CANTATRICES DE L’OPÉRA DE PARIS
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
(Toutes les cantatrices ayant été affichées en solistes à l'Opéra entre 1671 et 1971 y figurent, avec indication des rôles qu’elles y ont interprétés, ainsi que l'année au cours de laquelle elles chantèrent ces rôles pour la première fois à l’Opéra. La troupe de l'Opéra de Paris fut dissoute le 01 juin 1971.)
ABOTT Bessie. — Soprano américain. Débute le 09 décembre 1901. => biographie
ACKTÉ Aïno. — Soprano finlandais. Débute le 08 octobre 1897. => biographie
ADAMS Suzanne. — Soprano américain (Cambridge, Massachusetts, Etats-Unis, 28 novembre 1872 – Londres, 05 février 1953). Arrive à Paris en 1889. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) le 09 janvier 1895. Chante RIGOLETTO (Gilda, 1895) et FAUST (Marguerite, 1896).
ADINI Ada. — Soprano américain. Débute le 06 mai 1887. => biographie
AGOSTINELLI Adelina. — Soprano (Bergame, 23 novembre 1882 – Buenos Aires, 06 juillet 1954). Epouse 1. Giuseppe QUIROLI, ténor italien. Epouse 2. Pedro TABANELLI (Turin, 1885 – Cordoba, 1956), ténor argentin. Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, interprète MEFISTOFELE (Marguerite) le 09 mai 1912.
AGUSSOL Pauline-Charlotte-Marie. — Soprano (Toulon, Var, 29 novembre 1863 – Paris, 1953). Fille de Gervais AGUSSOL (Saint-Jean-du-Bruel, Aveyron, 10 juin 1835 – Paris 17e, 19 juillet 1893), cordonnier, et d'Adélaïde Pauline Philomène Virginie VIVARÈS (Saint-Jean-du-Bruel, 24 juillet 1835 – Paris 9e, 19 septembre 1906), mariés à Saint-Jean-du-Bruel le 19 février 1860.
Débute le 19 septembre 1888 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Est affichée dans GUILLAUME TELL (Jenny, 1888), FAUST (Siebel, 1888), LA FAVORITE (Inès, 1888), ASCANIO (Colombe, 1890), AÏDA (Prêtresse, 1890), ZAIRE (Fatime 1890), SIGURD (Hilda, 1891), LE PROPHÈTE (Néophite, 1892), TANNHÄUSER (Pâtre, 1895), THAÏS (Crobyle, 1896 ; Myrtale, 1901 ; la Charmeuse, 1907), LA WALKYRIE (Ortlinte, 1900), SIEGFRIED (Voix de l'oiseau, 1904), LE FILS DE L'ETOILE (Beltis, 1904), ARMIDE (un Plaisir, 1905). A participé aux premières, le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano) de Charles Gounod ; de LA WALKYRIE (Waltraute) ; de JOSEPH (jeune Fille) ; de LA PRISE DE TROIE (Ascagne). Elle a créé LA CATALANE (une Etoile), LE LAC DES AULNES (une Voix). En 1912, elle habitait 72 rue Condorcet à Paris 9e.
"Lauréate du Conservatoire. Jolie voix, agréable chanteuse que l'on a souvent applaudie dans les concerts, a débuté dans le page Urbain, des Huguenots. Elle chante brillamment Stéphano de Roméo et Juliette et le Pâtre de Tannhäuser, créé en 1861 par Mélanie Reboux." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
AIGNERELLE Denise. — Soprano (Paris, 14 novembre 1933 – ap. 1965). Epouse de Marcel FÉRU, directeur du Théâtre de Tourcoing. Débute le 19 novembre 1960, dans LE ROI DAVID (la jeune Fille). Est affichée en 1961 dans RIGOLETTO (le Page). Elle a chanté aussi RIGOLETTO (un Page) chaque année de 1961 à 1965 ; LA TRAVIATA (Clara) en 1964 ; TANNHÄUSER en 1963, 1964 et 1965.
ALARIE Pierrette. — Soprano (Montréal, Canada, 09 novembre 1921 – Victoria, Colombie britannique, Canada, 10 juillet 2011). Epouse à Montréal le 01 juin 1946 Léopold SIMONEAU, ténor. Débute le 27 juin 1950 dans LES FETES D'HEBE (l’Amour) et chante dans LES INDES GALANTES (Fatime, 1953).
ALBERT-HIMM (Louise Marguerite Augustine HIMM dite Augustine). — Soprano (Paris, 28 août 1791 – 4 rue Blanche, Paris 9e, 16 mai 1867), enterrée au cimetière de Fontainebleau (division E). Epouse le 05 août 1811 François DECOMBE dit ALBERT (Bordeaux, Gironde, 11 avril 1787 – Fontainebleau, Seine-et-Marne, 19 juillet 1865), premier danseur ; parents de Louise Hortense Elisabeth DECOMBE-ALBERT (Paris, v. 1811 – Epône, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 septembre 1890).
Elle débuta le 15 mars 1806 dans ŒDIPE A COLONE (Antigone). Elle chanta IPHIGENIE EN AULIDE ; ARVIRE ET EVELINA ; LA VESTALE et FERNAND CORTEZ de Spontini. Elle créa le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Thémis ; la Renommée) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; en 1816 LE ROSSIGNOL de Lebrun ; en 1819 OLYMPIE (Olympie) de Spontini. Elle quitta l'Opéra en 1823.
ALBONI Maria Anna Marzia dite Marietta. — Contralto italien (Città di Castello, près d’Arezzo, 06 mars 1826 – 9 rue de Saint-Cloud, Ville-d’Avray, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 23 juin 1894), enterrée au Père-Lachaise (66e division). Fille d'Eustache ALBONI et de Gertrude MAZZETTI. Epouse 1. à Paris le 27 juillet 1853 Achille François Louis Charles Marie, comte PEPOLI (Bologne, Italie, v. 1821 – Paris 16e, 10 octobre 1867) ; ép. 2. à Paris 8e Charles Denis ZIEGER (Paris, 03 octobre 1834 – Paris 8e, 15 septembre 1915), capitaine d'infanterie.
Chante à l'Opéra de Paris le 09 octobre 1847 dans un concert. Elle y en donna trois autres la même année. Elle y débuta le 10 mai 1850 dans LE PROPHETE (Fidès) et chanta ensuite LA FAVORITE et CHARLES VI. Créa en 1851 ZERLINE ou LA CORBEILLE D'ORANGES d'Auber.
(Elle débute à Bologne en 1841 dans un petit rôle, entre à la Scala en 1843. On la rencontre ensuite dans les théâtres italiens de Vienne, Saint-Pétersbourg et Paris. En 1847 elle est engagée par le Covent Garden de Londres où son contralto fait sensation et attire tous les passionnés du bel canto. En 1850 elle débute à l'Opéra de Paris. L'année suivante elle se rend en Espagne et aux deux Amériques, avant de se fixer définitivement à Paris en 1854, abandonnant pratiquement la scène.)
"Mademoiselle Alboni, dont madame de Girardin disait : C'est un éléphant qui a avalé un rossignol, la seule qui reste immuable, comme un sphinx égyptien, de cette fameuse pléiade des Italiens d'il y a vingt ans, est une admirable chanteuse ; elle possède la voix la plus pure, la plus facile que l'on puisse entendre. Cette année a été bien dure pour la pauvre femme : elle a perdu coup sur coup ses deux frères, et son mari a été enfermé chez le docteur Blanche. Madame Alboni dévore des choux crus comme des dragées, et elle boit dans un verre de dimensions exagérées : on ne l'emplit qu'une fois d’eau rougie, et il sert pendant tout le repas."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Italiens, 1866)
ALDA Francès (Fanny Jane DAVIS dite). — Soprano néo-zélandaise (Christchurch, Nouvelle-Zélande, 31 mai 1879 ou 31 mai 1883 – Venise, 18 mai 1952). A l'occasion d'un Gala chante au troisième acte d'OTHELLO (Desdémone) le 19 juin 1910.
ALDA Jeanne. — Débute le 11 août 1924 dans LA WALKYRIE (Schwertleite). Chante LA WALKYRIE (Waltraute) en 1925.
ALEXANDROWICZ Marie de. — Soprano (Varsovie, 1894 –). Est affichée dans LES HUGUENOTS (la Reine, 1910), FAUST (Marguerite, 1910), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1911), HAMLET (Ophélie, 1919) et THAÏS (Thaïs, 1922), ayant débuté le 22 avril 1910 dans RIGOLETTO (Gilda).
ALEXIS (Jeanne Clémence BURY dite Mme). — (Paris, 14 novembre 1809 – 18 rue des Aubépines, Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 février 1895), inhumée dans le cimetière de Montmartre (8e division). Fille de Martin Joseph BURY (av. 1785 – Paris, 26 février 1821) et d'Antoinette Marie PORCHÉ (av. 1785 – ap. 1810). Relation avec Auguste Pierre Etienne PASTELOT dit ALEXIS (v. 1808 – Paris 10e, 19 décembre 1867), artiste dramatique ; parents d'Henri Claude Auguste PASTELOT (Bordeaux, 24 octobre 1832 – Maslacq, Pyrénées-Atlantiques, 02 mai 1855), sergent fourrier, et de Charles Frédéric Léon PASTELOT (Bordeaux, section 1, 08 décembre 1835 – Paris 18e, 20 mars 1884), employé des chemins de fer.
Débute en 1837.
ALFANI-TELLINI Ines. — Soprano italien (Florence, 1896 – Milan, 01 juin 1985). En représentation, chante FALSTAFF (Anette) le 04 juillet 1935.
ALIGNAN Lise d' (Lise Antoinette Rose FOURNIÉ d'ALIGNAN dite). — Soprano (Clermont-l'Hérault, Hérault, 22 juin 1903 – Paris 8e, 26 février 1992). Epouse en 1931 Paul-Henry VERGNES, ténor. Débute le 24 août 1929 dans FAUST (Marguerite) et chante, en 1930, RIGOLETTO (Gilda).
ALINE. — Débute en 1848.
ALLAN. — Débute en 1817.
ALLARD Claude. — Débute le 20 juin 1956 dans LA WALKYRIE (Helmwige). Chante KERKEB (Fathima, 1956), LE CHEVALIER A LA ROSE (Dame Marianne, 1957), LA FLUTE ENCHANTEE (une Dame 1958), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Sœur Mathilde, 1958).
ALLENT. — Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (l'Amour) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer.
ALLIX Alice (Alice Jeanne Florentine PERRÉ dite). — Soprano (46 rue de Charenton, Paris 12e, 14 septembre 1890 – Champcueil, Essonne, 19 juin 1976). Fille de Louis Victor PERRÉ (Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 13 décembre 1847 – Charenton-le-Pont, Seine [auj. Val-de-Marne], 19 octobre 1905), boucher, et de Marie Alexandrine BLOUIN (Paris ancien 8e, 09 août 1858 –), mariés à Paris 10e le 26 septembre 1876.
Débute le 07 février 1918 dans MADEMOISELLE DE NANTES (Hermione). Est affichée dans AÏDA (Aïda, 1918), FAUST (Marguerite, 1919) et LE RETOUR (Blanche, 1919). A créé FÊTE TRIOMPHALE (l'ange de l'Espérance) et FALSTAFF (Alice Ford).
ALMONA Marie-Antoinette (Marie Antoinette Rosalinda PIÉTRI dite). — Mezzo-soprano (Sartène, Corse-du-Sud, 16 février 1906 – Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine, 03 juillet 1978). Débute le 06 février 1933 dans GUERCOEUR (une Illusion). Chante : PARSIFAL (Fille-fleur, 1933), LA WALKYRIE (Schwertleite, puis Grimguerde, 1933), LOHENGRIN (Page, 1933), RIGOLETTO (Madeleine, 1933), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Floshilde, 1934), THAÏS (Myrtale, 1934 ; Albine, 1940), HAMLET (la Reine, 1934), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1934), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (Guillemette, 1934), L'ETRANGER (une Vieille, 1934), SIGURD (Uta, 1934), SIEGFRIED (Erda, 1934), SALOMÉ (Page, 1934), AÏDA (Amnéris, 1935), OTHELLO (Emilia, 1935), HERODIADE (Hérodiade, 1935), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame, 1935 ; Enfant, 1939), LE CHEVALIER A LA ROSE (Annina, 1936), L’OR DU RHIN (Erda, 1938), LES TROYENS (Anna, une Ombre, 1939), LA TRAVIATA (Bohémienne, 1941), GWENDOLINE (Compagne, 1941), FAUST (Dame Marthe, 1941), LA DAMNATION DE FAUST (une Voix, 1942), LES SANTONS (la Pécheresse, 1942), ANTIGONE (Coryphée, 1943), LE VAISSEAU FANTOME (Marie, 1941), PEER GYNT (Femme du Bailli, 1943), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1945). A participé aux créations de VERCINGÉTORIX (Druidesse), LA PRINCESSE LOINTAINE (Sorismonde), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Sélvsette), ŒDIPE (Mirope), LA SAMARITAINE (une Femme), L'ENFANT ET LES SORTILEGES (la Chatte) et PÉNÉLOPE (Alkandre).
ALTEN Bella. — Soprano polonais (Zaxaczewo, Pologne, 30 juin 1877 – Londres, 31 décembre 1962). A l'occasion d'un Gala, le 19 juin 1910, chante au troisième acte de LA BOHÈME (Musette).
ALVAR Lucie d' (Madeleine Albertine EDET dite). — Soprano (Paris ancien 3e, 21 juillet 1858 – 29 rue de Chateaudun, Paris 9e, 23 janvier 1917). Fille de Marie Antoinette Augustine EDET (Batignolles, Seine [auj. dans Paris 17e], 06 octobre 1832 – 11 mars 1919). Epouse à Paris 4e le 08 janvier 1888 Louis Édouard Léon FOYOT (Champvert, Nièvre, 11 octobre 1838 – Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 21 février 1915).
Elle fut d'abord tragédienne sous son vrai nom. Élève de Monrose, au Conservatoire, elle obtint, en 1878, à l'âge de 20 ans, le deuxième accessit de tragédie, ex aequo avec Mlle Lerou ; mais elle n'a jamais joué à Paris avant sa transformation en cantatrice et son engagement à l'Opéra. Débute dans LA JUIVE (Rachel) le 29 novembre 1886 et chante PATRIE ! (Dolorès, 1887).
ANCELIN Marthe. — Est affichée dans PÉNÉLOPE (Servante, 1947), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949).
ANDAY Rosette. — Contralto hongrois (Budapest, Hongrie, 22 décembre 1903 – Vienne, Autriche, 28 septembre 1977). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, interprète TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine), LE CHEVALIER A LA ROSE (Annina), LA WALKYRIE (Fricka, Siegrune). En représentation, chante SAMSON ET DALILA (Dalila) le 07 novembre 1928.
ANDRÉANI Isabelle. — Mezzo-soprano (Sari-Solenzara, Corse-du-Sud, 18 février 1923 – La Garde, Var, 03 juin 2018). Epouse à Marseille, Bouches-du-Rhône, le 22 octobre 1951 Pierre Cruchon (1908–1973), chef d'orchestre. Débute dans OBERON (Fatime) le 20 mars 1954. Est affichée en 1957 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Annina) en 1957, 1962, 1963 et 1966 ; LES INDES GALANTES (les Fleurs : Zaïre) en 1959 et 1963 ; CARMEN (Carmen) chaque année de 1959 à 1965 et en 1967 et 1968 ; L'ENFANT ET LES SORTILEGES (la Tasse chinoise) en 1960.
Isabelle Andréani
ANDRIESSEN. — Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BÉATRICE (la Mère Supérieure) le 19 février 1926.
ANDURAN Lucienne (Lucienne AUGÉ dite). — Mezzo-soprano (7 rue de l'Ecluse Matabiau, Toulouse, Haute-Garonne, 18 juillet 1910 – Saint-Girons, Ariège, 31 décembre 1995). Fille d'Adolphe AUGÉ (Toulouse, 31 mars 1884 – ap. 1928) maréchal ferrant puis employé au Midi socialiste, et de Léontine Marceline CHARLES (Cambiac, Haute-Garonne, 14 mai 1891 – Toulouse, 10 novembre 1977), ménagère, mariés à Toulouse le 03 décembre 1908. Epouse à Toulouse le 27 décembre 1926 Gabriel Jean ANDURAN (Toulouse, 16 juin 1908 – Saint-Girons, 09 avril 1995).
Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 21 mars 1938. Est ensuite affichée, en 1939, dans AÏDA (Amnéris) et LES TROYENS (Didon).
ANGELICI Martina dite Martha. — Soprano (Cargèse, Corse-du-Sud, 22 mai 1907 – Ajaccio, Corse-du-Sud, 11 septembre 1973). Fille de Joseph Lucien ANGELICI (Evisa, Corse-du-Sud, 29 juillet 1864 –), forgeron, et de Marie Angèle VERSINI (Marignana, Corse-du-Sud, 21 janvier 1877 –), mariés à Marignana le 25 novembre 1894. Epouse à Paris 9e le 09 octobre 1947 François AGOSTINI, directeur de l'Opéra-Comique.
Entrée à l’Opéra-Comique en 1938, elle débute au Palais Garnier le 17 avril 1953 dans BORIS GODOUNOV (Xénia). Est affichée dans OBERON (Naïade) en 1954 ; dans LES INDES GALANTES (les Fleurs : Fatime) en 1955, 1962 et 1963 ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina) en 1956 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (la Vierge) en 1957 ; L'ATLANTIDE (Tanit-Zerga) en 1958 ; CARMEN (Micaëla) en 1960 et 1961.
ANGERLY Simone. — Est affichée dans PÉNÉLOPE (Servante, 1947), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949).
ANTIER Marie. — Soprano (Lyon, Rhône, vers 1687 – Magasin de l'Opéra, rue Saint-Nicaise, Paris ancien 1er, 03 décembre 1747). Epouse 1. en 1726 Jean DUVAL (v. 1680 – Paris ancien 1er, 30 janvier 1754), inspecteur au grenier à sel de Paris. Epouse 2. en 1730 M. TRUCHET, fermier général. Elle entra à l'Opéra de Paris en 1712. Elle y resta jusqu'en 1741. Elle chanta MEDEE ET JASON de Salomon ; TELEPHE ; LE BALLET DES AGES de Campra ; LES FETES DE THALIE ; PIRITHOÜS ; LES AMOURS DES DIEUX ; LE BALLET DES SENS ; LES GRACES de Mouret ; JEPHTE ; LES FETES DE L'ETE de Montéclair ; TELEMAQUE ; LES ELEMENTS ; LES STRATAGEMES DE L'AMOUR de Destouches ; PYRAME ET THISBE ; TARSIS ET JULIE ; SCANDERBERG de Rebel et Francœur ; HIPPOLYTE ET ARICIE (Phèdre, 1733) : LES INDES GALANTES (Phani, 1735) ; CASTOR ET POLLUX (Phœbé, 1737) de Rameau.
ANTOINE Bernadette (Bernadette ARNAUD dite). — Soprano (Pagny-sur-Moselle, Meurthe-et-Moselle, 08 mars 1940 –). Elle a chanté L’HEURE ESPAGNOLE (Conception) en 1971, BENVENUTO CELLINI (Teresa) en 1972.
ANTONOWITCH A. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (l'Hôtesse) puis crée, en oratorio, KITEGE (Alconost) et SADKO (Niejata).
APPARECIDA Maria d’ (Maria d'APPARECIDA MARQUES dite). — Mezzo-soprano brésilien (Rio de Janeiro, Brésil, 17 janvier 1926 – 19 rue Auguste-Vacquerie, Paris 16e, 04 juillet 2017). Elle a chanté CARMEN (Carmen) en 1965 et 1968.
ARALD Jeanne. — Soprano. Chante FAUST (Siebel), ayant débuté le 20 juin 1902 dans THAÏS (Crobyle).
ARAUJO Constantina. — Soprano (São Paulo, Brésil, 1928 – mai 1966). Débute dans AÏDA (Aïda) le 08 juin 1953, puis crée OBERON (Rézia).
ARBELL Lucy. — Mezzo-soprano. Débute le 23 octobre 1903. => biographie
ARMAND. — Elle créa en 1685 ROLAND (Thémire) de Lully. Elle quitta l'Opéra en 1707.
ARMAND Anne-Aimée. — (Paris, 1774 – Paris, 04 avril 1846). Elle débuta à l'Opéra-Comique en 1793, puis à l'Opéra le 29 mars 1801 dans ŒDIPE A COLONE (Antigone). Elle créa en 1801 ASTYANAX (Cassandre) de Kreutzer ; en 1803 PROSERPINE (Cérès) de Paesiello ; en 1803 SAÜL (Oza) de Kalkbrenner et Lachnith ; en 1804 OSSIAN ou LES BARDES (Rosmala) de Lesueur ; en 1805 DON JUAN (Elvire) de Mozart ; en 1807 LE TRIOMPHE DE TRAJAN (Plotine) de Persuis. Elle se retira le 01 janvier 1811.
ARMAND Joséphine. — (Versailles, 1787 – Paris ancien 2e, 12 juillet 1859). Fille de Philippe Joseph ARMAND (vers 1744 – Paris, 20 novembre 1827) et de Marie Madeleine CAMUS (– Paris, 27 décembre 1796), mariés à Paris le 22 septembre 1785. Nièce de la cantatrice Anne-Aimée ARMAND. Epouse le 27 décembre 1813 Vrain François Félix CAZOT (Orléans, Loiret, 06 avril 1790 – Paris ancien 2e, vers le 24 décembre 1857), compositeur.
Elle débuta le 16 février 1808 dans IPHIGENIE EN AULIDE (Iphigénie). Elle quitta l'Opéra en 1817. Ce fut une grande tragédienne lyrique qui brilla dans les rôles de Chimène, Antigone et Alceste, et créa une dizaine d'ouvrages dont PROSERPINE et LES ABENCERAGES.
ARMAND Louise. — Est affichée dans HÉRODIADE (Cananéenne, 1926), PARSIFAL (Fille-fleur, 1931).
ARMGART Irmgard. — Soprano (Berlin, Allemagne, 22 janvier 1908 – Berlin, 13 juin 1982). En représentation, débute le 18 mai 1941 dans L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Blondine).
ARNAL Clarisse. — Soprano. Débute le 24 juin 1872. => biographie
ARNAUD Antoinette. — Soprano. Débute le 04 octobre 1868. => biographie
ARNAUD Madeleine. — Contralto. Fut affichée en 1930 dans CASTOR ET POLLUX (une Spartiate) et LES HUGUENOTS (Dame d'honneur), puis, sous le nom de Mady ARTY, a créé en 1931 AMPHYON (une Voix), puis a chanté à l'Opéra-Comique.
ARNÉ Marie-Louise. — Débute dans RIGOLETTO (Madeleine) le 18 janvier 1917. Chante HÉLÈNE (Pallas, 1919), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1920), LA WALKYRIE (Grimguerde, 1921) et LES TROYENS (Anne, 1921). A créé FALSTAFF (Meg Page).
ARNOULD Madeleine-Sophie dite Sophie. — Soprano (Paris, 13 février 1740 – Hôtel d'Angivilliers, rue de l'Oratoire-Saint-Honoré, Paris 1er, 22 octobre 1802). Fille de Jean ARNOULD (27 juillet 1697 – Paris, 01 avril 1782), aubergiste, maître traiteur, et de Rose Marguerite LAURENT (Blois, Loir-et-Cher, 03 avril 1707 – Blois, 24 avril 1771), mariés le 22 janvier 1731. Epouse François Joseph BELANGER (Paris, 12 avril 1744 – Paris, 01 mai 1818), architecte du comte d’Artois, dessinateur. Débute le 15 décembre 1757 dans LES AMOURS DES DIEUX. Chante LA PROVENÇALE de Mouret (la Provençale); LES AMOURS DES DIEUX de Mouret; ENÉE ET LAVINIE de Dauvergne (Lavinie, Vénus); L'AMOUR ET PSYCHÉ, des FÊTES DE PAPHAS de Mondonville (Psyché); PROSERPINE de Lully (Proserpine); AMADIS DE GAULE de Lully (Oriane); PYRAME ET THISBÉ de Rebel et Francœur (Thisbé); CANENTE de Dauvergne (Canente); DARDANUS de Rameau (Iphise); JEPHTÉ de Monteclair (Iphise); ALPHÉE ET ARÉTHUSE, acte des FÊTES D'EUTERPE de Dauvergne (Aréthuse); LES FÊTES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blamont (Cléopâtre); LES FÊTES D'HÉBÉ ou LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (Iphise); CASTOR ET POLLUX de Rameau (Télaïre); LA FÉERIE des FÊTES DE POLYMNIE de Rameau (Argélie); LES FÊTES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Memphis); THÉSÉE de Lully (Eglé); ZÉLINDOR, ROI DE SYLPHES de Rebel et Francœur (Zirphé); AMPHION de La Borde (Antiope); LE DEVIN DU VILLAGE (Colette) de Jean-Jacques Rousseau; LA TERRE, acte des ÉLÉMENTS de Destouches (Pomone); EROSINE, actes des FÊTES LYRIQUES de Berton (Erosine); EUTHYME ET LYRIS de Désormery (Lyris). Elle a créé en 1760 LES PALADINS de Rameau (Argie) ; en 1760 LE PRINCE DE NOISY de Rebel et Francœur (Alie) ; en 1761 HERCULE MOURANT de Dauvergne (Iole) ; en 1763 POLYXÈNE de Dauvergne (Polyxène) ; en 1766 ALINE, REINE DE GOLCONDE de Monsigny (Aline) ; en 1766 SYLVIE de Berton et Trial (Sylvie) ; le 19 avril 1774 IPHIGÉNIE EN AULIDE de Gluck (Iphigénie) ; le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU (Adèle) de Laborde et Berton ; le 02 aout 1774 ORPHÉE de Gluck (Eurydice). Elle quitta l'Opéra en 1778.
(Elle débuta à l'Opéra en 1757 une prestigieuse carrière de tragédienne lyrique. Elle quitta la scène en 1778, fut ruinée par la Révolution et s'éteignit solitaire dans une misère dignement supportée, laissant de spirituels Mémoires intitulés Arnouldiana.)
ARRAUZAU Francine. — Contralto (Talence, Gironde, 10 octobre 1935 – La Ville-aux-Dames, Indre-et-Loire, 20 avril 1981). Elle débuta à l’Opéra en 1962 dans LES INDES GALANTES, et y chanta jusqu’en 1970 : RIGOLETTO (Madeleine, la Comtesse), SALOME (le Page), IPHIGENIE EN TAURIDE (Diane), LA WALKYRIE (Rossweiss), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (un Gémeau), LES TROYENS (Anna). Elle est décédée dans un accident de voiture.
ARTÔT Désirée (Marguerite Joséphine Désirée MONTAGNEY dite). — Mezzo-soprano (Paris ancien 8e, 21 juillet 1835 – Berlin, 03 avril 1907). Fille de Jean Désiré ARTÔT, professeur de cor au Conservatoire de Bruxelles et de Marie Catherine HONY. Epouse le 15 septembre 1869 à Sèvres, Seine [auj. Hauts-de-Seine] le baryton espagnol Francisco de Asis Mariano del Carmen MARCO PADILLA Y RAMOS dit Mariano PADILLA (Murcie, Espagne, le 16 mars 1834 – Paris 16e, 21 novembre 1906). Parents d'Antonio Isidore MARCO RAMOS Y PADILLA dit ARTÔT de PADILLA (Sèvres, 15 mai 1870 – Sèvres, 24 août 1870) ; de Carmen Antonia Désirée Manuela Angelès MARCO RAMOS Y PADILLA dite ARTÔT de PADILLA (Paris 8e, 06 février 1874 – Sèvres, 11 mai 1959) ; de Lola Dolores Désirée Francesca MARCO RAMOS y PADILLA dite ARTÔT de PADILLA (Sèvres, 05 octobre 1876 – Berlin, 14 avril 1933), cantatrice.
Elle débuta en 1858 dans LE PROPHETE (Fidès). Elle chanta SAPHO (Sapho, 1858), LA FAVORITE (Léonore).
ARTY Mady. — Voir ARNAUD Madeleine.
ASSERSON Beate. — Mezzo-soprano (Bjelland, Norvège, 09 mars 1913 – Drammen, Norvège 29 janvier 2000). En représentation, chante en mai 1955, L'OR DU RHIN (Flosshilde), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde), LA WALKYRIE (Siegrune).
ATTY Jeanne. — Débute dans RIGOLETTO (Madeleine) le 25 janvier 1946. Durant la même année, est affichée dans THAÏS (Albine), BORIS GODOUNOV (la Nourrice), JOSEPH (jeune Fille), LE VAISSEAU FANTOME (Marie) et, en 1947, dans FAUST (Dame Marthe).
AUBERT. — Crée LA FILLE DE ROLAND (un Page) le 27 octobre 1922.
AUBRY Marie. — Soprano (1656 – 1704). Fille de Léonard AUBRY (– Paris, 02 mai 1676), maître paveur, et d'Anne PAPILLON (– ap. 1676). Elle débuta en 1671. Elle chanta CADMUS ET HERMIONE (Hermione, 1673). Elle se retira en 1684 dans AMADIS (Oriane).
AUDAN Madeleine [Madeleine NADAU]. — Soeur de Marguerite AUDAN, compositeur. Est affichée dans GWENDOLINE (une Suivante, 1911). Participe à la première de PARSIFAL (une Fille-fleur, 1914).
AUDIBERT (Jeanne Clotilde Adèle GUILHOT dite). — Mezzo-soprano (Bordeaux, Gironde, 19 avril 1834 – ap. 1867). Fille de Jean Cernin GUILHOT (Marmande, Lot-et-Garonne, 23 août 1796 – Paris 10e, 15 avril 1888), potier d'étain, et de Marie ARNAUDIE (Saint-Martin, Gers, 31 mai 1801 – Paris 10e, 26 octobre 1877), mariés à Bordeaux le 23 juillet 1828. De sa liaison avec Joseph Hyacinthe PASSAMA est née Jenny Joséphine PASSAMA (Nîmes, Gard, 15 janvier 1863 –). Mère naturelle de Gustave Emile GUILHOT (Paris 2e, 12 novembre 1869 –).
Elle a débuté en 1858 dans LE TROUVERE (Azucena). Elle resta à l'Opéra jusqu'en 1860. Elle se produisit en représentation à Lyon aux saisons 1862-1863 et 1864-1865 et à Bordeaux en 1867.
AUDINOT Josèphe-Eulalie. — (Paris ancien 6e, rue des Boucheries, 19 mars 1759 – ap. 1793). Fille de Nicolas Médard AUDINOT (Bourmont, Haute-Marne, 08 juin 1732 – Paris, 21 mai 1801), comédien, créateur du théâtre pour enfants, et de Françoise CAILLOUX dite CATEAU (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 10 juin 1725 –). Débute le 17 mai 1778. Quitte l'Opéra en 1793.
AUGROS Julia Hélène Victorine dite Julia. — (Rosny-sous-Bois, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 29 octobre 1901 – Saclas, Essonne, 14 avril 1981). Fille de Léon Henri AUGROS, ténor de l'Opéra. Epouse à Paris 11e le 09 novembre 1922* (divorce le 29 novembre 1935) François Joseph Etienne ROUSSELOT. Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1926), HERODIADE (Esclave, 1926, Cananéenne, 1945), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926), GWENDOLINE (Suivante, 1926), TANNHÄUSER (Page, 1930), PARSIFAL (Fille-fleur, 1933), CASTOR ET POLLUX (Suivante, Spartiate, 1935), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1935). A créé LA FILLE DE ROLAND (Page), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe), PÉNÉLOPE (Servante).
AUPHAN Renée. — Soprano (Marseille, Bouches-du-Rhône, 02 juin 1941 –). Elle a chanté GIANNI SCHICCHI (Lauretta) en 1971, SUD (Angeline), DIALOGUES DES CARMELITES (Blanche). A partir de 1973, elle a chanté PARSIFAL (Knappen), MOÏSE ET AARON (Jeune fille), DON QUICHOTTE (Pedro), MANON (Javotte), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Bellangère), FAUST (Siebel).
AURORE (Anne Jeanne DOMERGUE dite Aurore BURSAY ou Mlle). — (Montpellier, Hérault, 20 décembre 1762 ou 1765 – 1812). Fille d'Antoine DOMERGUE dit de CAMPAGNAN (Montpellier, 04 septembre 1730 – Paris ancien 3e, 05 juillet 1800), peintre de l'académie Royale, et d'Anne CHABRIER (Montpellier, v. 1738 – Montpellier, 05 octobre 1774). Epouse à Rheinsberg, Allemagne, Gilles Anselme Fleury BRUYAS (Marseille, 27 octobre 1777 – Friedland, Pravdinsk, province de Kaliningrad, Russie, 14 juin 1807), comédien, fils de Louis BRUYAS dit BURSAY (Lyon, Rhône, 24 avril 1738 – Rheinsberg, 1798), comédien et dramaturge français dont elle a fait jouer les pièces sous le nom de Mme Bursay.
Elle débuta en 1782.
AURORE Madeleine. — Est affichée dans PÉNÉLOPE (Suivante, 1945), HERODIADE (Esclave, 1947), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949).
AUVRAY Jeanne. — Débute le 28 février 1948 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Enfant).
AZIANE Lucienne. — Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1921), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926), LE CHEVALIER A LA ROSE (une Fille de chambre, 1927), LES HUGUENOTS (Etudiant, 1936).
BACHELIER. — Voir FAY Jeanne.
BACHILLAT Jenny ou Jemmy (Eugénie Annette Joséphine BACHILLAT dite). — Mezzo-soprano (Sousse, Tunisie, 01 janvier 1904 – Paris 15e, 28 avril 1998). Epouse à Paris 15e le 17 mai 1943 Charles Louis Marie Antonin LAPARRA (Sansac-de-Marmiesse, Cantal, 24 mai 1900 – Biars-sur-Cère, Lot, 21 avril 1951), ingénieur agronome. Débute le 27 juin 1931 dans IPHIGÉNIE EN TAURIDE (une Prêtresse). Chante LOHENGRIN (Page, 1933), LA WALKYRIE (Rossweiss, 1933 ; Fricka, 1934), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde, 1933 ; Waltraute, 1934), LA TRAVIATA (Bohémienne, 1933), RIGOLETTO (Johanna, 1934 ; Madeleine, 1936), FAUST (Dame Marthe, 1934), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1934), ROLANDE (Page, 1934), HERODIADE (Hérodiade, 1934), AÏDA (Amnéris, 1935), THAÏS (Albine, 1935), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant, 1936), ŒDIPE (Thébaine. 1936), ALCESTE (Suivante, 1936), ARIANE (une Sirène, 1937). A créé PERKAIN (Karméla) et DIANE DE POITIERS (une Musicienne).
BAILAC Germaine (Jeanne Albertine Germaine BAILAC DE BORIA dite). — Mezzo-soprano (53 rue du Rempart Saint-Etienne, Toulouse, Haute-Garonne, 28 mars 1881 – 5 rue George-Sand, Paris 16e, 12 octobre 1977). Fille de Marie Louis Frédéric BAILAC ou BAYLAC (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 09 août 1840 – Paris 10e, 04 juin 1909), professeur de musique, et d'Adélaïde Clotilde ARMAND (v. 1857 – ap. 1909). Tante de Lucienne JOURFIER, soprano.
Elève au Conservatoire de Toulouse, puis au Conservatoire de Paris dans la classe Edmond Duvernoy, elle obtient un premier prix d'opéra en 1907.
Débute le 19 août 1907 dans SAMSON ET DALILA (Dalila). Chante RIGOLETTO (Madeleine, 1911). A crée SALOMÉ (un Page) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (Bérengère) de Georges Hüe.
BAKKERS Marthe. — Soprano belge. Débute le 29 décembre 1907. => biographie
BALDI Bertha ou Berta (Berthe BERUE ou VERU dite). — Soprano belge (Bruges, v. 1860 –). Débute le 08 décembre 1880 dans FAUST (Marguerite).
BALGUERIE Suzanne (Suzanne Madeleine Noémi BERCHUT dite). — Soprano (44 rue Jean-Baptiste Eyriès, Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 29 juin 1888 – Saint-Martin-d'Hères, Isère, 17 février 1973). Fille de Charles Théogène Victor BERCHUT (Fécamps, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 17 mai 1860 – Paris 16e, 05 août 1940), négociant, et de Suzanne Madeleine GRELET-MONTAIGU (Tonneins, Lot-et-Garonne, 25 décembre 1867 – Paris 16e, 29 décembre 1936), mariés au Havre le 29 juillet 1887. Epouse à Paris 6e le 10 novembre 1915 (divorce le 24 septembre 1918) Jean Louis André PILINSKI (Paris 7e, 05 août 1885 – Paris 6e, 11 février 1947), homme de lettres et publiciste.
Débute dans LA WALKYRIE (Brunehilde) le 20 juin 1923. Chante FAUST (Marguerite, 1933) et crée LES BURGRAVES (Guanhumara), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Orienta), LA PRINCESSE LOINTAINE (Mélissinde).
BARBIER-WALBONNE (Marie Philippe Claude Henriette de WALBONNE dite). — (Paris v. 1763 – Bernes-sur-Oise, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 31 octobre 1818). Epouse à Paris le 29 novembre 1800 Jacques Luc BARBIER (Nîmes, Gard, 18 octobre 1769 – Passy, Seine [auj. Paris 16e], 16 mars 1860), peintre d'histoire et portraitiste. Participe à la première le 24 décembre 1801 de LA CREATION DU MONDE de Haydn.
BARBIERI Fedora. — Mezzo-soprano italien (Trieste, 04 juin 1920 – Florence, Italie, 04 mars 2003). Epouse en 1943 Luigi BARZOLETTI, chef d'orchestre. Elle a chanté FALSTAFF (Mrs Quickly) le 29 avril 1970.
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Fedora Barbieri dans Falstaff (Mrs Quickly)
BARBOT Andréa. — Contralto. Débute le 19 février 1872 => biographie
BARBOT Caroline. — Soprano. Débute le 01 décembre 1858. => biographie
BARDOT Adèle Hélène Valérie dite Hélène. — Mezzo-soprano (Maisons-Laffitte, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 mars 1884 – Tours, Indre-et-Loire, 20 mars 1954). Epouse Arthur Léon FRANÇOIS dit DARNEL (La Bouverie, Belgique, 20 mars 1879 – Maisons-Laffitte, 01 mai 1944), baryton ; parents de René Jean FRANÇOIS (Maisons-Laffitte, 04 juillet 1920 – Le Mesnil-le-Roi, Yvelines, 30 octobre 1985), médecin. Débute dans THAÏS (Albine) le 03 novembre 1918. Chante RIGOLETTO (Johanna, 1918) ; GUILLAUME TELL (Edwige, 1918) ; ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1918) ; FAUST (Dame Marthe, 1919) ; LA WALKYRIE (Schwertelite, 1921). Est la créatrice d’ANTAR (la Mère).
BARELLI Nova (Catherine Henriette Yvonne BARREYRE dite). — (Barsac, Gironde, 05 avril 1878 – ap. 1939). Fille de Jérôme Joseph Julien Arthur BARREYRE (1828 –), notaire, et de Lucile Eugénie COURTE (1836 –). Epouse à Barsac le 21 novembre 1896* (divorce le 10 mars 1903) Jean Baptiste Lucien CONSTANT (Bordeaux, section 1, Gironde, 27 septembre 1874* – mort pour la France, Parroy, Meurthe-et-Moselle, 14 janvier 1918), avocat ; parents de Max CONSTANT (Bordeaux, section 1, 20 octobre 1899* – 19 mai 1943) ; d’Hélène Yvette CONSTANT (Bordeaux, section 1, 17 mai 1901 – Paris 6e, 29 novembre 1982).
En représentation, participe à la première audition le 27 janvier 1921 de NÉRON (Poppée) d'Humberto Lami.
BARON Alice. — Soprano. Débute le 07 août 1908 dans LES HUGUENOTS (Valentine). A créé LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne). Chante AÏDA (Aïda, 1908).
BARRAUD Dany (Danielle Jeanne BARRAUD dite). — Soprano (Charlieu, Loire, 24 octobre 1940 – Villefranche-sur-Mer, Alpes-Maritimes, 26 juin 2016). Elle a chanté LA WALKYRIE (Guerhilde) en 1971.
BARRIENTOS Maria. — Soprano espagnol (Barcelone, Espagne, 10 mars 1885 – Ciboure, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 08 août 1946). En représentation, interprète la scène de la Folie dans HAMLET (Ophélie) le 9 décembre 1915.
BARRIER Suzanne. — Est affichée dans HÉRODIADE (une Esclave, 1935), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), CASTOR ET POLLUX (une Spartiate, 1940).
BARTHÉ Louise. — Soprano. Débute le 04 janvier 1925 dans THAÏS (Crobyle). Chante, en 1925 : HÉRODIADE (une Jeune Babylonienne) ; en 1926 : FAUST (Siebel), GWENDOLINE (une Compagne) ; en 1927 : PADMAVATI (une jeune Fille, puis une Femme du peuple), LE MIRACLE (un Escholier). A créé le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (une Grenouille) d'André Bloch ; L'ÎLE DÉSENCHANTÉE (une Sène), LE CHEVALIER À LA ROSE (une Modiste), LES BURGRAVES (Lopus). Elle a participé à la première le 24 février 1925 de FLEUR DE PÊCHER (Fleur de pêcher) de G. P. Simon.
BARTHÉLEMY Vivette dite Yva. — Soprano (Lunéville, Meurthe-et-Moselle, 22 février 1932 –). Epouse Robert GEAY, basse de l'Opéra. Elle a chanté TURANDOT (une Jeune fille) en janvier 1968 et en 1969 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (vierge Erigone) en 1969 ; CARMEN (Micaëla) en 1970.
BARTON Jarmila. — Soprano. En représentation, débute le 30 mai 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Dame Mariane).
BASTARD. — Est affichée dans LE PROPHETE (un Enfant de chœur) en 1876.
BATHÉ M.. — Soprano. Débute le 01 avril 1865 dans LA MUETTE DE PORTICI (Elvire).
BATIC Polly (Léopoldine GRAF dite). — Mezzo-soprano autrichien (Deutsch Brodersdorf, Autriche, 27 janvier 1906 – Vienne, Autriche, 10 mai 1992). Epouse à Vienne le 30 novembre 1930 Georg EHRENHOFER (Atzgersdord, Vienne, 08 juillet 1907 – ap. 1930). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète ELEKTRA (2e servante) en 1953.
BATTU Marie. — Soprano. Débute le 28 décembre 1863. => biographie
BAUER. — Débute dans LES HUGUENOTS (une Bourgeoise) le 02 juillet 1906. Est affichée dans LA WALKYRIE (Grimguerde, 1908 ; Rossweiss, 1909), RIGOLETTO (Page, 1909), LOHENGRIN (Page, 1909).
BAUER Paula. — Contralto. Avec la troupe de l'Opéra de Stuttgart, chante PARSIFAL (un Ecuyer, une Enchanteresse) en 1954.
