Louis RIALLAND

 

Louis Rialland en 1964 [photo G. Marant]

 

 

Louis Jean Victor RIALLAND dit Louis RIALLAND

 

ténor français

(2 impasse Parmentier, Cette [auj. Sète], Hérault, 10 octobre 1919* – 78 rue de la Convention, Paris 15e, 06 avril 1972*)

 

Fils de Louis Auguste Marie RIALLAND (1899 – ap. 1978), mécanicien, et de Victoria Louise Mélanie Alexandrine Eugénie MAURY (1890 – av. 1978).

Epouse 1 à Paris 18e le 04 novembre 1942* (divorce le 26 juillet 1946) Jacqueline Suzanne ROBILLARD (Paris 11e, 17 décembre 1921* – Menton, Alpes-Maritimes, 28 mars 2018), artiste dramatique, fille de Georges Adrien ROBILLARD, bijoutier-horloger, et d'Andréa Victorine CATOIRE, bijoutière.

Epouse 2. à Paris 15e le 19 juillet 1947* Andrée Louise FARGIN (Montluçon, Allier, 23 octobre 1917 – Moret-sur-Loing, Seine-et-Marne, 13 avril 2013), assistante docteur.

 

 

Elève au Conservatoire de Paris, il obtint le 07 juin 1944 un second accessit au concours public d'opéra qui se déroula sur la scène de l'Opéra-Comique, dans le rôle de Roméo de Roméo et Juliette. Il fut une valeur sûre de la RTLN, connaissant parfaitement le répertoire et capable de remplacer au pied levé des absences imprévues. Il possédait une excellente technique vocale, ayant travaillé avec Léon Ponzio.

En 1942, il habitait 9 rue Victor-Hugo à Sèvres, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine]. Il est décédé en 1972 à cinquante-deux ans, et était domicilié 89 rue de la Convention à Paris 15e.

 

 

Louis Rialland en 1951 [photo Lipnitzki]

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta le 16 novembre 1944 dans la Bohème (Parpignol).

 

Il y créa le 18 janvier 1949 Guignol (Cadet) d'André Bloch ; le 01 juin 1951 Madame Bovary (Charles Bovary) d'Emmanuel Bondeville.

 

Il y participa aux premières : le 19 décembre 1945 du Directeur de théâtre (Chantoiseau) de Mozart [version française de Raymond Genty] ; le 21 février 1946 de Fragonard (Abbé de Saint-Non) de Gabriel Pierné ; le 24 novembre 1964 de l'Ange de feu (Agrippa) de Sergheï Prokofiev [version française de Michel Ancey].

 

Il y chanta Angélique (l'Anglais ; l'Italien) ; Carmen (don José) ; les Contes d’Hoffmann (Nathanael) ; Don Quichotte (Juan) ; l'Étoile (Tapioca) ; Falstaff (Caïus) ; la Femme à barbe (le Devin) ; Fortunio (Fortunio) ; la Gageure imprévue (Détieulette) ; Louise (Marchand d'habits ; Noctambule) ; Madame Butterfly (Pinkerton) ; Manon (un Soldat ; Des Grieux) ; Masques et Bergamasques ; le Médecin malgré lui (Léandre) ; Mireille (Andreloun ; Vincent) ; les Noces de Figaro (Bazile) ; Paillasse (Beppe) ; les Pêcheurs de perles (Nadir) ; la Princesse jaune (Kornélis) ; le Rêve (Félicien) ; le Roi malgré lui (Comte de Nangis) ; Roméo et Juliette (Tybalt, 1959) ; la Tosca (Spoletta) ; la Traviata (le Vicomte ; Rodolphe).

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il y débuta le 28 juillet 1948 dans Salade (Coviello).

 

Il y participa à la première le 21 juin 1957 de Dialogues des Carmélites (l'Aumônier) de Francis Poulenc ; le 21 avril 1968 du Prisonnier de Luigi Dallapiccola [version française de Jean-Marie Martin].

 

Il y chanta Thaïs (Nicias, 1948) ; Tristan et Isolde (Matelot, 1949) ; Mârouf (Fellah, 1949) ; la Damnation de Faust (Faust, 1950) ; la Traviata (Rodolphe, 1951) ; l'Enlèvement au sérail (Belmont, 1951 ; Pédrille, 1953) ; Salomé (Nazaréen, 1951 ; Narraboth, 1958 ; premier Juif, 1959) ; Othello (Cassio, 1951) ; les Indes galantes (Valère, 1952 ; Adario, 1960), Roméo et Juliette (Tybalt, 1953) ; le Vaisseau fantôme (Pilote, 1953) ; Boris Godounov (Chouisky, 1955) ; la Flûte enchantée (Monostatos, 1955 ; Tamino, 1959) ; Tannhäuser (Walther, 1956) ; le Chevalier à la rose (Valsacchi, 1957) ; la Tosca (Spoletta, 1958) ; Carmen (le Dancaïre, 1959) ; le Roi David (David, 1960) ; Fidelio (Florestan, 1961) ; les Troyens (Jopas, 1961).

 

 

 

 

Louis Rialland dans Mireille (Vincent) à l'Opéra-Comique (revue l'Opéra de Paris, 1er trimestre 1956)

 

 

 

Louis Rialland dans Fidelio (Florestan) à l'Opéra (revue l'Opéra de Paris, 1961)

 

 

 

 

 

Couplets "Sans femme l'homme est un corps sans âme"

extrait de l'acte II des Cent vierges de Lecocq

Michel Cadiou (Plupersonn), Louis Rialland (Anatole de Quillenbois) et Grand Orchestre Symphonique dir Jean Laforge

enr. en 1960

 

 

 

Couplets "Maman m'a dit"

extrait de l'acte III des Cent vierges de Lecocq

Louis Rialland (Anatole de Quillenbois) et Grand Orchestre Symphonique dir Jean Laforge

enr. en 1960

 

 

voir également les enregistrements de Roméo et Juliette (intégrale)

 

 

 

 

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