Tony THOMAS

 

Tony Thomas dans la Vivandière (Lafleur) lors de la création en 1895 (photo Atelier Nadar) [BNF]

 

 

Antoine THOMAS dit Tony THOMAS

 

ténor (trial) français

(50 bis rue Basse-du-Rempart, Paris 9e, 31 mars 1867* – ap. 1900)

 

Fils de Jean-Marie THOMAS (Loyat, Morbihan, 08 janvier 1833* – ap. 1892), facteur d'orgues [fils de Vincent THOMAS (1801 – Loyat, 26 octobre 1852*), tailleur], et d'Anne RONJAT (Vienne, Isère, 23 octobre 1843* – av. 1892), corsetière, mariés à Paris 17e le 19 septembre 1865*.

Epouse à Paris 7e le 15 octobre 1892* Armande Marie Mélanie VERMANT (Paris 8e, 24 novembre 1869* –), fille d'Armand Emile VERMANT (1832 – av. 1892), caissier, et de Marie Louise Henriette ARNAUD (1845 – ap. 1892), couturière.

 

 

Il fut admis au Conservatoire de Paris (classe Saint-Yves Bax) en 1887. En 1892, il entra à l'Opéra-Comique pour tenir l'emploi des jeunes trials. Le 15 février 1900, il a été nommé officier d'académie.

En 1892, il habitait 10 rue de l'Ouest à Paris 14e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta le 03 octobre 1892 dans le Nouveau Seigneur du village (Colin)

 

Il y créa le 01 avril 1895 la Vivandière (Lafleur) de Benjamin Godard ; le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Ravanne) d'André Messager ; le 23 mars 1898 l'Ile du rêve (un Officier) de Reynaldo Hahn.

 

Il y chanta le Roi l'a dit (Pâcome, 23 mars 1898) ; Mignon (Frédéric) ; Carmen (le Remendado) ; la Dame blanche (Dickson) ; le Farfadet (Bastien) ; le Maître de Chapelle (Benetto) ; Phryné (Nicias) ; Proserpine (Filippo) ; les Rendez-vous bourgeois (Charles).

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, il y interpréta les Rendez-vous bourgeois (Charles).

 

 

 

Tony Thomas en 1897 [photo Stebbing]

 

 

 

[création de la Vivandière]

Un jeune homme, M. Tony Thomas, s'est beaucoup fait remarquer dans la silhouette d'un petit soldat de touchante naïveté. Le rôle insignifiant pouvait passer inaperçu, et M. Thomas en le créant avec tant d'intelligence en a fait quelque chose de charmant.

(Léon Kerst, le Petit Journal, 02 avril 1895)

 

 

Jeune trial, a commencé au café-concert. Très amusant dans sa création de Lafleur, de la Vivandière. Bien aussi dans Frédéric, de Mignon.

(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, 1899)

 

 

 

 

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