BAUGÉ Lucienne (Noélie Lucienne Rose GROS dite). — Soprano (11 rue Pasteur, Nîmes, Gard, 25 décembre 1901 – 12 rue de la Croix aux Vents, Bougival, Yvelines, 22 septembre 1968). Fille de Jules Bertrand GROS (Nîmes, 18 février 1874 – Bougival, 30 septembre 1964), relieur, et d'Eléonore PALLIER (Paris 10e, 04 février 1883 –), mariés à Saint-Bazille-de-la-Sylve, Hérault, le 16 mars 1901. Epouse 1. à Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 31 juillet 1929 André BAUGÉ, baryton. Epouse 2. à Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, le 30 décembre 1961 Jules Georges MONERON (Paris 16e, 24 mars 1904 – Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, 01 juin 1985), directeur d'usine.
Également affichée sous le nom de Lucienne GROS puis sous le nom de Lucienne DUGARD à partir de mai 1936. Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 18 septembre 1936.
BAUX Marguerite. — Soprano. Débute le 04 février 1876. => biographie
BEAUCREUX Anne. — Elle débuta le 02 janvier 1674 en créant ALCESTE OU LE TRIOMPHE D’ALCIDE de Lully (Céphise). Elle joua THESEE (Vénus, Dorine) ; ATYS (Melpomène).
BEAUDOUIN Henriette. — Soprano (Tours, Indre-et-Loire, 21 janvier 1906 – Joué-lès-Tours, 02 mars 2002). Fille de Félix BAUDOUIN (Tours, 02 septembre 1873 – Paris 8e, 12 octobre 1953), médecin, et de Marthe Aline BIELESKA (Tours, 09 août 1878 – Tours, 31 août 1963), mariés à Tours le 15 septembre 1897 (divorcés le 25 mars 1920). Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1922), LA FILLE DE ROLAND (Page, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe, 1925), TANNHÄUSER (Page, 1925), SALOMÉ (Galiléenne, 1928).
BEAUJON Marie Louise dite Maryse. — Soprano (8 rue Bayard, Roanne, Loire, 12 octobre 1891* – Illiers-Combray, Eure-et-Loir, 05 janvier 1973). Fille de Gilbert Simon Alexis BEAUJON (Saint-Germain-des-Fossés, Allier, 05 janvier 1861 – Roanne, 28 décembre 1916), mécanicien, et d'Elisa MARTIN (Lyon, Rhône, 21 mars 1867 – ap. 1906), mariés à Roanne le 27 décembre 1890 (divorcés le 08 août 1906). Débute dans GUILLAUME TELL (Mathilde) le 12 août 1921. Chante ensuite THAÏS (Thaïs, 1921), BORIS GODOUNOV (Marina, 1922), SIGURD (Hilda, 1923), FALSTAFF (Alice, 1924), FAUST (Marguerite, 1924), LE JARDIN DU PARADIS (la Fée, 1924), PAILLASSE (Nedda, 1926), HERODIADE (Salomé, 1926). Participe aux premières de LA FLUTE ENCHANTEE (une Dame) et de TURANDOT (Princesse Turandot).
BEAUMELLE Lucie Jeanne. — (Beaucaire, Gard, 23 juillet 1901 – Cannes, Alpes-Maritimes, 05 juillet 1991). Fille de Pierre BEAUMELLE (Beaucaire, 11 mars 1873 – ap. 1909) et de Lisa Marthe CONTESTIN (Beaucaire, 19 septembre 1880 – ap. 1909), mariés à Beaucaire le 10 juin 1899. Epouse à Paris 9e le 29 octobre 1940 Jacob Edmond ATON (Mustapha, Algérie française, 27 septembre 1877 – ap. 1940). Débute en créant LE ROUET D'ARMOR (une Paysanne) le 03 février 1936. Crée également ŒDIPE (une Vierge) et chante dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Enfant, 1936).
BEAUMESNIL (Henriette Adélaïde de VILLARS ou VILLARD dite). — Soprano (Paris, 30 août 1748 – Évry, Seine-et-Marne, 14 août 1802 [26 thermidor an X]). Epouse à Saint-Ouen-la-Rouérie, Îlle-et-Vilaine, le 25 décembre 1785 Charles Armand TUFFIN DE LA ROUËRIE (Fougères, Ille-et-Vilaine, 13 avril 1751 – Saint-Denoual, Côtes-d’Armor, 31 janvier 1793). Elle débuta à l'Opéra le 27 novembre 1766 dans SYLVIE de Berton et Trial. Elle créa le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU de Laborde et Berton (une Bergère ; une Jongleuse) ; en 1779 IPHIGENIE EN TAURIDE de Gluck (Iphigénie). Elle a chanté : SYLVIE ; ALINE, REINE DE GOLCONDE ; LE CARNAVAL DU PARNASSE ; HIPPOLYTE ET ARICIE ; THESEE ; DARDANUS ; TITON ET L'AURORE ; LA VENITIENNE ; PSYCHE ; HIPPOMENE ET ATALANTE ; ZAÏS ; ZOROASTRE ; ALCIONE ; ALPHEE ET ARETHUSE ; ISMENE ; CASTOR ET POLLUX ; AZOLAN ; ORPHEE ; ALAIN ET ROSETTE ; CEPHALE ET PROCRIS ; ÉCHO ET NARCISSE ; IPHIGENIE EN AULIDE. Elle quitta l'Opéra en 1781. Elle est l'auteur de la musique nouvelle de TIBULLE ET DELIE, ancien ballet de Fuzelier, qui fut représenté à la cour en 1784 et un mois plus tard à l'Opéra.
BEAUMONT Suzanne. — Mezzo-soprano (– ap. 1938). Débute dans HAMLET (la Reine) le 13 mai 1917. En 1924, chante LA WALKYRIE (Brunehilde) et LOHENGRIN (Ortrude).
BEAUVAIS Laure (Laure GAY dite). — Mezzo-soprano (9 rue de Chalon, Paris 12e, 28 octobre 1869 – 6 rue Beautreillis, Paris 4e, 17 janvier 1942). Fille de Louis François GAY (Paris ancien 12e, 22 mars 1832 – Paris 14e, 24 octobre 1878), employé, et de Rosalie Aline GENTIL (Paris, 27 avril 1839 – Paris 6e, 17 juin 1911), mariés le 09 juin 1857. Débute le 16 mars 1894 en créant THAÏS (Albine) de Jules Massenet. Crée également HELLÉ (Myrrha), LA PRISE DE TROIE (Hécube), L'ÉTRANGER (une Vieille), LE FILS DE L'ÉTOILE (la Servante) et LA CATALANE (Térésa). D'autre part, a été affichée dans LA WALKYRIE (Rossweiss, puis Siegrune, 1894 ; Grimguerde, 1907), FAUST (Dame Marthe, 1894 ; Siebel, 1895), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, puis Stéfano, 1894) ; en 1894 également DJELMA (Ourraci), SALAMMBO (Taanach), THAÏS (Myrtale), OTHELLO (Emilia) ; en 1895, RIGOLETTO (Johanna, puis Madeleine, puis la Comtesse, en 1897) ; en 1896, AÏDA (Grande Prêtresse), TANNHÄUSER (un Pâtre), LA FAVORITE (Inès) ; en 1898, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdalaine) ; en 1899, LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Intermède), LA BURGONDE (Ruth), JOSEPH (jeune Fille). En 1912, elle habitait 33 rue de Vaugirard à Paris 6e.
"Débuta en 1891, dans Albine, de Thaïs. Parmi ses meilleurs rôles : Rosweiss, de la Walkyrie ; Siebel, de Faust ; Oursaci, de Djelma. Bonne élève de M. Crosti." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
BECK Catherine. — Originaire du département de la Marne. Au Conservatoire de Paris, elle obtint un second prix de chant en l'an VII. Débute le 16 septembre 1810.
BEETH Lola. — Soprano (Cracovie, 23 novembre 1861 – Berlin, 18 mars 1940). Débute le 31 octobre 1892 dans LOHENGRIN (Elsa), puis chante TANNHÄUSER (Vénus) en 1895.
"M. Alvarez, un ténor en passe de conquérir la faveur du public, procède de la même origine. Après Roméo, il a excellemment chanté et même joué le rôle de Lohengrin, dans une récente soirée où il nous a été donné d'apprécier une cantatrice viennoise, venue à Paris, non précisément, pour y tenter un début, mais pour y chercher la consécration d'une renommée acquise dans son pays.
Cette épreuve lui a été assez favorable pour que le nombre des représentations qu'elle devait donner à Paris ait dû être sensiblement augmenté. Mlle Lola Beeth est une jeune personne d'une belle plastique, d'une intelligence dramatique remarquable, jouant avec une très grande sincérité, je dirais presque avec une naïveté touchante, ce poétique rôle d'Elsa de Brabant ; sa voix, sans être d'une grande puissance, a la pureté et l'éclat suffisants pour mettre en valeur les diverses parties du rôle. Il est regrettable que cette artiste ne puisse nous rester. Elle faillit devenir Parisienne, on peut s'en souvenir, au courant de l'année 1887. M. Carvalho l'avait engagée pour jouer, en l'absence de Mlle Calvé, le rôle de la comtesse Hélène dans le Chevalier Jean, de M. Victorin Joncières. La répétition générale avait eu lieu avec cette nouvelle interprète, lorsque survint ce terrible incendie de l'Opéra-Comique qui mit à néant tous les projets."
(Louis Gallet, la Nouvelle Revue, 15 novembre 1892)
BEILKE Irma. — Soprano allemand (Berlin, Allemagne, 24 août 1904 – Berlin, 20 décembre 1989). Avec une troupe allemande, chante LA CHAUVE-SOURIS (Adèle) en 1941.
BELIGNE Jeanne. — (28 rue des Chambards, Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 août 1887 – Paris 17e, 30 juin 1973). Fille de Louis Alphonse BELIGNE (Launois-sur-Vence, Ardennes, 04 juin 1859 – Bois-Colombes, Hauts-de-Seine, 27 août 1938), caissier, et d’Ernestine Gabrielle Eugénie MANGIN (Paris ancien 7e, 07 septembre 1857 – Bois-Colombes, Hauts-de-Seine, 23 octobre 1897), mariés à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 11 juin 1907. Epouse à Paris 8e le 30 juin 1936 Arthur ENDRÈZE, baryton.
Crée LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (la Voix de l'Enfant Jésus) le 06 juin 1920. Elle fut chef de chant à l'Opéra sous le nom de Jeanne KRIEGER.
BELL Lina (Marie Berthe Euphrasie BRUNEL dite). — Mezzo-soprano (Angers 1er, Maine-et-Loire, 16 janvier 1846 – 5 rue de Lisbonne, Paris 8e, 07 octobre 1924). Fille de Louis Joseph BRUNEL (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 12 juin 1814 – ap. 1846), professeur de violon, et de Euphrasie GAMBU, mariés à Rouen le 01 octobre 1842 Epouse à Angers 2e, le 05 avril 1869 Alfred Léon Joseph JALLOT (Azé, Mayenne, 21 mai 1843 – Angers 1er, 17 mai 1884), greffier du tribunal civil d'Angers.
Débute dans LE ROI DE LAHORE (Kaled) le 05 novembre 1877, puis, en 1878, chante FAUST (Siebel).
BELLARY Marie-Luce (Marie-Luce BOHÉ dite). — Mezzo-soprano (v. 1936 – ap. 1971). Fille de Pierre Marie BOHÉ (Auchel, Pas-de-Calais, 25 avril 1901 – Paris 5e, 02 mai 1961), officier de la marine marchande, et de Suzanne Amélie Pauline SAVARY (Dieppe, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 30 novembre 1903 – Amilly, Loiret, 16 avril 1992), employée de banque, mariés à Dieppe le 08 juin 1926. Débute sous le nom de Marie-Luce Bohé le 16 décembre 1961 dans LES TROYENS (la Prise de Troie : Hécube) qu’elle chanta en 1962. Chante LUCIE DE LAMMEROOR (Alisa) le 18 décembre 1961 et en 1962 ; LE CREPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde) les 06 et 09 avril 1962 ; RIGOLETTO (Madeleine) le 10 septembre 1962. Puis, sous le nom de Marie-Luce Bellary, chante LUCIE DE LAMMERMOOR (Alisa) en 1962, 1963, 1964, 1967, 1968, 1969 et 1970 ; LA TRAVIATA (la Bohémienne) en 1963 et 1964 ; TANNHÄUSER en 1963 et 1964 ; CARMEN (Mercédès) en 1964, 1965 et 1966 ; RIGOLETTO (Joanna) en 1964 ; RIGOLETTO (Madeleine) en 1964 et 1970 ; NORMA (Clotilde) en 1965 ; CARMEN (Carmen) en 1965, 1967, 1968 et 1969 ; LA WALKYRIE (Siegrune) en 1967 ; FALSTAFF (Mrs Meg Page) en 1970 ; CAVALLERIA RUSTICANA (la Mère) en 1971.
« La femme aux cinq prix.
A la fin des concours du Conservatoire, on a parlé surtout de Geneviève Casile, le phénomène de l'an 1961, avec ses prix de comédie classique et moderne et de tragédie. Mais une ravissante jeune femme blonde, qui a une prédilection pour les robes de velours noir et pour les rôles nobles, méritait autant de publicité. Il s'agit de Marie-Luce Fischer-Bohe, vingt-cinq ans, licenciée ès lettres et future pensionnaire de l'Opéra. Elle a obtenu les prix d'opéra, d'opéra-comique, de chant et d'opérette, et une médaille de solfège par-dessus le marché. Elle s'est découvert en même temps une voix et la passion du théâtre, mais ce n'est pas un professeur de chant qui lui a conseillé de chanter. C'est son professeur de piano. Sage, Marie-Luce a terminé sa licence. Mais maintenant elle ne veut plus s'arrêter. Elle se sent Dalila, Orphée, Charlotte. Toutes les héroïnes de l'histoire l'attendent à la porte du Conservatoire.
Espérons qu'elles lui feront faire une carrière digne de ce nom. »
[Musica disques, septembre 1961]
BELLINCIONI Gemma. — Soprano italien. Débute le 27 novembre 1911. => biographie
BELMAS Xenia. — Soprano (Chernigov, Kiev, 23 janvier 1890 – Durban, 02 février 1981). En représentation, débute dans AÏDA (Aïda) le 18 janvier 1926.
BELVAL Marie (Julie Pauline Marie GAFFIOT dite). — Soprano (Gand, Belgique, 24 mars 1853 – La Nouvelle-Orléans, Louisiane, Etats-Unis, 1901). Fille de BELVAL, basse. Epouse Auguste Charles Léonard François VIANESI (Legnano, Italie, 02 novembre 1837 – New York, Etats-Unis, 94 novembre 1908), chef d'orchestre. A débuté le 22 mai 1874, salle Ventadour dans LES HUGUENOTS (la Reine). Le soir de l'inauguration du Palais Garnier, chantait dans LA JUIVE (Eudoxie). Fut affichée dans ROBERT LE DIABLE (Isabelle, 1874) et GUILLAUME TELL (Mathilde, 1875).
BENCE Margarethe. — Contralto (Kingston, New York, 13 août 1930 – Munich, Allemagne, 01 avril 1992). Avec la troupe de l'Opéra de Stuttgart, chante JEPHTE (Storge) le 10 octobre 1959.
BENGRAF Marie. — Débute en 1848. => biographie
BÉRANGER Violette (Violette Marie Louise WINKELMANN dite). — (Lyon 3e, Rhône, 01 mars 1899* – Dôle, Jura, 15 mai 1974), enterrée à Choisey (Jura). Fut affichée également sous le nom de Violette WINKELMANN. A créé LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (une Voix) le 08 mai 1930, et interprété LE CHEVALIER A LA ROSE (une Fille de chambre, 1931), CASTOR ET POLLUX (une Spartiate, 1940).
BERBIÉ Jane (Jeanne BERGOUGNE dite). — Mezzo-soprano (Villefranche-de-Lauragais, Haute-Garonne, 06 mai 1931 –). Débute le 10 novembre 1959 dans CARMEN (Mercédès). Chante, en 1960, L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (l'Ecureuil, la Sorcière), L'HEURE ESPAGNOLE (Conception) ; en 1962, DON JUAN (Zerline). Elle chanta aussi FAUST (Siebel), IPHIGENIE EN TAURIDE (Diane), LE BARBIER DE SEVILLE (Rosine), BENVENUTO CELLINI (Ascanio).
Jane Berbié
BERGER Erna. — Soprano allemand (Cossebaude, près de Dresde, 19 octobre 1900 – Essen, Allemagne, 14 juin 1990). En représentation, débute le 18 mai 1941 dans L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance).
BERGLUND Ruth Kristina. — Mezzo-soprano suédois (Amal, Suède, 12 avril 1897 – Stockholm, Suède, 29 août 1984). Epouse en 1927 Natanael David Teodor WESSÉN (Linderas, 03 mars 1892 – Eriksbergsgatan, 06 novembre 1981), médecin. En représentation, débute dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdalaine) le 05 juin 1934.
BERNARD. — Chante de 1763 à 1766.
BERRY Noreen. — Mezzo-soprano (Port Elisabeth, Afrique du Sud, 15 avril 1931 – Harrow, Écosse, 07 août 2012). En représentation, débute le 23 mai 1955 dans LA WALKYRIE (Siegrune).
BERTHET Lucy. — Soprano belge. Débute le 25 septembre 1892. => biographie
BERTHON Mireille Isabelle dite Mireille. — Soprano (rue Damrémont, Paris 18e, 06 août 1889 – 44 rue La Boétie, Paris 8e, 16 janvier 1955). Fille de Paul Émile BERTHON (Châteauroux, Indre, 25 janvier 1856 – Paris 18e, 17 janvier 1902), peintre, et de Joséphine Alexandrine Georgette LIBOROM (Nancy, Meurthe, 07 avril 1856 – Paris 10e, 12 mars 1910), giletière, mariés à Paris 9e le 24 février 1881. D'abord danseuse à l'Opéra, elle crée entre autre « une Muse » dans Bacchus de Jules Massenet (02 mai 1909). Débute dans THAÏS (Thaïs) le 07 janvier 1917. La même année, chante FAUST (Marguerite), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), RIGOLETTO (Gilda), LES VIRTUOZI DE MAZARIN, ROMA (Junia), puis est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Phoebé, 1918), PATRIE ! (Rafaela, 1919), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1919), LA WALKYRIE (Guerhilde, 1921), ANTAR (Abia, 1921) L'OR DU RHIN (Fréia, 1921), LOHENGRIN (Elsa, 1922), HÉRODIADE (Salomé, 1923), LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina, 1923), LE JARDIN DU PARADIS (Arabella, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), ESTHER (Esther, 1925) et PAILLASSE (Nedda, 1927). En 1922, elle habitait 4 rue de Pétrograd à Paris 8e.
BERTIN Jeanne. — De 1911 à 1928, a été affichée dans GWENDOLINE (Suivante), HÉRODIADE (Esclave), LOHENGRIN (Page), PARSIFAL (Fille-fleur), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe), TANNHÄUSER (Page), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante), LE CHEVALIER A LA ROSE (Femme de chambre), SALOMÉ (une Galiléenne).
BERTON Liliane Léone dite Liliane. — Soprano (Bully-les-Mines, Pas-de-Calais, 11 juillet 1924 – Paris 13e, 22 avril 2009). Fille de Jules BERTON (Taintignies, Belgique, 04 septembre 1899 – ap. 1924), maçon, et de Zulma Maria de POTTER (Noeux-les-Mines, Pas-de-Calais, 04 octobre 1901 – Espagne, 04 mai 1989), mariés à Noeux-les-Mines le 28 octobre 1922. Epouse en 1952 René Édouard CHARRIÈRE (Féré-en-Tardenois, Aisne, 05 mai 1935 – Soissons, Aisne, 01 janvier 2005).
Débute le 08 septembre 1952 dans FAUST (Siebel). Chante : RIGOLETTO (le Page, 1952) LES INDES GALANTES (l'Amour, 1952, Fatime, 1953), LOHENGRIN (un Page, 1952) L'AIGLON (Thérèse de Lorget, 1952), THAÏS (Crobyle, 1953), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1953), BORIS GODOUNOV (Xénia, 1954), LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant, 1954), LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1957). A créé DIALOGUES DES CARMÉLITES (Constance). Elle a chanté encore BORIS GODOUNOV (Xénia) les 08 et 10 avril 1960 ; LES INDES GALANTES (l’Amour) le 29 septembre 1961 ; LES INDES GALANTES (les Fleurs : Fatima) en 1964 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie) le 26 janvier 1962 et en 1963 et 1966 ; BOLIVAR (Manuela) le 15 décembre 1962 et en 1963 ; RIGOLETTO (Gilda) le 14 février 1966.
Liliane Berton
BESSIN (Marie Henriette TABON, épouse). — (Bruxelles, Belgique, 20 janvier 1824 – Buffalo, La Nouvelle-Orléans, Etats-Unis, 1850). Epouse à Paris ancien 2e le 05 juillet 1845 François Eugène BESSIN (Paris, 10 octobre 1814 – Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 06 novembre 1881). Parents d’Albert BESSIN (Toulouse, Haute-Garonne, 14 décembre 1847 – Paris 8e, 17 janvier 1928). Débute en 1847.
BETTY Aurélie. — Soprano. Débute en 1845. => biographie
BÈZE. — Débute le 09 janvier 1769 dans ENEE ET LAVINIE (Vénus).
BIANCA. — Débute vers 1854.
BILLARD. — Crée le 29 octobre 1923 LE JARDIN DU PARADIS (une Suivante).
BLANCARD Nady (Marie-Eugénie BEZY dite). — (Paris 2e, 15 novembre 1870 – 101 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 05 avril 1958). Epouse à Paris 2e le 17 mai 1894 Paul Louis François BLANCARD (Toulon, Var, 24 décembre 1866 –), représentant de commerce. En représentation, crée le 24 novembre 1917 JEANNE D'ARC (Ysabeau).
BLANCHARD Marguerite. — Mezzo-soprano. Débute le 30 septembre 1927 dans LA WALKYRIE (Helmwige). Chante RIGOLETTO (Johanna, 1928), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1928), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1930) et participe aux créations de VIRGINIE (une Grisette), GUERCŒUR (une Illusion), ŒDIPE (une Vierge Thébaine).
BLASIS Virginie de. — (Marseille, 07 août 1804 [19 thermidor an XII] – Florence, Italie, 12 mai 1838). Débute le 20 juin 1827 dans LE SIÈGE DE CORINTHE (Palmira).
BLOCH Rosine. — Contralto. Débute le 10 novembre 1865. => biographie
BLOT Louise (Julienne Félicité CARRÉ dite). — Soprano (38 rue des Panoyaux, Paris 20e, 09 janvier 1881 – Agde, Hérault, 24 avril 1954). Fille d’Alfred Edmond CARRÉ (Sézanne, Marne, 21 avril 1850 – Paris 19e, 16 août 1892), mécanicien, et d’Emma Eugénie Jeanne SOLIGNAC (La Villette, Seine [auj. Paris 19e], 26 février 1855 – Paris 19e, 30 janvier 1909), passementière, mariés à Paris 20e le 18 décembre 1880. Epouse le 24 décembre 1920 à Montpellier, Hérault, Emmanuel LAURENS (Agde, 14 octobre 1873 – Agde, 05 octobre 1959).
Débute dans FAUST (Marguerite) le 28 avril 1918.
BLOUME Laure-Jeanne. — Choriste (Paris 2e, 06 avril 1886* – Neuilly-sur-Marne, Seine-et-Oise [auj. Seine-Saint-Denis], 03 octobre 1950). Epouse à Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], le 29 juillet 1907* (divorce le 06 février 1908) Lucien Henri Paul JUCLIER, employé de banque. Elle a participé à la première le 04 janvier 1914 de PARSIFAL (une Enchanteresse) de Richard Wagner, et repris CASTOR ET POLLUX (une Suivante d'Hébé, 21 mars 1918).
BLUM Pauline Thérèse. — Mezzo-soprano (Dublin, Irlande, 26 mai 1854 – 95 rue de Prony, Paris 17e, 28 juillet 1897). Fille de François Joseph BLUM (Brumath, Bas-Rhin, 29 mai 1916 – Paris 9e, 10 janvier 1892), directeur de correspondance, et de Mary Anne O’NEIL (– Boulogne-sur-Seine [auj. Boulogne-Billancourt], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 août 1908), mariés à Dublin le 10 août 1853. Epouse à Paris 9e le 03 août 1881 Pierre DAYDOU (Toulouse, Haute-Garonne, 25 janvier 1855 – Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 décembre 1905), négociant. Parents de Caroline DAYDOU (Paris 1er, 25 mai 1882 – Paris 1er, 26 août 1882) ; de Marie Antoinette Pauline Mathilde DAYDOU (Paris 1er, 15 octobre 1883 –).
Débute dans LES HUGUENOTS (Urbain) le 01 juin 1878. Chante FAUST (Siebel) et GUILLAUME TELL (Edwige) en 1878, LE FREISCHÜTZ (Anette) et LE ROI DE LAHORE (Kaled) en 1879, et crée LA REINE BERTHE (un Page).
BOCHER Magda. — Soprano. Elle a chanté LES CONTES D’HOFFMANN (Olympia) le 03 février 1963.
BOESCH Ruthilde (Ruthilde KLÖSTERER dite). — Soprano autrichien (Braunau am Inn, Autriche, 09 janvier 1918 – Vienne, Autriche, 20 janvier 2012). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (la Confidente) et LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Enfant) en mai 1953.
BOESE Ursula. — Contralto allemand (Hambourg, Allemagne, 27 juillet 1928 – Hambourg, 25 octobre 2016). En représentation, débute le 06 avril 1962 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne).
BOHE Marie-Luce. — Voir BELLARY Marie-Luce.
BOIRET Jacqueline. — Crée LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse) le 22 avril 1949.
BOKOR Margit (Margit WAHL dite). — Soprano (Lučenec, Hongrie [auj. Slovaquie], 01 juin 1903 ou 01 avril 1900 – New York, Etats-Unis, 09 novembre 1949). En représentation, débute le 27 décembre 1938 dans SIEGFRIED (la Voix de l'oiseau).
BON. — Elle appartenait à la troupe en 1767.
BONAVIA Jeanne (Jeanne Salomé BONNAVIA dite). — Soprano (Villiers-sur-Morin, Seine-et-Marne, 09 juillet 1898 – Nice, Alpes-Maritimes, 1938). Fille d’Edmond Eugène BONNAVIAT (Paris 18e, 06 avril 1877 – ap. 1926), sculpteur, et de Jeanne Louise GRIMM (Auxonne, Côte-d’Or, 28 janvier 1876 – av 1922), mariés à Paris 19e le 17 août 1898. Débute dans LOHENGRIN (Elsa) le 16 janvier 1924. Chante LA WALKYRIE (Sieglinde, puis Ortlinde, 1924), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne, puis Gutrune, 1925), FAUST (Marguerite), TANNHÄUSER (Elisabeth), LA FILLE DE ROLAND (Berthe) également en 1925 LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva) et AÏDA (Aïda) en 1928. A créé le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (la Fée Ondine) d'André Bloch.
BONI Henriette (Henriette Louise Marie HUET dite). — Soprano (Elbeuf, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 20 novembre 1905 – Le Petit-Quevilly, Seine-Maritime, 07 mars 1986). A débuté le 08 février 1947 dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), et fut affichée la même année dans DON JUAN (Dona Elvire).
BONNET-BARON Marie (Marguerite Marie BONNET dite). — Mezzo-soprano (61 rue Clément, Bordeaux, section 2, Gironde, 11 juillet 1886 – Montussan, Gironde, 04 mars 1973). Fille de Jean BONNET (Bordeaux, section 1, 17 août 1838 – av. 1916), peintre en décors, et de Claire Joséphine GUILLEMET (Bordeaux, 18 novembre 1853 – Paris 10e, 21 avril 1917), lingère, mariés à Bordeaux, section 2, le 31 mai 1879. Débute le 27 mai 1913 dans LA WALKYRIE (Rossweiss). Est affichée dans RIGOLETTO (Madeleine, 1913 ; Johanna, 1915), AÏDA (Amnéris, 1913), LES JOYAUX DE LA MADONE (Serena, 1913 ; Carmela, 1914), LE MIRACLE (Bérangère, 1913), L'ÉTRANGER (la Mère de Vita, 1915), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (la belle Bourbonnaise, 1915), HENRY VIII (Anne, 1915), FAUST (Dame Marthe, 1916), OTHELLO (Emilia, 1916), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Femme grecque, 1916). A créé PARSIFAL (Fille-fleur) et SCEMO (Fiordalise).
BONNEVILLE Emma. — Est affichée dans GWENDOLINE (Suivante, 1911), L'ÉTRANGER (jeune Fille, 1916), CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1918), LA FILLE DE ROLAND (Page, 1926), SALOMÉ (Galiléenne, 1928), LE CHEVALIER A LA ROSE (Veuve noble, 1935), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936). Crée PARSIFAL (Fille-fleur), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante) LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe).
BONNI-PELLIEUX Solange (Marie Solange BONNY-PELLIEUX dite). — Soprano (Limoges, Haute-Vienne, 02 septembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, Pyrénées-Atlantiques, 13 juillet 2008). Fille de Théodore François BONNY-PELLIEUX (Blois, Loir-et-Cher, 15 février 1881 – ap. 1923), industriel et avocat, et d’Anne Marie Marguerite GADON (Limoges, 22 février 1888 – Paris 4e, 20 décembre 1962), mariés à Limoges le 20 juillet 1909 (divorcés le 16 juillet 1919). Epouse à Paris 6e le 11 mars 1952 William Folkes WRIGHT (Memphis, Etats-Unis, 19 novembre 1921 – Saint-Jean-de-Luz, 04 décembre 1915), ingénieur.
Débute dans L'OR DU RHIN (Fréia) le 07 mars 1938. A créé PÉNÉLOPE (Lydia), PEER GYNT (Ingrid), LE JOUR (une Voix). A été affichée en outre dans FAUST (Marguerite, 1938), LA WALKYRIE (Guerhilde, 1938), RIGOLETTO (Gilda, 1938 ; la Comtesse, 1943) LE ROUET D'ARMOR (1938), LA TRAVIATA (Clara, 1941 ; Anette, 1956), GWENDOLINE (Compagne, 1941), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant, 1943), L'ÉTRANGER (Ouvrière, 1944 ; jeune Fille, 1951), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1945), LE ROI D'YS (Rozenn, 1945), THAÏS (Thaïs, 1946) ARIANE ET BARBE-BLEUE (Mélisande, 1946), JOSEPH (jeune Fille, 1946), OTHELLO (Desdémone, 1947), HÉRODIADE (Salomé, 1947), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Welgunde, 1950), L'AIGLON (Marquise, 1952).
BORCHARDT (Marie VITTUSCH dite). — Contralto (Ixelles, Belgique, 04 décembre 1830 – Mexico, Mexique, 18 mai 1866). Epouse le baryton Borchardt. Chante de 1861 à 1863.
BOREL Jeanne. — Mezzo-soprano (5 rue Denis Boucher, Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 24 juillet 1888 – 8 rue du Colonel Moll, Paris 17e, 09 mars 1935). Fille de Gabriel BOREL (18 janvier 1854 – Paris 16e, 22 octobre 1912), journaliste, et de Rachel BAER (Paris, v. 1855 – Paris 16e, 15 août 1912). Mariés à Londres, Angleterre, le 21 avril 1877. Epouse 1. à Paris 8e le 15 novembre 1919 Ernest FELDSTEIN (Paris 1er, 10 avril 1888 – Paris 14e, 22 mai 1964). Epouse 2 à Paris 16e le 05 janvier 1922 Edmond ROSENBERG (Paris 9e, 14 octobre 1880 – Paris 16e, 27 mai 1958), ingénieur civil des Mines.
Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 18 mai 1914. Chante AÏDA (Amnéris) et HAMLET (la Reine) en 1917.
BORELLO Camille. — Soprano. Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 11 novembre 1919.
BORGHÈSE Juliette. — Débute le 26 octobre 1855. => biographie
BORGHI-MAMO Adelaide. — Contralto italien. Débute le 17 septembre 1856. => biographie
BORGO Agnès (Agnès BIANCONI dite). — Soprano (Ajaccio, Corse-du-Sud, 17 avril 1879 – Toulon, Var, 07 janvier 1958). Epouse à Paris 17e le 25 août 1913 (divorce en 1919) César VEZZANI, ténor ; parents de Nathalie Romanne Anita VEZZANI (Paris 17e, 08 juin 1914 – Bois-Guillaume, Seine-Maritime, 15 octobre 1997), actrice. Débute dans AÏDA (Aïda) le 18 mars 1904. Est affichée dans SALAMMBO (Salammbô), LE FILS DE L'ÉTOILE (Séphora) et LES HUGUENOTS (Valentine) en 1904, puis SIGURD (Brunehilde) et LA WALKYRIE (Brunehilde) en 1906, TANNHÄUSER (Elisabeth, 1908), ARMIDE (Armide, 1909), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde, 1912), FAUST (Marguerite, 1917). En 1912, elle habitait 12 rue des Renaudes à Paris 17e.
Agnès Borgo en 1903
BORKH Inge (Ingeborg SIMON dite). — Soprano allemand (Mannheim, Allemagne, 26 mai 1917 – Stuttgart, Allemagne, 26 août 2018). En représentation, débute dans SALOMÉ (Salomé) de Richard Strauss le 26 octobre 1951.
BORN Claire. — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 17 février 1898 – Vienne, 29 décembre 1965). Epouse Richard Alexander KRONSTEIN (Vienne, 19 septembre 1894 – Schrunes, Autriche, 11 juin 1971). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante DON JUAN (dona Elvire) et LES NOCES DE FIGARO (la Comtesse) en mai 1928.
BORNIER. — Débute le 29 septembre 1782 dans ROLAND.
BOSIO Angiolina. — Soprano italien. Débute le 02 février 1853. => biographie
BOSMAN Rosa. — Soprano belge (Bruxelles, Belgique, 29 décembre 1857 – Bruxelles, décembre 1930). Elle étudie le chant au Conservatoire de Bruxelles dans la classe de Henri Warnots. Elle débute à la Monnaie de Bruxelles dans CARMEN (Carmen) en 1880. Elle débute à l’Opéra le 12 juin 1885 en participant à la première de SIGURD (Hilda) d'Ernest Reyer. Crée le 30 novembre 1885 LE CID (l'Infante) de Jules Massenet ; PATRIE ! (Rafaela), LA DAME DE MONSOREAU (Diane), ASCANIO (Scozzone) ; le 09 décembre 1892 STRATONICE (Stratonice) d'Alix Fournier ; LANCELOT (Elaine), le 26 avril 1901 LE ROI DE PARIS (Jeanne de Noirmoutiers) de Georges Hüe. Elle participe le 06 mai 1893 à la première audition de L'OR DU RHIN (Fricka, Wellegunde) de Richard Wagner. D'autre part, a été affichée successivement de 1885 à 1898 dans GUILLAUME TELL (Mathilde), LE CID (Chimène), FAUST (Marguerite), SIGURD (Brunehilde), DON JUAN (Zerline, puis dona Elvire), LE PROPHÈTE (Berthe) L'AFRICAINE (Inès), LA JUIVE (Eudoxie), ROBERT LE DIABLE (Alice), LE MAGE (Anahita), LOHENGRIN (Elsa), SALAMMBO (Salammbô), LA WALKYRIE (Sieglinde), OTHELLO (Desdémone), TANNHÄUSER (Elisabeth), DJELMA (Djelma) et LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva).
"Soprano de demi-caractère, a fait ses études au Conservatoire de Bruxelles. Elle fut engagée au théâtre de la Monnaie, où ses débuts furent applaudis. Sigurd l'amena à l'Opéra, avec madame Caron et Gresse. Elle y créa le rôle d'Hilda. Puis elle entra dans le répertoire et créa l'Infante, du Cid, Rafaele, de Patrie !, et Diane, de la Dame de Monsoreau. C'est une chanteuse au talent correct, à la voix sympathique ; très applaudie dans Mathilde, de Guillaume Tell, et Berthe, du Prophète. Un peu de froideur est tout ce que lui reprochaient nos plus exigeants confrères ; cette réserve ne serait plus fondée." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
BOUCHER Renée. — Est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur, 1926), SALOMÉ (Galiléenne, 1928), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936) CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940).
BOUÉ Geori. — Soprano. Débute le 25 mai 1942. => biographie
BOULESTEIX Solange. — Voir MICHEL Solange.
BOULOGNE Janine Marie dite Janine. — Soprano (Bousies, Nord, 08 septembre 1934 – Montvalent, Lot, 29 décembre 1995). Elle a chanté BOLIVAR (Bianca) le 15 décembre 1962 et en 1963 ; LA TRAVIATA (Clara) le 11 janvier 1963 et chaque année jusqu’en 1968 ; LA WALKYRIE (Helmwige) le 29 mai 1967 ; LA WALKYRIE (Guerhilde) le 09 octobre 1971 ; GIANNI SCHICCHI (Nella) le 07 septembre 1971.
BOURBONNAIS (l’aînée) [Bourbonnois]. — Elle débuta le 25 février 1735. Elle quitta l'Opéra en 1747. Elle créa en 1738 LA PAIX (Béroé) ; en 1739 LES FETES D'HEBE (l'Amour) ; en 1739 DARDANUS (l'Amour) de Rameau ; en 1742 LES AMOURS DE RAGONDE (Mathurine) ; en 1742 ISBE (la Volupté) ; en 1743 LES CARACTERES DE LA FOLIE (la Folie) ; en 1745 LES FETES DE POLYMNIE de Rameau. Sa sœur, dite la cadette, chanta dans les chœurs.
BOURDON Jeanne Maria dite Jeanne. — Soprano (Paris 3e, 17 mars 1887 – maison de retraite Saint Colombier, Châteauneuf-Grasse, Alpes-Maritimes, 25 mars 1960). Fille de Raymond Louis Anthime BOURDON (Marquéglise, 16 août 1860 – Paris 16e, 21 mai 1920), cuisinier puis directeur de pension de famille, et de Maria BOIDOT (Corbigny, Nièvre, 24 juin 1859 – Corbigny, 17 mars 1951), cuisinière, mariés à Corbigny le 07 avril 1885.
Débute dans SIGURD (Brunehilde) le 06 décembre 1909. Chante TANNHÄUSER (Elisabeth, 1910), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1910), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune, 1910), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1910 ; Brunehilde, 1925), LOHENGRIN (Elsa, 1911), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (la belle Aude, 1915), BRISEIS (Thanato, 1916), AÏDA (Aïda, 1917), FAUST (Marguerite, 1918), LE CID (Chimène, 1919), PARSIFAL (Kundry, 1924), MONNA VANNA (Monna Vanna, 1924), SIEGFRIED (Brunehilde, 1926), LE MIRACLE (Alix, 1927). A créé MYRIALDE (Maya) et L'ILE DÉSENCHANTÉE (Francelle).
« Classe Bouvet. Une belle voix ; de beaux gestes. Encore un beau succès à prévoir.
Ayant perdu son chien, promit une récompense de cent francs à qui le lui rapporterait, en a racheté un de deux cents francs pour se consoler. Elle obtint l'an dernier un second prix d'opéra.
Classe Lassalle. Un premier prix récompensera sans doute son beau talent vocal. Elle chante admirablement le Freyschütz. Compte sur son cousin pour un coup de piston sérieux lorsqu'il s'agira d'escalaïder les remparts de nos grands théâtres subventionnés. Elle obtint l'an dernier un second prix d'opéra et un second prix de chant. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
Jeanne Bourdon en 1909
BOURGEOIS. — Débute en septembre 1766.
BOURGEOIS. — Affichée dans LE PROPHÈTE (Néophyte, 1898) et LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1904), a créé GWENDOLINE (Compagne) et L'ÉTRANGER (une Ouvrière).
BOURGEOIS Armande. — Soprano. Ayant débuté dans LA WALKYRIE (Brunehilde) le 19 juillet 1894, fut affichée dans LOHENGRIN (Ortrude) en 1896. Chante ensuite à l'Opéra-Comique.
BOURGOGNE. — Débute le 21 mars 1918 dans CASTOR ET POLLUX (une Suivante), puis chante CASTOR ET POLLUX (l'Ombre heureuse) en 1919.
BOURGOIN. — Chante TELEMAQUE (Prêtresse de Neptune) en 1714.
BOURSIN Denise. — Soprano (123 boulevard Port-Royal, Paris 14e, 19 février 1921 – Clamart, Hauts-de-Seine, 06 septembre 2013). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit), le 28 février 1949. Est affichée dans PÉNÉLOPE (Suivante, 1949), RIGOLETTO (Gilda, 1949), SALADE (Rosette. 1950), BOLIVAR (Manuela, 1950) SIEGFRIED (voix de l'oiseau, 1950), JEANNE AU BUCHER (Sainte Marguerite, 1951 ; la Vierge, 1955), LES INDES GALANTES (Hébé, 1956). A créé LA NAISSANCE DES COULEURS (une Voix).
BOUVENNE (Marie DELBOIS ou DELBOY épouse). — Soprano (1795 – 13 rue de Buci, Paris 6e, 30 décembre 1867). Fille de Joseph DELBOY (Toulouse, Haute-Garonne, 09 mai 1759 – Paris, 07 avril 1838), musicien de l’église abbatiale, et de Marie BOUFARTIGUE (Toulouse, 29 mars 1755 – Paris, 06 janvier 1808), mariés à Toulouse le 04 mai 1779. Epouse Jean BOUVENNE (Nîmes, Gard, 1798 – Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 septembre 1864), professeur de musique.
Débute en 1834. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 janvier 1830 ; démissionnaire le 28 novembre 1845).
BOUVIER Hélène. — Mezzo-soprano (5 rue du Port-Royal, Paris 14e, 20 juin 1905 – 166 rue de l’Université, Paris 7e, 11 mars 1978). Fille d’Émile BOUVIER (Paris 18e, 18 janvier 1862 – Clairoix, Oise, 20 août 1923) et de Julie Marie Caroline LETORT (Paris 5e, 19 mars 1868 – Paris 8e, 09 août 1947), mariés à Paris 15e le 10 janvier 1891. Créatrice de LE DRAC (Cyanée), LES NOCES CORINTHIENNES (Kallista), BOLIVAR (Précipitation) et KERKEB (Nedjma), a débuté le 12 août 1939 dans SAMSON ET DALILA (Dalila). Fut affichée dans LA WALKYRIE (Frieka, 1939 ; Rossweis, 1943), AÏDA (Amnéris, 1940), LE ROI D'YS (Margared, 1941), L’OR DU RHIN (Fricka, 1941), LA VIERGE (la Vierge, 1942), L'AMOUR SORCIER (la Chanteuse. 1943), ANTIGONE (Antigone, 1943), OTHELLO (Emilia, 1943), FAUST (Dame Marthe 1944), PEER GYNT (Aase, 1944), BORIS GODOUNOV (Hôtesse, 1944), HERODIADE (Hérodiade, 1945), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Nourrice, 1945), ANTAR (la Mère, 1946), PADMAVATI (Padmavati, 1946), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdeleine, 1948), TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine, 1949), L'ÉTRANGER (Mère de Vita, 1951), LOHENGRIN (Ortrude, 1952), LES INDES GALANTES (Bellone, 1952).
BOVY Vina (Malvina Bovi VAN OVERBERGHE dite). — Soprano belge (Gand, 22 mai 1900 – Gand, 16 mai 1983). Débute le 12 octobre 1935 dans RIGOLETTO (Gilda). Chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1935), LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie, 1936), FAUST (Marguerite, 1939), THAÏS (Thaïs, 1939) et LE COQ D'OR (la Princesse Chemaka, 1947).
