – Paris, 04 novembre 1963). Frère de Charles CLAVENSY, basse. Père de Michèle CLAVERIE, cantatrice. Débute dans FAUST (Méphistophélès) le 01 janvier 1928. Chante RIGOLETTO (Monterone, 1928), SALOMÉ (Soldat, 1929 ; Nazaréen, 1950), LES TROYENS (Panthée), BORIS GODOUNOV (Varlaam), GUILLAUME TELL (Melchtal) en 1929 ; LES HUGUENOTS (Moine), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), TANNHÄUSER (Bitteroff), CASTOR ET POLLUX (Jupiter), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner) en 1930 ; IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Thoas), MAROUF (Ali) en 1931 ; L’OR DU RHIN (Donner, 1933 ; Wotan, 1938), LA JUIVE (Ruggiero), LA WALKYRIE (Wotan) en 1933 ; SIEGFRIED (Wotan, 1934), LE ROI D'YS (le Roi, 1941), DON JUAN (Léporello, 1942), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, 1944), MONNA VANNA (Trivulzio, 1946), THAÏS (Athanaël, 1946), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1949). Crée LA TOUR DE FEU (Yann) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (Barrabas) de Raoul Laparra ; PERKAIN (le Catalan), SALADE (le Capitaine), ŒDIPE (Phorbas), L'ENFANT ET LES SORTILEGES (l'Arbre), PALESTRINA (l'Evêque de Prague).

 

CLAYES. — Baryton. En 1889, débute le 03 mars dans FAUST (Valentin) puis chante LES HUGUENOTS (Nevers) et HAMLET (Hamlet).

 

CLÉDIÈRE Bernard. Haute-contre (– 1711). Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert. Il chanta LES PEINES ET LES PLAISIRS DE L'AMOUR de Cambert (Apollon) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (l'Envie, la Nourrice) ; ALCESTE de Lully (Admète) ; THESEE de Lully (Thésée) ; BELLEROPHON de Lully (Bellérophon) ; PROSERPINE de Lully (Alphée).

 

CLÉOPHAS André. — Basse (30 mars 1824 – 1894 ou 1895). Débute vers 1861. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 14 mai 1870 au 29 mai 1883). En 1885, âgé de 61 ans, ayant une carrière de 36 années de théâtre, il toucha une pension de 500 frs de l’Association des artistes dramatiques.

 

CLIFFORD Graham. — Baryton (Burnley, 1905 – 26 janvier 1984). Avec la troupe du Covent Garden de Londres crée PETER GRIMES (Ned Keane) le 11 juin 1948.

 

COCHEREAU Jacques. — Haute-contre ( cul-de-sac Saint-Fiacre, Paris, 17 juillet 1734). Il a débuté en 1702. Il a chanté LES FRAGMENTS DE M. LULLY de Campra (un Habitant du palais d'Armide, un autre Plaisir, un Bohémien, Cléandre) ; MEDUSE de Bouvart (un Habitant d'Anticyre) ; TANCREDE de Campra (un Sage enchanteur, un Guerrier) ; LES MUSES de Campra (Palémon, berger aimé de Silvie, Eraste, fils de Géronte) ; PERSEE de Lully (Phronyme, Persée) ; PSYCHE de Lully (l'Amour) ; ULYSSE de Rebel (Orphée, Télémaque) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Plutus) ; DIDON de Desmarets (Enée) ; ISIS de Lully (Mercure) ; ALCIDE, OU LA MORT D'HERCULE de Louis Lully et Marais (Hercule) ; BELLEROPHON de Lully (Bellérophon) ; PHILOMELE de La Coste (Athamas, amant de Philomèle, un Plaisir) ; ROLAND de Lully (Coridon, berger, Médor) ; TELEMAQUE de Campra (le Printemps) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Lully (un Guerrier) ; LA VENITIENNE de La Barre (un Masque) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Admète) ; ALCIONE de Marais (Apollon) ; CASSANDRE de Bouvard et Bertin (Oreste) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio) ; BRADAMANTE de La Coste (un Marseillais) ; LES SAISONS de Collasse (le Printemps) ; THESEE de Lully (Thésée) ; HIPPODAMIE de Campra (Un Berger, Triton) ; ISSE de Destouches (Apollon) ; THETIS ET PELEE de Collasse (Pélée) ; ATYS de Lully (Atys) ; HESIONE de Campra (Télamon) ; MELEAGRE de Baptistin (un Italien, un Calydonien, un Faune) ; SEMELE de Marais (Adraste, prince thébain) ; DIOMEDE de Bertin (Daunus, roi de la Daunie. PHAETON (Lully) : Phaéton. LES FETES VENITIENNES (Campra) : Damiro, amant de Lilba, Eraste, François, amant de Léonore, Dorante, amant de Céphise, déguisé en matelot, un Espagnol) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (le prince de Thrace) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (l'Envie) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Pylade) ; MANTO LA FEE de Baptistin (Iphis fils de Manto) ; LES NOUVEAUX FRAGMENTS (Palémon, Octave) ; ACHILLE ET POLYXENE de Lully et Collasse (Achille) ; LES AMOURS DE MARS ET DE VENUS de Campra (Mercure) ; CALLIRHOE de Destouches (Agénor, prince calydonien) ; CREUSE L'ATHENIENNE de La Coste (Idas, fils inconnu de Créuse, Apollon) ; IDOMENEE de Campra (Idamante, fils d'Idoménée) ; LES AMOURS DEGUISES de Bourgeois (Pâris, fils de Priam) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Jason, prince de Thessalie) ; TELEPHE de Campra (Arsame, prince mysien, amant d'Arsinoé) ; ARION de Matau (Arion) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Léandre) ; TELEMAQUE de Destouches (Télémaque) ; LES PLAISIRS DE LA PAIX de Bourgeois (Timante, amant d'Iris) ; PROSERPINE de Lully (Alphée) ; THEONOE de Salomon (Leucippe, sous le nom d'Alcidamas) ; AJAX de Bertin (Corèbe) ; LES FETES DE L'ETE de Monteclair (Lisis, Octave) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Lyncée, fils d’Ægyptus) ; CAMILLE de Campra (Corise, fils d'Aufide amant de Camille) ; LES FRAGMENTS (Eraste, Cléante) ; VENUS ET ADONIS de Desmarets (Adonis) ; LE JUGEMENT DE PÂRIS de Bertin (Arcas) ; LES AGES de Campra (Léandre, amant de Florise, Merlin, valet de Fabio) ; SEMIRAMIS de Destouches (Arsane ou Ninus).

 

COLIN Édouard Adolphe. — Ténor. Débute le 06 novembre 1867. => biographie

 

COLONNE Émile. — Baryton. Débute le 18 mars 1929 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Papagéno).

 

COMBES. — En 1892, débute dans LES HUGUENOTS (Boisrosé) le 01 août, puis chante L'AFRICAINE (Officier) et ROBERT LE DIABLE (l'Ermite).

 

COMBES A. — Ténor. Débute le 24 septembre 1920 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). Chante, en 1920, LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Important), LES HUGUENOTS (de Thoré) ; en 1921, PAILLASSE (Paysan), LES TROYENS (un Soldat).

 

COMBES Pierre Émile dit Pierre. — Baryton (Valady, Aveyron, 05 février 1880* –). Epouse à Vierzon-Ville [auj. Vierzon], Cher, le 25 octobre 1917* Lucile Églantine Audenet. En 1922 est affiché dans LA MEGERE APPRIVOISEE (le Cuisinier), RIGOLETTO (l'Officier), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Empereur), LA FILLE DE ROLAND (Hardré) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz), LA KHOVANTCHINA (deuxième Streltsy), SAMSON ET DALILA (Philistin), LE TROUVÈRE (le Messager).

« Classe Jacques Isnardon. P. T. T. non révoqué, Combes le barbu est possesseur d'une belle voix de baryton et d'une solide conscience.

Son maître l'amena à Wagner : et il y avait du chemin : il y en avait tant, qu'il se refuse maintenant à le parcourir en sens inverse. Son interprétation de Hans Sachs ne manque pas de noblesse, mais il cambre son personnage avec une exagération que lui reproche M. Isnardon. Somme toute un Maître chanteur un peu là. Il obtint l'an dernier un 2e accessit d'opéra.

Classe Hettich. Belle voix de baryton. Peut prétendre à l'une des premières récompenses. Il obtint l'an dernier un 2e accessit de chant. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

CONSTANTINO Florencio (Florencio CONSTANTINEAU dit). — Ténor espagnol (Bilbao, Espagne, 1869 – Mexico, 19 novembre 1919). Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (le Consul) le 24 janvier 1909.

 

CORAIL. — Débute en 1728.

 

CORAZZA Rémy. — Ténor (Revin, Ardennes, 16 avril 1933 –). Débute le 23 avril 1960 dans L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve), puis chante L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Théière), FIDELIO (le Prisonnier, puis Jacquino), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur), OTHELLO (Cassio) ; en 1961, DON JUAN (Ottavio), LES TROYENS (Hylas) ; en 1962, LES INDES GALANTES (Tacmas). Puis il chante LES INDES GALANTES (Valère ; Damon) ; VOL DE NUIT (l'Employé) ; BORIS GODOUNOV (l'Innocent) ; SALOME (3e Juif) ; LES CONTES D'HOFFMANN (Nathanael) ; TRISTAN ET ISOLDE (un Matelot) ; TURANDOT (Pang) ; LA TRAVIATA (Rodolphe) ; BENVENUTO CELLINI (un Cabaretier) ; DIALOGUES DES CARMELITES (l'Aumônier) ; LA FEMME SANS OMBRE (le Bossu) ; I VESPRI SICILIANI (Danieli).

 

CORBIE. Débute en 1717.

 

CORBIN. Débute en 1711.

 

CORELLI Franco. — Ténor italien (Ancône, 08 avril 1923 – Milan, 29 octobre 2003). Débute en 1964 dans NORMA (Pollione) avec Maria Callas. Chante DON CARLO le 15 juin 1964.

 

 

 

Franco Corelli vers 1962

 

 

CORPAIT Marius. — Ténor. Débute le 13 mars 1908. => biographie

 

CORTIS Marcello. — Baryton (Prague, 23 novembre 1915 – Vienne, Autriche, 23 mai 1962). En représentation, chante RIGOLETTO (Rigoletto) le 30 mai 1947.

 

COSSIRA Émile. — Ténor. Débute le 02 juillet 1888. => biographie

 

COTTA Charles. — Baryton (22 septembre 1902 –). Débute le 18 octobre 1937 dans SALADE (Tartaglia). Est affiché, en 1938, dans LA SAMARITAINE (André), FAUST (Valentin), RIGOLETTO (Céprano), SALOMÉ (Cappadocéen) ; en 1939, ORIANE (une Voix), LA DAMNATION DE FAUST (le Récitant) ; en 1941, LE CHEVALIER A LA ROSE (Valzacchi), GWENDOLINE (Saxon). A créé LE CANTIQUE DES CANTIQUES (une Voix).

 

COTTEL Fernand. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1916), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LE CHEVALIER A LA ROSE (un Laquais de Lercheneau), L'ARLEQUIN (le Grand Magister du royaume), LE COQ D'OR (Boyard) en 1927 ; LA PRINCESSE LOINTAINE (le Chevalier aux armes vertes, 1934), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936), LA SAMARITAINE (l'Aveugle, 1937), L'AIGLON (un Prélat, 1937), GWENDOLINE (un Danois, 1942).

 

COULON Théodore. — Basse. Débute en 1854. => biographie

 

COURET Gabriel. — Ténor (Cournonterral, Hérault, 12 avril 1907 Toulouse, Haute-Garonne, 09 novembre 1998). Débute le 04 février 1950 dans LE MARCHAND DE VENISE (le Prince d'Aragon). La même année, chante BOLIVAR (le Visitador). Il fut régisseur général du chant à l'Opéra de 1955 à 1965, puis nommé le 01 juillet 1965 directeur de la scène à l'Opéra-Comique.

 

COURTOIS Georges Auguste. — Ténor (La Ferté-Macé, Orne, 20 février 1868 ). Débute le 30 août 1895 dans TANNHÄUSER (Walther). En 1896, chante SIGURD (Sigurd) et SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1897, AÏDA (Radamès) ; en 1898, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther) et LA WALKYRIE (Siegmund).

"Lauréat du Conservatoire, élève de MM. Masson et Giraudet, possède une très jolie voix de ténor. Il a paru d'abord dans Walther, de Tannhäuser ; ensuite dans Sigurd ; Samson et Dalila ; Radamès, d'Aïda ; Walter, des Maîtres Chanteurs de Nuremberg." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

COUTURIER Félix. — Baryton. Débute le 29 octobre 1875. => biographie

 

COUZINOU Robert. — Baryton. Débute le 09 juin 1913. => biographie

 

COZETTE Michel. — Baryton. Débute en 1918. => biographie

 

CRABBÉ Armand. — Baryton belge (Saint-Gilles, Bruxelles, 23 avril 1883 – Bruxelles, 24 juillet 1947). Débute le 27 décembre 1933 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser).

 

CRAIG Charles James dit Charles. — Ténor (Londres, 03 décembre 1925 ). Débute en 1964 dans NORMA (Pollione). Chante OTELLO (Otello) en 1966.

 

 

 

Charles Craig (Otello) dans Otello à l'Opéra de Paris en 1966

 

 

CRAMER Heinz. — En représentation débute le 24 mars 1954 dans PARSIFAL (Klingsor).

 

CRÉPAUX Louis Constant Alexandre. — Basse (Reims, Marne, 06 février 1859 ). Débute dans HAMLET (Polonius) le 02 février 1885. Est affiché dans HAMLET (Spectre, 1885 ; Fossoyeur, 1890), LES HUGUENOTS (Léonard, 1885 ; Maurevert, 1886 ; Méru, 1891), L’AFRICAINE (Evêque, puis Inquisiteur, 1885), LA JUIVE (Homme du peuple, 1885 ; Majordome, 1886), RIGOLETTO (Céprano, 1885), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1886), LE FREISCHÜTZ (Samiel, 1886), LE PROPHÈTE (Seigneur. 1887), HENRY VIII (Seigneur, 1888). A créé SIGURD (Ramunc), PATRIE ! (Delrio), LA DAME DE MONSOREAU (Rubérac), ASCANIO (Pagolo). A participé aux premières, le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean) de Charles Gounod ; de LOHENGRIN (Vassal) ; de SALAMMBO (Pontife). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 au 24 juin 1892).

 

CUDEN Drago. — Ténor (Ljubljana, 13 décembre 1915 ). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Truffaldino) le 27 juin 1956.

 

CUGNIER. Basse-taille. Il a débuté en 1733.

 

CUNY Jean. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1931), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1942), GWENDOLINE (Danois, 1942), HERODIADE (un Romain, 1945).

 

CUVILLIER. Basse-taille. Il a débuté en 1767.

 

CUVILLIER Louis Antoine. — Taille (– 1752). Il a débuté en 1724. Il créa LES AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Ragonde, mère de Colette et amante de Colin) et DON QUICHOTTE CHEZ LA DUCHESSE de Bodin de Boismortier (Sancho). Il chanta : ARMIDE de Lully (Artémidore) ; LE BALLET SANS TITRE (Zerbin) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (un Africain) ; LE JUGEMENT DE PÂRIS de Bertin (la Discorde) ; PROSERPINE de Lully (une Furie) ; ROLAND de Lully (Thersandre, un deuxième Insulaire) ; BELLEROPHON de Lully (Bacchus) ; TANCREDE de Campra (la Vengeance) ; THESEE de Lully (un Jeu et un Plaisir, un Vieillard) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (le Chef des matelots, le Poète) ; PHAETON de Lully (la Terre) ; PYRRHUS de Roger (une Euménide) ; TELEMAQUE de Destouches (le Grand Prêtre de Neptune) ; IDOMENEE de Campra (la Jalousie, Némésis) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Nérine) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (la Jalousie, Octave ami de Pétrarque) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (une Parque, Pluton) ; LES FETES NOUVELLES de Duplessis (Licidas) ; PHILOMELE de La Coste (la Jalousie, un Suivant de l'Hymen, un Athénien) ; PIRITHOÜS de Mouret (Bellone) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Bélise, Zerbin, Momus, Crisante) ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur (un Scythe) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (la Discorde, don Pedro) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Adario, Bellone) ; MEDEE ET JASON de Salomon (un Matelot, un Magicien, une Furie) ; THETIS ET PELEE de Collasse (un Persan, l'Oracle, Protée) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (Zéphir) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (le Soleil) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (le Grand-Prêtre de Jupiter) ; PERSEE de Lully (Phronyme, Méduse) ; ATYS de Lully (Phantase) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Phérès) ; LES FETES DE L'AMOUR ET DE BACCHUS de Lully (un vieux Bourgeois, une Sorcière) ; POLYDORE de Baptistin (Timante) ; ISSE de Destouches (l'Oracle) ; NITETIS de Mion (la Tyrannie, un Ondain) ; ISBE de Mondonville (Tircis, berger) ; SCYLLA ET GLAUCUS de Leclair (une Propétide).

 

CUVILLIER (fils). Fils de Louis Antoine Cuvillier. Entré en 1738 comme haute-contre, il quitta l'Opéra en 1740 et y fit sa rentrée le 20 mai 1749 comme basse-taille. Il créa LE DEVIN DU VILLAGE (le Devin) de Jean-Jacques Rousseau en 1753.

 

DABADIE Henri Bernard. Baryton (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 19 janvier 1797 – Paris ancien 1er, 20 mai 1853). Epouse à Paris ancien 2e le 06 novembre 1821 Louise Zulmée LEROUX dite Mme DABADIE, soprano. Parents de Claire DABADIE (Paris ancien 1er, 19 janvier 1837 – Paris 1er, 22 octobre 1913), musicienne. Il débuta en 1820 dans LA VESTALE de Spontini (Cinna). Il chanta : LA MORT DU TASSE de Garcia (Le Gouverneur) ; VIRGINIE de Berton (Virginie) ; VENDOME EN ESPAGNE d’Auber et Hérold (Lopez) ; MOÏSE de Rossini (Pharaon) ; LA MUETTE DE PORTICI d’Auber (Piétro) ; GUILLAUME TELL de Rossini (Guillaume, rôle écrit par Rossini spécialement pour sa voix) ; LE PHILTRE d’Auber (Joli-cœur) ; LE SERMENT d’Auber (Capitaine Jean) ; DON JUAN de Mozart [traduction de Castil-Blaze] (Mazetto). Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Dehorn) d'Esprit Auber. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 28 février 1831).

 

DABADIE (jeune). Il débuta en 1828.

 

DAGUIER Henri. — Est affiché dans HERODIADE (Messager, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (Suspect, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).

 

DALAS. — Crée THAÏS (un Cénobite) le 16 mars 1894.

 

DALERANT. — Baryton. Débute le 27 juillet 1921 dans GUILLAUME TELL (Leuthold). Chante, en 1921, LES TROYENS (Soldat) ; en 1922, L’OR DU RHIN (Donner), HERODIADE (Grand Prêtre), LOHENGRIN (Héraut), LA FILLE DE ROLAND (Hardré) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, puis Capulet en 1927) ; en 1924, SIGURD (Grand Prêtre d'Odin), SAMSON ET DALILA (Philistin, puis Grand Prêtre en 1925), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël) ; en 1926, BORIS GODOUNOV (Héraut), ALCESTE (Héraut, Apollon), PARSIFAL (Chevalier) ; en 1927, LE MIRACLE (Tirso) ; en 1931, OTHELLO (Montano). A créé LA KHOVANTCHINA (Koutza), PADMAVATI (Gora), LE JARDIN DU PARADIS (Vieillard) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (le Héraut) d'Antoine Mariotte ; LES BURGRAVES (Ginisson-Kuntz), TURANDOT (Mandarin), VIRGINIE (Gaspard) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Palainolio) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Palacio). Il y a participé à la première le 16 janvier 1925 de MIARKA (un Vieux Romané) d'Alexandre Georges.

 

DALMORÈS Charles. — Ténor. Débute le 13 juin 1911. => biographie

 

DAMOREAU Charles Vincent. Ténor (Chaillot, Seine [auj. Paris], 03 juin 1793 – Écouen, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 09 octobre 1863). Epouse à Bruxelles en 1827 la cantatrice Laure Cinti-Damoreau ; parents de la cantatrice Marie Cinti-Damoreau [épouse le compositeur Jean-Baptiste Weckerlin]. Il débuta à l'Opéra en 1819, puis à l'Opéra-Comique la même année.

 

DANCOURT. Haute-contre. Débute le 09 juillet 1751 dans LES INDES GALANTES.

 

DANGÈS Henri. — Baryton (Lyon, Rhône, 1870 – Paris, 1948). Débute le 27 janvier 1908 dans FAUST (Valentin). Chante LES HUGUENOTS (Nevers), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), LOHENGRIN (de Telramund), TANNHÄUSER (Wolfram), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), THAÏS (Athanaël), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther) en 1908 ; ARMIDE (Hidraot), SIGURD (Gunther), RIGOLETTO (Rigoletto) en 1909 ; SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), L’OR DU RHIN (Albéric), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) en 1910 ; HAMLET (Hamlet), SALOMÉ (Iokanaan) en 1911 ; MONNA VANNA (Guido) en 1912. A créé SIBERIA (Globy), DEJANIRE (Philoctète) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (Gaucher d'Arcourt) de Georges Hüe.

 

 

 

Henri Dangès

 

 

DANIEL. — Débute en 1706.

 

DANINOS David Lucien dit Lucien. — Ténor (Sétif, dépt de Constantine, Algérie française, 10 novembre 1893 –). Débute le 18 janvier 1947 dans SAMSON ET DALILA (le Messager).

 

DANISE Giuseppe. — Baryton italien (Salerne, Italie, 11 janvier 1882 – New York, 09 janvier 1963). Epouse en 1947 Bidù SAYÃO, soprano. En représentation, chante DON PASQUALE (le Docteur Malatesta) le 05 février 1916.

 

DAREXY. Débute en 1838.

« Une chute à bas bruit a été, hier, le résultat du premier début de M. Darexi, à l'Opéra. Inutilité à joindre aux nullités. » (Courrier des Théâtres, 16 août 1838)

 

DARMEL (Arthur FRANÇOIS dit). — Ténor belge (La Bouverie, près de Mons, 20 mars 1879 – Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 mai 1944). Débute dans PARSIFAL (Parsifal) le 29 juin 1914. La même année, chante SAMSON ET DALILA (Samson), LES HUGUENOTS (Raoul) et LOHENGRIN (Lohengrin). En 1916, est affiché dans THEODORA (Andréas) ; en 1918, AÏDA (Radamès), THAÏS (Nicias), MONNA VANNA (Prinzivalle) ; en 1919, OTHELLO (Othello), HELENE (Pâris), PATRIE ! (Kerloo) ; en 1920, PAILLASSE (Canin), SALAMMBO (Mâtho), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Auférus) ; en 1921, LA WALKYRIE (Siegmund), LA DAMNATION DE FAUST (Faust).

 

DATYS. — Débute en 1677.

 

DAUM Georges. — Basse. Débute en 1965.

 

DAUMAS André. — (1926 –). Débute le 08 février 1960 dans LA TRAVIATA (le Vicomte) ; en 1961, chante LES TROYENS (Hélénus), RIGOLETTO (l'Officier).

 

DAUPHIN. Il a débuté en 1675. Il a chanté THESEE de Lully (Bellone).

 

DAUTREP.Débute en 1713.

 

DAVEY. — Débute le 27 octobre 1905 dans LE FREISCHÜTZ (l’Ermite) et chante, en 1908, HAMLET (le Spectre).

 

DAVID. — Basse. Débute le 15 juin 1864 dans ROBERT LE DIABLE (Bertram). A chanté notamment L’AFRICAINE (Don Pedro) ; DON CARLOS (le Grand Inquisiteur).

[débuts de M. David à l’Opéra dans Robert le Diable] "M. David peut chanter avec beaucoup de succès, des rôles comme ceux du capitaine Roland des Mousquetaires et Falstaff du Songe. Qu’il aille à l’Opéra-Comique. Il y a place pour lui ; qu’il ne s’use pas à chanter le grand répertoire. Il ne sera jamais la basse que cherche l’Opéra. Aussi, c’est bien fait : pourquoi l’Opéra s’obstine-t-il à demander à tous les échos un Bertram, alors qu’il en a un sous la main : Jean Depassio, avec sa voix large, profonde, vigoureuse, émouvante ? Vous reviendrez à Depassio, M. Perrin ; vous y reviendrez inévitablement ; mais ne vaudrait-il mieux pas y revenir tout de suite et de bonne grâce que de le faire plus tard, après avoir essayé de beaucoup d’artistes et d’avoir fourbu, en les surmenant, quelques bonnes voix qui eussent pu faire la joie des habitués d’une autre scène ?" (la Comédie, 19 juin 1864)

 

DAVID Claude.Il a débuté vers 1700. Il a chanté LE CARNAVAL de Lully ; LES SAISONS de Collasse ; HESIONE de Campra ; ROLAND de Lully ; SEMELE de La Motte.

 

DAVID Marc. — Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), THAÏS (Cénobite, 1926), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LES HUGUENOTS (Seigneur, Moine, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

DAVIDOV Alexander (Alexandre LEVINSON dit). — Ténor russe (Poltawa, 04 septembre 1872 – Moscou, 28 juin 1944). En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Chouisky) le 19 juin 1909.

 

DAVIES Rhydderch. — Avec la troupe du Covent Garden, crée PETER GRIMES (Hobson) le 11 juin 1948.

 

DAVIES Ryland. — Ténor (dans le Pays de Galles, 09 février 1943 ). Epouse Ann Howells, cantatrice. Débute en 1971 dans LE BARBIER DE SEVILLE (Almaviva).

 

DECARLI. — Est affiché dans LE MARCHAND DE VENISE (un Eunuque) en 1939.

 

DEGAGNE. Il débuta en 1793.

 

DEHAULT. Il débuta vers 1800.

 

DELABRANCHE. — Ténor. Débute le 03 décembre 1865 dans LE TROUVERE (Manrique).

"Un ténor, autour duquel la direction a fait du bruit. La mauvaise volonté de MM. les musiciens de l'orchestre l’avait, dit-on, empêché de débuter avec mademoiselle Bloch. Il n'en était rien ; la vérité vraie est que cet artiste n'était pas encore assez préparé. Quinze jours après le début de mademoiselle Bloch, Delabranche fit son apparition dans le Trouvère et ne le chanta pas trop mal pour un débutant. Depuis, il n'a pas reparu sur la scène de la rue Le Peletier. Qu’en a-t-on fait ? Le bruit court qu'il a été attiré au foyer des musiciens, et que ces derniers l'ont assassiné et enterré dans une contrebasse. La justice informe."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

DELAHAYE. Ténor. Il débuta en novembre 1841 dans ROBERT LE DIABLE. Il chanta notamment GUILLAUME TELL de Rossini.

 

DELAHAYE. — Débute en 1871.

 

DE LAN. Il a débuté en 1699.

 

DELANNE. — Crée TURANDOT (un prince de Perse) le 29 mars 1928.

 

DE LA SUZE.Basse-taille. Débute le 20 septembre 1767 dans les FRAGMENTS LYRIQUES (extraits des AMOURS DES DIEUX et des ELEMENTS). Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

DELBOS Robert. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (le Messager) le 7 novembre 1926. En 1927, chante PADMAVATI (Badal), SALOMÉ (troisième Juif), PAILLASSE (Paysan), AÏDA (Messager), THAÏS (Cénobite) ; en 1928 RIGOLETTO (Borsa), PARSIFAL (Chevalier) ; en 1929, LES TROYENS (Hélénus), MONNA VANNA (Borso), BORIS GODOUNOV (Innocent). Crée LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), LES BURGRAVES (Gerhard), NAÏLA (Prêtre), MAROUF (Anier), LE MAS (Moissonneur).

 

DELCLAUX Claude. — Débute en 1964.

 

DELDI Pierre (Pierre DEDIEU dit). — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 18 juillet 1897 – Toulouse, 23 octobre 1973). Débute le 27 janvier 1934 dans LA TRAVIATA (d'Orbel).

 

DELESTAN. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo chante RIGOLETTO (Céprano) en 1912.

 

DELEU Jean. — Ténor. Débute dans MAROUF (un Homme de police) le 17 août 1928. Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Marchand d'animaux, 1928 ; Intendant de Faninal, 1930 ; Aubergiste, 1941), THAÏS (Cénobite, 1928 ; Serviteur, 1930), RIGOLETTO (Borsa, 1929), LES HUGUENOTS (Cossé, 1930), SALOMÉ (deuxième Juif, 1930 ; Esclave, 1934 ; premier Juif, 1936), AÏDA (Messager, 1930), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot, 1930), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1930), MAROUF (Chef des marins, 1930 ; Marchand, 1931 ; Anier, 1934), TANNHÄUSER (Heinrich, 1930), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1930 ; Boyard, 1944), SAMSON ET DALILA (Messager, 1930 ; Philistin, 1946), LA TRAVIATA (Domestique, 1930), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser, 1932 ; Vogelgesang, 1932 ; Zorn, 1933), PARSIFAL (Ecuyer, 1933), VERCINGETORIX (Tarcillos, 1933), HAMLET (Fossoyeur, 1933), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand, 1934), PERKAIN (Pierre d'Assance, 1934), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan, 1935), SALADE (Cinzio, 1935), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936) ARIANE (Matelot, 1937), L'AIGLON (Pierrot, 1937), LA SAMARITAINE (le Choer, 1937), SALAMMBO (Prêtre, 1938 ; Grand Prêtre de Khammon, 1938), ORIANE (une Voix, 1939), GWENDOLINE (Saxon, 1941), PEER GYNT (vieil Homme, 1943) LE COQ D'OR (Boyard, 1947). A créé VERCINGETORIX (Soldat), PERKAIN (Officier), LA PRINCESSE LOINTAINE (François, premier Pèlerin), LE MARCHAND DE VENISE (Sandrino, Page), LA CHARTREUSE DE PARME (Serviteur), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (Rainette), PALESTRINA (Dandini).

 

DELFONT José. — Débute en 1971. Chante GIANNI SCHICCHI (Guccio) ; LA FEMME SANS OMBRE (le Manchot) ; DIALOGUES DES CARMELITES (Thierry).

 

DELIT. — En 1899 est affiché dans GUILLAUME TELL (Pasteur), SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum), SAMSON ET DALILA (Philistin), JOSEPH (Zabulon) ; en 1900 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), LES HUGUENOTS (Moine, puis Boisrosé). A créé LANCELOT (un Chevalier) le 07 février 1900.

 

DELLA PERGOLA Luciano. — Avec la troupe du théâtre San Carlo de Naples, en 1951, chante JEANNE D'ARC (Delil) et UN BAL MASQUÉ (un Juge).

 

DELMAS Charles. — Ténor (– ap. 1924). En 1912, avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante MEFISTOFELE (Wagner), LA FILLE DU FAR-WEST (Nick), RIGOLETTO (Borsa), LE BARBIER DE SÉVILLE (Pédrille).

 

DELMAS Jean-François dit Francisque. — Basse (Lyon, Rhône, ou Paris 3e, 14 avril 1861 – Saint-Alban-de-Montbel, Savoie, 27 septembre 1933). Epouse à Paris 9e le 04 février 1892 Blanche d'ERVILLY, soprano. Débute le 22 septembre 1886 dans LES HUGUENOTS (Saint-Bris). Chante LE FREISCHÜTZ (Gaspard, 1886), AÏDA (le Roi), FAUST (Méphistophélès) en 1887 ; DON JUAN (Léporello, 1887 ; don Juan, 1902), SIGURD (Hagen, 1891), GUILLAUME TELL (Gessler), LE SICILIEN (Philène) en 1892 ; OTHELLO (Iago, 1894), TANNHÄUSER (Landgrave, 1895) ; ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), PATRIE ! (de Rysoor), LE CID (don Diègue), ALCESTE (Grand Prêtre) en 1900 ; HENRY VIII (Henry VIII, 1903), ARMIDE (Hidraot, 1905), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 29 avril 1906), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), HIPPOLYTE ET ARICIE (Thésée) en 1908 ; ŒDIPE A COLONNE (Oedipe), BRISEIS (Strakoklès) en 1916. Est le créateur de LA DAME DE MONSOREAU (Monsoreau), ZAÏRE (Orosmane) ; le 16 mars 1891 LE MAGE (Amrou) de Jules Massenet ; LOHENGRIN (le Roi), SALAMMBO (Nar-Havas), LA WALKYRIE (Wotan) ; le 16 mars 1894 THAÏS (Athanaël) de Jules Massenet ; HELLE (Gautier), MESSIDOR (Mathias), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Hans Sachs), BURGONDE (Attila), JOSEPH (Jacob), ASTARTE (Phur) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Henri, duc de Guise) de Georges Hüe ; LES BARBARES (Scaurus), SIEGFRIED (Wotan), ORSOLA (l'Evêque), PAILLASSE (Tonio), LA STATUE (Arnigiad), L’ETRANGER (l'Etranger), LE FILS DE L'ETOILE (Akiba), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), DARIA (Yvan), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Auguste) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (Pirithoüs) de Jules Massenet ; LA CATALANE (Miguel), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), MONNA VANNA (Marco), L’OR DU RHIN (Wotan), LA FORET (Pierre), ICARE (Dédale), ROMA (Fabius), FERVAAL (Arfagard), PARSIFAL (Gurnemanz), L'OURAGAN (Gervais), LE ROMAN D'ESTELLE (Rubini), LES GIRONDINS (Fonfrède), JEANNE D'ARC (Jacques d'Arc), INTERMEDE (Pierre Dupont), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (l'Ermite), ANTAR (Malek), LA FILLE DE ROLAND (Charlemagne), LES BURGRAVES (le Mendiant). Participe aux premières : le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) de Charles Gounod ; le 24 avril 1912 de ROMA (Fabius Maximus) de Jules Massenet, qu'il a créé à Monte-Carlo ; le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (l'Empereur Phorcas) de Massenet. Par ailleurs, il a créé au Nouveau-Théâtre le 26 avril 1906 le Clown (Barbazan) d'Isaac de Camondo.

"Basse chantante : belle voix, beau cavalier, chanteur de talent et plus comédien que ne le sont généralement les chanteurs. C'est un des meilleurs premiers prix des concours du Conservatoire (1886). Il débuta dans le rôle de Saint-Bris, des Huguenots, où il eut l'honneur d'être comparé à Gailhard, aujourd'hui directeur de l'Opéra, et auquel il succéda dans Leporello, de Don Juan. Une création dans la Dame de Monsoreau lui a permis de s'affirmer. Depuis, celle d'Orosmane, de Zaïre, lui a été plus favorable encore, ainsi que Capulet, de Roméo et Juliette ; Amrou, du Mage ; c'est également un excellent Méphistophélès et sa création de Wotan, de la Walkyrie lui a fourni l'occasion d'un beau succès, et il a créé Gautier de Brienne, dans Hellé.

Il a repris le rôle du Landgrave, de Tannhäuser, dont il a fait une véritable création ; ce qui prouve une fois de plus qu'il n'y a pas de rôle secondaire pour un véritable artiste, et il a créé Mathias, dans Messidor.

Delmas a commencé à apprendre la musique aux cours du soir du Conservatoire, sous la direction de M. Mangin, actuellement chef d'orchestre à l'Opéra." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

(Un des rares chanteurs français qui ne quitta jamais le théâtre de ses débuts. Et s'il chanta à Saint-Pétersbourg, Bruxelles, Lisbonne et Monte-Carlo, c'est qu'il y était envoyé officiellement pour représenter l'Académie de musique. Il fit ses études de solfège à Lyon, mais, pour gagner sa vie, joua la comédie et le mélodrame dans les petits théâtres de la périphérie parisienne. Après son service militaire il entra au Conservatoire, débuta le 28 septembre 1886 au palais Garnier et resta 42 ans pensionnaire de l'Opéra. Il devait y interpréter 66 rôles, en créer 45. C'était un très bel artiste, à la voix large et noble, au jeu intelligent, à l'extraordinaire présence scénique.)

 

DEL MONACO Mario. — Ténor italien (Florence, 27 mai 1915 – Mestre, près de Venise, 16 octobre 1982). En représentation, débute dans OTHELLO (Othello) le 20 février 1954. Chante ensuite, en 1960, SAMSON ET DALILA (Samson) et CARMEN (don José).

 

DELMONT Jean (Jean Casimir DÔ dit). — Basse (Béziers, Hérault, 21 juillet 1873 –). Débute le 02 mai 1909 en créant BACCHUS (un Moine) de Jules Massenet. Crée également FERVAAL (Berdret), L'ARLEQUIN (le Médecin), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau), LE COQ D'OR (Boyard), SIBERIA (Forçat). Est en outre affiché dans THAÏS (Cénobite, 1911), HENRY VIII (Seigneur, 1917 ; Grammer, puis Huissier, 1919), RIGOLETTO (Officier, 1917), HAMLET (Polonius), FAUST (Wagner), GUILLAUME TELL (Leuthold), SAMSON ET DALILA (Philistin) en 1918 ; PARSIFAL (Chevalier), BORIS GODOUNOV (Lovitsky) en 1924 ; LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Seigneur, 1936), LE BARBIER DE SÉVILLE (Notaire, 1930), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chasseur, 1932), GWENDOLINE (Saxon, 1942). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 23 juin 1908).

 

DEL MONTE Carlo. — Ténor. Débute le 07 mars 1959 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur).

 

DELORME André (André GOARIN dit). — Ténor (24 janvier 1904 –). Débute le 12 août 1939 dans SAMSON ET DALILA (le Messager). En 1939, chante LE VAISSEAU FANTOME (Timonier), MAROUF (Marchand, puis Homme de police et Muezzin), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), ALCESTE (Choryphée), AÏDA (Messager) ; en 1940, LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan) ; en 1941, THAÏS (Cénobite), GWENDOLINE (Saxon, puis Erick), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale) ; en 1942, LA TRAVIATA (Domestique), FIDELIO (Prisonnier), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth), RIGOLETTO (Borsa) ; PÉNÉLOPE (Pâtre, 1943), L'ETRANGER (jeune homme, 1944), HERODIADE (une Voix, 1945), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1946 ; Boyard et Kroutchov, 1947), PADMAVATI (Marchand, 1947) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert), TRISTAN ET ISOLDE (Berger), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), MONNA VANNA (Borso) en 1948 ; LE MARCHAND DE VENISE (un Juif) en 1949. A créé PALESTRINA (Evêque de Frésole), PEER GYNT (Vieil Homme, Garçon).

 

DELORT Emilien. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1927), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LA JUIVE (Homme du peuple, 1933), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), PALESTRINA (Evêque, 1932), GWENDOLINE (Saxon, 1932), LE DRAC (Pêcheur, 1942), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1942).

 

DELPOUGET Frédéric François dit François. — Basse (Avensan, Gironde, 10 septembre 1868 ). Débute le 06 janvier 1894 dans LES HUGUENOTS (Saint-Bris). Est affiché dans LOHENGRIN (le Roi, 1894), OTHELLO (Ludovic, 1895), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1895 ; le Duc de Vérone, 1897), RIGOLETTO (Sparafucile, 1896 ; Céprano, 1908), TANNHÄUSER (Bitterof, 1896 ; Reinmar, 1908), AÏDA (le Roi, 1896), HELLE (Roger, 1896), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1896 ; Vieillard hébreu, 1905), GUILLAUME TELL (Melchtal, 1899 ; Gessler, 1907), LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Divertissement, 1899), LE PROPHÈTE (Oberthal, 1899 ; Bourgeois, 1912), SALAMMBO (Giscon, 1899), HAMLET (Spectre, 1900 ; Polonius, 1908), LE CID (Envoyé Maure, Ombre de Saint Jacques, 1900), L’AFRICAINE (Grand Inquisiteur, 1902), LE FREISCHÜTZ (Kouno, 1905), PATRIE ! (Noircarmes, 1907), LES HUGUENOTS (Moine, 1908 ; de Retz, 1909), MONNA VANNA (Trivulzio, 1909), SIBERIA (Capitaine, 1912). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (Palémon) de Jules Massenet ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), JOSEPH (Ruben), LA PRISE DE TROIE (Priam), LA CATALANE (Mathéo), SALOMÉ (cinquième Juif), LES JOYAUX DE LA MADONE (Camorriste), PARSIFAL (Chevalier).

"Premier prix de 1893, élève d'Edmond Duvernoy, débuta dans Saint-Bris, des Huguenots ; chanta depuis le roi, dans Lohengrin et créa Palémon, dans Thaïs. Belle voix. Artiste d'avenir." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

DELRAT. — Baryton (– Toulon, Var, novembre 1911). Débute salle Le Peletier le 22 juillet 1871 dans LES HUGUENOTS (Maurevert). Au Palais Garnier, en 1875-76, est affiché dans ce rôle et également dans GUILLAUME TELL (Melchtal), LA JUIVE (Albert), LE PROPHÈTE (Seigneur).

"Un chanteur qui appartint quelque temps à l'Opéra, le baryton Delrat, qui se fit remarquer notamment dans Guillaume Tell, est mort cette semaine à Toulon, où il s'était retiré. Après avoir parcouru la province avec succès, il était allé en Amérique, de retour en Europe avait pris la direction du Théâtre du Capitole de Toulouse, où il avait vu disparaître le fruit de ses économies, et enfin s'était fixé à Toulon, où il était devenu professeur de chant aux écoles municipales. Il est mort, dit-on, à l'hôpital. Pauvre artiste !..." (le Ménestrel, 11 novembre 1911)

 

DELRIEU Gédéon Philippe dit Gédéon [Delrieux]. — Coryphée (Norrent-Fontes, Pas-de-Calais, 18 mars 1863 –). Epouse à Paris 19e le 27 mars 1900* Adèle Marie Eugénie HENNEQUIN (Paris 18e, 27 novembre 1873 –), artiste lyrique. Débute en créant SALOMÉ (un Nazaréen). Crée également FERVAAL (Ferkenmat) PARSIFAL (Chevalier), LE COQ D'OR (Boyard) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (un Matelot) de Jules Massenet. Est en outre affiché dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Vogelgesang, 1911), THAÏS (Cénobite, 1911), LES JOYAUX DE LA MADONE (Camorriste, 1913), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918), SALOMÉ (Esclave, 1926), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Bois-rosé, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

DELSART Paul Auguste. — (Saint-Quentin, Aisne, 31 octobre 1850 –). Est affiché dans L'AFRICAINE (Evêque, 1885), LA JUIVE (Homme du peuple, 1888). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 17 novembre 1885).

 

DE LUCA Libero. — Ténor suisse (Kreuzlingen, 13 mars 1913 – 1998). Débute le 16 avril 1948 dans RIGOLETTO (le Duc). Chante LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard, 1948), FAUST (Faust, 1949), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1951), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Helmont, 1951), LES INDES GALANTES (Valère, 1952). Il chanta également à l’Opéra-Comique.

 

DE LUCIA Fernando. — Ténor italien (Naples, 11 octobre 1860 – Naples, 21 février 1925). En représentation, crée FEDORA (Comte Loris Ipanov) le 20 octobre 1910.

 

DEL VAL. — Basse. Débute le 07 décembre 1916 dans PATRIE ! (Galéna). Est affiché dans SAMSON ET DALILA (Philistin, 1916 ; Abimélech, 1917), FAUST (Wagner), HENRY VIII (Grammer), RIGOLETTO (Monterone) en 1917 ; GUILLAUME TELL (Leuthold) en 1918. A créé JEANNE D'ARC (un Soldat anglais).

 

DEMAGNY Jean. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Chef de cuisine, 1932 ; Laquais de Lercheneau, 1949), THAÏS (Cénobite, 1935), PARSIFAL (Chevalier, 1935), HUGUENOTS (Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), AIGLON (Prélat, 1952). A créé LE MARCHAND DE VENISE (un Masque), L'AIGLON (un Matassin), LE DRAC (un Pêcheur).

 

DE MARCHI Emilio. — Ténor italien (Voghera, 06 janvier 1861 – Milan, 20 mars 1917). Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (Licinius) le 24 janvier 1909.

 

DEMAUROY (Charles Alfred Raphaël GOUJON dit). — Ténor (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 décembre 1870 –). Débute dans LA WALKYRIE (Siegmund) le 01 février 1899.

"Un autre lauréat du Conservatoire, M. Demauroy, débutait aussi dans la Walkyrie. Succès réel, sans trop d'éclat." (Louis-Barthélemy Gheusi, la Nouvelle Revue, 15 février 1899)

 

DE MURO-LOMANTO Enzo. — Ténor italien (en Apulie, 1902 – Naples, 15 février 1952). En représentation, débute dans RIGOLETTO (le Duc) le 25 février 1936.

 

DENANTES Auguste. — Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), THAÏS (Cénobite, 1930), PARSIFAL (Chevalier, 1935), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

DENIS. Débute vers 1843.

 

DENOYÉ Jean Fernand. — Basse (Bordeaux, Gironde, 11 avril 1853* ). Epouse à Paris 17e le 07 novembre 1899 Jeanne Marie Massin. Débute le 04 avril 1879 dans L'AFRICAINE (l'Inquisiteur). En 1892, est affiché dans ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean), LA JUIVE (Homme du peuple), HENRY VIII (le Légat), HAMLET (Polonius), RIGOLETTO (Céprano), LES HUGUENOTS (Méru, un Moine en 1904), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, Ermite en 1893), LE PROPHÈTE (Paysan, Officier en 1903) ; SIGURD (Ramunc, 1893), GUILLAUME TELL (Tyrolien, 1899 ; Pasteur, 1905), JOSEPH (Dan, 1899) ; en 1900, PATRIE ! (Delrio), LE CID (Don Alonzo) ; en 1901, LOHENGRIN (Vassal), LES BARBARES (Hildibrath) ; en 1902 L’AFRICAINE (Officier), SALAMMBO (Pontife) ; en 1905 LE FREISCHÜTZ (Samiel). A créé SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE-NOIRE (Chef Monténégrin) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz), LANCELOT (Chevalier), ORSOLA (Soldat).

 

DENS Maurice Marcel dit Michel. — Baryton (Roubaix, Nord, 22 juin 1911 ). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 01 août 1947. Chante OTHELLO (Iago), HERODIADE (Hérode), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël) en 1947 ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Asthon) en 1948.

=> Hommage à Mado Robin, avec Michel Dens, émission de télévision du 26 février 1990

 

DEPASSIO Jean. — Basse. Débute le 10 septembre 1851. => biographie

 

DEPIENNE Gustave. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1928), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1988).

 

DEPRAZ Xavier. — Basse. Débute le 03 février 1952. => biographie

 

DEREIMS Étienne. — Ténor (Montpellier, Hérault, 26 avril 1845 – Paris, 26 mars 1904). Epouse Jeanne Devriès ; père d’Andréa Dereims. Débute dans FAUST (Faust) le 05 décembre 1879, et chante successivement LA FAVORITE (Fernand, 24 décembre 1879), LE COMTE ORY (Comte Ory, 1880), ROBERT LE DIABLE (Raimbaut, 1881), DON JUAN (Ottavio, 1881), AÏDA (Radamès, 14 août 1882), LE TRIBUT DE ZAMORA (Manoël Diaz, 07 octobre 1882), MEFISTOFELE (Faust, 1883), L'AFRICAINE (Vasco, 1883) et SAPHO (Phaon, 1884). A créé HENRY VIII (don Gomes), TABARIN (Gauthier) et RIGOLETTO (le Duc).

 

DERENNE Paul. — Ténor (Rennes, Ille-et-Vilaine, 27 août 1907 – Paris, 18 avril 1982). Débute le 05 août 1947 dans FIDELIO (Jacquinot).

 

DÉRIVIS Henri-Étienne. Basse (Albi, Tarn, 02 août 1780 – Livry-en-Aulnoye [auj. Livry-Gargan], Seine-et-Oise [auj. Seine-Saint-Denis], 01 février 1856). Epoux de Mlle Naudet, cantatrice ; père de Prosper DÉRIVIS. Il débuta le 11 février 1803 dans LES MYSTERES D'ISIS (Zarastro), arrangement de Lachnith de LA FLUTE ENCHANTEE de Mozart. Il créa notamment : le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Jupiter) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Zibar) d'Henri Montan Berton ; DON JUAN de Mozart [arrangement de Kalkbrenner] (Mazetto) ; NEPHTALI OU LES AMMONITES de Blangini (Hareb) ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis (Sigismar) ; LA VESTALE de Spontini (Le Grand Prêtre) ; ARISTIPPE de Kreutzer (Polyxène) ; FERNAND CORTEZ de Spontini (Le Grand Prêtre) ; ABEL de Kreutzer (Adam) ; LES BAYADERES de Catel (Olkar) ; LE TRIOMPHE DU MOIS DE MARS de Kreutzer ; LES ABENCERAGES de Chérubini (Alemar) ; LE ROSSIGNOL de Le Brun ; NATHALIE OU LA FAMILLE RUSSE de Reicha ; OLYMPIE de Spontini (Antigone) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE d’Isouard dit Niccolo (Timorkan) ; VIRGINIE de Berton (Appius) ; VENDOME EN ESPAGNE d’Auber et Hérold (Vendôme) ; LA BELLE AU BOIS DORMANT de Carafa (Altamor) ; MACBETH de Chelard ; LE SIEGE DE CORINTHE de Rossini (Mahomet, rôle que Rossini avait arrangé spécialement pour lui).

