Daniel VIGNEAU
Daniel Vigneau en 1909 [photo Anthony's]
Jean Daniel Armand VIGNEAU dit Daniel VIGNEAU
baryton français
(boulevard du Bouscat, Le Bouscat, Gironde, 25 mars 1881* – 9 avenue de Longchamp, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 06 mars 1970*)
Fils de Pierre Armand VIGNEAU
(1848 – ap. 1909), négociant en vins,
et de Madeleine Suzanne CAILLOU
(1858 – ap. 1909).
Epouse 1. à Paris 13e le 30 juin 1909* Marie Alice DUMAS (Valparaiso, Chili, 09 mars 1873 – av. 1939).
Epouse 2. à Paris 16e le 01 avril 1939* Eugénie Henriette PRADELLE (Paris 11e, 14 juin 1886* – Boulogne-Billancourt, 18 septembre 1979).
Elève au Conservatoire de Paris d’Edmond Duvernoy pour le chant et de Jacques Isnardon pour l’opéra-comique, il y obtint un 2e accessit de chant en 1906, puis un second prix de chant en 1907, ainsi qu’un 1er accessit en 1906, puis, à l’unanimité du jury, un premier prix d’opéra-comique en 1907 dans le Barbier de Séville (Figaro), et fut aussitôt engagé dans la troupe de l’Opéra-Comique. A partir de 1920 il exerça son art sur des scènes du midi de la France. Le 15 février 1929, il créa Plus que reine (Junot) de Marcel Bertrand à l'Opéra de Nice.
En 1911, il habitait 101 rue Réaumur à Paris 2e ; en 1922, 60 rue Théophile-Gautier [devenue en 1933 avenue Théophile-Gautier] à Paris 16e. En 1939, il habitait 2 rue d’Auteuil à Paris 16e, où il était domicilié lorsqu'il est décédé en 1970 à soixante-dix-huit ans. Il est enterré au Père-Lachaise (95e division).
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Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 06 septembre 1907 dans Louise (le Chansonnier).
Il y créa le 26 février 1908 la Habanera (3e Compère ; 1er Aveugle) de Raoul Laparra ; le 30 octobre 1909 Chiquito, le Joueur de pelote (Tipia) de Jean Nouguès ; le 30 mai 1910 On ne badine pas avec l'amour (Blazius) de Gabriel Pierné ; le 20 mars 1913 le Carillonneur (Farazyn) de Xavier Leroux ; le 25 février 1914 la Marchande d'allumettes (le Suisse) de Tiarko Richepin ; le 15 mai 1914 Mârouf, savetier du Caire (Ali) d’Henri Rabaud.
Il y participa à la première le 22 mai 1908 de Snégourotchka (Mizguir) de Rimski-Korsakov [version française de Pierre Lalo] ; le 13 janvier 1910 de Paillasse (Sylvio) de Ruggero Leoncavallo [version française d’Eugène Crosti] ; le 06 janvier 1914 de la Vie brève (le Chanteur) de Manuel de Falla [version française de Paul Milliet].
Il y a chanté Aphrodite (Timon) ; le Barbier de Séville (Figaro) ; la Bohème (Marcel) ; Carmen (Moralès, Escamillo) ; Cavalleria rusticana (Alfio) ; Fortunio (Landry) ; Iphigénie en Tauride (un Scythe, 1909) ; le Jongleur de Notre-Dame (Boniface) ; Lakmé (Frédéric) ; Manon (Brétigny, Lescaut) ; Mireille (Ourrias) ; les Noces de Jeannette (Jean) ; Paillasse (Tonio) ; Richard Cœur de Lion (Blondel) ; la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jérôme Coignard) ; le Roi d'Ys (Jahel, Karnac) ; Sapho (Caoudal) ; la Tosca (Scarpia) ; la Traviata (le Baron) ; Werther (Albert) ; Zampa (Zampa). |
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Il y débuta au cours d'un Gala, le 29 décembre 1907 dans Carmen (Moralès).