BOYER DE LAFORY Suzanne. — Mezzo-soprano. Débute le 23 janvier 1909. => biographie
BRACHET Huguette. — Contralto (Tunis, 19 octobre 1942 –). Elle a chanté en 1970 : FAUST (Dame Marthe), RIGOLETTO (Giovanna) et LUCIA DI LAMMERMOOR (Alisa). A partir de 1973, elle a chanté PARSIFAL (Fille-fleur, puis Voix d'en haut), MOÏSE ET AARON (Vierge nue), LA FORCE DU DESTIN (Curra), ELEKTRA (jeune fille).
BRAMBILLA Marietta. — Contralto italien (Cassano d’Adda, 07 juin 1806 – Milan, 06 novembre 1875). Sœur de Teresa Brambilla. Elle débuta en 1835.
BRAMBILLA Teresa. — Soprano italien (Cassano d’Adda, 23 octobre 1818 – Milan, 15 juillet 1895). Sœur de Marietta Brambilla. Elle débuta en 1846.
BRANCA Marcelle. — Soprano. Débute le 12 janvier 1935 dans FAUST (Marguerite) et crée ŒDIPE (une Vierge).
BRANCHU (Caroline Alexandrine CHEVALIER DE LAVIT, épouse). — Soprano (Paris ancien 4e, 02 novembre 1778 – 57 Grande Rue, Passy, Seine [auj. Paris 16e], 15 octobre 1850). Inhumée au Père-Lachaise (23e division). Fille de Jean Joseph CHEVALIER DE LAVIT (Le Cap-Français, Saint-Domingue, 01 juin 1753 – Paris, 02 mars 1809) et de Marie Madeleine BROCARD (– v. 1834), mariés à Paris le 12 août 1777. Epouse à Paris ancien 2e le 30 octobre 1800 [8 brumaire an IX] Isaac BRANCHU (Genève, Suisse, 28 octobre 1773 – Montmartre, Seine [auj. Paris 18e], 02 novembre 1824), danseur.
Débute le 24 février 1799 dans ŒDIPE A COLONE (Antigone). Créé le 04 mai 1802 SEMIRAMIS (Sémiramis) de Charles-Simon Catel ; le 29 mars 1803 PROSERPINE (Proserpine) de Giovanni Paisiello ; en 1803 ANACREON (Corine) de Cherubini ; en 1806 NEPHTALI (Rachel) de Blangini ; en 1807 LA VESTALE (Julia) de Spontini ; en 1809 FERNAND CORTEZ (Amazily) de Spontini ; en 1810 LES BAYADERES (Lamea) de Catel ; en 1813 LES ABENCERAGES (Noraïme) de Cherubini ; le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (la France) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Elvire) d'Henri Montan Berton ; en 1819 OLYMPIE (Statira) de Spontini. Chante IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck ; ALCESTE ; LES DANAÏDES ; DIDON ; HYPERMNESTRE. Prend sa retraite de la scène dans OLYMPIE le 27 février 1826.
(Fille d'un des derniers gouverneurs de l'île de Saint-Domingue. La Révolution ruina sa famille et elle dut donner des leçons de piano pour la faire vivre. Entrée au Conservatoire de Paris, elle y fut l'élève de Garat et songea d'abord à se faire tragédienne. Mais en 1799 elle débuta à l'Opéra. Sa voix ample et expressive, son jeu passionné et sincère firent merveille. Aussi triompha-t-elle aisément dans Didon, Armide ou Alceste. Elle quitta la scène en 1826. Elle avait débuté sous le nom de Chevalier, mais elle prit bientôt celui de son mari.)
BRANÈZE Maria (Geneviève Alexandrine SOUBIRAN dite). — Soprano (29 rue Basse de la Foulerie, Etampes, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 30 janvier 1908 – Paris 16e, 08 novembre 1991). Fille d’Alexandre Camille SOUIBIRAN (Melun, Seine-et-Marne, 05 mars 1867 –), négociant, et de Aimée Louise Victoire FLAMENT (Paris 13e, 04 janvier 1873 –), mariés le 19 novembre 1894 à Paris 13e. Epouse à Paris 13e le 16 octobre 1935 (divorce le 07 juillet 1956) Antoine Georges Lucien TOURRY (Paris 14e, 14 mai 1904 – Cannes, Alpes-Maritimes, 16 juillet 1991), architecte.
Débute le 30 novembre 1947 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Pamina).
BRAUN Helena. — Soprano allemand (Düsseldorf, Allemagne, 20 mars 1903 – Sonthofen, Allemagne, 02 septembre 1990). Epouse Ferdinand FRANTZ dit Wotan TAUBMAN (Cassel, 08 février 1906 – Munich, 26 mai 1959), baryton-basse. En représentation, chante LA WALKYRIE (Brunehilde), SIEGFRIED (Brunehilde) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde) en novembre 1950.
BRAUN Théa. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète ELEKTRA (la Porteuse de traîne) le 13 mai 1953.
BRÉVAL Lucienne. — Soprano. Débute le 20 janvier 1892. => biographie
BRIAN Marie. — En représentation, crée ROSSIGNOL (la petite Cuisinière) le 26 mai 1914.
BRIGOGNE Marie-Madeleine. — Soprano (v. 1651 –). Elle débuta en 1671 dans LES PEINES ET LES PLAISIRS DE L'AMOUR (Climène). Elle créa en 1673 CADMUS ET HERMIONE (Hermione) ; en 1675 THESEE (Cléone).
BRÏVKALNE Paula. — Soprano (Valdemarpils, Lettonie, 22 février 1907 – Niedersachsen, Allemagne, mai 1990). En représentation, débute le 05 mai 1958 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune).
BROHLY Suzanne. — Mezzo-soprano. Débute le 28 avril 1912. => biographie
BRONVILLE Berthe (Berthe Joséphine Pauline ROGNON-BRONVILLE dite). — (6 rue Richepance [auj. rue du Chevalier de Saint-Georges], Paris 1er, 06 mars 1865 – 29 rue Mirabeau, Paris 16e, 21 mars 1948). Fille de Paul ROGNON-BRONVILLE (Paris ancien 6e, 30 octobre 1823 –), commis d’agent de change, et de Pauline Josèphe VAN DE VIET (Perck, Belgique, 20 décembre 1827 – Paris 9e, 18 août 1892), mariés à Paris 1er le 22 août 1865. Epouse à Paris 9e le 27 juin 1891 Louis BALLARD (Lyon, Rhône, 07 septembre 1859 – Paris 9e, 19 novembre 1920). Parents de Simone Berthe BALLARD (Sannois, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 26 mars 1895 – Six-Fours-les-Plages, Var, 08 octobre 1978), mezzo-soprano [Epouse à Paris 16e le 26 mai 1939* Albert WOLFF, chef d’orchestre].
Débute dans ROBERT LE DIABLE (Alice) le 13 janvier 1888 et chante, au cours de la même année, LE PROPHÈTE (Berthe) et AÏDA (la grande Prêtresse).
BROTHIER Yvonne Camille Jeanne dite Yvonne. — Soprano (Saint-Julien-l’Ars, Vienne, 06 juin 1889 – 23 rue Georges Bizet, Paris 16e, 27 janvier 1967). Fille d’Elie Albert BROTHIER (Aventon, Vienne, 03 mai 1862 –), huissier, et de Louise Julie LESCAILLES (Claye-Souilly, Seine-et-Marne, 25 novembre 1864 –), mariés à Claye-Souilly le 18 février 1888. Epouse de Pierre Marie Henri René Joseph MOREAU (Les Brouzils, Vendée, 17 février 1882 – Paris, 20 novembre 1939), compositeur et ingénieur ; parents de Michel Jean Pierre André MOREAU (Paris 18e, 08 juin 1922 – Paris 5e, 17 avril 2008), chanteur lyrique.
Débute en créant VIRGINIE (Virginie) le 06 janvier 1931. Est ensuite affichée dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1933) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Rosine, 1936).
BROUDEUR Jacqueline. — Mezzo-soprano (Nay, Pyrénées-Atlantiques, 30 novembre 1931 – Le Blanc, Indre, 06 juin 2019). Fille d’Alexandre Paul BROUDEUR (Nay, 10 mars 1903 – Bordes, Pyrénées-Atlantiques, 23 avril 1994), mécanicien, et de Jeanne Xavière SEILLA (Nay, 29 août 1902 – Pau, Pyrénées-Atlantiques, 22 juin 1991), couturière, mariés à Nay le 27 novembre 1925. Débute le 20 avril 1958 dans AÏDA (la grande Prêtresse). Est affichée, en 1958, dans LES INDES GALANTES (Zaïre), LA DAMNATION DE FAUST (une Voix), RIGOLETTO (Page), LA TRAVIATA (Anette) ; en 1959, L'ATLANTIDE (Tanit-Zerga), TANNHÄUSER (Page), FAUST (Siebel), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble) ; en 1960, CARMEN (Mercédès), L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Bergère, l'Ecureuil, puis l'Enfant), LA TOSCA (le Pâtre); en 1961, LES TROYENS (Ascagne) ; en 1962, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Voglinde). Créé MÉDÉE (une Suivante). Elle a chanté encore CARMEN (Mercédès) chaque année de 1960 à 1970 ; AÏDA (la Grande-prêtresse) en 1960, 1961, 1962, 1965 et 1968 ; RIGOLETTO (un Page) en 1961, 1962 et 1966 ; LA TOSCA (un Pâtre) en 1960, 1962, 1964, 1965, 1966, 1969 et 1970 ; Soirée lyrique (Samson et Dalila, Faust, Othello) le 06 mars 1961 : FAUST (Siebel) ; FAUST (Siebel) chaque année de 1961 à 1970 ; LA PRISE DE TROIE (Ascagne) en 1961 ; LES TROYENS A CARTHAGE (Ascagne) en 1962 ; LES TROYENS en 1969 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (deuxième Orpheline) en 1962, 1963 et 1966 ; LA TRAVIATA (Annette) en 1962, 1963, 1966, 1967 et 1969 ; LES INDES GALANTES (les Fleurs : Zaïre) en 1962, 1963 et 1964 ; LE CREPUSCULE DES DIEUX (Wellgunde) les 06 et 09 avril 1962 ; MÉDÉE (deuxième Suivante) en 1962 ; TANNHÄUSER en 1966, AÏDA en 1963 ; DON CARLOS (la Princesse Eboli) en 1963 ; ROMEO ET JULIETTE (Stéfano) en 1963 ; LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) en 1964 et 1965 ; IPHIGENIE EN TAURIDE (une Jeune femme grecque) en 1965 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (les Gémeaux) avec Jeannine Fourrier en 1969 ; LA WALKYRIE (Siegrune) en 1971 ; IL TABARRO (un Amoureux) en 1971.
BROUWENSTIJN Gerarda Demphina dite Gré. — Soprano hollandais (Den Helder, 26 août 1915 – Amsterdam, Hollande, 14 décembre 1999). Fille de Franciscus Adreas Henri BROUWENSTIJN (Amsterdam, 05 août 1882 –). Epouse Albertus Christiaan VAN SWOL (1915 – 04 juin 2010). En représentation, débute le 09 mars 1955 dans FIDELIO (Léonore). Elle a chanté FIDELIO (Léonore) en allemand les 20 et 23 mai 1960 ; DON CARLOS (Elisabeth de Valois) les 25 et 27 octobre 1968.
BROZIA Zina. — Soprano. Débute le 27 mars 1908. => biographie
BRUDER Amélie. — Débute vers 1930. => biographie
BRUMAIRE Jacqueline (Jacqueline Agnès Armande THEVENIN dite). — Soprano (Herblay, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 05 novembre 1921 – Nancy, Meurthe-et-Moselle, 29 octobre 2000). Fille de Germain Nestor Michel THEVENIN (Herblay, 07 juillet 1887 – Herblay, 08 mai 1957), comptable, et d’Anna FOYER (Limoges, Haute-Vienne, v. 1890 – Herblay, 02 juillet 1973), couturière, mariés au Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime] le 19 avril 1911. Epouse le 23 mai 1961 Roger Louis Jacques ALBIN (Beausoleil, Alpes-Maritimes, 30 septembre 1920 – Strasbourg, Bas-Rhin, 10 juin 2001).
Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) le 2 novembre 1946. Chante FAUST (Marguerite, 1947), DON JUAN (Elvire, 1948), THAÏS (Thaïs, 1948), LES INDES GALANTES (Emilie, 1952), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Pamina, 1952), LA TRAVIATA (Violetta, 1957).
Jacqueline Brumaire
BRUNBAUER. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble) le 15 mai 1928.
BRUNETTI Maria (Marie BRUNET dite). — Soprano. Débute le 16 janvier 1860. => biographie
BUCK Marguerite de. — Débute le 29 avril 1908 dans RIGOLETTO (Madeleine), puis chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde). En 1912, elle habitait 11 quai Voltaire à Paris 7e.
BUGG Madeleine. — Soprano (Reims, Marne, 29 novembre 1887 – boulevard Ney, Bastion 39, Paris 18e, 11 mars 1936). Fille de Gustave Ernest BUGG (Verzy, Marne, 12 février 1843 – Reims, Marne, 10 août 1898), directeur du Courrier de la Champagne, et de Clarisse Malvina BOURGUIN (Braine, Aisne, 07 octobre 1855 – Paris 16e, 10 août 1918), mariés à Paris 4e le 08 mai 1880. Epouse à Paris 8e le 11 mai 1910 (divorce le 25 mars 1926) André Auguste Marie BOURGEOIS (Paris 16e, 31 août 1883 – Antibes, Alpes-Maritimes, 15 novembre 1961).
Débute dans THAÏS (Thaïs) le 29 novembre 1913. Chante FAUST (Marguerite, 1913), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (la belle Gabrielle, 1915), LE CID (l'Infante, 1915), PATRIE ! (Rafaela, 1916) GUILLAUME TELL (Mathilde, 1916), BRISEIS (Briséis, 1916), OTHELLO (Desdémone, 1919), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1919). A créé PARSIFAL (Fille-fleur), MADEMOISELLE DE NANTES (Cérès), LES VIRTUOSI DI MAZARIN, L'OURAGAN (Jeannine), UNE FÊTE CHEZ LA POUPLINIÈRE, REBECCA (Rebecca), HÉLÈNE (Vénus) et FÊTE TRIOMPHALE (l'Enfant).
BUMBRY Grace. — Mezzo-soprano afro-américaine (Saint-Louis, Missouri, 01 janvier 1937 – Vienne, Autriche, 07 mai 2023). Débute le 26 mars 1960 dans AÏDA (Amnéris). La même année, chante CARMEN (Carmen) qu’elle revint jouer en 1961 et 1962.
BUNLET Marcelle. — Soprano (52 rue Catinat, Fontenay-le-Comte, Vendée, 04 octobre 1900 – Paris 13e, 13 décembre 1991). Fille de Jean Moderan BUNLET (Sainte-Marie-de-Chignac, Dordogne, 22 octobre 1868 – Paris 15e, 06 février 1924), capitaine d’infanterie, et de Marie Louise Eugénie GALLOT (Fontenay-le-Comte, Vendée, 06 janvier 1880 – ap. 1924), mariés à Fontenay-le-Comte le 04 janvier 1900. Débute dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde) le 18 février 1928. Chante ensuite SIEGFRIED (Brunehilde, 1934), SALOMÉ (Salomé, 1934), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Ariane, 1935), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1935), TRISTAN ET ISOLDE (Isolde, 1936), LES HUGUENOTS (Valentine, 1936) et LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1937).
=> interview de Marcelle Bunlet, émission de télévision du 20 mars 1989
BURET l'aînée (Marie Catherine BABIN de GRANDMAISON dite Mlle). — (Blois, Loir-et-Cher, 22 octobre 1756 – Lyon, Rhône, 21 avril 1817). Fille de François Louis BABIN (Blois, 22 septembre 1713 – v. 1770), marchand et garde du corps des marchands de la ville de Blois, et d’Hélène Magdeleine LE COUR (Blois, 07 janvier 1723 – Blois, 03 mars 1768.). Epouse vers le 11 novembre 1782 Etienne Humbert FERROUSSAT, inspecteur des bâtiments du prince de Condé.
Débute le 20 novembre 1781 dans ADELE DE PONTHIEU de Piccinni. Prend sa retraite en 1791.
BURET cadette (Marie Madeleine BABIN de GRANDMAISON dite Mlle). — (Blois, Loir-et-Cher, 27 avril 1761 – guillotinée, place de la Réunion, Paris, Barrière de Vincennes, 17 juillet 1794). Soeur de Mlle Buret l'aînée. Débute le 17 mai 1781. Elle fut guillotinée comme complice d'une chimérique "conspiration de l'étranger" dévoilée par Saint-Just.
BURMEISTER Annelies. — Contralto allemand (Ludwigslust, Mecklembourg, 25 novembre 1928 – Berlin, Allemagne, 16 juin 1988). Elle a chanté LA WALKYRIE (Fricka) le 04 juin 1967.
BURNETT Muriel. — Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (une Nièce) le 11 juin 1948.
CALDÉRON (Gabrielle Françoise CHAUDRON dite). — Mezzo-soprano (30 rue de Jessaint, La Chapelle, Seine [auj. Paris 18e], 07 avril 1851 – 21 boulevard Jules Sandeau, Paris 16e, 07 janvier 1929). Fille de Louis Pierre CHAUDRON (Saint-Fargeau, Yonne, 14 juin 1814 – Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 octobre 1868), directeur de journaux, représentant de maisons de commerce, et de Delphine LAZARD (Paris, 23 avril 1830 – Paris 16e, 28 janvier 1924), mariés à Montmartre, Seine [auj. Paris 18e] le 09 août 1849. Epouse 1. à Paris 9e le 14 décembre 1871 (divorce le 04 décembre 1894) Etienne YVELING RAMBAUD (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 28 avril 1840 –), homme de lettres ; parents de Mathilde Elisabeth Juliette YVELING RAMBAUD (Maisons-sur-Seine [auj. Maisons-Laffitte], Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 01 octobre 1872 – 19 décembre 1899). Epouse 2. Léon Antoine Barthélemy CHABERT (Strasbourg, Bas-Rhin, 14 octobre 1842 – Paris 16e, 28 août 1920), ingénieur.
Débute le 23 juillet 1875, dans LES HUGUENOTS (une Dame d'honneur). Est affichée dans LE PROPHÈTE (un Néophyte, 1876), FAUST (Dame Marthe, 1877). Crée le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Stratonice) de Charles Gounod.
CALLAS Maria. — Soprano grec. Débute le 19 décembre 1958. => biographie
CALVARY Suzanne. — Est affichée dans GWENDOLINE (une Ancêtre) en 1942.
CALVÉ Emma. — Soprano. Débute le 29 mai 1899. => biographie
CALVET Jeanny Mathilde Aimée dite Mathilde. — Mezzo-soprano (Plaisance-du-Touch, Haute-Garonne, 28 avril 1886 – Plaisance-du-Touch, 14 mars 1970). Fille de Pierre CALVET (Colomiers, Haute-Garonne, 19 mai 1858 –), buraliste, et de Justine Noéline COMÈRE (Plaisance-du-Touch, 25 décembre 1865 – ap. 1886), mariés à Colomiers le 31 mars 1885. Débute dans AÏDA (Amnéris) le 02 décembre 1911. Chante SAMSON ET DALILA (Dalila, 1912), RIGOLETTO (Madeleine, 1912), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne, 1913) et crée LE SORTILÈGE (la troisième Ondine).
« Classe Jacques Isnardon. Passa brillamment son examen d'opéra. Fut admise à concourir en opéra et en opéra-comique. N'en est pas encore revenue. Présentera Grisélidis et Aïda.
Classe de M. de Martini. Solide voix de Falcon. Elle concourt en chant, en opéra-comique et en opéra. C'est pour ce dernier genre qu'elle semble le mieux douée. Deuxième année de Conservatoire. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
Mathilde Calvet en 1909 [photo Manuel]
CAMART Georgette. — Soprano (21 rue d’Isly, Lille, Nord, 15 mars 1921 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 30 décembre 1994). Fille d’Alfred Julien CAMART (Lille, 19 octobre 1893 – Lille, 01 août 1979), serrurier, et de Marie Irma Zulma DESMET (Kwaremont, Oost-Vlaanderen, Belgique, 20 octobre 1893 – 1982), mariés au Pecq, Hainaut, Belgique, le 03 avril 1920. Epouse à Paris 10e le 19 octobre 1950 Frédéric Alfred Noël HUGUET (Paris 16e, 22 janvier 1913 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 20 janvier 1984), cafetier.
Débute dans AÏDA (Aïda) le 31 janvier 1948. En 1949, chante LA WALKYRIE (Ortlinte, puis Helmwige), SALADE (Isabelle), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva), FAUST (Marguerite), en 1950 LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne), en 1952, LES INDES GALANTES (Zima) et en 1953 LE VAISSEAU FANTOME (Senta).
CAMPREDON Jeanne (Jeanne HACOUN dite). — Soprano (Djidjelli, Algérie, 27 janvier 1884 – 01 octobre 1967). Fille d’Elie HACOUN (Alger, Algérie française, 07 janvier 1851 – Alger, 15 mars 1923), clerc de notaire, et d’Emilie Madeleine Zélie CAMPREDON (Orléansville, Algérie française, 23 août 1858 – Paris 17e, 15 août 1933), mariés à Alger le 07 octobre 1876. Epouse 1. à Paris 17e le 02 mai 1912 (divorce le 22 juillet 1919) Henri Paul DARDEL (Lausanne, Suisse, 11 juillet 1869 – Paris, 09 octobre 1924), docteur en médecine. Epouse 2. à Paris 17e le 04 août 1920 Maxime Antoine Gabriel ROCHEBLAVE (Lyon, Rhône, 08 décembre 1890 – Paris 17e, 29 juin 1929).
Débute le 13 mars 1908 dans LES HUGUENOTS (la Reine). Chante : TANNHÄUSER (Vénus, 1908), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Voglinde, 1908 ; Gutrune, 1928), ARMIDE (Lucinde 1909 ; Sidonie, 1910), LA WALKYRIE (Ortlinde, 1909), THAÏS (la Charmeuse, 1909), HAMLET (Ophélie, 1909), GUILLAUME TELL (Mathilde, 1909), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1909), RIGOLETTO (Gilda, 1909), FAUST (Marguerite, 1910), GWENDOLINE (Gwendoline, 1912), PATRIE ! (Rafela, 1915), OEDIPE A COLONNE (Antigone, 1916), LA FLUTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit, 1923), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (Diane, 1925, Vénus, 1932), CASTOR ET POLLUX (Phoébé, 1930). A participé aux créations de L'OR DU RHIN (Fréia), LA FORÊT (le Tilleul), SIBERIA (la petite Fille), ICARE (une Nymphe), LES JOYAUX DE LA MADONE (Stella), PARSIFAL (Fille-fleur), LES VIRTUOSI DE MAZARIN, LE CHEVALIER A LA ROSE (La Maréchale). Participe le 24 avril 1912 à la première de ROMA (Junia) de Jules Massenet. Elle a été nommée chevalier de la Légion d’honneur le 12 janvier 1935. En 1912, elle habitait 113 rue de Courcelles à Paris 17e.
CANDÉ Sergine. — Soprano. Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1935), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1938), GWENDOLINE (Compagne, 1942), HERODIADE (Esclave, 1945).
CANDEILLE Amélie Julie. — (Paris ancien 6e, 30 juillet 1767 – 10 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 10e, 04 février 1834). Fille de Pierre Joseph CANDEILLE (Estaires, Nord, 08 décembre 1744 – Chantilly, Oise, 17 avril 1827), compositeur de l’académie royale et professeur de chant, et de Charlotte Catherine GIRAUDOU (Estaires, 08 décembre 1744 – Chantilly, 15 avril 1827). Epouse 1. à Paris le 08 novembre 1794 [18 brumaire an III] (divorce le 13 décembre 1797) Louis Nicolas DELAROCHE (Paris, 26 juillet 1768 –), officier de santé. Epouse 2. à Paris le 11 février 1798 (divorce le 12 février 1802) Jean SIMONS (1729 – Bruxelles, Belgique, avril 1821), carrossier à Bruxelles. Epouse 3. à Paris le 04 octobre 1823 Henri PÉRIÉ DE SÉNOVERT (Castres, Tarn, 1780 – Nîmes, Gard, 12 septembre 1833), peintre, inspecteur des jeux à Paris, directeur du musée de Nîmes.
Débute le 27 décembre 1782.
CANIGLIA Maria. — Soprano italien (Naples, 05 mai 1905 – Rome, 15 avril 1979). Epouse en septembre 1939 Pino DONATI (Vérone, Italie 09 mai 1907 – Rome, 24 février 1975), compositeur de musique. En représentation, chante la partie de soprano dans le REQUIEM de Giuseppe Verdi le 12 juin 1935.
CANTI. — Mezzo-soprano. Débute dans FAUST (Dame Marthe) le 07 mars 1887. Chante GUILLAUME TELL (Edwige), LE PROPHÈTE (Néophyte) et LES HUGUENOTS (Dame d'honneur) la même année. En 1888, est affichée dans RIGOLETTO (Page, puis la Comtesse). Crée LA DAME DE MONSOREAU (le Page). Participe à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude) de Charles Gounod.
CAPSIR Mercédès. — Soprano espagnol (Barcelone, 03 août 1897 – Suzzara, près de Mantoue, 13 mars 1969). Fille de José CAPSIR MARTINEZ (Catalogne, 1861 – Barcelone, 18 octobre 1933), baryton, et de Mercé Ramona VIDAL VECIANA dite Mercedes TRESSOLS (Barcelone, 1879 – Barcelone, 07 mai 1959), soprano. En représentation, débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 25 mars 1917.
CARLE. — Débute le 24 novembre 1917 en créant JEANNE D'ARC (Raymond).
CARLOTTA. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante RIGOLETTO (la Comtesse) le 12 mai 1912.
CARLYLE Odette. — Soprano (Bordeaux, Gironde, 1880 – ap. 1937). Débute dans TANNHÄUSER (Vénus) le 28 septembre 1908. Chante ARMIDE (Phénice), LA WALKYRIE (Sieglinde) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne) en 1909, et crée LA FORÊT (le Chêne). En 1912, elle habitait 113 avenue de Villiers à Paris 17e.
"Une artiste de l'Opéra victime d'un accident d'automobile. Paris, 07 avril 1911. Mlle Odette Caryle [sic] de l'Opéra passait hier en automobile, boulevard Beaumarchais, lorsque par suite d'un brusque coup de volant, la voiture alla s'écraser contre un arbre. Mlle Caryle a le bras gauche fracturé et une plaie profonde à la tête. Sa mère, qui l'accompagnait, a de fortes contusions aux jambes." (le Stéphanois, 08 avril 1911)
CARO Georgette (Georgette Estelle VIGNES dite). — Mezzo-soprano (88 boulevard Pereire, Paris 17e, 05 septembre 1896 – 138 boulevard Pereire, Paris 17e, 05 avril 1953). Fille de Leone Guilio CARO (Livourne, Italie, 10 octobre 1860 – Paris 8e, 15 juin 1908) et de Julie MONTEFIORE (Livourne, Italie, 18 mai 1869 – Paris 17e, 01 juin 1949), mariés à Paris 17e le 16 janvier 1896. Epouse à Paris 17e le 04 janvier 1930 Jacques Marius Michel VIGNES (Port-Vendres, Pyrénées-Orientales, 08 mai 1892 – av. 1953), directeur de fabrique de bonneterie.
A créé PHAEDRE (une Voix), NERTO (la Gourmandise) ; le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (la Fée Liliane) d'André Bloch ; L'ÎLE DESENCHANTEE (Romersla), MÂROUF (la Calamiteuse). D'autre part, a été affichée dans LA WALKYRIE (Sieglinde, 1923 ; Grimmierde, 1924 ; Fricka, 1925), HERODIADE (Hérodiade, 1923), PARSIFAL (premier Ecuyer, Fille-fleur, 1924), BORIS GODOUNOV (Marina, 1925), TANNHÄUSER (Vénus, 1925), AÏDA (Amnéris, 1926), SALOMÉ (Hérodias, 1926), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1927), LES TROYENS (Didon, 1929), L’OR DU RHIN (Fricka, 1938). Avait débuté le 10 décembre 1922 dans LOHENGRIN (Ortrude).
CAROLINE. — Débute en 1819.
CARO-LUCAS Caroline Louise. — Contralto. Débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) le 03 février 1905. Chante successivement LOHENGRIN (Ortrude, 1905), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdeleine, 1906), LA WALKYRIE (Guerhilde, 1908), HIPPOLYTE ET ARICIE (Oenone, 1908), TANNHÄUSER (Vénus, 1910), ARMIDE (la Haine, 1913) et crée LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (la deuxième Norne).
CARON Madeleine. — Mezzo-soprano. Débute dans LA WALKYRIE (Fricka) le 08 aout 1923. Dans la même année chante encore RIGOLETTO (Madeleine), HERODIADE (Hérodiade), SAMSON ET DALILA (Dalila), BORIS GODOUNOV (Hôtesse, et Nourrice), AÏDA (Amnéris). Puis est affichée dans THAÏS (Albine, 1924) et LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (Mystère, 1925).
CARON Rose (Rose Lucile MEUNIER dite). — Soprano (Monnerville, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 17 novembre 1857 – 4 square du Roule, Paris 8e, 09 avril 1930). Fille d’Alfred Désiré MEUNIER (Monnerville, 06 mars 1831 – Monnerville, 15 juillet 1898), cultivateur puis cocher, et de Louise Augustine GIBIER (Guillerval, Essonne, 06 mars 1831 – Monnerville, 06 janvier 1901), mariés à Monnerville le 24 juillet 1854. Epouse à Paris 11e le 16 mai 1878 Benoni Théodore CARON (Fontenay-sous-Bois, Seine [auj. Val-de-Marne], 05 mai 1859 – Paris 9e, 01 décembre 1895), pianiste accompagnateur. Parents d’Hélène Pauline CARON (Paris 11e, 20 mai 1878 – Paris 17e, 28 mai 1937).
Débute en créant SIGURD (Brunehilde). Crée également LOHENGRIN (Elsa), SALAMMBO (Salammbô), LA WALKYRIE (Sieglinde), DJELMA (Djelma), HELLÉ (Hellé) et OTHELLO (Desdémone). Par ailleurs est affichée, en 1885, dans LA JUIVE (Rachel), en 1886 dans LE CID (Chimène), LES HUGUENOTS (Valentine), HENRY VIII (Catherine), FAUST (Marguerite), LE FREISCHÜTZ (Agathe), en 1895 dans TANNHÄUSER (Elisabeth), en 1896 dans DON JUAN (Dona Anna) et en 1909 dans L'APOTHÉOSE DE BEETHOVEN (quatrième Symphonie). Elle fut nommée chevalier de la Légion d’honneur le 22 juillet 1906. En 1912, elle habitait 36 rue Cardinet à Paris 17e.
(Entrée à la Monnaie de Bruxelles le 01 octobre 1883 dans Alice de Robert le Diable, elle y créa Brünnhilde dans Sigurd. Engagée à l'Opéra de Paris elle y triompha dans Elsa, Desdémone, Sieglinde, de la Walkyrie, et Salammbô. A Monte-Carlo, en 1889, elle fut la première Marguerite de la version scénique de la Damnation de Faust. En 1898, elle vint à l'Opéra-Comique interpréter Léonore, de Fidelio, Iphigénie et Orphée. De grande taille, distinguée, elle offrait toujours un air de noblesse souveraine et une voix chaude et vibrante. Elle enseigna au Conservatoire de Paris à partir de 1902.)
« L'incomparable Brunehilde, la noble Salammbô professe avec l'autorité qu'elle affirma dans ses créations de naguère. Ses élèves s'inclinent respectueusement devant la rigueur de son attitude : dès qu'elle apparaît, ils se tassent en un coin de la classe, timides, apeurés sous le regard glacial du maître. Ils n'osent même risquer le moindre chuchotement. Et dans cet impressionnant silence, Mme Rose Caron fait un cours d'esthétique musicale où elle trouve l'occasion d'affirmer les excellents principes, dont elle eut si grandement raison de s'inspirer. Mais, distante de ses auditeurs, elle ne leur accorde que de très rares encouragements. Se fait remplacer par l'accompagnatrice de la classe, les jours qu'elle doit chanter à l'Opéra-Comique. Dès que les affiches annoncent qu'elle se fera entendre salle Favart, les élèves se précipitent pour l'y aller voir : ils ne peuvent mieux faire. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
Rose Caron en 1909 [photo Bert]
CARPENTIER. — Débute en 1856.
CARRÉ Marguerite. — Soprano. Débute le 26 juin 1909. => biographie
CARRÈRE-XANROF Marguerite (Marie Héloïse SOUVIROU-CARRÈRE dite). — Soprano (124 route d’Espagne, Bordeaux 3e section, Gironde, 13 septembre 1867 – 26 rue Eugène Flachet, Paris 17e, 20 juillet 1952). Fille de Pierre SOUVIROU-CARRÈRE (Bihères, Pyrénées-Atlantiques, 26 juillet 1832 – Bordeaux, 27 mai 1888), hongreur, et de Jeanne BOUHABEN (Issor, Pyrénées-Atlantiques, 22 février 1837 – ap. 1894), mariés à Bordeaux le 30 septembre 1852. Epouse à Paris 1er le 08 mars 1894 Léon Alfred FOURNEAU dit XANROF (Paris 18e, 09 décembre 1867 – Paris 17e, 17 mai 1953), chansonnier.
Débute le 24 juin 1892 dans FAUST (Marguerite). Chante LES HUGUENOTS (la Reine, 1892, Urbain, 1897), LA JUIVE (Eudoxie, 1892), ROBERT LE DIABLE (Isabelle, 1892), LE PROPHÈTE (Berthe, 1892), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1893 ; Stefano, 1901), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1894 ; Helmwige, 1895), TANNHÄUSER (Vénus, 1895), DON JUAN (Zerline, 1897), MESSIDOR (Hélène, 1897), BRISÉIS (Briséis, 1899), JOSEPH (Benjamin, 1899), THAÏS (Thaïs, 1901), ASTARTÉ (Iole, 1901). Participe à la première de LA WALKYRIE (Guerhilde). En 1912, elle habitait 26 rue Eugène-Flachat à Paris 17e. Elle est enterrée avec son mari au cimetière de Montmartre (25e division).
"Après avoir passé trois années théâtrales à la Monnaie de Bruxelles, débuta en 1892 à l'Opéra, dans Marguerite de Faust. Depuis, elle chanta la Reine, des Huguenots ; Isabelle, de Robert le Diable ; Berthe, du Prophète ; Juliette, de Roméo et Juliette ; Guestrilde et Sieglinde (mon Dieu, les singuliers noms !) dans la Walkyrie, et Vénus, de Tannhäuser ; le page, des Huguenots et Zerline, de Don Juan.
Cette distinguée cantatrice a épousé un spirituel littérateur qui signe du pseudonyme de Xanrof."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
"Don Juan et la Walkyrie ont donné à Mmes Carrère et Jane Marcy l'occasion de briller au premier rang d'une interprétation mieux qu'honorable. Mme Carrère nous revenait entièrement transformée, après deux ou trois mois d'études sous la direction d'un des meilleurs maîtres du chant. La diction est nette, facile, le timbre de la voix d'une parfaite pureté, l'intelligence musicienne du rôle de Zerline d'une habileté heureuse ; il n'avait, jusqu'ici, manqué à l'excellente artiste qu'une assurance plus confiante dans l'étendue de ses moyens ; c'est désormais un fait acquis et qui ne saurait surprendre lorsqu'on se rappelle le page des Huguenots qu'elle nous avait montré, l'an dernier, inégal à sa tâche par l'excès même des facilités vocales dont il fut doué, et par la profusion de ses qualités lyriques. La distinction musicale que Mme Carrère met au service de ses rôles la rendra précieuse aux délicatesses du répertoire et la recommande, dès maintenant, à des créations de tenue très artiste."
(Pierre-Barthélemy Gheusi, la Nouvelle Revue, 01 décembre 1898)
CARRIER Eliane. — Soprano (rue de Paris, Moulins, Allier, 08 avril 1907 – Nice, Alpes-Maritimes, 13 septembre 1955). Fille de Louis CARRIER (Ygrande, Allier, 07 avril 1857 – av. 1937), tailleur de pierres, et de Suzanne BESSON (Ygrande, 12 avril 1871 – ap. 1937), mariés à Saint-Aubin-le-Monial, Allier, le 26 juin 1888. Epouse à Paris 4e le 18 décembre 1937 Michel KNABEL (Nowo Radonek, Russie, 11 novembre 1897 – Château-Bernard, Isère, 14 mars 1947), courtier.
Débute dans LA WALKYRIE (Woglinde) le 23 mars 1938. Est affichée dans LE MARCHAND DE VENISE (Jessica), ALCESTE (une Suivante) en 1938 ; FAUST (Marguerite, le 11 novembre 1939 à la salle Favart), LES TROYENS (Ascagne) en 1939 ; L'ILLUSTRE FREGONA (la Frégona), LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéna) en 1940 ; GWENDOLINE (une Compagne, 1941), PÉNÉLOPE (Mélantho, 1943), PEER GYNT (le premier Oiseau noir, 1944), L'ÉTRANGER (une Jeune fille, 1944) et HERODIADE (une Jeune Babylonienne, 1945). A créé L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Pastourelle, la Chauve-souris). Elle quitta l'Opéra le 20 septembre 1947.
CARTERI Rosanna. — Soprano italien (Vérone, 14 décembre 1930 – Monaco, 25 octobre 2010). En représentation, débute le 30 octobre 1961 dans LA TRAVIATA (Violetta) qu’elle chantera en 1965, puis chante LA TOSCA (Floria Tosca) en 1961.
CARTILLY (Marie-Madeleine JOSSIER dite). — (– 1717). Epouse de Christophe CARTILLIER dit CARTILLY, valet de pied de Louis XIV. Elle débuta le 03 mars 1671 en créant POMONE (Pomone). Elle chanta CADMUS ET HERMIONE (Palès, Charite).
CARTOU Marie Claude Nicole. — (– 22 avril 1770). Elle débuta vers 1727.
CARVALHO (Caroline MIOLAN-). — Soprano. Débute le 23 novembre 1868. => biographie
CASSUTO Denise. — Cantatrice hollandaise. Débute le 27 juin 1931 dans IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Diane).
CASTEL Léo. — Soprano. Est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur, 1933), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1933), CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1935), LES HUGUENOTS (Etudiant, 1936), ARIANE (une Vierge, 1937) GWENDOLINE (Compagne, 1941).
CASTELAIN Claudine Léonie dite Claudine. — (30 rue de Flandre, Malo-les-Bains, 05 novembre 1900 – Paris 16e, 22 août 1993). Fille de Léon Henri Armand CASTELAIN (Armentières, Nord, 11 juillet 1864 –), menuisier entrepreneur, et d’Hortense Emelie AGNERAY (Fécamps, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 juillet 1871 –), couturière, mariés à Dunkerque, Nord, le 03 juin 1893. Epouse à Paris 16e le 30 juin 1942 William Paul LEVIG (Paris 17e, 21 novembre 1902 – Paris 14e, 21 mars 1969), vendeur de voitures.
Débute le 08 novembre 1927 dans LE MIRACLE (une Religieuse). Chante, la même année, LA WALKYRIE (Rossweiss) et FAUST (Dame Marthe). Chante la Marseillaise le 12 novembre 1929.
CASTELLAN Jeanne Anaïs. — Soprano (Beaujeu, Rhône, 26 octobre 1819 – ap. 1890). Fille de Joseph Etienne CASTELLAN (Carpentras, Vaucluse, 02 août 1788 –), négociant, et de Bonne THEVENIN (Lyon, Rhône, 26 germinal an 6 –), mariés à Lyon le 17 octobre 1816. Epouse d'Émile Vincent Louis Gaëtan GIAMPETRO (Mola di Bari, Italie, 25 mars 1809 – Cormeilles-en-Parisis, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 06 octobre 1890), ténor. Elle débuta en 1849. Elle créa le 16 avril 1849 LE PROPHETE (Berthe). Elle chanta LA JUIVE (Rachel, 1849) ; ROBERT LE DIABLE (Alice). Elle avait également chanté aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 31 octobre 1848).
CASTELLI Christiane. — Soprano (3 rue du Général Lambert, Paris 7e, 19 août 1922 – Bordeaux, Gironde, 02 décembre 1989). Fille de Saverio Marie Francesco Guiseppe CASTELLI (Constantinople, Turquie, 03 mai 1875 – Vichy, Allier, 10 septembre 1959) et de Louise Catherine Florence MERAT (Merrey-sur-Arce, Allier, 07 septembre 1887 – Vichy, 25 mai 1970), mariés à Marseille, Bouches-du-Rhône, le 23 juin 1910. Epouse 1. à Paris 15e le 09 juillet 1946 (divorce le 23 novembre 1957) Pierre Yves Marie Camille PETIT (Poitiers, Vienne, 21 avril 1922 – Clichy-la-Garenne, Hauts-de-Seine, 01 juillet 2000), compositeur. Epouse 2. à Vence, Alpes-Maritimes, le 12 février 1962 Émile Gustave Marius SARRASSAT (Vichy, Allier, 31 décembre 1915 – Mérignac, Gironde, 14 avril 1998).
Débute dans LES INDES GALANTES (Hébé) le 18 juin 1952. Chante ensuite OTHELLO (Desdémone, 1952), LE ROI D'YS (Rozenn, 1952), LA TRAVIATA (Clara, 1952 ; Violetta, 1959), L'AIGLON (Marie-Louise, 1952), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame, 1954), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (une Voix, 1957), FAUST (Marguerite, 1957), LA TOSCA (Tosca, 1960). A créé OBERON (une Naïade).
CASTELNAU. — Débute le 29 février 1784 dans LA CARAVANE DU CAIRE.
CASTELNAUD. — Chanta LES AMOURS DE PROTEE (l'Amour volage) en 1720.
CATALANI Angelica. — Soprano italien (Senigallia, 10 mai 1779 – 11 rue de la Paix, Paris ancien 1er, 12 juin 1849). Epouse à Lisbonne, Portugal, le 14 avril 1800 Paul Edmé Louis de VALABRÈGUE (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 1770 – Florence, Italie, 22 août 1849), officier, diplomate. Le 21 juillet 1806, un concert fut donné à l'Opéra de Paris à son bénéfice. Le 11 août 1806, elle participa à un concert à l'Opéra de Paris. En 1814, elle reçu de Louis XVIII le privilège du Théâtre-Italien de Paris auquel elle renonça en 1818. Elle est morte victime d'une épidémie de choléra.
CATIN. — (– ap. 1756). Epouse le chanteur Jean Dun (fils). Elle débuta en 1721. Elle chanta BELLEROPHON (une Amazone, 1728) de Lully ; JEPHTE (Terpsichore, 1732) de Montéclair.