(Il chantait pour son plaisir, en amateur. Des amis le poussèrent à se présenter à l'Opéra. Il fut engagé aussitôt et débuta le 11 février 1803. Pendant 25 ans il sera pensionnaire de l'Académie où son zèle infatigable et la flexibilité de son talent lui assurèrent le droit à la reconnaissance du public.)

 

DÉRIVIS Nicolas Prosper dit Prosper. Basse (Paris ancien 2e, 28 octobre 1808 – Paris 16e, 11 février 1880). Fils de Henri DÉRIVIS, basse de l'Opéra. Epouse à Voorburg, Pays-Bas, le 10 novembre 1844 Constance Philippine Françoise Henriette JANSSENS (Bruxelles, Belgique, 05 février 1815 – ap. 1890) ; parents de Constance DÉRIVIS, soprano de l'Opéra. Débute le 21 septembre 1831 dans MOÏSE (Moïse) de Rossini. Il créa LE SERMENT d’Auber (Maître Audiol) ; DON JUAN de Mozart [traduction de Castil-Blaze] (le Commandeur) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (le Comte de Nevers) ; STRADELLA de Niedermeyer ; GUIDO ET GINEVRA d’Halévy ; LA XACARILLA de Marliani (Cojuelo) ; LES MARTYRS de Donizetti (Félix). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 25 janvier 1833 au 28 avril 1857). En 1855, il habitait 23 rue Lepelletier à Paris.

(Il fera ses études au Conservatoire, débutera à l'Opéra-Comique en 1831 dans Sander de Zémire et Azor, puis le 21 septembre de la même année à l'Opéra. Il devait s'y révéler digne successeur de son père. En 1842, il part pour la Scala de Milan où il créera Nabucco (Zaccaria) et les Lombards (Pagano). En 1845, il revient à Paris, mais au Théâtre-Italien, où il crée Gemma di Vergy (Guido) et Ernani (don Ruy Gomez). Il ne réintégrera l'Opéra qu'en 1851 pour y créer encore la Rose de Florence (Bustamente) et le Trouvère (Fernand). Professeur au Conservatoire, il prit sa retraite en 1865.)

 

DERMOTA Anton. — Ténor (Kropa, Yougoslavie, 04 juin 1910 Vienne, 28 juin 1989). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino) en 1953.

 

DERROYER. Haute-contre. Il a débuté vers 1751.

 

DESBELLES (ou LE ROY DES BELLES). Basse-taille. Il a débuté en 1750.

 

DESCILLENE. — Est affiché dans LE PROPHÈTE (Seigneur, 1882), L'AFRICAINE (Evêque, 1883).

 

DESENTIS Philippe-Thomas. Basse-taille (vers 1733 ). Il débuta le 13 avril 1758 dans LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville.

 

DESHAYES René. — Ténor (06 janvier 1911 –). Débute le 09 janvier 1939 dans AÏDA (le Messager). En 1939, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), LES TROYENS (Jopas), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (le Conscrit), MONNA VANNA (Védio) ; en 1942, LE ROI D'YS (Jahel), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khammon), THAÏS (un Cénobite ; Nicias en 1945), MAROUF (Anier, Chef des marins), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale, Aubergiste en 1943) ; en 1943, PENELOPE (Léodès), SAMSON ET DALILA (Messager, Philistin en 1945), PEER GYNT (Chef Troll) ; en 1944, LE VAISSEAU FANTOME (Pilote), ALCESTE (Choryphée), L’ETRANGER (André), ANTIGONE (Choryphée), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, Tybalt en 1945) ; en 1946, OTHELLO (Cassio), ANTAR (Berger), JOSEPH (Ruben), RIGOLETTO (Officier), BORIS GODOUNOV (Lovitzky, Boyard en 1953), PADMAVATI (Badal); en 1948, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot) ; en 1949, LE MARCHAND DE VENISE (Vénitien) ; en 1951, SALADE (Coviello), LA TRAVIATA (Domestique, de Létorière en 1954), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix), SALOMÉ (troisième Juif) ; en 1952, L'AIGLON (un Matassin). A créé LA CHARTREUSE DE PARME (Invite), PALESTRINA (Evêque d'Imola, un Chanteur), PENELOPE (Pisandre), PEER GYNT (Marchand), BOLIVAR (Soldat), JEANNE AU BUCHER (une Voix), OBERON (Janissaire).

 

DESIRE. — Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, joue LA FILLE DE MADAME ANGOT (Trénitz).

 

DESLAURIERS. — Crée DEIDAMIE (un Chef grec) le 15 septembre 1893.

 

DESMET Émile Jules. — Basse (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 23 juin 1862 ). Débute le 19 septembre 1884 dans HAMLET (le Spectre). Chante, la même année, L'AFRICAINE (l'Inquisiteur, 08 novembre 1884), FRANÇOISE DE RIMINI (Dante, 12 novembre 1884), et crée RIGOLETTO (le Comte Céprano).

 

DESNOYERS. — Débute en janvier 1767 dans SYLVIE.

 

DESPÉRAMONS François Noël. Baryton (Lugan, Tarn, 25 décembre 1783 – Toulouse, Haute-Garonne, 08 mars 1848). Il débuta le 17 février 1805 dans PANURGE DANS L'ÎLE DES LANTERNES (Panurge). Il débuta à l'Opéra-Comique en 1811.

 

DES SAULES. Basse-taille. Débute le 28 novembre 1786 dans ROLAND.

 

DESTERBECQ. Il débuta vers 1843.

 

D'ESTIVAL. Il a débuté en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Silvandre).

 

DESVOYES Philippe. — ( décembre 1709). Il a débuté en 1676. Il a chanté L’EUROPE GALANTE de Campra (la Discorde).

 

DEVERCORS Dominique. — Basse. Débute le 07 mai 1961 dans FAUST (Méphistophélès). Chante RIGOLETTO (Sparafucile, 1961), LES TROYENS (Hector, 1962).

 

DEVILLIERS. — Ténor. En 1887, débute le 08 août dans LES HUGUENOTS (Raoul) et chante AÏDA (Radamès).

 

DEVOS Louis. — Ténor (Bruxelles, 15 juin 1926 ). Débute en 1963 dans WOZZECK (Andres).

 

DEVOYOD Jules Célestin. — Baryton (Lyon, Rhône, 28 mars 1841 – Moscou, Russie, juin 1901). Epouse Mme SAROLTA (– 1884), artiste lyrique. Débute le 24 juin 1867 dans L’AFRICAINE (Nélusko). Chante LA MUETTE DE PORTICI (Pietro) ; GUILLAUME TELL (Guillaume Tell). Participe à la première le 03 mars 1869 de FAUST (Valentin) de Charles Gounod. Il quitta l’Opéra en 1870 pour effectuer des tournées.

"Le concours d'opéra-comique du Conservatoire eut lieu le mardi 24 juillet 1866 : M. Devoyod fut appelé à recevoir le premier prix. Il avait chanté les scènes du rôle de Pygmalion, au premier acte de Galathée, avec assez de goût et, contre son ordinaire, s'était montré sobre d'éclats de voix et d'exagérations déclamatoires ; mais, quel déplorable comédien !" (le Figaro, 24 octobre 1881)

"Nous apprenons la mort de Mme Sarolta, artiste lyrique, professeur de chant et épouse du baryton Devoyod." (Officiel-artiste, 31 janvier 1884)

 

DEVRIÈS David Etienne Joseph dit David. — Ténor (Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, 14 février 1882 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 juillet 1934). Fils de Marcel Devriès [ténor aux Concerts du Conservatoire, fils de la cantatrice Rosa Devriès]. Débute en créant ASTARTE (un Servant) le 15 février 1901. Chante GUILLAUME TELL (Ruodi, 06 février 1904) ; L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Belmont, 1904).

 

DEVRIÈS Hermann. — Baryton-basse (New York, 25 décembre 1858 – Chicago, 24 août 1949). Fils de Rosa Devriès. Débute dans LES HUGUENOTS (de Méru) le 05 août 1878. En 1878 encore chante POLYEUCTE (un Centurion), FAUST (Wagner) ; en 1879, LE ROI DE LAHORE (un Chef), L’AFRICAINE (Huissier), LA JUIVE (Homme du peuple, puis Albert), LES HUGUENOTS (Maurevert), LA MUETTE DE PORTICI (Selva), HAMLET (Polonius) ; en 1881, LE PROPHÈTE (un Paysan).

 

DEVRIÈS Maurice. — Baryton (La Nouvelle-Orléans, 1854 – Chicago, 1910). Fils de Rosa Devriès. Débute dans HAMLET (Marcellus) le 13 mai 1889. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Moine, 1889 ; Tavannes, 1890 ; Cossé 1891), LUCIE DE LAMMERMOOR (Arthur, 1889), LA JUIVE (Homme du peuple, 1889 ; Officier, 1890), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1889), L’AFRICAINE (Huissier, 1890 ; Officier, 1891), HENRY VIII (Seigneur, 1890), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1891), LE PROPHÈTE (Seigneur, 1891), LOHENGRIN (Vassal, 1892), SIGURD (Hawart, 1893). A créé SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Clerc) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; HELLE (Bourgeois).

 

DHORNE Constant Louis. — Ténor (Saint-Quentin, Aisne, 26 mars 1853 –). Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1888), GWENDOLINE (Saxon, 1893), LANCELOT (Chevalier, 1900), LES HUGUENOTS (Moine, 1904 ; Soldat, 1905). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 13 juin 1882 au 15 mai 1906).

 

DICKIE Murray. — Ténor (Bishopton, près de Glasgow, 03 avril 1924 ). En 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante L'AMOUR DE DANAÉ (le premier Roi). En 1960, en représentation, chante FIDELIO (Jacquinot).

 

DIDERO. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, en 1912, interprète LA FILLE DU FAR-WEST (Joé).

 

DIDIEE. — Débute en 1853.

 

DIEU Michel Félix. — (Dijon, Côte-d'Or, 01 avril 1848 – Liège, Belgique, 22 avril 1878). Débute salle Ventadour, le 14 octobre 1874, dans LES HUGUENOTS (un Crieur). En 1875, chante LA JUIVE (Héraut), HAMLET (Polonius) et GUILLAUME TELL (Chasseur).

 

DINARD. — Débute en créant DARIA (le Pape) le 24 janvier 1905. En 1905, chante LES HUGUENOTS (de Retz, un Moine), THAÏS (Cénobite), GUILLAUME TELL (Tyrolien), SALAMMBO (Pontife) ; en 1906, ARMIDE (Officier), PROPHÈTE (Officier).

 

DISSARD. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1926), GWENDOLINE (Saxon, 1942).

 

DI STEFANO Giuseppe. — Ténor italien (Motta Sant’Anastasia, Sicile, 24 juillet 1921 – Santa Maria Hoè, près de Milan, 03 mars 2008). En représentation, débute dans FAUST (Faust) le 08 septembre 1954.

 

DOENCH Carl. — Débute en 1966 dans WOZZECK (le Docteur).

 

DOIGNY. Il a débuté en 1720.

 

DOLNIČAR Vladimir. — Basse (Ljubljana, 01 novembre  1911 ). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Farfarello) le 27 juin 1956.

 

DONVAL Francis (Francis BIDON dit). — Ténor (02 juillet 1871 ). Débute en créant TRISTAN ET ISOLDE (un Berger) le 11 décembre 1904. Crée également DARIA (un Piqueur) le 24 janvier 1905 et est affiché dans LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1904 ; Moine, 1905), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot, 1905), THAMARA (Officier, 1907), THAÏS (Cénobite, 1907), MANON (le Portier, 10 décembre 1911).

 

DONZEL Auguste Hippolyte. — Ténor (19 mai 1815 –). Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 18 octobre 1849).

 

DOSSOGNE. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1921), PARSIFAL ( Chevalier, 1924), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Moine, 1930).

 

DOUAILLIER Charles Joseph Théodore. — Baryton (Reims, Marne, 23 août 1860 ). Débute dans LES HUGUENOTS (un Moine) le 20 août 1890. Est affiché dans SIGURD (Rudiger, 1890 ; Grand Prêtre d'Odin, 1891), PATRIE ! (Jonas, 1891 ; Rancon, 1900), LE MAGE (le Roi, 1891), GUILLAUME TELL (Melchtal, 1891 ; Chasseur, puis Leuthold, 1892), FAUST (Valentin, 1891 ; Wagner, 1892), L’AFRICAINE (Diégo, 1891 ; Inquisiteur, puis Grand Brahmine, 1892), LA JUIVE (Albert, 1892), HENRY VIII (Seigneur, 1892 ; Archevêque, 1903), LES HUGUENOTS (de Thoré, puis le Veilleur, 1892 ; de Retz, 1897), SALAMMBO (Spendius, 1892 ; Autharite, 1893), ROBERT LE DIABLE (Alberti, 1892), LE PROPHÈTE (Anabaptiste, 1892 ; Mathisen, 1898), HAMLET (Horatio, 1892), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1892 ; le Duc, 1900), RIGOLETTO (Marcello, 1892 ; Monterone, 1897), LE CID (l'Envoyé Maure, 1893), TANNHÄUSER (Bitterof, 1895), DON JUAN (Mazetto, 1897), THAÏS (Palémon, 1898), ALCESTE (Oracle, 1900). A créé le 16 mars 1891 LE MAGE (un Héraut) de Jules Massenet ; LOHENGRIN (Héraut) ; le 28 décembre 1891 THAMARA (Khirvan) de Louis Bourgault-Ducoudray ; SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum) ; SAMSON ET DALILA (Philistin) ; GWENDOLINE (Aella) ; DJELMA (Tschady) ; OTHELLO (Montano) ; LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; HELLE (Hérode) ; LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall) ; LA BURGONDE (Arvesne) ; JOSEPH (Utobal) ; LA PRISE DE TROIE (Panthée) ; ORSOLA (Andréa) ; L’ETRANGER (Pêcheur) ; L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim).

"Ancien élève du Conservatoire, possède une excellente voix de baryton. Très bon musicien. Rend de grands services à son théâtre. Douaillier a abordé non sans succès quelques premiers rôles." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

DOUBROVSKY Georges. — Baryton. En représentation, débute le 18 janvier 1926 dans AÏDA (Amonasro). La même année, chante BORIS GODOUNOV (Rangoni) et crée KITEGE (Fédor Pajorok).

 

DOUCET. — Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Louchard).

 

DRUINE. — Baryton. Débute dans FAUST (Wagner) le 21 juin 1919 et chante, la même année, SALAMMBO (Narr-Havas), PATRIE ! (Rancon), SAMSON ET DALILA (Abimélech).

 

DUBOIS Gaston Camille Paul dit Gaston. — Ténor (L'Île-Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 04 octobre 1873* – Nice, Alpes-Maritimes, 12 février 1959). Epouse à Sèvres (Seine-et-Oise) [auj. Hauts-de-Seine], le 25 septembre 1901 Tina DUBOIS-LAUGER, mezzo-soprano. Débute le 28 février 1902 dans L'AFRICAINE (Vasco de Gama). La même année, chante FAUST (Faust), puis, en 1903, HENRY VIII (don Gomez), PAILLASSE (Peppe), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt) ; en 1904, THAÏS (Nicias), L’ETRANGER (André), LE PROPHÈTE (Jonas), DON JUAN (Ottavio), SALAMMBO (Shahabarim) ; en 1905, DARIA (Boris), ARMIDE (Chevalier danois) ; en 1906, LE FREISCHÜTZ (Max), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther, puis David en 1911 et Vogelgesang en 1923), LA WALKYRIE (Siegmund) ; en 1907, TANNHÄUSER (Tannhäuser, puis Walther en 1908), PATRIE ! (la Trémoille), ARIANE (Thésée) ; en 1908, HIPPOLYTE ET ARICIE (Tisiphone), HAMLET (Laerte) ; en 1909, RIGOLETTO (le Duc), L’OR DU RHIN (Froh) ; en 1910, LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1911, LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1919, OTHELLO (Cassio) ; en 1920, LES HUGUENOTS (Tavannes) ; en 1921, LES TROYENS (Hylas), ASCANIO (d'Estourville), MAÏMOUNA (Muezzin) ; en 1922, BORIS GODOUNOV (Innocent, puis Dimitri en 1923 et Missaïl en 1930), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Important) ; en 1923, SIGURD (Irmfrid) ; en 1926, BROCÉLIANDE (le Crapaud), SALOMÉ (premier Juif) ; en 1928, MADAME BUTTERFLY (Goro). Est le créateur d’ORSOLA (Silvio), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Rodrigue), PROMÉTHÉE (Kratos), SALOMÉ (Narraboth), SIBERIA (Alexis), FERVAAL (Chennos, un Paysan), LES JOYAUX DE LA MADONE (Basin), L’HEURE ESPAGNOLE (Torquemada), LA MEGERE APPRIVOISEE (Biondello), FALSTAFF (Caïus), LE RENARD (une Voix), LA KHOVANTCHINA (troisième Strelsky), PADMAVATI (Guerrier), LE JARDIN DU PARADIS (Héraut d'armes). Il a participé à la première le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (Enéas) de Jules Massenet. Par ailleurs, il avait débuté le 01 septembre 1911 à l’Opéra-Comique.

 

DUBOURG DESTOUCHES Justin. Basse-taille (– 1757). Il a débuté en 1718. Il a chanté : LES AGES de Campra (Bacchus, Fabio) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Florestan, l'ombre d'Ardan Canile) ; LE JUGEMENT DE PARIS de Bertin (Jupiter) ; SEMIRAMIS de Destouches (Linas, l'Ordonnateur des jeux funèbres) ; ALCIONE de Marais (Phorbas, Neptune) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Momus) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Thoas) ; ISSE de Destouches (Jupiter, le Ministre de Dodone) ; POLYDORE de Baptistin (Polymnestor, roi de Thrace) ; SCYLLA de Théobalde (Mars, Artémidor) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Filindo, Damire) ; PHAETON de Lully (Protée) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Cléon) ; RENAUD de Desmarets (Hidraot, roi de Damas) ; LES SAISONS de Collasse (Borée) ; PHILOMELE de La Coste (Mars) ; PIRITHOÜS de Mouret (Thésée, roi d'Athènes) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Jupiter, le Ministre du Destin) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Zirène) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (don Carlos) ; ACIS ET GALATHEE de Lully (Polyphème) ; ATYS de Lully (Sangar) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Neptune) ; TELEGONE de La Coste (Ulysse) ; LE BALLET SANS TITRE (Cléon).

 

DUBUC Gilbert. — Baryton (Pétiguy, Belgique, 01 janvier 1925 –). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 11 avril 1960.

 

DUBULLE Auguste-Jean-Baptiste dit Auguste. — Basse (Védrines-Saint-Loup, Cantal, 10 juin 1856 –). Débute le 14 novembre 1879 dans L'AFRICAINE (l'Inquisiteur). Chante HAMLET (le Roi, 1879), AÏDA (le Roi, 1880 ; Ramfis, 1887), LA FAVORITE (Balthazar, 1880), LES HUGUENOTS (Marcel, 1880 ; Saint-Bris, 05 juin 1882), LA JUIVE (Brogni, 1880), GUILLAUME TELL (Walther, 1880 ; Gessler, 1882), LE COMTE ORY (Gouverneur, 1881), LE TRIBUT DE ZAMORA (Ramire, 19 février 1882), FRANÇOISE DE RIMINI (Dante, 27 septembre 1882 ; Guido, 28 novembre 1884), HENRY VIII (le Légat du Pape, 19 mars 1883) ; LE PROPHÈTE (Zacharie, 14 septembre 1883), L’AFRICAINE (Pedro), en 1883 ; SAPHO (Pythéas, 02 juin 1884), FAUST (Méphistophélès, 15 juillet 1884) en 1884 ; PATRIE ! (Duc d'Albe, 1887), RIGOLETTO (Sparafucile, 1889), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1889), LE MAGE (Amrou, 1891), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu, 1893), LA WALKYRIE (Hounding, 1893), TANNHÄUSER (Reinmar, 1895), HELLE (Roger, 1896). Crée TABARIN ( Mondor), LA DAME DE MONSOREAU (Aurilly), PATRIE ! (Noircarmes), le 28 décembre 1891 THAMARA (le Prêtre) de Louis Bourgault-Ducoudray, SALAMMBÔ (Giscon) ; le 09 décembre 1892 STRATONICE (le Roi) d'Alix Fournier ; DEIDAMIE (le Roi), DJELMA (Kayran). Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris (15 novembre 1899-démission 01 février 1915).

« Un excellent professeur qui connaît à fond l'art du chant et qui sait l'art non moins difficile d'en expliquer les principes avec une éloquente simplicité. Son diagnostic est sûr : il discerne du premier coup ce qu'on peut faire d'une voix et, par la suite, obtient d'elle sans brutalité, sans efforts dangereux, le maximum d'étendue et de force. Sa méthode exclut toute nervosité, toute tension musculaire. Et les résultats de son enseignement en affirment l'efficacité. Allez demander à Mlle Alice Raveau ce qu'elle pense de son professeur. Elle chantera ses louanges sur de la musique de Gluck, et vous resterez sous le charme... »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Auguste Dubulle en 1909

 

 

DUC Joseph-Valentin. — Ténor (Béziers, Hérault, 24 janvier 1858 – Béziers, 23 février 1915). Débute dans GUILLAUME TELL (Arnold) le 31 août 1885. Chante, en 1885, LA JUIVE (Eléazar) ; en 1886, LES HUGUENOTS ( Raoul), LE CID (Rodrigue) ; en 1888, ROBERT LE DIABLE (Robert) ; en 1889, LE PROPHÈTE (Jean) ; en 1890, AÏDA (Radamès), L’AFRICAINE (Vasco), SIGURD (Sigurd) ; en 1891, LE MAGE (Zarâstra). A créé PATRIE ! (Karloo).

 

DUCHAMP. Haute-contre. Il débuta en 1787.

 

DUCHESNE. Il a débuté en 1720.

 

DUCLOS Marcellin. — Baryton. Débute le 06 septembre 1907. => biographie

 

DUFFAUT. — Ténor. Débute dans LA WALKYRIE (Siegmund) le 29 mai 1896. Chante FAUST (Faust) en 1897. Le 24 juillet 1898, il créa sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Paris le Couronnement de la Muse (un Poète) de Gustave Charpentier.

 

DUFOUR Michel. — Baryton. Débute le 18 mars 1899. => biographie

 

DUFOUR. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1923.

 

DUFRANNE Hector Robert dit Hector. — Baryton belge (Mons, 25 octobre 1870 – Paris, 04 mai 1951). Chante au cours d'un Gala, le 11 novembre 1900, dans la première de CARMEN (Escamillo) de Georges Bizet (2e acte seul). Débute le 28 mai 1909 MONNA VANNA (Guido), puis chante en 1909, ROMÉO ET JULIETTE (Capulet), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), TANNHÄUSER (Wolfram) ; en 1911, THAÏS (Athanaël). Crée SALOMÉ (Iokanaan).

 

DUFRANNE Louis. — Ténor. Débute en créant LE ROI ARTHUS (deuxième Soldat). Crée encore UNE FETE CHEZ LA POUPLINIERE. Est d'autre part affiché dans, en 1916, L'ETRANGER (André), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), GUILLAUME TELL (Ruodi), PATRIE ! (La Trémoille) ; 1917, AÏDA (Messager), HAMLET (Laerte), LA FAVORITE (don Gaspard, puis un Seigneur), HENRY VIII (de Surrey), THAÏS (Nicias) ; 1918, MONNA VANNA (Vedio), MARIA DI ROHAN (Cholais).

 

DUFRÈNE Joseph. — Ténor. Débute le 20 mai 1846. => biographie

 

DUFRESNE. Basse-taille. Il débuta vers 1789.

 

DUFRESNEY.Haute-contre. Il débuta en 1783.

 

DUFRICHE Paul Eugène Denis dit Eugène. — Baryton (Paris, 07 octobre 1848 ). En 1891, débute le 21 septembre dans LOHENGRIN (de Telramund) et chante SIGURD (Grand Prêtre) ; en 1912, paraît dans LA FAVORITE (Alphonse), AÏDA (Amonasro), AFRICAINE (Nélusko) et ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio).

 

DUHAN Hans. — Baryton autrichien (Vienne, 27 janvier 1890 – Vienne, 06 mars 1971). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante DON JUAN (Don Juan) et LES NOCES DE FIGARO (Almaviva).

 

DULAURENS Charles. — Ténor. Débute le 09 août 1861. => biographie

 

DUMAS. Haute-contre. Il a débuté en 1728.

 

DUMÉ Robert. — Ténor (06.Nice, 02 juillet 1941 ). Débute en 1970. Chante IL TABARRO (Luigi).

 

DUMENI (ou DUMENY ou du MESNY). — Haute-contre (– vers 1715). Il débuta le 05 janvier 1677 dans le Prologue d'ISIS de Lully (Le Triton). Il chanta : ATYS de Lully (Atys) ; THESEE de Lully (Thésée) ; PROSERPINE de Lully (Alphée) ;  PERSEE de Lully (Persée) ; AMADIS de Lully (Amadis) ; ROLAND de Lully (Médor) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; ACIS ET GALATHEE de Lully (Acis) ; ACHILLE ET POLYXENE de Lully et Collasse (Achille) ; ENEE ET LAVINIE de Collasse ; LE BALLET DE VILLENEUVE SAINT-GEORGES de Collasse (Myrtil) ; MEDEE de Charpentier (Jason) ; ARIANE ET BACCHUS de Marais (Bacchus) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio) ; ISSE de Destouches (Apollon) ; AMADIS DE GRECE de Destouches.

 

DUMESTRE Joseph. — Baryton (Tarbes, Hautes-Pyrénées, 19 mars 1836 – Paris, 14 mai 1894). Père de Gaston DUMESTRE (Tarbes, 1875 – Nice, Alpes-Maritimes, 1949), chansonnier au Chat-Noir. Débute en octobre 1857 dans GUILLAUME TELL. Chante le 11 novembre 1857 LA FAVORITE (Alphonse). Fait sa rentrée le 27 juin 1864 dans GUILLAUME TELL.

"Encore un gars du Midi ! celui-ci était jardinier et il eut la bonne idée de cultiver le chant qui lui rapporte aujourd'hui 14.000 francs d'appointements par an. Mais où a-t-il donc passé ?" (les chanteurs de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 08 septembre 1861)

 

DUN Jean (père). — Basse-taille ( 1735). Père de la basse-taille du même nom. Il a débuté en 1686. Il a chanté CADMUS ET HERMIONE de Lully (Pan) ; THESEE de Lully (Arcas) ; ATYS de Lully (Idas) ; PSYCHE de Lully (Homme désolé) ; PROSERPINE de Lully (Jupiter); AMADIS de Lully (Florestan); ARMIDE de Lully (Hidraot) ; ISSE de Destouches (Pan); MARTHESIE, REINE DES AMAZONES de Destouches (Mars) ; CANENTE de Collasse ; MEDUS, ROIS DES MEDES de Bouvard ; LA SERENADE VENITIENNE de Campra (Docteur vénitien) ; TANCREDE de Campra (Isménor) ; LES MUSES de Campra (Momus) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Momus) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets et Campra (Thoas) ; TELEMAQUE de Campra et Dauchet (Neptune) ; BRADAMANTE de Lacoste ; LES FETES VENITIENNES de Campra (le Docteur) ; MANTO LA FEE de Baptistin (Merlin) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Fabrice).

 

DUN Jean (fils). — Basse-taille (– 1772). Fils de la basse-taille du même nom. Il a débuté en décembre 1716.

 

DUNAN Gérard. — Ténor (16 juin 1936 – 17 mars 1977). Débute en 1966. Chante WOZZECK (le Fou) ; LE CHEVALIER A LA ROSE (le Marchand d'animaux) ; DON CARLOS (un Héraut) ; TRISTAN ET ISOLDE (un Berger) ; FALSTAFF (Fenton).

 

DUPAR. Haute-contre. Débute le 24 janvier 1764 dans CASTOR ET POLLUX.

 

DUPARE.Il débuta vers 1810.

 

DUPEYRON Ferdinand-Hector dit Hector. — Ténor (Bordeaux, Gironde, 10 novembre 1861 – 1911). Débute le 05 mai 1892 dans SALAMMBO (Matho). En 1892, chante ROBERT LE DIABLE (Robert), SALAMMBO (Shahabarim), LA JUIVE (Eléazar) ; en 1893, LES HUGUENOTS (Raoul), SAMSON ET DALILA (Samson), LOHENGRIN (Lohengrin) et LA WALKYRIE (Siegmund) ; en 1894, FAUST (Faust), SIGURD (Sigurd), OTHELLO (Othello), et en 1895, TANNHÄUSER (Tannhäuser). Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra-comique) au Conservatoire de Paris (1906-1911).

« Il n'est pas permis d'être plus sympathique que ne l'est M. Dupeyron. Cet excellent homme fait simplement beaucoup de besogne et de la meilleure. Sans s'inquiéter de ce que l’on peut penser de lui, il travaille et fait travailler consciencieusement. Aussi est-il fort possible que le palmarès de cette année lui réserve quelques places d'honneur. Il les aura certes méritées.

A trouvé le temps, malgré son énorme labeur, d'établir un projet de Conservatoire à Enghien‑les-Bains.

Signe particulier : tutoie fréquemment ses élèves et leur donne des leçons à l’œil.

Doué d'un tempérament vigoureux, il a tellement peur de faire un mauvais coup, quand la colère le prend, qu'il ne porte jamais d'arme ni de canne sur lui : lorsque le temps est incertain, il se décide tout de même à se munir d'un parapluie. Mais c’est bien à regret. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

Hector Dupeyron par Georges Villa, 1909

 

 

DUPIRE. — Est affiché dans LES HUGUENOTS (Léonard, 1908), THAÏS (Cénobite, 1921). A créé LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eislinger) le 10 novembre 1897.

 

DUPLESSIS. Il a débuté en 1724.

 

DUPONT Alexis (Pierre-Auguste DUPOND dit). Ténor (1796 – Paris, juin 1874). Epouse Félicité Noblet, sœur de la danseuse Lise Noblet ( 1876), toutes deux danseuses à l'Opéra. Il débuta en 1818. Il chanta notamment : LA MUETTE DE PORTICI d’Auber ; LE DIEU ET LA BAYADERE d’Auber ; LA TENTATION d’Halévy ; LE LAC DES FEES d’Auber. Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Warting) d'Esprit Auber. Il se produisit également à l'Opéra-Comique. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828, puis soliste jusqu'au 26 octobre 1848).

 

DUPONT Louis (Louis VANDERSTRECK dit). — (27 avril 1885 17 juin 1969). Est affiché dans THAÏS (Cénobite) en 1923.

 

DUPOUY Jean. — Ténor (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 18 juillet 1938 ). Débute en 1969. Chante RIGOLETTO (le Duc) ; BENVENUTO CELLINI (Benvenuto).

 

DUPREZ Gilbert Louis. Ténor. Débute le 17 avril 1837. => biographie

 

DUQUESNOY. — Débute le 25 janvier 1781.

 

DURAND. Basse-taille. Débute en 1763. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Berger).

 

DURAND Marcel. — Basse. Participe le 08 janvier 1913 (répétition générale le 31 décembre 1912) à la première de FERVAAL (Geywhir) de Vincent d'Indy.

 

DUTOIT Gustave. — Basse (15 août 1892 – 18 juin 1952). Débute le 19 octobre 1939 dans LES TROYENS (Narbal). Chante RIGOLETTO (Sparafucile), MAROUF (Sultan), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent) en 1939 ; SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1939 ; Vieillard hébreu, 1940) AÏDA (le Roi, 1939 ; Ramphis, 1941) ; en 1940, L’ILLUSTRE FREGONA (Barrabas), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Barbe-Bleue), THAÏS (Palémon); LA TRAVIATA (Baron, 1941) ; en 1942, L’OR DU RHIN (Fasolt), PALESTRINA (Chanteur) ; en 1943, FIDELIO (Fernando), OTHELLO (Ludovico), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), PEER GYNT (le Président) ; en 1944, ALCESTE (Oracle) ; en 1946, BORIS GODOUNOV (Pimen), LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), JOSEPH (Judas), DON JUAN (Commandeur). A créé PALESTRINA (Pape Pie IV, un Spectre), ANTIGONE (Choryphée).

 

DUTREIX Maurice. — Ténor. Débute le 31 décembre 1912. => biographie

 

DUVAL. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1935), THAÏS (Cénobite, 1936), L’AIGLON (Arlequin, 1937), LA CHARTREUSE DE PARME (un Invité), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), en 1939 ; GWENDOLINE (Danois), LE DRAC (Pêcheur) en 1942 ; HERODIADE (Messager, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (Cocher, 1949).

 

DUVERNAY. Haute-contre. Il débuta en 1799.

 

DYLLOIS. Il débuta en 1792.

 

ECHETTO. — Basse. Débute en 1871.

 

EDERLE Nino. — Ténor italien (Milan, 1892 – Milan, novembre 1951). Avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante, en 1930, L'ITALIENNE A ALGER (Lindore) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva). En représentation, interprète FASTAFF (Fenton) le 04 juillet 1935.

 

EDMAY. — Débute le 23 janvier 1907 dans THAMARA (un Officier).

 

EGUILEOR de. — Ténor. En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 3 mars 1922.

 

ELIA Giovanni. — Ténor. En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 13 juin 1917.

 

ELOI [ELOY] Casimir. Ténor (80.Amiens, 1778). Il débuta en 1804. Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Mercure) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

ENDRÈZE Arthur (Arthur Endrèze KRAECKMANN dit). — Baryton (Chicago, Etats-Unis, 28 novembre 1893 – Chicago, 15 avril 1975). Epouse à Paris 8e le 30 juin 1936 Jeanne BELIGNE dite Jeanne KRIEGER, cantatrice et chef de chant à l'Opéra. Débute le 12 septembre 1929 dans FAUST (Valentin ; le 01 novembre 1939 à la salle Favart). Chante, en 1930, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LES HUGUENOTS (Nevers), LOHENGRIN (de Telramund) ; en 1931, TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal), RIGOLETTO (Rigoletto), OTHELLO (Iago), AÏDA (Amonasro), LA TRAVIATA (d'Orbel), THAÏS (Athanaël) ; en 1935, HERODIADE (Hérode), HAMLET (Hamlet) ; en 1939, LA TOUR DE FEU (don Jacintho), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, puis Mercutio) ; en 1940, CASTOR ET POLLUX (Pollux) ; en 1945, LA FLUTE ENCHANTÉE (un Prêtre) ; en 1946, JOSEPH (Jacob). Est le créateur de GUERCOEUR (Guercoeur), MAXIMILIEN (Conseiller Herzfeld), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Prince d'Antioche), L'AIGLON (Prince de Metternich), CHARTREUSE DE PARME (Comte Mosca), MÉDÉE (Créon).

 

ENGEL Pierre-Émile dit Émile. — Ténor (Paris, 15 février 1847 – 1927). Epouse en 1908 Jeanne Bathori. Etant spectateur le 09 décembre 1889, débute en remplaçant Cossira dans le deuxième acte de LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard). Est ensuite affiché, en 1891, dans LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1892, dans LA FAVORITE (Fernand), FAUST (Faust), LE SICILIEN (un Pâtre) et AÏDA (Radamès). Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris (classe X, 1905-1906 et classe VIII, 1906-1927).

« Petit, vif et alerte. Faisait autrefois de très fréquents voyages Bruxelles-Paris et retour. Définitivement fixé dans notre capitale, il s'est consacré au professorat. A ses moments perdus, il donne avec Mme Engel‑Bathori de brillants récitals de musique classique et moderne. Et chacune de ces séances constitue un vrai régal pour les délicats — ceux dont La Fontaine prétendait qu'on ne saurait les satisfaire — et qui s'inclinent enfin devant la Perfection même. Il exige de ses élèves qu'ils chantent clair (à nous, Rostand !), sur un a bien blanc et ne leur permet pas de sonorités excessives. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Emile Engel par Georges Villa, 1909

 

 

ENGEN Kieth. — Basse américaine (Irazee, Minnesota, 05 avril 1925 – Murnau am Staffelsee, 02 septembre 2004). Epouse la cantatrice Erika Berghöfer. Débute en 1963 dans WOZZECK (le Docteur).

 

ÉNIA Jean. — Basse (08 octobre 1907 –). Débute le 04 juin 1948 dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (le Veilleur).

 

ÉNOT Marcel. — Baryton (Saint-Lô, Manche, 20 mai 1909 – 13 juillet 1977). Débute le 14 décembre 1959 dans CARMEN (le Dancaïre).

 

ERNST Fédor. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (un Ambassadeur de l'Empereur de Chine) le 26 mai 1914.

 

ERNST Léon. — Basse (15 octobre 1876 – 17 septembre 1951). Débute le 23 décembre 1915 dans GUILLAUME TELL (un Chasseur). Est affiché dans RIGOLETTO (Marcello, 1916 ; Officier, 1938), PATRIE ! (Delrio, 1916), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1916 ; Vieillard hébreu, 1917 ; Abimélech, 1918), OTHELLO (Montano, 1916 ; Héraut, 1931), LA FILLE DU FAR-WEST (Asbby, 1916), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur, 1916 ; un vieux Marin, 1934), FAUST (Wagner, 1916 ; le 11 novembre 1939 à la salle Favart), THAÏS (Palémon, 1916 ; un Cénobite, 1941), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1916) ; en 1917, LE CID (Don Alonzo), AÏDA (le Roi), HENRY VIII (duc de Norfolk), ROMA (Caïus), HAMLET (Horatio, puis Polonius en 1934) ; en 1918, MARIA DI ROHAN (un Familier) ; SALAMMBO (Autharite, 1919 ; Grand Prêtre d'Eschoum, 1938), LES HUGUENOTS (Maurevert, 1920 ; Moine, 1930), LES TROYENS (une Ombre, 1921 ; Soldat, 1930 ; Ombre d'Hector, 1939), BORIS GODOUNOV (Tcherniakowsky, 1922 ; Exempt, 1923 ; Lovitzky, 1937) ; en 1923, LE TROUVERE (Bohémien), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall) ; en 1924, PARSIFAL (Ecuyer), LA KHOVANTCHINA (Varsonoview) ; en 1925, PADMAVATI (Artisan), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier), SIGURD (Ramunc), HERODIADE (Grand Prêtre), TANNHÄUSER (Reinmar) ; en 1926, SALOMÉ (Soldat), MANON (le Portier, 01 juin 1926 et 10 novembre 1927), LE JARDIN DU PARADIS (Vent du Sud), LE FREISCHÜTZ (Ermite), GWENDOLINE (Aella, puis un Saxon en 1941) ; en 1927, LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé) ; en 1928, MAROUF (Mameluck, puis en 1940 le Kâdi), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire), LA TRAVIATA (Marquis, puis en 1929 le Baron) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (le Silence, 1932), LA JUIVE (Homme du peuple, 1933), PAILLASSE (Paysan, 1933), LE BARBIER DE SÉVILLE (Notaire, 1936) ; en 1937, ARIANE (2e Matelot), MONNA VANNA (Torello), OEDIPE (un Thébain), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan) ; en 1940, L’ILLUSTRE FREGONA (l'Alguazil). A créé : LES GIRONDINS (Gensonne), LE ROI ARTHUS (Ecuyer), JEANNE D'ARC (la Trémoille), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Bourgeois), LA MEGERE APPRIVOISEE (Grémio), LA FILLE DE ROLAND (Serviteur), NERTO (Marchand), L'ARLEQUIN (Ambassadeur de France), LA NAISSANCE DE LA LYRE (un Choreute), LE CHEVALIER A LA ROSE (Domestique), LES BURGRAVES (un Burgrave), LES MATINES D'AMOUR (un Diable), MAROUF ( un Marchand), LE MAS (un Moissonneur), SALAMINE (Dignitaire de la Cour), VIRGINIE (un Rapin) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (un Passant) de Louis Dumas ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Bardi) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Escobedo), ELEKTRA (vieux Serviteur), UN JARDIN SUR L'ORONTE (un Garde), VERCINGETORIX (Vieillard, Soldat), LA PRINCESSE LOINTAINE (Pergofat, un Pèlerin), MARCHAND DE VENISE (l'Audiencier), LA SAMARITAINE (Judas), LA CHARTREUSE DE PARME (Geôlier).

 

ERNSTER Deszö. — Basse (Pécs, Hongrie, 23 novembre 1898 – Zurich, 15 février 1981). En représentation, chante en 1955 L'OR DU RHIN (Fafner), SIEGFRIED (Fafner), LA WALKYRIE (Hunding), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen).

 

ESCALAÏS Léonce Antoine dit Léonce. — Ténor (Cuxac-d’Aude, Aude, 08 août 1859 – Cuzac-d’Aude, 25 novembre 1940 ou Paris, 08 novembre 1941). Epouse à Paris 9e le 12 février 1884 Maria LUREAU-ESCALAÏS, soprano. Il fut élève de Joseph Dufrène au Conservatoire de Toulouse. Débute le 12 octobre 1883 dans GUILLAUME TELL (Arnold). Chante, la même année LA JUIVE (Eléazar, 28 décembre 1883) ; en 1884, ROBERT LE DIABLE (Robert, 05 mars 1884), LES HUGUENOTS (Raoul, 08 septembre 1884) ; en 1885, L'AFRICAINE (Vasco), SIGURD (Sigurd) ; en 1891, LE MAGE (Zarâstra) ; en 1908, AÏDA (Radamès). Crée ZAÏRE (Lusignan).

(Il débuta au palais Garnier le 12 octobre 1883 dans Guillaume Tell (Arnold), révélant aussitôt une quinte aiguë d'une facilité et d'un éclat prodigieux qui lui valut maints triomphes durant ses trente ans de carrière : à 70 ans il tenait encore le contre-ré sans trop d'effort. Spécialiste des rôles de fort ténor (Éléazar, Raoul, Vasco de Gama), il chanta à Moscou en 1908-1909 et abandonna la scène après une dernière saison à la Gaîté (1911). Gustave Goublier lui a dédié sa mélodie l'Angélus de la mer.)

 

ESPINASSE Arthur. Ténor. Il débuta en 1849 dans LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Raoul).

 

ESTIENNE. — Débute vers 1861.

 

ETCHEVERRY Henry-Bertrand. — Basse (Bordeaux, Gironde, 29 mars 1900 – Paris, 14 novembre 1960). Débute dans RIGOLETTO (Céprano) le 04 septembre 1932. Chante, en 1932, LES TROYENS (Ombre d'Hector) ; en 1933, PARSIFAL (Chevalier), LA TOUR DE FEU (Jacintho), LA JUIVE (Ruggiero), LA TRAVIATA (Docteur), LA WALKYRIE (Hounding, puis en 1948, Wotan), MAROUF (Mameluck, puis en 1945, le Sultan) ; en 1934, HAMLET (le Roi), L’ETRANGER (Contrebandier) ; en 1935, L’OR DU RHIN (Fasolt), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), AÏDA (le Roi) ; en 1936, LES HUGUENOTS (Saint-Bris) ; en 1937, FIDELIO (Fernando), ARIANE (Pirithoüs), BORIS GODOUNOV (Boris), ROLANDE (Prince Richard), L'AIGLON (Flambeau) ; en 1938, SALAMMBO (Narr-Havas), FAUST (Méphistophélès), RIGOLETTO (Sparafucile) ; puis le MARCHAND DE VENISE (Shylock, 1939), DON JUAN (Don Juan, 1942), PENELOPE (Eurymaque, 1943), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1944), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1945), ANTAR (Malek, 1946), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1948). A créé UN JARDIN SUR L'ORONTE (Guetteur), VERCINGETORIX (Viridomar), PERKAIN (Dominique), LA PRINCESSE LOINTAINE (Erasme), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Barbe-Bleue), LE MARCHAND DE VENISE (Prince du Maroc), OEDIPE (Tirésias), PALESTRINA (Evêque de Cadix, un Spectre), PEER GYNT (l'Inconnu).

 

ETIEVENT. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1926.

 

ETTL Karl. — Baryton-basse autrichien (Vienne, Autriche, 19 février 1899 – Vienne, 23 septembre 1956). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en 1928, chante FIDELIO (Prisonnier), LES NOCES DE FIGARO (Antonio), LA TOSCA (Angelotti), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote) et LE CHEVALIER A LA ROSE (le Commissaire). En représentation, en 1936, chante DON JUAN (Mazetto) et FIDELIO (Fernando).

 

EUZET Louis Gustave Esprit dit Gustave. Basse (Montpellier, Hérault, 06 juillet 1813 – Le Grau-du-Roi, Gard, 10 août 1881). Débuts annoncés le 24 mars 1834 dans ROBERT LE DIABLE (Bertram), effectués le 21 avril 1834 dans LE PHILTRE (Fontanarose). Chante en 1835 à l'Opéra-Comique ; en 1839 à la Renaissance où il crée la Chaste Suzanne (Sédécias) de Monpou, puis à l'étranger (Madrid, 1844 ; Milan, 1845-1846 ; Gênes, 1846 ; Padoue et Trieste, 1847). Rentre à l'Opéra en 1847 : crée LE PROPHETE (Jonas) de Giacomo Meyerbeer, puis part chanter à Turin (1851) et à Florence (1852). Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 06 décembre 1835 au 14 septembre 1836).

 

EUZET Eugène Ferdinand dit Eugène. — Baryton (Paris, 18 avril 1852 – ap. 1898). Débute le 16 mai 1892 en créant SALAMMBO (un Pontife). Crée également le 16 mars 1894 THAÏS (un Serviteur) de Jules Massenet ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; HELLE (Paysan). Est d'autre part affiché dans, en 1892, LOHENGRIN (Vassal), LA JUIVE (Homme du peuple), LES HUGUENOTS (Maurevert, puis de Retz en 1893), SALAMMBO (Autharite, puis Giscon), LE PROPHÈTE (Officier), HAMLET (Fossoyeur), FAUST (Wagner) ; en 1893, LE CID (Saint Jacques, puis l'Envoyé Maure), ROBERT LE DIABLE (Chevalier) ; en 1894, GWENDOLINE (Aella) ; en 1895, ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio), THAÏS (Cénobite).

 

EYRAUD Paul Henri dit Paul. — Choriste. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1916), HENRY VIII (Seigneur, 1919), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), GWENDOLINE (Saxon, 1942).

 

EZANNO Michel. — Basse. Débute le 02 mai 1909. => biographie

 

FABERT Henri (Henri Adrien FABRE dit). — Ténor (Savasse, Drôme, 19 janvier 1897 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 22 février 1941), enterré le 19 juillet 1946 au cimetière des Batignolles. Débute le 21 mai 1909 dans SIEGFRIED (Mime). Chante L'OR DU RHIN (Loge, 1909), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David, 1912 ; Beckmesser, 1924), BORIS GODOUNOV (Chouisky, 1922), LE FIFRE ENCHANTÉ (Robin, 1927). Crée L'OR DU RHIN (Mime), SALOMÉ (premier Juif) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (Pibrac) de Georges Hüe ; L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve), FALSTAFF (Bardolphe), LE RENARD (une Voix), LA FILLE DE ROLAND (Ragenhardt), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos), LA KHOVANTCHINA (le Clerc), PADMAVATI (Brahmane), LE JARDIN DU PARADIS (Mégélius), ARLEQUIN (don Sanche), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Silène), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal), SALAMINE (le Choryphée), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (un Démon) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (Lope) de Raoul Laparra ; PERKAIN (le Gaucher), LA PRINCESSE LOINTAINE (Squarciafico). Avec Justin Godard, il a écrit le livret de Guignol, opéra bouffe mis en musique par André Bloch (1949).