Il y participa à la première le 24 février 1927 des Burgraves (Magnus) de Léo Sachs.
Il y chanta Hérodiade (Hérode, 1933) ; Mârouf (Ali, 1940). |
Daniel Vigneau en 1920 [photo Anthony's]
Daniel Vigneau en 1912 [photo Anthony's]
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Tous les dimanches le jeune Vigneau, né le 25 mars 1881, assiste dans la loge de sa famille à la représentation d’un opéra au Grand Théâtre de Bordeaux. Fervent d'art lyrique, à l'insu de ses parents, il se présente au Conservatoire Sainte-Cécile de Bordeaux, où il obtient les deuxièmes prix de chant et d'opéra. Après son service militaire, et un séjour à Bordeaux, il vient à Paris, se présente en 1904 au Conservatoire, y est reçu dans les classes Duvernois (chant) et Isnardon (opéra-comique). Tandis qu'il travaille au Conservatoire, il fait quelques cachets en chantant à Montmartre et dans les concerts de la périphérie. En 1907 il obtient un deuxième prix de chant et un premier prix d'opéra-comique (à l'unanimité) dans Figaro, du Barbier de Séville. Engagé aussitôt à l’Opéra-Comique il y débute en octobre 1907 dans le Barbier de Séville. Reste sept ans le pensionnaire de la Salle Favart et y crée Snégourotchka (1908), Chiquito (1909), On ne badine pas avec l’Amour (1910), le Carillonneur (1913), la Marchande d’allumettes et Mârouf (1914). Chante de nombreux ouvrages du répertoire, Zampa, Carmen (Escamillo), la Tosca (Scarpia), Manon (Lescaut), Werther (Albert), les Noces de Jeannette (Jean), Madame Butterfly (Sharpless), la Vie de Bohème (Marcel), le Jongleur de Notre-Dame (Boniface), Sapho (Caoudal), Mireille (Ourrias). Mobilisé en 1914 il ne rentre dans ses foyers qu'en 1918, et revient à l'Opéra-Comique où il chante le répertoire et en 1920 reprend la Rôtisserie de la Reine Pédauque (Jérôme Coigniard). Quitte l'Opéra-Comique en octobre 1920, est engagé au Grand Casino de Nice où il joue tout son répertoire, reprend la Flûte Enchantée et crée la Rôtisserie de la Reine Pédauque. Donne ensuite des représentations à Marseille. (Nos vedettes, 1922)
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Daniel Vigneau [photo Sabourin]
Daniel Vigneau en 1924 [photo Abel]
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Air "Place au factotum de la ville" extrait de l'acte I du Barbier de Séville de Rossini [version française] Daniel Vigneau (Figaro) et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4655, enr. en 1906/1907
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Air "Place au factotum de la ville" extrait de l'acte I du Barbier de Séville de Rossini [version française] Daniel Vigneau (Figaro) et Orchestre Aspir 5170, mat. 8204, enr. vers 1909
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Air "Place au factotum de la ville" extrait de l'acte I du Barbier de Séville de Rossini [version française] Daniel Vigneau (Figaro) et Orchestre Odéon 97356, enr. en 1909
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Duo "D'un métal si précieux" extrait de l'acte I du Barbier de Séville de Rossini [version française] Fernand Francell (Almaviva), Daniel Vigneau (Figaro) et Orchestre Odéon X 97.378, mat xP 4719 et X 97.388, mat. xP 4720, enr. à Paris le 01 avril 1909
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Mort de Valentin extrait de l'acte IV de Faust de Gounod Daniel Vigneau (Valentin) et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4658, réédité sur 80 tours n° 47, enr. en 1906/1907
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Couplets du Toréador extrait de l'acte II de Carmen de Bizet Daniel Vigneau (Escamillo) et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4776, réédité sur 80 tours n° 47 et 476, enr. en 1906/1907
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Couplets de midi, minuit extrait de l'acte III de l'Ombre de Flotow Daniel Vigneau (le Docteur Mirouet) et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4653, réédité sur 80 tours n° 476, enr. en 1906/1907