CAUCHARD Jacqueline. — Mezzo-soprano (17 rue des Bernardins, Paris 5e, 20 octobre 1919 – Paris 16e, 18 novembre 2012). Epouse 1. à Paris 16e le 12 janvier 1950 (divorce le 20 février 1956) Pierre André GERMAIN. Epouse 2. à Paris 16e le 17 mai 1978 André Jean Marcellin FABRE. Débute le 02 octobre 1948 dans BORIS GODOUNOV (Fédor). Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1948), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant, 1948 ; Papagéna, 1949), FAUST (Siebel, 1949), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1949), RIGOLETTO (Page, 1949 ; Comtesse, 1956), LE CHEVALIER A LA ROSE (Modiste, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Jessica, 1949), LA TRAVIATA (Anette, 1952 ; Clara, 1955), L'AIGLON (Fany Essler, 1952), TANNHÄUSER (Page, 1956). A créé OBERON (un Troll).
CAUDRON Suzanne. — Est affichée dans PENELOPE (Servante), HERODIADE (Cananéenne) en 1945, LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse) en 1949.
CAUSSET. — Soprano. Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (un Ephèbe) de Jules Massenet.
CAVAILLÈS Irène. — Soprano. Débute vers 1940. => biographie
CAVALIERI Natalina dite Lina. — Soprano italien (Viterbo, 25 décembre 1874 – Florence, 07 février 1944). Fille de Florindo CAVALIERI (– av. 1910) et de Teonilla POCONI (– ap. 1910). Epouse. 1. en 1900 prince Alexandre BARIATINSKY (Saint-Petersbourg, Russie, 04 juin 1870 – Florence, 08 mars 1910), militaire ; 2. le 18 juin 1910 Robert Winthrop CHANLER (New York, Etats-Unis, 22 février 1871 – Woodstock, New York, 24 octobre 1930), artiste ; 3. en 1913 Lucien MURATORE, ténor ; 4. Paolo d'ARVANNI (– Florence, 07 février 1944).
Créatrice à l'Opéra de Monte-Carlo le 14 février 1905 de Chérubin (l'Ensoleillad) de Jules Massenet. En représentation, débute le 17 juin 1907 dans THAÏS (Thaïs). Chante la première le 20 octobre 1910 de FEDORA (Fédora) d'Umberto Giordano [2e acte seul] ; le 09 juin 1911 de SIBERIE (Stéphana) de Giordano [version française de Paul Milliet]. En 1912, elle habitait 22 avenue de Messine à Paris 8e.
(Artiste de variétés, elle épousa le prince Bariatinsky en Russie (1900) et décida de devenir chanteuse d'opéra. Ayant travaillé avec Mme Mariani Masi, elle débuta en 1901 au San Carlos de Lisbonne dans Mimi. Elle chanta ensuite à Naples, Varsovie et Milan (1902). En 1903, elle se remariait avec Winthrop Chandler qu'elle abandonna au bout d'une semaine. Elle chante alors à Saint-Pétersbourg, crée en 1905 l'Ensolledad dans Chérubin de Massenet à Monte-Carlo, puis parut à Paris, auprès de Caruso, dans Fedora et Adrienne Lecouvreur. En 1908, elle est au Covent Garden. Elle retourne à Londres en 1911 pour inaugurer le London Opera House dans Salomé, de Hérodiade. En 1913, elle épouse le ténor Lucien Muratore dont elle se sépare en 1919. Elle est encore affichée en 1922 à Chicago, puis elle se retire de la scène et, avec un quatrième mari, se fixe à Florence où elle sera tuée au cours d'un bombardement aérien.)
CAVELTI Elsa. — Mezzo-soprano (Rorschach, Suisse, 04 mai 1907 – Bâle, Suisse, 10 août 2001). Fille de Johann Mathias CAVELTI (Rorschach, 31 juillet 1868 – 12 mars 1931), rédacteur de journal, et d’Hermina Hedwig HUBATKA (25 janvier 1877 – 25 juillet 1940), mariés le 08 août 1898. Epouse le 14 juillet 1930 Paul SCHMALZ. En représentation, débute le 04 mars 1949 dans TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine). Chante également dans LA WALKYRIE (Fricka, 1949), dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute , 1950) et dans L'OR DU RHIN (Fricka, 1957).
CAZOT. — Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (l'Hymen) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer.
CELLIER Jacqueline. — Soprano (6 rue Giordano Bruno, Paris 14e, 23 mai 1917 – Courbevoie, Hauts-de-Seine, 24 juillet 2018). Fille d’Alexandre Eugène CELLIER (Molière-sur-Cèze, Gard, 17 juin 1883 – Courbevoie, 04 mars 1968), organiste, et de Delphine Hélène CESBRON (Paris 17e, 10 avril 1886 – Paris 17e, 14 décembre 1977), mariés à Paris 17e le 06 avril 1910. Nièce du soprano Suzanne CESBRON-VISEUR. Débute le 28 juillet 1948 dans SALADE (Rosetta). Chante LOHENGRIN (Page 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble, 1949).
CERNAY Germaine (Germaine Madeleine NICOL, légitimée POINTU par le mariage de ses parents, dite). — Mezzo-soprano (9 rue Robert Surcouf, Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 28 avril 1900 – 59 rue Caulaincourt, Paris 18e, 19 décembre 1943). Fille de Paul POINTU (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 20 octobre 1877 – ap. 1942), cuisinier, et de Louise Marie NICOL (Honfleur, Calvados, 27 juin 1881 – Montivilliers, Seine-Maritime, 19 septembre 1972), mariés au Havre le 09 janvier 1907.
Au cours d'un festival Fauré, chante PÉNÉLOPE (Euryclée) le 28 mars 1925.
CERNEI Eléna. — Mezzo-soprano roumaine (Bairamcea [auj. Bilhorod-Dnistrovsky], Ukraine, 01 mars 1924 – 27 novembre 2000). Epouse Stephan POEN, médecin et musicologue. Débute le 27 octobre 1962 dans AÏDA (Amnéris, qu'elle chanta le 29 octobre). Elle chanta ŒDIPE d’Enesco (Jocaste) en roumain avec l’Opéra de Bucarest les 21 et 22 mai 1963 ; CARMEN (Carmen) en 1967.
CESBRON-VISEUR Suzanne (Suzanne Catherine CESBRON dite). — Soprano (127 rue de Rome, Paris 17e, 24 mai 1879 – Seilhan, Haute-Garonne, 23 août 1967). Fille du peintre Achille Théodore CESBRON (Oran, Algérie française, 05 novembre 1849 – Paris 17e, 03 janvier 1913) et de Delphine Ernestine Victorine MEGNEN (Rochefort-sur-Loire, Maine-et-Loire, 14 mars 1852 – Paris 17e, 11 janvier 1907), mariés à Paris 1er le 09 avril 1874. Epouse à Paris 17e le 04 février 1918 Georges VISEUR, chef d’orchestre. Tante du soprano Jacqueline CELLIER.
Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1902 sous son nom de jeune fille. Débute à l’Opéra le 11 mars 1923 dans GRISÉLIDIS (Grisélidis). Chante LA FLÛTE ENCHANTÉE (Pamina, 1923), FAUST (Marguerite, 1924), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1924) et LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (Vénus, 1925). Crée LES BURGRAVES (Regina). Professeur de chant au Conservatoire (1927-1949).
CHABAL Inès (Louise BALDASSARI dite). — Mezzo-soprano (Lausanne, Suisse, 13 septembre 1910 – Paris, 21 juin 1997). Enterrée au Père-Lachaise (42e division). Débute le 04 août 1946 dans RIGOLETTO (Madeleine). En 1946 chante ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude), THAÏS (Albine), PADMAVATI (Femme du palais) ; en 1947 AÏDA (Amnéris) PÉNÉLOPE (Euryclée), HERODIADE (Hérodiade), BORIS GODOUNOV (Nourrice), LUCIE DE LAMMERMOOR (Aliza) ; en 1948 LA WALKYRIE (Fricka, Grimguerde, puis Rossweiss) ; en 1950 LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne) ; en 1952 ANTIGONE (Coryphée), OTHELLO (Emilia), L'ETRANGER (la Mère), LES INDES GALANTES (Bellone) ; en 1957 LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (un Gémeau) ; en 1959 FAUST (Dame Marthe), UN BAL MASQUÉ (Ulrica). A créé LES NOCES CORINTHIENNES (la Saga), BOLIVAR (Missia) et JEANNE AU BUCHER (Sainte Catherine).
CHALANDA Paulette. — Soprano (Villemur-sur-Tarn, Haute-Garonne, 30 avril 1923 – 184 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris 12e, 19 mai 1985). Fille de Raymond CHALANDA (Villemaur-sur-Tarn, 22 octobre 1896 – Paris 12e, 13 juin 1966), gendarme, et de Jeanne Juliette MAUX (Villemur-sur-Tarn, 24 juin 1901 – Sainte-Geneviève-sous-Bois, Essonne, 03 juillet 1983), tailleuse, mariés à Villemur-sur-Tarn le 15 mars 1921. Débute le 19 octobre 1952 dans LES INDES GALANTES (l'Amour). Chante ensuite L'AIGLON (Comtesse de Camerata, 1952 ; Duc de Reischstadt, 1953) puis, en 1956, LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame), THAÏS (Thaïs), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) ; en 1957, LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (Anina Sébastiani, la vierge Erigone), LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie). Elle a chanté aussi LA TRAVIATA (Violetta) en 1957, le 02 janvier 1961 et en 1962, 1963 et 1965 ; LES INDES GALANTES (l’Amour) le 21 janvier 1961, en 1962, 1963, 1964 et 1965 ; ROMEO ET JULIETTE (Juliette) le 09 octobre 1963 et en 1964 ; LES CONTES D’HOFFMANN (Antonia) le 03 septembre 1966.
CHAMBET. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (une Suivante d'Hébé) en 1918.
CHANTAL Marcelle. — Voir JEFFERSON-COHN.
CHAPUI. — Débute le 07 mars 1856.
CHARBONNEL Marie Louise dite Marie. — Contralto (Lyon 5e, Rhône, 18 décembre 1880 – Hôpital de Lagny-sur-Marne, Seine-et-Marne, 27 avril 1969). Inhumée au cimetière de Couilly-Pont-aux-Dames. Fille de Guillaume Marie CHARBONNEL (Lyon, 08 février 1851 – Paris 18e, 11 novembre 1912), restaurateur, et d’Anne MARCEPOIL (v. 1858 –), couturière. Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 02 juin 1908. La même année, chante HAMLET (la Reine), AÏDA (Amnéris), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute), RIGOLETTO (Madeleine) et l'année suivante SIEGFRIED (Erda), LA WALKYRIE (Rossweiss, puis Fricka et Schwertleite), HENRY VIII (Anne), SIGURD (Uta). A créé LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (la première Norne) et L’OR DU RHIN (Erda). En 1912, elle habitait 73 rue Blanche à Paris 9e.
CHARDON Antoinette. — Est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur, 1926) CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940) GWENDOLINE (un Ancêtre, 1942).
CHARLES-ROTHIER Marie (Marie Julienne BERETTA dite). — Soprano (Digne-les-Bains, Basses- Alpes [auj. Alpes-de-Haute-Provence], 16 novembre 1877 – Crest, Drôme, 22 février 1952). Fille d’Édouard Adolphe BERETTA (Pontevès, Var, 20 novembre 1847 –), gendarme à cheval, et de Marie Louise ALLÈGRE (La Motte-du-Caire, 09 mars 1856 –), mariés le 08 juillet 1874 à La Motte[-du-Caire], Alpes-de-Haute-Provence. Epouse à Paris 9e le 11 juin 1901 Léon Antoine ROTHIER, baryton. Débute dans AÏDA (Aïda) le 18 décembre 1899 sous le nom de CHARLES-MAZARIN, puis chante FAUST (Marguerite) en 1900.
CHARMOI. — Débute le 25 janvier 1782 dans LA DOUBLE EPREUVE OU COLINETTE A LA COUR de Grétry.
CHARNEY Pauline. — Mezzo-soprano. Débute dans AÏDA (Amnéris) le 10 mars 1917.
CHARNY Lyse (Yvonne Céline Marie CHAPEAU dite). — Contralto (Paris 18e, 29 octobre 1890* – 1950). Fille d'Alfred CHAPEAU (1861 –), employé des Postes, et de Marie Alise PETIT (1860 –). Epouse à Paris 17e le 22 novembre 1913* (divorce le 02 mars 1923) André Cyprien Sélim HERVIAULT (Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 23 mars 1884 – Saintes, Charente-Maritime, 10 juillet 1969), artiste peintre. Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 11 avril 1910. La même année, chante AÏDA (Amnéris), RIGOLETTO (Madeleine), SIGURD (Uta), LA WALKYRIE (Grimguerde puis Schwartleite) ; en 1911 L'OR DU RHIN (Erda) ; en 1912 LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne) ; en 1913 HAMLET (la Reine), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdeleine) ; en 1914 OTHELLO (Emilia) ; en 1917 MESSIDOR (Véronique) ; puis, en 1921, ASCANIO (Scozzone). Est la créatrice de DÉJANIRE (Phénice), LES BACCHANTES (Erinna), FERVAAL (Kaïta), LES JOYAUX DE LA MADONE (Carmela), LA KHOVANTCHINA (Marthe). Elle a participé aux premières : le 22 décembre 1921 d'HÉRODIADE (Hérodiade) de Jules Massenet ; le 16 janvier 1925 de MIARKA (la Vougne) d'Alexandre Georges.
CHARTON-DEMEUR. — Soprano. Chante le 22 mars 1870. => biographie
CHASLES Régine. — Débute le 18 décembre 1927 dans FAUST (Siebel).
CHÂTEAUNEUF de. — Débute le 15 octobre 1769 dans des FRAGMENTS (LES FÊTES DE PAPHOS, LES FÊTES DE THALIE). Créé le 01 décembre 1772 ADÈLE DE PONTHIEU (Alise) de Laborde et Berton ; en 1773 L'UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS (Théone) ; en 1774 SABINUS (Faustine) ; en 1775 CYTHÈRE ASSIEGÉE (Doris) ; en 1777 ARMIDE (Sidonie). Quitte l'Opéra en 1778.
CHATEAUVIEUX. — Débute en octobre 1770. Quitte l'Opéra en 1782.
CHAUSSON Germaine Georgette Marthe dite Germaine. — Soprano (Paris 7e, 23 avril 1894* – Saint-Germain-lès-Arpajon, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 22 octobre 1939). Est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LOHENGRIN (Page, 1924), HÉRODIADE (Esclave, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe, 1925), TANNHÄUSER (Page, 1926), GWENDOLINE (Suivante, 1926), CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1930), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1933).
CHAUVELOT Suzanne Henriette dite Suzanne. — Soprano (24 rue de l’Amiral Courbet, Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 14 juillet 1918 – Limoges, Haute-Vienne, 10 janvier 2009). Fille de Joseph Charles Albert CHAUVELOT (Lure, Haute-Saône, 06 novembre 1879 –), employé de chemin de fer, et d’Amélie Constance TISSERAND (Fontaine-lès-Luxeuil, Haute-Saône, 22 novembre 1881 –), mariés à Corbenay, Haute-Saône, le 23 juillet 1910. Epouse le 15 septembre 1939 (divorce le 5 avril 1948) Jean Chaskul MANZON (Paris 5e, 02 février 1915 – Monsaraz, Portugal, 1990), photographe réalisateur.
Débute le 19 octobre 1946 dans RIGOLETTO (la Comtesse). En 1947 chante PÉNÉLOPE (Alkandre), BORIS GODOUNOV (Marina) ; en 1948 LA WALKYRIE (Waltraute), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) ; en 1949 LUCIFER (une Voix) ; en 1951 L'ÉTRANGER (jeune Femme) ; en 1952 ANTIGONE (Récitante), JEANNE AU BÛCHER (Voix du prologue, Mère aux tonneaux), RIGOLETTO (Madeleine), et LES INDES GALANTES (Bellone). A créé KERKEB (Fathma). Chante ensuite sous le nom de Maria MURANO.
CHEFDEVILLE (Marie-Madeleine JENDREST, épouse). — (– 1769). Epouse à Fontainebleau, Seine-et-Marne, le 10 mars 1743 Jean René Estienne CHEFDEVILLE (Maubeuge, Nord, 04 janvier 1714 – Paris, 17 juillet 1742), instrumentiste. Elle débuta dans les chœurs vers 1740, puis chanta en soliste de 1752 à 1762.
CHENAL Marthe. — Soprano. Débute le 13 décembre 1905. => biographie
CHÉRON (Anne CAMEROY dite Mlle DOZON, puis Mme). — (près de Paris, 1767 – vers 1865). Epouse en 1786 Chéron, basse-taille de l'Opéra. Elle débuta le 17 septembre 1784 dans CHIMENE (Chimène) de Sacchini. Elle créa en 1786 LA TOISON D'OR (Médée) de Vogel ; le 01 février 1787 ŒDIPE A COLONE (Antigone) de Sacchini ; en 1788 ARVIRE ET EVELINA de Sacchini ; en 1791 CASTOR ET POLLUX de Candeille ; en 1800 HECUBE de Fontenelle. Elle quitta l'Opéra en 1800.
CHEVALIER (Marie-Jeanne FESCH dite Mlle). — Soprano (Paris, 12 septembre 1722 – Paris, ap. 1789). Fille de Jean Rodolphe CHEVALIER et de Marie MASSON. Elle débuta à 18 ans, et se retira après 1763. Elle chanta des opéras de Lully, parmi lesquels : PHAETON ; THESEE ; PERSEE ; ARMIDE ; ALCESTE ; et des opéras de Rameau : LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR ; ACANTHE ET CEPHISE. Elle créa en 1741 LE TEMPLE DE CNIDE (Vénus) ; en 1743 LES CARACTERES DE LA FOLIE (Vénus) ; en 1745 ZELINDOR, ROI DES SYLPHES (la Muse) ; en 1745 LES FETES DE POLYMNIE de Rameau ; en 1745 LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau ; en 1749 ZOROASTRE (Erinice) de Rameau ; en 1751 LES AMOURS DE TEMPÉ (Elemire) ; en 1753 TITON ET L'AURORE (Pales) ; en 1757 LES SURPRISES DE L'AMOUR (Uranie) ; en 1760 CANENTE (Circé) ; en 1763 POLYXENE (Hécube).
CHEVALIER. — Débute en 1849. Chante LE PHILTRE (Teresina) ; LA FAVORITE (Inès).
CHEVALIER Esther. — Mezzo-soprano (Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 12 septembre 1852 – juin 1936). Cantatrice à l'Opéra-Comique. Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, interprète LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Julie).
CHOLLET. — Débute en 1803. Créé en 1803 PROSERPINE (Cyané) de Paesiello ; en 1803 SAÜL (Mérob) de Kalkbrenner et Lachnitz. Quitte l'Opéra en 1808. Débute en tant qu'actrice à l'Odéon le 24 juin 1824 par le rôle d'Hélène de Sylvain.
CHOQUET Marguerite. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1918 ; Spartiate, 1930), HERODIADE (Esclave, 1921), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble, 1923), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923). PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LOHENGRIN (Page. 1926), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926), GWENDOLINE (Compagne, 1926), SALOMÉ (Galiléenne, 1928), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936).
CHRÉTIEN-VAGUET Alba (Albertine Marie GOUVENOT reconnue CHRÉTIEN, dite). — Soprano (16 rue de la Réunion, Paris 20e, 08 mars 1872 – Pau, Pyrénées-Atlantiques, 28 février 1963). Fille de Pierre CHRETIEN (Moulins, Allier, 30 octobre 1846 – Pau, 15 juin 1934), entomologiste, et de Nina Gilberte GOUVENOT (Moulins, 02 décembre 1852 – ap. 1931), couturière. Epouse à Paris 8e le 30 juin 1894 le ténor Albert VAGUET. Débute le 31 juillet 1893 dans ROBERT LE DIABLE (Alice). Chante LES HUGUENOTS (Valentine, 1893), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1893), LOHENGRIN (Elsa, 1893 ; Ortrude, 1900), DJELMA (Djelma, 1894), SIGURD (Brunehilde, 1895). Crée DEIDAMIE (Déidamie) et BRISEIS (Thanato).
CHRISTIAN. — Est affichée dans LE COMTE ORY (une Dame) en 1880.
CHRISTIAN. — Débute le 13 juillet 1914 dans LES HUGUENOTS (la Reine).
CHRISTOPHLE ou SAINT-CHRISTOPHLE. — Elle débuta en 1675. Elle créa ATYS de Lully (Cybèle, 1676), ISIS de Lully (Junon, 1677), PSYCHE de Lully (la Reine, 1678), BELLEROPHON de Lully (Sténobée, 1679), PROSERPINE de Lully (Cérès, 1680), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Lully (la Nuit, 1681), PERSEE de Lully (Cassiope, 1682).
CIGNA Louise Geneviève dite Gina. — Soprano italien d’origine française (63 rue Mirabeau, Angers, Maine-et-Loire, 06 mars 1900 – Milan, 26 juin 2001). Fille d’Ernest CIGNA (Saint-Pierre-de-Bailleul, Eure, 11 septembre 1860 – Paris 5e, 09 octobre 1924), militaire, et d’Alisse CHARLES (Saint-Antoine-de-Rochefort, Sarthe, 15 août 1871 –), mariés à Paris 1er le 14 avril 1894. Epouse à Paris 17e le 20 juin 1921 Maurice SENS, ténor. Elle avait débuté à la Scala de Milan sous le nom de Ginette SENS, puis chante à partir de 1929 sous le nom de Gina Cigna. En représentation, débute dans AÏDA (Aïda) le 12 juin 1933. A également chanté NORMA (Norma, 1935).
CINTI-DAMOREAU (Laure-Cinthie MONTALANT dite Mme). — Soprano (Paris, 06 février 1801 – 22 rue de Laval [auj. rue Victor-Massé], Paris 9e, 25 février 1863). Epouse à Bruxelles en 1827 Charles Vincent DAMOREAU, ténor ; parents de la cantatrice Marie CINTI-DAMOREAU. Elle débuta sous son nom de jeune fille le 15 mai 1826 dans FERNAND CORTEZ (Amazilia). Elle chanta, après son mariage, sous le nom de Cinti-Damoreau. Elle créa le 09 octobre 1826 LE SIEGE DE CORINTHE (Pamyra) de Rossini ; le 26 mars 1827 MOÏSE (Anai) de Rossini ; en 1827 MACBETH de Chelard ; le 29 février 1828 LA MUETTE DE PORTICI (Elvire) d'Auber ; le 20 août 1828 LE COMTE ORY (la Comtesse) de Rossini ; le 03 août 1829 GUILLAUME TELL (Mathilde) de Rossini ; en 1830 LE DIEU ET LA BAYADERE (Ninka) d'Auber ; en 1831 LE PHILTRE (Thérézine) d'Auber ; le 21 novembre 1831 ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; en 1832 LE SERMENT (Marie) d'Auber ; en 1833 GUSTAVE III ; en 1833 ALI BABA de Cherubini ; en 1834 DON JUAN (Zerline). Après dix années de succès elle quitta l'Opéra pour l'Opéra-Comique.
(Dès l'âge de dix ans, elle se faisait applaudir comme pianiste prodige, harpiste et même chanteuse. Son professeur Plantade la présenta à Mme Catalini, directrice du Théâtre-Italien, qui la fit débuter le 08 janvier 1816 dans Lilla de la Cosa rara, un opéra de Martini. Elle travailla alors avec Garcia qui la choisit comme partenaire dans le Calife de Bagdad et lui fit aborder le rôle de Chérubin. Après avoir créé le Voyage à Reims sous la direction de Rossini elle entre à l'Opéra le 15 mai 1826. Créatrice entre autres ouvrages du Comte Ory (la Comtesse), la Muette de Portici (Elvire), Guillaume Tell (Mathilde) et Robert le Diable (Isabelle), elle passe à l'Opéra-Comique où elle créera encore l'Ambassadrice (Henriette), le Domino noir (Angèle) et Zanetta. En 1841, ayant dû céder à Anna Thillon le rôle qu'Auber avait écrit pour elle dans les Diamants de la couronne, elle abandonna la scène, mais resta professeur au Conservatoire (où elle avait été nommée en 1833) jusqu'en 1856. Elle a fait deux apparitions au Haymarket Theatre de Londres en 1822 et 1832, signé un recueil de romances et une méthode de chant, laissant le souvenir d'une grande cantatrice, remarquable par la pureté de son style et l'élégance de ses vocalises.)
CINTI-DAMOREAU Marie (Fanny Marie CINTI dite). — (Paris, 17 août 1834 – 8ter rue La Fontaine, Paris 16e, 20 décembre 1906). Fille de la cantatrice Laure CINTI-DAMOREAU et du ténor Charles Vincent DAMOREAU. Epouse à Paris ancien 2e le 30 janvier 1856 Jean-Baptiste WECKERLIN, compositeur. Elle appartint à l’Opéra de 1862 à 1863. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828).
CIONI Marie-Louise. — Soprano. Epouse Adolfo LEONI (Gualdo Tadino, Ombrie, Italie, 13 janvier 1917 – Massa, Italie, 19 octobre 1970), coureur cycliste italien. En représentation, débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 30 mai 1947.
"Je ne cacherai pas, d'autre part, que ma femme, ex-Marie-Louise Cioni, m'a vivement poussé à prendre mes responsabilités. Elle est venue, cette année, chanter à Paris avec la troupe de la Scala de Milan (Rigoletto à l'Opéra ; le Barbier de Séville à l'Opéra-Comique ; Falstaff à la Gaîté-Lyrique) et il y a de fortes chances pour qu'elle revienne l'année prochaine." (Adolfo Leoni, But et Club, 29 décembre 1947)
CLAESSENS Marguerite. — Soprano d'origine belge. Débute le 20 juillet 1921. => biographie
CLAIRBERT Clara (Clara-Pierre IMPENS dite). — Soprano belge (Bruxelles, 21 février 1899 – Bruxelles, 16 août 1970). Fille de François IMPENS (Bruxelles, 08 février 1876 –) et de Jeanne Pétronille COLART (Bruxelles, 01 novembre 1878 –). Débute dans RIGOLETTTO (Gilda) le 15 décembre 1933.
CLAIRE Ione. — Débute dans JEANNE AU BUCHER (Voix du prologue, Mère aux tonneaux), le 20 octobre 1952.
CLAIRON (Claire Josèphe Hippolyte LÉRIS dite CLAIRON DE LATUDE dite Mlle). — Actrice (Condé-sur-l’Escaut, 25 janvier 1723 – 512 rue de Lille, division de Grenelle, Paris ancien 10e, 29 janvier 1803 [11 pluviôse an XI]). Fille de François Joseph Désiré LÉRIS et de Marie Claire SCANA-PIECQ. Enterrée en 1803 dans le cimetière de Saint-Sulpice de Vaugirard puis au Père-Lachaise (19e division) le 29 août 1837. Elle débuta à la Comédie-Italienne le 08 janvier 1736. Elle parut à l'Opéra en mars 1743 et le quitta pour débuter à la Comédie-Française le 19 septembre 1743.
CLARIS. — Débute en 1800.
CLAUS. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne chante LES NOCES DE FIGARO (Barberine) et LA WALKYRIE (Guerhilde) en mai 1928.
CLAVERIE Ginette. — Débute le 07 septembre 1951 dans JEANNE AU BUCHER (la Vierge).
CLEMENT. — Elle créa le 24 octobre 1697 L'EUROPE GALANTE (la Discorde) de Campra.
CLERY Simone. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1935), LOHENGRIN (Ortrude, 1935), PARSIFAL (Fille-fleur, 1935), GWENDOLINE (Compagne, 1941), L'ETRANGER (une Femme, 1944), AÏDA (Prêtresse, 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1949), DIALOGUES DES CARMÉLITES (une vieille Dame, 1957). A créé LE MARCHAND DE VENISE (un Masque), OEDIPE (une Vierge), PÉNÉLOPE (une Servante) LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse).
COATES Edith. — Contralto (Lincoln, Angleterre, 31 mai 1906 – Angleterre, 07 janvier 1983). Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (Auntie) le 11 juin 1948.
COHENDET. — Débute le 26 novembre 1761 dans CAMILLE, REINE DES VOLSQUES.
COHENDOT. — Débute le 24 septembre 1754 dans LES FÊTES DE THALIE. Crée en 1756 CÉLIMÈNE (l'Amour). Quitte l'Opéra en 1760.
COLLARD Jeannine. — Mezzo-soprano (Charleville-Mézières, Ardennes, 08 juillet 1923 – Sèvres, Hauts-de-Seine, 23 mars 2016). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant) le 01 janvier 1951. Chante, en 1951, PÉNÉLOPE (Mélantho), THAÏS (Myrtale), LUCIFER (une Voix), L'ETRANGER (une Ouvrière) ; en 1952, KERKEB (Daoudja), L'AIGLON (Fany Essler); puis LOHENGRIN (Page, 1954), TANNHÄUSER (Page, 1956), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (un Gémeau, 1957), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble, 1957), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame, 1958), LA TOSCA (le Pâtre, 1960), LES TROYENS (Hécube, 1961). Elle a encore chanté LA TOSCA (un Pâtre) chaque année de 1961 à 1965 ; LES TROYENS (la Prise de Troie : Hécube) en 1961 et 1962 ; LES CONTES D’HOFFMANN (elle chanta la Barcarolle avec Denise Monteil) en 1962 ; LA WALKYRIE (Grimguerde) en 1967 et 1971 ; RIGOLETTO (Johanna) en 1967 et 1970 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (les Gémeaux avec Jeannine Fourrier) en 1969 ; LES TROYENS (Anna) en 1969 ; en concert : hommage de la France à Beethoven, LEONORE III, L’HYMNE A LA JOIE, le 10 juin 1970 ; LE BARBIER DE SEVILLE (Marceline) en 1971.
COMÈS Mathilde (Mathilde Anna Joséphine COMES-ALÈGRE dite). — Soprano (rue Nationale, Elne, Pyrénées-Orientales, 24 février 1880 – ap. 1931). Fille de Paul Jean COMES-ALÈGRE (Sorède, Pyrénées-Orientales, 02 mai 1849 – ap. 1908), limonadier, marchand de fouets, et de Marie Marguerite Joséphine FERRER (Sorède, 12 novembre 1852 – ap. 1908), mariés à Sorède le 17 mai 1870. Epouse 1. à Paris 10e le 07 mai 1908 (divorce le 23 février 1922) Charles François Marie Joseph ROUGIER (Apchon, Cantal, 10 août 1874 –), médecin. Epouse 2. à Sorède le 06 octobre 1924 Maurice Louis DURAND (Marseille, Bouches-du-Rhône, 05 juillet 1893 – Sorède, 12 mai 1975), directeur de l’Opéra de Marseille.
Ayant débuté le 26 février 1912 dans LE PROPHETE (Berthe), est affichée la même année dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (la troisième Norme) et AÏDA (Aïda), puis, en 1913, dans LA WALKYRIE (Ortlinte).
CONSOLI. — Débute en 1855.
CONTY Jeanne-Marie. — Débute dans LA WALKYRIE (Waltraute) le 13 août 1927. L'année suivante chante LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (une Voix).
CORKE Yvonne Jeanne dite Yvonne. — Soprano (Croix, Nord, 29 août 1907 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 12 juin 2004). Epouse Jean François Alfred FLAMAND (Cernavoda, Roumanie, 07 juillet 1908 – Johannesburg, Afrique du Sud, 03 août 1986), ingénieur civil. Débute le 15 décembre 1946 dans BORIS GODOUNOV (Marina).
CORNILLÈRE Lucette Carmen dite Lucette. — (Le Mans, Sarthe, 31 décembre 1912 – Nice, Alpes-Maritimes, 22 janvier 2005). Est affichée dans PÉNÉLOPE (Servante, 1943), HERODIADE (Esclave, 1945), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949).
COROT Louise Anna Suzanne. — Soprano (35 rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris 5e, 03 octobre 1875* – Canastel [auj. Hai El Menzah], Oran, Algérie, 04 novembre 1938). Fille de Louis Ferdinand COROT (Paris, 27 mars 1851 – ap. 1913), employé au chemin de fer, et d’Anna Françoise VERRIER (Châlus, Haute-Vienne, 20 décembre 1850 – Paris 13e, 28 septembre 1907), mariés à Paris 13e le 14 mars 1874. Epouse 1. à Paris 3e le 20 octobre 1894 Firmin Clément RENAUDEAU (Taugon, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 01 juin 1864 – ap. 1912), ingénieur électricien. Epouse 2. à Birmandreïs [auj. Bir Mourad Raïs], Algérie française, le 05 juin 1913 Moïse JOURNAU (Alger, Algérie, 14 juin 1879 – Oran, 24 janvier 1962).
Débute dans LA WALKYRIE (Ortlinte) le 17 juillet 1895. La même année, est affichée dans TANNHÄUSER (Vénus).
CORTEZ Viorica. — Mezzo-soprano roumain (Bucium, Roumanie, 26 décembre 1935 –). Epouse le compositeur Emmanuel Bondeville. Elle a chanté CARMEN (Carmen) le 28 mars 1970. Elle a créé à Rouen en 1974 Antoine et Cléopâtre d'Emmanuel Bondeville. Elle a été nommée chevalière de la Légion d’honneur en 2021.
CORTOT Andrée. — Soprano. Débute dans THAÏS (Thaïs) le 23 juillet 1926.
COSSET Mathilde. — (Montereau-Fault-Yonne, Seine-et-Marne, 14 mars 1873 – av. 1956). Epouse à Paris 5e le 11 février 1926 Gaston Lucien VAILLANT (Noailles, Oise, 08 janvier 1874 – Paris 5e, 07 mai 1956), chef de bureau à l'Assistance publique. Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1908), GWENDOLINE (Suivante, 1911), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1911), TANNHÄUSER (Page, 1911), LE PROPHETE (Néophyte, 1912), RIGOLETTO (la Comtesse, 1913 ; Page, 1918), LES JOYAUX DE LA MADONE (une Camorriste, 1913). L'ETRANGER (la Mère deuxième ouvrière, deuxième jeune fille, 1916) HENRY VIII (Lady Clarence, 1919), LA WALKYRIE (Rossweiss, 1924) FAUST (Dame Marthe, 1925), SALOMÉ (Galiléenne, 1928), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930). A crée PARSIFAL (Fille-fleur), SCEMO (Chilina), JEANNE D'ARC (une Voix), HERODIADE (une Esclave), LA FILLE DE ROLAND (un Page), LE JARDIN DU PARADIS (une Suivante), LA NAISSANCE DE LA LYRE (une Nymphe).
COSSINI Germaine. — Contralto. Débute le 27 octobre 1922 en participant à la première de LA FILLE DE ROLAND (Geoffroy) d'Henri Rabaud. Crée également LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant), LES DIEUX SONT MORTS (la Mère de Chryséis), NERTO (la Luxure). Est d'autre part affichée dans L'OR DU RHIN (Flosshilde, 1923 ; Erda, 1929), BORIS GODOUNOV (Fédor, 1923), FAUST (Dame Marthe, 1923), ANTAR (la Mère, 1924), RIGOLETTO (Madeleine, 1924), LA WALKYRIE (Rossweiss, 1924), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (deuxième Norme, 1925), SIEGFRIED (Erda, 1929), GUERCŒUR (Souffrance, 1931), ELEKTRA (première Servante, 1932).
COSSOTTO Fiorenza. — Mezzo-soprano italien (Crescentino, Italie, 22 avril 1935 –). Epouse en 1958 Ivo VINCO, basse. Elle a chanté NORMA (Adalgisa) en 1964 (débuts le 22 mai) et 1965.
COTTRELLE Jeanne Edmée Emma dite Jeanne. — Soprano (Amiens, Somme, 20 mars 1902 – Lisieux, Calvados, 02 juin 1991). Epouse à Paris 3e le 05 octobre 1926 André BESOGNET, baryton de l'Opéra. Est affichée dans LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), ARIANE (une Vierge, 1937), CASTOR ET POLLUX (Spartiate 1940), PÉNÉLOPE (Servante, 1943), HERODIADE (Cananéenne, 1945).
COUDERC Simone Suzanne Andrée Lucie dite Simone. — Mezzo-soprano (Cruzy, Hérault, 03 juin 1911 – Toulon, Var, 16 novembre 2005). Fille de Gérôme COUDERC (v. 1875 –), distillateur, et de Juliette Marie Émilie BOULDOIRES (v. 1882 –), couturière. Epouse à Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 08 février 1957 Stéphane Joseph WOLFF (Paris 9e, 29 novembre 1904 – Avignon, Vaucluse, 24 décembre 1980), critique musical [fils du chef d'orchestre Albert Wolff]. Entre dans les chœurs sous le pseudonyme de Simone Dercourt. Débute dans AÏDA (Amnéris) le 29 janvier 1949. Chante LOHENGRIN (Ortrude, 1949), LES INDES GALANTES (Bellone, 1953), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1954), OTHELLO (Emilia, 1955), BORIS GODOUNOV (Hôtesse, 1955), RIGOLETTO (Madeleine, 1956). Crée PÉNÉLOPE (Eurymone), NUMANCE (la Guerre).
COULOM Jeanne. — Débute dans LA DAMNATION DE FAUST (une Voix) le 18 octobre 1952. En 1953, interprète LA TRAVIATA (la Bohémienne).
COUPÉE Marie-Angélique. — (21 avril 1723 – 05 avril 1791). Débute le 10 octobre 1738 dans LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches. Elle chanta DAPHNIS ET CHLOE ; LES AMOURS DE RAGONDE ; ZELINDOR, ROI DES SYLPHES ; PYGMALION ; NAÏS ; ISMENE ; DARDANUS. Elle créa en 1739 ZAÏDE, REINE DE GRENADE (l'Amour).
COURBIÈRES Léonie. — Soprano. Débute le 31 janvier 1908. => biographie
COURSO Yvonne. — Contralto. Débute le 06 janvier 1918. => biographie
COURTIN Jacqueline Rose Marie dite Jacqueline. — Soprano (61 rue de Saintonge, Paris 3e, 26 mars 1904 – Joigny, Yonne, 24 juin 1998). Fille d’Albert Edmé COURTIN (Béon, Yonne, 28 mars 1856 – Paris 3e, 25 mars 1920), médecin, et de Rose Eugénie RENARD (Béon, 02 avril 1870 – ap. 1931), mariés à Béon le 12 juillet 1888. Epouse à Paris 3e le 20 novembre 1931 Roland Fernand Xavier Victor MALBECQ (Le Mans, Sarthe, 29 septembre 1906 –), comptable.
Débute le 22 mai 1934 en créant ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (un Page). Crée également ŒDIPE (Antigone), LA SAMARITAINE (jeune Fille), L'AIGLON (Thérèse de Lorget), LA CHARTREUSE DE PARME (Clélia), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (l'Enfant), PALESTRINA (Iglaine), LE DRAC (Francine) et PEER GYNT (troisième Oiseau noir). A d'autre part été affichée dans LE MARCHAND DE VENISE (Nérissa), PARSIFAL (Ecuyer), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), en 1935 ; LA WALKYRIE (Grimguerde, 1936 ; Siegrune, 1938), ARIANE (Chromis, 1937), FAUST (Siebel, 1938), BORIS GODOUNOV (Fédor, 1938 ; Marina, 1945), LA PRISE DE TROIE (Andromaque, 1938), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite), MAROUF (la Princesse) en 1939 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave, 1941), LA TOUR DE FEU (Naic) et PENELOPE (Pénélope) en 1945 ; MONNA VANNA (Monna Vanna) et DON JUAN (Elvire) en 1946.
COURTOT Emilie Emma dite Emma. — Mezzo-soprano (Paris ancien 1er, 14 mars 1827 – Charolles, Saône-et-Loire, 05 juin 1892). Fille de Pierre COURTOT (Montbard, Côte-d’Or, 06 avril 1781 – Berre-l’Etang, Bouches-du-Rhône, 02 février 1852), vendeur, et de Caroline Zélie COCO (– ap. 1866). Epouse à Paris 9e le 30 mars 1865 Hector Pierre DUMONT (Charolles, Saône-et-Loire, 27 mars 1822 – Charolles, 29 mai 1900), avocat. Débute en 1848. Chante le 31 mars 1852 LA FAVORITE (Léonore).
COURTY. — Débute le 20 septembre 1901 dans LA WALKYRIE (Sieglinde).
"La célèbre créatrice de l'Africaine, Mme Marie Sasse, a fait entendre à M. Gailhard, dans le duo des Huguenots avec Marcel, une de ses brillantes élèves, Mlle Courty, qui a été engagée séance tenante et qui débutera prochainement." (Journal des débats, 13 mai 1901)
COUVIDOUX Antoinette (Antoinette DUVAL dite). — Mezzo-soprano (Melle, Deux-Sèvres, 11 septembre 1909 – Niort, Deux-Sèvres, 30 mars 1984). Fille de Pierre André COUVIDOUX (Breuilaufa, Haute-Vienne, 29 juin 1883 – Melle, 06 juin 1970), boulanger puis militaire, et d’Andrée Julie POIGNARD (Melle, 03 juillet 1883 – Melle, 21 mars 1975), mariés à Melle le 02 juin 1908. Epouse 1. à Tours, Indre-et-Loire, en 1934 André René Raymond DUVAL (Troyes, Aube, 21 octobre 1909 – Paris 16e, 25 mars 1994). Epouse 2. à Paris 9e en 1944 (divorce le 29 avril 1951) Jean Charles Marie GICQUEL (Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 08 décembre 1913 –).
A débuté, sous son vrai nom, le 11 décembre 1936 dans LE COQ D'OR (l'Intendante). A été affichée dans LOHENGRIN (Page, 1937), ARIANE (2e Sirène, 1937), BORIS GODOUNOV (Hôtesse, 1937 ; Fédor, 1946), FAUST (Dame Marthe, 1937 ; le 11 novembre 1939 à la salle Favart), L'AIGLON (Fanny Essler, 1937), RIGOLETTO (Johanna, 1937 ; Madeleine, 1938 ; Page 1946), SALOMÉ (Page, 1938), SALAMMBÔ (Taanach, 1938), LA WALKYRIE (Rossweiss, 1938 ; Grimguerde, 1948), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant, 1939), THAÏS (Albine, 1939 ; Myrtale, 1942), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Sélysette, 1940 ; Bellangère, 1945), LA DAMNATION DE FAUST (une Voix, 1940), LA TRAVIATA (Bohémienne, 1941 ; Anette, 1951), GWENDOLINE (Compagne, 1941), PALESTRINA (jeune Docteur, 1942), ALCESTE (Suivante, 1944), PÉNÉLOPE (Eurymone, 1944), L'ETRANGER (jeune Fille, 1944 ; Ouvrière, 1951), HERODIADE (Babylonienne, 1945), DIANE DE POITIERS (Musicienne, 1947), LES SANTONS (Pécheresse, 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble, 1949), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1950). A créé LA SAMARITAINE (Servante), L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Libellule), LES NOCES CORINTHIENNES (Phrygia), BOLIVAR (Femme du peuple) et ORIANE (une Voix) et LE CANTIQUE DES CANTIQUES (une Voix).