(Secrétaire d'Abel Deval, directeur de l'Athénée, il débuta grâce à lui en 1904 dans Hugson de l'Anglais tel qu'on le parle. Il se mit alors à travailler le chant avec Melchissédec, joua les compères de revue au Moulin-Rouge et aborda l'opérette à la Scala. En 1907, il interprète Ange Pitou de la Fille de madame Angot à la Gaîté et l'année suivante chante Loge dans l'Or du Rhin à Monte-Carlo. Le 21 mai 1909, il débute à l'Opéra dans Mime, de Siegfried, rôle dont il fut un des plus prestigieux interprètes. Cependant il revient à l'opérette en 1912 à Bruxelles d'abord, puis à l'Apollo. Mobilisé, blessé, réformé, il s'occupe d'une maison d'édition (1916) puis réintègre l'Opéra où il sera l'un des créateurs de Padmavati, le Jardin du paradis, l'Arlequin, Salamine, l'Illustre Fregona, Perkain.)

 

FABRE Léon Maurice dit Maurice. — (Toulon, Var, 28 septembre 1865 –). Débute le 13 janvier 1886 dans LE CID (l'envoyé Maure). Chante ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1886), LA JUIVE (Ruggiero, 1889, puis Brogni, 19 octobre 1889), L’AFRICAINE (l'Inquisiteur, 1890), RIGOLETTO (Sparafucile, 1891), THAÏS (Cénobite, 1916).

 

FAGIANELLI José. — Baryton. Débute le 22 décembre 1954. => biographie

 

FANIARD Fernand (Fernand SMEETS dit). — Ténor belge naturalisé français en 1949 (Saint-Josse-Ten-Noode, 09 décembre 1894 – Paris 12e, 03 août 1955). Débute le 24 mai 1930 dans SAMSON ET DALILA (Samson) qu'il chante également le 20 juillet 1930, le 11 novembre 1930, en 1941 et le 11 février 1943. Chante LA WALKYRIE (Siegmund, 22 août 1930 ; 27 septembre 1930 ; 02 novembre 1931), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 03 février 1934), LOHENGRIN (Lohengrin, 15 mai 1937 ; 1950), TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1949 ; 20 septembre 1950). A créé PALESTRINA (Cardinal Novagiero) qu'il chante le 12 avril 1942. Il est enterré au cimetière parisien d'Ivry.

 

FARGUES. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

FASSEL Otto. — En représentation, chante GIUDITTA (Marcello) en 1935.

 

FASSNACHT Georg. — Ténor (1904 – 24 avril 1966). En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Siegmund).

 

FAUDET Henri. — Est affiché en 1942 dans GWENDOLINE (Saxon), LE DRAC (Pêcheur), THAÏS (Cénobite) ; en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Valet).

 

FAURE Jean-Baptiste. — Baryton. Débute le 14 octobre 1861. => biographie

 

FAVIER. Haute-contre. Il débuta en 1748.

 

FAVREAU Pierre. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1925), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), MAROUF (Muezzin, Homme de police, 1931), LES HUGUENOTS (Seigneur, Soldat, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940), GWENDOLINE (Danois, 1941), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1942). A créé LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre), LE CHEVALIER A LA ROSE (le Fils), LE DRAC (Pêcheur), PENELOPE (un Prétendant).

 

FEIERSINGER Sebastian. — Ténor autrichien (Kirchbichl, 05 mai 1913 – Nuremberg, 02 septembre 1984). En représentation, débute dans SIEGFRIED (Siegfried) le 27 novembre 1959.

 

FÉODOROFF Georges. — Ténor russe. Débute le 10 février 1899. => biographie

 

FERNANDI Eugenio. — Ténor italien (Turin, vers 1928 –). Débute en 1964 dans LA TOSCA (Mario Cavaradossi), qu'il chante en 1967. Chante AÏDA (Radamès).

 

FERNON. Débute en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Ménalque).

 

FERNON (cadet). — Débute en 1673.

 

FERRARI-FONTANA Edoardo. — Ténor italien (Rome, 08 juillet 1878 – Toronto, 04 juillet 1936). En représentation, débute dans OTHELLO (Othello) le 20 juin 1914.

 

FIATTE. — Est affiché dans HERODIADE (un Romain) en 1945.

 

FINEL Paul. — Ténor. Débute le 24 octobre 1954. => biographie

 

FIORIN. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (José Castro) le 16 mai 1912.

 

FISCHER Adolf. — Ténor (Kanitz, 01 novembre 1899 –). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) le 18 octobre 1938.

 

FISCHER-SANDT Siegfried. — Avec la troupe de l'Opéra de Stuttgard, interprète PARSIFAL (un Ecuyer) en 1954.

 

FISTER Gabriel. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1945), LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (Musicien, 1949).

 

FLAJOLLET Vincent Augustin. — Ténor (24 octobre 1840 – juillet 1894). Débute le 22 août 1884 dans LES HUGUENOTS (Léonard). Est affiché en 1888 dans L'AFRICAINE (Evêque), HENRY VIII (Officier), LA JUIVE (Homme du peuple). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 30 octobre 1873 ; sociétaire le 02 octobre 1878).

 

FLEIETHER Hebert. — Débute en 1967 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

FLEISCHER-JANCZAK Félix. — Baryton-basse (Leipzig, 14 avril 1886 – Constance, 18 août 1964). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote) le 22 mai 1941.

 

FLETA Pierre (Anatalio BURRO-FLETA dit). — Ténor (Villefranche-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 04 juillet 1925 – Paris, octobre 2010). Fils du ténor Miguel Fleta et de la cantatrice Marie-Louise Pierre dite Luisa Pierrick. Débute dans LA TRAVIATA (Rodolphe) le 14 janvier 1957.

 

FLEURY Louis Joseph Léon dit Léon. — Ténor (Montpellier, Hérault, 23 février 1814 Paris, 1875). Ancien maître de chant du prince royal de Hollande (futur roi Guillaume III), il débute le 28 avril 1850 dans Robert le Diable (Raimbaud). "Cet artiste, doué d'une jolie voix de ténor et d'une bonne méthode, s'est fort bien tiré de cette épreuve." (le Ménestrel, 05 mai 1850).

 

FLEURY. — Débute en 1874. Est affiché dans LA JUIVE (Majordome) en 1875.

 

FLORIAN Hans. — Ténor (Munich, 08 mars 1894 – Munich, 17 octobre 1979). En représentation, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (le Docteur Blind).

 

FONTAINE Charles. — Ténor belge (Anvers, 24 mai 1878 – 08 juin 1955). Débute le 7 juillet 1911 dans LES HUGUENOTS (Raoul). Chante, en 1911, AÏDA (Radamès), SAMSON ET DALILA (Samson), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), LOHENGRIN (Lohengrin), FAUST (Faust), et RIGOLETTO (le Duc) ; en 1912, GUILLAUME TELL (Arnold), LE CID (Rodrigue) ; en 1913, LES BARBARES (Marcomir), LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1914, LES JOYAUX DE LA MADONE (Genaro) puis PAILLASSE (Canio, 1923), SALOMÉ (Hérode, 1926), MONNA VANNA (Prinzivalle, 1930). A créé LES BURGRAVES (Otbert). Il se retira dans la maison de retraite de Couilly-Pont-aux-Dames. Enterré dans le cimetière de Couilly avec sa femme Eva.

 

FONTANES Hugo. — Ténor. En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 14 mars 1918.

 

FOREL Michel. — Baryton (07 juin 1912 –). Débute le 07 décembre 1947 dans THAÏS (un Serviteur). Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Domestique, 1949 ; Notaire, 1959), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1949), FAUST (Wagner, 1950), BOLIVAR (Laboureur, Officier, 1950), BORIS GODOUNOV (Héraut, 1950 ; Lovitsky, 1958), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1950 ; Grégorio, 1951) ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix), SALOMÉ (cinquième Juif) en 1951 ; LA TRAVIATA (Marquis, 1951 ; Baron, 1958), RIGOLETTO (Céprano, 1952 ; Marcello, 1959), L'AIGLON (Vénitien, 1952), THAÏS (un Cénobite, 1953) ; en 1957, DON JUAN (Mazetto), OTHELLO (Héraut), SAMSON ET DALILA (Philistin) ; UN BAL MASQUÉ (Soldat, 1958) ; LES INDES GALANTES (don Alvar), JEANNE AU BUCHER (Héraut), CARMEN (Zuniga) en 1959 ; LA TOSCA (Sciarrone, 1960) ; FIDELIO (Prisonnier, 1962). A créé BOLIVAR (le Peintre), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Thierry).

 

FOREST Jules Henri dit Jules. — Baryton-basse (Tourcoing, Nord, 27 février 1905 –). Débute le 03 octobre 1931 dans ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean). Chante THAÏS (Cénobite, Serviteur), ESCLARMONDE (un Envoyé sarrazin) en 1931 ; RIGOLETTO (Céprano, Officier, 1931 ; Marcello, 1932 ; Monterone, puis Rigoletto, 1941), LES TROYENS (une Ombre, 1931 ; un Soldat, 1932) ; SAMSON ET DALILA (Philistin), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), GUILLAUME TELL (Chasseur) en 1932 ; MAROUF (Marchand, Mameluck, 1932 ; le Kadi, 1937), FAUST (Wagner, 1932 ; Valentin, 1933) ; PARSIFAL (Chevalier), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir), LA JUIVE (Héraut), LE BARBIER DE SÉVILLE (Alcade), AÏDA (Amonasro), HAMLET (Polonius), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand) en 1933 ; LOHENGRIN (Héraut), SIGURD (Rudiger), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur), SALOMÉ (Cappadocéen) en 1934 ; HERODIADE (Phanuel, 1934 ; Vitellius, 1935), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire) en 1935 ; LES HUGUENOTS (Veilleur, Moine, 1936) ; LE COQ D'OR (Afron), ARIANE (Phéréklos) en 1937 ; BORIS GODOUNOV (Tchernakowsky, 1937 ; Héraut, puis Exempt, 1944) ; SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch, 1938), GWENDOLINE (Danois, 1941), PALESTRINA (Orateur, le Roi d'Espagne, 1942), ALCESTE (Héraut, 1944). A créé le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (un Islandais) de Louis Dumas ; MAXIMILIEN (une Voix), UN JARDIN SUR L'ORONTE (un Garde), VERCINGETORIX (Soldat), LA PRINCESSE LOINTAINE (Bruno, un Pèlerin), ROLANDE (Officier), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (Serviteur), ŒDIPE (Thébain), LA SAMARITAINE (Nathanaël), L’AIGLON (Officier), LA CHARTREUSE DE PARME (Barbone), PEER GYNT (Forgeron, Marchand). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Jahel) d'Edouard Lalo.

 

FORESTIER. Il a débuté en 1677. Il a chanté ISIS de Lully (Neptune).

 

FORESTIER. Haute-contre. Il débuta en 1742.

 

FORMICHI Cesare. — Baryton italien (Rome, 15 avril 1883 – Rome, 21 juillet 1949). En représentation chante AÏDA (Amonasro) et THAÏS (Athanaël) en 1922. Quand il se retira de la scène, il devint impresario puis directeur artistique du Casino de Vichy.

 

FORNARI. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1916.

 

FORTI Victor. — Ténor (vers 1890 ). Débute dans LA WALKYRIE (Siegmund) le 10 août 1928. Chante L'OR DU RHIN (Loge, 1929), TANNHÄUSER (Tannhäuser), SALOMÉ (Hérode) en 1930 ; TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) en 1931. Crée GUERCOEUR (Heurtal) le 21 avril 1931.

 

FOURCADE Louis Antonin Léon. — Choriste (Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, 16 décembre 1862 –). Epouse à Paris 11e le 22 avril 1899* Marie Eugénie BERTHOMIEU. Est affiché dans THAÏS (un Serviteur, 1898), LES HUGUENOTS (Maurevert, 1898 ; Moine, 1906), RIGOLETTO (Monterone, 1898 ; Officier, 1916), L’AFRICAINE (Officier, 1902). A créé LANCELOT (un Officier) le 07 février 1900. En 1899, il était artiste peintre.

 

FOURNETS René-Antoine. — Basse. Débute le 10 octobre 1892. => biographie

 

FRACHER Julien. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), MAROUF (Cheik el Islam, 1947). Il a participé à la première le 01 septembre 1937 de L'AIGLON (2e Vénitien) d'Arthur Honegger et Jacques Ibert.

 

FRADIN Gustave. — A créé PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914 et fut affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1934).

 

FRANCELL Fernand. — Ténor. Débute le 01 avril 1919. => biographie

 

FRANCI Benvenuto. — Baryton italien (Pienza, près de Sienne, 01 juillet 1891 – Rome, 27 février 1985). En représentation, débute le 25 juin 1926 dans AÏDA (Amonasro).

 

FRANCK Daniel. — A débuté en 1961 dans LES TROYENS (Mercure). Il a participé le 21 avril 1968 à la première du PRISONNIER (l'Ombre du Prisonnier) de Luigi Dallapiccola [version française de Jean-Marie Martin]

 

FRANTZ Ferdinand. — Baryton-basse (Kassel, 08 février 1906 – Munich, 25 mai 1959). En représentation, chante SIEGFRIED (Wotan) et LA WALKYRIE (Wotan) en novembre 1950.

 

FRANZ Paul. — Ténor. Débute le 01 février 1909. => biographie

 

FRANZINI Mario. — Basse (Bologne, Italie, 01 avril 1903 –). Débute le 02 mai 1948 dans FAUST (Méphistophélès).

 

FRERE. Il a débuté en 1686. Il a chanté ARMIDE de Lully (La Haine).

 

FRÉRET Léon Louis. — Basse (08 décembre 1828 –). A débuté salle Le Peletier en 1856, le 14 juillet, dans GUILLAUME TELL (un Chasseur). Il y a créé le 28 février 1862 LA REINE DE SABA (Sadoc) de Charles Gounod. Au Palais Garnier, a encore chanté ce rôle, et également, jusqu'en 1878, HAMLET (Polonius), LE FREISCHÜTZ (Samiel), GUILLAUME TELL (Paysan), LA JUIVE (Homme du peuple), LE PROPHÈTE (Officier, Paysan), LA REINE DE CHYPRE (Cypriote), ROBERT LE DIABLE (Ermite), L’AFRICAINE (Evêque, l'Inquisiteur), LES HUGUENOTS (Méru, Maurevert), FAUST (un Soldat). A créé JEANNE D'ARC (de Gaucourt), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet. A participé à la première le 09 juillet 1860 de SÉMIRAMIS (l'Ombre de Ninus) de Gioacchino Rossini [version française de Joseph Méry]. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 25 octobre 1864 au 04 juin 1889).

 

FRÉVILLE Eugène (Christophe Eugène FILOCQUE dit). — Ténor (Bassing, Meurthe, 28 novembre 1864 –). Est affiché dans LES HUGUENOTS (un Moine, 1908), PARSIFAL (Chevalier, 1914). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 10 juin 1902 à 1914).

 

FRICK Gottlob. — Basse (Olbrönn, Allemagne, 28 juillet 1908 –). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLÛTE ENCHANTÉE (Zarastro) en 1953.

 

FRIZON. Il a débuté en 1674.

 

FRONVAL Charles. — Ténor (La Rochelle, Charente-Maritime, 19 février 1903 – 29 décembre 1982). Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 03 avril 1940. Chante LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1940) ; GWENDOLINE (Armel), FIDELIO (Florestan) en 1941 ; ESCLARMONDE (le Chevalier Roland, 3e tableau), PALESTRINA (Palestrina) en 1942 ; PENELOPE (Ulysse, 1943), L’ETRANGER (André, 1944) ; LE ROI D'YS (Mylio), HERODIADE (Jean), LA TOUR DE FEU (Yves) en 1945 ; ANTAR (Antar), JOSEPH (Siméon), MONNA VANNA (Prinzivalle), PADMAVATI (Ratan-Sen) en 1946 ; LOHENGRIN (Lohengrin, 1947), LA WALKYRIE (Siegmund, 1948), TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1949), LES INDES GALANTES (Adario, 1956). A créé ANTIGONE (le Garde).

 

FROUMENTY Pierre. — Basse (Agen, Lot-et-Garonne, 14 juin 1897 – 01 février 1975). Débute le 04 juillet 1930 dans LES HUGUENOTS (de Retz). Est affiché dans, en 1930, LES HUGUENOTS (Méru, puis le Veilleur), THAÏS (Palémon), MAROUF (le Kadi), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel, puis Hans Sachs en 1937), RIGOLETTO (Monterone), SALOMÉ (Cappadocéen), LES TROYENS (Sentinelle, puis Priam en 1931) ; en 1931, PARSIFAL (Chevalier, puis Gumemanz en 1935), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier, puis Gunther en 1934), SAMSON ET DALILA (Abimelech), OTHELLO (Montano), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, puis le Duc de Vérone en 1933 et Frère Laurent en 1952), ESCLARMONDE (un Envoyé sarrazin) ; en 1932, HERODIADE (Vitellius, puis Phanuel en 1935), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote, puis Roi Marke en 1936) ; en 1933, LOHENGRIN (le Roi), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant), LA JUIVE (Albert), LE BARBIER DE SÉVILLE (Notaire), AÏDA (le Roi), LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire, puis de Faninal en 1935 et Baron Ochs en 1957) ; en 1934, UN JARDIN SUR L'ORONTE (Prince d'Antioche) ; en 1935, SALADE (Tartaglia) ; en 1936, TANNHÄUSER (Landgrave), FAUST (Méphistophélès) ; en 1937, FIDELIO (Rocco) BORIS GODOUNOV (Pimen) ; en 1939, LE MARCHAND DE VENISE (Antonio) ; en 1945, LA TOUR DE FEU (Yann), PENELOPE (Eumée); en 1946, ANTAR (Malek), MONNA VANNA (Marco) ; en 1947, LE COQ D'OR (Roi Dodon) ; en 1948, LA WALKYRIE (Wotan) ; en 1949, LE ROI D'YS (le Roi) ; en 1952, BOLIVAR (l'Evêque) ; en 1954, LES INDES GALANTES (Osman), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre) ; en 1958, DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Marquis), UN BAL MASQUÉ (Comte Horn). Est le créateur de VIRGINIE (le Maitre), ELEKTRA (Précepteur d'Oreste), VERCINGETORIX (Crétognat), LA PRINCESSE LOINTAINE (Frère Trophime), DIANE DE POITIERS (un Musicien), SEMIRAMIS (un Astrologue), OEDIPE (Créon), PALESTRINA (Spectre), LE DRAC (André), ANTIGONE (Tirésias), LES NOCES CORINTHIENNES (Théognis) BOLIVAR (Aveugle).

 

FUCHS Eugène. — Baryton (Nuremberg, 03 septembre 1893 – Berlin, 03 mars 1971). En représentation, débute le 05 juin 1934 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser). Chante SIEGFRIED (Albérich) en 1938.

 

FUCHS. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1927.

 

FUGÈRE Lucien. — Baryton (Paris, 28 juillet 1848 – Paris, 15 janvier 1935). Au cours d'un Gala, le 01 avril 1919, interprète MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... (Choufleuri).

 

FUSCO. — Ténor. En représentation, chante OTHELLO (Cassio) le 20 juin 1914.

 

GABOR Constantin. — Basse (Brasov, Roumanie, 11 juillet 1929 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (le Veilleur).

 

GABY Louis Charles. — (Verdun, Meuse, 29 décembre 1845 –). Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), L’AFRICAINE (Evêque, 1883), LE COMTE ORY (Chevalier, 1883). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 à 1908).

 

GAGNEAU. — Est affiché en 1952 dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti).

 

GAILHARD Pierre dit Pedro. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 01 août 1848 – Paris, 12 octobre 1918). Débute salle Le Peletier le 03 novembre 1871 dans FAUST (Méphistophélès). En 1872 chante L'AFRICAINE (Inquisiteur), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), DON JUAN (Léporello) ; en 1873, LE FREISCHÜTZ (Gaspard), puis HAMLET (le Roi, 1875), MEFISTOFELE (Mefistofele, 1883), SAPHO (Pythéas, 1884). Est le créateur de LA REINE BERTHE (Simon), JEANNE D'ARC (Richard), FRANÇOISE DE RIMINI (Guido). Est nommé Directeur de l'Opéra en 1884.

(Il débuta à l'Opéra-Comique le 05 décembre 1867 dans Falstaff, du Songe d'une nuit d'été. Pendant la guerre de 1870, il chante au Capitole de Toulouse et, le 03 novembre 1871, entre à l'Opéra. En 1872, il épouse la cantatrice Fidès Devriès et, désormais, paraît régulièrement avec elle au Covent Garden. En 1884, il est appelé à la direction du palais Garnier, direction qu'il conservera, sauf en 1892, jusqu'en 1908. Il fut l'un des plus prestigieux directeurs que connut l'Opéra avant Jacques Rouché, et enrichit le répertoire d'une cinquantaine d'ouvrages nouveaux parmi lesquels Sigurd, le Cid, Patrie !, Ascanio, Gwendoline, Thaïs, Ariane et, ayant obtenu l'autorisation d'afficher des œuvres étrangères (ce qui était jusqu'alors interdit), les versions françaises de Rigoletto, Paillasse, Othello, Lohengrin, la Walkyrie, les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Siegfried. Lui-même signa les livrets de la Maladetta et Guernica que Paul Vidal mit en musique, et la version française de la Salomé de Richard Strauss.)

[Premières études musicales à la maîtrise de la cathédrale de Toulouse. 1er prix de chant, d'opéra-comique et d'opéra au Conservatoire de Paris en 1867. Débute à l'Opéra-Comique le 04 décembre 1867, passe à l'Opéra, en 1872. Codirecteur de l'Opéra avec Ritt (1881), puis avec Bertrand (1893). A fait représenter au théâtre la Maladetta, ballet en 2 actes, musique de Vidal (Opéra, 24 février 1893) ; Guernica, drame lyrique en 3 actes avec Gheusi, musique de Vidal (Opéra-Comique, 07 juin 1895). En préparation en 1897 : Brutus et Portia, drame lyrique avec Gheusi. Chevalier de la Légion d'honneur. En 1897, il habitait 13 villa Chaptal à Levallois.]

"Né en 1847 à Toulouse, obtint le premier prix de chant au concours du Conservatoire de 1867 ; fut engagé à l'Opéra-Comique ; y débuta le 5 septembre 1867 dans le rôle de Falstaff, du Songe d'une nuit d'été ; joua en mars 1868 dans la Part du Diable, le Chalet et reprit la même année le rôle de Malipieri dans Haydée. Il interpréta, le 5 août 1868, don Belflor du Toréador. Sa première création date du 10 mars 1869 dans Vert-Vert, d'Offenbach. Il joua ensuite le rôle de Lothario de Mignon, fut engagé à l'Opéra en 1872 et y débuta dans le rôle de Méphistophélès de Faust. Puis il reprit avec un grand succès sur cette scène les rôles de Saint-Bris des Huguenots, de Leporello de Don Juan, et Gaspard du Freischütz."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

 

GALLARD. Il a débuté vers 1737.

 

GALLIA Roger (Roger GOURBESVILLE dit). — Ténor (10 mars 1913 –). Débute dans AÏDA (Radamès) le 11 décembre 1950.

 

GALLOIS. — Ténor. Il auditionna à l'Opéra en juin 1888 dans l'air de l'Africaine. Débute dans LA JUIVE (un Homme du peuple) le 11 juillet 1888. Est affiché dans LES HUGUENOTS (de Méru, 1888 ; Boisrosé, 1891 ; Cossé, 1892), ROBERT LE DIABLE (Héraut, 1888), GUILLAUME TELL (Rodolphe, 1888 ; Pasteur, 1892), L’AFRICAINE (Indien, 1889 ; Officier, 1892), LA FAVORITE (Gaspard, 1889 ; Seigneur, 1904), HENRY VIII (Archevêque 1889 ; de Surrey, 1891), LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert, 1889), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1890 ; Benvolio, 1892), SIGURD (Irnfrid, 1890 ; Haward, 1903), RIGOLETTO (Borsa, 1891), LE PROPHÈTE (Soldat, 1892 ; Paysan, 1903 ; Garçon d'auberge, 1905), LOHENGRIN (Vassal, 1892), HAMLET (Fossoyeur, 1892), LE CID (Don Arias, 1893), SALAMMBO (Prêtre, 1893), TANNHÄUSER (Heinril, 1895), AÏDA (Messager, 1895), PATRIE ! (Vargas, 1900), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1900), ASTARTE (Choribas, 1901), LE TROUVÈRE (Messager, 1904), THAMARA (Officier, 1907). A créé ASCANIO (d'Estourville), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khanon), SAMSON ET DALILA (Messager) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE NOIRE (un Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Clerc) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; HELLE (Paysan), MESSIDOR (Prêtre), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser), JOSEPH (Officier), LANCELOT (Chevalier), LES BARBARES (Homme du peuple), PAILLASSE (Paysan), LA STATUE (Ali), L'ETRANGER (le vieux Pierre), DARIA (Bûcheron).

 

GALLOS Hermann. — Ténor autrichien (Vienne, Autriche, 21 janvier 1886 – Vienne, 20 février 1957). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (Jacquinot), LES NOCES DE FIGARO (Brid'Oison), L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille), TRISTAN ET ISOLDE (Pâtre, Matelot), LE CHEVALIER A LA ROSE (Valsacchi). Il est mort sur la scène de l'Opéra de Vienne.

 

GALLY Jean Alexis. — (Bordeaux, Gironde, 15 août 1853 –). Débute en créant JEANNE D'ARC de Mermet (le Bar du Duc) le 05 avril 1876.

 

GALOUDET. Il a débuté en 1728.

 

GANDUBERT Gabriel Hippolyte. — Ténor. Débute le 28 décembre 1895. => biographie

 

GARAIT [Garay]. — Ténor. En 1903, débute le 13 février dans TANNHÄUSER (Tannhäuser), et chante SIGURD (Sigurd).

 

GARAZZI Peyo (Peyo ETCHEVERRY dit). Ténor (Saint-Jean-Pied-de-Port, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 31 mars 1937 ). Débute en 1970. Chante LA TRAVIATA (Rodolphe) ; RIGOLETTO (le Duc) ; FAUST.

 

GARDES Roger. — Ténor (Paris, 04 mars 1922 –). Débute le 12 novembre 1954 dans LES INDES GALANTES (Damon). En 1960, chante L'ENFANT ET LES SORTILEGES (la Théière).

 

GARDONI Italo. Ténor (Parme, 12 mars 1821 Paris, 26 mars 1882). Il débuta vers 1843. Il chanta LA MUETTE DE PORTICI (Masaniello), LA FAVORITE (Fernand), ROBERT LE DIABLE (Robert). Il créa en 1844 MARIE STUART de Niedermeyer. De 1847 à 1874 il chanta régulièrement à Londres et au Théâtre-Italien de Paris. En 1855, il habitait 9 rue Tronchet à Paris.

 

GARET. — En 1877, est affiché dans L'AFRICAINE (un Officier de Marine).

 

GARZO. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Happy) le 16 mai 1912.

 

GASPARD. — Baryton. A débuté salle Le Peletier le 11 mars 1867 en créant DON CARLOS (le Comte de Lorme). A été affiché dans L'AFRICAINE (Grand Brahmine, 1867), GUILLAUME TELL (Leuthold, 1867 ; Melchtal, 1875), LA JUIVE (Ruggiero, 1868, Veilleur, 1882), LES HUGUENOTS (de Retz, 1868 ; Thoré, 1870), LE PROPHÈTE (Mathisen, 1869), ROBERT LE DIABLE (Alberti, 1870), LA MUETTE DE PORTICI (Borella, 1870), DON JUAN (Commandeur, 1871),  HAMLET (Horatio, 1872), LE FREISCHÜTZ (Kouno, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Héraut d'armes, 1877), POLYEUCTE (Félix, 1878). Est le créateur d'HAMLET (Fossoyeur), JEANNE D'ARC (Amboise) ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (un Centurion) de Charles Gounod ; HENRY VIII (Archevêque de Canterbury). Participe aux première le 03 mars 1869 de FAUST (Wagner) de Gounod ; le 27 février 1885 de RIGOLETTO (Monterone) de Giuseppe Verdi.

 

GASPARINI Bindo. — Ténor (1880 –). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Betto) le 16 mai 1912.

 

GAUDIOSO Gerardo. — Avec la troupe du Théâtre San Carlo de Naples, crée UN BAL MASQUÉ (Silvano) le 01 juillet 1951.

 

GAUTIER Jules dit Franz. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1866 – 1951). Débute dans SIGURD (Sigurd) le 03 juillet 1896. Chante HAMLET (Laerte, 1896), LES HUGUENOTS (de Tavannes, 1897 ; Raoul, 1908) ; en 1908 SAMSON ET DALILA (Samson), FAUST (Faust), AÏDA (Radamès), RIGOLETTO (le Duc), SALAMMBO (Shahabarim), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1909, GUILLAUME TELL (Arnold) ; en 1916, LES GIRONDINS (Jean Ducos). Il avait débuté à l’Opéra-Comique le 10 janvier 1901.

 

GAYARRE Julian. — Ténor espagnol (Valle de Roncal, près de Pampelune, 09 janvier 1844 – Madrid, 02 janvier 1890). Débute le 07 avril 1886 dans L'AFRICAINE (Vasco de Gama).

 

GAYE Jean. Il a débuté en 1673. Il a chanté : ISIS de Lully (Hierax) ; BELLEROPHON de Lully (Jobate) ; L'EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Corydon) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully; ALCESTE de Lully (Alcide).

 

GAZZO Laurent. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Fils, 1949), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

GEAY Robert. — Basse (Oran, Algérie française, 20 mars 1932 Marseille 5e, Bouches-du-Rhône, 16 octobre 2004). Epouse Yva BARTHÉLEMY, soprano de l'Opéra. Débute le 23 novembre 1960 dans CARMEN (Zuniga). Chante LES INDES GALANTES (don Alvar, 1962), puis TOSCA (Angelotti) ; BOLIVAR (un Soldat) ; LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) ; CARMEN (Escamillo) ; FAUST (Méphistophélès).

 

GEBELIN Jean-Charles. — Baryton (1937 –). Débute en 1970. Chante CARMEN (Escamillo) ; LA TRAVIATA (d'Orbel).

 

GEDDA Nicolaï (Harry Gustaf Nikolaj GÄDDA dit). — Ténor suédois (Stockholm, 11 juillet 1925 ). Débute le 11 janvier 1954 dans LES INDES GALANTES (Damon). Crée OBERON (Huon de Bordeaux) et chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino, 1954), LA TRAVIATA (Rodolphe, 1956), RIGOLETTO (le Duc, 1956), OTHELLO (Cassio, 1957), FAUST (Faust, 1961).

 

GÉLIN Nicolas. Basse-taille (Prangey, Haute-Marne, 15 novembre 1726 – décembre 1810). Epouse vers 1774, Louise-Madeleine Lany, danseuse à l'Opéra. Il débuta vers 1750. Il chanta : ACIS ET GALATHEE de Lully (Neptune, Polyphème) ; LES AMOURS DE TEMPÉ de Dauvergne (Philémon, berger) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Pan) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Apollon, un Egypan, Marc-Antoine) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Borée, Eole) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Jupiter, Pollux) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Pan) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR (Canope) ; PLATÉE de Rameau (Cithéron) ; ISSE de Destouches (Hylas) ; LES SURPRISES DE L'AMOUR de Rameau (Anacréon) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Thésée) ; ALCESTE de Lully (Alcide) ; PROSERPINE de Lully (Pluton) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Arcalaüs) ; DARDANUS de Rameau (Anténor) ; ARMIDE de Lully (Hidraot, Ubalde) ; HERCULE MOURANT de Dauvergne (Hercule) ; ZAÏS de Rameau (Cindor) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets, Campra et Berton (Thoas) ; L'OPERA DE SOCIÉTÉ de Giraud (Valère, chantant le rôle d'un Chasseur) ; POLYXÈNE de Dauvergne (Pyrrhus) ; LES FÊTES D'HÉBÉ, OU LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (Tyrtée) ; NAÏS de Rameau (Télénus) ; TANCRÈDE de Campra (Argant) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (le Devin) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Danaüs) ; LINDOR ET ISMENE, entrée des ROMANS de Nieil (le Grand-Prêtre) ; SYLVIE de Berton et Trial (Hylas) ; ERNELINDE de Philidor (Rodoald) ; ENEE ET LAVINIE de Dauvergne (Latinus) ; PSYCHE ET L'AMOUR, acte des FETES DE PAPHOS de Mondonville (Tisiphone, furie) ; LA PROVENÇALE, acte des FETES DE THALIE de Mouret (Chrysante) ; AJAX de Bertin (Ajax) ; ZAÏDE de Royer (Zuléma) ; ZOROASTRE de Rameau (Abramane) ; ALCIONE de Marais (Phorbas) ; ISMENE ET ISMENIAS de La Borde (Azaris) ; le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (la Discorde) de Berton et Giraud ; le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (Alphonse) ; LES SAUVAGES de Rameau (Don Alvar) ; L'UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS de Floquet (Hermotine) ; IPHIGENIE EN AULIDE (Calchas) ; SABINUS de Gossec (le Grand-Druide, le Génie de la Gaule) ; LA TURQUIE, acte de L'EUROPE GALANTE de Campra (Zuliman) ; PHILEMON ET BAUCIS de Gossec (Jupiter) ; ALCESTE de Gluck (le Grand-Prêtre) ; EUTHYME de Désormery (le Grand-Prêtre). Il quitta l'Opéra en 1779. A son décès, il était maire de la ville de Creil.

 

GENIBREL Théodore. Basse (Allemands, Ariège, 07 mai 1820 ). Chante à l’Opéra de 1847 à 1850. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 31 octobre 1848 à 1851).

 

GÉNIN Georges. — Ténor (Lyon, Rhône, 30 décembre 1899 –). Débute le 28 novembre 1925 dans LA TOSCA (Sciarrone). Chante FAUST (Faust, 1931), RIGOLETTO (le Duc, 1932), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1933), AÏDA (Radamès, 1949).

 

GENTY Claude. — (18 avril 1931 –). Débute le 31 janvier 1962 dans CARMEN (Moralès).

 

GERARD. Il débuta en 1839.

 

GERMAIN Pierre. — Baryton (25 mars 1923 – 16 septembre 1963). Débute le 13 juin 1952 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Papagéno). Chante LES INDES GALANTES (Ali, 1952), OBERON (Sherasmin, 1954), DON JUAN (Mazetto, 1956), CARMEN (Morales, 1959), L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (l'Horloge, le Chat, 1960), LA TOSCA (Sacristain, 1962).

 

GESTA. — Crée HENRY VIII (un Officier) le 05 mars 1883.

 

GHIAUROV Nicolaï. — Basse bulgare naturalisée italienne (Lydjene, près de Velingrad, 13 septembre 1929 – Modène, 02 juin 2004). En représentation, débute le 19 novembre 1958 dans FAUST (Méphistophélès) et chante AÏDA (Ramfis).

 

 

 

Nicolaï Ghiaurov dans Boris Godounov (Boris) à Vienne

 

 

GHIUSELEV Nicola (Nikola Nikolaev GUZELEV dit). — Basse (Pawlikeni, Bulgarie, 17 août 1936 –). Débute le 25 octobre 1968 dans DON CARLOS (Philippe II).

 

GIANNOTTI Pierre. — Ténor. Débute le 19 février 1950. => biographie

 

GIBAND Félix. — Basse (1924 –). Débute en 1970. Chante RIGOLETTO (Sparafucile) ; DON CARLOS (un Moine) ; GIANNI SCHICCHI (Amantio di Nicolao) ; BENVENUTO CELLINI (Cappadocéen) ; DIALOGUES DES CARMELITES (le Médecin).

 

GIBERT Etienne. — Ténor (Jonquières-Saint-Vincent, Gard, 03 décembre 1859 – Paris, 1929). Débute dans L'AFRICAINE (Vasco de Gama) le 06 novembre 1893. Chante LOHENGRIN (Lohengrin, 1893), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1894), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 1898).

 

GIBERT Frédéric. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Garçon d'auberge, un Lourdeau, 1949), DIALOGUES DES CARMÉLITES (un vieux Monsieur, 1957), JEANNE AU BUCHER (Heurtebise, 1957).

 

GIBIN Giovanni. — Ténor (au Pérou, 1929 –). Débute le 02 février 1968 dans AÏDA (Radamès) en italien.

 

GICQUEL Jean. — Baryton (08 décembre 1913 –). Débute le 25 octobre 1941 dans LE ROI D'YS (Jahel). Est affiché dans RIGOLETTO (Officier, 1941 ; Céprano, 1942), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1942), FAUST (Wagner, 1942 ; Valentin, 1945), THAÏS (Cénobite, 1942 ; Serviteur, 1943), MAROUF (Mameluck, 1942), OTHELLO (Héraut, 1943), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1944 ; Grégorio, 1947), ALCESTE (Choryphée, 1944), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur, 1944), BORIS GODOUNOV (Lovitsky, 1944 ; Exempt, Tchernakowsky, 1946), PÉNÉLOPE (Ctésyppe, 1945), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan, 1945), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1947), LE COQ D'OR (Prince Afron, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall, 1948), TRISTAN ET ISOLDE (Berger, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif, 1949). A créé PALESTRINA (un Chanteur) et BOLIVAR (un Laboureur, un Officier).

 

GIGLI Beniamino. — Ténor italien (Recanati, Marches, 20 mars 1890 – Rome, 30 novembre 1957). En représentation, chante RIGOLETTO (le Duc) et LA TRAVIATA (Rodolphe) en novembre 1934.

 

GILBERT Jules. — Basse (Mer, Loir-et-Cher, 18 septembre 1839 – 1908). Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), LE COMTE ORY (Chevalier, 1882), L’AFRICAINE (Officier 1883), SAPHO (Héraut, 1884), LE PROPHETE (Officier, 1890). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 au 06 juin 1900).

 

GILLAND. — Basse. Débute le 27 juin 1881 dans ROBERT LE DIABLE (un Chevalier). Est affiché dans LES HUGUENOTS (de Tavannes, 1881), LA FAVORITE (Seigneur, 1882), LE COMTE ORY (Chevalier, 1882).

 

GILLES Raoul Ernest dit Raoul. — Ténor (Uzès, Gard, 12 octobre 1896 – 28 juin 1982). Débute le 04 juillet 1926 dans THAÏS (Nicias). Chante ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1926 ; Tybalt, 1939), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1926 ; Missaïl, 1937) ; en 1927, PADMAVATI (Marchand), PAILLASSE (Peppe), HERODIADE (une Voix) ; en 1928, SALOMÉ (troisième Juif), MADAME BUTTERFLY (Yamadori), LE COQ D'OR (l'Astrologue), RIGOLETTO (le Duc), PARSIFAL (Ecuyer, puis Chevalier en 1935) ; en 1929, LES TROYENS (Hylas), L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille), L’OR DU RHIN (Mime), MAROUF (Marchand), GUILLAUME TELL (Ruodi) ; en 1930, LES HUGUENOTS (de Tavannes), L’HEURE ESPAGNOLE (Torquemada), TANNHÄUSER (Walther), MONNA VANNA (Borso), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale, puis Valsacchi en 1932) ; OTHELLO (Rodrigue, 1931) ; en 1932, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser), ELEKTRA (jeune Serviteur) ; en 1933, GUERCOEUR (Ombre d'un poète), LA JUIVE (Léopold) ; puis L'ETRANGER (vieux Pierre, 1934), L'AIGLON (Frédéric de Gentz, 1937), HAMLET (Marcellus, 1938), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos, 1940), L’ILLUSTRE FREGONA (Lope, 1940). A créé LA TRAVIATA (Vicomte), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de Faninal, Marchand d'animaux), LES BURGRAVES (un Burgrave), NAÏLA (un Prêtre), LES MATINES D'AMOUR (Frère Allaume), TURANDOT (Pong), MAROUF (le Fellah, un Muezzin, un Homme de police), SALAMINE (Dignitaire de la Cour), VIRGINIE (Amaury) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Canutto) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Colonel Lopez), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand), VERCINGETORIX (Vercasilaun), PERKAIN (le Barde), LA PRINCESSE LOINTAINE (Bristagne, un Pèlerin), ROLANDE (Manné), SALADE (Cinzio), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, un Vénitien), LA SAMARITAINE (Marchand), L’ENFANT ET LES SORTILÈGES (Vieillard arithmétique), PALESTRINA (Orateur du Roi d'Espagne). A rempli les fonctions de souffleur à partir de 1945.

 

GILLES Raymond Édouard Jacques dit Raymond. — Baryton-basse (Paris, 25 juin 1880 –). En représentation, crée FEDORA (Désiré) le 20 octobre 1910, et chante LA TOSCA (le Geôlier, 1925) et MANON (le Portier, 01 juin 1943).

 

GILLIET Eugène Jean Baptiste. — Ténor (– ap. 1911). Choriste à l'Opéra. Débute en participant à la première le 06 mars 1903 de LA STATUE (un Homme de justice) d'Ernest Reyer.

 

GILLION Mario [GILION]. — Ténor italien d’origine française (1870 – Marseille, 24 novembre 1914). Débute dans GUILLAUME TELL (Arnold) le 31 décembre 1910, et chante AÏDA (Radamès) en 1911.

 

GILLY André. — Ténor (1884 – 05 décembre 1922). Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Pomponnet).

 

GILLY Eugène Dinh dit Dinh. — Baryton (L'Agha, Algérie française, 21 juillet 1877 – Londres, Angleterre, 19 mai 1940). Epouse à Paris 9e le 31 juillet 1902 (divorce le 12 janvier 1932) Cécile Marie PUYO (Peyrehorade, Landes, 03 mars 1877 – ap. 1932), artiste lyrique ; parents de Renée GILLY, cantatrice. Débute en créant PAILLASSE (Sylvio) le 14 décembre 1902. Crée également LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther). Chante FAUST (Valentin), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) en 1903 ; AÏDA (Amonasro), SALAMMBO (Spendius), LE TROUVÈRE (de Luna) en 1904 ; SIGURD (Grand Prêtre d'Odin), LE CID (le Roi), LE FREISCHÜTZ (Kilian) en 1905 ; ARMIDE (Ubalde, 1905 ; Hidraot, 1907), TANNHÄUSER (Wolfram, 1906), THAMARA (Khirvan, 1907), LOHENGRIN (Hérault puis le Roi, 1908), LES HUGUENOTS (Nevers, 1908).

 

GIMENEZ Eduardo. — Ténor espagnol (Mataro, près de Barcelone, 02 juin 1940 –). Débute en 1971 dans LE BARBIER DE SEVILLE (Almaviva).

 

GINGAN. Il a débuté en 1673.

 

GIOVANNETTI Julien. — Baryton-basse (hameau de la Rocca Suprana, Morosaglia, Haute-Corse, 09 janvier 1914 – Paris, 29 janvier 1966). Débute le 26 février 1947 dans DON JUAN (Mazetto). En 1957, chante DON JUAN (Léporello) ; en 1959, interprète L'ATLANTIDE (Cheik-ben-Cheik), CARMEN (Escamillo).

 

GIRARD Auguste Frédéric. — Ténor (04 novembre 1839 –). Débute le 05 août 1878 dans LES HUGUENOTS (Cossé). Chante HAMLET (Fossoyeur, 1878 ; Marcellus, 1881), LE PROPHÈTE (Officier, 1878 ; Seigneur, 1882), L’AFRICAINE (Officier, 1879 ; Indien, 1880), LA FAVORITE (Seigneur, 1879 ; Gaspard, 1882), LE ROI DE LAHORE (Radjah, 1879), LA JUIVE (Homme du peuple, 1879 ; Crieur, 1890), LA MUETTE DE PORTICI (Lorenzo, 1879), LES HUGUENOTS (Maurevert, puis Bois-rosé, 1880 ; Léonard, 1881, de Tavannes, 1883), AÏDA (Messager, 1880), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), LE TRIBUT DE ZAMORA (l'Alcade, 1881), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1881 ; Hérault, 1890), SAPHO (Cratès, 1884). Crée HENRY VIII (Seigneur), TABARIN (Jehan), SIGURD (Haward), LE CID (Don Arias) le 30 novembre 1885, LA DAME DE MONSOREAU (Huissier), PATRIE ! (Miguel). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 20 octobre 1874 ; sociétaire du 22 avril 1879 au 06 juin 1900).

 

GIRAUD. — Basse. Débute dans LA FAVORITE (Balthazar) le 16 mars 1881. Est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple, 1882), LE COMTE ORY (Chevalier, 1883).

 

GIRAUD Jean. — Baryton (Poitiers, Vienne, 28 août 1907 –). Débute dans RIGOLETTO (Marcello) le 17 avril 1940.

 

GIRAUDEAU Jean. — Ténor (Toulon, Var, 01 juillet 1916 – Paris, 07 février 1995). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino) le 8 août 1947. Chante la même année THAÏS (Nicias) ; en 1948, BORIS GODOUNOV (Chouisky), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David), FIDELIO (Jaquinot) ; en 1949, LES NOCES CORINTHIENNES (Hippias) OTHELLO (Cassio), MAROUF (Mârouf), LE MARCHAND DE VENISE (Gratiano) ; en 1951, L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille) ; en 1952, LA TRAVIATA (Rodolphe), LUCIFER (une Voix), LES INDES GALANTES (Valère, Tacmène), L'AIGLON (Attaché militaire) ; en 1953, ANTIGONE (le Garde) ; en 1956, LE VAISSEAU FANTOME (Erik), DON JUAN (Ottavio) ; en 1957, RIGOLETTO (le Duc) ; puis L'HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve, 1958 ; Torquemada, 1960), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (Vieillard arithmétique, 1960). Crée BOLIVAR (Nicanor), DRAMMA PER MUSICA (une Voix), DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Chevalier), L'ATLANTIDE (Le Mesge). Il a participé le 21 avril 1968 à la première du PRISONNIER de Luigi Dallapiccola [version française de Jean-Marie Martin]. Il fut directeur de l'Opéra-Comique de 1969 à 1971.

 

GIRAUDET Alfred. — Basse. Débute le 10 septembre 1880. => biographie

 

GIRIAT Albert Frédéric dit Albert. — Ténor (Villeurbanne, Rhône, 12 décembre 1910 –). Débute le 11 octobre 1943 dans LE ROI D'YS (Mylio). Chante en 1943, FAUST (Faust) ; en 1944, ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) et RIGOLETTO (le Duc).

 

GIUNTA Arsenio. — En représentation, chante RIGOLETTO (Borsa) le 30 mai 1947.

 

GLINEUR Albert. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1935), THAÏS (Cénobite, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), HERODIADE (Romain, 1945).

 

GLOSSOP Peter. — Baryton (Sheffield, Angleterre, 06 juillet 1928 ). Débute en 1966 dans DON CARLOS (Posa).

 

GOBBI Tito. — Baryton italien. Débute le 19 décembre 1958. => biographie

 

GODARD. Taille. Il a débuté vers 1751. Crée le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (Deucalion) de Berton et Giraud.

 

GODARD Alfred Louis Henri dit Alfred. — Basse (Paris, 29 janvier 1884 –). Débute le 02 février 1918 dans MONNA VANNA (Torello). La même année, est affiché dans RIGOLETTO (Céprano), THAÏS (Cénobite), SAMSON ET DALILA (Philistin), GUILLAUME TELL (Leuthold), HAMLET (Polonius) ; en 1919, OTHELLO (Héraut), HENRY VIII (Huissier), PATRIE ! (Galena) ; en 1920, LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Marchand).

 

GODART Jules. — Ténor belge (Quaregnon, Belgique, 1877 – Le Vésinet, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 23 décembre 1909). Débute dans LOHENGRIN (Lohengrin) le 6 juin 1908. En 1908 chante SAMSON ET DALILA (Samson) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried) ; en 1909, LA WALKYRIE (Siegmund) et FAUST (Faust). Il mourut soudainement des suites d'un empoisonnement.

 

GODONESCHE. Basse-taille. Il a débuté en 1673. Il a chanté notamment : ALCESTE de Lully (Nicomède, Pluton) ; THESEE de Lully (Mars) ; ISIS de Lully (Pan) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully ; PROSERPINE de Lully (Jupiter).

 

GOFFIN Paul. — Ténor. En 1919, débute dans FAUST (Faust) le 29 septembre, puis chante ROMÉO ET JULIETTE (Roméo). En 1920, GOYESCAS (Fernando), PAILLASSE (Canio) ; en 1921, AÏDA (Radamès), RIGOLETTO (le Duc), ASCANIO (Ascanio) ; en 1922, HENRY VIII (don Gomez), LA WALKYRIE (Siegmund), LOHENGRIN (Lohengrin) et HERODIADE (Jean). A créé LA KHOVANTCHINA (André Khovansky).

 

GOGNY. — En 1893, débute dans L'AFRICAINE (don Alvar), et chante DEIDAMIE (Achille).

