Félix COUTURIER

 

 

 

 

Félix Adolphe ESTRADE, légitimé COUTURIER dit Félix COUTURIER

 

baryton français

(Toulouse, Haute-Garonne, 22 mars 1854* – 7 rue de la Digue, Carcassonne, Aude, 30 octobre 1914*)

 

Fils de Joseph Aristide COUTURIER (Paris ancien 1er, 22 janvier 1804 [1er pluviôse an XII]* –), peintre, et de Bonaventure Marie ESTRADE (Palau, Pyrénées-Orientales, 16 avril 1831* –), légitimé par leur mariage à Toulouse le 13 avril 1861*.

Epouse à Bruxelles le 22 février 1879 Marguerite VAILLANT-COUTURIER (1855–1930), cantatrice ; parents de Paul VAILLANT-COUTURIER (1892–1937), homme politique.

 

 

Elève au Conservatoire de Paris du baryton Ismaël, il a obtenu les premiers accessits de chant et d'opéra en 1873, les seconds prix de chant et d'opéra en 1874, et les premiers prix de chant et d'opéra en juillet 1875. Il chanta à l'Opéra de Paris de 1875 à 1878. Il se produisit également à la Monnaie de Bruxelles (1878-1879), Genève, Paris (Théâtre des Nouveautés ; Théâtre-Lyrique), Nantes, Anvers, Namur.

Il est décédé en 1914 à soixante ans. Il est enterré avec sa femme à Sainte-Croix-Volvestre (Ariège).

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il a débuté le 29 octobre 1875 dans Guillaume Tell (Guillaume Tell).

 

Il a chanté l'Africaine (Nélusko, 1877), Faust (Valentin, 1878).

 

 

 

 

Encore un essai de décentralisation musicale. On écrit de Nantes que les répétitions de Diane de Spaar, opéra en quatre actes et six tableaux de M. Armand Silvestre, musique de M. Adolphe David, sont activement poussées au Grand-Théâtre. M. Paravey monte cet ouvrage avec un soin extrême. On parle d'une fête de nuit dans la forêt de Fontainebleau qui constituera un superbe spectacle. L'action se passe sous François Ier, à une des époques les plus brillantes de notre histoire. Les principaux interprètes seront MM. Couturier, Lorant, Poitevin, Fioratti, Mmes Vaillant-Couturier et Bouland. On pense que la première représentation aura lieu du 25 au 30 de ce mois.

(le Ménestrel, 20 novembre 1887)

 

Ainsi que nous l'avons annoncé, tandis que le Théâtre municipal de Lille donnait la première représentation de Zaïre, dont nous rendons compte plus haut, celle de Diane de Spaar, opéra de M. Armand Silvestre pour les paroles, de M. Adolphe David pour la musique, avait lieu au Grand-Théâtre de Nantes. Voici la dépêche que publiait un de nos confrères au lendemain de l'apparition de ce dernier : « La première représentation de Diane de Spaar a eu lieu samedi soir. Elle a été un véritable triomphe pour les auteurs et pour les interprètes. M. Paravey a fait preuve de goût et de discernement en donnant à notre scène la primeur d'une œuvre de cette importance. Mme Vaillant-Couturier a remporté un de ces succès qui font époque dans la vie d'une artiste. M. Couturier a été magnifique dans le rôle de Claude Marsy, notamment dans la grande scène de la mutilation de la statue et dans le grand duo d'amour du quatrième acte. M. Lorant s'est montré chanteur agréable et excellent comédien. MM. Poitevin et Fioratti se sont acquittés d'une façon intelligente de rôles effacés. Enfin, Mme Bouland a été charmante dans le rôle de la duchesse d'Étampes. La mise en scène est très soignée et la chasse qui parait au premier acte a été parfaitement réglée. Les bis et les rappels ont été prodigués aux artistes et les noms des auteurs, MM. Armand Silvestre et Adolphe David, ont été accueillis par des applaudissements unanimes. »

(le Ménestrel, 11 décembre 1887)

 

 

 

 

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