CRAPET Alice. — Mezzo-soprano. Débute en 1926. => biographie
CRESPIN Régine. — Soprano (Marseille, Bouches-du-Rhône, 23 février 1927 – Clichy, Hauts-de-Seine, 05 juillet 2007). Ayant débuté dans LOHENGRIN (Elsa) le 10 août 1951, est affichée ensuite dans : LA WALKYRIE (Helmwique, 1951 ; Sieglinde, 1956), L'ETRANGER (Vita) et OTHELLO (Desdémone) en 1951 ; ANTIGONE (Ismène) et FAUST (Marguerite) en 1952 ; puis OBERON (Rézia, 1956), LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale, 1957), TANNHÄUSER (Elisabeth, 1957), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne, 1958), LE BAL MASQUÉ (Amélia, 1958), BORIS GODOUNOV (Marina, 1958), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1959), LA TOSCA (Tosca, 1960), LES TROYENS (Didon, 1961). Est la créatrice de DIALOGUES DES CARMÉLITES (la nouvelle Prieure).
Régine Crespin
CRKAL Karen-Maria (Karen Marie FLAGSTAD dite). — Soprano norvégien (Oslo, Norvège, 24 novembre 1904 – Oslo, 25 décembre 1992). Soeur du soprano Kirsten FLAGSTAD. En représentation, débute le 11 mai 1955 dans LA WALKYRIE (Ortlinte).
CROISIER Marcelle. — Soprano belge (Bruxelles, 01 juin 1923 – 1958). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) le 19 décembre 1948. Chante, en 1949, DON JUAN (Anna), LES MALHEURS DE SOPHIE (une Voix), AÏDA (grande Prêtresse), RIGOLETTO (la Comtesse), LE ROI D'YS (Rozenn), LOHENGRIN (Page), puis, en 1950, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Voglinde), LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina) et SALADE (Isabelle). A créé LES NOCES CORINTHIENNES (Daphné), BOLIVAR (Maria-Térésa), DRAMMA PER MUSICA (une Voix), JEANNE AU BUCHER (la Vierge), KERKEB (Doudja).
CROIZA Claire (Claire CONNOLLY dite). — Mezzo-soprano (29 avenue de l’Opéra, Paris 1er, 14 septembre 1882 – 18 rue Spontini, Paris 16e, 25 mai 1946). Fille de John Townsend CONNOLY (New York, Etats-Unis, 04 juillet 1839 – Paris 1er, 08 avril 1900), militaire, et d’Anne Romarie CORNAGLIA (Lyon, Rhône, 27 janvier 1847 – Bruxelles, Belgique, 06 janvier 1909), mariés à Paris le 08 août 1883. De sa relation avec le compositeur Arthur HONEGGER est né Jean-Claude HONEGGER (Paris 16e, 26 avril 1926 – Bangor, Morbihan, 01 décembre 2003).
Débute le 26 août 1908 dans SAMSON ET DALILA (Dalila). En 1916, est affichée dans LES VIRTUOSI DE MAZARIN.
CROS Jeanne Marcelle dite Jane. — Soprano (Montpellier, Hérault, 28 janvier 1892 – Palavas-les-Flots, Hérault, 06 septembre 1982). Débute dans PATRIE ! (Dolorès) le 21 janvier 1917. Chante AÏDA (Aïda, 1918), FAUST (Marguerite, 1919), LES HUGUENOTS (Valentine, 1921), BORIS GODOUNOV (Marina, 1922), HERODIADE (Salomé, 1922), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1923), LE TROUVÈRE (Léonore, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune, 1925), TANNHÄUSER (Elisabeth, 1926) et GUERCŒUR (la Vérité, 1931). A créé LA KHOVANTCHINA (Suzanne).
CRUVELLI Sophie. — Soprano allemand. Débute le 16 janvier 1854. => biographie
CSILLAG Róza (Rosa GOLDSTEIN dite). — Mezzo-soprano. (Albertirsa, Hongrie, 23 octobre 1832 – Vienne, Autriche, 20 février 1892). Fille de Moritz GOLDSTEIN. Epouse Campars Carl HERMANN (Hanovre, Allemagne, 23 janvier 1816 – Karlsbad, Allemagne, 1887). Elle débuta vers 1860.
CUISSET Marguerite. — Débute le 12 août 1923 dans LA WALKYRIE (Rossweiss), puis est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1935), GWENDOLINE (une Ancêtre, 1940).
CUMIA Pauline Henriette Marie dite Lyne. — Soprano (Gavarnie, Hautes-Pyrénées, 03 décembre 1919 – Gavarnie, 28 février 2014). Fille de Henri CUMIA (Gavarnie, 22 août 1886 – Gavarnie, 1953), et de Marie PASSET (Gavarnie, 24 juillet 1889 – 1964), mariés à Gavarnie le 26 novembre 1919. Epouse à Toulouse, Haute-Garonne, le 14 avril 1955 Émile Auguste MERCIER (Gironville-sous-les-Côtes, 06 septembre 1901 – Perpignan, Pyrénées-Orientales, 02 avril 1986).
Débute le 16 octobre 1955 dans FAUST (Marguerite) qu’elle chantera aussi le 27 février 1960. Chante LES INDES GALANTES (Emilia) en 1955, les 01 et 2 janvier 1960 et en 1963 ; DON JUAN (Elvire, 1957) et DIALOGUES DES CARMÉLITES (Blanche, 1958).
CURICQUE. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (une Spartiate) en 1930 (qu'elle chanta également les 01 et 05 avril 1935).
DABADIE (Louise Zulmée LEROUX, Mme). — Soprano (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 15 octobre 1795 – 25 rue Louis-le-Grand, Paris 2e, 21 novembre 1877). Enterrée au cimetière Montmartre. Fille de Benoît LEROUX (Montreuil-sur-Mer, Pas-de-Calais, 10 novembre 1768 – 1812), musicien, et de Marie Louise Magdeleine PALLASALLE ou PALASOLLE (Boulogne-sur-Mer, 13 janvier 1772 –), mariés le 14 brumaire an II. Epouse à Paris ancien 2e le 06 novembre 1821 Henri Bernard DABADIE, baryton. Parents de Claire DABADIE (Paris ancien 1er, 19 janvier 1837 – Paris 1er, 22 octobre 1913), musicienne.
Elle débuta le 31 janvier 1821 dans ŒDIPE A COLONE (Antigone) sous son nom de jeune fille puis, après son mariage, chanta sous le nom de Mme Dabadie. Elle créa en 1827 MOÏSE (Sinaïde) de Rossini ; en 1832 LA TENTATION (Mizael) d'Halévy ; le 27 février 1833 GUSTAVE III (Arvedson) d'Esprit Auber. Quitta la scène en 1835. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828).
DAGNELLY Maud. — Soprano. Débute le 10 décembre 1916 dans THAÏS (Myrtale). Est affichée, de 1917 à 1923, dans RIGOLETTO (la Comtesse, puis le Page), L'ETRANGER (Madeleine), AÏDA (grande Prêtresse), ROMA (la Grande Vestale), LA WALKYRIE (Rossweiss), THAÏS (Albine). A créé LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (une Voix), LA LÉGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Esprit céleste), LES TROYENS (Hécube) et PADMAVATI (une Femme du peuple).
DAL MONTE Toti (Antonietta MENEGHELLI dite). — Soprano italien (Mogliano Veneto, près de Venise, 27 juin 1893 – Trévise, 25 janvier 1975). En représentation, débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 19 janvier 1924.
DAMERON Pauline Eulalie. — Mezzo-soprano (Faubourg de Béthune, Wazemmes, Nord, 22 février 1825 – 18 rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris 9e, 12 août 1890). Fille de Georges DAMERON (Sélestat, Bas-Rhin, 11 juin 1795 – Alger, Algérie française, 03 février 1853), cabaretier, gendarme, et d’Eulalie Mélanie Célestine LARTHE (Montmort-Lucy, 12 novembre 1800 – Paris ancien 2e, 30 mai 1850). Débute le 26 juin 1847 dans ROBERT LE DIABLE (Alice). Elle quitta l'Opéra en 1860. Elle chanta LA JUIVE (Rachel) ; LE COMTE ORY (Isolier) ; LE PHILTRE (Jeannette) ; LA FAVORITE (Inès) ; CHARLES VI (Isabeau) ; ROBERT BRUCE (Marie) ; LE FANAL (Yvonne) ; LA XACARILLA (Lazarillo). Elle créa en 1850 L'ENFANT PRODIGUE (Jephtel) d'Auber ; en 1851 ZERLINE d'Auber ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (Anna) de Charles Gounod. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 07 novembre 1847). En 1855, elle habitait 20 rue Rossini à Paris.
DAMOREAU-CINTI. — Voir CINTI-DAMOREAU.
DANGÈS (Jeanne Marguerite NEAU dite). — Mezzo-soprano (Saintes, Charente-Maritime, 31 décembre 1876 –11 rue de la Santé, Paris 13e, 16 octobre 1909). Fille de Henri Charles NEAU (av. 1856 – av. 1894) et de Gabrielle BOYÉ (v. 1852 – ap. 1909). Epouse à Paris 5e le 06 octobre 1894 Eugène Maurice LECOURT (Paris, 30 janvier 1870 – ap. 1911), dessinateur. Parents de Victor Maurice Eugène LECOURT (Paris 9e, 30 septembre 1909 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 28 août 1911).
A l'occasion d'un gala, le 29 décembre 1907, chante CARMEN (Mercédès).
DANTHON Monique. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1940), GWENDOLINE (Compagne, 1942), PÉNÉLOPE (Servante, 1943).
DARAM Marie Joséphine dite Joséphine. — Soprano (16 rue Jean Palaprat, Toulouse, Haute-Garonne, 13 mars 1845 – Toulouse, 04 août 1926). Fille de Jean DARAM (Seysses, Haute-Garonne, 10 avril 1807 –), maçon, et de Victoire Françoise ROQUES (Toulouse, 10 décembre 1815 –), mariés à Toulouse le 10 décembre 1835. Epouse à Toulouse le 11 octobre 1883 Louis Félix BERNARD (Soumans, Creuse, 02 décembre 1843 – Paris 18e, 21 décembre 1913), vétérinaire.
Débute le 16 novembre 1874 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Chante LA JUIVE (Eudoxie, 1875), GUILLAUME TELL (Jemmy, 1875 ; Mathilde, 1876), LES HUGUENOTS (Marguerite, 1875), FAUST (Siebel, 1875 ; Marguerite, 1877), DON JUAN (Zerline, 02 février 1876), LE FREISCHÜTZ (Anette, 1876), ROBERT LE DIABLE (Isabelle, 1877), L'AFRICAINE (Inès, 1877), HAMLET (Ophélie, 1878), LA MUETTE DE PORTICI (Elvire, 1879), LE COMTE ORY (la Comtesse, 1880). A créé JEANNE D'ARC (Agnès Sorel), LA REINE BERTHE (Berthe), LA VIERGE (l'archange Gabriel), le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Xaïma) de Charles Gounod.
DARBANS Suzanne (Suzanne LINCOU dite). — Mezzo-soprano (49 avenue de Pézenas, Béziers, Hérault, 14 février 1911 – Herblay, Val-d’Oise, 10 octobre 1991). Epouse 1. à Béziers le 2 avril 1937 (divorce le 20 mai 1944) François Auguste Léon GUIBAUD (Labruguière, Tarn, 14 septembre 1903 – Toulouse, Haute-Garonne, 22 décembre 1980). Epouse 2. à Mers-sur-Indre, Indre, le 27 juin 1960 André Jean NOC (Mers-sur-Indre, 05 mai 1915 – Paris 9e, 01 août 2012).
Débute sous le nom de Suzanne GUIBAUD le 10 juillet 1939 dans LOHENGRIN (un Page). Chante RIGOLETTO (Johanna, 1939), LA WALKYRIE (Schwertleite, 1939 ; Grimguerde, 1943), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant 1912), PÉNÉLOPE (Alkandte, 1943 ; Euryclée, 1944), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1944), LE CHEVALIER A LA ROSE (Annina, 1957), FAUST (Dame Marthe, 1958). Crée LE JOUR (une Voix) et PEER GYNT (la Femme du Bailli). Elle avait une propriété à Mers-sur-Indre.
DARBONNENS Maria Théoda dite Théoda. — (Le Pas de Gourbeuil, Saint-Ciers-sur-Gironde, Gironde, 27 avril 1905 – Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, 17 décembre 1977). Fille de Jean Pierre DARBONNENS (Bayonne, 27 juillet 1869 – ap. 1930), garde maritime, et de Françoise LARRAN (Poyanne, Landes, 06 juillet 1973 – Bayonne, 12 juillet 1922), mariés à Anglet, Pyrénées-Atlantiques, le 07 février 1895 (puis divorcent). Epouse Nicolas OUZOUNOFF (Roustchouk, Bulgarie, 22 février 1903 – ap. 1849), musicien. Parents de Daniel Atanase Kosta Jean OUZOUNOFF (Saint-Denis-en-Val, Loiret, 06 juillet 1929 – Vernon, Eure, 25 mars 2015).
Chante LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble) en 1927.
DARCEY M.. — Soprano. Débute dans SIGURD (Hilda) le 06 octobre 1897 et chante en 1898, DON JUAN (dona Elvire) et LA WALKYRIE (Ortlinte). Elle a enregistré plusieurs disques Zonophone. En 1902, elle habitait 25 rue de la Côte-Saint-Thibault à Bois-Colombes. En 1911, elle donnait des cours de chant, 1 rue Nouvelle [auj. rue du Cardinal-Mercier] à Paris 9e.
"Débuta dans Hilda, de Sigurd ; possède une belle voix de soprano dramatique." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
DARCLÉE Hariclea (Haricly HARTULARY dite). — Soprano roumain (Braila, 10 juin 1860 – Bucarest, 10 janvier 1939). Mère d'Ion HARTULARY-DARCLÉE (Paris, 07 juillet 1886 – Bucarest, 02 avril 1969), compositeur et chef d'orchestre. Débute le 14 décembre 1888 dans FAUST (Marguerite), et chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) en février 1889 en remplacement d’Adelina Patti.
DARRY Madeleine. — Fut affichée dans GWENDOLINE (une Suivante) en 1911, puis PARSIFAL (une Fille-fleur) en 1914.
DARTOY Marcelle (Marie DESPORTES dite). — Soprano (La Nouvelle-Orléans, 06 février 1869 –). Elève de Bax et Boisjelin. Débute au Grand Théâtre de Bordeaux en 1887 comme premier soprano léger. Débute à l'Opéra le 20 novembre 1888 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Est affichée dans FAUST (Siebel, 1888), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1889), LA FAVORITE (Inès, 1890), LA WALKYRIE (Siegrune, 1893).
DASSAS. — Débute en créant ŒDIPE (Ismène) le 10 mars 1936.
DAUMAS Alice Marianne dite Alice. — Mezzo-soprano (10 rue de Bagnolet, Paris 20e, 22 avril 1883 – 76 rue Saint-Lazare, Paris 9e, 27 janvier 1926). Fille de Henri Édouard Mathieu DAUMAS (Maillargues, Hérault, 29 mai 1844 – Montpellier, Hérault, 1916), docteur en médecine, et de Marie LECLERCH ou CLERCH (1854 – ap. 1926). Epouse à Paris 8e le 06 mai 1921 Marcel SEGAL (Beauvais, Oise, 29 septembre 1887 – Chapareillan, Isère, 01 juin 1950), chirurgien-dentiste.
Débute dans LOHENGRIN (Ortrude) le 11 mars 1910. Chante, en 1910, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (deuxieme Norne) ; en 1911, LA WALKYRIE (Sieglinde), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdeleine), TANNHÄUSER (Elisabeth) ; AÏDA (Aïda, 1912 ; Amnéris, 1917) ; en 1913, ARMIDE (la Haine), TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) ; en 1916, LE CID (Chimène) ; en 1917, HAMLET (Reine), LA FAVORITE (Léonore), ROMA (la Grande Vestale) ; en 1919, CASTOR ET POLLUX (Télaïre), PATRIE ! (Dolorès), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite). A créé LES BACCHANTES (Lamina) et PARSIFAL (une Fille-fleur).
DAUNIZEAU Ariel (Jeannine Edith Marie BENTEJAC dite). — Soprano (Strasbourg, Bas-Rhin, 06 avril 1930 – Arcachon, Gironde, 12 janvier 1994). Epouse 1. Michel DAUNIZEAU (Bordeaux, 22 octobre 1927 – Antony, Hauts-de-Seine, 10 octobre 1995). Parents de 6 enfants. Epouse 2. Renault GAIGNAIRE. Elle a chanté RIGOLETTO (la Comtesse) en 1965 ; CARMEN (Frasquita) en 1966, 1967 et 1969.
DAURIGNIES (Louise Joséphine MOREAU dite). — Soprano (– ap. 1923). Choriste. Affichée dans TANNHÄUSER (un Page, 1905) et LOHENGRIN (un Page, 1907). Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (une Vierge) de Jules Massenet.
DAVANTOIS DE BEAUMONT Marie Françoise. — (Auteuil, 29 octobre 1749 – 35 rue Saint-Martin, Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 14 juillet 1846). Fille de Charles Joseph DAVANTOIS et de Françoise LEDOUX, mariés à Paris le 29 février 1749. Epouse à Paris le 23 octobre 1774 François GIROUST, maître de musique du Roi. Parents d’Augustine Alexandrine GIROUST (Versailles, 29 août 1783 – Versailles, 25 novembre 1862). Chante de 1771 à 1775.
DAVAUX. — Débute le 20 août 1754 dans LES FÊTES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR. Crée le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (Vénus) de Berton et Giraud. Chante LES SURPRISES DE L'AMOUR (Vénus, 1757). Quitte l'Opéra en 1761.
DAVELLI Marthe. — Soprano. Débute le 29 novembre 1922. => biographie
DAVID Madeleine. — Soprano. Chante AÏDA (Aïda, 1931), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1932) et LA JUIVE (Rachel, 1933), ayant débuté le 21 juin 1931 dans LOHENGRIN (Ortrude).
DAY. — Débute le 26 octobre 1769 dans LA PROVENCALE (acte des FETES DE THALIE).
DEBATISSE Eliane Micheline Gisèle dite Eliane. — Soprano (Montluçon, Allier, 26 mars 1928 – Neuilly-sur-Marne, Seine-Saint-Denis, 15 février 2000). Fille d’Eugène DEBATISSE (Valigny, Allier, 13 février 1893 – Paris 15e, 12 octobre 1984) et d’Anaïs DUMONTEIX (Meaulne, Allier, 22 février 1897 – ap. 1928), mariés à Meaulne le 26 avril 1919. Débute le 04 janvier 1961 dans « la Comtesse » de RIGOLETTO, rôle qu’elle chantera chaque année jusqu’en 1969. Chante CARMEN (Micaëla) le 10 décembre 1961 et en 1962 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (première Orpheline) le 11 février 1963 ; AÏDA (la Grande-prêtresse) en 1963 ; LA TOSCA (un Pâtre) en 1964, 1965, 1967, 1969 et 1970 ; LA TRAVIATA (Annette) chaque année de 1964 à 1970 ; LA DAMNATION DE FAUST (une Voix) en 1964, 1965, 1966 et 1969 ; DON CARLOS (une Voix céleste) en 1964, 1966 et 1968.
DEBIERRE Marie-Louise. — Mezzo-soprano (6 rue Lalande, Paris 14e, 31 janvier 1910 – Gaillon, Eure, 15 octobre 1988). Fille d’Henri Victor DEBIERRE (Paris 14e, 22 mai 1890 – Paris 14e, 11 juillet 1968) et de Juliette VALENTIN (Paris 14e, 21 décembre 1891 – Paris 13e, 15 décembre 1972). Epouse à Paris 14e le 07 juillet 1928 (divorce le 21 juillet 1938) Alexandre François Philippe PRADAT (Paris 11e, 23 octobre 1906 – Paris 12e, 20 décembre 1975), tapissier.
Débute dans PÉNÉLOPE (une Servante) le 02 juin 1945. De 1947 à 1949, est affichée dans THAÏS (Albine), RIGOLETTO (Johanna), FAUST (Dame Marthe), LA WALKYRIE (Schwertleite, puis Bossweiss) et ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude).
DEBLIQUI Marie-Thérèse. — Soprano. Elle a chanté LE CHEVALIER A LA ROSE (la Modiste) en 1966 ; TANNHÄUSER (un Pâtre) et LA TOSCA (un Pâtre) chaque année de 1966 à 1969 ; LA DAMNATION DE FAUST (une Voix) en 1966 et 1969 ; DON CARLOS (une Voix céleste) en 1966 et 1967 ; DON CARLOS (Thibault) en 1968 et 1970 ; LA WALKYRIE (Ortlinte) le 31 mai 1967 et le 30 septembre 1971 ; LA TRAVIATA (Clara) et CARMEN (Frasquita) chaque année de 1967 à 1970 ; FAUST (Marguerite) le 21 février 1969 et en 1970 ; GIANNI SCHICCHI (la Ciesca) le 10 octobre 1971.
DECRE. — Est affichée dans LES HUGUENOTS (une Dame d'honneur) en 1892.
DE LA GRANGE Caroline Anna. — Soprano (Paris, 24 juillet 1825 – 60 rue Condorcet, Paris 9e, 23 avril 1905). Fille de Charles BODIN DE LA GRANGE, facteur de piano, et d’Anna DIETZ. Epouse à Vienne, Autriche, en 1848 Comte Grégoire STANKOWITCH (v. 1815 –). Débute en 1848. Chante OTHELLO (Desdémone) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie).
DELAISTRE. — Débute en octobre 1766.
DE LA MORLIÈRE Félicie Victorine Désirée Marie Madeleine dite Félicie. — (13 rue des Filles Saint-Thomas, Paris ancien 3e, 26 décembre 1821 – 9 rue Duperré, Paris 9e, 09 mai 1887). Fille de Noble Joseph Marie Edouard DE LA MORLIÈRE (v. 1762 – Avon, Seine-et-Marne, 17 janvier 1843) et de Marie Anne Victoire CHARTIER DE LA CLÉMENDIÈRE (v. 1785 – ap. 1864), mariés à Paris le 03 avril 1819. Epouse à Paris 9e le 04 juin 1864 Victor François REGNAULD (Paris ancien 4e, 11 février 1815 – Paris 9e, 14 février 1882), architecte.
Elle débuta vers 1851.
DELANÇAY Marguerite. — Crée DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur) le 21 juin 1957.
DELAQUIT. — Débute en 1853.
DELGUSTE Suzanne. — Est affichée dans CASTOR et POLLUX (une Spartiate) en 1940.
DELHANGE Madeleine. — Soprano. A débuté sous le nom de Madeleine RIVIÈRE. A été affichée dans HERODIADE (Esclave, 1935 ; Cananéenne, 1945), ARIANE (une Vierge, 1937), CASTOR ET POLLUX (Suivante, Spartiate, 1940), GWENDOLINE (une Ancêtre, 1942), PÉNÉLOPE (Servante, 1949).
DELILLE Jany (Marie Flavie Jeanne Hélène MARTIN dite). — Soprano (12 place Deliot, Lille, Nord, 18 août 1905 – Paris 14e, 21 juin 1997). Fille de Philippe Paul Emile MARTIN (Lille, 28 février 1877 – Lille, 27 décembre 1948), confectionneur, et de Jeannette Pauline DUPUYS (1877 – ap. 1929), tailleuse, mariés à Lille le 28 juillet 1900. Epouse à Paris 14e le 31 décembre 1929 René Antoine Marie BRATICEVICH (Le Caire, Égypte, 06 février 1900 – Paris 14e, 24 février 1963), représentant de commerce.
Débute le 08 février 1927 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble). Elle débuta le 17 janvier 1929 à l’Opéra-Comique.
DELISLE (Cécile Pétronille MORACHE dite) [Delille]. — Soprano (Rue de la Grande Chaussée, Lille, Nord, 28 juillet 1831 – 2 rue de Bagneux, Fontenay-aux-Roses, Hauts-de-Seine, 16 mai 1912). Fille de Louis Maurice MORACHE (Clamecy, Nièvre, 21 octobre 1794 – 1864), négociant, et de Célina Joseph TESTELIN (Lille, 23 novembre 1806 – 18 octobre 1873), mariés à Lille le 14 juin 1824. D'abord maîtresse de chant à Troyes, elle appartint à l’Opéra du 16 novembre 1854 au 31 décembre 1860. Elle chanta LA JUIVE (Eudoxie) ; LUCIE DE LAMMERMOOR ; LA FAVORITE (Inès) ; LES HUGUENOTS (Urbain) ; FRANÇOIS VILLON (Aïka) de Membrée ; LA XACARILLA (Ritta) ; LA MAGICIENNE (Aloïs) d'Halévy.
DELISLE (Marcelle Jeanne Cécile LEFAIVRE dite). — Soprano (Ville-d'Avray, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 01 septembre 1882 – 1959). Fille de Paul LEFAIVRE (Sélestat, Bas-Rhin, 22 avril 1857 – ap. 1904), ministre plénipotentiaire, et de Louise DELISLE. Epouse 1. à Paris 17e le 25 octobre 1906 Louis Félix GRESSE (Paris 10e, 23 mai 1882 – Bonnières-sur-Seine, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 07 juin 1907), marchand d’automobiles. Epouse 2. à Asnelles, Calvados, le 03 novembre 1919 Stanley Collyer MEAD (Eltham, Kent, Angleterre, 18 avril 1875 – ap. 1919).
Débute dans FAUST (Marguerite) le 02 août 1911. Chante THAÏS (Charmeuse, 1911), GUILLAUME TELL (Mathilde, 1912), AÏDA (Grande Prêtresse, 1913) et crée PARSIFAL (une Fille-fleur).
« Classe Dupeyron. Chante Thaïs avec une très jolie voix. Elle eut beaucoup de succès lors de l'exercice des élèves. Nul doute qu'elle n'en obtienne encore beaucoup au concours. Un des espoirs de la classe. Elle obtint l'an dernier un 2e accessit d'opéra.
Classe Rose Caron. Récompensée l'an dernier d'un 1er accessit de chant, Mme Delisle se présente au concours avec les meilleures chances. Sa voix chaude et bien timbrée, la simplicité de son style justifient toutes les espérances. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
Mlle Delisle en 1909 [photo Manuel]
DELLA-CASA Lisa. — Soprano (Burgsdorf, Berne, 02 février 1919 – Münsterlingen, Suisse, 10 décembre 2012). En représentation, débute le 07 septembre 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie).
DELLY Anna. — Soprano. Elle débuta le 20 novembre 1855 dans LES HUGUENOTS (Marguerite).
DELMAS Marguerite. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1918), HERODIADE (Cananéenne, 1921), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924).
DELMAS Solange (Valentine TROSSEVIN dite). — Soprano (21 rue Vast, Nîmes, Gard, 10 avril 1897 – Eze, Alpes-Maritimes, 30 avril 1990). Fille de Camille Léon TROSSEVIN (Marseille, Bouches-du-Rhône, 09 août 1863 – ap. 1920), employé au chemin de fer, et d’Augustine LOUCHE (Nîmes, 24 juillet 1870 –), mariés à Nîmes le 18 octobre 1893. Epouse à Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 21 juillet 1932 Gilbert François Raymond JAN (Villers-Bocage, Calvados, 11 juin 1906 – Grasse, Alpes-Maritimes, 27 janvier 1986).
Débute le 24 janvier 1934 dans RIGOLETTO (Gilda). Chante, en 1934 : HAMLET (Ophélie), DON JUAN (Zerline), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), LA TRAVIATA (Violetta), LE BARBIER DE SÉVILLE (Rosine) ; en 1935 : CASTOR ET POLLUX (Suivante d'Hébé, Ombre heureuse) ; en 1936 : LA FLUTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit), LES HUGUENOTS (la Reine), LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie) ; en 1938 : FAUST (Marguerite) ; en 1939 : ORPHÉE (Ombre heureuse) et en 1951 : L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance). A créé L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (le Feu, la Princesse, le Rossignol).
DELNA Marie (Marie LEDANT dite). — Contralto (42 rue Vielle-du-Temple, Paris 4e, 03 avril 1875 – 83 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e, 23 juillet 1932). Fille naturelle d’Alphonse Théodore LEDANT (Maule, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] 11 avril 1851), bijoutier, et de Lucie Louise NIGON (Fontainebleau, Seine-et-Marne, 02 juillet 1852 – Paris 3e, 27 juin 1876), chapelière. Epouse à Ixelles, Belgique, le 27 avril 1904 Adolphe Henri Édouard PRIER DE SOANE (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 21 février 1867 – Spa, Belgique, 02 mai 1931).
Débute le 09 mai 1898 dans LE PROPHÈTE (Fidès). Chante SAMSON ET DALILA (Dalila, 06 janvier 1899), LA FAVORITE (Léonore, 1899). Lors d'un gala le 11 novembre 1900, chante la première de CARMEN (Carmen) de Georges Bizet (2e acte seul). Crée LA PRISE DE TROIE (Cassandre), LANCELOT (Ginèvra) et L'OURAGAN (Marianne). Elle a été nommée chevalier de la Légion d’honneur le 01 août 1928. Elle est enterrée au Père-Lachaise (89e division).
"Une des étoiles de la maison, engagée à seize ans à peine, débuta dans la reprise des Troyens ; créa Charlotte, de Werther ; Marceline, de l'Attaque du moulin ; miss Quickly, de Falstaff ; et reprit Méala, de Paul et Virginie, où elle obtint un succès personnel, malgré le souvenir de la créatrice, madame Engalli, inoubliable dans ce rôle, qu'elle interprétait magistralement.
Voix chaude, talent naturel, instinct scénique, madame Delna, déjà étoile, est appelée à un grand avenir. La Vivandière, œuvre posthume de Benjamin Godard, a été un triomphe pour elle.
La Vivandière a été pour madame Delna une parfaite création. Dans Jeanne, de la Jacquerie, l'artiste est absolument complète ; sa voix fait merveille ; son jeu atteint le pathétique, et sans effort, instinctivement.
Madame Delna a vaillamment abordé Orphée, qui n'avait pas été chanté depuis madame Viardot, inoubliable. Son succès, devant le vrai public, l'a consolée des critiques un peu sévères de la presse le lendemain de la reprise du chef-d'œuvre de Gluck.
Madame Delna a obtenu le plus vif succès dans le Prophète."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
(Miolan-Carvalho, découvrant sa belle voix insolente, la fit engager à l'Opéra-Comique pour y créer, le 09 juin 1892, Didon dans les Troyens de Berlioz. Elle devait y créer par la suite Charlotte, de Werther, Marceline, de l'Attaque du moulin, Mrs Quickly, de Falstaff, Jeanne, de la Jacquerie, Marion, de la Vivandière et reprendre Orphée. Le 09 mai 1898 elle entrait à l'Opéra dans Fidès, du Prophète. Très jolie femme, ayant encore l'âge de ses rôles, elle s'imposait aisément. Elle parut au Covent Garden, chanta Orphée à la Scala sous la direction de Toscanini et entreprit une tournée aux États-Unis qu'elle interrompit brusquement : l'air de Paris lui manquait. Mariée, elle s'éloigna du théâtre, mais y revint pour créer la vieille Tilli dans la Lépreuse en 1912 et reprendre la Vivandière à l'Opéra-Comique pour la réouverture de la salle Favart le 13 décembre 1914.)
DELOGE (Elisabeth GUILLOT dite). — (Favières, Somme, 11 juin 1714 – 1776). Elle débuta en 1730.
DELOR (Marie DORNOT dite). — Elle débuta en 1759. Elle quitta l'Opéra en 1776.
DE LORGE. — Elle créa en 1735 ACHILLE ET DEIDAMIE (l'Amour). Elle quitta l'Opéra en 1747.
DELORN Marie. — Mezzo-soprano. Débute le 11 novembre 1900. => biographie
DELPRAT Bernadette Germaine dite Bernadette. — Soprano (13 rue Michelet, Tours, Indre-et-Loire, 07 décembre 1901 – Créteil, Val-de-Marne, 24 février 1971). Fille de Pierre dit Adrien DELPRAT (Puymirol, Lot-et-Garonne, 20 septembre 1867 – Saint-Cyr-sur-Loire, Indre-et-Loire, ap. 1914), menuisier, et d'Herminie Eugénie GUYON (Scorbé-Clairvaux, Vienne, 30 octobre 1868 – ap. 1901), mariés à Tours le 10 novembre 1888. Epouse à Londres, Angleterre, le 05 juillet 1920 (divorce le 13 février 1930) Archibald EMERSON (v. 1896 – ap. 1930), antiquaire.
Débute le 09 août 1937 dans FAUST (Marguerite). Chante LOHENGRIN (Elsa, 1939), DON JUAN (Elvire, 1942) et HERODIADE (Salomé, 1945).
DELSAUX Jeanne. — Crée PARSIFAL (un Ecuyer) le 04 janvier 1914.
DELVAUX Lucienne. — Mezzo-soprano (Liège, Belgique, 10 octobre 1916 – Embourg, Liège, 09 juin 2015). Débute le 02 octobre 1955 dans AÏDA (Amnéris). Chante, en 1955, LES INDES GALANTES (Bellone), BORIS GODOUNOV (l'Hôtesse) et THAÏS (Albine) ; en 1956 : SAMSON ET DALILA (Dalila), puis LOHENGRIN (Ortrude).
DEMERIE-GLOSSOP (Giuseppina DEMERI ou DEMERY ou Joséphine de MERIC dite). — Soprano (1800 – v. 1877). Epouse 1. Joseph GLOSSOP (1793 – Florence, Italie, novembre 1850), directeur de théâtre ; 2. Alexander TIMOLEONE, ténor ; 3. BONNAUD. — Elle débuta vers 1831.
DE METZ. — Nièce de Marie Antier. Elle chanta à l'Opéra de 1744 à 1751.
DEMMER Waltraute. — Contralto (Pöchlarn, Autriche, 17 août 1917 –). En représentation, en mai 1955, chante L'OR DU RHIN (Velgunde) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Velgunde), et LA WALKYRIE (Waltraute).
DEMOUGEOT Marcelle (Jeanne Marguerite Marcelle DECORNE dite). — Soprano (5 rue Lammonoye, Dijon, Côte-d'Or, 08 juin 1876 – Sainte-Maxime, Var, 23 novembre 1931). Fille de Jean François Xavier DECORNE (Saint-Jean-de-Losne, Côte-d’Or, 15 novembre 1840 – 1898), commis principal aux contributions indirectes, et de Claudine Victorine VACHET (Saint-Jean-de-Losne, Côte-d’Or, 21 juillet 1846 –1937), soprano de l’Opéra, mariés à Saint-Jean-de-Losne le 18 septembre 1871.
Débute le 17 octobre 1902 dans DON JUAN (dona Elvire). Est affichée dans TANNHÄUSER (Vénus, 13 février 1903 ; Elisabeth, 1909), SIGURD (Hilda), GUILLAUME TELL (Mathilde), AÏDA (Aïda), FAUST (Marguerite) en 1903 ; LE TROUVÈRE (Léonore), LA WALKYRIE (Brunehilde) en 1904 ; LE PROPHÈTE (Berthe), DARIA (Daria), ARMIDE (Lucinde) en 1905 ; LES HUGUENOTS (Valentine, 1906) ; LA CATALANE (Anita, 1907) ; SALAMMBO (Salammbô) et LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) en 1910 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde), LE CID (Chimène) en 1911 ; DEJANIRE (Déjanire), TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) et SIEGFRIED (Brunehilde) en 1912 ; LES BARBARES (Floria), FERVAAL (Guilhen) en 1913 ; PARSIFAL (Kundry), L'ÉTRANGER (Vita) en 1914 ; HENRY VIII (Catherine, 1915) ; BRISEIS (Thanasto, 1916) ; PROMÉTHÉE (Bia, 1917), ASCANIO (Duchesse d'Etampes, 1921). Est la créatrice de : LE FILS DE L'ÉTOILE (Beltis), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Coryphée) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (Cypris) de Jules Massenet ; L'OR DU RHIN (Fricka), LES GIRONDINS (Laurence), MIGUELA (Miguela) et HELENE (Hélène).
DENIS. — Débute dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Aliza) le 09 décembre 1889. Est affichée dans ROBERT LE DIABLE (Dame d'honneur, 1892), LA WALKYRIE (Siegrune, 1893), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1897). A créé ZAIRE (Esclave), GWENDOLINE (Compagne) et HELLÉ (jeune Fille).
DENIZE Nadine. — Mezzo-soprano (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 06 novembre 1943 –). Engagée à l’Opéra-Comique puis à l’Opéra, elle y chanta à partir de 1967 : LA TRAVIATA (la Bohémienne), LA WALKYRIE (Siegrune, Waltraute), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (Vox Sola), LES TROYENS (Cassandre), CARMEN (Mercédès), SALOME (le Page).
DENYA Marcelle (Marcelle Marie Emilie Joséphine DOGNON dite). — Soprano (1 rue Froide, Angoulême, Charente, 25 novembre 1896 – ap. 1971). Epouse à Paris 17e le 08 août 1938 Philippe KATZ devenu Philippe COTNAREANU ou CORTNEY (Jassy, Roumanie, 16 janvier 1895 – Genève, Suisse, 11 juin 1971), industriel, financier économiste. Débute dans PAILLASSE (Nedda) le 06 mai 1923. Chante, en 1923 : LE TROUVÈRE (Inès), LA WALKYRIE (Helmwige), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), THAÏS (Crobyle), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame, 1923 ; Papagéna, puis Pamina, 1924), puis FALSTAFF (Meg Page, 1924), PARSIFAL (Écuyer, 1924), SIGURD (Hilda, 1925), FAUST (Marguerite, 1927), LE FIFRE ENCHANTÉ (Rigobert, 1927). A créé PADMAVATI (jeune Fille), LE JARDIN DU PARADIS (Poète), NERTO (la Colère, une Voix), L'ARLEQUIN (Christine) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (Sita ; Lyda) d'Antoine Mariotte ; LA NAISSANCE DE LA LYRE (le petit Hermès), TURANDOT (Liu) et MAROUF (la Princesse). Elle a participé le 20 novembre 1925 au Théâtre Marigny à la première française de Monsieur Beaucaire (Lady Mary Carlisle) d'André Messager. Elle a été nommée chevalier de la Légion d’honneur en 1952.
DENYS Georgette. — Débute en créant PEER GYNT (la Femme rousse) le 04 octobre 1943.
DEREIMS Andréa. — Soprano. Fille de Jeanne DEVRIÈS et d'Etienne DEREIMS, chanteurs. Débute le 20 mai 1901 dans LES HUGUENOTS (la Reine). Est affichée dans FAUST (Marguerite, 1901), L'AFRICAINE (Inès, 1902) et RIGOLETTO (Gilda, 1903).
DÉRIVIS Constance Euphrosine Amélie. — Soprano. (11 rue Thérèse, Paris ancien 2e,[auj. 1er], 24 septembre 1845 – 6 rue Ybry, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 janvier 1920). Fille de Nicolas Prosper DERIVIS, basse de l'Opéra, et de Constance Philippine Françoise Henriette JANSSENS (Bruxelles, Belgique, 05 février 1815 – ap. 1890), mariés à Voorburg, Pays-Bas, le 10 novembre 1844. Epouse Saturnino XIMENEZ (Mahon, Minorque, Baléares, Espagne, 10 mars 1853 – Paris, 25 mars 1933), écrivain, journaliste.
Débute en 1873 dans FAUST (Marguerite).
DE ROISSY. — Soprano. Elle débuta en 1840. Elle chanta MOÏSE (Anaï) ; ROBERT LE DIABLE (Alice) ; GUSTAVE III (Oscar) ; LES HUGUENOTS (Urbain) ; GUILLAUME TELL (Jemmy, Mathilde) ; LE FREISCHÜTZ (Annette) ; LE COMTE ORY (Isolier) ; LA FAVORITE (Ines) ; LE SERMENT (Marie).
DERSHINSKAYA Xenia. — Soprano (25 janvier 1889 – 09 juin 1951). Crée le 06 juillet 1926, en oratorio, KITEGE (la Vierge Fevronia) de Rimski-Korsakov.
DERVIEUX Anne-Victoire. — (Paris, 15 août 1752 – Auteuil, Seine [auj. Paris 16e], 13 février 1826). Epouse à Paris le 21 fructidor an II François Joseph BELANGER (Paris, 12 avril 1744 – Paris, 01 mai 1818), architecte du comte d’Artois, dessinateur [qui avait épousé en premières noces Sophie ARNOULD, soprano]. Elle débuta en 1767. Elle dansa à l'Opéra dès l'âge de 13 ans. Puis, à 15 ans, elle chanta LE DEVIN DU VILLAGE (Colette) de J.-J. Rousseau.
DERVILLE. — Débute le 24 mai 1782.
DESABEY. — Appartenait à la troupe de l'Opéra en 1759.
DESAIGLES (Jeanne LEFEBURE dite). — Elle appartenait déjà à l'Opéra en 1735.
DESBORDES Louise Alexandrine. — Mezzo-soprano (Rue Saint-Aubin, Angers, 1er arrondissement, Maine-et-Loire, 04 février 1848 – Créteil, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 août 1926). Fille de François Lucien DESBORDES (Montbron, Charente, 17 mars 1818 –), cafetier et professeur de musique, et de Louise Joséphine BOUTAIRE (Le Palais, Morbihan, 14 février 1820 –). Epouse 1. à Paris 8e le 17 mars 1884 Marie Valentin Raphaël GRASSIAN (Gémozac, Charente-Maritime, 20 février 1847 – Fouras, Charente-Maritime, 24 décembre 1916), pharmacien-chimiste. Epouse 2. à Paris 6e le 28 juillet 1906 Charles Alfred Auguste JOUAS (Paris 12e, 05 décembre 1866 – Paris 6e, 14 mai 1942), artiste-peintre graveur.
Chante de 1868 à 1872. Participe à la première le 03 mars 1869 de FAUST (Dame Marthe) de Charles Gounod. Chante LE TROUVERE (Inès).
DESCAMPS Lucienne. — Débute dans LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble) le 23 septembre 1927. Crée LA PRINCESSE LOINTAINE (le Mousse), et est affichée dans L'ETRANGER (jeune Fille, 1944).
DESCHAMPS-JEHIN Blanche. — Mezzo-soprano. Débute le 14 novembre 1891. => biographie
DESCOINS. — Elle appartenait à la troupe en 1767 et 1768.
DESCOMBES Annie. — Débute le 24 février 1941 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble).
DESFORGES. — Débute en janvier 1770 dans LA PROVENÇALE (acte des FÊTES DE THALIE).
DES FRONTEAUX. — Soprano. Elle chanta L'EGLOGUE DE VERSAILLES (Calliste, l'Echo, 1688).
DESJARDINS. — Elle créa en 1710 LES FÊTES VENITIENNES (la Fortune) de Campra ; le 29 janvier 1711 MANTO LA FÉE (Manto).
DESMATINS Marie-Louise. — (1670 – 20 avril 1708). Fille de Claude DESMATINS (v. 1643 – Paris, 27 août 1710), violoniste du Roi, et de Marie BEAUCHAMPS, mariés à Paris le 24 septembre 1663. Elle débuta le 17 avril 1682 dans PERSÉE en y dansant et en y chantant. Elle chanta ARMIDE (1684). Elle créa en 1700 HESIONE (Vénus) de Campra ; en 1700 LE TRIOMPHE DES ARTS (Sapho, Niobé) de La Barre ; en 1701 OMPHALE (Argine) de Destouches ; en 1702 MEDUS (Tomyris) de Bouvard ; en 1704 IPHIGENIE EN TAURIDE (Iphigénie) de Desmarets et Campra ; en 1705 ALCINE de Campra ; en 1706 ALCYONE de Marin Marais. Elle prit sa retraite le 17 novembre 1707.