 

GONGUET Auguste. — Ténor. Débute le 22 novembre 1900 dans SAMSON ET DALILA (un Philistin). Fut affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1901 ; un Serviteur, 1916), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1901 ; Benvolio, 1909), LOHENGRIN (Vassal, 1901), LE PROPHETE (Dignitaire, 1901 ; Soldat, 1903 ; Paysan, 1912), GUILLAUME TELL (Ruodi, 1901 ; Pasteur, 1904 ; Rodolphe, 1908), L’AFRICAINE (Officier, 1902), SALAMMBO (Pontife, 1902 ; Grand Prêtre de Khamon, 1919), HENRY VIII (Seigneur, 1903 ; Gartner, 1919), LES HUGUENOTS (Léonard, 1904 ; Boisrosé, 1909 ; Moine, 1910), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn, 1906), THAMARA (Officier, 1907), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot, Berger, 1908), HIPPOLYTE ET ARICIE (un Parque, 1908), HAMLET (Fossoyeur, 1908 ; Marcellus, 1917), ARMIDE (Artemidor, 1909), SIGURD (Imfrid, 1909), TANNHÄUSER (Heinril,  1910), RIGOLETTO (Borsa, 1910), GWENDOLINE (Erik, 1911), LE CID (Don Arias, 1911), PATRIE ! (Vargas, 1916), SAMSON ET DALILA (Messager, 1916), OTHELLO (Cassio, 1916), ŒDIPE A COLONNE (Coryphée, 1916), LE TROUVERE (Ruiz, 1916 ; Messager, 1923), LA FILLE DU FAR-WEST (Jack Wallace, 1916), L’ETRANGER (Pêcheur, 1916), AÏDA (Messager, 1918), PAILLASSE (Paysan, 1920), LA MEGERE APPRIVOISEE (le Tailleur, Nathanaël, 1922), BORIS GODOUNOV (Kroutchov, Boyard, 1922), PADMAVATI (Guerrier, 1923), HERODIADE (Grand Prêtre, 1923). A créé LA STATUE (Homme de Police), L’ETRANGER (jeune Homme), MONNA VANNA (Borso), SALOMÉ (troisième Juif) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (un Marchand d'eau) de Georges Hüe ; SIBERIA (Lispranick), FERVAAL (un Barde, un Paysan, un Berger), LES JOYAUX DE LA MADONE (Ciccilio), PARSIFAL (Chevalier), SCEMO (Berger), THEODORA (Justinien), LES GIRONDINS (Vergnius), LE ROI ARTHUS (Lyonel), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Officier, Archer).

 

GONTCHARENKO Bernard. — Basse. Débute en 1965. Chante LA TOSCA (Sciarrone).

 

GORLIER André. — Est affiché dans L'AIGLON (un Gilles, 1937), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1943 ; Garçon d'auberge, 1949), HERODIADE (Messager, 1945), BORIS GODOUNOV (Tcherniakowsky, Lovitzky, 1946), THAÏS (Cénobite, 1946), LE COQ D'OR (Boyard, 1947).

 

GOSTIC Josef. — Ténor (Stara Luka, Slovénie, 05 mars 1900 – Belgrade, 25 décembre 1963). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé) et L'AMOUR DE DANAÉ (Midas).

 

GOT Paul André Claude dit Claude. — Baryton-basse (Paris, 22 décembre 1906 –). Débute dans PARSIFAL (un Chevalier) le 19 octobre 1928. Chante, en 1928, LA TRAVIATA (le Baron) ; en 1929, FAUST (Méphistophélès), LES TROYENS (Priam), BORIS GODOUNOV (Boris) ; en 1930, MAROUF (Vizir). A créé LE MAS (un vieux Mendiant).

 

GOTTLIEB Peter Robert dit Peter. — Baryton (Brno, Tchécoslovaquie, 18 septembre 1930 –). Débute en 1964. Chante CARMEN (Escamillo) ; ROMEO ET JULIETTE (Mercutio) ; LES INDES GALANTES (Ali).

 

GOUJET. Il a débuté en 1732.

 

GOULAIEV Nicolas. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, a créé ROSSIGNOL (le Bonze) le 26 mai 1914.

 

GOURDON. — Basse ( 1912). Au cours de Galas, a interprété LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Dugravier) en 1899, et CARMEN (Lilas Pastia) les 11 novembre 1900 (première, 2e acte seul) et 21 décembre 1907, de Georges Bizet.

 

GOURGUES Raoul. — Ténor (14 juin 1905 – 16 juin 1966). Débute le 21 novembre 1934 dans SALOMÉ (quatrième Juif). Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1935) ; en 1936, LES HUGUENOTS (Thoré), TANNHÄUSER (Walther), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris), ALCESTE (Evandre) ; en 1937, FIDELIO (Prisonnier), MAROUF (Anier, puis Homme de police et Muezzin en 1949), OTHELLO (Rodrigue), ROLANDE (Officier) ; en 1938, L’OR DU RHIN (Froh), SALAMMBO (Grand Prêtre de Khamon), HAMLET (Laerte) ; en 1939, LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), FAUST (Faust, le 11 novembre 1939 à la salle Favart), PROMENADE DANS ROME (une Voix) ; puis L’ILLUSTRE FREGONA (Perriquito, 1940), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur, 1941 ; Intendant de Faninal, 1957), LE ROI D'YS (Mylio, 1943 ; Jahel, 1946), SAMSON ET DALILA (Messager, 1946 ; Philistin, 1947), BORIS GODOUNOV (Innocent, 1946 ; Missaïl, 1948 ; un Boyard, 1958), PADMAVATI (Marchand, 1946), LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger, 1948), THAÏS (Cénobite, 1951), OBERON (Jannissaire, 1955), JEANNE AU BUCHER (une Voix, 1956), SALOMÉ (Nazaréen, 1958), UN BAL MASQUÉ (Serviteur, 1958), RIGOLETTO (Borsa, puis l'Officier, 1959). A créé SALADE (Coviello), LE MARCHAND DE VENISE (Vénitien), OEDIPE (Thébain), LA SAMARITAINE (jeune Homme), L’AIGLON (Comte Sedlinsky), LE VAISSEAU FANTOME (Timonier), ORIANE (une Voix), LA CHARTREUSE DE PARME (Ludovic), PALESTRINA (Patriarche d'Assyrie), PÉNÉLOPE (Léodès), BOLIVAR (Musicien, Homme du peuple), JEANNE AU BUCHER (un Paysan).

 

GOURSON. Il a débuté en 1720.

 

GOUTTEBROZE Robert. — Ténor (22 décembre 1925 –). Débute le 04 juillet 1959 dans RIGOLETTO (le Duc). La même année, est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur), FAUST (Faust), CARMEN (don José).

 

GOVONI Marcello. — Ténor italien (Bologne, 21 octobre 1885 – Rome, 10 octobre 1944). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Larkens) le 16 mai 1912.

 

GOYON Gaston (Gaston MONTSIMON dit). — Basse. Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 03 mai 1828 au 24 novembre 1857).

 

GRAARUD Gunnar. — Ténor (Holmestrand, 01 juin 1886 – Stuttgart, 06 décembre 1960). En représentation, chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan) et LA WALKYRIE (Siegmund) en mai 1928.

 

GRANAL Georges. — Ténor. Débute dans SIGURD (Sigurd) le 19 août 1910. En 1913, chante LES HUGUENOTS (Raoul), AÏDA (Radamès), SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1914, RIGOLETTO (le Duc) ; en 1924, FAUST (Faust), LOHENGRIN (Lohengrin) et LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1925, BORIS GODOUNOV (Dimitri).

 

GRANIER Victor Baptiste. — Ténor (Banyols-sur-Cèze, Gard, 22 janvier 1875 – janvier 1931). Débute dans GUILLAUME TELL (Ruodi) le 24 avril 1903. Chante GUILLAUME TELL (Arnold) le 15 novembre 1929.

"Encore un deuil pour la famille des artistes : le fort ténor Granier, une voix magnifique, de celles qui se font de plus en plus rares : une voix de haute-contre. Il était en outre un bon chanteur et un excellent camarade. Tous ceux qui l'ont connu le regretteront." (Lyrica, janvier 1931)

 

GRANVILLE Arthur. — Ténor. Débute le 19 mars 1924 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

GRAUX D. — Débute dans DEIDAMIE (un Chef) le 28 novembre 1893.

 

GRAUX F. — Crée DEIDAMIE (un Chef) le 15 septembre 1893.

 

GRAY Jean. — Ténor. Débute le 10 février 1957 dans LA TRAVIATA (Rodolphe).

 

GREARD. Haute-contre. Il a débuté en 1750.

 

GREINDL Josef. — Basse allemande (Munich, 23 décembre 1912 –). En 1955, débute le 07 mai dans L'OR DU RHIN (Fasolt), puis chante LA WALKYRIE (Hounding), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), et SIEGFRIED (Fafner). En 1960, chante FIDELIO (Rocco).

 

GRENET. Il a débuté en 1720.

 

GRENIER. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1926), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), LES HUGUENOTS (Moine, 1930).

 

GRESSE André Etienne dit André. — Basse (Lyon, Rhône, 23 mars 1868 – Paris, 19 février 1937). Il avait débuté à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1896 dans Don Juan (le Commandeur). Débute à l’Opéra le 07 janvier 1901 dans LES HUGUENOTS (Saint-Bris). Chante, en 1901, FAUST (Méphistophélès), AÏDA (le Roi, puis Ramfis en 1902), LOHENGRIN (le Roi), TANNHÄUSER (Landgrave), GUILLAUME TELL (Gessler), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, puis Frère Laurent en 1908), LE PROPHÈTE (Oberthal) ; en 1902, L’AFRICAINE (Grand Brahmine), SIEGFRIED (Wotan), ORSOLA (l'Evéque), DON JUAN (Leporello) ; SIGURD (Grand Prêtre d'Odin, 1903 ; Hagen, 1905), LE CID (don Diègue, 1905 ; don Gormas, 1919), LE FREISCHÜTZ (Gaspard 1906) ; en 1908, RIGOLETTO (Sparafucile), HIPPOLYTE ET ARICIE (Pluton), HAMLET (le Spectre, puis le Roi en 1915) ; en 1909, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), MONNA VANNA (Marco), SAMSON ET DALILA (vieillard hébreu, puis Abimélech en 1916), LA WALKYRIE (Hounding, puis Wotan en 1921) ; LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès, 1910), DON QUICHOTTE (Sancho, 1911), PATRIE ! (Duc d'Albe, 1915) ; en 1916, LA FAVORITE (Alphonse), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Oreste), BRISEIS (Strakoklès) ; en 1917, PROMETHEE (Héphaïstos), HENRY VIII (le Légat), ROMA (le Souverain Pontife) ; CASTOR ET POLLUX (Jupiter, 1918), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Ermite, 1920), BORIS GODOUNOV (Varlaam, 1922), LE TROUVÈRE (Fernand, 1923), HERODIADE (Phanuel, 1924), ESCLARMONDE (l'Empereur Phorcas, 1924), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, 1926). Est le créateur de L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (le Révérend) de Jules Massenet ; L’OR DU RHIN (Fasolt) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (l'Evêque) de Georges Hüe ; PARSIFAL (Titurel), SCEMO (Arrigo de Leca), MADEMOISELLE DE NANTES (Barbacala), UNE FÊTE CHEZ LA POUPLINIÈRE, LE RETOUR (le Grand Père), NÉRON (Térence), LA FILLE DE ROLAND (Duc de Nayme). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (Hérode) d'Antoine Mariotte.

 

GRESSE Léon Pierre Napoléon dit Léon. — Basse (Charolles, Saône-et-Loire, 22 juillet 1845 – Marly-le-Roi, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 13 avril 1900). Débute le 20 octobre 1875 dans HAMLET (un Fossoyeur). Chante LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 1875 ; Marcel, 1885), GUILLAUME TELL (Gessler, 1876 ; Walther, 1885) ; puis, en 1885, LA FAVORITE (Balthazar), LA JUIVE (Brogni) ; en 1886, RIGOLETTO (Sparafucile), ROBERT LE DIABLE (Bertram), L'AFRICAINE (don Pedro), LE CID (don Diègue) ; en 1887, AÏDA (Ramfis), LE PROPHÈTE (Zaccharie) ; puis HAMLET (le Roi, 1888), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu, 1893), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1894). A créé SIGURD (Hagen), LA WALKYRIE (Hounding), OTHELLO (Ludovic), LA MONTAGNE NOIRE (Père Saval), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner). A la Monnaie de Bruxelles, il a créé le 19 décembre 1881 Hérodiade (Phanuel) de Jules Massenet.

"Basse profonde, a débuté en 1875, dans l'un des fossoyeurs d'Hamlet. Il disparut ensuite pour piocher son répertoire en province. Nous le retrouvons au théâtre lyrique de la Gaîté, sous la direction Vizentini. Sa belle voix y fait merveille dans le Bravo, de Salvayre, qu'il crée avec Lhérie, Bouhy, Caisso, mesdames Heilbronn et Engally. Gresse alla ensuite à Bruxelles. Il en revint avec Sigurd, dont il chante, à l'Opéra, le rôle d'Hagen, créé par lui à la Monnaie.

La voix est étendue et belle."

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

GRIEBEL August. — Basse (Bochum, 02 juillet 1900 – Cologne, 27 décembre 1968). En représentation, débute le 25 décembre 1942 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs).

 

GRIFFONI Antoine. — Baryton (27 novembre 1925 – 26 décembre 1980). Débute dans CARMEN (Moralès) le 07 décembre 1959. Est affiché, en 1960, dans FAUST (Valentin), BORIS GODOUNOV (Tchernakowskv), L'HEURE ESPAGNOLE (Ramiro).

 

GRIGNON Hippolyte. Baryton. Débute le 06 avril 1851. => biographie

 

GRIGNON Honoré. — Basse. Débute en 1830. => biographie

 

GRIMAUD Henri Etienne. — Baryton (Paris, 28 octobre 1864 –). Débute dans FAUST (Valentin) le 20 février 1892. Chante, la même année, ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, puis Grégorio), RIGOLETTO (Marcello), HAMLET (Marcellus) ; en 1893, GUILLAUME TELL (Leuthold). Le 18 mai 1892 il a créé au Conservatoire de Paris la Vie du Poète (le Poète au 3e acte) de Gustave Charpentier.

 

GRISY Raphaël Auguste. — Ténor (Paris, 24 septembre 1833 –). A débuté salle Le Peletier le 06 janvier 1862 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). A chanté, en 1862, ALCESTE (Apollon), ROBERT LE DIABLE (Raimbaut, puis un Majordome en 1876) ; en 1863, LA MUETTE DE PORTICI (Alphonse), LES VÊPRES SICILIENNES (Danielli), MOISE (Eleazar) ; puis LA JUIVE (Léopold, 1864 ; le Crieur, 1879), L'AFRICAINE (Officier, puis don Alvar, 1865), ROLAND A RONCEVAUX (Pâtre, 1865), LE PROPHÈTE (Jonas, 1866), LES HUGUENOTS (de Tavannes, 1868 ; de Thoré, 1870), LE FREISCHÜTZ (Ottokar, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Seigneur, 1877), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880). Créé le 28 février 1862 LA REINE DE SABA (Amrou) de Charles Gounod ; le 09 mars 1864 LE DOCTEUR MAGNUS (Fritz) d’Ernest Boulanger ; HAMLET (Marcellus) ; le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 02 décembre 1862 au 23 octobre 1883).

 

GRIVOT François-Antoine. — Ténor. Débute le 19 mai 1892. => biographie

 

GROMMEN Joseph. — Basse belge (Liège, 1876 –). Chante à la Monnaie de Bruxelles de 1911 à 1920. Débute au Palais Garnier le 04 octobre 1926 dans SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu). Chante, en 1926, ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), LA WALKYRIE (Hounding), THAÏS (Palémon) ; en 1927, HERODIADE (Phanuel), TANNHÄUSER (Landgrave), LE COQ D'OR (Général Polkan), AÏDA (Ramfis), LOHENGRIN (le Roi), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner), LE MIRACLE (l'Evêque), L’OR DU RHIN (Fafner) ; en 1928, MAROUF (Sultan) ; en 1929, LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), GUILLAUME TELL (Walther) ; en 1930, RIGOLETTO (Sparafucile), LES HUGUENOTS (Marcel) ; en 1931, PARSIFAL (Gurnemanz), OTHELLO (Ludovic), ESCLARMONDE (Cléomer). A créé LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (un Démon) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (le Corrégidor) de Raoul Laparra.

 

GUBIANI Mario. — En 1930, avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante L'ITALIENNE A ALGER (Haly).

 

GUÉNOT Léon Louis Georges Auguste dit Louis. — Baryton (Besançon, Doubs, 03 mai 1891 – 1968). Au cours de Galas, participe le 24 juillet 1924 à la première de LA NAVARRAISE (Bustamente), et chante LA TOSCA (le Sacristain, 1925).

 

GUESDON. Il a débuté en 1717.

 

GUEYMARD Louis. Ténor. Débute le 12 mai 1848. => biographie

 

GUICHANDUT Carlos Maria dit Carlos. — Ténor (Buenos Aires, Argentine, 04 novembre 1919 –). En représentation, débute le 14 juin 1957 dans OTHELLO (Othello).

 

GUIGNOT Jacques Alfred dit Jacques. Baryton (Paris, 18 avril 1824 – 21 janvier 1900). Chante de 1845 à 1864. Crée le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (le baron de Moldaw) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 28 novembre 1841 ; sociétaire du 13 janvier 1846 au 19 avril 1864). En 1885, âgé de 61 ans, ayant une carrière de 37 années de théâtre, il toucha une pension de 500 frs de l’Association des artistes dramatiques. En 1855, il habitait 136 rue du Faubourg-Poissonnière à Paris.

 

GUILHEM Jean (Marcel BAUMELOU dit). — Ténor (Lyon, Rhône, 04 janvier 1908 –). Débute dans RIGOLETTO (le Duc) le 14 juin 1943.

 

GUILLAMAT Paul François dit Paul. — Baryton (Carbonne, Haute-Garonne, 01 juillet 1877 – Paris, 18 décembre 1957). En représentation, chante CARMEN (Zuniga) le 29 décembre 1907.

 

GUILLEGAUT. Il a débuté en 1681.

 

GUILLEMIN. — Au cours d'un Gala, le 01 avril 1919, interprète INTERMEDE (Général Bugeaud).

 

GUITHARD.Il débuta en 1792.

 

GUYARD. Il a débuté en 1699.

 

GUYARD Charles. — Basse. Débute le 01 octobre 1923 dans SIGURD (Hawart). Est affiché en 1923 dans FAUST (Wagner) ; en 1924, SAMSON ET DALILA (Philistin), PARSIFAL (Ecuyer), RIGOLETTO (Officier, puis Céprano en 1925), THAÏS (un Cénobite, puis un Serviteur en 1926) ; en 1925, LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (le Silence), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean, puis le Duc en 1926 et Grégorio en 1930), LA FILLE DE ROLAND (un Garde), BORIS GODOUNOV (Tchernakowsky), LA MEGERE APPRIVOISEE (le Cuisinier) ; en 1926, PAILLASSE (Paysan), SALOMÉ (Nazaréen), GWENDOLINE (Saxon) ; en 1927, LE COQ D'OR (Prince Afron), LOHENGRIN (Héraut), LE MIRACLE (le Syndic) ; en 1929, LES TROYENS (Soldat), L'ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim), MAROUF (le Kadi, puis un Marchand en 1930), LE MAS (Moissonneur), GUILLAUME TELL (Chasseur) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Veilleur), LE BARBIER DE SÉVILLE (l'Alcade). A créé NERTO (Moine), L'ARLEQUIN (Ministre de la Justice), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire), LES BURGRAVES (Gondicarius), MAROUF (Mameluck), SALAMINE (Dignitaire de la Cour), VIRGINIE (un Rapin, l'Huissier). Il a participé à la première le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (un Envoyé sarrazin) de Jules Massenet.

 

GYRAUD. — Est affiché dans PARSIFAL (un Chevalier) en 1928.

 

HAAS Julien. — Baryton belge naturalisé français (Liège, 29 mars 1930 – mars 2008). Epouse la cantatrice Andrée Esposito. En 1960, débute le 12 mars dans RIGOLETTO (Rigoletto), puis chante LA TRAVIATA (d'Orbel), CARMEN (Escamillo), LA TOSCA (Scarpia). En 1961, chante LES TROYENS (Chorèbe). Puis chante FAUST (Valentin), ROMEO ET JULIETTE (Mercutio), IPHIGENIE EN TAURIDE (Thoas), LE ROI D'YS (Karnac, 1966), ANTIGONE (Créon), TANNHÄUSER (Wolfram), DON CARLOS (Rodrigo), MEDEE (Créon), L'ANNONCE FAITE A MARIE (Anne Vercors).

 

HACKETT Charles. — Ténor (Worcester, États-Unis, 21 novembre 1889 – New York, 01 janvier 1942). Débute en créant MARIA DI ROHAN (Ricardo) en 1917. En 1922, chante RIGOLETTO (le Duc) et ROMÉO ET JULIETTE (Roméo).

 

HAGEMANN Emmi. — En représentation, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (le Prince d'Orlowsky).

 

HAGEN-WILLIAM Louis. — Baryton-basse (La Nouvelle-Orléans, 09 juin 1938 –). Débute en 1971.

 

HALLER Valentin. — Ténor (Munich, 01 mai 1901 – Munich, 24 mars 1944). En représentation débute le 25 mai 1928 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Domestique), et chante LA CHAUVE-SOURIS (Alfred) en 1941.

 

HANO. — Il débuta vers 1851.

 

HANS Charles Ernest Octave Maurice. — Ténor (Besançon, Doubs, 27 avril 1870 –). Débute le 25 juillet 1898 dans AÏDA (Radamès).

"Lauréat du Conservatoire en 1897, a débuté avec succès dans Radamès, d'Aïda." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

HANZ G. — En représentation, débute le 30 mai 1925 dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

HARDOUIN. Basse-taille. Il a débuté en 1694. Il créa HESIONE de Campra (Le Soleil) ; TANCREDE de Campra (Argant) ; CANENTE de Collasse ; MARTHESIE, REINE DES AMAZONES de Destouches (Jupiter) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Don Carlos) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Jupiter) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets et Campra (l'Ordonnateur des jeux) ; LA VENITIENNE de La Barre (Momus) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Héraclite) ; IDOMENEE de Campra (Eole, Arbas) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Apollon) ; LES FETES DE THALIE de Mouret ; LES FETES DE L'ETE de Monteclair.

 

HARO Roch. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1931), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1931), LES HUGUENOTS (Soldat, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940), LE DRAC (Pêcheur, 1942).

 

HARTIG Hans-Georg. — En représentation, débute le 30 mai 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Valzacchi).

 

HAYET Alexis. — (Biarritz, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 16 janvier 1836 – Paris, juin 1877). A débuté salle Le Peletier le 08 janvier 1861 dans LE PHILTRE (Guillaume). Au Palais Garnier, a été affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple), LES HUGUENOTS (Cossé), LA FAVORITE (Gaspard), HAMLET (Fossoyeur), ROBERT LE DIABLE (Majordome), LE FREISCHÜTZ (Ottokar), L’AFRICAINE (Matelot), LE PROPHÈTE (Seigneur).

 

HAZARD. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924).

 

HÉBERT Achille Robert. — Baryton-basse. Débute le 15 juin 1836. => biographie

 

HECTOR Claude. — Ténor (Tourcoing, Nord, 24 juillet 1924 –). Débute le 26 avril 1954 dans FAUST (Faust). La même année, chante LES INDES GALANTES (Valère), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre) ; en 1955, LOHENGRIN (Lohengrin), BOLIVAR (le Visitador, Dominguez). A créé le 15 avril 1955 NUMANCE (Morandre) de H. Barraud.

 

HELIN. — Est affiché dans ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Cypriote, 1877), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), LA JUIVE (Homme du peuple, 1883), L’AFRICAINE (Officier, 1883), SAPHO (Héraut, 1884).

 

HELVOIRT-PEL Richard van. — Baryton-basse hollandais (Haarlem, 28 août 1873 – Amsterdam, 06 août 1950). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (Pizzaro) et TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

HENNEKINDT (dit INCHINDI). — Basse belge. Débute le 10 mars 1823. => biographie

 

HENRARD. Il débuta vers 1810. Le 08 juillet 1822, il chante FERNAND CORTEZ (Telasco) de Spontini.

 

HENS François Alphonse. — Basse (Paris, 26 mai 1806 –). Débute vers 1833. Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (un Serviteur d'Ankastrom) d'Esprit Auber ; le 16 avril 1851 SAPHO (un Coryphée) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 09 octobre 1866).

 

HÉRENT René. — Ténor. Débute le 17 février 1934. => biographie

 

HERMANN Josef. — Baryton allemand (Darmstadt, 20 avril 1903 Hildesheim, 18 novembre 1955). En représentation, débute le 23 mai 1952 dans SALOMÉ (Iokanaan).

 

HERWIG Alfons. — En représentation, débute dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther) le 05 mai 1958.

 

HEYER Edwin. — Baryton (Strasbourg, Bas-Rhin, 08 mai 1885 – Berlin, 22 juin 1966). Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, interprète successivement LA CHAUVE-SOURIS (Docteur Falke) et LA CHAUVE-SOURIS (Docteur Blind) en 1941.

 

HIAUX. — Est affiché en 1942 dans GWENDOLINE (un Saxon).

 

HINCKLEY Allen. — Baryton (Gloucester, Massachusets, 11 octobre 1877 – New York, 28 janvier 1954). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal) le 19 juin 1910.

 

HIRRIGARAY Jean. — Baryton. Débute le 14 février 1934 dans LA TRAVIATA (d’Orbel).

 

HIVERT Jacques (Jean-Jacques LÉCAILLON dit). — Baryton (Saint-Quentin, Aisne, 04 décembre 1919 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 23 mai 1987). Epouse à Paris 8e le 24 décembre 1942 Denise SCHARLEY, contralto. Débute en 1963. Chante LA BOHEME (Benoît) ; LE BARBIER DE SEVILLE (le Notaire).

 

HOFMANN Hubert. — Débute en 1971 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

HOFMANN Ludwig. — Basse allemande (Francfort-sur-le-Main, 14 janvier 1895 – Francfort-sur-le-Main, 28 décembre 1963). En représentation, débute dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner) le 14 mai 1936.

 

HOLLAND Charles. — Ténor Noir américain. Débute le 22 décembre 1954. => biographie

 

HÖLZLIN Heinrich. — Basse (Mannheim, 09 novembre 1894 – 16 septembre 1963). En représentation, débute le 13 mai 1941 dans LA WALKYRIE (Hounding).

 

HONTARRÈDE Théophile Joachim dit Théophile. — (Paris, 10 janvier 1903 –). Est affiché dans LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1935), THAÏS (Cénobite, 1935), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), PÉNÉLOPE (Prétendant, 1943 ; Pisandre, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948).

 

HORN Heiner. — Baryton-basse (Darmstadt, 1918 ). Débute en 1963 dans WOZZECK.

 

HOTTER Hans. — Baryton-basse (Offenbach-sur-le-Main, 19 janvier 1909 –). En représentation, débute le 27 décembre 1938 dans SIEGFRIED (Wotan). En 1955, chante L'OR DU RHIN (Wotan) et LA WALKYRIE (Wotan), en 1960, LE VAISSEAU FANTOME (le Hollandais).

 

HOUBEAU. Il a débuté en 1717.

 

HOURDIN. — Basse. Débute dans LES HUGUENOTS (Marcel) le 22 août 1884. Chante, en 1884, L'AFRICAINE (don Pedro, 26 septembre 1884 ; le Grand Inquisiteur en 1886), GUILLAUME TELL (Walther, 29 septembre 1884), AÏDA (Ramfis, 21 novembre 1884), LA FAVORITE (Balthazar, 26 novembre 1884), HAMLET (le Roi, 03 décembre 1884) ; en 1885, RIGOLETTO (Monterone) ; en 1886, HENRY VIII (le Légat).

 

HUBERDEAU Gustave Théophile dit Gustave. — Baryton (Paris, 10 mai 1874 – Brain-sur-l'Authion, Maine-et-Loire, 31 mai 1945). Débute le 30 mars 1925 dans AÏDA (Ramphis).

 

HUBERTY Albert. — Basse belge (Seraing-sur-Meuse, Belgique, 02 février 1881 – Ostende, 10 mars 1955). Débute le 05 novembre 1916 dans ROMÉO ET JULIETTE (Capulet). Chante, en 1916, GUILLAUME TELL (Walther), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), PATRIE ! (Rincon), FAUST (Méphistophélès) ; en 1917, LE CID (Don Gormas), L’ETRANGER (l'Etranger), AÏDA (Ramphis), MESSIDOR (Gaspard), HAMLET (le Roi), LA FAVORITE (Balthazar) ; en 1918, REBECCA (Eliezar), MONNA VANNA (Guido, puis Marco en 1929), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), RIGOLETTO (Sparafucile), OTHELLO (Ludovic) ; en 1920, LES HUGUENOTS (Marcel) ; en 1921, LA WALKYRIE (Hounding, puis Wotan en 1925), L’OR DU RHIN (Fafner) ; en 1922, HERODIADE (Phanuel), BORIS GODOUNOV (Pimen, puis Boris en 1925 et Varlaam en 1929), LOHENGRIN (le Roi) ; en 1923, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, puis Hans Sachs en 1932), LE TROUVERE (Fernand) ; en 1924, PARSIFAL (Klingsor) ; en 1925, SIGURD (Hagen), TANNHÄUSER (Landgrave) ; en 1926, LE FREISCHÜTZ (Gaspard) ; en 1927, LE COQ D'OR (Roi Dodon), LE MIRACLE (l'Evêque) ; en 1929, SIEGFRIED (Wotan) ; en 1930, TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke) ; en 1931, ESCLARMONDE (l'Empereur) ; en 1933, LA JUIVE (Brogni), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen), LE BARBIER DE SÉVILLE (Bartholo) ; en 1935, LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons) ; en 1940, LA DAMNATION DE FAUST (Brander), FIDELIO (Rocco). Est le créateur de INTERMEDE (Alexandre Dumas père), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (l'Historien), L’HEURE ESPAGNOLE (don Inigo), LA MEGERE APPRIVOISEE (Baptista), FALSTAFF (Falstaff), LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro), LA KHOVANTCHINA (Ivan), LE JARDIN DU PARADIS (Vent du nord), L'ARLEQUIN (le Roi), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs), MAROUF (le Vizir), LE MAS (le Grand-père), VIRGINIE (le Comte) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (El Sevillano) de Raoul Laparra ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Moranzone) de Maurice Le Boucher ; ROLANDE (Pescalou), LA SAMARITAINE (le Prêtre), LA CHARTREUSE DE PARME (le Général Fablo Conti). Il a participé aux premières : le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (Cléomer) de Jules Massenet ; le 24 juillet 1924 de LA NAVARRAISE (Garrido) de Jules Massenet.

(Cette étonnante basse profonde qui devait être un des plus beaux fleurons de l'Opéra de Paris débuta en octobre 1903 au théâtre d'Anvers dans Sarastro, de la Flûte enchantée. Il chanta en saison à La Haye (1904), Rouen (1906), Nantes (1907), Alger (1908), Londres (1909), La Nouvelle-Orléans (1910), Montréal (1911). Durant la Première Guerre mondiale on le trouve à l'Opéra de Genève, à l'Opéra-Comique de Paris le 20 mai 1915 dans Maître Pierre, du Chemineau, au palais Garnier le 05 novembre 1916, à la Gaîté en 1917 dans le Prophète, la Juive et l'Africaine. Après une saison à Buenos Aires, il vient à Bruxelles créer Falstaff et, en 1920, rejoint l'Opéra de Paris qu'il ne quittera plus. Remarquable interprète du baron Ochs, du roi Dodon, du Vizir de Mârouf, de Marcel des Huguenots, on lui doit d'étonnantes compositions de Wotan dans la Tétralogie, de Warlaam dans Boris Godounov et de don Inigo dans l'Heure espagnole. Il se retira en 1946.)

 

HUBY. Basse. Il débuta en 1806. Il participa à la première de DON JUAN (Leporello) de Mozart [arrangement de Kalkbrenner].

 

HUC-SANTANA André (André Henri HUC dit). — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 11 octobre 1912 – Paris, 21 janvier 1982). Débute dans RIGOLETTO (Sparafucile) le 27 novembre 1943. Chante SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu) en 1944 ; AÏDA (Ramfis), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent) en 1945 ; ANTAR (vieux Berger), JOSEPH (Lévi) DON JUAN (Commandeur) en 1946 ; HERODIADE (Phanuel), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond), FAUST (Méphistophélès) en 1947 ; LA WALKYRIE (Hounding), BORIS GODOUNOV (Boris) en 1948 ; LE MARCHAND DE VENISE (Prince du Maroc) en 1949 ; LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) en 1950 ; ARIANE ET BARBE-BLEUE (Barbe-bleue), LES INDES GALANTES (Osman), L'AIGLON (Séraphin Flambeau) en 1952.

 

HUET. — Débute en juin 1767.

 

HUGUENET Félix. — Acteur (Lyon, Rhône, 1858 – Antibes, Alpes-Maritimes, 1926). Epouse Mme Simon-Girard. Au cours d'un Gala, le 01 avril 1919, interprète MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... (Balandard).

 

HURTEAU Jean-Pierre. — Basse (Montréal, 05 décembre 1924 –). Débute le 31 mars 1958 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé). Est affiché la même année dans DIALOGUES DES CARMÉLITES (Commissaire), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), FAUST (Wagner, puis Méphistophélès en 1961), LA TRAVIATA (Baron, puis Docteur Germont), SALOMÉ (Soldat), RIGOLETTO (Marcello, puis Ceprano en 1959 et Sparafucile en 1960), BORIS GODOUNOV (l'Exempt), LA TOSCA (Sciarrone, puis Angelotti en 1962) ; en 1959, UN BAL MASQUÉ (Comte Ribbing), DON JUAN (Commandeur) ; en 1960, FIDELIO (Prisonnier), SAMSON ET DALILA (Philistin, puis Abimélech) ; en 1962, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (un Guerrier). A créé MÉDÉE (le Chef des Gardes).

 

HURTEAUX Auguste Hyacinthe dit Prosper. — Basse (Bruxelles, 20 juillet 1808 –). Débute le 20 janvier 1830 dans le rôle de Moïse. Il créa le 21 novembre 1831 ROBERT LE DIABLE (Alberti) de Giacomo Meyerbeer. Il chanta LE COMTE ORY de Rossini en 1831. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 28 février 1831 à 1833).

 

HUYLBROCK Marcel (Marcel HUYLEBROECK dit). — Ténor (Braine l’Allend, Belgique, 03 août 1921 –). Débute dans LES INDES GALANTES (Carlos) le 27 novembre 1954. Chante FAUST (Faust, 1955), CARMEN (don José, 1959), LA TOSCA (Mario Cavaradossi, 1960), LES TROYENS (Enée, 1962).

 

HVOROV Ioan. — Basse (Bucarest, 1928 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Thyrésias).

 

IBOS Guillaume. — Ténor (Muret, Haute-Garonne, 10 juillet 1860 – Montesquieu-Volvestre, Haute-Garonne, 22 septembre 1952). Epouse à Paris 10e le 02 août 1909 Zoé Eugénie DOUCET (1870 –) ; parents de Jeanne Henriette IBOS (Paris 9e, 03 juillet 1887 – Paris 16e, 24 juillet 1963) [épouse 1. à Neuilly ou Marseille le 25 septembre 1909 Léon CAMPAGNOLA, ténor ; épouse 2. à Paris 17e le 20 août 1918 Charles Louis Georges LOISEAU]. Débute le 21 septembre 1885 dans LA FAVORITE (Fernand). Chante RIGOLETTO (le Duc, 1885), DON JUAN (Ottavio, 1887). HENRY VIII (don Gomez, 1888), L'AFRICAINE (Vasco, 1892), LES HUGUENOTS (Raoul, 1892), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1901). A créé LA DAME DE MONSOREAU (le Duc d'Anjou) le 30 janvier 1888.

 

IDRAC Louis. — Ténor. Débute le 30 juin 1890. => biographie

 

ILIESCO Constantin. — Débute en 1963 dans ŒDIPE (Laios).

 

INCHINDI (Jean-François HENNEKINDT dit). — Basse belge. Débute le 10 mars 1823. => biographie

 

IORDĂCHESCU Dan. — Baryton-basse (Vânju Mare, Roumanie, 02 juin 1930 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Créon).

 

ISEKE John. — En février 1926, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (don Fernando), BEATRICE (Edgard) et TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote).

 

ISNARDON Jacques. — Basse (Alger, Algérie française, 15 février 1860 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 14 avril 1930). Epouse à Paris 17e le 05 octobre 1920 Lucie FOREAU dite Lucy ISNARDON, soprano. Débute le 15 août 1892 dans FAUST (Méphistophélès). Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris (01 octobre 1901-démission 18 juin 1924).

« Un professeur merveilleusement habile, qui possède beaucoup de talent et de science et qui pratique la morale socratique du γυωθι σεαυτου : voyant que l'univers entier admirait sa valeur, s'est rangé à l'opinion générale.

Le merveilleux Lescaut, l'étonnant Beckmesser était tout désigné, par la nature même de ses dons, pour enseigner la déclamation lyrique. Il sait l'art de composer un personnage, de le silhouetter avec réalisme, de le nuancer suivant les moindres indications du texte. Son enseignement est net, précis, éloquent ; sa verve méridionale communique de la flamme à ses disciples : son expérience les tempère lorsqu'ils cèdent à trop d'emballement.

Imite l'accent paysan de façon impayable, l'accent belge que ça est à se rouler, savez-vous, et même l'accent du Midi les jours où il est bien disposé.

Convertit les infidèles à la grande musique et se laisse emporter en l'honneur des classiques à des mouvements d'enthousiasme, qu'il presse tout de même un peu trop. Il a depuis quelque temps déjà retenu un fauteuil à l'Opéra‑Comique : le fauteuil directorial. Il est fort possible qu'il l'occupe un jour : sa candidature, soutenue en haut lieu, sera certainement accueillie avec enthousiasme par la troupe de la salle Favart. Cependant que sous la direction de M. Albert Carré, Mme Marguerite Carré prendra peu à peu possession au Théâtre‑Français de tous les rôles des répertoires classique et moderne, Célimène, Hermione, Agnès, la duchesse de Chailles, etc., etc. M. Jacques Isnardon sera à même de continuer brillamment les traditions de la maison. Il n'aura qu'à engager Mme Jacques Isnardon : il admire beaucoup le talent de cette très belle artiste. Mais cette admiration ne constitue pas un signe particulier : nous sommes tous de son avis. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

Jacques Isnardon par Georges Villa, 1909

 

 

IVANTZOFF [Ivantzov]. — Baryton. En représentation, débute le 20 avril 1921 dans RIGOLETTO (Rigoletto).

 

JACIER. Débute en 1720.

 

JAIA Gianni. — Ténor (Brindisi, 12 octobre 1930 ). Débute en 1966 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

JANNARD. — Débute vers 1804.

 

JANSEN Jacques (Jacques TOUPIN dit). — Baryton (Paris, 22 novembre 1913 – Paris, 13 mars 2002). Débute le 18 juin 1952 dans LES INDES GALANTES (Ali).

 

JANSSEN Herbert. — Baryton (Cologne, 22 septembre 1895 – New York, 03 juillet 1965). En représentation, débute le 16 juin 1931 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gunther). Chante TANNHÄUSER (Wolfram, 1931), TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal, 1932), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner, 1934).

 

JARRY. — Est affiché dans CASTOR ET POLLUX (Spartiate), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau), PARSIFAL (Chevalier) en 1935 ; THAÏS (Cénobite) en 1936 ; LE DRAC (Pêcheur) en 1942.

 

JAUBERT. Basse-taille. Débute en 1761.

 

JAUME Valentin. — Ténor (Arles, Bouches-du-Rhône, 25 février 1877 – Arles, 13 septembre 1930). Débute le 14 juillet 1906 dans GUILLAUME TELL (Arnold).

 

JEANTET Robert Joseph Auguste dit Robert. — Baryton (Cette [auj. Sète], Hérault, 13 février 1905 –). Débute le 14 juillet 1949 en chantant la Marseillaise au cours de la matinée gratuite. Chante ensuite LE MARCHAND DE VENISE (Bassanio, 1949), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, 1952). A sa retraite de la scène en 1957, il fut nommé régisseur général de l'Opéra-Comique ; il le resta jusqu'en 1963.

 

JEHANNE. — Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre), THAÏS (Cénobite) en 1925 ; PARSIFAL (Chevalier, 1935), LES HUGUENOTS (Seigneur, Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942), HERODIADE (Messager, 1945).

 

JÉLYOTTE Pierre. — Haute-contre (Lasseube, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 13 avril 1713 – Oléron, Charente-Maritime, 30 octobre 1797). Fils de Joseph Grichon dit de Jéliote et de Magdelaine de Mauco. Débute le 11 juin 1733 dans un petit rôle des FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont. Il a chanté : LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Valère) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (L'Amour ; une parque ; Hippolyte) ; ISSE de Destouches (un Berger ; le Sommeil ; Apollon) ; ACIS ET GALATEE de Lully (Télème ; Acis) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Mercure ; Arion ; Vertumne) ; LA FETE DE DIANE de Colin de Blâmont (Périandre) ; LES FETES NOUVELLES de Duplessis (Zéphyr) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (un Habitant de Délos ; un Triton) ; PHILOMELE de La Coste (le Chef des génies ; un Matelot ; un Génie) ; PIRITHOÜS de Mouret (la Discorde ; un Songe : l'Oracle) ; ACHILLE ET DEIDAMIE de Campra (un Berger, un Berger italien ; Mercure) ; LES FETES DE THALIE de La Coste (Léandre ; un Matelot) ; LES GRACES de Mouret (Léonce ; un Argien ; Smindiride) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Valère ; amant d'Emilie ; Don Carlos ; Damon) ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur (la Magie ; le Muphti ; l'Aga des Janissaires) ; LES ROMANS de Nieil (un Génie ; le Génie de l'Opéra) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Pélée) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (l'Amour) ; PERSEE de Lully (Mercure ; Persée) ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (un Suivant d'Eglé ; Hylas) ; ATYS de Lully (Morphée ; Atys) ; LE BALLET DE LA PAIX de Rebel et Francœur (Apollon ; Philémon ; Euryale) ; LE CARNAVAL DE LA FOLIE de Destouches (Plutus) ; LES AMOURS DU PRINTEMPS de Colin de Blâmont (le Soleil) ; DARDANUS de Rameau (Dardanus ; fils de Jupiter et d'Electre) ; POLYDORE de Baptistin (Triton) ; ZAÏDE de Royer (Octave ; prince napolitain ; Almanzor) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Amadis) ; LES SENS de Mouret (le Soleil) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Eraste ; un Acteur de l'Opéra en Zéphyr) ; JEPHTE de Monteclair (Ammon) ; PYRAME ET THISBÉ de Rebel et Francœur (Ninus) ; ALCIONE de Marais (Ceyx ; Morphée) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Adonis ; Linus ; fils d'Apollon) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Eros ; Amyntas ; Tibulle) ; NITETIS de Myon (Cambyse ; fils de Cyrus, sous le nom d'Agénor) ; PROSERPINE de Lully (Mercure) ; AJAX de Bertin (Corèbe) ; LES AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Colin ; amant de Colette ; amie de Ragonde) ; ISBE de Mondonville (Alcidon ; Berger ; amant d'Isbé) ; PHAETON de Lully (Phaéton) ; CALLIRHOE de Destouches (Agénor) ; LES CARACTERES DE LA FOLIE de Bury (Lycas ; Berger et Iphis ; prince lesbien) ; HESIONE de Campra (Télamon) ; LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Emire ; fils du génie Elmasis ; le Dieu du jour) ; ROLAND de Lully (Médor ; Corydon) ; ALCIDE de Louis Lully et Marais (Alcide) ; L'ECOLE DES AMANTS de Vieil (Valère; seigneur français en chasseur ; Léandro ; seigneur romain) ; THESEE de Lully (Thésée) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (le Prince de Thrace) ; LES FETES DE POLYMNIE de Rameau (Alcide ; Antiochus) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (Apollon ; Trajan) ; ZELINDOR, ROI DES SYLPHES de Rebel et Francœur (Zélindor) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Lyncée) ; SCYLLA ET GLAUCUS de Leclerc (Glaucus, dieu marin) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Daphnis, berger) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Osiris ; Arueris, dieu des arts) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Pygmalion) ; PYGMALION, entrée du TRIOMPHE DES ARTS de La Barre (Pygmalion) ; ZAÏS de Rameau (Zaïs, génie de l'air) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (un Berger; Apollon déguisé en berger) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Jason) ; NAÏS de Rameau (Neptune) ; ZOROASTRE de Rameau (Zoroastre, instituteur des Mages) ; LEANDRE ET HERO de Brassac (Léandre) ; ACANTHE ET CEPHISE de Rameau (Acanthe, amant de Céphise) ; LES GENIES TUTELAIRES de Rebel et Francœur (le Génie de l'Amérique) ; LA GUIRLANDE, OU LES FLEURS ENCHANTEES de Rameau (Mirtil, berger) ; TITON ET L'AURORE de Bury (Titon) ; LES AMOURS DE TEMPÉ de Dauvergne (Bacchus) ; OMPHALE de Destouches (Iphis) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (Colin) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Titon) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Castor) ; DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Daphnis). Il quitta l'Opéra en mars 1755. Il fut également compositeur (Zéliska, comédie-ballet, 1746).

(Il débuta à l'Opéra de Paris en 1733. Il resta titulaire des premiers rôles de ténor à l'Académie durant 22 ans. A partir de 1755, il se consacra aux concerts de la cour où il charmait Louis XV. Bon musicien, il composait des chansons qu'il interprétait en s'accompagnant sur la guitare. Il écrivit un opéra-ballet, Zelisca, qui eut son heure de succès.)

 

JERGER Alfred. — Baryton-basse (Brno, 09 juin 1889 – Vienne, Autriche, 18 novembre 1976). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (don Pizzaro), LES NOCES DE FIGARO (Figaro), LA TOSCA (Scarpia) et TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

JÉRÔME Henri. — Ténor. Débute le 15 octobre 1888. => biographie

 

JOBIN Roméo dit Raoul. — Ténor (Québec, 08 avril 1906 – Québec, 13 janvier 1974). Père d'André Jobin, baryton. Débute le 03 juillet 1930 dans ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt). En 1930, chante MAROUF (Marchand, puis le Fellah, puis en 1949, Mârouf), RIGOLETTO (Borsa, puis le Duc), THAÏS (Nicias), SAMSON ET DALILA (Messager, puis, en 1950, Samson), LES HUGUENOTS (de Tavannes, puis Raoul en 1936), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Moser, puis Walther en 1952), SALOMÉ (premier Juif), LES TROYENS (Jopas) ; en 1931, PARSIFAL (Ecuyer), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot), PADMAVATI (Badal), NOCTURNE (Récitant), OTHELLO (Cassio) ; en 1935, FAUST (Faust), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1937, MONNA VANNA (Prinzivalle), ARIANE (Thésée), LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1951, AÏDA (Radamès) ; en 1952, LA DAMNATION DE FAUST (Faust), LES INDES GALANTES (Damon). Crée VIRGINIE (un Rapin) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (Perriquito) de Raoul Laparra ; GUERCŒUR (Ombre d'un Poète), LA CHARTREUSE DE PARME (Fabrice).

(Il débuta le 03 juillet 1930 au palais Garnier dans Tybalt, de Roméo et Juliette. Il aborda le rôle de Roméo six ans plus tard au festival d'Arles et entra à l'Opéra-Comique le 06 novembre 1937 dans Carmen (don José). De 1940 à 1950, il chante régulièrement au Metropolitan et au Colon de Buenos Aires, et regagne Paris en 1951 comme pensionnaire de la Réunion des Théâtres lyriques nationaux. Il est le créateur de la Chartreuse de Parme de Sauguet, Geneviève de Brabant de Mirouze, The Island God de Menotti et Don Juan de Manara de Tomasi. C'était un ténor vaillant, musicien, qui disposait de jolies demi-teintes. Il quitta la scène en 1959 pour devenir président des Jeunesses musicales du Canada et directeur du Conservatoire de Québec.)

