André RICHARD
André Richard décoré de la Légion d'honneur à titre militaire, par le général Collion, gouverneur militaire de Paris, dans la cour d'honneur des Invalides (revue l'Opéra de Paris n°6, 1953)
André Narcisse Louis RICHARD dit André RICHARD
basse française
(Saint-Lô, Manche, 10 août 1902* – hôpital Lariboisière, 2 rue Ambroise Paré, Paris 10e, 15 novembre 1978*)
Fils de Louis RICHARD et de Joséphine AUBRY.
Epouse à Paris 4e le 01 avril 1978 Adelina CAPARICA VIEIRA.
En 1932, il était première basse au Théâtre municipal de Rennes. Il chanta à la R.T.L.N. de 1939 à 1955. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur, et décoré de la Croix de guerre 1939-1945.
Il est décédé en 1978 à soixante-seize ans, domicilié 2 cité Condorcet à Paris 9e.
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Il y a débuté le 27 novembre 1939 dans Roméo et Juliette (le Duc).
Il y a chanté Mârouf (Kadi, Mameluck, 1940) ; l'Illustre Frégona (don Diègo, 1940) ; Rigoletto (Céprano, 1940 ; Officier, puis Marcello, 1941 ; Sparafucile, 1950) ; Thaïs (Serviteur, 1940 ; Cénobite, 1946 ; Palémon, 1951) ; Gwendoline (Saxon, puis Danois, 1941) ; Faust (Wagner, 1941) ; le Chevalier à la rose (Domestique, 1942) ; Salammbô (Grand Prêtre de Moloch, 1942) ; l’Etranger (un vieux Marin, 1944) ; Antar (Berger, 1946) ; Samson et Dalila (Philistin, 1946 ; Vieillard Hébreu, 1949) ; Tristan et Isolde (Mélot, 1948) ; l’Enlèvement au sérail (Esclave, 1951) ; Obéron (Pirate, 1955). |
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y a débuté le 25 mai 1947 dans Mignon (Lothario).
Il y a chanté le Jongleur de Notre-Dame (Moine Sculpteur) ; Madame Bovary (Victor) ; les Contes d’Hoffmann (Luther).
Il y a crée le 07 novembre 1952 Dolorès (un Patron) de Michel-Maurice Lévy.
Il y a participé à la première le 13 mars 1953 de Ciboulette (Tranchu) de Reynaldo Hahn. |