DESMOUTIERS Gisèle Thérèse Paulette dite Gisèle. — Mezzo-soprano (35 rue Khulmann, Lille, Nord, 02 février 1922 – Lille, 11 octobre 1989). Fille d’Emile Henri Joseph DESMOUTIERS (Rosult, Nord 29 septembre 1892 –), employé de commerce, et d’Yvonne Henriette Joséphine DE CLERCQ (Lille, 10 août 1894 – Paris 14e, 25 février 1975 –), employée, mariés à Lille le 29 novembre 1919. Epouse 1. à Paris 14e le 22 juin 1948 Jacques Serge WALTER (Paris 17e, 08 janvier 1914 – Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 19 mars 1951). Epouse 2. à Paris 14e le 31 mars 1958 Henri Joseph HOFFMANN (Ougrée, Liège, Belgique, 28 janvier 1887 – ap. 1958), ingénieur.
Débute dans JOSEPH (une jeune Fille) le 20 octobre 1946. En 1946, chante : PADMAVATI (jeune Fille) ; en 1947, RIGOLETTO (Comtesse), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite), HERODIADE (une Jeune Babylonienne), AÏDA (Prêtresse) ; en 1948, LA WALKYRIE (Helmwige, puis Waltraute, puis Ortlinte) ; en 1949, LOHENGRIN (Page) ; en 1950, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne) ; en 1951, LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame), PÉNÉLOPE (Philo), LA TRAVIATA (Clara, puis en 1955 Anette), L'ETRANGER (jeune Fille) ; en 1952, ARIANE ET BARBE-BLEUE (Ygraine), ANTIGONE (Coryphée) ; en 1954, L'AIGLON (Marie-Louise), LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (une Voix) ; en 1955, OBERON (Naïade), LES INDES GALANTES (Zaïre, puis Zima), PRINCE IGOR (une Voix), NUMANCE (la Guerre) ; en 1956, TANNHÄUSER (Vénus) et en 1958, SALOMÉ (Hérodias). A créé le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt ; BOLIVAR (Bianca), KERKEB (Henna), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Sœur Mathilde).
DESROSIÈRES (Françoise MAYET dite). — Elle débuta à l'Opéra en 1765 et cessa d’y jouer en 1787.
DESVIGNES. — Débute le 31 mars 1826 dans LA VESTALE (la Grande Vestale) de Spontini.
DEVANTOIS. — Débute en juillet 1770 dans LE BALLET DES SENS.
DEVRIÈS Fidès. — (La Nouvelle-Orléans, 22 avril 1851 – 111 avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 27 janvier 1939). Fille de David DEVRIÈS (Amsterdam, Hollande, 08 avril 1816 – Amsterdam, 18 janvier 1872), chanteur lyrique, et de Rosa VAN OS (La Haye, Hollande, 12 avril 1824 – Rome, Italie, 30 mars 1889), soprano. Epouse en avril 1874 Herman ADLER (Bruxelles, Belgique, 07 juillet 1847 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 juillet 1930), dentiste.
Elle a débuté au Théâtre-Lyrique en octobre 1868. A débuté à l'Opéra de la rue Le Peletier le 03 novembre 1871 dans FAUST (Marguerite). Elle y a chanté ROBERT LE DIABLE (Isabelle, 1871) ; L'AFRICAINE (Inès, 1872 ; Sélika) ; HAMLET (Ophélie, 1872) ; LE FREISCHÜTZ (Agathe, 1873) ; DON JUAN (Elvire) ; GUILLAUME TELL (Mathilde) ; LA JUIVE (Eudoxie). Quitte l'Opéra en avril 1874 et rentre au Palais Garnier en 1883. Elle y chanta HAMLET (Ophélie) pour la 200e ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; L'AFRICAINE (Inès) ; LE FREISCHÜTZ (Agathe). Elle y a créé le 30 novembre 1885 LE CID (Chimène) de Jules Massenet. A l'Eden-Théâtre, elle chanta Lohengrin (Elsa) le 03 mai 1887. Elle se retira de la scène en 1889.
D'HALBERT (Cécile Henriette Eugénie PIJON dite). — (3 rue du Coq d’Inde, Toulouse, Haute-Garonne, 10 octobre 1821 – Herblay, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 23 avril 1898). Fille de Jean Henry Joseph Elisabeth PIJON (Toulouse, 16 décembre 1795 – Paris 12e, 18 janvier 1870), négociant puis chef de bureau au chemin de fer de Lyon, et de Françoise Eugénie MARTEL (Clermont-le-Fort, Haute-Garonne, 27 avril 1801 – Toulouse, 11 juin 1834), mariés à Muret, Haute-Garonne, le 27 décembre 1820. Epouse à Paris le 21 août 1848 Charles PONCHARD, ténor de l'Opéra-Comique.
Débute en 1845. Chante LE COMTE ORY (Isolier) ; LA MUETTE DE PORTICI (Elvire) ; JERUSALEM (Isaure) ; LA BOUQUETIERE (Annette) ; LA FAVORITE (Inès).
D'HUQUEVILLE. — Elle créa en 1710 LES FETES VENITIENNES (la Victoire) de Campra ; le 29 janvier 1711 MANTO LA FÉE (Ismène).
DIETRICH Kate. — Débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Ortlinte).
DILLINGHAM. — Débute en 1855.
DISNEY Agnès. — Mezzo-soprano. Débute le 09 janvier 1948 dans LA WALKYRIE (Schwertleite). Chante LA FLÛTE ENCHANTÉE (une Dame, 1948), PÉNÉLOPE (Euryclée), BORIS GODOUNOV (Hôtesse), SAMSON ET DALILA (Dalila), LE MARCHAND DE VENISE (Nérissa) en 1949 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde), AÏDA (Amnéris), RIGOLETTO (Madeleine) en 1950, puis en 1956, LA WALKYRIE (Waltraute).
DI VEROLI Elda. — Soprano italien (Frosinone, Italie, 07 juillet 1892 – Rome, Italie, 25 février 1981). En représentation, débute le 01 février 1926 dans RIGOLETTO (Gilda).
DJANEL Lily (Emilie JONNIAUX dite Lily NORMAN puis). — Soprano (Beaumont, Belgique, 09 avril 1900 – 1982). Fille d’Émile Joseph JONNIAUX (Macon, Belgique, 15 février 1862 – 1937), commis huissier, et de Louise Joseph Ghislaine LEBLUD (Beaumont, 21 juin 1860 – 1930), institutrice, mariés à Thirimont, Belgique, le 29 décembre 1888. Est affichée dans THAÏS (Thaïs, 1935), SALOMÉ (Salomé, 1936), BORIS GODOUNOV (Marina, 1937), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1938), L’HEURE ESPAGNOLE (Concepcion, 1940), ayant débuté le 25 mai 1935 dans HÉRODIADE (Salomé).
DOBRÉ Marie Rosalie Claire. — Soprano (6 avenue de Paris, Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 27 octobre 1818 – ap. 1855). Fille de Jean François Gilles DOBRÉ (Saint-Quentin, 09 avril 1788 – ap. 1833), militaire, et de Marie Rosalie LÉCUYER (Saint-Quentin, 08 avril 1777 – ap. 1833), mariés à Saint-Quentin, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] le 31 janvier 1811. Elle appartint à l’Opéra de 1840 à 1847. Elle chanta GUILLAUME TELL (Mathilde) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; MARIE STUART (Elisabeth) ; FERNAND CORTEZ (Amazilli) ; LES HUGUENOTS (Marguerite) ; LA JUIVE (Eudoxie) ; LE FREISCHÜTZ (Annette) ; LA MUETTE DE PORTICI (Elvire). Chante également aux Concerts du Conservatoire (aspirante en 1839 ; sociétaire le 03 mai 1845).
DOBROWOLSKA Aurélia. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée LE COQ D'OR (Reine Chémakha) le 24 mai 1914 et ROSSIGNOL (le Rossignol) le 26 mai 1914.
DODUN Marie (Marie Anne Louise Thérèse DODUN DES PERRIERES dite). — Soprano (Enghien-les-Bains, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 18 août 1859 – ap. 1911). Choriste. A créé le 27 décembre 1893 GWENDOLINE (une Compagne) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (un Ephèbe) de Jules Massenet. A été affichée en 1907 dans LOHENGRIN (un Page).
DOMENECH (Léonie BARDON, épouse). — Soprano (Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 19 avril 1831 – 1 rue Alfred-Stevens, Paris 9e, 30 décembre 1885). Fille de Guillaume BARDON (Nantes, 21 octobre 1787 – Montrichard, Loir-et-Cher, 02 juin 1867), courtier de navires, et de Claire Julie MONCOUSU (Brest, Finistère, 17 juin 1797 – Paris 18e, 13 février 1881), mariés à Nantes le 04 février 1817. Epouse à Bilbao, Espagne, le 06 février 1862 Lorenzo [Marie Laurent François] DOMENECH (Igualada, Espagne, v. 1830 – ap. 1886), artiste lyrique.
Débute en 1865.
DOMENECH Marie dite Consuelo. — Mezzo-soprano (Montrichard, Loir-et-Cher, 05 juillet 1866 – ap. 1893). Débute le 30 juillet 1890 dans LA FAVORITE (Léonore). Chante AÏDA (Amnéris), HAMLET (la Reine), SIGURD (Uta), ASCANIO (Scozzone) en 1890 ; HENRY VIII (Anne de Boleyn), LE MAGE (Varedha) en 1891 ; LOHENGRIN (Ortrude, 1882) et LA WALKYRIE (Fricka, 1893). Elle a créé le 28 décembre 1891 THAMARA (Thamara) de Louis Bourgault-Ducoudray.
DOMINGUEZ Oralia. — Contralto (San Luis Potosi, Mexique, 15 octobre 1927 – Milan, Italie, 25 novembre 2013). Elle a chanté AÏDA (Amnéris) le 27 février 1963.
DONATI. — Débute le 28 mars 1856. Chante LA JUIVE (Rachel).
DONEDDU Ida (Ida Thérèse Emélie DONEDDU dite). — Soprano (Alger, Algérie française, 30 mars 1915* – Paris 13e, 17 octobre 1997). Fille de Cesare Romolo Alfredo DONEDDU (Cagliari, Italie, 02 décembre 1883 – Paris 10e, 14 novembre 1930), professeur de violon, et de Monni dite Emelie GHIGHI (Mostaganem, Algérie, 07 novembre 1889 – Alger, 18 septembre 1950), organiste, mariés à Alger le 16 mai 1911. Epouse à Alger le 02 juin 1945 Albert Vincent SENDRA (Bône, Algérie, 08 janvier 1883 – ap. 1945).
Débute le 08 août 1947 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (la Reine de la nuit). La même année, chante RIGOLETTO (Gilda).
DONIAU-BLANC Marie-Louise. — Soprano. Débute le 23 janvier 1933. => biographie
DOREE Doris. — Soprano (Newark, New Jersey, 29 décembre 1908 – New York, 03 octobre 1971). Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (Ellen Orford) le 11 juin 1948. En représentation, chante LA WALKYRIE (Sieglinde, 1949), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune, 1950).
DORIA Renée. — Soprano. Débute le 04 janvier 1947. => biographie
DORIS (petite). — Joue MADAME BUTTERFLY (l’Enfant) le 26 juin 1928.
DORLIAC Xénia (Xenia Nikolaevna von FEHLEISEN dite). — Soprano russe (Saint-Pétersbourg, Russie, 30 décembre 1881 – Moscou, U.R.S.S. [auj. Russie], 08 mars 1945). Epouse Lev Fabianovich DORLIAK (Moscou, 04 août 1874 – Saint-Pétersbourg, 02 janvier 1914), financier. Parents de Nina DORLIAC (Saint-Pétersbourg, 07 juillet 1908 – Moscou, 17 mai 1998), soprano. Débute le 24 avril 1911 dans TANNHÄUSER (Elisabeth). La même année, chante LOHENGRIN (Elsa).
DORNAY Blanche. — Débute en 1872. Chante LA FAVORITE (Inès) ; LE TROUVERE (Inès) ; L'AFRICAINE (Anna).
DORSAY. — Débute en 1855. Chante LE MAÎTRE-CHANTEUR (Godfried) ; LES VEPRES SICILIENNES (Ninetta).
DORUS-GRAS Julie (Julie Aimée Joséphine van STEENKISTE dite). — Soprano (Valenciennes, Nord, 07 septembre 1805 [20 fructidor an XIII] – 7 rue de Londres, Paris 9e, 06 février 1896). Fille d’Aimé Joseph van STEENKISTE (Valenciennes, 21 juin 1772 –), ancien militaire dirigeant l’orchestre du théâtre de Valenciennes, et de Catherine LIONNET (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 15 mai 1772 –). Sœur de Louis DORUS, flûtiste à l’Opéra. Epouse à Paris ancien 2e le 06 avril 1833 Victor Simon GRAS (Amiens, Somme, 29 octobre 1800 – Étretat, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 04 juillet 1876), violoniste à l'Opéra.
Débute le 08 décembre 1830 dans LE COMTE ORY (la Comtesse). Elle créa en 1831 LE PHILTRE (Theresina) ; le 21 novembre 1831 ROBERT LE DIABLE (Alice) ; en 1832 LA TENTATION ; en 1833 GUSTAVE III (le Page) ; le 23 février 1835 LA JUIVE (Eudoxie) ; le 29 février 1836 LES HUGUENOTS (Valentine) ; GUIDO ET GINEVRA (Ginevra) ; en 1838 BENVENUTO CELLINI (Teresa) de Berlioz ; en 1840 LES MARTYRS (Pauline) ; en 1841 LA COMTESSE DE CARMAGNOLA ; en 1843 CHARLES VI (Isabelle) ; LE LAZZARONE ; RICHARD EN PALESTINE ; en 1844 MARIE STUART. Elle chanta LA MUETTE DE PORTICI ; GUILLAUME TELL (Mathilde) ; FERNAND CORTEZ ; LE ROSSIGNOL ; DON JUAN (Elvire, Anna) ; LA XACARILLA (Ritta). Elle quitta l'Opéra en 1838 pour chanter à l'Opéra-Comique, où elle remplaça au pied levé Mme Casimir dans le Pré-aux-Clercs (Isabelle). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 28 février 1831).
(Entrée en 1822 à la Musique de la chambre du roi, elle aborde une carrière de concertiste. En 1829 la Monnaie de Bruxelles lui propose un engagement, mais ses premiers succès scéniques sont interrompus par la Révolution de 1830. Elle regagne alors Paris où l'Opéra l'accueille : elle y débute le 08 décembre. C'est à cette époque qu'elle épouse le violoniste Gras. Pendant quinze ans, elle sera pensionnaire de l'Académie. A partir de 1845 elle accepte de chanter sur les grandes scènes de province et à Londres.)
DORY-ROTTGER Caroline (Caroline DORY dite). — Contralto (Pesth, Hongrie –). Epouse ROTTGER. Débute le 03 juillet 1863 dans LE TROUVERE (Azucena).
DOSIA Elen (Odette Hélène ZYGOMALA dite). — Soprano (Constantinople [auj. Istanbul], 30 septembre 1909 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 10 mai 2002). Fille d’Alexandre ZYGOMALA (v. 1880 –), industriel, et d’Olga Constance ZISSI. Epouse le 06 novembre 1936 à Paris 16e (divorce le 25 mai 1948) André BURDINO, ténor. Débute le 29 avril 1939 dans LA CHARTREUSE DE PARME (Gina). Chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), THAÏS (Thaïs) en 1940 ; LE ROI D'YS (Rozenn), ESCLARMONDE (Esclarmonde, 3e tableau) et MAROUF (la Princesse) en 1942 ; FAUST (Marguerite) en 1944 ; HÉRODIADE (Salomé) et OTHELLO (Desdémone) en 1945.
=> interview d'Elen Dosia, émission de télévision du 20 mars 1989
DOULS Adrienne. — Soprano (– ap. 1947). Débute dans LE MAS (une jeune Fille) le 24 avril 1929. Est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur, 1933), TANNHÄUSER (Page, 1933), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1935), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), ARIANE (une Vierge, 1937), LA DAMNATION DE FAUST (une Voix, 1939), HÉRODIADE (Esclave, 1945). A créé PERSÉE ET ANDROMÈDE (une Néréide), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque) et PÉNÉLOPE (une Servante).
DOURIAN Lyne (Jocelyne Harpinee DIRADOURIAN dite). — Mezzo-soprano (Lyon 2e, Rhône, 29 juin 1933 – Paris 15e, 07 mai 2014). Fille d’Arménag DIRADOURIAN (28 juin 1903 – 27 août 1995). Entre dans les chœurs en 1963. Débute le 12 décembre 1966 en chantant au pied levé en italien DON CARLOS (la Princesse Eboli), qu'elle chante également en 1967 et 1970. Chante CARMEN (Carmen) le 28 janvier 1967 et en 1968 et 1969 ; LE ROI D'YS (Margaret) en 1967 ; LA WALKYRIE (Rossweiss) le 26 mai 1967 ; LA WALKYRIE (Fricka) le 30 septembre 1971 ; TANNHÄUSER (Vénus) en 1967 et 1968 ; AÏDA (Amnéris) le 10 février 1968 ; LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) en 1969 ; LES TROYENS (Cassandre) le 19 novembre 1969 ; CAVALLERIA RUSTICANA (Santuzza) le 27 avril 1971.
DOYEN Henriette. — Mezzo-soprano. Débute le 16 juillet 1906 dans TANNHÄUSER (un Page). Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1909), GWENDOLINE (Suivante, 1909), LES HUGUENOTS (Bourgeoise, 1911), FAUST (Dame Marthe, 1915), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1916), L'ETRANGER (une Vieille, 1916), RIGOLETTO (Johanna, un Page, 1916), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918), THAÏS (Albine, 1918), LA WALKYRIE (Schwertleite, 1925). A créé le 31 octobre 1906 ARIANE (un Ephèbe) de Jules Massenet ; LE SORTILÈGE (deuxième Fée), PARSIFAL (Fille-fleur), HÉRODIADE (Esclave), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe).
DOZON. — Voir CHÉRON.
DROUART Marie. — Soprano. Débute le 27 juillet 1842. => biographie
DROUOT Madeleine (Madeleine Lucienne TRODOUX). — Soprano (Boulogne-Billancourt, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 17 mai 1910 – Paris 13e, 09 mars 1974). Fille de Louis Amédée TRODOUX (28 février 1881 – Boulogne-Billancourt, 11 septembre 1968), comptable, et de Jeanne Marie DERAIN (Saint-Denis-de-Vaux, Saône-et-Loire, 11 mai 1882 – Villecresnes, Seine [auj. Val-de-Marne], 07 juin 1957), couturière, mariés à Boulogne-Billancourt le 30 novembre 1907. Epouse à Boulogne-Billancourt le 07 septembre 1937 (divorce le 22 novembre 1955) Pierre Henri Eugène NAVARRE (Paris 18e, 01 novembre 1911 – Louveciennes, Yvelines, 24 novembre 1995).
Débute le 18 mai 1949 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) et chante, en 1951, THAÏS (Crobyle).
DRUETTI Emma. — (Syracuse, Italie, 22 septembre 1888 – Giulianova, Italie, 1977). Epouse le 05 mai 1915 Giovanni SPINOZZI (Téramo, Italie, 1883 –). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée MEFISTOFELE (Hélène de Troie) le 09 mai 1912.
DUBEL Marie Yvonne Léontine dite Yvonne. — Soprano (place du Palais, Rennes, Ille-et-Vilaine, 19 septembre 1881 – Roscoff, Finistère, 21 juin 1958). Fille d’Armand Paul Marie DUBEL (Olivet, Mayenne, 21 septembre 1842 – Rennes, 27 juillet 1896), luthier, et de Léontine Marie RENAUT (Belle-Isle-en-Mer, 01 mars 1857 – 17 janvier 1933), mariés à Rennes le 20 août 1878. Débute le 10 août 1904 dans LOHENGRIN (Elsa). Chante, en 1905, ARMIDE (Phénice), SIGURD (Hilda), LE CID (l'Infante) ; en 1906, FAUST (Marguerite) et ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) ; en 1907, LES HUGUENOTS (la Reine) et THAÏS (Thaïs) ; en 1913, TANNHÄUSER (Elisabeth).
DU BOIS (l'Aînée) [Dubois]. — Elle chanta de 1752 à 1771. Elle créa le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (l'Amour) de Berton et Giraud ; en 1757 LES SURPRISES DE L'AMOUR (Adonis) ; en 1766 LES FETES LYRIQUES (Ismène) ; en 1769 OMPHALE (Argine).
DUBOIS Anne-Marie. — Débute le 19 mai 1922 dans LOHENGRIN (un Page). Est affichée dans LA WALKYRIE (Waltraute, 1930), TANNHÄUSER (Pâtre, 1930), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Prêtresse, 1931), PARSIFAL (Page, 1935). Chante Faust (Marguerite) à Pau en avril 1941.
DUBOIS-LAUGER Tina (Louise Ernestine LAUGER). — Mezzo-soprano (15 rue Lebon, Paris 17e, 24 décembre 1879 – Nice, Alpes-Maritimes, 27 avril 1977). Fille d’Ernest Louis LAUGIER (Paris ancien 3e, 12 décembre 1843 –), ferblantier, et de Marie Françoise GOUÉRIN (Quay [auj. Saint-Quay-Portrieux], Côtes-du-Nord [auj. Côtes-d’Armor], 18 octobre 1845 –), marchande de vins, mariés à Paris ancien 3e le 22 décembre 1868. Epouse à Sèvres, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], le 25 septembre 1901 Gaston DUBOIS, ténor.
Débute le 21 janvier 1910 dans TANNHÄUSER (Vénus). Est affichée dans, en 1910 : LA WALKYRIE (Siegrune, puis Fricka), SIGURD (Hilda), ARMIDE (Phénice, puis 1'Echo), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne) ; en 1911 : TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine), THAÏS (Myrtale, puis Crobyle, puis, en 1921, Albine) ; en 1913 : SALOMÉ (Hérodias), ROMA (Grande Vestale) ; en 1921 : FAUST (Dame Marthe), LES TROYENS (Anna), ANTAR (la Mère) ; BORIS GODOUNOV (Hôtesse, 1922 ; Nourrice, 1929) ; en 1923 : ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude), LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) ; en 1924 : RIGOLETTO (Johanna), NERTO (la Gourmandise) ; en 1926 : GWENDOLINE (Compagne), BROCELIANDE (la Fée Ondine) ; en 1927 : LE COQ D'OR (Intendante), LE MIRACLE (une Religieuse). A créé LE COBZAR (le Berger) LE SORTILÈGE (deuxième Laveuse), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Curtis), CYDALISE ET LE CHEVREPIED (la voix de la Forêt).
DUBRIEULLE. — Chante de 1765 à 1768.
DUCLOS Barbe Eléonore. — Mezzo-soprano. Débute le 24 janvier 1844. => biographie
DUCREUX Nathalie. — (4 rue Saint-Georges, Paris 17e, 28 mai 1868 – 12 rue Lécluse, Paris 17e, 02 février 1944). Inhumée à Bazincourt-sur-Epte, Eure. Fille de Félix DUCREUX (Pousseaux, Nièvre, 21 mai 1835 – av. 1889), employé de banque, et d’Angélina, Fortuné Clémentine GEORGE (Lorient, Morbihan, 23 août 1842 –), professeur de piano, mariés à Paris 18e le 05 avril 1862. Epouse à Paris 9e le 06 juin 1889 (puis divorce) Ernest Auguste MULLER (Paris 10e, 23 février 1864 – Groslay, Seine-et-Oise, [auj. Val-d’Oise], 30 septembre 1942), parfumeur.
Est affichée dans TANNHÄUSER (un Page, 1903) et LOHENGRIN (un Page, 1907).
DUEZ Zoé. — Soprano. Débute le 25 octobre 1852. => biographie
DUFRANE Eva. — Soprano belge (Jemmapes, Belgique, v. 1857 – 167 boulevard Malesherbes, Paris 17e, 13 juin 1905). Fille d’Auguste Désiré DUFRANE (Frameries, Belgique, v. 1835 – Paris 10e, 14 mai 1902), et de Céleste MACART (v. 1836 – ap. 1905). Débute dans LA JUIVE (Rachel) le 16 août 1880. En 1881, chante LES HUGUENOTS (Valentine), LE PROPHÈTE (Berthe), LE TRIBUT DE ZAMORA (Xaïma, puis, en 1885, Hermosa), ROBERT LE DIABLE (Alice), DON JUAN (Elvire, puis, en 1887, Anna) ; en 1883 : LE FREISCHÜTZ (Agathe, 18 juin 1883), L'AFRICAINE (Sélika) ; en 1884 : SAPHO (Sapho, 18 juillet 1884) ; en 1887 : PATRIE ! (Dolorès), AÏDA (Aïda, puis, en 1895, Amnéris) ; HENRY VIII (Catherine, 1888), LOHENGRIN (Elsa, puis Ortrude, 1892), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1893 ; Fricka, 1894), SIGURD (Hilda, 1894 ; Uta, 1897), LA MONTAGNE NOIRE (Dara, 1895), LA FAVORITE (Léonore, 1896), HAMLET (la Reine, 1896), LA CLOCHE DU RHIN (Liba, 1898). Est la créatrice de TABARIN (Francisquine).
"Après avoir débuté en 1881 dans Rachel, de la Juive, chanté tout le répertoire et créé Tabarin, tint l'emploi de Falcon à Bruxelles et créa ensuite Salammbô à Rouen.
Elle est rentrée à l'Opéra en 1892, par le rôle d'Aïda, un soprano ; a chanté Léonore, de la Favorite, et la Reine, d'Hamlet.
Elle a, depuis, abordé le rôle d'Amnéris, un mezzo-soprano. L'ampleur de sa diction, sa physionomie tout aussi bien que sa voix généreuse, se prêtaient à cette tentative, et son succès a été complet. Mademoiselle Dufrane tient désormais l'emploi de mezzo-soprano."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
"Entrée en 1875 au Conservatoire de Bruxelles, elle en sort avec le premier prix de chant en 1876 et vient immédiatement à Paris où elle travaille avec M. Duprez père et avec MM. Salomon et Obin. Mlle Dufrane a heureusement débuté à l'Opéra, le 16 août 1881, dans la Juive ; elle a joué depuis Valentine des Huguenots, Berthe du Prophète, Alice de Robert le Diable, Elvire de Don Juan et a repris au pied levé, dès la seconde représentation du Tribut de Zamora, le rôle de Xaïma, qu'elle a gardé depuis."
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)
DUFRESNEY. — Débute en 1790.
DUMAN Suzanne. — Mezzo-soprano (Paris 13e, 15 avril 1897 – Paris 15e, 17 février 1996). Fille de Gustave DUMAN (Berlay, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 11 mars 1862 – ap. 1928), et de Louise Adélaïde MAGINOT (Lisle-en-Rigault, Meuse, 29 mars 1868 – av. 1928), mariés à Paris 17e le 11 avril 1895. Epouse 1. à Paris 14e le 27 juillet 1915 (divorce le 15 décembre 1923) Charles Henri MARMAGNE (Migé, Yonne, 30 septembre 1890 – Brienon-sur-Armançon, Yonne, 18 août 1965). Epouse 2. à Paris 3e le 26 mars 1928 José BECKMANS, baryton.
Débute le 10 octobre 1942 dans SAMSON ET DALILA (Dalila), chante ANTIGONE (Eurydice, 1943).
DUMAS Marie-Thérèse. — Est affichée dans GWENDOLINE (Suivante, 1911), HERODIADE (Esclave, 1921), LA FILLE DE ROLAND (Suivante, 1923), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923). LOHENGRIN (Page, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924).
DUMAS Micheline dite Caroline. — Soprano (Casablanca, 15 janvier 1935 –). Débute sous le nom de Micheline Dumas le 31 janvier 1960 dans CARMEN (Frasquita), puis est affichée dans FAUST (Siebel, 1960). Chante ensuite, sous le nom de Caroline Dumas, CARMEN (Frasquita) en 1960, 1961, 1962, 1964, 1965 et 1966 ; LES INDES GALANTES (Hébé) en 1965 : FIDELIO (Marceline) en 1968 ; CARMEN (Micaëla) en 1969 et 1970.
Micheline Dumas
DUMÉNIL. — Débute le 15 octobre 1883 dans LES HUGUENOTS (une Dame d'honneur). Est affichée dans LE COMTE ORY (Dame, 1883) ; SAPHO (Œnone), LE PROPHÈTE (Néophyte), FAUST (Dame Marthe, 27 septembre 1884), GUILLAUME TELL (Edwige, 29 septembre 1884) en 1884 ; RIGOLETTO (Johanna, la Comtesse), L'AFRICAINE (Anna) en 1887 ; ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1888), HENRY VIII (Lady Clarence, 1889). A créé PATRIE ! (Gudule) et ZAÏRE (une Captive).
DUMÉNY Jeanne. — Voir RAUNAY Jeanne.
DUMESNIL Yvonne. — Mezzo-soprano. Est affichée dans LOHENGRIN (un Page) et LE JARDIN DU PARADIS (une Suivante) en 1922.
DUMONT. — Chante de 1759 à 1760.
DUMONT. — Crée JEANNE D'ARC de Raymond Roze (une Voix) le 24 novembre 1917.
DUN. — (– 1713). Fille du chanteur Jean Dun (père). Débute en octobre 1708 dans ISSE (la première des Hespérides) de Destouches. Chante SEMELE de Marais en 1709 ; MELEAGRE de Stuck en 1709 ; HESIONE de Campra en 1709 ; LES FETES VENITIENNES (Lilla, Irène, l'Amour saltimbanque, 1710) de Campra ; DIOMEDE de Bertin en 1710 ; MANTO LA FEE en 1711 ; MEDEE ET JASON de Salomon en 1713.
DUPART Yvette. — Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1945), PÉNÉLOPE (Servante, 1947), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949).
DUPERREY ou DUPERRIER. — Elle chanta de 1751 à 1757.
DUPIRÉ. — Voir LAFON-DUPIRÉ.
DUPLANT (Françoise-Claude-Marie-Rosalie CAMPAGNE dite). — (Versailles, 24 août 1745 –). Elle entra d'abord dans les chœurs en 1761 puis débuta le 18 février 1762 dans LES FETES VENITIENNES de Campra (Iphise). Elle créa ATYS de Piccinni (Cybèle) en 1780, puis MEDEE de Gossec, en 1782. Elle chanta IPHIGENIE EN AULIDE (Clytemnestre) de Gluck.
DUPLEIX Denise. — Soprano (Impasse des Trois Tonneaux, Saint-Cyr-sur-Loire, Indre-et-Loire, 01 août 1927 –). Chante LE BARBIER DE SEVILLE (Rosine) en 1963.
DUPONT. — Débute le 06 mars 1766 dans LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR.
DUPONT Patricia. — Soprano (1946 –). Débute à la RTLN en 1969. Chante CARMEN (Frasquita).
DUPREZ Caroline. — Soprano. Débute le 03 août 1860. => biographie
DUPREZ Alexandrine. — Soprano. Débute en 1837. => biographie
DUPUIS. — Débute le 21 avril 1768 dans LE CARNAVAL DU PARNASSE.
DUPUIS. — Débute le 27 juillet 1779 dans IPHIGENIE EN TAURIDE.
DUPUY Mathilde (Mathilde Victorine SAVARIAUX dite). — Contralto (Paris, 15 octobre 1856 – Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 avril 1932). Célibataire. Coryphée des choeurs en 1910. Est affichée dans LA WALKYRIE (Schwertleite, 1893), TANNHÄUSER (Page, 1896), L'ETRANGER (jeune Fille, 1904), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1905 ; Léonard, 1909), LOHENGRIN (Page, 1907). A créé GWENDOLINE (une Compagne).
DURANCY Céleste (Magdeleine Céleste FLEUZAL dite). — Actrice et cantatrice (Paris, 21 mai 1746 – Paris 28 décembre 1780). Fille de Jean-François FLEUZAL dit DURANCY (Paris, 1716 – Bruxelles, Belgique, 16 février 1769), directeur de théâtre. Chante de 1763 à 1782. Créé en 1777 ARMIDE (la Haine) de Gluck ; en 1780 PERSEE (Méduse) de Philidor.
DURAND. — Mezzo-soprano. Débute en 1862.
DURAND Madeleine. — Est affichée dans LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1926), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926), LOHENGRIN (Page, 1928).
DURAND-SERVIÈRE Marie-Louise (Marie-Louise SERVIÈRE dite). — (15 rue de l’Abattoir, Nîmes, Gard, 15 octobre 1873 – ap. 1922). Fille de Prosper Louis SERVIÈRE (Nîmes, 25 mars 1847 – Paris 17e, 10 novembre 1903), représentant de commerce, et de Rosalie VILLES (Nîmes, 19 décembre 1849 –). Epouse à Nîmes le 15 novembre 1894 François Charles DURAND (Nîmes, 25 décembre 1857 –), représentant de commerce. En 1911, est affichée dans AÏDA (la Grande Prêtresse).
DURAND-ULBACH Émilie (Julie Laurence Émilie ULBACH dite). — Mezzo-soprano (23 rue de Monceau, Paris ancien 1er, 07 octobre 1854 – 40 rue Bichat, Paris 10e, 29 janvier 1910). Fille de Jean-Baptiste Louis ULBACH (Troyes, Aube, 22 mars 1822 – Paris 4e, 16 avril 1889), homme de lettre, publiciste, et de Pauline LEMAIRE (Paris, 12 mai 1825 – Paris 4e, 19 avril 1881). Epouse de Charles Eugène Victor DURAND (Paris ancien 1er, 13 janvier 1850 – Paris 9e, 28 décembre 1919), négociant. Elève de Mlle Poinsot et de Mme Colonne. Débute le 11 juillet 1890 dans RIGOLETTO (Madeleine), puis chante AÏDA (Amnéris) la même année.
DURANTI. — Débute en juin 1762 dans LES FETES GRECQUES ET ROMAINES.
DURIF Jeanne. — Mezzo-soprano (– ap. 1927). Débute dans LA WALKYRIE (Grimguerde) le 06 octobre 1906. Chante THAÏS (Myrtale 1907 ; Albine, 1908), ARIANE (Cypris, 1907), LA WALKYRIE (Fricka, 1907), LOHENGRIN (Ortrude, 1909), FAUST (Dame Marthe, 1910), RIGOLETTO (Comtesse, 1916). A créé LE SORTILÈGE (deuxième Ondine), LES JOYAUX DE LA MADONE (une Camoriste) et PARSIFAL (une Fille-fleur).
DUSSART. — Débute le 30 août 1822 dans OEDIPE A COLONE (Antigone)
DUSSY Marie (Marie COTTERET dite). — Soprano (19 rue Vieille Monnaie, Lyon, Rhône, 19 août 1828 – Hôtel des Postes, Nice, Alpes-Maritimes, 28 février 1907). Fille de Jean COTTERET (La Tour-du-Pin, Isère, 03 juin 1797 – Paris, 15 juin 1859), négociant, et de Marie MONTALAND (Lyon, 11 décembre 1791 – Lyon, 19 août 1829), mariés à Lyon le 24 octobre 1822. Epouse 1. à Paris 9e le 04 juin 1860 Jacques Polycarpe Marie HARANGER (Tillières-sur-Avre, Eure, 22 mai 1801 – Paris 9e, 16 décembre 1865), propriétaire. Epouse 2. à Paris 9e le 16 mai 1867 Daniel Charles PRÉVOT (Paris ancien 2e, 17 novembre 1830 – ap. 1911), propriétaire.
Elle débuta le 11 juillet 1851 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Elle créa le 17 octobre 1853 LE MAÎTRE CHANTEUR (Marguerite) de Limnander ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (Urbain) de Charles Gounod ; en 1857 LE CHEVAL DE BRONZE (Peki) d'Auber. Elle chanta LA FAVORITE (Inès) ; LE COMTE ORY (Isolier, la Comtesse) ; GUILLAUME TELL (Jemmy, Mathilde) ; LE PHILTRE (Thérèse) ; LA JUIVE (Eudoxie) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie) ; L'ENFANT PRODIGUE (Chamelia) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; LES HUGUENOTS (Marguerite) ; LE PROPHETE (Berthe) ; LE JUIF ERRANT (Irène) ; LE FREISCHÜTZ (Annette) ; LA XACARILLA (Ritta) ; LE CHEVAL DE BRONZE (Toa-Jin). Elle quitta l’Opéra en 1859. En 1855, elle habitait 33 rue Coquenard à Paris.
« Elle s'appelait au Conservatoire Mlle Cotteret. C'est une jeune fille ronde, grassouillette en dépit de son nom, avec une jolie voix et une jolie jambe, ce qui fait qu'elle a réussi tout d'abord dans les rôles de page, et qu'elle fera bien de s'y tenir. Mlle Marie Dussy est engagée pour deux années, à raison de 1.000 fr. par mois. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)
DUVAL. — Débute le 14 juillet 1773.
DUVAL Antoinette. — Voir COUVIDOUX Antoinette.
DUVAL Denise Augustine Charlotte dite Denise. — Soprano (11 rue Violet, Paris 15e, 23 octobre 1921 – Bex, Suisse, 25 janvier 2016). Fille d’Etienne Marcel Antoine DUVAL (Tulle, Corrèze, 02 décembre 1977 – Libourne, Gironde, 15 juillet 1956), militaire, et de Mireille Yvonne Eugénie MIRACLE (Paris 12e, 02 avril 1892 – Boulogne-Billancourt, 12 décembre 1980). Epouse 1. à Paris 7e le 23 janvier 1952 Maurice Camille Michel SCHILLING (Paris 15e, 12 janvier 1898 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 10 décembre 1958), directeur de Sonora. Epouse 2. à Paris 8e le 14 avril 1960 Francis André KIEFFER (Paris 10e, 7 avril 1910 – en Suisse, 02 octobre 1988).
Débute dans HERODIADE (Salomé) le 20 septembre 1947. Chante THAÏS (Thaïs, 1947) ; MAROUF (la Princesse), LE ROI D'YS (Rozenn), LE MARCHAND DE VENISE (Portia) en 1949 ; LES INDES GALANTES (Zaïre, 1952), LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéna, 1954), L'HEURE ESPAGNOLE (Concepcion, 1958). A créé OBERON (Fatima), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Blanche).
DUVERNOY. — Voir FRANCK-DUVERNOY.
DUVIVIER Marthe Louise Ernestine dite Marthe. — Soprano (104 chaussée du Maine, Paris ancien 12e, 27 avril 1850 – 16 avenue de Villars, Paris 7e, 28 mai 1933). Fille d’Henri Jules DUVIVIER (Bourges, Cher, 28 mai 1828 – ap. 1888), homme de lettres puis banquier, et de Sélima Claire Victorine SUIN (Paris ancien 7e, 01 mai 1827 – ap. 1887), professeur de musique, mariés à Paris ancien 11e le 07 juillet 1849. A la Monnaie de Bruxelles, elle créé le 19 décembre 1881 Hérodiade (Salomé) de Jules Massenet. Débute à l'Opéra de Paris le 20 juin 1883 dans LES HUGUENOTS (Valentine). Chante L'AFRICAINE (Sélika, 05 septembre 1883).
DVOŘÁKOVÁ Ludmila. — Soprano tchèque (Kolin, 11 juillet 1923 – Prague, Tchéquie, 30 juillet 2015). Epouse Rudolf VAŠATA (Prague, 27 septembre 1911 – Prague, 08 juin 1982), chef d'orchestre. Elle a chanté LA WALKYRIE (Brunehilde) le 29 mai 1967.
EAMES Emma. — Soprano américain (Shanghai, Chine, 13 août 1865 – New York, Etats-Unis, 13 juin 1952). Fille d’Ithamar EAMES (Maine, Etats-Unis, 07 juin 1822 – Portland, Etats-Unis, 11 juin 1889), avocat, et d’Emma HAYDEN (Bath, Comté de Sagadahoc, Etats-Unis, 31 janvier 1835 – Cleveland, Etats-Unis, 25 juillet 1927), mariés à Bath le 10 décembre 1862. Epouse 1. le 31 juillet 1891 (puis divorce) Julian STORY (Walton-on-Thames, Angleterre, 08 septembre 1857 – Philadelphia, Etats-Unis, 24 février 1919), peintre. Epouse 2. en 1911 (puis divorce) Emilio Eduardo de GOGORZA (New York, 29 mai 1874 – New York, 10 mai 1949), baryton.
Débute le 13 mars 1883 dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette). Crée ASCANIO (Colombe) ; ZAÏRE (Zaïre). Chante FAUST (Marguerite, 1889).
(Elle débute en 1883 au palais Garnier. En 1891, elle épouse le peintre Sterny, entre au Covent Garden dans Faust (Marguerite) et au Metropolitan Opera de New York dans Roméo et Juliette (Juliette). Elle ne reviendra à Paris qu'en 1904 pour chanter Tosca à l'Opéra-Comique. Elle a été la créatrice à Londres de Light of Asia (1892) et de Héro et Léandre (1896) ; à Monte-Carlo de Ghiselle (1896) et à New York d'Iris (1904). Elle fut de remarquable manière Aïda, Elsa, Desdémone et Charlotte de Werther. Divorcée, elle se remaria en 1911 avec le baryton Emilio de Gorgoze et quitta la scène pour se consacrer à l'enseignement du chant. Elle a publié sa biographie en 1927 sous le titre de Some memoirs and reflexions.)
EDA-PIERRE Christiane. — Soprano (Fort-de-France, Martinique, 24 mars 1932 – Faye-l’Abbesse, Deux-Sèvres, 06 septembre 2020). Fille de Théodore William EDA-PIERRE (Fort-de-France, 28 décembre 1904 – v. 1937), dessinateur géomètre des Eaux et Forêts, journaliste, et de Louise Isabelle Alice NARDAL (Le Lamentin, Martinique, 21 juin 1900 – Fort-de-France, 05 janvier 2000), professeur de musique, mariés à Fort-de-France le 27 juin 1931. Epouse Pierre Jean Auguste LACAZE (Paris 14e, 16 avril 1914 – Saint-Maurice-la-Fougereuse, Deux-Sèvres, 24 décembre 2006), maître d’arme, historien de l’escrime.
Débute au Palais Garnier le 03 février 1962 dans LES INDES GALANTES (Fatima).
Christiane Eda-Pierre
EDVINA Marie-Louise (Marie-Louise Lucienne MARTIN dite). — Soprano canadien (Lavaltrie, Quebec, Canada, 08 mai 1881 – Londres, 13 novembre 1948). Fille de François Xavier MARTIN et de Marie Exilda LAFONTAINE. Epouse 1. av. 1902 en Angleterre Cecil Edwardes Lord KENSINGTON (Highgate, Middlesex, Angleterre, 13 mai 1876 – Cambrai, Nord, 20 novembre 1917). Epouse 2. en Angleterre le 12 novembre 1917 Nicholas Stuart Wortley ROTHESAY (Château de Highcliffe, Hampshire, Angleterre, 09 janvier 1892 – Sud de la France, 29 décembre 1926), militaire.
