Raymond BOULOGNE

 

Raymond Boulogne en 1912 [photo Manuel]

 

 

Raymond Marius BOULOGNE dit Raymond BOULOGNE

 

baryton français

(Toulouse, Haute-Garonne, 20 novembre 1867* – Sannois, Val-d’Oise, 15 juin 1929)

 

Fils d’Antoine BOULOGNE (Fenouillet, Haute-Garonne, 27 janvier 1833* – av. 1920), meunier [fils d’Antoine BOULOGNE, cultivateur], et de Paulette BALAROT (Balma, Haute-Garonne, 11 février 1835* – Toulouse, 07 janvier 1913), ménagère, mariés à Toulouse le 21 avril 1855*.

Epouse 1. à Toulouse le 26 août 1893* (divorce le 23 mars 1920) Pauline Françoise POUTINAU (Toulouse, 18 juillet 1869* – Toulouse, 04 mars 1960), tailleuse.

Epouse 2. à Oran, Algérie française, le 27 octobre 1920* Berthe LOWELLY (18841973), soprano, fille de Maurice LŒWY, astronome et belle-sœur d’André BLOCH, compositeur.

Père de Paule Marie Antoinette Jeanne BOULOGNE [1] (Toulouse, 27 juin 1898* – Champcueil, Essonne, 06 juillet 1986) [épouse à Paris 2e le 11 mars 1926* (divorce le 27 février 1933) Roger Léon Henri ROSEN, papetier imprimeur].

 

 

En 1888, il était élève au Conservatoire de Toulouse. Il a chanté à l’Opéra, à l’Opéra-Comique et à la Gaîté-Lyrique [création d’Elsen (Horsel) d’Adalbert Mercier le 28 mars 1911 ; Hérodiade (Hérode) le 30 septembre 1911 ; première des Girondins (Varlet) de Fernand Le Borne le 12 janvier 1912 ; création de Naïl (l’Emir) d’Isidore de Lara le 22 avril 1912 ; l’Africaine (Nélusko) en janvier 1918].

Il est enterré au cimetière Montmartre (3e division).

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il y débuta le 09 mai 1908 dans Samson et Dalila (le Grand-Prêtre).

 

Il y chanta Lohengrin (Frédéric de Telramund, 1908) ; Salammbô (Hamilcar, 1908) ; Tristan et Isolde (Kurwenal, 1908) ; les Huguenots (Comte de Nevers, 1908).

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta le 22 juin 1911 dans Lakmé (Nilakantha).

 

Il y créa le 29 octobre 1912 la Danseuse de Pompéi (Ludius) de Jean Nouguès ; le 20 mars 1913 le Carillonneur (Batholoméus) de Xavier Leroux ; le 04 juin 1913 Julien ou la Vie du poète (l’Hiérophante, le Paysan, le Mage) de Gustave Charpentier ; le 06 janvier 1914 Francesca da Rimini (Giovanni) de Franco Leoni [version française de Marcel Schwob] ; le 25 février 1915 les Soldats de France (un Officier) [adaptation musicale de Paul Vidal].

 

Il y chanta la Bohème (Marcel, Schaunard) ; Carmen (Escamillo, 1911) ; Cavalleria rusticana (Alfio) ; le Chemineau (le Chemineau) ; Louise (le Père, 1925) ; Manon (Comte Des Grieux) ; Mireille (Ourrias) ; Paillasse (Tonio, 1915) ; Pelléas et Mélisande (Golaud, 100e le 28 janvier 1913) ; le Roi d’Ys (Karnac, 1912) ; Thérèse (André Thorel) ; la Tosca (Scarpia) ; la Traviata (d'Orbel) ; Tristan et Isolde (Kurwenal).

 

 

 

 

Raymond Boulogne dans Julien (l'Hiérophante) lors de la création en 1913

 

 

 

On annonce la mort d’un excellent chanteur qui fut aussi un excellent comédien : Boulogne.

Raymond Boulogne vient de décéder à Sannois, où, malade, il s’était retiré. L’artiste, très consciencieux, très respectueux de son art, avait fait apprécier ses remarquables qualités techniques jointes à une belle voix solide et sonore, à l’Opéra, à l’Opéra-Comique et à la Gaîté-Lyrique…

Les obsèques auront lieu demain à 1h30, cimetière Montmartre.

(Paris-Soir, 18 juin 1929)

 

 

 

 

 

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