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(par. Armand Silvestre / mus. Massenet) Daniel Vigneau, baryton, avec orchestre Pathé saphir 90t n° 4656, réédité sur 80t n° 3133 et 3287, enr. en 1906/1907
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Stances "Lakmé, ton doux regard se voile" extrait de l'acte II de Lakmé de Delibes Daniel Vigneau (Nilakantha) et Orchestre Pathé saphir 80 tours n° 343, mat. 3849, enr. en 1921/1922
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Romance à l'Etoile extrait de l'acte III de Tannhaüser de Wagner [version française] Daniel Vigneau (Wolfram) et Orchestre Pathé saphir 80 tours n° 338, mat. 3799, enr. en 1921/1922
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Prologue extrait de Paillasse de Leoncavallo [version française] Daniel Vigneau (Tonio) et Orchestre Pathé saphir 80 tours n° 343, mat. 3851, enr. en 1921/1922
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Cantabile "Voilà donc la terrible cité!" extrait de l'acte I de Thaïs de Massenet Daniel Vigneau (Athanaël) et Orchestre Pathé saphir 80t n° 338, mat. 3800, enr. le 10 juillet 1922
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Romance "Ah ! mon remords te venge" extrait de l'acte III du Pardon de Ploërmel de Meyerbeer Daniel Vigneau (Hoël) et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4657, enr. en 1906/1907
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Romance "Ah ! mon remords te venge" extrait de l'acte III du Pardon de Ploërmel de Meyerbeer Daniel Vigneau (Hoël) et Orchestre Aspir 5170, mat. 8205, enr. vers 1909
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O sole mio chanson napolitaine (Eduardo Di Capua) [version française] Daniel Vigneau et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4651, réédité sur 80 tours n° 3133, enr. en 1906/1907
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O sole mio chanson napolitaine (Eduardo Di Capua) [version française] Daniel Vigneau et Orchestre Disque Pour Gramophone G.C.-3-32709, mat. 7283o, enr. à Paris en 1907
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(Joseph Dieudonné Tagliafico) Daniel Vigneau et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4769, réédité sur 80 tours n° 3127, enr. en 1906/1907
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Duo "Ah! Mimi s'en est allée" extrait de l'acte IV de la Bohème de Puccini [v. fr. Paul Ferrier] Léon Beyle (Rodolphe), Daniel Vigneau (Marcel) et Orchestre Disque Pour Gramophone GC-34250, mat. 16249u, enr. à Paris le 19 janvier 1911
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Duo "Ah ! Mimi s'en est allée" extrait de l'acte III de la Bohème de Puccini Léon Campagnola (Rodolphe), Daniel Vigneau (Marcel) et Orchestre Disque Pour Gramophone 34295, réédité sur U 9, mat. 16957u, enr. à Paris le 17 novembre 1911
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Ave Maria sur les motifs de l'Intermezzo de Cavalleria rusticana de Mascagni Daniel Vigneau et Orchestre Disque Pour Gramophone G.C.-3-32842, mat. 5957h, enr. à Paris en 1908 [coll. Daniel Blackstone]
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Je voudrais pleurer mélodie (par. Lucien Boyer / mus. Edouard Mathé) Daniel Vigneau et Orchestre Disque Pour Gramophone G.C.-3-32708, mat. 7282o, enr. à Paris en 1907
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la Voix des chênes mélodie (par. S. et F. Borel / mus. Gustave Goublier) Daniel Vigneau et Orchestre Pathé saphir 90 tours n° 4770, réédité sur 80 tours n° 3127, enr. en 1906/1907
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le Rêve du prisonnier (Anton Rubinstein) Daniel Vigneau et Orchestre Disque Pour Gramophone G.C.-3-32781, mat. 5558h, enr. à Paris en 1907
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les Cloches du soir mélodie (par. P. Grolier / mus. Laurent de Rillé) Daniel Vigneau et Orchestre Disque Pour Gramophone G.C.-3-32782, mat. 5557h, enr. à Paris en 1907
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