Au cours d'un Gala, le 10 décembre 1911, chante MANON (Manon) puis, en 1916, est affichée dans FAUST (Marguerite) et THAÏS (Thaïs).
EIGHENA Véra. — Soprano russe. Débute le 26 octobre 1910 dans RIGOLETTO (Gilda).
ELIAN Mlle (Elina Adélaide Victoire BARTHÉLEMY dite). — Soprano (1819 – ap. 1848). Fille d’Auguste Marseille BARTHÉLEMY (Marseille, Bouches-du-Rhône, 11 mai 1794 – Marseille, 23 août 1867), homme de lettres, poète satirique, et d’Adélaïde HARRAN, choriste sous le nom de Mme BARTHÉLEMY. Elle débuta en 1838 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Elle chanta ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; LE PHILTRE (Jeannette) ; LE COMTE ORY (Isolier) ; GUSTAVE (la Comtesse) ; MOÏSE (Anaï) ; GUILLAUME TELL (Jenny) ; LA XACARILLA (Ritta). Elle a créé le 13 octobre 1841 la cantate LIONEL FOSCARI (Hélène) d'Aimé Maillart ; LE LAC DES FEES ; LE DRAPIER ; LA FAVORITE (Inès).
ELTY Marguerite d' (Marie Louise Marguerite GIRAUDY DE GREY dite). — Soprano (Luc-en-Diois, Drôme, 04 avril 1864 – ap. 1935). Fille de Jean François Régis Justin GIRAUDY DE GREY (Montélimar, Drôme, 01 mai 1820 – av. 1890), expert en affaires commerciales, et de Marie Juliette CHABAL (Saint-Pierreville, Ardèche, 07 septembre 1832 – Paris 17e, 23 février 1904), mariés à Rémusat, Drôme, le 16 septembre 1852. Epouse à Paris 5e le 11 février 1890 Louis Fernand BOUTROUX (Orléans, Loiret, 28 mars 1850 – ap. 1890), sériciculteur ; parents de Jacques Maurice dit Pedro BOUTROUX (Valparaiso, Chili, 14 juillet 1893 – mort pour la France, la Côte 263 en Argonne, Meuse, 05 juin 1915, acte transcrit à Paris 17e le 19 juillet 1915), employé de commerce.
A chanté FAUST (Siebel, 1905), ARIANE (Chromis, 1906), LES HUGUENOTS (Léonard, 1909), SALAMMBO (Taanach, 1910), TANNHÄUSER (Pâtre, 1911) et AÏDA (Grande Prêtresse, 1912) ayant débuté dans ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano) le 01 avril 1905. En 1912, elle habitait 95 rue Jouffroy à Paris.
EMAROT Marguerite Adélaïde. — (Dijon, Côte-d’Or, 18 mars 1824 – 19 avenue de la Grande Armée, Paris 16e, 07 octobre 1892). Fille de Jeanne Léontine EMAROT (Dijon, 26 mars 1805 – Paris 9e, 09 septembre 1842), ouvrière en lingerie. Débute en 1848.
EMILIE. — Chante de 1809 à 1814.
ENGALLY Speranza (princesse Nadejda ENGALLYTSCHEW dite). — Mezzo-soprano russe Viatka, Russie, 15 décembre 1852 – 2 rue Scheffer, Paris 16e, 08 juillet 1927). Enterrée au cimetière Montmartre. Fille d’Afinaguène Parfentiewitch, prince ENGALITCHEW et d’Ann Iegerowna MOSKWITINOW. Epouse 1. Alexandre Michehailovitch ALEXEEFF (Moscou, Russie, 1847 – Paris A6e, 01 octobre 1883. Epouse 2. à Paris 9e le 17 janvier 1887 (divorce le 17 décembre 1902) Gaston Eliezer VAN BROCK (Bordeaux, Gironde, 27 novembre 1850 – Paris 7e, 13 janvier 1914), banquier.
Débute le 20 octobre 1882 dans AÏDA (Amnéris).
"Cantatrice russe qui a trouvé une certaine notoriété, à Paris, aux Italiens, au Théâtre-Lyrique, à l'Opéra-Comique et à l'Opéra, mais sans s'attacher pour longtemps à aucune de ces scènes lyriques. Cette cantatrice nomade, qui a aujourd'hui quitté le théâtre, avait obtenu son meilleur et son premier succès, à Paris, dans l'opéra de Victorin Joncières Dimitri (1876)." (Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887).
ERICSON Barbro. — Mezzo-soprano suédois (Halmstad, Suède, 02 avril 1930 –). Elle a chanté TANNHÄUSER (Vénus) le 10 avril 1964.
ERMOLENKO Natalia (Natalia Stepanovna PLOUGOVSKAIA dite). — Cantatrice russe naturalisée française (Kiev, Russie [auj. Ukraine], 18 août 1889 – 63 boulevard Victor-Hugo, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 21 septembre 1948). Fille d’Etienne PLOUGOWSKI et d’Alexandrine DOUCET. Epouse 1. David PISSITKO dit LOUJINE (– 28 décembre 1923), chanteur lyrique. Epouse 2. Yvan MAKHONINE, ingénieur. Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, créé BORIS GODOUNOV (Marina) le 19 mai 1908.
ERREMANS. — (1705 – 1761). Epouse à Paris le 01 avril 1741 François LEPAGE, basse-taille de l’Opéra. Débute le 17 juin 1721 dans Issé (1re Hespéride du Prologue). Elle chanta ARMIDE (Armide) de Lully. Elle créa en 1723 PIRITHOÜS de Mouret (l'Europe) ; en 1723 LES FETES GRECQUES ET ROMAINES ; en 1725 TELEGENE ; en 1726 PYRAME ET THISBE ; en 1728 LA PRINCESSE D'ELIDE ; en 1728 TARSIS ET JULIE ; en 1730 LE CAPRICE D'ERATO ; en 1730 PYRRHUS ; en 1732 JEPHTE de Montéclair ; en 1732 LES SENS ; en 1733 L'EMPIRE DE L'AMOUR ; en 1733 HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau ; en 1735 ACHILLE ET DEIDAMIE ; en 1735 LES GRACES ; en 1735 LES INDES GALANTES de Rameau ; en 1735 SCANDERBERG ; en 1737 CASTOR ET POLLUX de Rameau ; en 1739 LES FETES D'HEBE de Rameau ; en 1739 DARDANUS de Rameau ; en 1742 ISBE. Elle quitta l'Opéra en 1743.
ERVILLY Blanche d' (Marie Blanche Clotilde Céline NOIRVACHE DERVILLE dite). — Soprano (19 rue Grenelle Saint-Honoré, Paris ancien 12e, 13 décembre 1853 – 4 square La Bruyère, Paris 9e, 03 octobre 1920). Fille de Jacques Guillaume NOIRVACHE DERVILLE (Paris, 14 juillet 1797 – Paris, 11 novembre 1856) et de Marie Louise Victorine Aglaé ILLES (Paris, 10 octobre 1818 – Neauphle-le-Château, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 mars 1903), artiste au Théâtre-Italien, mariés à Paris ancien 11e le 25 mai 1837. Epouse à Paris 9e le 04 février 1892 Francisque DELMAS, basse.
Débute dans ROBERT LE DIABLE (Isabelle) le 31 décembre 1884. Chante, en 1885, LES HUGUENOTS (Reine Marguerite), L'AFRICAINE (Inès), RIGOLETTO (Gilda), SIGURD (Brunehilde), LE CID (l'Infante) ; en 1886, GUILLAUME TELL (Mathilde), LA JUIVE (Eudoxie) ; en 1887, DON JUAN (Elvire) et en 1890, ASCANIO (Duchesse d'Etampes).
ESPOSITO Andrée. — Soprano (Hussein-Dey, wilaya d’Alger, Algérie française, 07 février 1934 –). Epouse Julien HAAS, baryton. Débute dans LA TRAVIATA (Violetta) le 05 juillet 1959. Chante ensuite RIGOLETTO (Gilda) et, en 1961, LE BAL MASQUE (Oscar) ; en 1962, BORIS GODOUNOV (Xénia) ; en 1963 ROMEO ET JULIETTE (Juliette). Créé MEDÉE (Dircé).
ESTÈVE Lucienne Marguerite Rose dite Lucienne. — Mezzo-soprano (42 boulevard d’Arcole, Toulouse, Haute-Garonne, 07 mai 1896 – ap. 1933). Fille d’Alphonse Joseph Sylvestre ESTÈVE (Perpignan, Pyrénées-Orientales, 31 décembre 1870 – ap. 1903), voyageur de commerce, et de Marie Julie DUFAUT (Toulouse, 01 juin 1867 – ap. 1903), employée, mariés à Toulouse le 20 juillet 1895. Epouse à Toulouse le 21 août 1920 Georges Antoine François FRAYSSE (Toulouse, 10 janvier 1894 – Toulouse, 18 octobre 1970), avocat.
Au cours d'un Gala, le 26 juin 1928, chante MADAME BUTTERFLY (Sousouki).
EYREAMS Cécile. — Soprano. Débute le 23 février 1918. => biographie
FACCIOLI Laure. — Débute en 1848.
FAIN Arlette Denise Marguerite dite Arlette. — (Paris 10e, 19 mai 1922 – Paris 10e, 21 avril 2017). Enterrée au cimetière de Pantin. Fille d’Armand FAIN (Argenteuil Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise), 25 mai 1887 – Paris 10e, 23 novembre 1950) et de Berthe Alphonsine LANDEVILLE (Paris 10e, 26 avril 1891 – Créteil, Seine [auj. Val-de-Marne], 30 avril 1967), mariés à Villemomble, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 29 octobre 1918. Epouse 1. Jean ORTUSI (Poggio-di-Nazza, Corse, 22 décembre 1916 – Paris 10e, 30 octobre 1988). Epouse 2. Pierre CARBOULEC (– ap. 2017).
Crée LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse).
FALCON Marie Cornélie dite Cornélie. — Soprano ((2 rue Béthisy, Paris ancien 4e, 28 janvier 1814 – 38 rue de la Chaussée d’Antin, Paris 9e, 25 février 1897). Inhumée au Père-Lachaise. Fille de Pierre FALCON (Le Monastier-sur-Gazelle, Haute-Loire, 20 mars 1780 – Essômes-sur-Marne, Aisne, 20 décembre 1865), tailleur, et d’Edmée Cornélie MÉROT (Draveil, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 05 mars 1794 – Paris 1er, 08 mars 1868), mariés à Paris ancien 1er le 10 décembre 1812. Epouse à Paris ancien 2e le 16 mars 1871 Louis François Marie MALANçON (Paris ancien 2e, 01 mars 1800 – Paris 9e, 30 juin 1879), agent de change à la Bourse.
Elle débuta le 02 juillet 1832 dans ROBERT LE DIABLE (Alice) de Meyerbeer. Elle chanta ALI-BABA ET LES QUARANTE VOLEURS de Cherubini (Morgiane) ; LA VESTALE de Spontini (Julia) ; GUILLAUME TELL de Rossini (Mathilde) ; LE COMTE ORY de Rossini (la Comtesse) ; LE SIÈGE DE CORINTHE de Rossini (Pamira) ; LA ESMERALDA de Louise Bertin. Elle a créé le 27 février 1833 GUSTAVE III ou LE BAL MASQUÉ (Amélie) d’Esprit Auber ; en 1834 DON JUAN de Mozart (Donna Anna) ; en 1835 LA JUIVE de Halévy (Rachel) ; en 1836 LES HUGUENOTS de Meyerbeer (Valentine) ; en 1837 STRADELLA de Niedermeyer (Léonore). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 22 décembre 1834). Elle est enterrée au Père-Lachaise (55e division).
(Entrée au Conservatoire à l'âge de quinze ans, elle y resta cinq ans et, en 1832, débuta à l'Opéra dans Robert le Diable (Alice). Ce fut une révélation et Meyerbeer, bouleversé, lui promit d'écrire un rôle à sa mesure. Ce fut celui de Valentine dans les Huguenots. Auparavant elle avait été la créatrice triomphante d'Amélie dans Gustave III, d'Esmeralda dans Esmeralda et de Rachel dans la Juive. Malheureusement dès 1837, après avoir encore créé Léonore dans Stradella, sa voix s'amenuisa, se cassa même. Elle se rendit alors à Naples pour suivre un traitement, mais sans succès. Désespérée, elle abandonna le théâtre, laissant son nom à l'emploi vocal qu'elle y avait si magnifiquement illustré.)
FALIZE Gabrielle. — Mezzo-soprano belge. Débute dans FAUST (Siebel) le 20 juillet 1891, puis chante GUILLAUME TELL (Jemmy) et LES HUGUENOTS (Urbain).
FARELLI Tina. — Soprano italien (Florence, Italie, 16 avril 1879 – La Havane, Cuba, 26 juin 1966). Crée PARSIFAL (une Fille-fleur) le 04 janvier 1914 et chante LOHENGRIN (un Page, 1923).
FARRAR Geraldine. — Soprano (Melrose, près de Boston, Massachusetts, Etats-Unis, 28 février 1882 – Ridgefield, Connecticut, Etats-Unis, 11 mars 1967). Enterrée dans le cimetière Kensico, Valhalla, New York. Fille de Sidney Douglas FARRAR (Paris, 10 août 1859 – New York, Etats-Unis, 07 mai 1935) et d’Harriet Maria BARNES (Stoneham, Massachusetts, 21 novembre 1863 – New York, 24 janvier 1927). Epouse le 08 février 1916 Isidore Louis Bernard VAN DOMMELEN dit Lou TELLEGEN (Sint-Oedenrode, Pays-Bas, 26 novembre 1881 – Los Angeles, Californie, Etats-Unis, 29 octobre 1934), acteur, réalisateur et scénariste.
Débute dans FAUST (Marguerite) le 18 mai 1905. Chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) puis TANNHÄUSER (Elisabeth) en 1907, LA BOHÈME (Mimi) en 1910.
FAURÉ Véra. — Soprano russe. En représentation, débute dans BORIS GODOUNOV (Xénia) le 23 mars 1926.
FAVART Edmée Zélie dite Edmée. — Soprano (42 rue de Trévise, Paris 9e, 23 novembre 1886 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 octobre 1941). Fille d’Edmond Fortuné César Adolphe FAVART (Tournai, Nord, 04 novembre 1852 – Villemomble, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 17 juillet 1902), directeur des Fantaisies-Saint-Martin, et de Zélie WEIL (Paris, 24 août 1856 – Paris 9e, 30 décembre 1927), artiste lyrique. Epouse à Paris 9e le 07 mai 1939 Paul Louis Marie Henri GAZAGNE (Marseille, Bouches-du-Rhône, 24 décembre 1889 – 04 mars 1959), bibliothécaire de la Comédie-Française.
A l'occasion de Galas interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Clairette, 1912) et la première le 20 juin 1914 de L'ARLÉSIENNE (Vivette) de Georges Bizet.
FAY Jeanne (Jeanne ROUSSELOIS dite Mme BACHELIER puis). — (Cassel, Hesse, Allemagne, 26 avril 1782 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 30 décembre 1865). Fille de Jean Antoine LEMESLE (Montreuil-Bellay, Maine-et-Loire, 13 décembre 1753 – Lyon, Rhône, 02 octobre 1807), artiste lyrique, et de Marie Wilhelmine ROUSSELOIS (Vienne, Autriche, 26 février 1765 – Bruxelles, Belgique, 08 novembre 1850), actrice lyrique, mariés vers 1780. Epouse 1. à Paris ancien 3e le 25 avril 1798 (divorce à Lyon le 10 mai 1805) Pierre BACHELIER (Nevers, Nièvre, 22 décembre 1771 –), musicien. Epouse 2. à Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], le 17 août 1809 Etienne FAY (Tours, Indre-et-Loire, 11 mars 1768 – Versailles, 20 décembre 1845), chanteur lyrique et compositeur.
Elle débuta à l'Opéra-Comique en 1818, puis à l'Opéra en 1820.
FAYE Marcelle. — Débute le 02 août 1933 dans LOHENGRIN (Elsa).
FAYOLLE. — Contralto. Débute le 12 mai 1893. => biographie
FÉART Rose (Rosalie GAUTIER dite). — Soprano (Saint-Riquier, Somme, 26 mars 1878 – Genève, Suisse, 05 octobre 1954). Fille de Jean Joseph GAUTIER (Argenton-sur-Creuse, Indre, 23 septembre 1826 – Argenton-sur-Creuse, 20 août 1904), maréchal des logis, et d’Augustine Lucie Eugénie LEBEAU (Strasbourg, Bas-Rhin, 13 décembre 1842 – ap. 1923), mariés à Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], le 24 août 1864. Epouse à Paris 16e le 27 février 1926 Victor Marie Maurice MICHEL (Paris 9e, 24 novembre 1881 – Paris 14e, 06 avril 1960), sous-chef de bureau au Ministère des Finances.
Débute le 17 octobre 1902 dans DON JUAN (dona Anna). Chante : LES HUGUENOTS (Valentine), TANNHÄUSER (Elisabeth), LE PROPHÈTE (Berthe) en 1903 ; LE TROUVÈRE (Léonore, 1904), ARMIDE (la Haine, 1905), LOHENGRIN (Ortrude, 1906 ; Elsa, 1910) ; ARIANE (Phèdre), LA WALKYRIE (Brunehilde) en 1906 ; AÏDA (Aïda) en 1908. A créé TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine), LA GLOIRE DE CORNEILLE (Chimène), PROMÉTHÉE (Bia) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune).
FEL Marie. — Soprano (Bordeaux, Gironde, 24 octobre 1713 – Chaillot, Seine [auj. Paris 16e], 02 février 1794). Fille d'Henry FEL, organiste, et de Marie DERACLE (– Bordeaux, Gironde, 01 février 1750), musicienne, mariés le 22 janvier 1690. Débute en 1733 dans LES ÉLÉMENTS de Lalande et Destouches (Leucosie). Elle chanta LES CARACTÈRES DE L'AMOUR de Colin de Blamont (Doris, Laure); ACHILLE ET DEIDAMIE de Campra (sirène, chasseresse, bergère italienne); LES FÊTES DE THALIE de Mouret (Léonore, bergère, Thalie, Doris); LES GRÂCES de Mouret (l'Amour, sybarite, prêtresse de Diane); L'EUROPE GALANTE de Campra (Céphise, Zaïde); MÉDÉE ET JASON de Salomon (Corinthienne, nymphe, Creuse); LES ROMANS de Nieil (l'Amour, Églantine); LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier (Lucile, Dircé, Tyrienne); LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (matelote, Ismène, bergère); CADMUS ET HERMIONE de Lully (l'Amour); LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE de Grenet (Amour, Doris, Thébaine); ATYS de Lully (Mélisse, Sangaride); LE BALLET DE LA PAIX de Rebel et Francœur (Argienne); LES FÊTES DE L'AMOUR ET DE BACCHUS de Lully (bacchante); TANCRÈDE de Campra (Paix, guerrière, nymphe, Herminie); ALCESTE de Lully (Céphise); LES AMOURS DU PRINTEMPS de Colin de Blamont (Iris); DARDANUS de Rameau (Phrygienne, songe, Vénus); POLYDORE de Baptistin (Thétys); ZAÏDE de Royer (Vénus); AMADIS DE GAULE de Lully (Corisande); LES SENS de Mouret (Leucothôé, Zéphyr, l'Amour); LES FÊTES VÉNITIENNES de Campra (bohémienne, Lucie); JEPHTÉ de Monteclair (Élise); PYRAME ET THISBÉ de Rebel et Francœur (Assyrienne, bergère); L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Psyché, statue, Mysis); FÊTES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blamont (Aspasie, bergère); ISSÉ de Destouches (Doris); NITÉTIS de Myon (Thémis, personne de la fête, Sylphe); PROSERPINE de Lully (Victoire, Proserpine, Aréthuse); TEMPLE DE CNIDE de Mouret (Thémire); AJAX de Baptistin (Diane); ISBÉ de Mondonville (Charité, bergère); PHAÉTON de Lully (Astrée, Heure, Égyptienne); CALLIRHOÉ de Destouches (Calydonienne); CARACTÈRES DE LA FOLIE de Bury (Florise, bergère); DON QUICHOTTE CHEZ LA DUCHESSE de Bodin de Boismortier (Altisidore); HÉSIONE de Campra (prêtresse du soleil, Phrygienne); LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Imagination, Céphyse); ROLAND de Lully (Thémire, Bélise); ALCIDE de Louis Lully et Marais (Iole); THÉSÉE de Lully (Eglé); AMADIS DE GRÈCE de Destouches (Zirphée, Niquée); L'ÉCOLE DES AMANTS de Nieil (Zélide, Elismène); ARMIDE de Lully (Lucinde); PERSÉE de Lully (Andromède); SCYLLA ET GLAUCUS de Leclerc (Scylla); FÊTES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR de Rameau (Orie, jeune nymphe); LES FRAGMENTS (Julie, fille d'Auguste); LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (Florine, Thalie); NAÏS de Rameau (Naïs); LÉANDRE ET HÉRO de Brassac (Héro); EGLÉ de La Garde (Eglé); LA GUIRLANDE ou LES FLEURS ENCHANTÉES de Rameau (Zélide); LES AMOURS DE TEMPÉ de Dauvergne (Doris, Thémire); ALPHÉE ET ARÉTHUSE de Campra (Vénus); OMPHALE de Destouches (Omphale); LES AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Mathurine); TITON ET L'AURORE de Mondonville (l'Aurore); DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Alcimadure); LES SURPRISES DE L'AMOUR de Rameau (sirène). Elle créa en 1733 HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (prêtresse, Aricie) ; en 1735 LES INDES GALANTES de Rameau (Hébé, matelote) ; en 1737 CASTOR ET POLLUX de Rameau (l'Amour, Télaïre) ; en 1745 LES FÊTES DE POLYMNIE de Rameau (Hébé, Argélie) ; en 1745 LE TEMPLE DE LA GLOIRE de Rameau (Erigone, la Gloire) ; en 1748 ZAÏS de Rameau (Zélidie) ; en 1749 ZOROASTRE de Rameau (Amélite) ; en 1751 ACANTHE ET CÉPHISE de Rameau (Céphise) ; en 1753 LE DEVIN DU VILLAGE de J.-J. Rousseau (Colette) [qu'elle avait créé à la Cour de Fontainebleau en 1752] ; le 30 septembre 1755 DEUCALION ET PYRRHA (Pyrrha) de Berton et Giraud. Elle quitta l'Opéra en 1758.
(D'une grande beauté, elle disposait d'une voix délicieuse et était une parfaite comédienne. Pensionnaire de l'Opéra de Paris de 1734 à 1759, elle y fut la créatrice de Castor et Pollux (l'Amour), les Caractères de la folie (Floryse), les Fêtes d'Hébé (Hébé), Daphnis et Chloé (Chloé), l'École des amants (Zéline), le Devin du village (Colette), Zoroastre (Amante) et Énée et Lavinie (Énée). Elle fut très liée avec le pastelliste Quentin La Tour.)
FELBERMAYER Anny (Anna Maria FELBERMAYER-SZEKELY dite). — Soprano autrichien (Vienne, 24 juillet 1927 – Vienne, 05 septembre 2014). En mai 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (cinquième Servante), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), L'AMOUR DE DANAÉ (Xantha).
FÉLIX. — Elle débuta vers 1849.
FER Victoria. — Soprano (Nice, Alpes-Maritimes, 1881 – Nice, 01 octobre 1963). Débute dans THAÏS (Thaïs) le 23 novembre 1916. Durant la saison 1916-1917, est affichée dans GUILLAUME TELL (Mathilde), FAUST (Marguerite) et ROMÉO ET JULIETTE (Juliette).
FERDINAND Claude (l’aînée). — Elle débuta en 1680.
FERRER Marie-Louise dite Marisa. — Soprano (Alger, Algérie française, 09 novembre 1896 – 2 square Gabriel-Fauré, Paris 17e, 31 décembre 1972). Fille de Jean Baptiste FERRER et de Marie Magdeleine CLÉMENT. Epouse Louis Alphonse LAFOURCADE-CORTINA (La Havane, Cuba, 25 août 1892 – Paris 8e, 03 septembre 1958), pharmacien. Débute en créant LES DIEUX SONT MORTS (Chryséis) le 19 mars 1924. Crée également le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (la Fée Ormonde) d'André Bloch ; LES MATINES D'AMOUR (Magdelaine), SALAMINE (la Reine), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (la Reine de Saba), GUERCOEUR (Giselle) ; le 21 octobre 1931 LA DUCHESSE DE PADOUE (Béatrice) de Maurice Le Boucher ; MAXIMILIEN (Princesse Salm-Salm), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Isabelle), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (Rolande), ŒDIPE (Jocaste). MÉDÉE (Médée). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Margared) d'Edouard Lalo. D'autre part, est affichée dans NERTO (Nerto, 1924), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1925), TANNHÄUSER (Vénus, 1926), BORIS GODOUNOV (Marina, 1926), LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave, 1927), LES TROYENS (Didon, 1929 ; Cassandre, 1932), MONNA VANNA (Monna Vanna, 1929), LA TOUR DE FEU (Naïc, 1929), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva, 1932), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1933), FAUST (Siebel, 1936), ARIANE (Phèdre, 1937), SALAMMBO (Salammbô, 1938), LE MARCHAND DE VENISE (Portia, 1939), DON JUAN (Anna, 1942), L'ETRANGER (Vita, 1944), PENELOPE (Pénélope, 1947), LOHENGRIN (Elsa, 1947) et LES INDES GALANTES (Phani, 1952).
FERRIÈRE. — Débute en 1805. Créé en 1805 DON JUAN (Zerline) de Mozart ; en 1808 ARISTIPHE (Aglaure) de Kreutzer. Quitte l'Opéra en 1810.
FERRUCCI Berthe (Berthe Jeanne Marie MERSON dite) [Ferucci]. — Soprano (Villers-Semeuse, Ardennes, 28 mai 1842 – 55 boulevard Haussmann, Paris 8e, 08 mars 1903). Fille d’Esprit Victor MERSON (Fontenay-le-Comte, Vendée, 15 janvier 1789 – Paris 7e, 21 décembre 1870), militaire, et de Jeanne Nymphe PERNET (Rambervilliers, Vosges, 10 novembre 1813 – Paris 8e, 05 septembre 1895), mariés à Béziers, Hérault, le 19 novembre 1838. Epouse à Grandchamp, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], le 07 avril 1884 Louis Jean Baptiste FONTAINE (Donzenac, Corrèze, 10 avril 1829 – av. 1903).
A débuté salle Le Peletier le 06 octobre 1873 dans LES HUGUENOTS (Valentine). Au Palais Garnier, en 1875, a chanté ce rôle et DON JUAN (dona Anna).
FIEDLER. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète LE CHEVALIER A LA ROSE (une Veuve noble) en mai 1928.
FIÉRENS Caroline. — Soprano (Bruxelles, Belgique, 10 janvier 1866 – Paris 2e, 22 décembre 1913). Fille de Joseph Georges FIERENS (Anvers, Belgique, 18 mars 1840 – Bruxelles, 24 juin 1887) et d’Anne DEMESMAECKER (Bruxelles, 07 avril 1840 –), blanchisseuse de dentelles, mariés à Bruxelles le 14 juillet 1860. Epouse Edmond Jean François PEERTERS (v. 1858 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 26 avril 1909). Débute dans LA JUIVE (Rachel) le 06 juin 1890. Chante LES HUGUENOTS (Valentine), AÏDA (Aïda) et L'AFRICAINE (Sélika) en 1890 ; ROBERT LE DIABLE (Alice) en 1892. Crée le 16 mars 1891 LE MAGE (Varedha) de Jules Massenet, LOHENGRIN (Ortrude). Elle a participé à la première le 17 juin 1892 de LA VIE DU POÈTE (le Poète au 1er acte ; la Fille ; une Voix au 2e acte) de Gustave Charpentier.
FIGUET Gabrielle. — Mezzo-soprano (Paris 14e, 18 avril 1862 – 11 rue de la Trésorerie, Bordeaux, section 1, Gironde, 21 décembre 1889). Fille de Pierre FIGUET (Cerdon, Ain, 21 novembre 1831 – ap. 1879), négociant en papiers peints, et de Sophie Rosalie BALTHAZAR (L’Epine, Marne, 25 novembre 1832 – ap. 1879), mariés à L’Epine le 20 juillet 1852. Epouse à Paris 9e le 02 décembre 1888 François Tancrède GRAVIÈRE (Bordeaux, section 1, 01 août 1838 – Aix-les-Bains, Savoie, 24 août 1899), directeur du théâtre de Bordeaux.
Débute le 19 novembre 1883 dans AÏDA (Amnéris). En 1884 chante LA FAVORITE (Léonore, 28 janvier 1884), HAMLET (la Reine, 21 mars 1884), SAPHO (Glycère), LE PROPHÈTE (Fidès, 06 août 1884), FRANÇOISE DE RIMINI (Ascanio, 12 novembre 1884) ; en 1885 RIGOLETTO (Madeleine), FAUST (Siebel) et SIGURD (Uta).
FILLION. — En 1924, est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur), HÉRODIADE (Cananéenne), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante).
FIORY Gisèle (Gisèle FOIRY dite). — (108 rue Clignancourt, Paris 18e, 17 octobre 1917 – Paris 14e, 23 juillet 2002). Fille de Jules Daniel FOIRY (Boësse, Loiret, 09 janvier 1870 – Paris 18e, 28 février 1933), employé d’usine, et de Marie ROSAND-LOMBARD (Crémieu, Isère, 24 septembre 1891 – Paris 14e, 31 mai 1973). Crée LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse) le 22 avril 1949 et chante LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949) LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1949).
FITZ-JAMES Nathalie (Nathalie FIJAN dite). — Danseuse puis soprano (Paris, 29 septembre 1817 – ap. 1853). Sœur de Louise FITZ-JAMES (1809 –), danseuse. Débute en 1837 dans LES MOHICANS d'A. Guerra, puis chante dans LA FILLE DU DANUBE. Chante ROBERT LE DIABLE (l'Abbesse, 29 avril 1838).
FLAGSTAD Kirsten Malfrid dite Kirsten. — Soprano norvégien (Hamar, près d’Oslo, 12 juillet 1895 – Oslo, 07 décembre 1962). Fille de Michael FLAGSTAD (Kongsberg, 04 février 1869 – Oslo, 01 décembre 1930), chef d’orchestre, et de Marie LARSDATTER (Jonsrud, 15 novembre 1871 – Oslo, 08 janvier 1958), chanteuse. Soeur du soprano Karen-Maria CRKAL. Epouse 1. le 14 mai 1919 Sigurd Trygve HALL (Oslo, 08 mai 1893 – 16 novembre 1962). Epouse 2. le 31 mars 1930 Henry Thomas Ingvald JOHANSEN (10 janvier 1883 – Oslo, 23 juin 1946), industriel.
En représentation, débute le 19 octobre 1938 dans TRISTAN ET ISOLDE (Isolde). Chante LA WALKYRIE (Brunehilde, 1949) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde, 1950).
FLAHAUT Marianne. — Mezzo-soprano. Débute le 25 juillet 1898. => biographie
FLÉCHEUX Louise Marie. — Soprano (Anvers, 01 août 1813 – 18 rue Folie Méricourt, Paris ancien 6e, 20 août 1842). Fille de Pierre Auguste FLÉCHEUX (v. 1773 – Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 13 juin 1826) et de Marie Elisabeth Victoire DELACROIX ou LACROIX (Duclair, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 11 mars 1772 – Paris 3e, 21 août 1880), mariés le 11 mai 1795 à Rouen. Elle appartint à l’Opéra de 1835 à 1841. Elle chanta notamment ROBERT LE DIABLE (Alice) ; LES HUGUENOTS (Urbain) ; GUIDO ET GINEVRA (Antoinetta).
FONTENET. — Elle appartenait à la troupe en 1767.
FONTEUIL. — Débute le 29 avril 1790.
FORCADE Marguerite (Marguerite FOURCADE dite). — Soprano (19 rue Las Cases, Paris 7e, 04 juillet 1887 – Blagnac, Haute-Garonne, 09 octobre 1979). Fille de Jean FOURCADE (Osserain-Rivareyte, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 20 mai 1849 – ap. 1887) et de Victoire Rosalie ROSSIGNOL (Férolles-Attilly, Seine-et-Marne, 18 février 1845 – Paris 7e, 12 avril 1923), marchande de vin, mariés à Paris 7e le 03 février 1872 . Epouse à Paris 9e le 09 février 1924 Pierre BALLUTEAUD (Brive, Corrèze, 03 octobre 1886 – Brive, 21 septembre 1933), président du conseil d’administration du Palais des Sports.
Débute le 19 juillet 1923 dans LA WALKYRIE (Sieglinde).
FOREAU Lucy. — Voir ISNARDON Lucy.
FORTUNI Mme (Amalia ANGLÉS Y MAYER dite). — Soprano espagnol (Badajoz, Espagne, 1827 – Stuttgart, Allemagne, 01 mai 1859). Elle débuta le 29 décembre 1854 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie). Elle chanta en 1855 LES HUGUENOTS (Marguerite). En 1855, elle habitait 3 rue Grange-Batelière à Paris.
FOUQUET Jeanne Agnès dite Jeanne. — Soprano (4 rue Ollivier, Paris ancien 2e, 15 février 1852 – 29 rue Mirabeau, Paris 16e, 25 février 1932). Fille d’Alexis FOUQUET (Paris ancien 7e, 11 janvier 1817 – Paris 10e, 14 décembre 1872), employé de commerce, et de Jeanne Julie DUCHATEAU (Paris ancien 2e, 25 décembre 1822 – Paris 10e, 14 octobre 1870), mariés à Paris 9e le 02 février 1860. A débuté salle Ventadour le 17 avril 1874 dans GUILLAUME TELL (Mathilde). Fut affichée dans FAUST (Marguerite, 1874) puis, en 1876, dans LES HUGUENOTS (Urbain), DON JUAN (Elvire), LA JUIVE (Eudoxie). Elle créa le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (Kaled) de Jules Massenet.
FOURRIER Janine. — Mezzo-soprano. Débute le 15 novembre 1954 dans LA TRAVIATA (la Bohémienne) qu’elle chantera en 1960, 1962, 1963, 1965, 1966, 1967, 1968 et 1969. Est affichée dans LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (une Voix) en 1954 ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant) en 1955 ; LOHENGRIN (Page) en 1955 ; RIGOLETTO (Johanna) en 1955 et chaque année de 1960 à 1969 ; BOLIVAR (une Femme du peuple) en 1955, 1962 et 1963 ; JEANNE AU BUCHER (Sainte Catherine) en 1955 et 1962 ; FAUST (Dame Marthe) en 1956, 1961, 1962, 1963, 1964, 1966, 1967, 1968 et 1969 ; LA DAMNATION DE FAUST (une Voix) en 1957, 1964, 1965 et 1969 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (un Gémeau) en 1957 et 1969 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble) en 1957. Crée DIALOGUES DES CARMÉLITES (Mère Jeanne) le 21 juin 1957. Elle a chanté aussi FAUST (Marguerite) en 1965 et 1966 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (troisième Orpheline) en 1962, 1963 et 1966 ; TANNHÄUSER en 1963, 1964, 1965, 1966 et 1968 ; ROMEO ET JULIETTE (Gertrude) en 1963 ; LA WALKYRIE (Schwertleite) en 1967 et 1971 ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Alisa) en 1967, 1968 et 1969.
FRAISSE Jacqueline. — En 1949 est affichée dans LE MARCHAND DE VENISE (un Masque) et LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse).
FRANCE Jacqueline. — Soprano. Débute dans CARMEN (Frasquita) le 13 décembre 1959 et l’a chanté les 09, 15 et 30 janvier 1960, et en février, mars et avril 1960.
FRANCHINO Raffaela. — Soprano. Débute vers 1866. Chante au Théâtre-Lyrique en 1869 et à l'Opéra-Comique en 1876.
FRANCK Marcelle (Marcelle IMBERT dite). — Soprano. Fille d'Antonin IMBERT, industriel. Epouse à Montpellier, Hérault, le 27 avril 1925 Franck TRAUTWEIN. Débute le 04 février 1933 dans HERODIADE (une jeune Babylonienne). La même année, chante RIGOLETTO (la Comtesse, un Page) et crée VERCINGETORIX (une Femme).
FRANCK-DUVERNOY Mme (Adèle Anna CAHN dite). — Soprano (6 passage de l’Entrepôt, Paris ancien 5e, 20 janvier 1853 – 14 rue Ampère, Paris 17e, 01 juillet 1912). Fille de Joseph CAHN (Issenheim, Haut-Rhin, 04 juillet 1824 – Paris 10e, 15 novembre 1890), imprimeur papetier, et d’Aglaé Eugénie CERF (Paris ancien 5e, 04 février 1832 – Paris 10e, 20 avril 1908), mariés le 04 novembre 1851. Epouse à Paris le 23 juin 1875 Edmond DUVERNOY, baryton.
Venue de l'Opéra-Comique, elle débute à l'Opéra le 10 avril 1878 dans LES HUGUENOTS (la Reine). Est affichée, en 1878, dans L'AFRICAINE (Inès, 02 juin 1878), GUILLAUME TELL (Mathilde) ; en 1879, dans LA JUIVE (Eudoxie) et ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; en 1880 dans DON JUAN (Elvire) et LE FREISCHÜTZ (Agathe).
FRÉMONT-FERRAND Françoise Céleste (Françoise Céleste FRÉMONT dite). — (Paris, 29 mai 1805 – ap. 1838). Elle a débuté le 02 décembre 1824 dans DIDON (Didon). Elle a chanté le 10 décembre 1824 dans LA VESTALE ; le 20 décembre 1824 dans LES BAYADÈRES (Laméa) ; le 31 octobre 1826 dans FERNAND CORTEZ (Amazily).
FREMSTAD Olive (Olivia RUNDQUIST dite). — Soprano (Stockholm, 14 mars 1871 – Irvington-Hudson, près de New York, 21 avril 1951). Epouse à Salt Lake City, Etat-Unis, en 1906 Edson W. SUTPHEN, entrepreneur. En représentation, chante TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) en 1910.
FRICHÉ Claire (Clara Alexandrine FRICHE dite). — Soprano (Bruxelles, 02 mars 1875 – Chantilly, Oise, 12 novembre 1968). Fille de Dominique FRICHE (Bruxelles, 29 août 1840 – 1912), forgeron, et de Marie Anne DESMED (Bruxelles, 18 février 1847 – 1926). Epouse à Paris 9e le 09 juillet 1906 Henri Camille CHASSEVENT (Paris, 13 ou 16 octobre 1856 – Paris 16e, 12 mai 1909), ingénieur. En représentation débute le 04 mai 1916 dans LA FILLE DU FAR-WEST (Minnie).
FROGER Elvina. — Elle débuta en 1850.
FROZIER-MARROT Georgette. — Mezzo-soprano. Débute le 16 novembre 1924. => biographie
FULDAUER Lea [Lia]. — Soprano hollandais (La Haye, 1887 – São Paulo, Brésil, 02 octobre 1971). Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, chante FIDELIO (Marceline) en 1926.
FURSCH-MADIER Emma (Emilie Victorine FOURCHE dite). — Soprano (Saint-Esprit, Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 10 janvier 1847 – Warrenville, New Jersey, 20 septembre 1894). Epouse à Paris 9e le 01 septembre 1870 (séparation judiciaire en août 1882, divorce en août 1886) Raoul MADIER DE MONTJAU, chef d’orchestre de l’Opéra. Chante à l'Opéra de 1868 à 1871. Participa à la première le 16 octobre 1871 d'EROSTRATE (Rhodina) d'Ernest Reyer. Fait sa rentrée salle Ventadour, le 04 décembre 1874, dans FAUST (Marguerite). Chante LA FAVORITE (Inès), GUILLAUME TELL (Jemmy), ROBERT LE DIABLE (Alice). Au Palais Garnier, chante LES HUGUENOTS (Valentine, 1875), DON JUAN (Elvire, 1876), LE PROPHÈTE (Berthe, 1876). Quitte l'Opéra en 1877.
GABRIEL Andrée (Gabrielle SAADA dite). — Mezzo-soprano (La Marsa, Tunisie, 19 juillet 1925 – Le Mesnil-sur-Oger, Marne, 20 décembre 2019). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant) le 12 février 1955. Chante, en 1955, FAUST (Siebel), RIGOLETTO (Page), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), THAÏS (Myrtale) ; en 1956, OBERON (Fatime), TANNHÄUSER (Page), KERKEB (Henna). Elle a chanté CARMEN (Mercédès) en 1959, les 04 janvier 1960, 01 février 1960, en mars 1960 et en 1961 ; et CARMEN (Carmen) en 1963. Crée L'ATLANTIDE (Tanit-Zerga).
Andrée Gabriel
GALDEMAS Marie Jeanne Émilie dite Jeanne. — Mezzo-soprano (52 rue Casimir Péret, Béziers, Hérault, 26 novembre 1908 – Paris 14e, 20 avril 1977). Fille d’Etienne GALDEMAS (Salles-Curan, Aveyron, v. 1871 – ap. 1913) et de Marie Rosalie Léontine LABIT (La Selve, Aveyron, septembre 1875 – ap. 1934). Epouse à Paris 2e le 03 octobre 1934 Roger Ernest DENIS (Paris 6e, 12 septembre 1904 – Paris 8e, 24 décembre 1976), journaliste financier.
Débute le 27 juin 1931 dans IPHIGÉNIE EN TAURIDE (une Prêtresse).
GALL Yvonne (Yvonne Irma GALLE dite). — Soprano (9 rue Lantiez, Paris 17e, 06 mars 1885 – 71 avenue Kléber, Paris 16e, 22 août 1972). Fille d’Émile Victor GALLE (Lille, Nord, 01 août 1851 – Paris 18e, 22 octobre 1903), chef d’orchestre, et de Jeanne Marguerite BOULLE (Paris 14e, 30 novembre 1861 – Paris 18e, 24 novembre 1903), mariés à Paris 14e le 12 juillet 1883. Epouse à Paris 16e le 31 mars 1958 Paul Henri BÜSSER (Toulouse, Haute-Garonne, 16 janvier 1872 – Paris 16e, 30 décembre 1973), compositeur de musique.
Débute le 29 janvier 1908 dans GUILLAUME TELL (Mathilde). Est affichée dans FAUST (Marguerite, 06 mars 1908), HIPPOLYTE ET ARICIE (Aricie, 1908), RIGOLETTO (Gilda, 1908), ARMIDE (Naïade, 1909), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1909), LOHENGRIN (Elsa, 1910), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva, 1911), ROMA (Fausta, 1912), THAÏS (Thaïs, 1914), ASCANIO (Duchesse d'Etampes, 1915), OTHELLO (Desdémone, 1916), BRISEIS (Briséis, 1916), MESSIDOR (Hélène, 1917), PROMÉTHÉE (Aenoé, 1917), HERODIADE (Salomé, 1924), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1924), LES HUGUENOTS (Valentine, 1930), MAROUF (Princesse, 1931), CASTOR ET POLLUX (Phébé, 1935), SOIRÉE ROMANTIQUE (une Voix, 1935). Est la créatrice de : LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Voglinde), L'OR DU RHIN (Voglinde), DEJANIRE (Iole), ICARE (une Nymphe), SCEMO (Francisca), PARSIFAL (Fille-fleur), EUGENE ONEGUINE (Tatiana), LES AMANTS DE RIMINI (Francesca), GRAZIELLA (Graziella), CHANT DE GUERRE, LE JARDIN DU PARADIS (la Fée) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (Esther) d'Antoine Mariotte ; GUERCŒUR (la Vérité). Elle y a participé à la première le 16 janvier 1925 de MIARKA (Miarka) d'Alexandre Georges.