 

JOLIVET Léon. — Basse (13 avril 1843 – mai 1885). Débute salle Le Peletier le 18 janvier 1867 dans LA MUETTE DE PORTICI (Moreno). Est affiché dans GUILLAUME TELL (Paysan, 1867), LES HUGUENOTS (Moine, 1868 ; de Retz, 1874 ; Veilleur, 1877 ; Cossé, 1879 ; Soldat, 1884), LA JUIVE (Héraut, 1871), LE PROPHÈTE (Paysan, 1873), L’AFRICAINE (Evêque, 1873), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 30 septembre 1871).

 

JOLY. Haute-contre. Il débuta en 1761.

 

JOSSE. Il débuta en 1793.

 

JOUATTE Georges Emile Ernest Alfred dit Georges. — Ténor (Villefagnan, Charente, 17 juin 1892 – Ile de Ré ou Paris, 13 février 1969). Débute le 03 juillet 1935 dans LA DAMNATION DE FAUST (Faust). Chante, en 1935, FAUST (Faust, 02 novembre 1935 ; le 01 novembre 1939 à la salle Favart), LA FLUTE ENCHANTÉE (Tamino), CASTOR ET POLLUX (Castor) ; en 1936, LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur), ALCESTE (Admète) ; en 1937, FIDELIO (Florestan) ; en 1938, DON JUAN (Ottavio), SALAMMBO (Shahabarim), LOHENGRIN (Lohengrin), LA PRISE DE TROIE (Enée) ; en 1911, GWENDOLINE (Arnal). Crée VAISSEAU FANTOME (Erik) et PÉNÉLOPE (Ulysse). De 1946 à 1962, il tint une chaire au Conservatoire de Paris.

 

JOUKOVITCH. — En représentation, crée SADKO (l’Océan) le 26 avril 1927.

 

JOURDAIN M. — Ténor. Débute le 13 décembre 1880 dans L'AFRICAINE (Vasco). En 1881 chante FAUST (Faust), HAMLET (Laerte), LE TRIBUT DE ZAMORA (Manoël Diaz), ROBERT LE DIABLE (Robert).

 

JOURNET Marcel. — Basse (Grasse, Alpes-Maritimes, 25 juillet 1867 – Vittel, Vosges, 05 septembre 1933). Débute le 02 octobre 1908 dans LOHENGRIN (le Roi). Chante, en 1909, FAUST (Méphistophélès), LA WALKYRIE (Hounding, puis Wotan en 1910), HAMLET (le Roi), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), HENRY VIII (le Légat), LES HUGUENOTS (Marcel), TANNHÄUSER (Landgrave) ; en 1910, RIGOLETTO (Sparafucile), AÏDA (Rainfis), SIGURD (Hagen), GUILLAUME TELL (Walther, puis Guillaume en 1929) ; en 1911, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, puis Hans Sachs en 1927) ; en 1912, LE PROPHÈTE (Zaccharie) ; en 1913, LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès) ; en 1914, SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu, puis Grand Prêtre en 1919), THAÏS (Athanaël), PARSIFAL (Gurnemanz) ; en 1919, PATRIE ! (de Rysoor), LE CID (don Diègue) ; en 1920, MONNA VANNA (Guido), PAILLASSE (Tonio) ; en 1921, ASCANIO Benvenuto) ; en 1922, L’OR DU RHIN (Wotan) ; le 01 juin 1926, MANON (le Comte Des Grieux) ; en 1928, SIEGFRIED (Wotan), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Hagen). A créé L’OR DU RHIN (Fafner), PARSIFAL (Klingsor), LA KHOVANTCHINA (Dosiféi), LA TOUR DE FEU (don Jacintho), MAROUF (Sultan), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (Antoine). Participe aux premières : le 24 avril 1912 de ROMA (le Souverain Pontife) de Jules Massenet ; le 22 décembre 1921 d'HERODIADE (Phanuel) de Massenet.

(Il débuta à la Monnaie en 1891 et y resta six saisons. De 1897 à 1909 il sera régulièrement affiché au Covent Garden et de 1902 à 1907 au Metropolitan, faisant apprécier sur ces deux scènes sa voix ample et noble aux beaux graves émouvants. C'est nanti d'un confortable répertoire qu'il entre au palais Garnier en 1908. Durant l'été 1917 il chante au Colon de Buenos Aires et au lendemain de la guerre est engagé par la Scala où il crée Tigellino dans le Nerone de Boito. C'est à Nîmes, en 1931, qu'il parut pour la dernière fois en public dans Athanaël, de Thaïs.)

 

JUDA Léon. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1924), PARSIFAL (Chevalier, 1928), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936).

 

JUILLIARD. Il a débuté en 1724.

 

KAIDANOV. — En représentation, crée KITEGE (Bédiaj) le 06 juillet 1926.

 

KAISIN Franz. — Ténor. Débute le 10 novembre 1927. => biographie

 

KAKTINS Adolfs. — Basse-baryton (Mazzalve, Lettland, 26 juillet 1885 – 25 juillet 1965). En représentation, débute le 19 avril 1925 dans AÏDA (Amonasro).

 

KALMANN Karl. — En représentation, débute dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Faninal) le 17 septembre 1949.

 

KANDL Eduard. — Basse (Herrsching am Ammersee, 02 janvier 1876 – Herrsching, 17 janvier 1966). En représentation, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (Frosch).

 

KARDEC. — Basse. En 1914, débute le 23 février dans SAMSON ET DALILA (le Vieillard hébreu), et chante RIGOLETTO (Sparafucile).

 

KARTINS Adolf. — Baryton. Débute le 19 avril 1925 dans AÏDA (Amonasro).

 

KASTORSKY Vladimir. — Basse russe (Bolschoke Soly, 14 mars 1871 – Leningrad, 02 juillet 1948). Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Pimen) le 19 mai 1908.

 

KEDROV Konstantin Nikolaevitch dit Konstantin. — Baryton russe (1876 – Paris, 24 octobre 1932). Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou crée BORIS GODOUNOV (l'Exempt) le 19 mai 1908.

 

KIEPURA Jan. — Ténor (Sosnoviece, Pologne, 16 mai 1902 – Harrisson, États-Unis, 15 août 1966). Epouse en 1936 Martha Eggerth, cantatrice. En représentation, débute le 12 mai 1928 dans LA TOSCA (Mario Cavaradossi). En 1939, chante RIGOLETTO (le Duc).

 

KING James. — Ténor (Dodge City, Kansas, 22 mai 1925 –). Débute le 19 janvier 1968 dans TURANDOT (Calaf).

 

KIPNIS Aleksandr dit Alexander. — Basse (Jitomir, Ukraine, 01 février 1891 – Westport, Connecticut, 14 mai 1978). En représentation, débute le 20 mai 1930 dans TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke). Chante FAUST (Méphistophélès, 1930), LA WALKYRIE (Hounding, 1930), PARSIFAL (Gurnemanz, 1933), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, 1934).

 

KIRSCHOFF Walter. — Ténor allemand (Berlin, 17 mars 1879 – Wiesbaden, 26 mars 1951). En représentation, débute dans TANNHÄUSER (Tannhäuser) le 17 mars 1930.

 

KLEIN Peter. — Ténor allemand (Zündorf, près de Cologne, 25 janvier 1907 – Vienne, 03 octobre 1992). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète ELEKTRA (un jeune Serviteur) et LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos).

 

KOCH Egmont. — Baryton (Bassum, près de Brême, 28 juin 1906 – Kassel, 19 juin 1966). En représentation, débute LA WALKYRIE (Hounding) le 18 mai 1943.

 

KŒNIG Fidèle Ernest Joseph. — Ténor (26 février 1817 –). Père de Fidèle Kœnig (– septembre 1904), chef de chant à l'Opéra et organiste à l'église américaine (1874-1904). Débute vers 1846. En 1855 il était ténor coryphée. Il a créé 16 avril 1851 SAPHO (Cratès) de Charles Gounod ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (le Veilleur de nuit ; Arnold) de Gounod ; le 09 mars 1860 PIERRE DE MEDICIS (un Soldat). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 10 décembre 1843 au 04 juin 1878). En 1855, il habitait 16 galerie Colbert à Paris.

« Un échelon plus bas que Merly et Marié, on rencontre Kœnig, le prototype du coryphée, si admirablement reproduit par Levassor. Kœnig touche à l'Opéra 5.000 fr. par an. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

KONDRATIEFF. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (Pimen). Crée KITEGE (Bouronday).

 

KONYA Ladislau. — Baryton (en Roumanie, 04 mars 1934 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Thésée).

 

KONYA Sandor. — Ténor (Sarkod, Hongrie, 23 septembre 1923 – 20 mai 2002). En représentation, débute dans LOHENGRIN (Lohengrin) le 17 avril 1959.

 

 

 

Sandor Konya dans l'acte I de Lohengrin (Lohengrin) au Festival de Bayreuth en 1958. Derrière lui, le cygne, que des rayons d'or semblent suspendre au ciel.

 

 

KOROŠEC Ladko. — Basse (Zagorje ob Savi, Slovénie, 03 août 1920 – Ljubljana, 21 mars 1995). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (le Roi de Trèfle) le 27 juin 1956.

 

KOVAC Zdravko. — Basse (Hildovschchini, Yougoslavie, 23 septembre 1929 –). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Tachého) le 27 juin 1956.

 

KOZUB Ernst. — Ténor (Duibourg, Allemagne, 12 janvier 1924 – 06 janvier 1972). Débute en 1968 dans TANNHÄUSER. Chante en 1971 LA WALKYRIE (Siegmund).

 

KRAVTCHENKO. — Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Missaïl) le 19 mai 1908.

 

KRENN Fritz. — Baryton-basse autrichien (Vienne, Autriche, 11 décembre 1887 – Vienne, 17 juillet 1964). En représentation, débute le 14 mai 1936 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner).

 

KRIFF Edouard (Joseph KRIHIFF dit). — Ténor (Alger, Algérie française, 05 août 1905 – Paris, 29 mars 1966). Epoux de Paulette de Beer (1912 – 2003), première danseuse à la Gaîté-Lyrique. Débute le 09 septembre 1938 dans SAMSON ET DALILA (Samson). Chante AÏDA (Radamès, 1939), LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1939), LE ROI D'YS (Mylio, 1949), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1956), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1957), DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Chevalier, 1958). Crée LES NOCES CORINTHIENNES (Hippias). Il fut directeur de la scène à l'Opéra-Comique (1956-1958).

 

KUBBINGA. — En février 1926, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (Rocco), BEATRICE (le Jardinier) et TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke).

 

KUEN Paul. — Ténor allemand (Sulzberg, Allemagne, 08 avril 1910 – New York, 02 mai 1966). En mai 1955, en représentation, chante L'OR DU RHIN (Mime) et SIEGFRIED (Mime).

 

KUNZ Erich. — Baryton (Vienne, Autriche, 20 mai 1909 –). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéno) en mai 1953.

 

LABAT. — Ténor. Débute en 1861. Chante LA JUIVE (Eléazar).

 

LABÈRE Renaud Jean Joseph. — Ténor (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 09 juillet 1858 –). Débute le 10 octobre 1898 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Augustin Moser). Crée LANCELOT (un Chevalier). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 15 juin 1909 à mai 1914).

 

LABO Flaviano. — Ténor (Borgonovo, Italie, 01 juillet 1927 –). En représentation, débute le 11 décembre 1959 dans AÏDA (Radamès) qu'il chante en italien. Chante DON CARLOS (Don Carlos) en 1963.

 

LACAZE Jean. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

LACÔME. — Basse. Débute dans LE PROPHÈTE (un Paysan) le 06 mars 1892. Est affiché dans LE PROPHÈTE (Garçon d'auberge, 1892 ; Officier, 1903), LES HUGUENOTS (Léonard, 1892 ; Maurevert, 1893 ; Moine, 1904), LA JUIVE (Homme du peuple, 1893), LE CID (Don Alonzo, 1893 ; l'Envoyé maure, 1913), SALAMMBO (Pontife, 1893 ; Grand Prêtre d'Eschoum, puis Autharite, 1894), HAMLET (Fossoyeur, 1893 ; Polonius, 1915) ; SAMSON ET DALILA (Philistin), LOHENGRIN (Vassal), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), L’AFRICAINE (Huissier) en 1893 ; SIGURD (Rudiger), THAÏS (Serviteur) en 1894 ; FAUST (Wagner, 1895), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Nachtigall, 1897), GUILLAUME TELL (Pasteur, 1899 ; Leuthold, 1901), PATRIE ! (Galena, 1900 ; Officier, 1915) ; RIGOLETTO (Officier), LA FILLE DU FAR-WEST (Larkens), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur) en 1916. A créé GWENDOLINE (Danois) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Serviteur) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; JOSEPH (Aser), LANCELOT (Serviteur), L’ETRANGER (un vieux Marin), LES GIRONDINS (Abbé Prochet), LE ROI ARTHUS (premier Soldat), MARIA DI ROHAN (un Familier).

 

LAFARGE Emmanuel. — Ténor. En 1896, débute le 31 juillet dans LA WALKYRIE (Siegmund), puis chante SAMSON ET DALILA (Samson).

 

LAFAYE. — Débute le 06 décembre 1895 dans SIGURD (Hawart). En 1896, est affiché dans LA FAVORITE (Seigneur), LOHENGRIN (Vassal) ; en 1897 dans LES HUGUENOTS (Léonard). A créé le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Clerc) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns.

 

LAFEUILLADE Jean-François. — Ténor (Montpellier, v. 1800 – Montpellier, Hérault, 08 mai 1872). Epouse à Notre-Dame-de-Lorette, Paris, le 04 septembre 1823 Marie Thérèse LESPINASSE dite PAULIN, cantatrice de l'Opéra ; parents de Léon Louis Auguste LAFEUILLADE (Paris ancien 2e, 28 août 1823 – Paris 18e, 07 juin 1910), artiste lyrique.

Il débuta en 1819. Il chanta ensuite à l'Opéra-Comique.

 

LAFITTE Jean. — Basse (07 mars 1843 –). Débute le 01 octobre 1875 dans LA JUIVE (le Crieur). Est affiché dans GUILLAUME TELL (Chasseur, 1875 ; Melchtal, 1888 ; Paysan, 1891), LE FREISCHÜTZ (l'Ermite, 1876), LE PROPHÈTE (Paysan, 1876 ; Officier, 1877 ; Garçon d'auberge, 1887), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Officier, 1877), LES HUGUENOTS (Méru, 1877 ; de Retz, 1878 ; Cossé, 1881 ; Veilleur, 1893), L’AFRICAINE (Officier, 1877 ; Evêque, 1888), HAMLET (Fossoyeur, 1878), LA JUIVE (Homme du peuple, 1880), LA MUETTE DE PORTICI (Moréno, 1880), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880), HENRY VIII (de Surrey, 1899). A créé PATRIE ! (Galéna). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 04 novembre 1873 ; sociétaire le 15 décembre 1874).

 

LAFFAGE Jean-Pierre. — Baryton (Paris, 26 juin 1927 – 18 mai 2012). Débute le 26 janvier 1958 dans FAUST (Valentin). Chante DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Geôlier, 1958), LES INDES GALANTES (don Alvar, 1959), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, 1962), CARMEN (Escamillo), RIGOLETTO (Rigoletto), ROMEO ET JULIETTE (Mercutio), L'ANNONCE FAITE A MARIE (Pierre de Craon), DIALOGUES DES CARMELITES (Marquis de la Force), LA FEMME SANS OMBRE (Messager des Esprits), TRISTAN ET ISOLDE (Melot).

 

LAFFITTE François Léon dit Léon. — Ténor (Saint-Geniès, Dordogne, 28 janvier 1875 – Paris, septembre 1938). Débute le 10 octobre 1898 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David). Chante, en 1899, FAUST (Faust), GUILLAUME TELL (Ruodi), DON JUAN (Ottavio), BRISEIS (Hylas), HAMLET (Laerte) ; PATRIE ! (La Trémoille, 1900 ; Kerloo, 1915), THAÏS (Nicias, 1901), L’AFRICAINE (don Alvar, 1902), SALAMMBO (Shahabarim, 1902 ; Matho, 1919), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1900 ; Roméo, 1916), OTHELLO (Cassio, 1903), LES HUGUENOTS (Raoul, 1904) ; en 1915, RIGOLETTO (le Duc), AÏDA (Radamès), LE CID (Rodrigue), SAMSON ET DALILA (Samson) ; en 1916, LE MIRACLE (Maître Loÿs), LES BARBARES (Marcomir), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Pylade) ; en 1917, LA FAVORITE (Fernand), MESSIDOR (Guillaume), PROMETHEE (Andros), HENRY VIII (don Gomez), ROMA (Lentulus) ; en 1918, CASTOR ET POLLUX (Castor) ; en 1919, LA DAMNATION DE FAUST (Faust) ; en 1920, PAILLASSE (Canio) ; en 1921, L'OR DU RHIN (Loge) ; en 1924, LOHENGRIN (Lohengrin), PARSIFAL (Parsifal), LE JARDIN DU PARADIS (Assur). Est le créateur de LANCELOT (Kiddio), ASTARTE (Hylas), SIEGFRIED (Mime), ORSOLA (Toratti), PAILLASSE (Peppe), LA STATUE (Mouck), L’ETRANGER (André), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Pédrille), EUGENE ONEGUINE (Zensky) MARCHE HEROÏQUE, LE CHANT DE LA CLOCHE (Wilhelm), L’OURAGAN (Landry), LES AMANTS DE RIMINI (Paolo), LE ROMAN D'ESTELLE (David), LES GIRONDINS (Jean Ducos), GRAZIELLA (le Poète), GOYESCAS (Fernando), NERON (Néron).

"Lauréat du Conservatoire en 1897, a débuté dans David, des Maîtres Chanteurs de Nuremberg, avec succès." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

LAFON André Louis Adolphe dit André. — Choriste (Bolbec, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 19 août 1888 – ap. 1939). Epouse 1. à Paris 16e le 16 juillet 1914 Germaine JUILLARD. Epouse 2. à Paris 9e le 01 juillet 1930 Suzanne PLANCHE, mezzo-soprano de l'Opéra. Est affiché dans LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE COQ D'OR (Boyard, 1927), PARSIFAL (Chevalier, 1928), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930), THAÏS (Cénobite, 1934), LES HUGUENOTS (Seigneur, 1936), L’AIGLON (Pierrot, 1937).

 

LAFONT Marcelin. Ténor. Débute le 09 mai 1823. => biographie

 

LAFONT Jules dit Julien. — Baryton (Montpellier, Hérault, 08 mai 1880 07 janvier 1970). En représentation, chante LA TOSCA (Scarpia) le 24 novembre 1925.

 

LAFORET. Basse-taille. Il a débuté en 1677.

 

LAFORET. Haute-contre. Il débuta en 1799.

 

LAFUENTE Pedro de. — Ténor. En 1925, et en représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 29 avril, et chante LA TOSCA (Mario Cavaradossi).

 

LAGARDE Fernand. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 03 janvier 1915 ). Débute le 31 mai 1943 dans FAUST (Valentin).

 

LAGET Henri. — Basse. Débute le 02 juillet 1845. => biographie

 

LAGGER Peter. — Basse (Buchs, Suisse, 07 août 1930 Berlin, 17 septembre 1979). Débute en 1970 dans DON CARLOS (Philippe II).

 

LAGIER. Basse-taille. Il a débuté en 1771.

 

LA GRILLE. Il a débuté en 1677. Il a chanté ISIS de Lully (Apollon).

 

LAIGNEZ Roland. — Débute le 19 août 1951 dans KERKEB (Knett).

 

LAINEZ Etienne (ou LAINÉ). Haute-contre (Vaugirard, Seine [auj. Paris], 23 mai 1753 – Paris ancien 2e, 15 septembre 1822). Débute en 1774. Il a créé le 18 mai 1779 IPHIGENIE EN TAURIDE (un Scythe) de Gluck. Il chanta : DIDON de Piccinni (Enée) ; LA CARAVANE DU CAIRE de Grétry (Saint-Phar) ; CHIMENE OU LE CID de Sacchini (Rodrigue) ; LES DANAÏDES de Salieri (Lycnée) ; DIANE ET ENDYMION de Piccinni (Endymion) ; DARDANUS de Sacchini (Dardanus) ; PENELOPE de Piccinni ; LES HORACES de Salieri ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Polynice) ; TARARE (Tarare) de Salieri ; NEPHTE de Lemoyne ; CASTOR ET POLLUX de Candeille ; LES MYSTERES D'ISIS (arrangement par Lachnith de la Flûte enchantée de Mozart) ; OSSIAN OU LES BARDES de Lesueur (Ossian) ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis (Le Trajan) ; LA VESTALE de Spontini (Licinius) ; FERNAND CORTEZ de Spontini. Il quitta l'Opéra le 01 janvier 1812. Il fut professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris (1818-1822).

(Il entra dans les chœurs de l'Académie royale de musique en 1772. Gluck le choisit pour créer le Chevalier danois dans Armide, et, durant 35 ans, il devait assurer maintes créations dont celles de Tarare (Tarare), la Caravane du Caire (Saint Phar), Didon (Enée), Œdipe à Colone (Polynice), la Vestale (Licinius) et Fernand Cortez (Fernand). Il quitta la scène en 1812 pour prendre la direction de l'Opéra de Lyon et être professeur à l'école royale de musique de cette ville. Il avait épousé la chanteuse Gavaudan aînée, et tous deux luttèrent obstinément pour que l'Opéra de Paris impose à ses acteurs le port des costumes correspondant aux personnages qu'ils interprétaient.)

 

LAMANDER Robert. — Baryton. Débute le 05 novembre 1956 dans ROMÉO ET JULIETTE (Pâris). En 1958, chante SALOMÉ (Esclave), BORIS GODOUNOV (Tchemakowsky) ; en 1959, LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos), UN BAL MASQUÉ (un Juge).

 

LAMARCHE Paul Antoine. — Ténor (Sombernon, Côte-d'Or, 17 février 1852 –). Débute dans ROBERT LE DIABLE (Robert) le 30 décembre 1881, et chante FAUST (Faust) en 1882.

 

LA MARRE. Basse-taille. Il débuta en 1741.

 

LAMBERT DES CILLEULS Napoléon. — Basse. Débute le 02 août 1880. => biographie

 

LA MORENA Alfonso. — Ténor. Débute en 1963 dans DON CARLOS (Don Carlos).

 

LANCE Albert (Lancelot Albert INGRAM dit). — Ténor australien naturalisé français en 1967 (Adélaïde, Australie, 12 juillet 1925 – Bellecombe-en-Bauges, Savoie, 15 mai 2013). Débute dans FAUST (Faust) le 25 novembre 1956. Chante UN BAL MASQUÉ (Gustave III, 1958), TOSCA (Mario Cavaradossi, 1958), LES INDES GALANTES (Carlos, 1959), CARMEN (don José, 1959), ROMEO ET JULIETTE (Roméo, 1963). Crée MÉDÉE (Jason).

 

 

 

Gabriel Bacquier (Scarpia) et Albert Lance (Mario Cavaradossi) dans la Tosca

 

 

LANDRAL Gaston. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier), THAÏS (un Cénobite) en 1924 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale), LE COQ D'OR (Boyard) en 1927 ; LE MARCHAND DE VENISE (Serviteur), CASTOR ET POLLUX (Spartiate) en 1935 ; GWENDOLINE (Danois) en 1942 ; HERODIADE (Messager) en 1945.

 

LA NEUVILLE. Voir ADRIEN Martin-Joseph.

 

LANG Wilhem. — Basse allemand (Neu-Isenburg, près de Francfort-sur-le-Main, 20 octobre 1904 – janvier 1971). En représentation, débute le 23 mai 1952 dans SALOMÉ (premier Nazaréen).

 

LANGDON Michael. — Basse britannique (Wolverhampton, 12 novembre 1920 – Hove, 12 mars 1991). En représentation, débute le 28 janvier 1962 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Baron Ochs).

 

LANGEAIS. Il a débuté en 1673.

 

LANGLOIS. Il a débuté vers 1751.

 

LANTÉRI Paul Marius dit Paul. — Baryton (Antibes, Alpes-Maritimes, 01 décembre 1880 – Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône, 13 avril 1961). Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 25 août 1923. La même année, interprète SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LE TROUVERE (de Luna) ; en 1924, HERODIADE (Hérode), FAUST (Valentin), THAÏS (Athanaël), LOHENGRIN (de Telramund) ; en 1925, AÏDA (Amonasro) ; en 1926, PAILLASSE (Tonio), LA TRAVIATA (d'Orbel) et en 1928, ALCESTE (Grand Prêtre).

 

LAPEYRE Edmond. — Basse. Débute le 25 mai 1935 dans HERODIADE (Phanuel).

 

LAPPAS Ulysse — Ténor (Athènes, 1881 – Athènes, 26 juillet 1971). Débute le 19 avril 1920 dans PAILLASSE (Canio).

 

LAROZE André Jean dit André. — Ténor (Dijon, Côte-d'Or, 23 janvier 1912 –). En 1952, débute dans LE ROI D'YS (Mylio) le 08 mars, et chante RIGOLETTO (le Duc) ; en 1955 paraît dans FAUST (Faust).

 

LARRIVÉE Henri. Basse-taille (Saint-Nizier, Lyon, Rhône, 08 janvier 1737 – Vincennes, Seine [auj. Val-de-Marne], 07 août 1802 [19 thermidor an X]). Epouse à Paris ancien 1er le 25 novembre 1762 (divorce en  1767) Marie-Jeanne LEMIÈRE, cantatrice de l'Opéra. Il a débuté en 1755 dans CASTOR ET POLLUX de Rameau (le Grand Prêtre). Il a chanté : CASTOR ET POLLUX de Rameau (le Grand-Prêtre, Jupiter, Pollux) ; ISSÉ de Destouches (Pan) ; LES SYBARITES de Rameau (Artole) ; ALCESTE de Lully (Lycomède) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Florestan) ; ISMÈNE de Rebel et Francœur (Daphnis) ; PYRAME ET THISBÉ de Rebel et Francœur (Pyrame) ; DARDANUS de Rameau (Teucer, Isménor) ; LES PALADINS de Rameau (Orcan) ; ARMIDE de Lully (Aronte, la Haine) ; JEPHTÉ de Monteclair (Jephté) ; ZAÏS de Rameau (Cindor) ; LES FÊTES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Alcibiade) ; HYLAS ET ZELIS de Bury (Hylas) ; IPHIGÉNIE EN TAURIDE de Desmarets, Campra et Berton (Oreste) ; POLIXENE de Dauvergne (la Jalousie) ; LES FETES D'HÉBÉ OU LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (Alcée) ; NAÏS de Rameau (Tirésie) ; TANCRÈDE de Campra ; LA FEMME, entrée des FETES DE THALIE de Mouret (Dorante) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Canope) ; L'acte de LA FEERIE, des FETES DE POLYMNIE de Rameau (Zimès, fils d'Oriade) ; THÉSÉE de Lully (Egée) ; ANACRÉON de Rameau (Anacréon) ; ALINE, REINE DE GOLCONDE de Monsigny (Saint-Phar) ; LA TURQUIE, acte de L'EUROPE GALANTE de Campra (le Sultan Zuliman) ; SYLVIE de Berton et Trial (Vulcain, un Chasseur, le Faune) ; APOLLON ET CORONIS, acte des AMOURS DES DIEUX de Mouret (Iphis) ; LE FEU, acte des ELEMENTS de Destouches (Valère) ; ERNELINDE de Philidor (Ricimer) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Pluton) ; THEONIS de Berton et Trial (Doribas) ; DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Mirtil) ; LA VENITIENNE de Dauvergne (Zerbin) ; ENEE ET LAVINIE de Dauvergne (Turnus) ; OMPHALE de Destouches et Cardonne (Alcide) ; ALCIONE de Marais (Pélée) ; LA CINQUANTAINE de Laborde (Germain) ; ISMENE ET ISMENIAS de Laborde (Thémistée) ; LE PRIX DE LA VALEUR de Dauvergne (Mars) ; LA SIBYLLE, acte des FETES D'EUTERPE de Dauvergne (Zinée) ; EGLE de La Garde (Apollon, sous le nom de Mysis) ; le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (Guillaume, comte de Ponthieu) ; L'UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS de Floquet (Théophile, un Vieillard) ; AZOLAN de Floquet (Alcindor) ; IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Agamemnon) ; SABINUS de Gossec (Sabinus) ; CEPHALE ET PROCRIS de Grétry (Céphale) ; PHILEMON ET BAUCIS de Gossec (Philémon) ; EUTYME ET LYRIS de Désormery (Eutyme) ; LES ROMANS de Nieil et Cambini ; ARMIDE de Gluck (le Chevalier danois, Hidraot) ; ROLAND de Piccinni (Roland) ; ALCESTE de Gluck (Hercule) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Gluck (Oreste) ; ANDROMAQUE de Grétry (Oreste) ; ATYS de Piccinni (Celoenus) ; PERSEE de Philidor (Phinée) ; LE SEIGNEUR BIENFAISANT de Floquet ; ELECTRE de Le Moine (Oreste) ; L'EMBARRAS DES RICHESSES de Grétry (Chrysante) ; THESEE de Gossec (Egée) ; ALEXANDRE AUX INDES de Méreaux (Porus) ; DIDON de Piccinni (Iarbe) ; LA CARAVANE de Grétry (Florestan) ; LES DANAÏDES de Salieri (Danaüs) ; PENELOPE de Piccinni (Ulysse). Il quitta l'Opéra en avril 1786.

 

LASKIN. — Basse. En 1913, débute le 11 juillet dans LOHENGRIN (le Roi) puis chante HAMLET (le Spectre), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu) et RIGOLETTO (Sparafucile).

 

LASSALLE Jean. — Baryton (Lyon, Rhône, 14 décembre 1847 – Paris 10e, 07 septembre 1909). Père du ténor Robert Lassalle. Débute salle Le Peletier le 07 juin 1872 dans GUILLAUME TELL (Guillaume Tell). Au Palais Garnier, a été affiché dans ce rôle, ainsi que dans HAMLET (Hamlet, 1875), JEANNE D'ARC de Mermet (Charles VII, 1876), DON JUAN (don Juan, 1876), LA MUETTE DE PORTICI (Pietro, 1877), LA REINE DE CHYPRE (Jacques de Lusignan, 1877), AÏDA (Amonasro, 1881), mais également dans LES HUGUENOTS (Nevers) et L'AFRICAINE (Nélusko) qu'il avait chanté salle Le Peletier. Il créa le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (Scindia) de Jules Massenet, le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Ben-Saïd) de Charles Gounod ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Sévère) de Gounod ; FRANÇOISE DE RIMINI (Malatesta), HENRY VIII (Henry VIII), SAMSON ET DALILA (le Grand-Prêtre), SIGURD (Gunther), PATRIE ! (Rysoor) et ASCANIO (Benvenuto Cellini). Du 01 novembre 1903 à sa mort, il dirigea une classe de chant au Conservatoire de Paris.

(Il débuta à Liège en 1868 dans les Huguenots (Saint-Bris). Après avoir chanté à Lille, Toulouse, La Haye et assuré une saison à la Monnaie où il crée Renato dans Un bal masqué, il entre à l'Opéra de Paris en 1872. Il figure parmi les créateurs de le Roi de Lahore, Polyeucte, le Tribut de Zamora, Françoise de Rimini, Henry VIII, Sigurd, Patrie ! et Ascanio. Il créa également Lusace dans Dimitri à la Gaîté en 1876. A partir de 1892 il sera pensionnaire du Metropolitan Opera, et ce jusqu'en 1897. Ce fut un remarquable interprète de don Juan et d'Hamlet.)

"Né en 1845 à Toulouse, Lassalle s'est fait lui-même comme chanteur et n'a jamais été, comme l'affirment par erreur quelques biographes, l'élève de Faure, son camarade et son ami. Renvoyé au bout d'un an du Conservatoire, comme élève sans avenir ! il débuta au théâtre de Liège, le 19 novembre 1868, dans le rôle de Saint-Bris des Huguenots ; joua à Lille, entra au théâtre de Toulouse en septembre 1869 et interpréta le rôle d'Hamlet au théâtre de la Monnaie à Bruxelles.

Ce fut là que vint le chercher M. Halanzier et, le 9 juin 1872, Lassalle faisait ses débuts à l'Opéra dans Guillaume Tell. Il joua ensuite Don Juan, Dimitri à la Gaité, créa le rôle principal du Roi de Lahore et les rôles d'Amonasro dans Aïda, et de Ben Saïd dans le Tribut de Zamora. Il doit cet hiver créer le personnage de Malatesta dans la Françoise de Rimini, d'Ambroise Thomas. Merveilleux baryton, Lassalle est aujourd'hui l'un des meilleurs chanteurs de notre première scène de musique."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

« Un grand artiste. Son passé glorieux est encore présent à toutes les mémoires. Capable de donner, par l'exemple, les plus précieuses indications, il complète ainsi l'excellence de son enseignement théorique. Il évite à ses élèves de chanter de la gorge et leur interdit aussi les exagérations nasales. Soucieux d'obtenir d'eux une articulation nette, il leur fait, au besoin, modifier très légèrement le texte qu'ils interprètent, lorsque les compositeurs ont oublié qu'ils écrivaient pour des chanteurs, ce qui arrive quelquefois. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

 

Jean Lassalle en 1909

 

 

LASSALLE Robert. — Ténor (1885 –). Fils du baryton Jean-Louis Lassalle. Débute dans RIGOLE'TTO (le Duc) le 05 mai 1911. Dans la même année, chante FAUST (Faust), THAÏS (Nicias), SALOMÉ (Narraboth), HAMLET (Laerte) ; en 1912, LA DAMNATION DE FAUST (Faust), SAMSON ET DALILA (Samson), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), LE COBZAR (Sten), GWENDOLINE (Armel) ; en 1913, LE SORTILEGE (Gall), LOHENGRIN (Lohengrin) ; en 1914, LE VIEIL AIGLE (Tolaïk).

 

LATOUR. Haute-contre. Il a débuté vers 1740. Il créa PLATÉE de Rameau (Platée) en 1749, et DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Jeannet) en 1754. Il a chanté : ATYS de Lully (un Zéphyr, Morphée) ; PHAETON de Lully (le Soleil) ; HESIONE de Campra (un Lydien, un Plaisir) ; ROLAND de Lully (un Premier insulaire) ; ACIS ET GALATEE de Lully (Apollon, le Grand-Prêtre de Junon) ; LES GRACES de Mouret (Iphis, confident d'Aronce) ; THESEE de Lully (un Jeu et un Plaisir, un Berger, un Vieillard) ; LES FETES DE POLYMNIE de Rameau (un Chef des Arts) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (un Provençal) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (un Roi vaincu) ; ARMIDE de Lully (le Chevalier Danois) ; HYPERMNESTRE de Gervais (le Grand-Prêtre d'Isis) ; PERSEE de Lully (Méduse) ; SCYLLA ET GLAUCUS de Leclerc (un Berger) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (un Plaisir, un Pâtre) ; L'EUROPE GALANTE de Campra (Philène) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Mercure, le Professeur de Folie) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Agéris) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Lysis, amant d'Hortense) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Arasme) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (un Suivant d'Euterpe) ; NAÏS de Rameau (Neptune) ; ZOROASTRE de Rameau (une Voix sortant des nuages enflammés) ; TANCREDE de Campra (un Sage enchanteur, un Guerrier) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Mercure) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Nérine, le Maître de musique) ; ACANTHE ET CEPHISE de Rameau (un Berger) ; LES SENS de Mouret (Mercure) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Don Carlos) ; ALPHEE ET ARETHUSE de Campra (le Printemps) ; LES AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Thibaud) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Eros) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (un Athlète).

 

LATOUR. Baryton. Débute en 1845. L'opéra Charles VI étant déprogrammé le 14 juillet 1845 par sa faute, son contrat fut résilié.

 

LAURENT Pierre. Baryton. Débute le 23 février 1851. => biographie

 

LAURENT Charles Gustave. — Ténor (Paris, 04 avril 1844 – ap. 1899). Chante d'abord à la Monnaie et à l'Opéra-Comique. Débute à l'Opéra le 08 mars 1875 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). Est affiché dans LE PROPHETE (Jonas, 1876 ; Officier, 1898), L’AFRICAINE (don Alvar, 1877), LA JUIVE (Léopold, 1879, Homme du peuple, 1892), LA MUETTE DE PORTICI (Alphonse, 1879), HAMLET (Laerte, 1879 ; Marcellus, 1897), LE FREISCHÜTZ (Max, 1880), FAUST (Faust, 1880), ROBERT LE DIABLE (Raimbaut, 1881 ; Prévôt du palais, 1892), LOHENGRIN (Vassal, 1890), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt, 1892 ; Pâris, 1894), SALAMMBO (Pontife, 1892), LES HUGUENOTS (de Tavannes, puis Boisrosé, 1892), RIGOLETTO (Borsa, 1892), SIGURD (Irnfrid, 1893 ; Haward, 1897), LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Intermède, 1899). A créé LA VIERGE (Jean), SAMSON ET DALILA (Philistin), GWENDOLINE (Erik) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; OTHELLO (Rodrigue), LA MONTAGNE NOIRE (Chef), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), JOSEPH (Zabulon).

"Le ténor Laurent, l'excellent Léopold de la Juive, s'est essayé dans Faust. Comme un peu plus de chaleur et de style serviraient bien cette jolie voix !" (le Ménestrel, 08 août 1880)

 

LAURI-VOLPI Giacomo. — Ténor italien (Lanuvio, près de Rome, 11 décembre 1892 – Valence, Espagne, 17 mars 1979). Epouse Maria Ros. En représentation, débute le 26 juin 1929 dans AÏDA (Radamès). Chante RIGOLETTO (le Duc, 1930) ; GUILLAUME TELL (Arnold, 1930) ; FAUST (Faust, 1935) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgard, 1948).

 

LAVIGNE. Il a débuté en 1711.

 

LAVIGNE.Ténor. Il débuta en 1809 dans IPHIGENIE EN AULIDE (Achille). Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Mars) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer.

 

LAVRETZKY Nicolas. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (Missaïl) et chante SADKO (Sopiel) en 1927.

 

LAYS (François LAY dit) [LAHIS, LAIS]. Basse-taille (La Barthe-de-Neste, Hautes-Pyrénées, 14 février 1758 – Ingrandes, Vienne, 30 mars 1831). Il débuta le 31 octobre 1779. Il créa : le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Bacchus) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Roger) d'Henri Montan Berton ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Piccinni ; L'INCONNUE PERSECUTEE d’Anfossi et Rochefort ; LA DOUBLE EPREUVE OU COLINETTE A LA COUR de Grétry ; ARIANE DANS L'ILE DE NAXOS d’Edelmann ; L'EMBARRAS DES RICHESSES de Grétry ; RENAUD de Sacchini (Hidraot) ; ALEXANDRE AUX INDES de Le Froid de Mereaux ; CHIMENE OU LE CID de Sacchini (le Roi) ; DARDANUS de Sacchini (Anténor) ; LA TOISON D'OR de Vogel (Jason) ; LES HORACES de Salieri ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Thésée) ; ALCINDOR de Dezede ; ASPASIE de Grétry (Aristophane) ; LES PRETENDUS de Lemoyne ; DEMOPHON de Vogel ; LES POMMIERS ET LE MOULIN de Lemoyne ; CORISANDRE de Langlé ; CASTOR ET POLLUX de Candeille ; LES MYSTERES D'ISIS [adaptation de LA FLUTE ENCHANTEE de Mozart] (Bochoris) ; SAÜL de Kalbrenner et Lachnith ; ANACREON de Cherubini ; NEPHTALI de Blangini ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis (Licinius) ; LA VESTALE de Spontini (Cinna) ; ARISTIPPE de Kreutzer ; FERNAND CORTEZ de Spontini (Telasco) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE d’Isouard dit Niccolo ; LE MARIAGE DE FIGARO (Figaro) de Mozart [sur des paroles de Notaris] créé le 20 mars 1793.

« Représentation de retraite de Lays à l’Académie royale de musique le 1er mai 1823 avec Athalie et le Rossignol. Voici ce que le journal de Paris dit de cette représentation : « Lays avait choisi pour prendre congé l'opéra du Rossignol, dans lequel il joue avec beaucoup d'originalité le rôle du bailli. Les premiers sujets du chant n'avaient pu trouver place dans cet ouvrage, mais nous avons vu avec le plus grand plaisir à la tète des chœurs, mesdames Branchu, Grassari, Dabadie, Sainville, et MM. Dabadie, Provost, Adolphe Nourrit, Lafeuillade, Éloy, Bonnel : tous les danseurs qui n'avaient pas de solos à exécuter ont également paru dans le ballet. Les adieux des artistes de l'Opéra à leur ancien camarade Lays ont été fort touchants. Ils se disputaient le plaisir de l'approcher, et de lui témoigner à l'envi combien cette séparation leur semblait pénible. Les spectateurs eux-mêmes ont joué dans cette scène d'adieu un rôle également honorable pour eux et pour l'acteur. Ils ont saisi toutes les occasions que leur présentait l'opéra du Rossignol pour faire quelque application flatteuse. Au milieu d'un fort joli divertissement composé à cette occasion par M. Gardel, l'élite de la danse a présenté à Lays une corbeille de fleurs surmontée de cette inscription, Au talent. Les bravos ont alors retenti dans toute la salle, et le bénéficiaire a pu se convaincre qu'il n'avait pas cessé dans le cours de sa longue carrière d'être cher au public, qui a voulu le revoir encore après la représentation. Il est glorieux pour Lays, après plus de quarante années de services, de mériter de semblables témoignages d'estime et de regret. » [Almanach des spectacles, 1824]

(Se destinant à l'état ecclésiastique, c'est dans un monastère qu'il étudia la musique et le chant. Mais se découvrant une belle voix chaude, c'est vers le théâtre qu'il s'orienta pour débuter en 1779 à l'Académie royale de musique. Il y resta 43 ans, y chanta 75 rôles, créant entre autres la Caravane du Caire (Husca), Chimène (le Roi), Ossian (Hydola), la Vestale (Cinna) et Fernand Cortez (Talesco). Il adopta avec enthousiasme les idées révolutionnaires, au point d'être arrêté après le 9-Thermidor. Il fut professeur au Conservatoire de 1818 à 1827.)

 

LAZARO Hipolito dit Ippolito. — Ténor  espagnol (Barcelone, 13 décembre 1887 – Madrid, 14 mai 1974). En représentation, en 1929, débute le 06 juin dans AÏDA (Radamès) et chante RIGOLETTO (le Duc).

 

LAZZARI Virgilio. — Basse italienne (Assise, 20 avril 1887 – Castel Gondolfo, 04 octobre 1953). En représentation, débute dans FALSTAFF (Pistolet) le 04 juillet 1935, et chante DON JUAN (Léporello) en 1936.

 

LEBEL Robert. Il a débuté en 1703. Il a chanté PSYCHE de Lully (Vertumne, une Furie, Palémon) ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Lully (un Songe) ; PHILOMELE de Lacoste (le Chef des génies) ; PERSEE de Lully (Phronyme) ; PHAETON de Lully (la Terre) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (le Grand Sacrificateur) ; LES NOUVEAUX FRAGMENTS (le Chef des matelots) ; CREÜSE L'ATHENIENNE de Lacoste (Tisiphone, furie) ; ZEPHYR ET FLORE de Louis et Jean-Louis Lully (un Berger, Hymen).

 

LEBRETON Marcel. — Débute le 28 juillet 1948 dans SALADE (Polichinelle). Chante ensuite BORIS GODOUNOV (Chouisky), puis, en 1949, THAÏS (Nicias), MAROUF (Fellah), TRISTAN ET ISOLDE (Berger).

 

LE BRUN. — Débute en 1701.

 

LEBRUN Louis Sébastien.Haute-contre (ténor) (Paris, 10 décembre 1764 – Paris, 27 juin 1829). Chanteur et compositeur. Il devint, en 1783, maître de chapelle à Saint-Germain-l'Auxerrois. Il débuta comme chanteur à l'Opéra le 24 mars 1787, devint bientôt chef du chant (encore en poste en 1815), puis entra en 1807 à la chapelle impériale, dont, peu après, il devint aussi chef du chant. De 1780 à 1800, il donna au théâtre une douzaine d'ouvrages en un acte (dont le Rossignol, opéra-comique en un acte, livret de Charles-Guillaume Etienne, représenté à l'Opéra le 23 avril 1816). On connaît aussi de lui quelques morceaux de musique religieuse. Il est enterré au Père-Lachaise avec sa femme née Louise Emilie Joséphine Percillée (1784 – 10 septembre 1856).

 

LECLERC Charles-Nicolas. ( 1775). Débute vers 1735.

 

LE CLEZIO Henri. — Ténor. Débute le 03 octobre 1931 dans ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt). Est affiché dans, en 1931, OTHELLO (Cassio), THAÏS (Nicias), ESCLARMONDE (Enéas), LES TROYENS (Jopas) ; en 1932, MAROUF (Marchand), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn puis Vogelgesang), L’ILLUSTRE FREGONA (Perriquito), TRISTAN ET ISOLDE (Matelot), ALCESTE (Evandre), BORIS GODOUNOV (Chouisky) ; en 1933, PARSIFAL (Ecuyer), L’OR DU RHIN (Froh), HAMLET (Laerte) ; en 1934, PERKAIN (Commissaire de la Convention), L’ETRANGER (André), SALOMÉ (premier Juif). A créé ELEKTRA (Egisthe), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand), VERCINGETORIX (Régulus), PERKAIN (Pierre d'Assance), LA PRINCESSE LOINTAINE (Joffroy Rudel), SEMIRAMIS (Astrologue), ROLANDE (l'Etranger), LE MARCHAND DE VENISE (Gratiano).

 

LECOCQ Michel. — Ténor (Anzin, Nord, 16 septembre 1931 –). Débute le 08 décembre 1961 dans LES TROYENS (Helenus).

 

LE COINTRE. Débute en 1673.

 

LECOMTE Jean Baptiste Etienne.Ténor (dépt de la Seine, 17 avril 1791 – Paris, 17 avril 1867). Débute le 07 novembre 1817 dans ARMIDE (Renaud). Il chanta IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Achille) et DON JUAN (Don Juan, dans sa transposition pour ténor).

 

LECOMTE. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Wallace) le 16 mai 1912.

 

LEDNOFF. — Crée SADKO (l'Apparition) le 26 avril 1927.

 

LEFEBVRE. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite, 1921), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

LEFEVRE. Haute-contre. Débute en 1744.

 

LEFEVRE.Haute-contre. Débute le 28 novembre 1786 dans ROLAND.

 

LEFEVRE. — Débute vers 1861.

 

LE FEVRE.Basse-taille. Débute vers 1735.

 

LEFORT Jules. — Baryton. Débute en 1848. => biographie

 

LEGAY Henri (Henri GUAY dit). — Ténor (Paris, 01 juillet 1920 – 16 septembre 1992). Débute dans LES INDES GALANTES (Damon) le 17 septembre 1952. Chante LA TRAVIATA (Rodolphe, 1952), LES INDES GALANTES (Tacmas, 1953 ; Valère, 1955), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Helmont, 1953), FAUST (Faust, 1961).

