Georges LUCAS

Georges Lucas en 1905

 

 

Georges Victor LUCAS dit Georges LUCAS

 

ténor français

(place de l'Hôtel-de-Ville, Flers, Orne, 28 décembre 1868* – Paris 10e, 02 novembre 1917*)

 

Fils de Jacques Constant LUCAS (1836 – av. 1914) tisserand, et d'Elisabeth Athalie Agathe LE BRAS (1833 – av. 1914) couturière.

Epouse 1. à Paris 18e le 23 octobre 1890* (divorce à Lyon, Rhône, le 13 juin 1906) Julia LUCAS née DUPONT (1864–), cantatrice.

Epouse 2. à Farges, Ain, le 22 août 1914* Théotine Marie BERTON (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 31 mai 1886* Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 août 1961), artiste lyrique [remariée à Paris 17e le 01 avril 1921* avec Oscar Paul de LORIOL (Lyon, Rhône, 10 juin 1871 ), ingénieur civil].

 

 

Ancien élève des Arts et Métiers, il joua les amoureux comiques de 1888 à 1891 ; il travailla le chant avec P. Marcel. De 1891 à 1894, il chanta les barytons d'opérette à Marseille, Lille et Alger. Il quitta le théâtre pendant un an et entra à l'Eden-Concert (vendredis classiques). Il reprit le théâtre et changea d'emploi, débuta à Genève comme fort ténor, et y créa Sigurd (Sigurd). Il passa à Bordeaux, y chanta Faust, Carmen, la Havanaise et le Roi d'Ys. Engagé à Toulon, il y créa Samson et Dalila ; à Nantes, Messidor, « tomba » à Toulouse (ce qui lui valut son engagement à l'Opéra de Paris) et retourna à Bordeaux pour la seconde année. Il débuta au Palais Garnier le 15 juillet 1899 et la même année y créa la Prise de Troie et fit la centième représentation de Salammbô (Mathô). En 1902, il était au Grand Théâtre de Lyon. Il est décédé, renversé par une automobile, face au 115 faubourg Saint-Martin (Paris 10e), et fut transporté à la morgue, 2 quai de l'Archevêché (Paris 4e).

En 1890, il habitait 49 rue de la Fontaine-au-Roi à Paris 11e ; en 1902, 133 Grande rue à Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne] ; en 1911, 8 place de la République à Le Perreux-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne]. Il est décédé en 1917 à quarante-huit ans, domicilié 3 square de Clignancourt à Paris 18e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il y a débuté le 15 juillet 1899 dans le Prophète (Jean).

 

En 1899, il y chanta Sigurd (Sigurd) puis Salammbô (Mathô) ; en 1900, Patrie ! (Kerloo).

 

Il a participé à la première le 15 novembre 1899 de la Prise de Troie (Enée) d'Hector Berlioz.

 

 

 

 

Un ancien ténor de l'Opéra est tué par une automobile. – M. Georges Lucas, quarante-huit ans, ancien ténor de l'Opéra, qui venait d'être démobilisé, passait, hier, vers quatre heures, accompagné de sa femme, sur le trottoir, faubourg Saint-Martin. Une auto postale, qui descendait la rue, dérapa et, entraînée par la pente, bien que le conducteur eût freiné, escalada le trottoir. M. Lucas fut projeté contre la façade du n° 117 et tué sur le coup. Sa femme a été légèrement blessée.

(le Petit Parisien, 03 novembre 1917)

 

 

 

 

 

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