=> Hommage à Mado Robin, avec Henri Legay, émission de télévision du 26 février 1990

 

LEGROS Joseph.Haute-contre (Monampteuil, Aisne, 08 septembre 1739 – La Rochelle, Charente-Maritime, 20 décembre 1793). Epouse Madeleine-Nicole Morizet, musicienne du Concert de la Reine. Débute le 01 mars 1764 dans TITON ET L'AURORE de Mondonville (Titon). Il a chanté : ARMIDE de Lully (Renaud) ; LES FETES D'HEBE ou LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (Mercure) ; NAÏS de Rameau (Neptune) ; PYGMALION, entrée du TRIOMPHE DES ARTS de La Barre, retouchée par Balot de Sovot et Rameau (Pygmalion) ; BACCHUS ET HEGEMONE de Dauvergne (Bacchus) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Castor) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (Colin) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Osiris, Aruéris) ; THESEE de Lully (Thésée) ; ALINE, REINE DE GOLCONDE de Monsigny (Usbeck) ; ANACREON de Rameau (Bathyle) ; EROSINE, acte des FETES LYRIQUES de Berton (Zamnis, l'Enchanteur) ; SYLVIE de Berton et Trial (Amintas) ; ZELINDOR, ROI DES SYLPHES de Rebel et Francœur (Zélindor) ; AMPHION de Laborde (Amphion) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (un Berger, Apollon) ; LA TERRE, acte des ÉLEMENTS de Destouches (Vertumne) ; ERNELINDE de Philidor (Sandomir) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Hippolyte) ; DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Daphnis) ; DARDANUS de Rameau (Dardanus) ; LA VENITIENNE de Dauvergne (Octave) ; ENEE ET LAVINIE de Dauvergne (Enée) ; HIPPOMENE ET ATALANTE de Vachon (Hippomène) ; OMPHALE de Destouches et Cardonne (Iphis) ; ZAÏS de Rameau (Zaïs) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Tibulle) ; LA DANSE, actes des TALENTS LYRIQUES de Rameau (Mercure) ; ZOROASTRE de Rameau (Zoroastre) ; ALCYONE de Marais (Céyx) ; AMADIS de Lully (Amadis) ; LA CINQUANTAINE de Laborde (Lubin) ; ISMENE ET ISMENIAS de Laborde (Ismène) ; LE PRIX DE LA VALEUR de Dauvergne (Amintor) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (Ninus) ; le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (Raymond de Mayenne) ; APOLLON ET CORONIS, acte des AMOURS DES DIEUX de Mouret (Apollon) ; OVIDE ET JULIE de Cardonne (Ovide) ; L'UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS de Floquet (Bathyle, Florestan) ; AZOLAN de Floquet (Azolan) ; IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Achille) ; ORPHEE de Gluck (Orphée) ; ALEXIS ET DAPHNE de Gossec (Alexis) ; HYLAS ET EGLE, acte du TRIOMPHE ET L'HARMONIE de Grenet, Legros et Désormery (Hylas) ; ALCESTE de Gluck (Admète) ; LES ROMANS de Nieil et Cambini (une Ariette) ; ROLAND de Piccinni (Médor) ; AMADIS de Bach (Amadis) ; ECHO ET NARCISSE de Gluck (Cynire) ; HELLE de Floquet (Neptune) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Gluck (Pylade) ; ANDROMAQUE de Grétry (Pyrrhus) ; ATYS de Piccinni (Atys) ; PERSEE de Philidor (Persée) ; APOLLON ET CORONIS, acte des AMOURS DES DIEUX de Rey frères (Apollon) ; THESEE de Gossec (Thésée) ; RENAUD de Sacchini (Renaud). Il quitta l'Opéra en 1783.

(Il étudia le chant dans les maîtrises puis à l'Académie royale de musique où il entra dans les chœurs en 1762. Il y débuta comme soliste le 15 avril 1766, salle des Machines, dans Usbek de l'Aline reine de Golconde de Sedaine et Monsigny. Il devait devenir un spécialiste de Gluck dont il créa Orphée, Admète dans Alceste, Renaud dans Armide et Pylade dans Iphigénie en Tauride. S'étant retiré de la scène après avoir créé le Renaud de Sacchini, il devint directeur du Concert spirituel.)

 

LEGROS Hippolyte-Fortuny. — Basse ( 1929). Père d'Adrien Legros, baryton-basse. Débute le 23 juillet 1921 dans LA WALKYRIE (Hounding). En 1921, chante encore SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), LES HUGUENOTS (Marcel), GUILLAUME TELL (Walther), RIGOLETTO (Sparafucile) ; puis, en 1923, LE TROUVÈRE (Fernand), AÏDA (Ramphis), LOHENGRIN (le Roi).

 

LE GROS. Il a débuté en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Lycas).

 

LEJEUNE. Il a débuté en 1706.

 

LEJEUNE. — Est affiché dans L'AFRICAINE (Officier) en 1877.

 

LE MELLE. Basse-taille. Débute le 09 janvier 1777.

 

LEMENI Nicolas. — Voir ROSSI-LEMENI.

 

LEMERCIER Anthoine. Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert.

 

LE MIRE Guillaume. Il a débuté en 1713.

 

LE MOAN Jean. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 23 décembre 1950.

 

LEMONNIER. — Débute le 31 décembre 1826 dans LA CARAVANE DU CAIRE (le Pacha). Cet acteur est attaché à l'Odéon sous le nom de CHARLES.

 

LE NOBLE. Haute-contre. Il a débuté en 1750.

 

LEPAGE François. — Basse-taille (Joinville, Haute-Marne, 27 février 1709 – ap. 1780). Epouse à Paris le 01 avril 1741 Mlle ERREMANS, cantatrice de l’Opéra. Il a débuté en 1735. Il créa DARDANUS ; NITÉTIS ; LES FÊTES DE POLYMNIE ; NAÏS ; ZOROASTRE. Il a chanté : L'EUROPE GALANTE de Campra (Don Carlos, Silvandre) ; LES ROMANS de Nieil (Le Grand-Prêtre des Sauvages) ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (Un Habitant de Cythère) ; LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (Le Chef des Sarmates, Iphis) ; CADMUS ET HERMIONE de Lully (Pan) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Mars) ; PERSÉE de Lully (Une Divinité Infernale, un Triton, Céphée) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (Jupiter, Momus) ; TANCRÈDE de Campra (Argant) ; ALCESTE OU LE TRIOMPHE D'ALCIDE de Lully (Alcide) ; DARDANUS de Rameau (Teucer, roi de Phrygie, Isménor, magicien et prêtre de Jupiter, Anténor) ; POLYDORE de Baptistin (Polydore) ; ZAÏDE de Royer (Zuléma, prince de la maison des Zégris, Mars) ; AMADIS DE GAULE de Lully (Alquif, Arcalaüs) ; ATYS de Lully (Le Temps, Coelénus, Sangar) ; LES SENS de Mouret (Jupiter, Diomède, Ulysse) ; LES FETES VENITIENNES de Campra (Léandre, le Carnaval, Filindo) ; JEPHTE de Monteclair (Jephté, Phinée) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (Zoroastre) ; ALCYONE de Marais (Pélée) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Bacchus, Zélindor, un Egipan) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Apollon, Antoine, Alcibiade) ; ISSÉ de Destouches (Hercule, Hylas, le Grand-Prêtre de Dodone) ; NITÉTIS de Myon (Amasis, usurpateur du trône d'Egypte) ; PROSERPINE de Lully (Pluton) ; LES ELEMENTS de La Lande et Destouches (Le Destin, Valère, Ixion) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Pluton) ; ISBE de Mondonville (Adamas, chef des Druides) ; PHAETON de Lully (Mérops, Protée) ; HESIONE de Campra (Le Soleil, Laomédon) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Osman) ; LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Midas, roi de Phrygie) ; ROLAND de Lully (Démogorgon, Ziliante) ; ALCIDE de Lully et Marais (Un Habitant des climats heureux) ; THESEE de Lully (Arcas) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Zirène) ; L'ECOLE DES AMANTS de Nieil (Soliman, bacha) ; LES FETES DE POLYMNIE de Rameau (Jupiter) ; LES FETES DE THALIE de Mouret (Apollon, Chrisogon, Chrisante) ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (L'Envie, le Grand-Prêtre de la Gloire) ; ARMIDE de Lully (Aronte, Ubalde) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Le Nil) ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (Pluton, Tancrède) ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier (Dryas, ancien pâtre au service de Saphir et crupère de Chloé) ; LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR, OU LES DIEUX D'EGYPTE de Rameau (Canope, dieu des eaux) ; LES FRAGMENTS DE DIFFERENTS BALLETS (Zerbin, Tantale) ; ZAÏS de Rameau (Cindor, sylphe, confident de Zaïs) ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blâmont (Alphonse, Almanzor) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (Un Suivant d'Euterpe) ; MEDEE ET JASON de Salomon (Apollon) ; NAÏS de Rameau (Jupiter, Tirésie) ; PLATEE de Rameau (Cythéron) ; ZOROASTRE de Rameau (Une Salamandre, la Vengeance) ; ALMASIS de Royer (Un Indien) ; LEANDRE ET HERO de Brassac (Le Grand-Prêtre de Janus) ; THETYS ET PELEE de Collasse (Jupiter, le Ministre du Destin) ; ACANTHE ET CEPHYSE de Rameau (Un Coryphée, suivant d'Oroès) ; LES GENIES TUTELAIRES de Rebel (Le Destin) ; TITON ET L'AURORE de Bury (Le Soleil). Il quitta l'Opéra en 1752.

 

LE PAGE cadet. Il débuta vers 1740.

 

LEPAREUX. — Il a débuté vers 1851.

 

LE PETIT. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

LEQUIEN Henri Alexandre dit Henri. — Basse (Paris, 25 mai 1865 –). Il a créé la version scénique de Marie-Magdeleine (Judas) de Massenet à l'Opéra de Nice le 09 février 1903 et, à l'Opéra de Monte-Carlo le 14 février 1905 Chérubin (le Comte) de Massenet. Débute à l'Opéra de Paris le 27 janvier 1908 dans FAUST (Wagner). Est affiché dans GUILLAUME TELL (Melchtal), LOHENGRIN (le Roi), AÏDA (le Roi), LE PROPHÈTE (Oberthal), HIPPOLYTE ET ARICIE (Pluton), RIGOLETTO (Sparafucile, puis Monterone), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet) en 1908 ; SAMSON ET DALILA (Abimélech, puis Vieillard hébreu), MONNA VANNA (Marco), HENRY VIII (de Norfolk), HAMLET (le Spectre) en 1909 ; WALKYRIE (Hounding) en 1910. A créé SALOMÉ (un Soldat), SIBERIA (le Capitaine).

 

LE RIGUER. — Débute dans LES HUGUENOTS (un Moine) le 07 février 1908. La même année, chante AÏDA (Messager), TANNHÄUSER (Heinrilch), THAÏS (Cénobite), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), SALAMMBO (Pontife), ROMÉO ET JULIETTE (Benvolio), GUILLAUME TELL (Rodolphe), SAMSON ET DALILA (Messager), LES HUGUENOTS (Soldat).

 

LEROUX. Débute en 1790.

 

LEROUX Edmond Charles dit Edmond. — Choriste (Douai, Nord, 26 décembre 1866 – Clichy, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 12 décembre 1936). Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1922), LES HUGUENOTS (Moine, 1930). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

LEROY André. — Ténor. Débute le 22 janvier 1945 dans BORIS GODOUNOV (l’Innocent). La même année chante FAUST (Faust) puis PÉNÉLOPE (Pisandre) ; en 1946, JOSEPH (Asser).

 

LE ROY DES BELLES. Voir DESBELLES.

 

LESTELLY Louis (Louis LELAIS dit). — Baryton (Bordeaux, Gironde, 1877 – Paris, 1936). Père de René Edmond Louis Lelais dit René Lestelly (Liège, Belgique, 19 février 1904 – Meaux, Seine-et-Marne, 04 février 1993), chanteur d'opérette. Débute le 14 juillet 1913 dans HAMLET (Hamlet). Chante, en 1913, SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), LES HUGUENOTS (Nevers), THAÏS (Athanaël), TANNHÄUSER (Wolfram) ; RIGOLETTO (Rigoletto) en 1914 ; L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (Thomas), FAUST (Valentin), HENRY VIII (Henry VIII), en 1915 ; AÏDA (Amonasro), LA FILLE DU FAR-WEST (Jack Rance), BRISEIS (Catéchiste), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) en 1916 ; LA FAVORITE (Alphonse, 1917), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1917 ; Capulet, 1918), CASTOR ET POLLUX (Pollux, 1918), SALAMMBO (Hamilcar, 1919). Est le créateur de PARSIFAL (Amfortas), SCEMO (Giovann'Anto), EUGENE ONEGUINE (Eugène Onéguine), L'OURAGAN (Richard), JUDITH DE BETHULIE, LE ROI ARTHUS (le Roi), MIGUELA (Hernandez), JEANNE D'ARC (Gérard Machet), REBECCA (Eliazar).

 

LE TELLIER Tranquille. Débute le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert.

 

LEVASSEUR. Haute-contre. Débute en 1739.

 

LEVASSEUR Nicolas Prosper. Basse (Bresles, Oise, 09 mars 1791 – Paris, 06 décembre 1871). Débute le 04 octobre 1813 dans LA CARAVANE DU CAIRE (le Pacha) de Grétry. Il chanta notamment (reprises ou créations) : MOÏSE de Rossini (Moïse) ; LE COMTE ORY de Rossini (Le Gouverneur) ; GUILLAUME TELL de Rossini (Walter) ; LE DIEU ET LA BAYADERE d’Auber (Olifour) ; LE PHILTRE d’Auber (Docteur Fontanarose) ; ROBERT LE DIABLE de Meyerbeer (Bertram) ; LE SERMENT d’Auber (Maître Audiol) ; DON JUAN de Mozart [traduction de Castil-Blaze, 1834] (Leporello) ; LA JUIVE d’Halévy (Le Cardinal) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Marcel) ; LA FAVORITE de Donizetti (Balthazar) ; CHARLES VI d’Halévy (Raymond) ; LE LAZZARONE d’Halévy (Josue Corvo) ; OTELLO de Rossini (Brabantio). Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Ankastrom) d'Esprit Auber. Il quitta l'Opéra le 14 janvier 1852. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1841-1869). Chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 à 1836). En 1833, il habitait 13 rue de Buffault à Paris.

 

LEWIS Richard. — Ténor (Manchester, 10 mai 1914 –). Crée PETER GRIMES (Peter Grimes) avec la troupe du Covent Garden de Londres le 11 juin 1948.

 

LHOSTE. Débute en 1799.

 

L'HÔTE. Basse-taille. Débute le 09 janvier 1777.

 

LICCIONI Georges Louis dit Georges. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 10 février 1932 –). Débute en 1964.

 

LINDI Aroldo (Arnold LINDFORS dit). — Ténor (Schweden, Suède, 1889 – San Francisco, 08 mars 1944). En représentation, débute dans AÏDA (Radamès) le 29 mai 1930. Il est mort accidentellement sur la scène de l'Opéra de San Francisco lors d'une représentation de Paillasse.

 

LINKE Fritz. — Basse allemande (Claussnitz, 15 mai 1923 –). Avec la troupe de l'Opéra de Stuttgart, crée JEPHTE (Zebel) le 10 octobre 1959.

 

LINSOLAS Jacques. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 07 septembre 1925 –). Débute le 02 décembre 1960 dans DON JUAN (Léporello).

 

LIPUSCHEK Yanoz ou Janez. — Ténor (Ljubljana, 31 décembre 1914 – Ljubljana, 05 décembre 1965). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (le Prince) le 27 juin 1956.

 

LIST Emmanuel (Emmanuel FLEISSIG dit). — Basse autrichienne (Vienne, 22 mars 1891 – Vienne, 21 juin 1967). En représentation, débute le 30 mai 1935 dans TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke). En 1949, chante LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs).

 

LLADO Michel. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 18 août 1939 –). Débute en 1966. Chante PELLEAS ET MELISANDE (Pelléas) ; GIANNI SCHICCHI (Marco) ; MARIA GOLOVINE (le Prisonnier) ; DIALOGUES DES CARMELITES (2e commissaire) ; LA FEMME SANS OMBRE (un gardien de la ville).

 

LOCKNER. — Est affiché en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Cocher).

 

LOGHIN Valentin. — Débute en 1963 dans ŒDIPE (Phorbas).

 

LOMBARD. Haute-contre. Il débuta vers 1760.

 

LONATI Gaston Jean dit Gaston. — Basse (Toulouse, Haute-Garonne, 22 novembre 1850 – 09 juin 1894). Frère de Louis Dominique Edmond LONATI (New York, États-Unis, 18 août 1840 Paris 9e, 31 octobre 1883), chef d'orchestre et compositeur de chansons. Epouse 1. à Paris 18e le 24 février 1876 Jeanne Marie SAUNÉ dite Marie LONATI, mezzo-soprano de l'Opéra. Epouse 2. à Ivry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], le 07 novembre 1891 Pierrine Victorine CAUSSEND.

Débute dans LES HUGUENOTS (le Crieur) le 22 octobre 1875. En 1876, est affiché dans LE PROPHÈTE (Paysan), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), GUILLAUME TELL (Pasteur) ; en 1877, dans LA REINE DE CHYPRE (Officier), LES HUGUENOTS (de Retz), LA FAVORITE (Seigneur, puis Gaspard) ; en 1878, dans L'AFRICAINE (Evêque), HAMLET (Marcellus). A créé JEANNE D'ARC (un Officier), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet. Il chanta à la Monnaie de Bruxelles en 1880 et débuta à l'Opéra-Comique en 1888.

 

LONDON George (George BURNSTEIN dit BURNNON puis). — Baryton-basse canadien (Montréal, 30 mai 1920 – Armonk, près New York, 24 mars 1985). En représentation, débute dans DON JUAN (don Juan) le 08 juin 1962.

 

 

 

George London

 

 

LONGUECAMP. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1920.

 

LOREAU Jacques. — Ténor (Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 27 août 1920 –). Entre à la RTLN en 1960. Chante au Palais Garnier LES NOCES DE FIGARO (Don Curzio), DON QUICHOTTE (le Chef des bandits).

 

LORENZ Max. — Ténor allemand (Düsseldorf, 17 mai 1901 – Salzbourg, 11 janvier 1975). En représentation, débute le 05 juin 1934 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther). Chante TRISTAN ET ISOLDE (Tristan, 1941) ; LA WALKYRIE (Siegmund) et OTHELLO (Othello) en 1949 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegmund) et SIEGFRIED (Siegmund) en 1950 ; SALOMÉ (Hérode, 1951), ELEKTRA (Egisthe, 1953).

 

LORRAIN Eugène. — Basse. Débute le 15 janvier 1879. => biographie

 

LOUVET Jean-Pierre. — Basse (en Seine-et-Oise, 01 mars 1788 –). Débute le 22 septembre 1816. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 25 janvier 1836).

 

LUBIN Robert. — Baryton. Débute le 22 novembre 1925 dans THAÏS (Palémon). Chante LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel, 1925) ; FAUST (Wagner), SALOMÉ (Cappadocéen), LE FREISCHÜTZ (Samiel), GWENDOLINE (Danois) en 1926 ; LA TRAVIATA (le Baron, 1928).

 

LUCAS Georges. — Ténor. Débute le 15 juillet 1899. => biographie

 

LUCCIONI Jacques. — Ténor (Paris, 25 janvier 1930 –). Fils de José Luccioni. Débute le 11 avril 1958 dans DIALOGUES DES CARMÉLITES (le Chevalier). La même année, chante LES INDES GALANTES (Valère, puis Ali en 1962), L'ATLANTIDE (Saint Avit), BORIS GODOUNOV (Dimitri) ; en 1959, SALOMÉ (Narraboth).

 

LUCCIONI Joseph dit José. — Ténor (Bastia, Haute-Corse, 14 octobre 1903 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 octobre 1978). Père de Jacques Luccioni. Débute le 06 janvier 1931 en créant VIRGINIE (un Rapin). Crée également ELEKTRA (jeune Serviteur), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Ecuyer). A d'autre part été affiché dans OTHELLO (Rodrigue, 1932 ; Othello, 1943), LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur), PAILLASSE (Canio), GUILLAUME TELL (Ruodi), ALCESTE (Choryphée), HERODIADE (Jean), RIGOLETTO (le Duc), LES TROYENS (Hélénus, puis Enée) en 1932 ; ESCLARMONDE (le Chevalier Roland), AÏDA (Radamès) en 1933 ; DAMNATION DE FAUST (Faust), SIGURD (Sigurd), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) en 1934 ; SAMSON ET DALILA (Samson), SALAMMBO (Mathô) en 1938 ; MANON (Des Grieux, 01 juin 1943) ; ANTAR (Antar), FAUST (Faust) en 1946 ; LES INDES GALANTES (Adario, 1952), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1953), SALOMÉ (Hérode, 1959), LA TOSCA (Mario Cavaradossi, 1960).

(Il débuta au théâtre des Arts de Rouen le 21 octobre 1931 dans la Tosca (Mario Cavaradossi). Le 22 février 1932, il entrait à l'Opéra dans Paillasse (Canio) et le 18 novembre 1933 à l'Opéra-Comique dans Carmen (don José). Dès 1934 il se fit applaudir sur les grandes scènes françaises et dès 1935 il abordait une carrière internationale en interprétant André Chénier (André Chénier) au Liceo de Barcelone. La même année il était Samson au Covent Garden, l'année suivante il créait Cyrano de Bergerac (Cyrano) à l'Opéra de Rome. Il fut également affiché à Buenos Aires, Montevideo, Rio de Janeiro, Chicago (où il chanta l'Amour de trois rois), Monte-Carlo (où il reprit Manon Lescaut) et Vérone (où il triompha dans Turandot). Après la Seconde Guerre mondiale il tourna deux films lyriques : Colomba en 1947, le Bout de la route en 1948 ; devint directeur de l'Opéra de Nice (1948) et fit une dernière tournée en Italie avec l'Africaine et Otello en 1949. D'un tempérament scénique chaleureux, il fut sans doute le dernier monstre sacré de la belle époque du théâtre lyrique français.)

 

LUCKX Ferdinand. — Basse. En 1880, débute le 06 septembre dans AÏDA (le Roi) et chante GUILLAUME TELL (Melchtal), L'AFRICAINE (Grand Inquisiteur), LE COMTE ORY (Chevalier). Ange Flégier lui a dédié sa mélodie le Cor.

 

LUDWIG Walther. — Ténor allemand (Bad Oeynhausen, 17 mars 1902 – Lahr, 15 mai 1981). Avec la troupe de l'Opernhaus de Berlin, débute le 17 septembre 1941 dans LA CHAUVE-SOURIS (Alfred).

 

LUPŠA Friderik. — Basse (Retnje, Slovénie, 13 juillet 1908 – Ljubljana, 09 février 1986). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Kréonte) le 27 juin 1956.

 

LYON. Baryton. Il débuta vers 1850.

 

McALPINE William. — Ténor (Stenhousemuir, 03 décembre 1922 – 02 février 2004). En représentation, débute dans CARMEN (don José) le 14 octobre 1961.

 

MacNEIL Cornell. — Baryton américain (Minneapolis, 24 septembre 1922 – Charlottesville, 15 juillet 2011). Débute le 08 février 1963 dans RIGOLETTO (Rigoletto).

 

MADIN Viktor (Viktor MADINCEA dit). — Baryton (Lugos, Roumanie, 20 décembre 1876 – Vienne, 19 mars 1968). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante DON JUAN (Mazetto), LA TOSCA (Sacristain), LA SERVANTE MAITRESSE (Scapin), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, l'Intendant de la Maréchale).

 

MADLEN Edouard (Edouard MAGEDELEINE dit). — Ténor (01 avril 1885 –). Débute le 24 février 1924 dans SAMSON ET DALILA (le Messager). Chante, en 1924, SIGURD (Irnfrid, puis Harwart en 1934), PAILLASSE (Paysan), PARSIFAL (Ecuyer, puis Chevalier en 1935), THAÏS (un Serviteur, puis un Cénobite, puis en 1928, Nicias), BORIS GODOUNOV (Kroutchov, Boyard), LA KHOVANTCHINA (un Streltzy), AÏDA (Messager), LE JARDIN DU PARADIS (Hérault du Paradis), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger) ; en 1925, LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir), PADMAVATI (Guerrier), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier), TANNHÄUSER (Heinrilch), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Nathanaël) ; en 1926, ALCESTE (Evandre), SALOMÉ (Nazaréen), LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), RIGOLETTO (Borsa), HERODIADE (une Voix), GWENDOLINE (Erik) ; en 1927, LE COQ D'OR (Prince Guedon), LE MIRACLE (un Marchand d'eau) ; en 1928, LE CHEVALIER A LA ROSE (Aubergiste, puis l'Intendant de Faninal en 1930), MAROUF (le Fellah) ; en 1929, MONNA VANNA (Védio), GUILLAUME TELL (Rodolphe), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Moine, puis Boisrosé), TRISTAN ET ISOLDE (Berger), LE BARBIER DE SÉVILLE (Officier) ; puis FAUST — version 1859 — (Etudiant, 1932), LA JUIVE (Officier, 1933), HAMLET (Marcellus, 1933 ; Fossoyeur, 1934), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Ecuyer, 1933), LUCIE DE LAMMERMOOR (Gilbert, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, Vénitien, 1935), ARIANE (un Matelot, 1937), L’AIGLON (Comte de Sedlinsky, 1938), LE VAISSEAU FANTOME (Timonier, 1938), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth, 1938). A créé NERTO (Marchand), ARLEQUIN (Ministre des réjouissances) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (le Chef du Palais) d'Antoine Mariotte ; ORPHÉE (jeune Homme), LA TRAVIATA (Domestique), LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de la Maréchale), LES BURGRAVES (Teudon), NAÏLA (Prêtre), TURANDOT (une Voix), MAROUF (Chef des marins, Muezzin, Homme de police), LE MAS (Moissonneur), SALAMINE (Dignitaire de la cour) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (un Islandais) de Louis Dumas ; MAXIMILIEN (Thomas Méja), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Guetteur), VERCINGETORIX (Soldat), PERKAIN (Crieur de jeu), LA PRINCESSE LOINTAINE (Pilote), ROLANDE (Officier), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif, un Gondolier), ŒDIPE (un Thébain), LA SAMARITAINE (Marchand), LA CHARTREUSE DE PARME (un Gendarme). Il y a participé à la première le 16 janvier 1925 de MIARKA (un Jeune Romané) d'Alexandre Georges.

 

MAGNERE. — Ténor. Débute le 13 novembre 1911 dans AÏDA (Radamès). Chante LOHENGRIN (Lohengrin) en 1912.

 

MAGUENAT Alfred. — Baryton (vers 1880 –). Débute le 02 août 1922 dans HERODIADE (Hérode). Chante RIGOLETTO (Rigoletto, 1922), L’ARLEQUIN (l'Arlequin, 1927) et L'HEURE ESPAGNOLE (Ramiro, 1927).

 

MAHIEUX Charles Florent dit Charles. — Basse (Arras, Pas-de-Calais, 10 août 1889 –). Débute le 11 avril 1919 dans LA DAMNATION DE FAUST (le Récitant). Est affiché dans, en 1919, SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch), PATRIE ! (Noircarmes), LE CID (Saint Jacques) ; en 1920, RIGOLETTO (Marcello, puis Monterone, puis en 1924, Sparafucile), SAMSON ET DALILA (Abimélech), LES HUGUENOTS (de Retz) ; en 1921, SIEGFRIED (Fafner) ANTAR (vieux Berger), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), GUILLAUME TELL (Melchtal), LES TROYENS (Narbal), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim), ASCANIO (Pagolo) ; FAUST (Wagner, puis Méphistophélès en 1923), BORIS GODOUNOV (Exempt, puis Boris en 1924), THAÏS (Palémon), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc, puis Grégorio en 1926) ; en 1923, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel), LA KHOVANTCHINA (Docithée, puis Kouzka en 1924), LOHENGRIN (le Roi), LA WALKYRIE (Hounding), SIGURD (Rudiger) ; en 1924, LA FLÛTE ENCHANTÉE (Homme armé), FALSTAFF (Pistolet), PARSIFAL (Chevalier), AÏDA (Ramfis), L’HEURE ESPAGNOLE (don Inigo) ; en 1925, LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir), LE JARDIN DU PARADIS (un Vieillard). Est le créateur de LA LÉGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (le Héraut), LES TROYENS (Priam), LE RENARD (une Voix), LA KHOVANTCHINA (un Streltsy). Il a participé aux premières, le 22 décembre 1921 d'HÉRODIADE (le Grand Prêtre) de Jules Massenet ; le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (Gondebaud) de Massenet.

 

MAIEVSKI Maurice (Maurice MACHABANSKI dit). — Ténor (Paris, 11 janvier 1938 –). Débute en 1963.

 

MAILLARD. Il a débuté en 1720.

 

MAILLARD. — Est affiché dans LA JUIVE (un Homme du peuple) en 1891.

 

MAIRALT [Mairalte]. Ténor. Débute le 06 janvier 1851 dans GUILLAUME TELL (Arnold). Il fit partie de la troupe de l'Opéra de Lyon en 1854-1855.

 

MAISON René. — Ténor belge (Frameries, Belgique, 24 novembre 1895 – Le Mont-Dore, Puy-de-Dôme, 11 juillet 1962). Débute dans MONNA VANNA (Prinzivalle) le 03 juin 1929. Chante en 1929, FAUST (Faust) et ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) ; en 1933, LA DAMNATION DE FAUST (Faust) et LOHENGRIN (Lohengrin) ; puis AÏDA (Radamès, 1935), LA WALKYRIE (Siegmund, 1938) et SAMSON ET DALILA (Samson, 1939). A créé PERSEPHONE (Eumolpe).

 

MAJERSKY. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 30 août 1912 et chante AÏDA (Radamès) en 1913.

 

MAJKUT Erich. — Ténor (Vienne, Autriche, 03 février 1907 –). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (le quatrième Roi) le 16 mai 1953.

 

MALLABRERA André. — Ténor. Débute le 14 mai 1962. => biographie

 

MALLABRERA José. — Ténor. Débute le 27 novembre 1949. => biographie

 

MALVAUT. — Débute le 05 juin 1882 dans LES HUGUENOTS (de Cossé). Est affiché dans L'AFRICAINE (Huissier), HAMLET (Polonius, puis Fossoyeur), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LE COMTE ORY (Chevalier) en 1883 ; SAPHO (un Héraut), LE PROPHÈTE (Officier) en 1884 ; LA JUIVE (Officier, puis Homme du peuple) en 1886. Crée HENRY VIII (Gartner), LA DAME DE MONSOREAU (Lahurier).

 

MANOURY Adolphe Théophile. — Baryton (Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 décembre 1846 – 1909). Débute salle Ventadour le 09 septembre 1874 dans LA FAVORITE (Alphonse XI). Chante FAUST (Valentin, 1874), LES HUGUENOTS (Nevers, 1875), LA REINE DE CHYPRE (Lusignan, 1877). Crée JEANNE D'ARC de Mermet (Charles VII), à la générale seulement. A la Monnaie de Bruxelles, il créa Hérodiade (Hérode) de Massenet le 19 décembre 1881. Il fut professeur de chant au Conservatoire de Paris, en remplacement de Numa Auguez (1903-1909).

« Hélas ! il n'est plus.

A la veille de ces concours où il devait recueillir de nouveaux lauriers, la mort l'arrache à l'affection des siens, de ses amis et de ses élèves. Et nous voici dans la triste obligation d'interrompre ici les plaisanteries pour prendre le ton funèbre qui convient.

Si nos regrets sont sincères, nos éloges ne le seront pas moins. Ce fut un artiste remarquable : sa réussite au Conservatoire où il remporta trois premiers prix, en 1874, ses succès à l'Opéra, puis en Italie, les créations intéressantes qu'il fit à Bruxelles — parmi lesquelles celle d'Hérodiade reste en nos souvenirs comme l'une des plus brillantes  — ont marqué les étapes d'une carrière bien et glorieusement remplie.

C'était un excellent professeur. Parmi ses élèves, nombreux sont ceux dont la valeur affirma la science profonde qu'ils lui devaient ; il était en outre pour eux le guide le plus sûr, l'ami le plus dévoué.

Ceux des élèves qu'il prépara pour le prochain concours, avec tant de zèle et de conscience, auront doublement à cœur d'obtenir la récompense de leurs efforts : en inscrivant une dernière

fois son nom au palmarès, ils éprouveront la fierté d'avoir rendu un suprême hommage à sa mémoire.

Et ce seront encore des fleurs sur sa tombe. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

 

 

Adolphe Théophile Manoury par Georges Villa, 1909

 

 

MANOWARDA Josef von. — Basse (Cracovie, 03 juillet 1890 – Berlin, 23 décembre 1942). En représentation, en mai 1941, chante L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin) et TRISTAN ET ISOLDE (le Roi Marke).

 

MANTIENNE. — Taille ( 1739). Il parut à l'Opéra en 1695 où il chanta dans les chœurs du BALLET DES SAISONS. Il quitta l'Opéra en 1726.

 

MANUGUERRA Matteo. — Baryton italien naturalisé français (Tunis, 05 octobre 1924 –). Débute en 1966. Chante RIGOLETTO (Rigoletto) ; LA TRAVIATA (d'Orbel) ; FAUST (Valentin) ; FALSTAFF (Ford).

 

MANURITTA Giovanni. — Ténor italien (Tempio Pausania, Sardaigne, 01 août 1895 – 21 février 1984). En représentation, en décembre 1936, chante RIGOLETTO (le Duc) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Almaviva).

 

MARCADÉ Abel Paul. — Choriste (Saint-Sauveur, Somme, 15 mai 1862 –). Epouse à Amiens, Somme, le 26 novembre 1887 Marie Zélie LEFEBVRE. Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914.

 

MARCELIN Émile (Émile Marcel LUCAS dit). — Ténor (Harfleur, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 03 décembre 1879 – Roubaix, Nord, 27 mars 1947). Père du compositeur Emile Marcelin (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 12 décembre 1906 – Tourcoing, Nord, 18 avril 1954). Au cours d'un Gala, le 24 juillet 1924, participe à la première de LA NAVARRAISE (Araquil) de Jules Massenet.

 

MARCELLET Jacques-Claude. — (1775). Il débuta en 1749.

 

MARCHISIO Georges Henry Victor dit Georges. — Basse (Paris, 15 mars 1886 –). Crée PARSIFAL (un Chevalier) le 04 janvier 1914. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 30 mai 1911).

 

MARCOUX Vanni. — Voir VANNI-MARCOUX.

 

MARÉCHAL Adolphe. — Ténor belge. Débute le 11 novembre 1900. => biographie

 

MARIÉ Mécène. Ténor. Débute le 03 juin 1840. => biographie

 

MARIE Louis. — Ténor. Débute le 15 janvier 1918 dans HAMLET (Laerte). La même année, chante HENRY VIII (de Surrey), THAÏS (Nicias), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), MONNA VANNA (Védio) ; en 1919, OTHELLO (Rodrigue). Crée LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Amant). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (Narraboth) d'Antoine Mariotte. Est devenu Régisseur des Chœurs à l'Opéra. Par ailleurs, il a créé au Théâtre des Champs-Elysées le 24 avril 1924 le Carrosse du Saint-Sacrement (Balthazar) de lord Berners.

 

MARIO (Giovanni Matteo, marquis de CANDIA dit). Ténor italien (Cagliari, 17 octobre 1810 – Rome, 11 décembre 1883). Epoux de Giulia Grisi. Il débuta sous le nom de Mario le 02 décembre 1838 dans ROBERT LE DIABLE de Meyerbeer (Robert). Il chanta LE COMTE ORY de Rossini ; LE DRAPIER d’Halévy ; LES HUGUENOTS (Raoul, 24 novembre 1862).

"Ce célèbre ténor des Italiens, et un moment de l'Opéra, était le fils du général italien marquis de Candia. C'est en débutant à l'Opéra qu'il prit le nom de Mario, qu'il a tant illustré depuis. Après avoir vécu longtemps avec la célèbre cantatrice Giulia Grisi, qui est morte en 1869, il finit par l'épouser, quand elle fut devenue veuve de son premier mari. Il en eut six enfants dont deux filles seules survivent encore aujourd'hui." (Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887).

(Ayant enlevé une danseuse, il se réfugia à Paris en 1836. Il travailla alors avec Bordogni et débuta à l'Opéra en 1838. Mais en 1840 il entrait aux Italiens dans l'Elixir d'amour. Jusqu'en 1849, avec la Grisi qu'il devait épouser, et Tamburini, il y défendit le répertoire italien. Tous trois créèrent à Paris Don Pasquale, et tous trois assurèrent également les représentations italiennes de Londres à la même époque. Sa voix fut jugée la plus belle de son temps. A Paris où il créa Rigoletto, à Londres où il fut le premier Roméo, à Saint-Pétersbourg où il fut le créateur de Sardanapale, il était adulé du public. Il chanta également à Madrid et inaugura en 1854, avec la Grisi, l'Académie de musique de New York. Il revint à Paris en 1862, fut affiché à l'Opéra en présence du couple impérial dans les Huguenots (Raoul) mais, fraîchement accueilli, il retourna aux Italiens où il chanta jusqu'à la veille de la guerre de 1870. Il se retira à Rome où il mourut pauvre, survivant grâce à une pension que lui versaient les abonnés du Théâtre-Italien de Londres. Chose curieuse, il ne fut jamais affiché en Italie.)

"Que dire de Mario qui n'ait été encore dit et mille fois imprimé ? Le plus charmant des ténors et des acteurs, Mario est resté, dans l'esprit de tout le monde, le type du sentiment et de la couleur. La grâce de son organe n'excluait pas la force ; véritable gentilhomme, beau comme on ne l'est plus, il n'a pas su, comme tant d'autres, se retirer à temps. Aimant son art, il a voulu

chanter quand même, et, comme Duprez, il a eu la douleur de voir que ni le talent passé, ni les efforts pour continuer à bien faire, ne trouvaient grâce devant ceux qui l'avaient tant applaudi. Mario possède à Florence un palais tout rempli d'armes, de faïences, de bronzes, d'objets d'art de tous les temps, de curiosités de tous les peuples ; les vieux Sèvres, les Stradivarius, les verreries de Venise sont jetés pêle-mêle au milieu des tapisseries de haute-lice, des cuirs de Cordoue et des meubles de toutes les époques.

Mario a toujours eu une Anglaise folle de lui qui louait une avant-scène chaque fois qu'il jouait ; la première, lady ***, morte, elle fut remplacée par une seconde, puis par une troisième : les employés à la location connaissent bien cette histoire et en rient encore."

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Italiens, 1866)

 

MARIVAUX Robert. — Voir ANDREOZZI Robert.

 

MARKHOFF. — Basse. Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante FIDELIO (Fernando), DON JUAN (Commandeur), LES NOCES DE FIGARO (Bartholo), LA WALKYRIE (Hounding).

 

MARS Jacques (Jacques HOCHARD dit). — Basse (Paris, 25 mars 1926 ). Débute le 05 novembre 1956 dans ROMÉO ET JULIETTE (le Duc). En 1957, chante DON JUAN (Commandeur), LA DAMNATION DE FAUST (Brander) ; en 1958, LA TRAVIATA (Docteur), OTHELLO (Montano), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire), SALOMÉ (Nazaréen), UN BAL MASQUÉ (Christian), BORIS GODOUNOV (Héraut), ROMEO ET JULIETTE (le Duc de Vérone) ; en 1959, LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre), RIGOLETTO (Monterons), JEANNE AU BUCHER (une Voix), CARMEN (Zuniga) ; en 1960, LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond), SAMSON ET DALILA (Abimélech), LA TOSCA (Angelotti) ; en 1966, LE ROI D'YS (le Roi) ; en 1982, LES TROYENS (Narbal). Crée DIALOGUES DES CARMÉLITES (l’Officier).

 

MARTAPOURA Jean (baron S. van Neckeren). — Baryton (Belgique, vers 1860 – Bruxelles, février 1929). Il obtint un premier prix de chant et d'opéra en 1882 au Conservatoire de Bruxelles. Débute le 05 avril 1886 dans SIGURD (le Grand Prêtre). Chante LA FAVORITE (Alphonse), FAUST (Valentin) en 1886 ; LE CID (le Roi), PATRIE ! (Jonas) en 1887 ; LA DAME DE MONSOREAU (Henri III), LES HUGUENOTS (Nevers), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) en 1888. Crée LA DAME DE MONSOREAU (Quélas), ASCANIO (le Mendiant), le 16 mars 1891 LE MAGE (le Roi de l'Iran) de Jules Massenet.

 

MARTIN. Basse-taille. Débute en 1740.

 

MARTIN. Débute le 03 décembre 1779 dans ALCESTE.

 

MARTIN (jeune). Haute-contre. Débute en 1782 dans LE DEVIN DU VILLAGE de Jean-Jacques Rousseau (Colin).

 

MARTIN. Débute en 1836. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Lahire) de Fromental Halévy.

 

MARTIN. — A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Homme du Peuple) de Jules Massenet. Est affiché dans SALAMMBO (Pontife, 1908).

 

MARTIN William. — Ténor. En 1927, débute dans FAUST (Faust) le 21 juillet, puis chante RIGOLETTO (le Duc), THAÏS (Nicias), LE COQ D'OR (l'Astrologue), LE MIRACLE (Maître Loÿs) ; en 1928 ROMÉO ET JULIETTE (Roméo).

 

MARTINELLI Giovanni. — Ténor italien (Montagnana, Padoue, 22 octobre 1885 – New York, 02 février 1969). En représentation, débute dans OTHELLO (Othello) le 05 octobre 1937.

 

MARTY Baptiste Pierre. — Ténor (04 janvier 1822 – 25 février 1905). Débute en 1871. Est affiché dans ROBERT LE DIABLE (un Chevalier, 1876) et LE COMTE ORY (un Chevalier, 1880). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 30 septembre 1871 au 10 juin 1884).

 

MARVINI Robert. — Basse (1885 –). Débute le 26 juin 1909 en participant à la première du VIEIL AIGLE (un Ecuyer) de Raoul Gunsbourg. Crée également LE SORTILÈGE (le Buisson). Par ailleurs, en 1911, est affiché dans FAUST (Méphistophélès), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, puis Capulet), LES HUGUENOTS (Saint-Bris), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès), LE CID (Don Gormas), HAMLET (le Spectre) ; en 1912 dans SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), RIGOLETTO (Sparafucile), LA WALKYRIE (Hounding), SALOMÉ (Soldat), SIEGFRIED (Fafner), ROMA (Fabius), et en 1913 dans AÏDA (le Roi, puis Ramfis).

 

MASINI-PIERALLI Angelo. — Basse. Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée le 27 mai 1920 LE ASTUZIE FEMMINILI (Romualdo).

 

MASSARD Robert. — Baryton. Débute le 08 juin 1952. => biographie

 

MASSET Nicolas-Jean-Jacques. Ténor (Liège, 27 janvier 1811 –). Il entra d’abord à l’Opéra-Comique, puis débuta à l’Opéra en 1849 dans JERUSALEM de Verdi. Il chanta LA FAVORITE et DOM SEBASTIEN (Dom Sébastien).

 

MASSOL Jean-Etienne-Auguste dit Eugène. Baryton (Lodève, Hérault, 23 août 1802 – Paris, 30 octobre 1887). Il débuta comme ténor le 11 novembre 1825 dans LA VESTALE (Licinius) de Spontini. Il se consacra, à partir de 1830, aux rôles de baryton. Il chanta alors : GUILLAUME TELL de Rossini (Guillaume) ; LA FAVORITE de Donizetti (Alphonse) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Nevers) ; LE PHILTRE d’Auber (Joli-cœur) ; LUCIE DE LAMMERMOOR de Donizetti (Ashton). Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Christian) d'Esprit Auber ; LA TENTATION d’Halévy (Bélial) ; GUIDO ET GINEVRA d’Halévy ; BENVENUTO CELLINI de Berlioz ; LES MARTYRS de Donizetti ; LE FREISCHÜTZ de Weber (Kilian) ; LA REINE DE CHYPRE de Moncenigo ; L'ENFANT PRODIGUE d’Auber (Ruben) ; LE JUIF ERRANT d’Halévy. Il donna sa représentation de retraite le 14 janvier 1858 et ce soir-là, en se rendant à l'Opéra, rue Le Peletier, pour l'entendre, Napoléon III, faillit être victime de l'attentat d'Orsini. Le souverain conçut alors le projet de faire édifier une nouvelle salle, pourvue de vastes dégagements et dotée d'une entrée particulière facile à surveiller : le Palais Garnier allait en résulter. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 08 novembre 1839, puis soliste à partir du 23 décembre 1840). En 1855, il habitait 6 rue d'Aumale à Paris.

 

MATHIEU Julien. Ténor. Débute le 29 octobre 1845. => biographie

 

MATHIEU Louis. — Est affiché en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Suspect).

 

MAUCOURIER Henry (petit). — Crée le 29 novembre 1922 GRISÉLIDIS (Loys) de Jules Massenet.

 

MAURAN Jean. — Baryton. Débute le 13 août 1924. => biographie

 

MAUREL Louis. — Au cours d'un Gala, le 01 avril 1919, interprète MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... (Mme Balandard).

 

MAUREL Victor. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 17 juin 1848 – New York, 22 octobre 1923). Débute salle Le Peletier le 04 mars 1868 dans LE TROUVÈRE (de Luna), chante en 1869 LES HUGUENOTS (Nevers), puis, après dix années à l'étranger revient au Palais Garnier dans HAMLET (Hamlet) le 28 novembre 1879. Est affiché dans DON JUAN (don Juan, 1880), FAUST (Méphistophélès, 30 juin 1880) et LA FAVORITE (Alphonse, 1882). A créé AÏDA (Amonasro) et OTHELLO (Iago).

(Cet excellent baryton à la belle voix caressante était surtout un grand comédien d'une parfaite distinction. Il débuta dans la comédie à Marseille avant d'entrer au Conservatoire de cette ville dans une classe de chant. Ayant obtenu ses prix en 1867 il a juste vingt ans lorsqu'il entre à l'Opéra de Paris. Presque aussitôt il se lance dans une carrière internationale et se fait engager à Saint-Pétersbourg, au Caire, à Venise. En 1870, il est à la Scala de Milan où il crée Il Guarani auprès de Marie Sasse et où il devait quinze ans plus tard créer encore Falstaff (Falstaff) et Otello (Iago). En 1873, il est engagé par le Covent Garden qui l'affichera régulièrement presque chaque année jusqu'en 1895. Pendant cette période il chante également à l'Opéra de New York, au Metropolitan, au palais Garnier et à l'Opéra-Comique. Sur toutes ces scènes il triomphera en particulier dans Don Juan (Don Juan), le Pardon de Ploërmel (Hoël), les Noces de Figaro (Almaviva), l'Étoile du Nord (Peter), les Huguenots (Nevers) et  Rigoletto (Rigoletto). En 1884, il prend à Paris la direction du Théâtre-Italien, salle du Châtelet. Il y créera Aben-Hamet et Hérodiade. Retiré à New York en 1900, il y professera le chant et y écrira une autobiographie : Dix ans de carrière.

"Né à Marseille, élève du Conservatoire de Paris, où il obtint en 1867, les premiers prix de chant et d'opéra, en partage avec Gailhard, actuellement l'un des directeurs de l'Académie nationale de musique. Au concours, il se fit entendre dans le troisième acte de Don Juan. Gailhard dans Leporello, et madame Brunet-Lafleur, dans Elvire lui donnaient la réplique. Le succès de ces trois élèves, déjà des artistes, et tous les trois de la classe de Charles Duvernoy, fut retentissant ; les habitués du Conservatoire en ont gardé le souvenir.

La même année, Maurel débutait avec succès à l'Opéra, dans le comte de Luna, du Trouvère. Puis, il partit pour l'Italie, où il se fit une place considérable. A Londres, à Saint-Pétersbourg, à Vienne et en Amérique, il chanta tous les rôles de barytons. Il créa à la Scala de Milan, Iago, de l'Otello, de Verdi, ainsi que Falstaff du même maître. Entre-temps, il donnait à l'Opéra de Paris des représentations d'Hamlet, de Don Juan, d'Aïda et à l'Opéra-Comique, il chantait Zampa et l'Etoile du Nord.

Doué d'une voix admirable et d'un beau physique, Victor Maurel est un de nos artistes les plus complets. Maurel a été directeur du Théâtre-Lyrique."

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

"Né à Marseille, où son père était architecte, Maurel entra d'abord à l'école des Arts-et-Manufactures ; puis, entraîné par sa vocation artistique, il fit, à Marseille, ses études musicales et vint les terminer au Conservatoire de Paris, d'où il sortit lauréat. M. Perrin, alors directeur de l'Opéra, l'engagea pour trois ans, mais ne sut aucunement apprécier son talent. Maurel quitta l'Opéra, suivit la carrière italienne et parcourut, au milieu d'unanimes applaudissements, les principaux théâtres d'Angleterre, de Rome, d'Egypte et d'Italie, etc. M. Vaucorbeil le rappela en 1880, à l'Opéra, où il débuta brillamment dans Hamlet et dans Don Juan."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

=> Dix ans de carrière par Victor Maurel.

 

MAURY. — Ténor. Débute le 19 novembre 1918 dans GUILLAUME TELL (Ruodi).

 

MAUZIN. — Basse. Est affiché, en 1892, dans SALAMMBO (Pontife, puis Giscon), LA JUIVE (Homme du peuple), LES HUGUENOTS (de Retz), L’AFRICAINE (Evéque), ROBERT LE DIABLE (Chevalier).

Faust au théâtre d'Angers : "M. Mauzin a présenté physiquement un Méphistophélès de belle prestance, mais son organe, très sonore, très rude, et certaines notes détonnent bruyamment ; malgré cela, les notes graves sortent très justes." (le Théâtre Illustré, 10 octobre 1896).

 

MAX-CONTI. — Basse. Débute dans JOSEPH (un Officier) le 20 octobre 1946. Chante, en 1946, RIGOLETTO (Marcello), SAMSON ET DALILA (Philistin) ; en 1947, ROMÉO ET JULIETTE (le Duc), THAÏS (Serviteur) ; en 1948, MONNA VANNA (Torello), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Ortel) ; en 1949, MAROUF (le Kadi, un Mameluck), FAUST (Wagner), LE MARCHAND DE VENISE (l'Audiencier) ; en 1950, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier), BORIS GODOUNOV (Exempt) ; en 1951, L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Esclave), JEANNE AU BUCHER (Paysan), SALOMÉ (Cappadocéen), L’ETRANGER (un vieux Pêcheur) ; en 1952, OTHELLO (Héraut), L'AIGLON (un Gilles) ; en 1953, LA TRAVIATA (le Marquis) ; en 1957, LE CHEVALIER A LA ROSE (Domestique) ; en 1960, LA TOSCA (Geôlier). A créé BOLIVAR (le Maire, un Conjuré), JEANNE AU BUCHER (Prêtre), OBERON (Jannissaire), NUMANCE (Soldat), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Médecin).

 

MAYR Richard. — Basse (Henndorf, près de Salzbourg, 18 novembre 1877 – Vienne, Autriche, 01 décembre 1935). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (Rocco), DON JUAN (Léporello), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs) et LA SERVANTE MAITRESSE (Pandolphe).

 

MAZENS André Jean Baptiste dit André. — Baryton (93.Saint-Denis, 31 décembre 1889 –). En représentation, le 11 novembre 1926, crée L'APOTHÉOSE DE LA CROIX DE GUERRE (le Poilu) et chante la Marseillaise.

 

MAZURA Franz. — Basse (Salzbourg, 22 avril 1924 –). Débute en 1971 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

MAZZOLENI. — Débute vers 1856.

 

MECHAIN. Haute-contre. Il a débuté en 1738.

 

MÉCHELAËRE Jules Hippolyte. — Basse (03 mai 1837 –). A débuté salle Le Peletier le 19 mars 1860 dans GUILLAUME TELL (Melchtal). A été affiché dans LA JUIVE (Ruggiero, 1860 ; Homme du peuple, 1863), LE PROPHÈTE (Mathisen, 1860 ; Soldat, 1869 ; Paysan, 1879), LES HUGUENOTS (Crieur, 1863 ; Maurevert, 1868 ; Léonard puis de Méru, 1879), LES VEPRES SICILIENNES (de Vaudemont, 1863), LUCIE DE LAMMERMOOR (Raymond, 1864), LE COMTE ORY (Chevalier, 1884), L'AFRICAINE (Evêque, 1865 ; Grand Inquisiteur, 1883), LE DIEU ET LA BAYADERE (Chef des Gardes, 1866), HAMLET (Fossoyeur, 1868 ; Horatio, 1880 ; Spectre, 1881 ; Polonius, 1883), LE FREISCHÜTZ (Ermite, 1870), LE ROI DE LAHORE (Radjah, 1879), LA MUETTE DE PORTICI (Moréno, 1879 ; Borella, puis Selva, 1880), FAUST (Wagner, 1879), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1881), LE TRIBUT DE ZAMORA (un Vieillard, 1882), HENRY VIII (Huissier, Seigneur, 1883), RIGOLETTO (Monterone, 1883 ; Céprano, 1887), PATRIE ! (Delrio, 1887). A créé PIERRE DE MEDICIS (Joueur), ROLAND A RONCEVAUX (Pair), DON CARLOS (Député), TABARIN (Maillefer). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 24 novembre 1863 à juillet 1871).

 

MÉDUS Henri. — Basse (Guelma, près de Constantine, Algérie française, 21 octobre 1904 – Toulon, Var, 19 novembre 1985). Débute dans AÏDA (Ramfis) le 28 novembre 1933. En 1933, chante HAMLET (Horatio) ; en 1934, DON JUAN (Commandeur), SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu), SIGURD (Ramunc), L’ETRANGER (Pêcheur), SALOMÉ (Soldat), RIGOLETTO (Sparafucile) ; en 1935, LE BARBIER DE SÉVILLE (Ambroise), HERODIADE (Grand Prêtre), THAÏS (Palémon), PARSIFAL (Chevalier), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone, puis en 1944, Frère Laurent) ; SALADE (le Capitaine, 1936), LA TRAVIATA (Baron, 1936 ; Marquis, 1941), FIDELIO (Prisonnier, 1937 ; Rocco, 1946), BORIS GODOUNOV (Pimen, 1937 ; Varlaam, 1944), LA DAMNATION DE FAUST (Brander, 1937), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz, 1937 ; Pogner, 1948) ; LE MARCHAND DE VENISE (Tubai), SALAMMBO (Grand Prêtre d'Eschoum puis Giscon), LE VAISSEAU FANTOME (Daland), LA WALKYRIE (Hounding), ALCESTE (Oracle, Tanato), LES TROYENS (Ombre d'Hector), SIEGFRIED (Fafner), L’OR DU RHIN (Fafner) en 1938 ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Zarastro, 1939), PALESTRINA (Pape Pie IV, 1942), OTHELLO (Ludovic, 1943), MAROUF (Vizir, 1943), MONNA VANNA (Marco, 1946), FAUST (Méphistophélès, 1947), LE COQ D'OR (Général Polkan, 1947), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin, 1951), ANTIGONE (Tirésias, 1953), NUMANCE (Marquin, 1955), LE CHEVALIER A LA ROSE (Baron Ochs, 1957). Est le créateur de LA PRINCESSE LOINTAINE (Héraut), SEMIRAMIS (Astrologue), ROLANDE (Officier), ARIANE ET BARBE-BLEUE (vieux Paysan), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif), OEDIPE (le Veilleur), LA SAMARITAINE (Marchand), PALESTRINA (Cardinal Madruscht, un Chanteur), PEER GYNT (le Président), BOLIVAR (Bovès), OBERON (le Calife) ; le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt.

 

MÉGRET Henri. — Ténor ( vers 1968). Débute le 13 mai 1943 dans AÏDA (Radamès). Chante OTHELLO (Othello) en 1947.

 

MEILLET Auguste Alphonse Edmond. — Baryton. Débute en 1850. => biographie

 

MELCHIOR Lauritz (Lebrecht HOMMEL dit). — Ténor danois naturalisé américain (Copenhague, 20 mars 1890 – Santa Monica, Californie, 18 mars 1973). En représentation, débute le 20 mai 1930 dans TRISTAN ET ISOLDE (Tristan). La même année parait dans LA WALKYRIE (Siegmund) et SIEGFRIED (Siegfried) ; en 1931 dans PARSIFAL (Parsifal), OTHELLO (Othello), TANNHÄUSER (Tannhäuser) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Siegfried) ; en 1932 dans LOHENGRIN (Lohengrin).

 

MELCHISSÉDEC Pierre-Léon. — Baryton (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 07 mai 1843 – Paris, 23 mars 1925). Débute dans LES HUGUENOTS (Nevers) le 17 novembre 1879. En 1880, chante LA FAVORITE (Alphonse), GUILLAUME TELL (Guillaume Tell), AÏDA (Amonasro), LE COMTE ORY (Gouverneur) ; en 1881, FAUST (Valentin), LE TRIBUT DE ZAMORA (Ben-Saïd) ; puis FRANÇOISE DE RIMINI (Malatesta, 17 juin 1882), L’AFRICAINE (Nélusko, 1883), SAPHO (Alphée, 1884), RIGOLETTO (Rigoletto, 1885), SIGURD (Gunther, 1885), PATRIE ! (de Rysoor, 1887), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet, 1888), LE MAGE (le Roi d'Iran, 1891). A créé le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Hadjar) de Charles Gounod ; TABARIN (Tabarin) ; le 30 novembre 1885 LE CID (le Roi) de Jules Massenet. A participé à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio) de Gounod. Il fut professeur de déclamation lyrique (opéra) au Conservatoire de Paris (1894-1924). En 1895, un Melchissédec fils jouait au Théâtre du Gymnase.

"Né à Clermont-Ferrand, où son père était magistrat, Melchissédec entra au Conservatoire dans la classe de MM. Laget, Mocker et Levasseur, et obtint, en 1865, deux seconds prix et un second accessit. Il débuta, le 16 juillet 1866, à l'Opéra-Comique, dans José Maria, de Cohen, joua ensuite Lalla-Roukh et Mignon, et pendant les neuf années qu'il passa à la salle Favart, tint successivement les ténors, les barytons et les basses dans nombre de pièces du répertoire.

Il entra, après la guerre, au Théâtre-Lyrique, où il reprit Dimitri et créa le Timbre d'argent, de Saint-Saëns et Paul et Virginie, de Massé ; puis alla jouer à Naples, au théâtre de San-Carlo, et fut enfin engagé à l'Opéra, où il débuta heureusement, le 16 novembre 1879, dans Nevers des Huguenots. Il chanta, sur cette scène, la Favorite et Aïda, créa le Tribut de Zamora et reprit Guillaume Tell et le Comte Ory. Il doit prochainement chanter le rôle de Figaro du Barbier de Séville."

(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)

« Son enthousiasme est communicatif ; animé d'une ardeur inlassable, il se prodigue de l'organe et du geste, tonne et barytonne, indique les douceurs et les finesses d'interprétation d'une voix terrible.

Ses élèves, devenus philosophes, font la part du feu ... sacré et demeurent impavides sous l'orage. Quant à l'Erard sur lequel tombent, au petit bonheur, des coups de canne violents, en guise de temps, très frappé de tels arguments, il en garde les traces et reste convaincu que le maître dépasse un peu la mesure.

Quand vient l'hiver, Melchi se vêt d'une pelisse confortable et se toque de loutre, ce qui lui donne un petit genre « saison russe » non dénué d'agrément.

Mais les éléments ne calment pas sa fougue juvénile ; il va droit son chemin, dit tout haut ce qu'il pense, pense ce qu'il veut, brave les autorités, traite le répertoire en pays conquis, émerveille ses disciples qui lui donnèrent naguère encore un témoignage écrit de leur admiration et de leur dévouement. »

(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)

"Melchissédec est mort. Léon Melchissédec, contemporain et émule de Capoul, est mort ces jours derniers, à l'âge de 82 ans. Né à Clermont-Ferrand en 1843, il avait commencé à chanter en 1862. Elève du Conservatoire, 1er prix d'opéra et 2e prix d'opéra-comique, il débuta à l'Opéra-Comique en juillet 1866 et y fit de mémorables créations. Il passa à l'Opéra en 1878 et fut nommé professeur de déclamation lyrique au Conservatoire en 1894. Il était chevalier de la Légion d'honneur. C'est un grand chanteur et un généreux artiste qui disparaît. A 77 ans, en 1919, il avait encore payé de sa personne au Trocadéro, au profit des médaillés militaires."

(Paris qui chante, 01 avril 1925)

 

 

 

Pierre-Léon Melchissédec par Georges Villa, 1909

 

 

MELONI Claude. — Baryton (Marseille, Bouches-du-Rhône, 06 août 1940 –). Débute le 19 novembre 1969. Chante LES TROYENS (Mercure) ; RIGOLETTO (l'Officier) ; CARMEN (Moralès) ; GIANNI SCHICCHI (Betto) ; LE BARBIER DE SEVILLE (Figaro) ; SALOME (un Esclave) ; BENVENUTO CELLINI (Pompéo).

 

MENJAUD Horace. — Ténor. Débute en 1876. => biographie

 

MENTASTI Virgilio. — Avec la troupe de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (le Chef des Aruspices) le 24 janvier 1909.

 

MENU Georges François Léopold. — Basse (Witry-lès-Reims, Marne, 13 février 1848 – Paris, 26 février 1886). A débuté le 17 mars 1873, salle Le Peletier, dans LES HUGUENOTS (Nevers). Fut affiché dans LA FAVORITE (Balthazar, 1873), L’AFRICAINE (Grand Inquisiteur, 1873), LA JUIVE (Brogni, 1873), GUILLAUME TELL (Walther, 1875 ; Gessler, 1880), HAMLET (le Roi, 1875), LE PROPHÈTE (Zaccharie, 1876), LA REINE DE CHYPRE (Andréa, 1877). A créé JEANNE D'ARC (Jacques), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (Indra) de Jules Massenet ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Albin) de Charles Gounod ; AÏDA (le Roi).

 

MÉON. — Baryton. Il a créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (un Juge du camp).

 

MERANTE. — Débute en 1871.

 

MERLAK Danilo. — Basse (Trieste, 05 septembre 1921 – 18 janvier 1979). Crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Léandre) avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana le 27 juin 1956.

 

MERLI Francesco. — Ténor italien (Milan, 27 janvier 1887 – Milan, 12 décembre 1976). Crée NORMA (Pollione) avec la troupe du théâtre Communal de Florence le 11 juin 1935.

 

 

 

Francesco Merli dans Otello (Otello)

 

 

MERLY Jean Baptiste Joseph. Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 19 mars 1828 – juillet 1885). Il débuta le 16 mai 1851 en créant ZERLINE ou LA CORBEILLE D’ORANGES d’Auber. Il créa LE JUIF ERRANT d’Halévy en 1852 ; LOUISE MILLER de Verdi en 1853 ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (le Comte de Luddorf) de Charles Gounod. Il chanta LA VESTALE (Licinius, 1854). Il quitta l'Opéra en 1855 pour chanter en province et à l'étranger. Selon Guillaume Ibos, il aurait été exilé de France sous l’Empire, au début de sa carrière, pour avoir, dans le rôle de Charles VI à l’Opéra, tendu le poing vers la loge de Napoléon III en chantant l’air « Mort aux tyrans ». En 1855, il habitait 36 rue Notre-Dame-de-Lorette à Paris.

« Merly, un des bons sujets du Conservatoire, possédait une voix franche de baryton, que le chanteur s'efforce de déplacer et de gâter à plaisir, en la poussant avec violence dans la région du ténor. C'est dommage ! il y avait dans ce jeune homme l'étoffe d'un artiste ; mais, s'il persévère dans une voie désastreuse, il ne sera qu'un homme utile, un sujet à tout faire. Merly est engagé pour deux années encore, aux appointements de 12.000 fr. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

 

MERMAND Edouard Jules dit Jules. — Ténor (Saint-Priest, Rhône, 1830 – Paris 16e, 24 janvier 1884*). Chante d'abord au Théâtre de Gand (1860) puis au Théâtre-Lyrique à Paris (1863). A débuté salle Le Peletier dans MOISE (Aufide) le 13 mars 1864. A été affiché dans ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1864 ; Ermite, 1872), LES HUGUENOTS (Léonard, 1864 ; de Retz, 1879), LA MUETTE DE PORTICI (Lorenzo, 1865), GUILLAUME TELL (Rodolphe, 1865 ; Leuthold, 1875 ; Paysan, 1876), LA FAVORITE (Gaspard, 1865), LE PROPHÈTE (Officier, 1866), L’AFRICAINE (Officier, 1866 ; Huissier, 1872), LA JUIVE (Homme du peuple, 1868 ; Albert, 1875), LE FREISCHÜTZ (Samiel, 1879), LE COMTE ORY (Chevalier, 1880). A créé HAMLET (Fossoyeur), ROLAND A RONCEVAUX (Pair), DON CARLOS (Héraut), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet ; le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (l'Alcade) de Charles Gounod.

"On annonce la mort de M. Mermand, coryphée ténor depuis plusieurs années. M. Mermand ne s'était résigné à cet emploi modeste qu'après avoir tenté de chanter les premiers ténors sur les scènes de province, où nous nous souvenons de l'avoir vu débuter." (le Ménestrel, 27 janvier 1884).

"M. Mermand, qui tenait depuis de nombreuses années, l'emploi de grand coryphée ténor à l'Opéra, est décédé samedi." (Officiel-artiste, 31 janvier 1884)

 

MESMAECKER Georges. — Ténor. Débute le 11 novembre 1900. => biographie

 

METTENET Paul. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1940), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942), HERODIADE (Romain, 1945), LE CHEVALIER A LA ROSE (Cocher, 1949).

 

METTERNICH Josef. — Baryton allemand (Hermülheim, près de Cologne, 02 juin 1915 – 2005). En représentation, débute le 27 novembre 1959 dans SIEGFRIED (Alberich). En 1962, chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Alberich).

 

MIAUX. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1931.

 

MICHEL Jean. — Ténor (Le Mans, Sarthe, 06 février 1912 25 juin 1975). Débute le 09 mai 1947 dans LE COQ D'OR (l'Astrologue). Est affiché dans, en 1948, THAÏS (Nicias), ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt), SALADE (Cinzio), BORIS GODOUNOV (Missaïl, puis l'Innocent) ; en 1949, LE CHEVALIER A LA ROSE (un Marchand), LE MARCHAND DE VENISE (Lorenzo) ; en 1950, MAROUF (Homme de police, Muezzin), LE CHEVALIER ERRANT (une Voix) ; puis dans L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Esclave 1951), SALOMÉ (quatrième Juif, 1951 ; premier Juif, 1958), L'AIGLON (Vénitien. 1952), OBERON (Jannissaire, puis Pirate, 1954), OTHELLO (Cassio, 1958), LA TRAVIATA (Vicomte, 1959), FIDELIO (Prisonnier, 1980), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1982). A créé BOLIVAR (Dominguez, Ibarra).

 

MICHOT Pierre Jules. — Ténor. Débute le 29 février 1860. => biographie

 

MIELLET Ernest. — Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1926), LES HUGUENOTS (Moine, 1930). Participe à la première de PARSIFAL (Chevalier, 1914).

 

MIERZWINSKI Ladislas. — Ténor (Varsovie, 21 octobre 1850 – Paris, 15 juillet 1909). Débute le 06 novembre 1874, salle Ventadour, dans LES HUGUENOTS (Raoul). Chante L'AFRICAINE (Vasco, 10 décembre 1879), GUILLAUME TELL (Arnold, 1880).

 

MILLOT. — Débute vers 1861.

 

MIRACLE Jean-Bourel ou Jean Borel de. — Haute-taille (– 07 novembre 1728). Il débuta le 03 mars 1671 dans POMONE de Cambert.

 

MISCHA-LEON (Harry HAUROWITZ dit). — Ténor (Copenhague, Danemark, 1889 – 07 avril 1926). Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo) le 21 novembre 1918.

 

MOELLER Niels. — Ténor. Débute en 1964 dans SALOME (Hérode).

 

MOES Jules. — Ténor (Amsterdam, 1880 – Amsterdam, 30 décembre 1962). Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BEATRICE (le Chevalier Valentin).

 

MOLESE Michele. — Ténor (New York, 29 août 1928 – Broni, 05 juillet 1989). Débute en 1963 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

MOLINIER (François GELY dit). Baryton (Millau, Aveyron, 01 mars 1807 – avril 1859). Il chanta à l’Opéra de 1837 à 1854. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (un Etudiant) de Fromental Halévy.

 

MONSANNE Louis. Taille. Il a débuté en 1713.

 

MONTFOLLET. — Débute en 1871.

 

MONTVAILLANT. — Débute dans LES HUGUENOTS (de Retz) le 01 septembre 1875. Est affiché dans LA FAVORITE (Seigneur, 1875), LE PROPHÈTE (Officier), ROBERT LE DIABLE (Chevalier), GUILLAUME TELL (Paysan) en 1876 ; LA REINE DE CHYPRE (Seigneur), L’AFRICAINE (Officier) en 1877 ; LES HUGUENOTS (Cossé, 1879). A créé JEANNE D'ARC (Officier), le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (un Radjah) de Jules Massenet.

 

MORAND. Il a débuté en 1711.

 

MORARO Rodolfo. — Ténor. En représentation, débute dans RIGOLETTO (le Duc) le 30 mai 1947.

 

MOREAU. Basse-taille. Frère de Louison et Fanchon Moreau. Il débuta en 1685. Il créa THETIS ET PELEE de Collasse (Neptune) ; ENEE ET LAVINIE de Collasse ; DIDON de Desmarets.

 

MOREAU. Basse-taille. Il débuta en 1776.

 

MOREL. Il a débuté en 1673.

 

MOREL. — Débute en 1871.

 

MORELLI. Baryton. Il débuta le 16 juillet 1851 dans L'ENFANT PRODIGUE (Ruben).

« Chanteur italien jusque dans la prononciation française. Baryton grave, voix chaude, tout en surface métallique et suppléant par le timbre à la maigreur du son. Morelli est encore engagé pour un an, et gagne 2.000 fr. par mois. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)

"Vient de rentrer. D'où était-il donc sorti ?" (les chanteurs de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 08 septembre 1861)

 

MORÈRE Jean. — Ténor (Couladère, Haute-Garonne, 06 octobre 1836 – Toulouse, Haute-Garonne, 07 février 1887). Débute le 20 octobre 1861 dans LE TROUVÈRE (Manrique). Fait sa rentrée le 08 juillet 1864 dans ROBERT LE DIABLE. Créateur de DON CARLOS (Don Carlos) le 11 mars 1867. Il chanta à la Monnaie de Bruxelles en 1865-1866 et 1869-1870. Il fut frappé de maladie mentale en 1871.

 

MORINI. — Ténor. A également été affiché sous les noms de MAURIN et de MORNIS. A débuté dans AÏDA (le Messager) le 20 juillet 1925. A chanté, en 1925, SAMSON ET DALILA (Messager, puis Philistin), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Zorn), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (le Tailleur) ; en 1926, PAILLASSE (Paysan), ALCESTE (Coryphée), HERODIADE (Jean), SALOMÉ (quatrième Juif) ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Intendant de Faninal, 1928 ; Intendant de la Maréchale, 1930), PARSIFAL (Chevalier, 1928) ; en 1929, AÏDA (Radamès), MAROUF (Anier, puis Homme de police, Muezzin) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Boisrosé, puis de Thoré), TANNHÄUSER (Walther), GUILLAUME TELL (Rodolphe), BORIS GODOUNOV (Kroutchov) ; en 1931, PADMAVATI (Marchand). Il y a participé à la première le 24 février 1927 des BURGRAVES (Giannilaro, Karl) de Léo Sachs.

 

MORLIER Pierre. — Basse. Débute le 19 août 1950. => biographie

 

MOROT Louis. — Basse (Dijon, Côte-d'Or, 06 avril 1905 –). Débute le 27 juin 1931 dans IPHIGÉNIE EN TAURIDE (un Ministre). Chante, en 1931, FAUST (Méphistophélès) ; en 1932, RIGOLETTO (Sparafucile), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz), LES TROYENS (Priam), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (un Plaisir) ; en 1933, PARSIFAL (Chevalier), LE BARBIER DE SÉVILLE (Pédrille), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), MAROUF (Sultan), HAMLET (Fossoyeur, puis Spectre) ; en 1934, LA TRAVIATA (Baron), TANNHÄUSER (Landgrave), THAÏS (Athanaël), DON JUAN (Mazetto), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (le Capelan) ; en 1935, LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos) ; en 1937, FIDELIO (Rocco). A créé MAXIMILIEN (le Maire), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Marchand), VERCINGETORIX (Cavaros), SALADE (Tartaglia), LE MARCHAND DE VENISE (Tubal), LA SAMARITAINE (André).

 

MORRET Michel. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Laquais de la Maréchale) en 1949.

 

MORTURIER Nicolas Louis dit Louis. — Basse (Saint-Pierre-le-Moutier, Nièvre, 02 décembre 1888 – Chatou, Yvelines, 12 mai 1969). Epouse à Paris 18e le 29 août 1927 Henriette ABADIE-GARRITCHE dite Henriette MORTURIER, soprano de l'Opéra. Au cours d'un Gala, le 19 novembre 1925, chante LA TOSCA (Angelotti).

 

MOSJOUKINE Alexandre. — Basse russe (1877 1952). Frère de l’acteur de cinéma Ivan Ilitch Mosjoukine (près de Penza, Russie, 26 septembre 1889 – 92.Neuilly-sur-Seine, 17 janvier 1939). Epouse Cléo Carini. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 06 octobre 1926.

 

MOURET. — Débute en 1871.

 

MUGUET. Débute vers 1760.

 

MURACCIOLE Bernard (dit ensuite Bernard-Jean MURA). — Ténor puis baryton (Bizerte, Tunisie, 24 novembre 1937 –). Débute en 1967. Chante RIGOLETTO (Borsa) ; FIDELIO (un Prisonnier) ; DON CARLOS (un Héraut) ; LA TRAVIATA (Létorière) ; AÏDA (un Messager) ; LUCIA DI LAMMERMOOR (Normanno) ; LES TROYENS (Iopas).

 

MURAIRE Louis. —  Haute-contre (Avignon, Vaucluse, vers 1695 vers 1745). Il a débuté en 1715. Il créa : LES FETES DE L'ETE de Monteclair (l'Eté) ; LES AGES de Campra (Artémise) ; LES PLAISIRS DE LA CAMPAGNE de Bertin (Lisis) ; POLYDORE de Baptistin (Triton) ; LES AMOURS DE PROTEE de Gervais (Triton) ; PIRITHOÜS de Mouret (Pirithoüs) ; FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Tibulle) ; TELEGONE de La Coste (Télémaque) ; PYRAME ET THISBE (Ninus). Il chanta également : L'EUROPE GALANTE de Campra ; ISSE de Destouches ; ALCYONE de Marais ; LES AMOURS DEGUISEES de Bourgeois ; LES FETES DE THALIE de Mouret ; THESEE de Lully ; ATYS de Lully ; ARMIDE de Lully ; ACIS ET GALATHEE de Lully. Il quitta l'Opéra le 23 janvier 1727.

 

MURATET Antoine. — Ténor (Toulouse, Haute-Garonne, 19 août 1862 –). Il fut élève de Joseph Dufrène au Conservatoire de Toulouse. Débute dans FAUST (Faust) le 22 mars 1886. La même année chante RIGOLETTO (le Duc), LA FAVORITE (Fernand), LA JUIVE (Léopold) ; puis AÏDA (Radamès, 1887), HAMLET (Laerte), SIGURD (Sigurd), L'AFRICAINE (Vasco) en 1888 ; HENRY VIII (don Gomez, 1889), LOHENGRIN (Lohengrin, 1892). A créé PATRIE ! (La Trémoille), LA DAME DE MONSOREAU (Saint-Luc). Participe à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Tybalt) de Charles Gounod.

 

MURATORE Lucien. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 août 1876 – Paris, 16 juillet 1954). Epouse 1. en 1906/1907 (divorce en 1913) Marguerite Beriza ; 2. en 1913 Lina Cavalieri. Débute le 19 avril 1905 dans ARMIDE (Renaud). Chante FAUST (Faust), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Walther) en 1906 ; PATRIE ! (Kerloo, 1907) ; RIGOLETTO (le Duc, 1908) ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo), AÏDA (Radamès) en 1909 ; MANON (Des Grieux, 10 décembre 1911), SAMSON ET DALILA (Samson, 1924). Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (Thésée) de Jules Massenet ; LA CATALANE (André), MONNA VANNA (Prinzivalle) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Bacchus) de Jules Massenet ; SALOMÉ (Hérode), THEODORA (Andreas) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (Maître Loÿs) de Georges Hüe ; SIBERIA (Vassili). DEJANIRE (Hercule), ICARE (Icare), LE COBZAR (Stan), FERVAAL (Fervaal), LE SORTILEGE (Gall). Au cours d'un gala le 28 avril 1912, participe à la première (3e acte seul) de WERTHER (Werther) de Jules Massenet. Participe à la première le 24 avril 1912 de ROMA (Lentulus) de Massenet, qu'il a créé à Monte-Carlo.

(C'est comme comédien qu'il débuta à l'Odéon en 1895. Il n'aborda la scène lyrique que le 16 décembre 1902 en créant à l'Opéra-Comique la Carmélite (le Roi). Il y créa ensuite Muguette et Cor fleuri et, le 10 avril 1905, entra à l'Opéra dans Armide (Renaud), remplaçant au pied levé son camarade Affre souffrant. A l'Opéra, jusqu'en 1913, il créera Ariane, la Catalane, Monna Vanna, Bacchus, Salomé, le Miracle, Siberia, Déjanire (qu'il avait déjà créé à Monte-Carlo en 1911), le Cobzar, Roma et le Sortilège. Au théâtre des Champs-Élysées, en 1931, il créa Pénélope (Ulysse) et partit pour Buenos Aires où il resta jusqu'en 1920. Il se rend ensuite à Boston, Chicago, New York et revient à Paris en 1923. En 1931, il fera une incursion dans l'opérette en interprétant Orphée aux Enfers (Pluton), au théâtre Mogador. En 1935, il fonde une école de chant à Paris, et est nommé directeur de l'Opéra-Comique en 1943, poste qu'il devra abandonner à la libération de la capitale. Marié d'abord à Marguerite Bériza, il épousera en secondes noces la chanteuse Lina Cavalieri avec laquelle il tournera plusieurs films muets. Mais il sera plus tard la vedette d'un film parlant français : le Chanteur inconnu.)

 

MUREL Joseph de. — Avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante LE BARBIER DE SÉVILLE (Pédrille) en 1930.

 

MUSSO. — Crée LA FILLE DU FAR-WEST (Harry), avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo le 16 mai 1912.

 

MUSY Louis François dit Louis. — Baryton (Oran, Algérie française, 22 octobre 1902 – Paris 13e, 19 octobre 1981*). Fils de Louis Victor MUSY et d'Elisabeth Félicie ROUFFIÉ. Epoux de Juliette DARNAULT (– ap. 1981). Relation avec Renée GILLY, cantatrice. Débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 17 octobre 1936 et chante LE ROI D'YS (Karnac) en 1941.

 

MUZZARELLI Alfred. — Baryton-basse autrichien (Wiener Neustadt, 27 février 1890 – Schruns, 15 mai 1958). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA TOSCA (Sciarrone, le Geôlier), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Sélim), LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire).

 

NADEJINE. — Crée SADKO (Luca) en oratorio le 26 avril 1927.

 

NANSEN Louis (Georges-Louis NOËL dit). — Ténor (Paris, 17 décembre 1878 –). Débute le 05 juin 1907 dans LA CATALANE (Gaspard). Est affiché dans SALAMMBO (Shahabarim, 1907), RIGOLETTO (Borsa, 1908), LES HUGUENOTS (Moine, puis Tavannes, 1908 ; de Thoré, 1920), TANNHÄUSER (Heinrilch, puis Walther, 1908), HIPPOLYTE ET ARICIE (Mercure, 1908), ROMÉO ET JULIETTE (Pâris, 1908 ; Tybalt, 1909), HAMLET (Marcellus, 1908) ; puis, en 1909, HENRY VIII (de Surrey), TRISTAN ET ISOLDE (Mélot), L’OR DU RHIN (Mime) ; en 1911, LE MIRACLE (Pibrac), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger), SALOMÉ (premier Juif) ; LE PROPHETE (Jonas, 1912), LES JOYAUX DE LA MADONE (Biaso, 1913), PATRIE ! (La Trémoille, 1919). A créé MONNA VANNA (Védio) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Pourna) de Jules Massenet ; L’OR DU RHIN (Froh), SALOMÉ (deuxième Juif), SIBERIA (le Cosaque), LE COBZAR (le Berger), FERVAAL (Ilbert, Moussah), LES JOYAUX DE LA MADONE (un Camorriste), PARSIFAL (Ecuyer), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Important).

 

 

 

Louis Nansen dans Roméo et Juliette

 

 

NARBONNE Pierre-Marie. Haute-contre. Il a débuté le 23 octobre 1767, dans les FRAGMENTS NOUVEAUX. Il interpréta LE DEVIN DE VILLAGE Jean-Jacques Rousseau (Colin) ; il chanta une ariette italienne dans DARDANUS de Rameau en 1768.

 

NARÇON Armand-Emile dit Armand. — Basse (Paris 3e, 13 octobre 1866 – Saint-Georges Motel, Eure, 17 août 1944). Epouse à Paris 6e le 09 juin 1892 Marie Thérèse BOURNONVILLE dite Mme NARÇON, cantatrice de l'Opéra. Débute le 15 septembre 1893 en créant DEIDAMIE (un Chef). Crée également le 02 mai 1909 BACCHUS (un Moine) de Jules Massenet ; SIBERIA (Soldat), PARSIFAL (Chevalier), SCEMO (Tomato), MADEMOISELLE DE NANTES (Cadmus), LE ROI ARTHUS (Allan), MIGUELA (Fray Domingo), MARIA DI ROHAN (de Fiesque), LE RETOUR (le vieux Jacques), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Souverain Pontife), SEPT CHANSONS (un Moine), ANTAR (vieux Berger), LES TROYENS (Narbal), FALSTAFF (Pistolet), LE RENARD (une Voix), PADMAVATI (un Prêtre), LE JARDIN DU PARADIS (Vent du Sud), LA TRAVIATA (Docteur), LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire), LES MATINES D'AMOUR (le Prieur), TURANDOT (Timour), MAROUF (Pâtissier), SALAMINE (Ombre de Darius), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (le Pontife) ; le 16 février 1931 L'ILLUSTRE FREGONA (don Juan) de Raoul Laparra ; MAXIMILIEN (Cardinal Labatista), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Evêque), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (le Capelan), LE MARCHAND DE VENISE (le Doge), OEDIPE (le Grand Prêtre), LA SAMARITAINE (Pierre), L'AIGLON (Maréchal Marmont). Participe aux premières le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (le Prieur) ; de LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Prêtre). A d'autre part été affiché dans L'AFRICAINE (Evêque, 1893), LA DAMNATION DE FAUST (Brander), PARSIFAL (Titurel), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke) en 1914 ; ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1914 ; le Duc, 1940) ; RIGOLETTO (Monterone, 1915 ; Sparafucile, 1939), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (Thomas, 1915), PATRIE ! (Noircarmes, 1915), HAMLET (le Spectre, 1915 ; Fossoyeur, 1934), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1916 ; Vieillard hébreu, 1918), OTHELLO (Ludovic, 1916 ; Montano, 1919), LA FILLE DU FAR­WEST (Sonora, 1916), L'ETRANGER (un Pêcheur, le Contrebandier, 1916), GUILLAUME TELL (Melchtal, 1916), HENRY VIII (de Norfolk, 1917) ; en 1918, THAÏS (Palémon), MONNA VANNA (Trivulzio), AÏDA (le Roi) ; en 1919, SALAMMBO (Giscon) ; en 1920, LES HUGUENOTS (Maurevert), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (l'Historien) ; en 1921, SIEGFRIED (Fafner), ANTAR (Malek), ASCANIO (François Ier) ; en 1922, BORIS GODOUNOV (Varlaam) ; en 1926, ALCESTE (l'Oracle, Thanato), SALOMÉ (cinquième Juif), WALKYRIE (Hounding), TANNHÄUSER (Reinmar) ; puis L'OR DU RHIN (Fasolt, 1927), FAUST (Wagner, 1932), ELEKTRA (Précepteur d'Oreste, 1932), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Pogner, 1933), ESCLARMONDE (Cléomer, 1934). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (1er Soldat) d'Antoine Mariotte. Nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1934. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 13 mai 1890 à 1914).

 

NARDINI Luigi. — En représentation, débute dans RIGOLETTO (Marcello) le 30 mai 1947.

 

NAUDIN Emilio. — Ténor italien de père français (Parme, 23 octobre 1823 – Bologne, 05 mai 1890). Après des débuts à Crémone en 1843, il chante dans toute l'Europe jusqu'en 1872, dont le Théâtre-Italien de Paris en 1862. Débute le 28 avril 1865 en créant L’AFRICAINE (Vasco de Gama) de Giacomo Meyerbeer sur la recommandation du compositeur.

"Ah ! monsieur Meyerbeer, avec quelles oreilles avez-vous entendu ce ténor, et avec quelle lorgnette l'avez‑vous vu ? Aux Italiens, ce ténorino chantait la Sonnambula et il Barbiere, et n'avait jamais pu aborder franchement il Trovatore, et le Maestro lui confie le rôle de Vasco dans l’Africaine ! Mettez l'orchestre de l'Opéra, accompagnant Naudin chantant un trio avec Faure et Belval, si l'on entend le pauvre ténor, on aura l'oreille fine ! Eh povero ! qu'alliez-vous faire en cette galère ? Je sais que l’Italien ne doute de rien. Il est bien heureux encore que ses prétentions, tout exorbitantes qu'elles ont été, ne soient pas montées plus haut : sans lui, pas d'Africaine.

A la ville, M. Naudin a l'air italien, beaucoup de bijoux, de cravates roses, et un chapeau espagnol !"

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)

 

NEATE Ken. — Ténor (Cessnock, Australie, 27 juillet 1914 –). Débute le 06 octobre 1956 dans ROMÉO ET JULIETTE (Roméo).

 

NÈGRE Louis Angély dit Louis. — Basse (Carmaux, Tarn, 14 août 1902 – Carcassonne, Aude, 29 avril 1962). Epouse à Aulnay-sous-Bois, Seine [auj. Seine-Saint-Denis] le 03 juillet 1958 Suzanne SARROCA, soprano. Débute le 06 janvier 1929 dans FAUST (Wagner). Chante, en 1929, SALOMÉ (Soldat), LA TRAVIATA (Marquis), MONNA VANNA (Trivulzio), MAROUF (Mameluck, puis un Marchand), RIGOLETTO (Sparafucile), LE CHEVALIER A LA ROSE (l'Exempt), BORIS GODOUNOV (l'Exempt), GUILLAUME TELL (Chasseur, puis Gessler) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Maurevert), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), TANNHÄUSER (Reinmar), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz), SAMSON ET DALILA (Philistin), LES TROYENS (Priam) ; en 1931, OTHELLO (Héraut). A créé LE MAS (Moissonneur), SALAMINE (Dignitaire) et VIRGINIE (le Dieu).

 

NEGRO Jean. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Garçon d'auberge) en 1949.

 

NEIDLINGER Gustav. — Baryton-basse (Mayence, 21 mars 1912 –). En représentation, débute le 13 février 1953 dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal). En 1954 chante PARSIFAL (Amfortas) puis, en 1955, FIDELIO (Pizzaro) et L'OR DU RHIN (Albérich), SIEGFRIED (Albérich) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich).

 

NÉQUEÇAUR Jean. — Ténor (Idaux-Mendy, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 27 avril 1900 1980). Débute le 28 septembre 1940 dans AÏDA (Radamès) et chante RIGOLETTO (le Duc) en 1941.

 

NESSI Giuseppe. — Ténor italien (Bergame, 25 septembre 1887 – Milan, 16 décembre 1961). En représentation, chante FALSTAFF (Bardolphe) le 07 juillet 1935.

 

NEUMANN Karl August. — Baryton (1897 – 18 septembre 1947). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Mélot) le 22 mai 1941.

 

NEVEU René. — Basse chantante. Débute le 19 novembre 1881. => biographie

 

NICOLA Guglielmo. — En représentation, chante DON PASQUALE (don Pasquale) le 05 février 1916.

 

NIEMANN Albert. — Ténor allemand (Erzle­ben, près de Magdebourg, 15 janvier 1831 – Berlin, 13 janvier 1917). Epoux de Marie Seebach. Débute le 13 mars 1861 en participant à la première de TANNHÄUSER (Tannhäuser) ; ce fut sa seule apparition à l’Opéra de Paris.

"Le Duprez de l'Allemagne. Il a chanté le Tannhäuser ; martyr." (les chanteurs de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 08 septembre 1861)

(Il débuta comme choriste dans une troupe ambulante en 1851 puis fut engagé par l'Opéra de Hanovre (1855) où sa personnalité et son talent purent s'affirmer dans les rôles de premier ténor tels que Jean, du Prophète, Eléazar, Joseph, Rienzi. C'est Wagner lui-même qui le recommanda pour la création de Tannhäuser à Paris en 1861. Il chanta à Berlin (1864), Dresde (1867), Vienne (1869), Hambourg (1872) et Bayreuth (1876) où il participa à la création de la Tétralogie. Il devait en 1882 créer Siegmund au Covent Garden et en 1886 Tristan au Metropolitan. Sa correspondance avec Wagner fut publiée en 1924.)

 

NIENSTEDT Gerd. — Baryton-basse (Hanovre, 10 juillet 1932 –). Débute en 1967.

 

NIMLACHI. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Billy) le 16 mai 1912.

 

NISSEN Hans Hermann. — Baryton-basse (Zippnow, près de Dantzig, 20 mai 1896 – Munich, 29 mars 1980). En représentation, débute le 20 mai 1930 dans TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenal).

 

NIVETTE Louis Marie Juste dit Juste. — Basse (Paris, 09 juin 1866 –). Il a débuté à l’Opéra-Comique le 16 décembre 1892 dans la Flûte enchantée (Sarastro). Débute à l’Opéra le 09 avril 1900 dans PATRIE ! (un Officier). Est affiché dans SALAMMBO (Autharite, 1900), LE CID (Saint Jacques, 1900 ; don Gormas, 1905), LES HUGUENOTS (Moine, puis Maurevert, 1900 ; Marcel, 1902), GUILLAUME TELL (Leuthold, puis Mechtal, 1901 ; Walter, 1903), ROMÉO ET JULIETTE (le Duc de Vérone, 1901 ; Frère Laurent, 1902), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1901 ; Vieillard hébreu, 1903), LE PROPHETE (Officier, 1901 ; Zaccharie, 1903), TANNHÄUSER (Reinmar, 1902 ; Landgrave, 1904) ; en 1903, SIEGFRIED (Fafner), HENRY VIII (le Légat), SIGURD (Hagen), OTHELLO (Ludovic), LOHENGRIN (le Roi) ; puis, LE TROUVERE (Fernand, 1904), LA WALKYRIE (Hounding, 1905), LA DAMNATION DE FAUST (Brander, 29 avril 1906). A créé ASTARTE (Euphénor) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (un Ligueur) de Georges Hüe ; ORSOLA (Soldat).

 

NOBLET. Il a débuté en 1688. Il a chanté L’EGLOGUE DE VERSAILLES de Lully (Daphnis).

 

NOEL. Haute-contre. Il a débuté en 1754.

 

NOEL André. — Ténor (15 août 1892 – 06 octobre 1967). Débute en créant BOLIVAR (le Visitador) le 12 mai 1950, puis chante L'HEURE ESPAGNOLE (Torquemada, 1958).

 

NOEL Yves (Yves Jean Marie Toussaint Victor DURAND dit). — Baryton (Argentré-du-Plessis, Ille-et-Vilaine, 01 novembre 1886 –). Débute dans FAUST (Valentin) le 02 mars 1914. Chante SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre, 1914), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio, 1917), SALAMMBO (Spendius), PATRIE ! (Jonas), LE CID (l'Envoyé maure) en 1919 ; PAILLASSE (Sylvio) en 1920. A créé LE RETOUR (Hugues), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Marchand), SEPT CHANSONS (l'Eteigneur de lanternes), ANTAR ( Berger).

 

NOGUERA Louis (Louis CLAVER dit). — Baryton (Alger, Algérie française, 12 décembre 1910 – Paris, 08 mars 1984). Débute le 25 octobre 1935 dans PARSIFAL (un Chevalier). Chante FAUST (Wagner, 1935 ; Valentin, 1942) ; en 1936, TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), LES HUGUENOTS (Maurevert, Moine), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur, puis Beckmesser en 1949), ALCESTE (Coryphée, puis Apollon) ; en 1937, MONNA VANNA (Torello), FIDELIO (Prisonnier), ARIANE (un Matelot), MAROUF (Marchand, Mameluck, puis en 1945, Ali), BORIS GODOUNOV (Exempt), OEDIPE (Phorbas), SALADE (le Capitaine) ; en 1938, L’OR DU RHIN (Albérich), LE MARCHAND DE VENISE (un Juif, puis en 1949, Shylock), SALAMMBO (Grand Prêtre de Moloch), RIGOLETTO (Rigoletto) ; puis, LE CHEVALIER A LA ROSE (de Faninal, 1941), DON JUAN (Mazetto, 1942 ; Leporello, 1947), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1944 ; Mercutio, 1946), LA FLUTE ENCHANTÉE (Monostatos, puis Papagéno, 1945), JOSEPH (Issachar, 1946), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich, 1950), OTHELLO (Iago, 1951), LES INDES GALANTES (Ali, 1952), LA TRAVIATA (d'Orbel, 1953), OBERON (Shérasmin, 1954). A créé OEDIPE (un Thébain), LA SAMARITAINE (Marchand), ORIANE (une Voix), L’ENFANT ET SORTILEGES (le Chat), ANTIGONE (Hémon), LES NOCES CORINTHIENNES (Hermas). Il a été professeur d'art lyrique au Conservatoire de Paris.

 

NOIR Jean Claudius. — Basse. Débute vers 1851. Il créa le 16 avril 1851 SAPHO (Cynégire) de Charles Gounod ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (Norberg) de Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 23 décembre 1851 au 20 juin 1865).

 

NOISEUX.Haute-contre. Il a débuté en 1737.

 

NORÉ Georges (Georges Pierre Léon TOURNEZ dit). — Ténor (Le Mans, Sarthe, 25 mars 1910 ). Débute dans LE MARCHAND DE VENISE (Gratiano) le 08 novembre 1935. Chante, en 1936, THAÏS (Nicias), TANNHÄUSER (Heinrilch), LA TRAVIATA (Rodolphe), SOIRÉE ROMANTIQUE (une Voix) ; en 1937, FIDELIO (Jacquinot), BORIS GODOUNOV (Innocent), SALOMÉ (quatrième, puis premier Juif), HAMLET (Laerte) ; en 1938, SAMSON ET DALILA (Messager), RIGOLETTO (le Duc), SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth), ALCESTE (Choryphée), FAUST (Faust), OTHELLO (Cassio), L’HEURE ESPAGNOLE (Gonzalve) ; puis L’ENFANT ET SORTILEGES (Rainette, 1939), LE CHEVALIER A LA ROSE (Chanteur, 1942), LE ROI D'YS (Mylio, 1942), ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1945), LES INDES GALANTES (Carlos, 1952), OBERON (Huon de Bordeaux, 1954). A créé OEDIPE (un Thébain), PROMENADE DANS ROME (une Voix), LA SAMARITAINE (Jean), L’AIGLON (de Gentz), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (Théière), PALESTRINA (Spectre).

 

NORTH Derek. — Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (l’Apprenti) le 11 juin 1948.

 

NORVILLE Hubert. — Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (Bob Boles) le 11 juin 1948.

 

NOTÉ Jean. — Baryton belge (Tournai, 06 mai 1859 – Saint-Josse, près de Bruxelles, 01 avril 1922). Débute dans RIGOLETTO le 06 mai 1893. La même année, chante LOHENGRIN (de Telramund), SALAMMBO (Hamilcar), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre) ; en 1894 GWENDOLINE (Harald), SIGURD (Gunther), DEIDAMIE (Ulysse), ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), FAUST (Valentin) ; en 1895, AÏDA (Amonasro) ; en 1896, FAVORITE (Alphonse), HAMLET (Hamlet) ; en 1897, LES HUGUENOTS (Nevers), DON JUAN (Don Juan) ; en 1898, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Beckmesser) ; en 1899, GUILLAUME TELL (Guillaume Tell) ; en 1900, LE CID (le Roi), PATRIE ! (de Rysoor), LE CHANT DU DEPART ; en 1902, L’AFRICAINE (Nélusko), TANNHÄUSER (Wolfram) ; en 1904, LE TROUVERE (de Luna) ; en 1905, ARMIDE (Hidraot) ; en 1907, CARMEN (Escamillo) ; en 1912, SALOMÉ (Iokanaam) ; en 1915, L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (le Conscrit), ASCANIO (Benvenuto). Est le créateur de MESSIDOR (Gaspard), LA CLOCHE DU RHIN (Hermann), LA BURGONDE (Hagen), JOSEPH (Siméon) ; le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Gaston de Longnac) de Georges Hüe ; SIEGFRIED (Albérich), ORSOLA (Scopas), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Néarque), L’OR DU RHIN (Donner), LA FILLE DU SOLEIL (l'Hiérophante), LE COBZAR (Pradéa), JEANNE D'ARC (Duc de Bourgogne) et ANTAR (Amarat). Participe à la première le 24 avril 1912 de ROMA (Vestapor) de Jules Massenet, qu'il a créé à Monte-Carlo. Peu avant sa mort, le 11 mars 1922, il était affiché dans RIGOLETTO (Rigoletto). Il est mort des suites d'une opération.

« Après avoir tenu avec succès l'emploi des barytons à Lyon et à Marseille, débuta en 1893, dans Rigoletto. Il chante tout le répertoire. Il a créé Gaspard, dans Messidor, et Hermann, dans la Cloche du Rhin. » (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

« Après une absence de quelques mois où il s'est couvert de lauriers au Metropolitan Opera de New York, Jean Noté a fait sa rentrée le 8 mars dernier à l'Opéra, où son organe généreux fait toujours merveille.

Il est aussi célèbre comme premier baryton de l'Opéra que par ses actions de courage et de sauvetage.

C'est une des personnalités les plus sympathiques de notre première scène lyrique.

Sa physionomie est fine et souriante, et il y a dans sa nature de l'allégresse, ainsi qu'il convient à un très honnête homme dont la santé est excellente, l'esprit alerte, l'imagination claire et le sort clément.

Jean Noté, né à Tournai le 6 mai 1852, fit ses études au Conservatoire royal de Gand pendant quatre ans ; puis il fit son service militaire au 1er régiment d'artillerie en garnison à Gand et conquit rapidement les galons de maréchal des logis ; il avait l'humeur gaie et chantait souvent pour divertir ses camarades. Adolphe Samuel, directeur du Conservatoire, l'ayant entendu, fut frappé de la puissance, de l'étendue et du timbre de sa voix, le fit entrer dans la classe de chant de Georges Bonheur, et dans celle de déclamation de Rey ; après deux années d'études, il remportait le premier prix de chant et obtenait le prix d'honneur avec distinction : c'est ainsi qu'on nomme en Belgique la plus haute récompense accordée aux lauréats.

Noté, tenant à paraître pour la première fois devant le public dans son pays natal, fit son début, en 1884, au théâtre de Tournai dans le rôle d'Asthon de Lucie de Lammermoor ; son succès fut éclatant.

L'année suivante, il fut engagé au théâtre royal de Gand (1885-1886), où il consacra sa réputation ; puis, successivement, il créa au grand théâtre de Lille (1886-1887) le rôle d'Hérode dans Hérodiade ; au théâtre royal d'Anvers (1887-1888), il fit trois créations : Rysoor de Patrie !, Frédéric de Lohengrin et Karnac du Roi d'Ys ; au Grand-Théâtre de Lyon (1888-1891), il souleva, pendant trois ans, l'enthousiasme dans Nelusko de l'Africaine, dans Guillaume Tell et dans la création de Wolfram du Tannhäuser ; enfin au Grand-Théâtre de Marseille (1891-1892), il se signala par son admirable création d'Hamilcar de Salammbô.

En 1893, Jean Noté fut engagé à l'Opéra comme premier baryton en titre ; ses débuts eurent lieu le 6 mai 1893, dans Rigoletto ; il remporta le plus grand succès et obtint le suffrage du public et de la presse parisienne ; puis, successivement, il prit possession des rôles de son emploi dans : Sigurd, Samson et Dalila, Lohengrin, Déidamie, Faust, Aïda, Hamlet, les Huguenots, les Maîtres Chanteurs, la Favorite, Guillaume Tell (son triomphe), Salammbô, le Trouvère.

En 1898, l'illustre maître Massenet lui envoya son portrait orné de la dédicace suivante :

« A mon ami Noté, de l'Opéra, en souvenir reconnaissant de ses grands succès : Hérodiade, Esclarmonde. » Massenet, 1898, Paris.

L'éminent baryton a créé à l'Opéra : Gwendoline, Messidor, la Cloche du Rhin, la Burgonde, le Roi de Paris, Siegfried ; enfin, au gala donné à l'Opéra, le 31 mai 1905, en l'honneur du roi Alphonse XIII, c'est Noté qui fut choisi pour chanter Samson et Dalila avec Alvarez et Mme Héglon.

Telle est la brillante carrière du vaillant artiste ; quant à l'homme privé, Noté s'est signalé par de nombreux et grands exemples de courage civique, dont le souvenir l'honore grandement et que le gouvernement français a consacrés en attachant sur la poitrine de ce brave la croix de la Légion d'honneur, par un décret en date du 26 août 1899, signé par le président Emile Loubet sur la proposition de Waldeck-Rousseau, président du conseil des ministres.

Jean Noté est, en outre, officier de l'instruction publique, officier de l'Ordre de Léopold II de Belgique, chevalier de l'Ordre de Saint-Sylvestre, titulaire d'une médaille d'or et de deux médailles d'argent pour sauvetages. »

(A. Des Collines, Comœdia illustré, 01 mai 1909)

 

NOUGARO Pierre Laurent François dit Pierre. — Baryton (Toulouse, Haute-Garonne, 27 avril 1904 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 26 octobre 1988). Père du chanteur Claude Nougaro (Toulouse, 09 septembre 1929 – Paris, 04 mars 2004). Débute le 10 novembre 1929 dans LOHENGRIN (Héraut). Chante, en 1929, GUILLAUME TELL (Leuthold) ; en 1930, LES HUGUENOTS (Moine), RIGOLETTO (Rigoletto) ; en 1931, THAÏS (Athanaël), AÏDA (Amonasro), FAUST (Valentin) ; en 1932, LOHENGRIN (de Telramund), SAMSON ET DALILA (Grand Prêtre), HERODIADE (Hérode) ; en 1942, SALAMMBO (Hamilcar), LE ROI D'YS (Karnac) ; en 1943, ANTIGONE (Créon), OTHELLO (Iago), PEER GYNT (Peer Gynt) ; en 1944, ROMÉO ET JULIETTE (Mercutio), L’ETRANGER (l'Etranger). A créé UN JARDIN SUR L'ORONTE (un Marchand).

 

NOURRIT Adolphe. Ténor (Montpellier, Hérault, 03 mars 1802 – Hôtel Barbaja, Naples, 08 mars 1839). Fils de Louis Nourrit. Il débuta le 10 septembre 1821 dans IPHIGENIE EN TAURIDE (Pylade) de Gluck. Il chanta : IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Achille) ; ORPHEE de Gluck (Orphée) ; ARMIDE de Gluck (Renaud) ; LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (Colin) ; ŒDIPE A COLONE de Sacchini (Polynice) ; LES DANAÏDES de Salieri (Lyncée) ; TARARE de Salieri (Calpigi) ; LA CARAVANE DU CAIRE de Grétry (Tamorin) ; LA VESTALE de Spontini (Licinius) ; FERNAND CORTEZ de Spontini (Fernand Cortez) ; LES BAYADERES de Catel (Démaly) ; ABEL de Kreutzer (Abel) ; LE ROSSIGNOL de Lebrun (Lubin) ; OLYMPIE de Spontini (Cassandre) ; LA MORT DU TASSE de Garcia (Le Tasse) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE de Nicolo (Aladin) ; FLORESTAN de Garcia (Nouradin) ; SAPHO de Reicha ; LASTHENIE d’Hérold ; VENDOME EN ESPAGNE de Boïeldieu, Auber, Hérold ; VIRGINIE de Berton (Icile) ; LES DEUX SALEM de Garcia (Salem) ; IPSIBOE de Kreutzer ; LA BELLE AU BOIS DORMANT de Carafa ; PHARAMOND de Berton, Kreutzer, Boïeldieu (Clodion) ; LE SIEGE DE CORINTHE de Rossini (Néoclès) ; MACBETH de Chélard (Macbeth) ; MOÏSE de Rossini (Aménophis) ; LA MUETTE DE PORTICI d’Auber (Mazaniello) ; LE COMTE ORY de Rossini (Le Comte) ; GUILLAUME TELL de Rossini (Arnold) ; FRANÇOIS Ier A CHAMBORD de De Ginestet ; LE DIEU ET LA BAYADERE d’Auber (Le Dieu) ; EURYANTHE de Weber ; LE PHILTRE d’Auber (Guillaume) ; ROBERT LE DIABLE de Meyerbeer (Robert) ; LE SERMENT d’Auber ; le 27 février 1833 GUSTAVE III (Gustave III) d’Auber ; ALI BABA de Cherubini; DON JUAN de Mozart (Don Juan); LA JUIVE d’Halévy (Eléazar) ; LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Raoul de Nangis) ; LA ESMERALDA de Louise Bertin (Phoebus) ; STRADELLA de Niedermeyer (Stradella). Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828). Il fut professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris (1828-1838). Il se suicida.

« Début de M. Nourrit fils dans Pylade. Une voix agréable et de très heureuses dispositions. On regrette seulement que le débutant ait avec tout cela un embonpoint un peu précoce. » [Almanach des spectacles, 1822]

(Il travailla avec Garcia qui le fit débuter à l'Opéra en 1821 dans de petits rôles. Dès 1825 il pouvait succéder à son père dans le répertoire Gluck et devenir bientôt « le » ténor merveilleux de l'Académie royale de musique. Il fut d'ailleurs un artiste scrupuleux, fouillant ses rôles dans les moindres détails et n'hésitant pas à régler lui-même la mise en scène de ses créations. Celles-ci sont restées célèbres : Arnold, de Guillaume Tell, Gustave, de Gustave III, Eléazar, de la Juive, Raoul, des Huguenots. Cependant les remarquables débuts de Gilbert Duprez en 1837 l'inquiétèrent. Il estima n'être pas suffisamment préparé au répertoire italien qui commençait de s'installer en France, et alla travailler à Naples où il triompha dans Norma et Il Giuramento. Mais un soir de 1839, sortant du théâtre San Carlo où il avait été applaudi, il se jeta par la fenêtre dans une crise de dépression.)

 

NOURRIT Louis. Ténor (Montpellier, Hérault, 04 août 1780 – Brunoy, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 23 septembre 1831). Père d’Adolphe Nourrit. Il a débuté le 03 mars 1803 dans ARMIDE de Gluck (Arnaud). Il chanta : ORPHEE de Gluck (Orphée) ; LA CARAVANE DU CAIRE de Grétry (L'ennuque) ; RENAUD de Sacchini (Renaud) ; LE DEVIN DU VILLAGE de Jean-Jacques Rousseau (Colin) ; LES BAYADERES de Catel (Demaly) ; ALADIN OU LA LAMPE MERVEILLEUSE de Nicolo (Aladin). Il créa : LE TEMPLE DE LA VICTOIRE de Lesueur et Persuis ; LE TRIOMPHE DE TRAJAN de Persuis ; LE TRIOMPHE DU MOIS DE MARS de Kreutzer ; LES ABENCERAGES de Cherubini (Almanzor) ; NATHALIE OU LA FAMILLE RUSSE de Reicha ; OLYMPE de Spontini (Cassandre) ; LA MORT DU TASSE de Garcia (Le Tasse) ; VIRGINIE de Berton. Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Apollon) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Edmond) d'Henri Montan Berton. Il créa, ayant son fils Adolphe à ses côtés : LASTHENIE d’Hérold (Alcibiade ; Adolphe jouant Cléomède) ; VENDOME EN ESPAGNE d’Aubert et Hérold (Philippe V ; Adolphe jouant Gaston) ; LA BELLE AU BOIS DORMANT de Carafa (le vieux berger ; Adolphe jouant Lindor) ; LE SIEGE DE CORINTHE de Rossini (Cléoménès ; Adolphe jouant Néoclès). Il quitta la scène en 1826.

 

NOURY. — Débute le 28 juillet 1919 dans PATRIE ! (Miguel).

 

NUCELLY Louis. — Baryton (1883 –). Débute dans GUILLAUME TELL (Leuthold) le 29 janvier 1908. La même année, est affiché dans RIGOLETTO (Marcello), FAUST (Valentin), HIPPOLYTE ET ARICIE (Jupiter), SALAMMBO (Autharite), ROMÉO ET JULIETTE (Capulet), LOHENGRIN (Héraut), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Albérich).

 

NUGUES Jean-Marie. — Est affiché dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Valet, un Garçon d'auberge) en 1949.

 

NUIBO Augustin dit Francisco. — Ténor (Marseille, Bouches-du-Rhône, 01 mai 1874 – Nice, Alpes-Maritimes, avril 1948). Débute le 30 août 1904 dans GUILLAUME TELL (Ruodi). Chante LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (David, 1906) et crée LA CATALANE (Gaspard), PROMETHEE (Andros).

 

OBEIN Jean. — Ténor. Débute dans SALAMMBO (Grand Prêtre de Melkarth) le 21 mai 1919.

 

OBIN Louis-Henri. Basse. Débute le 21 octobre 1844. => biographie

 

OCTAVE (Joseph-Octave BENOÎT dit). — Ténor. Débute vers 1843. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Dunois) de Fromental Halévy. Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirant le 28 novembre 1841 ; sociétaire du 23 décembre 1842 au 13 janvier 1845).

 

OHANESIAN David. — Baryton (Bucarest, 06 janvier 1927 –). Débute en 1963 dans ŒDIPE (Œdipe).

 

OKOROTCHEKOV. — En représentation, en 1926, débute le 23 mars dans BORIS GODOUNOV (le Héraut) et crée KITEGE (un Mendiant, un brave Homme).

 

ORDA Alfred. — Baryton. Débute le 11 septembre 1949 dans FAUST (Valentin).

 

ORDA Tadeusz (Tadeusz ZALESKI dit). — Basse (Rasskowo, Ukraine, 30 avril 1889 – 23 juin 1930). Frère de Zygmunt Zaleski, basse polonaise. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Boris) le 06 mai 1922.

 

OSTER. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, débute dans LE CHEVALIER A LA ROSE (le Marchand d'animaux) le 15 mai 1928.

 

O’SULLIVAN John. — Ténor (Cork, Irlande, 29 octobre 1877 – Paris, 28 avril 1955). Débute le 28 juillet 1914 dans LES HUGUENOTS (Raoul). Chante GUILLAUME TELL (Arnold, 1915) ; SIGURD (Sigurd, 1916) ; LA FAVORITE (Fernand, 1916) ; LE TROUVERE (Manrique, 1916) ; ROMÉO ET JULIETTE (Roméo, 1916) ; RIGOLETTO (le Duc, 1916) ; THAÏS (Nicias, 1916) ; SAMSON ET DALILA (Samson, 1916) ; LA FILLE DU FAR-WEST (Dick, 1916) ; PROMETHEE (Kratos, 1917) ; HENRY VIII (don Gomez, 1917) ; AÏDA (Radamès, 1917) ; MONNA VANNA (Prinzivalle, 1918), FAUST (Faust, 1919), LA DAMNATION DE FAUST (Faust, 1920), LES TROYENS (Enée, 1921), HERODIADE (Jean, 1922), BORIS GODOUNOV (Dimitri, 1922), LOHENGRIN (Lohengrin, 1929), TANNHÄUSER (Tannhäuser, 1930), LA JUIVE (Eléazar, 1931). A créé LE ROI ARTHUS (Lancelot).

 

OTTOLONI Luigi. — Ténor (Milan, 23 août 1925 ). Débute en 1968 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Edgardo).

 

OUZOUNOV Dimitar. — Ténor (Stara Zagora, Bulgarie, 10 décembre 1922 Zurich, 1986). En représentation, débute le 03 février 1958 dans AÏDA (Radamès), puis chante OTHELLO (Othello) en 1959.

 

PACELLA Enrico. — Ténor. En représentation, débute le 05 février 1926 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

PACTAT André. — Basse (12 juillet 1911 07 novembre 1982). Débute le 18 mars 1935 dans SALADE (le Docteur). Est affiché dans, en 1935, RIGOLETTO (Monterone), LA DAMNATION DE FAUST (Brander, puis Récitant en 1937), SAMSON ET DALILA (Abimélech), LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé) ; en 1936, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz), LE COQ D'OR (Général Polkan) ; en 1937, FIDELIO (Fernando), MAROUF (le Kadi), MONNA VANNA (Trivulzio), BORIS GODOUNOV (Rangoni, puis en 1956, Varlaam) ; en 1938, L’OR DU RHIN (Donner), SALOMÉ (Soldat), FAUST (Méphistophélès, puis en 1958, Wagner) ; en 1939, LE MARCHAND DE VENISE (Prince du Maroc), AÏDA (le Roi), LES TROYENS (Narbal), LOHENGRIN (le Roi) ; en 1942, DON JUAN (Commandeur), LE ROI D'YS (le Roi), THAÏS (Athanaël), SALAMMBO (Narr'Havas) ; en 1943, ANTIGONE (Tirésias) ; en 1956, LA WALKYRIE (Hounding). A créé LE MARCHAND DE VENISE (un Juif), LA SAMARITAINE (un Ancien), LA CHARTREUSE DE PARME (un Maréchal des logis), PALESTRINA (Cardinal de Lorraine). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Saint Corentin) d'Edouard Lalo.

 

PALIANTI Georges Marie Vincent. — Basse (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 18 janvier 1857 – juillet 1904). Débute dans LE COMTE ORY (un Chevalier) le 08 mars 1882. Est affiché dans, en 1882, ROBERT LE DIABLE (Chevalier), LE FREISCHÜTZ (Samiel), LE PROPHETE (Seigneur, puis en 1892, Paysan), FRANÇOISE DE RIMINI (Officier) ; en 1883, LA JUIVE (Crieur, Homme du peuple en 1890), LES HUGUENOTS (de Thoré, Cossé, puis Maurevert en 1890, Moine en 1904), L’AFRICAINE (Evêque, Officier en 1890), HAMLET (Fossoyeur, Polonius en 1892) ; SAPHO (le Grand-Prêtre, 1884), GUILLAUME TELL (Chasseur, 1890 ; Tyrolien, 1899) ; en 1891, PATRIE ! (Officier), SIGURD (Ramunc), ASCANIO (Pagolo), LE CID (don Alphonse) ; en 1892, LOHENGRIN (Vassal), RIGOLETTO (Céprano) ; en 1898, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz). A créé HENRY VIII (Seigneur), SALAMMBO (Pontife) ; le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet ; LA MONTAGNE NOIRE (Chef) ; le 18 décembre 1895 FRÉDÉGONDE (un Seigneur Goth) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; JOSEPH (Judas), LANCELOT (Chevalier). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 31 mars 1891).

 

PANCOTTI Gaston Camille Adam dit Gaston. — Choriste (Paris 9e, 29 octobre 1886* – Paris 18e, 16 novembre 1961). A été affiché dans THAÏS (Cénobite, 1923), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de la Maréchale, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1928), GWENDOLINE (Danois, 1942).

 

PANIGEL. — Ténor. Débute le 03 décembre 1922 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

PANZÉRA Charles Auguste Louis dit Charles. — Baryton (Genève, Suisse, 16 février 1896 – Paris, 06 juin 1976). Epoux de Magdeleine Panzéra-Baillot. Avec la Compagnie d’Ida Rubinstein, crée le 23 juin 1931 AMPHION (la Voix d'Apollon) d'Arthur Honegger. Chante le REQUIEM de Gabriel Fauré le 28 mai 1935.

 

PAOLI Antonio (Antonio Emilio PAOLI Y MARCANO dit). — Ténor portoricain (San Juan, Porto Rico, 14 avril 1871 – San Juan, 24 août 1946). Débute le 27 avril 1899 dans GUILLAUME TELL (Arnold).

 

PARLY Ticho. — Ténor (Copenhague, 16 juillet 1928 –). Débute en 1966.

 

PASERO Tancredi. — Basse italienne (Turin, 11 janvier 1893 – Milan, 17 février 1983). Avec la troupe du Théâtre Communal de Florence, crée NORMA (Oroveso) le 11 juin 1935.

 

PASKUDA Georg. — Ténor allemand (Ratibor, Oberschlesien, 07 janvier 1926 – Munich, 10 février 2001). En représentation, débute le 06 mai 1960 dans LE VAISSEAU FANTOME (le Pilote).

 

PASQUIER Robert. — Ténor. Artiste de l'Opéra-Comique. En représentation, crée le 2e acte de FEDORA (Cyril) le 20 octobre 1910.

 

PATAKY Koloman von. — Ténor (Alsó Lendva, Hongrie, 14 novembre 1896 – Los Angeles, 28 avril 1964). En mai 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Helmont) et LE CHEVALIER A LA ROSE (le Chanteur).

 

PATY Hubert Eugène dit Hubert. — Basse (Seraing, Belgique, 27 mai 1865 –). Débute le 03 juin 1896 dans SAMSON ET DALILA (Vieillard hébreu). Chante LA WALKYRIE (Hounding), HELLE (Roger), TANNHÄUSER (Reinmar) en 1896 ; AÏDA (Ramfis, 1897 ; le Roi, 1901) ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Veilleur), RIGOLETTO (Sparafucile), SAMSON ET DALILA (Abimélech) en 1898 ; GUILLAUME TELL (Gessler, 1899 ; Walther, 1901) ; SALAMMBO (Giscon, 1899) ; PATRIE ! (Noircarmes, 1900) ; LE CID (Don Gormas), LES HUGUENOTS (Marcel) en 1901 ; L’AFRICAINE (Grand Inquisiteur, 1902) ; LE PROPHETE (Zaccharie), TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent) en 1908 ; HAMLET (Spectre, 1908 ; le Roi, 1909). Est le créateur de LA DAMNATION DE FAUST (Brander), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Foltz), JOSEPH (Dan), LA PRISE DE TROIE (Chef grec), SIEGFRIED (Fafner), JEANNE D'ARC (Regnault).

"Lauréat du Conservatoire, élève de M. Edmond Duvernoy, a chanté le Vieillard hébreu, de Samson et Dalila, Hounding, de la Walkyrie, et Roger, de Hellé." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)

 

PATZAK Julius. — Ténor   (Vienne, 09 avril 1898 – Rottach-Egern, 26 janvier 1974). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (Mercure) le 16 mai 1953.

 

PAULIN Louis Joseph (Louis Joseph LESPINASSE dit). Ténor (Paris, 17 octobre 1814 – Paris, 02 février 1867). Débute en 1845. Chante LES HUGUENOTS (Raoul). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 02 mars 1849 au 09 octobre 1866).

 

PAULIN Édouard. — Ténor (Bordeaux, Gironde, 21 avril 1860 –). Débute le 22 juin 1892 dans LA JUIVE (Eléazar).

 

PAYAN Paul. — Basse. Débute le 20 octobre 1910. => biographie

 

PEASE James. — Baryton-basse (Indianapolis, 09 janvier 1916 – New York, 26 avril 1967). En représentation, débute le 10 mai 1957 dans LA WALKYRIE (Wotan).

 

PELET. Débute vers 1804.

 

PELISSIER.Débute en 1713.

 

PELOGA. — Basse. Débute le 30 juin 1899. => biographie

 

PENNO Gino. — Ténor italien (Felizzano, 1920 –). Avec la troupe du Théâtre San-Carlo de Naples, crée JEANNE D'ARC de Verdi (Charles VII) le 30 juin 1951, puis, en représentation en 1954, chante AÏDA (Radamès).

 

PERE. Basse-taille. Débute en 1768.

 

PERGOLA della. — Voir DELLA PERGOLA.

 

PÉRIÉ Joseph Martin Jean Marie. — (Toulouse, Haute-Garonne, 12 novembre 1836 –). Débute le 11 février 1859 dans GUILLAUME TELL (Gessler).

 

PERNET André. — Basse (Rambervilliers, Vosges, 06 janvier 1894 – Paris 14e, 17 juin 1966). Epouse 1. à Metz le 05 octobre 1920 (divorce le 26 juillet 1927) Elisabeth Almayer ; ép.2. à Montpellier, Hérault, le 21 mars 1928 Thérèse Pauly, artiste lyrique. Débute le 07 juillet 1928 dans FAUST (Méphistophélès). Chante THAÏS (Athanaël), AÏDA (le Roi), LA WALKYRIE (Wotan) en 1928 ; MAROUF (le Sultan), BORIS GODOUNOV (Boris), GUILLAUME TELL (Gessler) en 1929 ; LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 1930) ; TRISTAN ET ISOLDE (Roi Marke), PAILLASSE (Tonio) en 1931 ; PARSIFAL (Gurnemanz), LA DAMNATION DE FAUST (Méphistophélès), LE BARBIER DE SÉVILLE (Bazile), en 1933 ; DON JUAN (Don Juan), L’ETRANGER (l'Etranger) en 1934 ; SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1935) ; SALAMMBO (Narr' Havas, 1938) ; SALADE (Tartaglia, 1948). Est le créateur de PERSEE ET ANDROMEDE (Persée), SALAMINE (Messager) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (Jozon) de Louis Dumas ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (le Duc) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Maximilien), VERCINGETORIX (Gobanit), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (Prince Richard), LE MARCHAND DE VENISE (Shylock), ŒDIPE (Œdipe), LA SAMARITAINE (Jésus).

 

PERRET André. — Ténor (Nîmes, Gard, 1890 –). Débute dans SAMSON ET DALILA (Samson) le 05 juillet 1923. Chante, en 1923, HERODIADE (Jean) ; en 1924, SIGURD (Sigurd), RIGOLETTO (le Duc), LA WALKYRIE (Siegmund), AÏDA (Radamès) ; en 1925, ESTHER (Mardochée), ESCLARMONDE (le Chevalier Roland) ; en 1926, BORIS GODOUNOV (Dimitri), PAILLASSE (Canio).

 

PERRIER Nicolas. — Débute en 1767.

 

PERRIN Jules. — Basse (Paris, 21 décembre 1851 –). Débute en créant DEIDAMIE (un Chef grec), puis est affiché dans L'AFRICAINE (Evêque, 1893), GWENDOLINE (Saxon, 1893). A créé le 16 mars 1894 THAÏS (un Cénobite) de Jules Massenet. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 17 novembre 1885 au 30 mai 1911).

 

PERSON. — Basse-taille ( 1773). Débute en 1729.

 

PESCHARD Auguste Jacques Étienne. — Ténor. Débute en septembre 1862. => biographie

 

PETER Albrecht. — Baryton-basse allemand (Nuremberg, 06 août 1914 –). En représentation, débute le 07 mai 1955 dans L'OR DU RHIN (Donner).

 

PETIT Georges. — Baryton. Débute le 15 novembre 1913. => biographie

 

PETITPAS Jean. — Basse (03 octobre 1912 – 01 février 1983). Débute le 03 février 1939 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Homme armé). Est affiché dans LES TROYENS (Soldat, 1939), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1940 ; Abimélech, 1946), RIGOLETTO (Monterone, 1940 ; Officier, 1944 ; Ceprano, 1946 ; Marcello, 1953) ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Commissaire), GWENDOLINE (Aella), LE ROI D'YS (Jahel, puis le Roi, puis Saint Corentin), FAUST (Wagner), AÏDA (le Roi), en 1941 ; FIDELIO (Prisonnier), SALAMMBO (Autharite, Grand Prêtre d'Eschoum) en 1942 ; MAROUF (Marchand, 1942 ; Pâtissier, 1945), OTHELLO (Héraut, 1943), ROMEO ET JULIETTE (Grégorio, 1944), BORIS GODOUNOV (Exempt, Tcherniakowsky, 1944 ; Lovitzky, 1953), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1945) ; ANTAR (Berger), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Paysan), JOSEPH (Officier, Lévi), PADMAVATI (Artisan) en 1946 ; DIANE DE POITIERS (Musicien, 1947) ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz, puis Veilleur), SALADE (le Capitaine), THAÏS (Palémon) en 1948 ; TRISTAN ET ISOLDE (le Pilote), LE MARCHAND DE VENISE (Grand de Venise) en 1949 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Guerrier, 1950), LA TRAVIATA (Docteur, 1951), L'AIGLON (Polichinelle, Officier, 1952), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Esclave, 1953). A créé LA CHARTREUSE DE PARME (Gendarme), PALESTRINA (Evêque de Feltre, un Chanteur), LE DRAC (un Marin), BOLIVAR (Soldat), JEANNE AU BUCHER (Héraut).

 

PETRI Frantz. — Baryton-basse (Paris, 14 janvier 1935 –). Débute en 1971 dans GIANNI SCHICCHI (Gianni Schicchi).

 

PETROFF Bazile. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée LE COQ D'OR (le Roi Dodon) le 12 mai 1927.

 

PETROV Ivan Ivanovitch (Hans KRAUSE dit). — Basse soviétique d’origine allemande (Irkoutsk, Sibérie, 29 février 1920 – Moscou, 26 décembre 2003). En 1954, en représentation, débute le 05 mars dans BORIS GODOUNOV (Boris) et chante FAUST (Méphistophélès).

 

 

 

Ivan Petrov dans Faust (Méphistophélès) à l'Opéra de Paris en 1954

 

 

PEYRE. Haute-contre. Il a débuté en 1769.

 

PEYRE Henry Auguste Gaston dit Henry. — Basse chantante (Guelma, dépt de Constantine, Algérie française, 15 juillet 1894 –). Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio) le 03 novembre 1922. Chante LOHENGRIN (Héraut, 1922 ; Roi, 1923), LA KHOVANTCHINA (premier Streltzy. 1923), SAMSON ET DALILA (Abimélech, 1923 ; Grand Prêtre, 1925), SIGURD (Ramunc, 1923) ; PARSIFAL (Ecuyer), ROMÉO ET JULIETTE (Frère Jean), RIGOLETTO (Sparafucile), HERODIADE (Phanuel), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Schwarz) en 1924 ; AÏDA (le Roi), TANNHÄUSER (Landgrave), BORIS GODOUNOV (Pimen) en 1925 ; FAUST (Méphistophélès), LE FREISCHÜTZ (Kilian) en 1926 ; LA WALKYRIE (Wotan) en 1927. A créé LA FLUTE ENCHANTÉE (Homme armé), PADMAVATI (Artisan), LES DIEUX SONT MORTS (Zeus).

 

PEYROTTES Henry. — Baryton (01 juillet 1927 –). Débute dans FAUST (Valentin) le 15 octobre 1956. Chante LA TOSCA (Scarpia), RIGOLETTO (Rigoletto).

 

PFEIFLE Alfred. — Ténor (Stuttgart, 22 mai 1916 –). En représentation, débute le 09 mars 1955 dans FIDELIO (Jaquinot).

 

PHILIDOR. Il a débuté en 1673.

 

PHILIPPE André. — Basse (27 janvier 1897 –). Débute dans THAÏS (Palémon) le 31 octobre 1942. Est affiché dans LE ROI D'YS (le Roi, 1942 ; Saint Corentin, 1943), MAROUF (Mameluck, 1942 ; Kadi, 1944 ; Vizir, 1949), SALAMMBO (Autharite, 1942) ; en 1943, SAMSON ET DALILA (Abimélech), FAUST (Wagner), LA FLUTE ENCHANTÉE (Prêtre), RIGOLETTO (Monterone, puis en 1954, Marcello) ; ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1944 ; le Duc de Vérone, 1946 ; Frère Laurent, 1949), L’ETRANGER (Contrebandier, 1944) ; HERODIADE (le Grand Prêtre), ARIANE ET BARBE-BLEUE (vieux Paysan) en 1945 ; OTHELLO (Montano, 1948 ; Ludovic, 1952), LA DAMNATION DE FAUST (Récitant, 1946 ; Brander, 1947), BORIS GODOUNOV (Varlaam), JOSEPH (Dan), PADMAVATI (Prêtre) en 1946 ; FIDELIO (Prisonnier, 1947) ; MONNA VANNA (Trivulzio), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Kothner), TRISTAN ET ISOLDE (Pilote), AÏDA (le Roi) en 1948 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Notaire), LE MARCHAND DE VENISE (Doge) en 1949 ; LA TRAVIATA (Docteur), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Osmin), en 1951 ; THAÏS (Serviteur, 1954). A créé PEER GYNT (le Fermier, un Marchand), LES NOCES CORINTHIENNES (le Pêcheur), BOLIVAR (le Délégué, un Laboureur, un Officier), OBERON (un Pirate).

 

PHILIPPE Michel. — Baryton (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 1943 – Dax, Landes, 11 mai 2023). Débute en 1971.

 

PICARD. Il débuta en 1799.

 

PICAT Jean. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), THAÏS (Cénobite, 1926), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Maréchale, 1927), LE COQ D'OR (Boyard, 1927).

 

PIERROTTET Émile Henri dit Henri. — (Paris 13e, 15 décembre 1885* – Paris 5e, 11 octobre 1960). Epouse à Paris 5e le 28 février 1924 Catherine Amélie WEBB. Est affiché dans THAÏS (Cénobite, 1922), PARSIFAL (Chevalier, 1924), LES HUGUENOTS (Moine, 1930 ; Soldat, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930), LE MARCHAND DE VENISE (Serviteur, 1935), L’AIGLON (Polichinelle, 1937), GWENDOLINE (Danois, 1942), LE DRAC (Pêcheur, 1942).

 

PILLOT Jean-Pierre. Haute-contre (dans les Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 18 février 1733 ). Il débuta en 1755. Il chanta : LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (Adonis) ; HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Hippolyte) ; ALCIDE de Lully (Lycas) ; DARDANUS de Rameau (Dardanus) ; HERCULE MOURANT de Dauvergne (Hilus) ; ARMIDE de Lully (Renaud) ; ZAÏS de Rameau (Zaïs) ; ACIS ET GALATHEE de Lully (Acis) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blâmont (Tibulle) ; LA GUIRLANDE, OU LES FLEURS ENCHANTEES de Rameau (Myrtil) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets, Campra et Berton (Pylade) ; L'OPERA DE SOCIETE de Rameau (Agénor, chantant le rôle d'Adonis) ; LE BAL, acte des FETES VENITIENNES de Campra (Alamir) ; POLYXENE de Dauvergne (Télèphe) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (Titon) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (Castor) ; HYPERMNESTRE de Gervais (Lyncée) ; L'ITALIE, acte de L'EUROPE GALANTE de Campra (Octavio, seigneur vénitien) ; LINDOR ET ISMENE de Francœur neveu (Lindor) ; THESEE de Lully (Thésée) ; APOLLON ET CORONIS de Mouret (Apollon en berger) ; AJAX de Bertin (Corèbe). Il quitta l'Opéra en 1771.

 

PINZA Ezio Fortunato dit Ezio. — Basse italienne (Rome, 18 mai 1892 – Stamford, Connecticut, 09 mai 1957). En représentation, chante le REQUIEM de Verdi le 12 juin 1935, puis est affiché dans DON JUAN (don Juan) en 1936.

 

PIROÏA Brizio. — Ténor. Débute dans LES HUGUENOTS (Léonard) le 23 juin 1882. La même année, est affiché dans LA JUIVE (Homme du peuple), ROBERT LE DIABLE (Chevalier, 1882 ; Raimbaut, 23 juin 1884), LE TRIBUT DE ZAMORA (l'Alcade), LE PROPHETE (Soldat, puis Garçon d'auberge, 1883 ; Jonas, 20 août 1883), LE COMTE ORY (Chevalier) ; en 1883, GUILLAUME TELL (Ruodi, 02 janvier 1883 ; Rodolphe, 25 avril 1883), L’AFRICAINE (Officier ; puis don Alvar, 13 août 1883), LA FAVORITE (Don Gaspard, 03 septembre 1883) ; en 1884, SAPHO (un Pâtre), HAMLET (Laërte, 13 juin 1884), LE FREISCHÜTZ (Ottokar, 01 septembre 1884) ; LES HUGUENOTS (Boisrosé, 1885 ; de Tavannes, 1891), SIGURD (Irnfrid, 1890), LE MAGE (un Prisonnier touranien, 1891). A créé HENRY VIII (Seigneur) et SALAMMBÔ (Pontife). En 1909 et en 1922, il habitait 7 rue de Maubeuge à Paris 9e.

 

PISO Ion. — Ténor (Brahov, Roumanie, 1926 –). Débute en 1968 dans FAUST (Faust).

 

PITON. Il a débuté en 1701.

 

PLAMONDON Rodolphe. — Ténor canadien (Montréal, 17 janvier 1875 – Montréal, 28 janvier 1940). Débute dans LA DAMNATION DE FAUST (Faust) le 29 avril 1906. Chante HIPPOLYTE ET ARICIE (Hippolyte, 1908), OEDIPE A COLONNE (Thésée, 1916), MESSIDOR (le Berger, 1917) et CASTOR ET POLLUX (Castor, 1918). A créé MADEMOISELLE DE NANTES (Renaud) et LES VIRTUOSI DE MAZARIN.

 

PLANÇON Paul-Henri dit Pol. — Basse (Fumay, Ardennes, 12 juin 1851 – Paris, 11 août 1914). Débute dans FAUST (Méphistophélès) le 25 juin 1883. Chante LES HUGUENOTS (Saint-Bris, 20 juillet 1883 ; Marcel, 1892), L’AFRICAINE (don Diego, 1883 ; don Pedro, 1885 ; Grand Brahmine, 1886), LE PROPHETE (Oberthal, 20 août 1883), LE FREISCHÜTZ (Gaspard, 21 septembre 1883), HENRY VIII (de Norfolk, 31 octobre 1883) en 1883 ; SAPHO (Pittacus, 1884) ; GUILLAUME TELL (Gessler, 1885 ; Walter, 1888 ; Melchtal, 1892), RIGOLETTO (Sparafucile), SIGURD (Hagen) en 1885 ; LE CID (don Diègue, 1886), PATRIE ! (Duc d'Albe, 1887) ; HAMLET (le Roi), LA JUIVE (Brogni) en 1888 ; ROMÉO ET JULIETTE (Frère Laurent, 1889) ; LOHENGRIN (le Roi), LA FAVORITE (Balthazar) en 1891. A créé LE CID (don Gormas) le 30 novembre 1885 et ASCANIO (François Ier).

 

PLAXILI. — Est affiché dans THAÏS (un Cénobite) en 1916.

 

PLOEG van den. — En février 1926, avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (un Prisonnier) et TRISTAN ET ISOLDE (Mélot).

 

PLUQUE. — Débute en 1871.

 

PLUVIGNY. Il a débuté en 1673.

 

PODESTA Mario. — Ténor. Débute le 22 décembre 1922. => biographie

 

PODUSCHKA Walter. — Débute en 1963 dans WOZZECK (un Apprenti, premier Compagnon).

 

POELL Alfred. — Baryton (Linz, Autriche, 1900 – Vienne, Autriche, 20 janvier 1968). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (Jupiter) et chante LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Prêtre).

 

POGGIOLI Guy. — Débute en 1971 dans MARIA GOLOVINE (Trottolo).

 

POIRIER François. Haute-contre. Il débuta vers 1745. Il créa notamment LES FETES DE POLYMNIE de Rameau ; LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau ; SCYLLA ET GLAUCUS de Le Clair ; DAPHNIS ET CHLOE de Boismortier ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville. Il quitta l'Opéra en 1759.

 

PONCET Tony (Antoine PONCÉ dit). — Ténor (Maria, Almeria, Espagne, 23 décembre 1918 – Libourne, Gironde, 13 novembre 1979). Débute le 05 avril 1957 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Chanteur). Chante RIGOLETTO (le Duc).

(Peu doué pour la scène, où il était d'ailleurs desservi par sa très petite taille, il n'en a pas moins fait une brillante carrière grâce à une phénoménale voix naturelle qui rejoignait le baryton dans le grave et atteignait facilement le contre-ré dans l'aigu. Il brilla dans Radamès, Canio, de Paillasse, Arnold, de Guillaume Tell et Sou-Chong, du Pays du sourire.)

 

PONCHARD Charles-Marie-Auguste dit Charles. Ténor (Paris, 17 novembre 1824 – Paris, 26 avril 1891). Fils de Louis et Marie-Sophie Ponchard. Il débuta en 1847 dans L'ÂME EN PEINE. Crée en 1847 LA BOUQUETIERE d'Adolphe Adam, puis débute à l’Opéra-Comique le 17 décembre 1847.

 

PONCOT. — Débute en 1872.

 

PONS. — Débute dans LES HUGUENOTS (le Crieur) le 07 février 1908.

 

PONSARD Auguste. — Basse (Saint-Genix-sur-Guiers, Savoie, 12 avril 1843 – Bordeaux, Gironde, 03 décembre 1891). Débute salle Le Peletier le 04 septembre 1867 dans L'AFRICAINE (Grand Inquisiteur). A chanté GUILLAUME TELL (Melchtall, 1867 ; Walther, 1871), HERCULANUM (Satan, 1868), FAUST (Wagner, 1869), LA FAVORITE (Balthazar, 1870), LE FREISCHÜTZ (Kouno, 1870), LES HUGUENOTS (Marcel, 1870 ; Saint-Bris, 1871), LE TROUVERE (Fernand, 1871), ROBERT LE DIABLE (Bertram, 1871), LE PROPHETE (Zaccharie, 1871), HAMLET (le Roi, 1872). A créé HAMLET (Polonius). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 16 novembre 1869 au 27 avril 1875).

 

PONTE Marcel. — Est affiché dans LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LE CHEVALIER A LA ROSE (l'Aumônier, un Musicien, 1949).

 

PONZIO Léon Barthélemy Julien dit Léon. — Baryton (Nice, Alpes-Maritimes, 10 février 1883 Bordeaux, Gironde, 1947). En 1930, débute le 04 avril dans LE BARBIER DE SÉVILLE (Figaro) puis chante LA TRAVIATA (d’Orbel) et MAROUF (Mârouf).

 

PORTEHAUT Jean-Baptiste. Baryton. Débute le 04 août 1845. => biographie

 

POTTIER Jacques Raoul dit Jacques. — Ténor (Darnetal, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 17 août 1930 ). Débute le 15 avril 1962 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Chanteur), puis chante LA TOSCA (Mario Cavaradossi ; Spoletta).

 

POUILLET. — Second prix de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris en 1818. Coryphée, il débute le 07 décembre 1818.

 

POUILLEY Charles-Louis. Basse (Paris, 30 octobre 1789 – Paris 15e, 01 janvier 1867). Epouse 1. en 1818 Adélaïde-Marie-Virginie NAVET (– Paris, 27 février 1844), soprano qui chanta Robin des Bois (Annette) à l'Odéon le 30 décembre 1824 et créa le Testament en 1827. Epouse 2. à Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, le 02 juin 1845 Adèle Clarice Adhémar (Chartres, Eure-et-Loir, 02 janvier 1802 – Paris ancien 2e, 25 août 1855) ; parents de Charlotte Augustine POUILLEY, soprano de l'Opéra. Il débuta en 1809. Crée le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

POULTIER Guillaume. Ténor. Débute le 04 octobre 1841. => biographie

 

POUSSIER Georges. — Est affiché dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949).

 

POUSSIN. — Haute-taille. Epoux de la cantatrice Mme Poussin. Il débuta dans les chœurs en 1695.

 

POUTRAIN Louis. — Est affiché, en 1942, dans GWENDOLINE (Danois), LE DRAC (Pêcheur), THAÏS (Cénobite), puis LE COQ D'OR (Boyard, 1947), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948).

 

PREVEDI Bruno. — Ténor italien (Revere, prov. de Mantoue, 21 décembre 1928 – Milan, 12 janvier 1988). En représentation, débute le 07 avril 1962 dans LA TOSCA (Mario Cavaradossi).

 

PRÉVOST Antoine Nicolas Thérèse. Basse (20 août 1792 – 1854). Son père était basse dans les chœurs de l'Opéra. Il débuta le 14 octobre 1814. Crée le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (un Guerrier sicilien) d'Henri Montan Berton.

 

PRÉVÔT Alexis [Prévost]. Basse. Fils de Ferdinand Prévôt. Chante GUILLAUME TELL (Gessler) en 1829. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 04 mars 1828 au 18 janvier 1854). En 1855, il habitait 19 rue Neuve-Bréda à Paris.

 

PRÉVÔT Pierre Ferdinand dit Ferdinand [Prévost]. Baryton (Caussade, Tarn-et-Garonne, 02 mai 1800 – Vulaines, Aube, 11 juin 1879). Père d'Alexis Prévôt. Il débuta le 15 mars 1824 dans ANACRÉON CHEZ POLYCRATE. Il créa le 27 février 1833 GUSTAVE III (Armfelt) d'Esprit Auber ; le 16 avril 1851 SAPHO (le Grand-Prêtre) de Charles Gounod. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828).

 

PRIEM Paul ou Léopold. — Est affiché dans PARSIFAL (Chevalier, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Satyre, 1925), LE CHEVALIER A LA ROSE (Laquais de Lercheneau, 1928), LE COQ D'OR (Boyard, 1928).

 

PRIMA Miguel. — Ténor. Débute dans SAMSON ET DALILA (le Messager) le 09 décembre 1960. En 1962, est affiché dans BORIS GODOUNOV (Kroutchov), RIGOLETTO (Officier).

 

PROFERISCE. — Le 16 mai 1912, avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Trin) et joue en mai 1912 LE BARBIER DE SÉVILLE (l’Officier).

 

PRÖGLHÖF Harald. — Baryton-basse (1924 –). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, joue ELEKTRA (un vieux Serviteur) et crée L'AMOUR DE DANAÉ (le troisième Roi) le 16 mai 1953.

 

PROHASKA Jaroslav dit Jaro. — Baryton-basse (Vienne, Autriche, 24 janvier 1891 – Munich, 28 septembre 1965). En représentation, débute le 14 mai 1936 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Hans Sachs), et chante TRISTAN ET ISOLDE (Kurwenaal) en 1941.

 

PROTTI Aldo. — Baryton italien (Crémone, 19 juillet 1920 –). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Rigoletto) le 01 septembre 1954.

 

PROZOWSKY. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (l’Exempt).

 

PRUNET. — Ténor. Débute en 1872. Chante Faust (Faust) en 1872.

 

PUGET Jules. — Ténor. Débute le 25 juillet 1856. => biographie

 

PUJOL Victor. — Ténor. Débute le 29 juillet 1924. => biographie

 

PY Gilbert Gaston Benjamin dit Gilbert. — Ténor (Sète, Hérault, 09 décembre 1933 – Nice, Alpes-Maritimes, 09 octobre 2021). Débute en 1970. Chante CARMEN (Don José) ; LA TOSCA.

 

QUILICO Louis. — Baryton québécois (Montréal, 14 janvier 1925 – Toronto, 15 juillet 2000). Père de Gino Quilico (New York, 29 avril 1955 –), baryton. En représentation, débute dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Ashton) le 19 février 1962.

 

RAES. — Débute dans HENRY VIII (Gartner) le 18 mai 1903. Est ensuite affiché dans LE PROPHETE (Soldat, 1903), LES HUGUENOTS (Moine, 1904).

 

RAGNEAU. — Basse. Débute dans LE CID (don Alonzo) le 06 août 1888. Est affiché dans LES HUGUENOTS (Soldat, 1888 ; de Thoré, puis Cossé, 1890 ; Moine, 1905), FAUST (Wagner, 1888), LA JUIVE (Ruggiero, 1888 ; Homme du peuple, 1890), LE CID (Envoyé Maure, 1838), HAMLET (Fossoyeur, 1888), PATRIE ! (Officier, 1888 ; Galéna, 1907), ROMÉO ET JULIETTE (Grégorio, 1889 ; Frère Jean, 1908), GUILLAUME TELL (Leuthold, 1889 ; Tyrolien, 1905 ; Chasseur, 1908), HENRY VIII (Seigneur, 1889), LE PROPHETE (Paysan, 1889 ; Officier, 1905), L’AFRICAINE (Grand Brahmine, 1890 ; Officier, 1891), ROBERT LE DIABLE (Alberti, 1891), SAMSON ET DALILA (Philistin, 1905), ARMIDE (Officier, 1905), THAÏS (Serviteur, 1905 ; Cénobite, 1907), L’ETRANGER (un vieux Marin, 1906). A créé ZAIRE (Hassan), le 16 mars 1891 LE MAGE (un Chef touranien) de Jules Massenet, LOHENGRIN (Vassal), SALAMMBO (Pontife).

 

RAGUENOT (Germain Jean RAGONOT dit). Ténor (Paris, 19 avril 1809 –). Il débuta en 1841. Il a créé le 15 mars 1843 CHARLES VI (Lionel) de Fromental Halévy.

 

RAIMONDI Gianni. — Ténor italien (Bologne, 17 avril 1923 – Pianoro, 19 octobre 2008). En représentation, débute le 19 juin 1953 dans RIGOLETTO (le Duc).

 

 

 

Gianni Raimondi

 

 

RALLIER Henri René dit Serge. — Ténor (Paris 15e, 17 juin 1916 – Paris 15e, 16 novembre 1987). Epouse à Paris 18e le 13 juillet 1939 Jacqueline LUCAZEAU, soprano. Débute le 18 novembre 1949 dans LE MARCHAND DE VENISE (Salarino). Est affiché dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Esslinger, 1952) ; BORIS GODOUNOV (Boyard), LA FLUTE ENCHANTÉE (Orateur) en 1956 ; DIALOGUES DES CARMÉLITES (Commissaire), LA TRAVIATA (Vicomte), SALOMÉ (deuxième Juif), LE CHEVALIER A LA ROSE ( Intendant de la Maréchale) en 1959.

 

RALLO Jean. — Baryton (Tunis, 19 avril 1928 ). Débute le 26 février 1968 dans RIGOLETTO (Marcello).

 

RAMBAUD Edmond. — Ténor (Agen, Lot-et-Garonne, 22 janvier 1887 – Paris, 16 octobre 1960). Débute dans FAUST (Faust) le 09 avril 1917. Chante RIGOLETT