(Une des plus grandes artistes lyriques françaises du XXe siècle. Elle débuta à l'Opéra le 29 janvier 1908. Elle devait y rester trente ans. Cependant elle parut à Madrid en 1917 dans Thaïs et Marguerite ; à Buenos Aires, Montevideo et Rio de Janeiro en 1918 ; à New York et Chicago de 1919 à 1924 dans Juliette, Toinette, du Chemineau, Salomé, de Hérodiade, et Concepcion, de l'Heure espagnole. En 1923, elle créa Lysistrata à Monte-Carlo. Elle fut également affichée à Londres, Florence et Munich.)
GALLOIS Germaine (Marthe Jeanne Clémence GALLAIS dite). — Soprano (8 rue Bichat, Paris 10e, 26 février 1869 – 19 rue de Berri, Paris 8e, 18 décembre 1932). Fille de Joseph Ferdinand Léopold GALLAIS (Hante, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 30 août 1840 –), ébéniste, et de Marie Rosalie LIMARGUES (Ossun, Hautes-Pyrénées, 16 avril 1843 – Ver-sur-Mer, Calvados, 21 décembre 1906), couturière, mariés à Paris 10e le 29 décembre 1874. Epouse à Paris 9e le 23 juin 1896 Joseph Marie Guillaume dit Georges Guillaume GUY (Paris 10e, 03 mai 1857 – Paris 17e, 28 février 1917), acteur.
Au cours d'un Gala, le 28 avril 1912, interprète LA FILLE DE MADAME ANGOT (Mademoiselle Lange).
GALZY Charlotte ou Carlotta. — Soprano. En représentation, débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 12 mai 1919.
GAMBAIS. — Débute en 1810.
GANI Yana (Jeanne Eugénie GARNIER dite). — (14 rue Eugène Pottier, Roanne, Loire, 07 mars 1914 – Saint-Maur-des-Fossés, Val-de-Marne, 08 juin 2001). Fille de Paul Victor GARNIER (La Motte-Saint-Jean, Saône-et-Loire, 30 septembre 1886 – Paris 10e, 22 mars 1918), commis des postes, et de Lucie Nina WOLFF (Haiphong, Tonkin, Vietnam, 02 janvier 1889 – Paris 7e, 10 juillet 1975), employée des postes, mariés à Hanoï le 05 avril 1913. Epouse à Paris 5e le 18 mars 1939 André CAILLERET (Paris 6e, 12 novembre 1906 – Pégonas, Alpes-Maritimes, 05 avril 1973), chirurgien-dentiste.
En représentation, chante LA DICTÉE D'INDOCHINE le 03 avril 1952.
GANNE Marie-Thérèse dite Thérèse. — Soprano (Château de Carbonnieux, Villenave-d’Ornon, Gironde, 08 mai 1873 – Liège, Belgique, 09 octobre 1934). Enterrée au cimetière de Sainte-Walburge à Liège. Fille d’Alexandre Adhémar GANNE (Cour-Cheverny, Loir-et-Cher, 18 juin 1844 – Liège, 08 décembre 1910), négociant, et d’Anne Charlotte Elisabeth Henriette MIRAMBEAU-BOUCHEREAU (Bordeaux, Gironde, 16 avril 1854 – Liège, 31 janvier 1918, mariés à Villenave-d’Ornon le 17 août 1872. Epouse à Bordeaux le 07 mai 1901 Louis Félix Albert MOUSSOUX (Falmage, Dinant, Belgique, 14 mai 1865 – Falmage, 14 septembre 1929), industriel brasseur.
Débute le 30 octobre 1895 dans SIGURD (Hilda). Chante LA WALKYRIE (Brunehilde, 1896), LES HUGUENOTS (Valentine, 1897), DON JUAN (Elvire, 1897).
"Premier prix de 1895, élève de M. Warot, a débuté dans Hilda, de Sigurd. Elle a chanté la Walkyrie et Valentine, des Huguenots, avec succès. — Du style et un juste accent dramatique." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
GARDEN Mary. — Soprano écossais (Aberdeen, Ecosse, 20 février 1874 – Inverurie, près d’Aberdeen, 03 janvier 1967). Débute dans THAÏS (Thaïs) le 11 mai 1908. La même année, est affichée dans FAUST (Marguerite), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) et HAMLET (Ophélie). En 1909, chante MONNA VANNA (Monna Vanna). Est la créatrice de SALOMÉ (Salomé) de Richard Strauss.
GARDY Marcelle. — Crée PARSIFAL (une Fille-fleur) le 04 janvier 1914.
GARETTI Hélène (Hélène GOUVRIT dite). — Soprano (Roanne, Loire, 13 août 1939 – Nîmes, Gard, 06 mars 2024). Débute le 21 mars 1969 dans TURANDOT (une Jeune fille). Chante FAUST (Marguerite) le 04 mai 1969 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (Anima Sebastiani) en 1969 ; CAVALLERIA RUSTICANA (Lola) le 27 avril 1971 ; LA WALKYRIE (Helmwige) le 30 septembre 1971.
GARNER Françoise (Françoise Brigitte Marthe GARNER-EYGUESIER dite). — Soprano (Nérac, Lot-et-Garonne, 17 octobre 1933 –). Débute en 1967 dans « Gilda » de RIGOLETTO, y chantant régulièrement ce rôle jusqu’en 1970. Elle y a chanté également LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (Vox Coelesti), et, en 1979, L'ENFANT ET LES SORTILEGE (le Feu, le Rossignol).
GARRUS Hippolyte. — Elle débute le 12 juillet 1769 par une ariette dans ZAÏS de Rameau. La même année elle joua le rôle de Florine dans LA PROVENCALE, acte des FÊTES DE THALIE, ballet de Mouret. Encore attachée au théâtre en 1789. En 1773 elle demeurait rue Saint-Honoré à Paris.
GATTI Hermine (Herminie Paule DUBUS dite). — Soprano (Allonne, Oise, 1904 – Casablanca, Maroc, 27 juin 1937). Inhumée dans le cimetière de Saint-Acheul à Amiens. Fille de Paul Gaston Achille Joseph DUBUS (Beaudéduit, Oise, 15 mars 1879 – Amiens, Somme, 03 novembre 1961), employé de Préfecture, et d’Alice Blanche Adrienne JAUNET (Bonneuil-en-Valois, Oise, 19 février 1883 – Beauvais, Oise, 19 juin 1962), institutrice, mariés à Eméville, Oise, le 23 mai 1903. Epouse à Beauvais le 05 juillet 1923 Albert GATINEAU (Oran, Algérie, 13 avril 1896 – Breteuil, Oise, 26 mai 1964).
Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 13 juillet 1935 puis chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette).
GAUDEL Christiane (Christiane Maria Marguerite CONUS dite). — Soprano (Bayon, Meurthe-et-Moselle, 16 février 1907* – Nancy, Meurthe-et-Moselle, 25 avril 1957). Enterrée à Bayon. Fille de Charles Joseph Édouard CONUS (Epinal, Vosges, 05 mai 1867 – Bayon, 30 septembre 1910), percepteur, et d’Alice GRANDJEAN (Charmes, Vosges, 13 novembre 1884 – Bayon, 19 mars 1965). Epouse 1. à Lunéville, Meurthe-et-Moselle, le 12 septembre 1925 Louis Charles Julien NOIREL (Paris 7e, 28 décembre 1893 – Epinal, Vosges, 27 avril 1969), fourreur. Epouse 2. à Paris 18e le 16 janvier 1954 Camille GRANDCLAUDE (Bayon, 01 janvier 1907 – Vandoeuvre-les-Nancy, 14 mai 1987), agent de maîtrise.
Débute le 05 octobre 1951 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant), puis chante THAÏS (Crobyle, 1952).
GAUDINEAU Ginette. — Soprano. Débute le 13 décembre 1948. => biographie
GAULEY-TEXIER Marie. — Mezzo-soprano. Débute le 04 septembre 1911. => biographie
GAVAUDAN Jeanne Anne-Marie dite aînée. — Soprano (Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône, 1759 ou 1764 – Paris, 15 juin 1810). Sœur de Jean-Baptiste GAVAUDAN, chanteur de l'Opéra-Comique et de GAVAUDAN cadette, mezzo-soprano. Epouse Pierre LAINEZ. Elle débuta le 31 août 1777 dans CEPHALE ET PROCRIS (Aurore). Elle chanta ARMIDE (Bergère, Lucinde) ; LE DEVIN DU VILLAGE (Colette) ; ROLAND (Angélique, 1782) ; DIDON (Phénice) de Piccinni. Elle créa en 1785 PENELOPE de Piccinni ; en 1789 ASPASIE (Hyparrette) de Grétry.
(Elle avait étudié le chant avec son père et débuta à l'Opéra de Paris en 1777. Elle devint bientôt une des premières chanteuses de l'Académie où elle assura de nombreuses créations.)
GAVAUDAN Adélaïde dite cadette. — Mezzo-soprano (Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône, 1762 – Bruxelles, 1817). Sœur de Jean-Baptiste GAVAUDANde l’Opéra-Comique et de GAVAUDAN aînée [une troisième sœur, Émilie GAVAUDAN, femme du compositeur Pierre GAVEAUX, fit partie des coryphées, puis des choristes de l'Opéra]. Elle débuta en 1778. Elle créa en 1783 DIDON (Phénice) de Piccinni ; en 1784 DIANE ET ENDYMION (l'Amour) de Piccinni ; en 1785 PANURGE (Agarène) de Grétry ; en 1786 LA TOISON D'OR (Calciope) de Vogel ; en 1786 PHEDRE (Œnone) ; en 1786 LES HORACES de Salieri ; en 1787 TARARE (Spinette) de Beaumarchais et Salieri ; en 1789 LES PRETENDUS (Julie) de Lemoyne ; en 1790 LES POMMIERS ET LE MOULIN de Lemoyne.
(Elle fit à l'Opéra une carrière relativement discrète et, en 1796, entra au théâtre Feydeau. Elle abandonna la scène en 1802 lorsque ce théâtre fusionna avec l'Opéra-Comique.)
GAYRAUD Christiane. — Mezzo-soprano. Débute le 07 octobre 1957 dans LA WALKYRIE (Rossweiss), puis, en 1960, chante L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Maman, la Chatte, la Libellule).
GEISMAR Eugénie. — Mezzo-soprano (Paris ancien 2e, 08 novembre 1832 – 100 rue Doudeauville, Paris 18e, 28 avril 1900). Fille de Lyppmann Baruch (Alphonse) GEISMAR (Strasbourg, Bas-Rhin, v. 1793 – Lyon 1er, Rhône, 28 janvier 1857), négociant et de Marie Anne JASSÉ (Bordeaux, Gironde, 11 avril 1802 – Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 27 avril 1869), mariés à Paris ancien 2e le 28 janvier 1834. Epouse à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 10 octobre 1861 André Jacques ECARLAT (Laleu [auj. La Rochelle], Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 01 juin 1828 – Paris 9e, 27 avril 1876).
En 1875, est affichée dans GUILLAUME TELL (Edwige), FAUST (Dame Marthe) et LES HUGUENOTS (Dame d'honneur), ayant débuté salle Le Peletier en 1873. Créa en 1874 L'ESCLAVE (Prascovia).
GELLY-LAFONT Marie-Louise. — Soprano. A débuté sous le nom de Marie-Louise LAFONT en créant LA FILLE DE ROLAND (une suivante). Fut affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), TANNHÄUSER (Page, 1925), LOHENGRIN (Page, 1926), HERODIADE (Galiléenne, 1928), CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1930), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de Chambre, 1933), ARIANE (une Vierge, 1937).
GEORGI. — Débute le 29 juillet 1779 dans L'AMORE SOLDATO.
GEORGUIGVA Katia. — En représentation, débute dans OTHELLO (Desdémone) le 01 juin 1959.
GERLOVIČ Vanda. — Soprano slovène (Ljubijana, 25 mai 1925 – Ljubijana, 22 novembre 2001). Avec la troupe de l'Opéra National de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Fata Morgana) le 27 juin 1956.
GERNASI. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, joue RIGOLETTO (le Page) le 12 mai 1912.
GERVAIS Yvonne Delphine dite Yvonne. — Soprano (28 rue du Petit Musc, Paris 4e, 28 février 1898 – Marrakech, Maroc, 23 mai 1970). Enterrée au cimetière de Montparnasse. Fille de Frédéric Louis GERVAIS (Paris 3e, 27 septembre 1860 – Paris 8e, 26 septembre 1944), comptable, et de Jeanne Marie HOËN (Pléaux, Cantal, 05 mars 1888 – Paris 8e, 20 décembre 1943), mariés à Bourbourg, Nord, le 09 mai 1891. Epouse à Paris 17e le 12 août 1938 Raymond Henri Etienne Alfred GRELLOU (Paris 1er, 12 mai 1887 – Paris 16e, 23 août 1984), décorateur d’intérieur.
Débute dans FAUST (Siebel) le 30 juillet 1927. Chante LE FIFRE ENCHANTÉ (L’Espérance, 1927) ; MADAME BUTTERFLY (Kate), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), MAROUF (Princesse) en 1928 ; PARSIFAL (premier Ecuyer, 1928 ; Fille-fleur, 1935), HERODIADE (Babylonienne, 1928) ; LES TROYENS (Hécube), LOHENGRIN (Page), BORIS GODOUNOV (Xénia), LA WALKYRIE (Guerhilde) en 1929 ; GUILLAUME TELL (Jemmy), LES HUGUENOTS (Urbain) en 1930 ; LA FREGONA (La Frégona) et THAÏS (Thaïs) en 1931 ; FAUST (Marguerite), L’OR DU RHIN (Fréia) en 1933 ; LA TRAVIATA (Clara, 1934), LA MARCHE HEROIQUE (la Liberté, 1935), ARIANE (Cypris, 1937), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant, 1940). A créé LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (la Bayadère), GUERCŒUR (une Illusion), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (Pernette), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Ygraine) et OEDIPE (une Vierge).
GEVER. — En 1929, est affichée dans LOHENGRIN (un Page).
GIANNINI Dusolina. — Soprano italo-américain (Philadelphie, Pennsylvanie, Etats-Unis, 19 décembre 1902 – Zurich, Suisse, 29 juin 1986). Fille de Ferruccio GIANNINI (Barga, 15 novembre 1868 – Philadelphie, 17 septembre 1948), ténor. En représentation, débute dans DON JUAN (dona Anna) le 28 mai 1936.
GIBELIN Jeannie (Anne Marie Jehanne GIBELIN dite). — (170 avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 08 février 1898 – Jeandelize, Meurthe-et-Moselle, 04 mars 1965). Fille d’Esprit Michel Toussaint Sextius GIBELIN (Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 avril 1852 – Gréoux-les-Bains, Alpes-de-Haute-Provence, 21 octobre 1909), artiste-peintre et d’Estelle Marie Marguerite ROUSSAN (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 05 avril 1868 –), mariés en 1894. Epouse 1. à Paris 6e le 10 juin 1919 Joseph Alexandre Louis BARDET dit Maxime BRIENNE (Vuillafans, Doubs, 12 décembre 1886 – Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 04 mai 1926), journaliste et chansonnier. Epouse 2. à Paris 6e le 08 mars 1930 Jean Marie François MACKIEWICZ (Verdun, Meuse, 18 avril 1889 – Nancy, Meurthe-et-Moselle, 11 mai 1939), directeur de laiterie.
Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1922), LA FILLE DE ROLAND (Page, 1922), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe, 1925), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926), GWENDOLINE (Suivante, 1926), HERODIADE (Galiléenne, 1928).
GILLARD Marguerite (Marguerite Marie Philomène BOTTARD dite). — (Paris 6e, 13 juillet 1900 – Cannes, Alpes-Maritimes, 10 mai 1994). Fille de Jeanne Marie COUZINEAU (Lille, Nord, 06 novembre 1866 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 février 1958), professeur de chant. Epouse à Courbevoie le 25 octobre 1921 Henri Alphonse GILLARD. Est affichée dans LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926), GWENDOLINE (Suivante, 1926), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940), PÉNÉLOPE (Suivante, 1943), HERODIADE (Esclave, 1945), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1949).
GILLS Gabrielle (Gabrielle GILLS DREYPES dite). — Soprano (1880–1950). Débute en créant MADEMOISELLE DE NANTES (Corinda) le 09 décembre 1915. Crée également LES VIRTUOSI DE MAZARIN, CAREME PRENANT et UNE FÊTE CHEZ LA POUPLINIÈRE. Chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1916).
GILLY Renée Lydia dite Renée. — Mezzo-soprano (21bis rue Galvani, Paris 17e, 29 avril 1906 – 68 rue Blanche, Paris 9e, 30 mars 1977). Fille de Dinh GILLY, baryton, et de Cécile Marie PUYO (Peyrehorade, Landes, 03 mars 1877 – ap. 1932), artiste lyrique, mariés à Paris 9e le 31 juillet 1902 et divorcés le 12 janvier 1932. Epouse à Paris 9e le 26 juin 1925 (divorce le 28 janvier 1932) Gaston Edmond Serge Jean BIZE (Paris 8e, 07 septembre 1904 – ap. 1932), employé d’industrie. Relation avec Louis MUSY, baryton.
Débute dans HERODIADE (Hérodiade) le 13 octobre 1936. Chante LOHENGRIN (Ortrude, 1936), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1938), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1939), LE ROI D'YS (Margared, 1941), BORIS GODOUNOV (Marina, 1948).
GIRARD Mary. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, en mai 1912, chante RIGOLETTO (Johanna) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Marceline).
GIRARD-DUCY Yvonne. — Mezzo-soprano. Débute le 01 février 1947 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Enfant), puis est affichée dans LOHENGRIN (un Page).
GIRARDIN Gertrude. — Débute en juillet 1779 dans ALINE, REINE DE GOLCONDE. Créé en 1780 LAURE ET PETRARQUE (Laure) de Candeille ; en 1780 LE SEIGNEUR BIENFAISANT (Lucile) de Floquet.
GIRIUS Mathilde. — Soprano. Débute en 1873 dans LA JUIVE (Rachel).
GLAUSER Olga (Louise Ida Olga HOFSTETTER dite). — Soprano (v. 1866 – ap. 1907). Epouse Édouard Jean GLAUSER (Corgémont, Suisse, 1862 – Paris 18e, 26 janvier 1896). Est affichée dans GWENDOLINE (Compagne, 1893), TANNHÄUSER (Page, 1899), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1906), LOHENGRIN (Page, 1907). Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (un Ephèbe) de Jules Massenet.
GLAVAK Božena. — Mezzo-soprano (Čakovec, Croatie, 23 octobre 1930 – Čukovec, Croatie, 11 novembre 2022). Avec la troupe de l'Opéra National de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (une Orange) le 27 juin 1956.
GODFREND Marie (Antoinette Rose Thérèse Françoise GODFRAIND ou GODFROID dite). — Mezzo-soprano (Gand, Belgique, 25 mai 1833 – 16 rue Duperré, Paris 9e, 29 septembre 1867). Fille d’Antoine Victor GODFRAIND (– Gand, 23 décembre 1836) et de Jeanne Marie DE TROGH (– Gand, 03 juin 1833). Epouse à Paris 8e le 9 mai 1867 François Pierre VILLARET (Milhaud, Gard, 29 avril 1830 – Suresnes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 avril 1896), ténor.
Débute en 1862. Chante LE TROUVERE (Azucena) ; LA XACARILLA (Lazarillo) ; MOÏSE (Marie) ; GUILLAUME TELL (Edwige) ; LA FAVORITE (Inès).
GOLTZ Christel. — Soprano (Dortmund, 08 juillet 1912 – Baden, 14 novembre 2008). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, débute dans ELEKTRA (Elektra) le 13 mai 1953.
GOMES Mathilde. — Mezzo-soprano. Débute dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne) le 03 juillet 1912.
GONDRÉ Louise. — Fille de Mlle de METZ, soprano. Nièce de Marie ANTIER, soprano. Débute en 1742. Chante L'EUROPE GALANTE en 1747.
"Mlle Gondrée chante le rôle de la basse-taille dans l'entrée espagnole" [de l'Europe galante, le 19 décembre 1747] (le Mercure).
GONITCH Mariana de (Mariana de GONITCH JUSTIKAYA). — Artiste lyrique cubaine d’origine russe (Saint-Pétersbourg, Russie, 05 février 1900 – La Havane, Cuba, 14 janvier 1993). Crée, en oratorio, KITEGE (Sirine, Oiseau du Paradis) le 06 juillet 1926.
GORR Rita. — Mezzo-soprano belge. Débute le 31 octobre 1952. => biographie
GOSSELIN. — Débute en 1833. Chante LE COMTE ORY (Ragonde, novembre 1833).
GOULANCOURT Jeanne. — Mezzo-soprano (Jurbise, Belgique, 01 avril 1873 – 16 rue de la Grange-Batelière, Paris 9e, 17 novembre 1941). Fille d’Ernest Philimond GOULANCOURT (Saint-Ghislain, Hainaut, Wallonie, Belgique, 02 octobre 1848 – av. 1916), marchand brasseur, et d’Anna STAQUET (Hérinnes, Wallonie, Belgique, 30 août 1851 – ap. 1916), mariés à Jurbise le 15 avril 1872. Epouse à Paris 9e le 25 mai 1916 Charles BERNAT (Paris 17e, 05 mai 1876 – Paris 13e, 28 décembre 1948), comptable négociant.
Débute le 05 janvier 1901 dans LOHENGRIN (Ortrude). Chante LA WALKYRIE (Waltraute, 1901 ; Siegrune, 1903), THAÏS (Albine, 1902), FAUST (Dame Marthe, 1902), OTHELLO (Emilia, 1903), LE TROUVERE (Inès, 1904), GUILLAUME TELL (Edwige, 1904), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1905), LE FILS DE L'ÉTOILE (Servante, 1905), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdalaine, 1906), RIGOLETTO (Johanna, 1908). A créé L'ETRANGER (Mère de Vita), LA CATALANE (Pépa) ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (une Religieuse) de Georges Hüe ; LE COBZAR (Nedelia) et PARSIFAL (Fille-fleur).
GOUTS Suzanne Rose Marie Louise. — (113 rue Fazilleau, Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 18 janvier 1904 – 46 rue Henri-Huchard, Paris 18e, 13 juillet 1983). Fille de Georges Henri Marius GOUTS (Levallois-Perret, 26 juin 1879 – ap. 1930), employé de bureau, et de Louise PACCARD (Paris 17e, 28 juillet 1880 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 19 avril 1959), parfumeuse, mariés à Levallois-Perret le 14 août 1902. Epouse à Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 22 juin 1929 Etienne Marie Joseph PASQUIER (Tours, Indre-et-Loire, 10 mai 1905 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 14 décembre 1997), violoncelliste.
Participe à la première le 08 février 1927 du CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble) de Richard Strauss [version française de Chantavoine].
GOZATEGUI Josefa (Joséphine FORESTIER dite). — Soprano (Quartier Saint-Etienne, Maison Moumou, Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 17 décembre 1882 – Paris 15e, 24 octobre 1959). Fille de Gratien FORESTIER (hameau de Goueytes, Pouillon, Landes, 02 mai 1843 – Bayonne, 03 décembre 1913), laveur au chemin de fer du midi, et de Brigitte GOZATEGUI (Iqueldo, Espagne, 31 janvier 1853 – Paris 13e, 16 février 1938), couturière, mariés à Bayonne le 07 octobre 1872 puis divorcés.
Débute le 13 juin 1917 dans AÏDA (Aïda). Chante LES HUGUENOTS (Valentine, 1920), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1921), LOHENGRIN (Ortrude, 1922), HERODIADE (Hérodiade, 1924). Participe le 10 juin 1921 à la première des TROYENS (Didon) d'Hector Berlioz.
GRABOW Mathilde (Emma Matilda Elisabet GRABOW dite). — Soprano suédois (Stockholm, 23 mai 1852 – Kungsholm, Stockholm, 29 mai 1940). Epouse le 14 décembre 1886 le comte Carl Evert TAUBE (30 avril 1854 – Stockholm, 21 avril 1934). Débute dans LES HUGUENOTS (Marguerite de Valois) le 30 juin 1875.
GRANCHER Micheline. — Mezzo-soprano. Débute le 30 octobre 1968. => biographie
GRANDJEAN Louise. — Soprano. Débute le 13 mai 1895. => biographie
GRANDVAL Lillie (Lillie MILLOT dite). — Soprano (Francfort, 20 décembre 1904 – 21 août 2000). Enterrée dans le cimetière de la Salle à Tours. Débute dans FAUST (Marguerite) le 10 février 1946. Est affichée, en 1947, dans RIGOLETTO (Gilda), puis, en 1952, dans LE ROI D'YS (Rozenn) et LES INDES GALANTES (Hébé).
GRANDVIERES Paule. — Est affichée dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un petit Nègre, 1941), PÉNÉLOPE (Servante, 1943), HERODIADE (Cananéenne, 1945), LES NOCES CORINTHIENNES (Karita, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque, 1949), DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur, 1957).
GRANIER. — Chante de 1806 à 1816.
GRANIER (Marie PICOT dite). — (Le Chambon-Feugerolles, Loire, 03 janvier 1842 – Montpellier, Hérault, 28 mars 1892). Fille d’Adolphe André PICOT (Le Chambon-Feugerolles, 02 mai 1807 – ap. 1870), coutelier, et d’Antoinette NEYRET (Le Chambon-Feugerolles, 05 mars 1813 – ap. 1870), couturière, mariés au Chambon-Feugerolles le 02 février 1836). Epouse à Montpellier, Hérault, le 07 juillet 1870 Cyprien Jacques Joseph GRANIER (Sigean, Aude, 16 septembre 1839 – Balaruc, Hérault, 09 mai 1891), chef d’orchestre.
A débuté salle Le Peletier en 1862. Au Palais Garnier, jusqu'en 1880, a été affichée dans LE PROPHÈTE (Néophyte), LA FAVORITE (Inès), ROBERT LE DIABLE (Dame d'honneur), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur) et LE COMTE ORY (une Dame).
GRASSARI (Marie-Caroline-Joséphine GÉRARD dite Mlle). — (Tongres, Hainaut, Wallonie, Belgique, 15 juin 1795 – Biarritz, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 24 septembre 1863). Fille de François Joseph GÉRARD (Phalsbourg, Moselle, 29 octobre 1772 – Beauvais, Oise, 18 septembre 1832), militaire, et d’Anne Christine TOURNAY (Tongre-Saint-Martin, v. 1773 –). Admise au Conservatoire de Paris (1814-1816), elle débuta à l’Opéra le 13 février 1816 dans ŒDIPE A COLONE (Antigone), et obtint un brillant succès. Nommée premier sujet depuis l’opéra d’OLYMPIE, elle s’est fait remarquer dans les rôles de Stratonice, d’Amarilly, etc. Elle créa le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Parthénope) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer ; en 1816 NATALIE de Reicha ; en 1821 STRATONICE de Méhul ; en 1821 ALADIN ou LA LAMPE MERVEILLEUSE (Almasie) de Niccolo Isouard ; en 1823 VIRGINIE de Berton ; en 1823 LASTHENIE de Herold ; en 1823 VENDOME EN ESPAGNE (la Reine) d'Auber ; en 1825 LA BELLE AU BOIS DORMANT (la Princesse) de Carafa. Elle se retira de la scène en 1828.
GRASSINI Giuseppina. — Contralto italien (Varèse, 18 avril 1773 – Milan, 03 janvier 1850). Sœur de Giovanna GRASSINI [mère de Giuditta et de Giulia GRISI]. Epouse César RAGANI (Bologne, Italie, 206 avril 1785 – Romainville, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 21 mai 1862), directeur du Théâtre-Italien (1853-1855). Elle débuta à Milan en 1794 pour triompher d'emblée dans les œuvres de Zingarelli et de Cimarosa. Bonaparte la fit venir à Paris où elle fut l'idole du Théâtre-Italien durant plusieurs années. Elle donna un concert à l'Opéra de Paris le 05 mai 1808. Elle abandonna la scène en 1817 pour se consacrer à l'enseignement. La Pasta et Giulia Grisi furent parmi ses élèves.
GRIALYS Andrée (Andrée GRIALOU dite). — Mezzo-soprano (73 rue Louis-Guérin, Villeurbanne, Rhône, 29 mai 1895 – 33 rue Olivier-de-Serres, Paris 15e, 19 février 1980). Fille de Joseph Marie Etienne GRIALOU (Lyon 2e, Rhône, 10 juin 1861 – Nice, Alpes-Maritimes, 23 novembre 1934), conducteur des Ponts-et-Chaussées, et de Louise Antoinette Marie ROUX (Lyon, 02 mars 1864 – Paris 13e, 08 août 1928). Epouse à Paris 18e le 23 juillet 1925 Alexandre Emile POTTIER (Paris 11e, 08 juin 1875 – Paris 14e, 06 février 1927), médecin dentiste. Lors de son décès, elle était domiciliée 17 rue Marbeau à Paris 16e.
Débute le 19 septembre 1921 dans LES TROYENS (Didon). Chante HERODIADE (Hérodiade, 1922), LOHENGRIN (Ortrude, 1922), LE JARDIN DU PARADIS (la Sorcière, 1923) et SAMSON ET DALILA (Dalila, 1926).
GRILLO Joann. — Mezzo-soprano (New York, 14 mai 1939 – 1999). Epouse Richard KNESS (1935–2005), ténor. Elle a chanté CARMEN (Carmen) le 11 mai 1963.
GRIMA Danièle. — Mezzo-soprano (Alger, Algérie française, 27 juin 1942 –). Elle a chanté MARIA GOLOVINE (Agata) le 08 décembre 1971 ; LA WALKYRIE (Grimguerde) ; LES NOCES DE FIGARO (Marceline).
GRIMM Sophie (Sophie Louise GRIME dite). — Soprano (37 rue de Maurepas, Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 02 novembre 1824 – rue du Havre, Précy-sur-Oise, Oise, 09 août 1879). Enterrée au Père-Lachaise. Fille de Jacques Antoine GRIME (Versailles, 26 janvier 1801 – Versailles, 03 mars 1859), typographe, et de Marie Geneviève Louise TAFOURAUX (Versailles, 18 août 1797 – Versailles, 04 novembre 1862), mariés à Versailles le 27 janvier 1821. Epouse le 18 août 1857 Jules Charles Henri PETIT (Paris ancien 2e, 04 octobre 1829 – Paris 9e, 30 octobre 1883), peintre.
Débute à l'Opéra en 1848. Chante GUILLAUME TELL (Mathilde) ; LE PHILTRE (Teresina). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 21 décembre 1847 au 03 novembre 1863).
GRISWARD Paulette. — Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1945).
GRISWOLD Gertrude [Griswoold]. — Soprano (New York, Etats-Unis, 18 octobre 1855 – Londres, Angleterre, 14 juillet 1912). Débute le 06 juin 1881 dans HAMLET (Ophélie), et chante, dans la même année FAUST (Marguerite) et DON JUAN (Zerline).
"Une Américaine de New York Elle vint à Paris en 1877, entra au Conservatoire dans la classe de MM. Obin et Barbot et obtint au concours de 1880 le premier prix de chant et le second prix d'opéra. Mlle Griswold débuta avec succès à l'Opéra, le 6 juin 1881, dans le rôle d'Ophélie d’Hamlet, puis elle continua ses heureux débuts dans Faust (Marguerite) et joua Don Juan (Zerline) le 30 octobre 1881. Elle est engagée à l'Opéra jusqu'au 30 septembre 1882."
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)
GROB-PRANDL Gertrude. — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 11 novembre 1917 – Vienne, 16 mai 1995). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) le 13 février 1953. Chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde) en allemand les 06 et 09 avril 1962.
GUELORGET. — En 1930, est affichée dans TANNHÄUSER (un Page).
GUENOT Cécile. — Est affichée dans GWENDOLINE (Compagne, 1942), PÉNÉLOPE (Servante, 1943), HERODIADE (Cananéenne, 1945), DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur, 1957).
GUERRINI Virginia. — Mezzo-soprano italien (Brescia, 20 février 1871 – Brescia, 26 février 1948). Débute en représentation, dans AÏDA (Amnéris) le 13 juin 1917.
GUEYMARD-LAUTERS Pauline. — Mezzo-soprano. Débute le 12 janvier 1857. => biographie
GUGLIELMETTI Anna-Maria. — Soprano italien (Turin, Italie, 19 décembre 1896 – Turin, 17 septembre 1982). En représentation, débute le 02 juin 1931 dans RIGOLETTO (Gilda).
GUIBAUD Suzanne. — Voir DARBANS Suzanne.
GUIBERT Renée. — Est affichée dans HERODIADE (Cananéenne, 1928), LOHENGRIN (Page, 1929), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), GWENDOLINE (Ancêtre, 1942).
GUIBON Christiane Jeanine Gabrielle dite Christiane. — (Vitry-sur-Seine, Seine [auj. Val-de-Marne], 06 mars 1921* – Mitry-Mory, Seine-et-Marne, 25 mai 1996). Epouse à Paris 3e le 04 mars 1944* Georges Émile Zacharie ROUET, artiste lyrique de l'Opéra. En 1949, est affichée dans LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse) et LE MARCHAND DE VENISE (Masque).
GUIHARD Jeanne. — Mezzo-soprano canadien (1925 – Québec, Canada, 03 août 1966). Enterrée au cimetière Notre-Dame-de-Belmont à Québec. Epouse Roger GOSSELIN (Drummondville, Québec, 04 mars 1919 –), basse. Débute le 26 octobre 1952 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant). Est affichée dans LES INDES GALANTES (Zaïre, 1952 ; Zima, 1956), LOHENGRIN (Page, 1952), ANTIGONE (Ismène), L'AIGLON (Isabelle), JEANNE AU BUCHER (Sainte Marguerite) en 1953 ; RIGOLETTO (Comtesse), OBERON (Naïade) en 1954 ; LA TRAVIATA (Bohémienne, 1954 ; Clara, 1956), LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (une Voix, 1954).
GUILLON. — Crée JEANNE D'ARC de Raymond Roze (une Voix) le 24 novembre 1917.
GUIOT Andréa. — Soprano (Garons, Gard, 11 janvier 1928 – Nîmes, Gard, 15 février 2021). Débute dans LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (la Vierge Erigone) le 23 juin 1957. Chante, en 1959, FAUST (Marguerite), JEANNE AU BUCHER (Sainte Marguerite), CARMEN (Micaëla) ; en 1960, L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Princesse, la Chauve-Souris), FIDELIO (Marceline) ; en 1961, DON JUAN (Elvire) ; en 1962, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde) ; en 1963, ROMEO ET JULIETTE (Juliette). Crée LE ROI DAVID (l'Ange de l'Eternel).
Andréa Guiot
GUITTON Lyliane. — Mezzo-soprano. Elle a chanté RIGOLETTO (un Page) en 1969 et RIGOLETTO (la Comtesse) en 1970.
GUY Isabelle. — Soprano. Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1924), LA FILLE DE ROLAND (Page), LE FREISCHÜTZ (Demoiselle d'honneur), GWENDOLINE (Suivante) en 1926 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble, 1927) ; SALOMÉ (Galiléenne), PARSIFAL (Fille-fleur), LOHENGRIN (Page) en 1928 ; CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1930), L’ETRANGER (jeune Fille, 1934), LES HUGUENOTS (Etudiant, 1936), ARIANE (un Ephèbe, 1937).
GUYLA Jeanne. — Soprano belge (1898–1949). Au cours d'un Gala, le 10 novembre 1927, chante MANON (Manon). Plus tard, est affichée dans LA JUIVE (Eudoxie, 1933) et THAÏS (Thaïs, 1934).
HAGEMANN Emmi. — Contralto (en Allemagne, 04 janvier 1905 – ). Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, interprète LA CHAUVE-SOURIS (le prince Orlofsky) en 1941.
HALEVY Louise. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1935), PARSIFAL (Fille-fleur, 1935), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1938) et HERODIADE (Esclave, 1945).
HAMACKERS Caroline Frédérique Bernardine dite Bernardine [Hamakers, Hamaekers]. — Soprano belge (Louvain, 12 juin 1836 – Bruxelles, 24 octobre 1912). Fille de Wilhelmus HAMAKERS (Rotterdam, v. 1790 – Louvain, 19 avril 1869), tailleur puis propriétaire d’un café, et d’Anne Catherine van der WALLEN (Blanden, Belgique, 30 août 1794 – Louvain, 28 décembre 1872), mariés à Louvain le 21 janvier 1818. Débute le 12 septembre 1856. Elle chanta à l'Opéra de 1856 à 1869. Elle créa le 28 février 1862 LA REINE DE SABA (Benoni) de Charles Gounod. Elle chanta LE DIEU ET LA BAYADERE (Ninka) ; LE PHILTRE (Térézine) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; LA JUIVE (Rachel) ; LA MUETTE DE PORTICI (Elvire) ; LES HUGUENOTS (Urbain, Marguerite) ; LE COMTE ORY (Isolier) ; GUILLAUME TELL (Mathilde, Jemmy) ; LUCIE DE LAMMERMOOR. Elle quitta Paris à la déclaration de la guerre franco-prussienne, chanta à la Monnaie de Bruxelles et se retira de la scène en 1884. Elle donna des leçons de chant, mais, devenue indigente, elle se suicida de désespoir.
"Une jolie personne très distinguée, qui semble être née pour jouer les reines et les princesses. Nous arrive de la Belgique. Un soprano assez étendu, artiste un peu froide, joue les têtes couronnées trop au sérieux."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)
HAMANN Marie Rosalie dite Marie. — Soprano (15 rue Saint-Nicolas, Paris ancien 8e, 22 octobre 1855 – Saint-Jean-Cap-Ferrat, Alpes-Maritimes, 24 janvier 1928). Fille de Jean HAMANN (Dettwiller, Bas-Rhin, 09 juin 1827 – ap. 1861), ébéniste, et de Rosalie ORTHLIEB (Obernai, Bas-Rhin, 20 mars 1817 – ap. 1861), mariés à Paris le 24 février 1853. Débute le 11 août 1879 dans LES HUGUENOTS (Marguerite). Chante LA JUIVE (Eudoxie, 22 août 1879), LA MUETTE DE PORTICI (Elvire, 1879), DON JUAN (Elvire, 1880), GUILLAUME TELL (Mathilde, 04 juin 1883) et L'AFRICAINE (Inès, 03 août 1883).
HAMELIN (Marthe Augustine MANDIN dite). — (rue Saint-Alexandre, Bédarieux, Hérault, 18 février 1880 – Colombes [auj. Bois-Colombes], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 octobre 1953). Fille d’Antoine Alfred MANDIN (Saint-Gervais, Gard, 13 juin 1851 – ap. 1904), gendarme à cheval, et de Marie Louise CALVET (Bédarieux, 29 août 1858 – ap. 1904), mariés à Bédarieux le 27 mai 1879. Epouse à Paris 2e le décembre 1904 Émile Gaston HAMELIN (Saint-Georges-sur-Baulches, Yonne, 27 mai 1884 – ap. 1904), professeur de musique.
Est affichée dans LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1905), TANNHÄUSER (Page, 1908), GWENDOLINE (Suivante, 1911), L’ETRANGER (jeune Fille, 1906 ; Ouvrière, 1916), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918), HERODIADE (Cananéenne, 1921).
HAMMER Gusta. — Contralto allemand (Havel, Brandebourg, 03 avril 1896 – Munich, 06 janvier 1977). En représentation, chanta le 27 décembre 1938 dans SIEGFRIED (Erda).
HAMY Germaine. — Soprano. Débute le 08 février 1927 en créant LE CHEVALIER A LA ROSE (Marianne). Crée également LE MAS (Berger), VIRGINIE (Grisette) ; le 16 février 1931 L’ILLUSTRE FREGONA (la Arguello) de Raoul Laparra ; GUERCŒUR (une Illusion), ELEKTRA (quatrième Servante), PERKAIN (Bergère), ŒDIPE (Vierge), LA CHARTREUSE DE PARME (Théodolinde), PALESTRINA (un Ange), PÉNÉLOPE (Philo). Est d'autre part affichée dans LA WALKYRIE (Ortlinde, 1927), L’OR DU RHIN (Fréia, 1928 ; Woglinde, 1038) ; MAROUF (Fattournah), LE COQ D'OR (le Coq), LOHENGRIN (Page) en 1928 ; RIGOLETTO (Comtesse, Page, 1929 ; Johanna, 1938), LA TRAVIATA (Bohémienne, 1929 ; Annette, 1933), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur), PERSÉE ET ANDROMÈDE (Néréide), THAÏS (Crobyle) en 1930 ; SIEGFRIED (voix de l'Oiseau, 1932), HERODIADE (Babylonienne, 1933), VERCINGETORIX (Epone, une Druidesse, 1933), L’ETRANGER (Ouvrière, jeune Fille, 1934), MARCHE HEROIQUE (le Travail, 1935), PARSIFAL (Fille-fleur, 1935), LE MARCHAND DE VENISE (Gouvernante, 1938), GWENDOLINE (Compagne, 1941), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame, 1943), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1944), AÏDA (Grande Prêtresse, 1946), PADMAVATI (Femme du peuple, 1946).
HANAUER. — Crée LA PRISE DE TROIE (Astyanax) le 15 novembre 1899.
HARAMBOURE Marie-Thérèse. — (203 avenue Daumesnil, Paris 12e, 21 juillet 1889 – 29 rue Mirabeau, Paris 5e, 14 mars 1974). Fille de Jean Paul HARAMBOURE (Bidache, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 07 décembre 1854 – Paris 12e, 16 octobre 1896), inspecteur au chemin de fer de Lyon, et de Marguerite Alix COTTANCE (Arpajon, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 29 novembre 1864 – ap. 1918), mariés à Soissons, Aisne, le 03 février 1886. Epouse à Paris 12e le 25 mai 1918 Augustin Victor COUCHOUD (La Grand-Croix, Loire, 01 octobre 1881 – ap. 1920), ingénieur civil.
Débute le 19 décembre 1915 dans HENRY VIII (Lady Clarence). Chante RIGOLETTO (Page, 1916 ; Gilda, 1923) ; IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Prêtresse), L’ETRANGER (Madeleine), LE SOMMEIL D'OSSIAN, en 1916 ; LES HUGUENOTS (Léonard, 1920 ; Urbain, 1921) ; en 1921 : LA WALKYRIE (Ortlinde), SIEGFRIED (voix de l'Oiseau), LES TROYENS (Ascagne), GUILLAUME TELL (Jemmy), ANTAR (Leila), FAUST (Siebel) ; en 1922 : THAÏS (Thaïs), CASTOR ET POLLUX (Suivante), HERODIADE (Babylonienne) ; en 1923 : L’OR DU RHIN (Woglinde), LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) ; en 1924 : FALSTAFF (Nanette), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (une Voix), PARSIFAL (Fille-fleur), LE JARDIN DU PARADIS (la Fée) ; en 1925 : ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) et, en 1928, LES MATINES D'AMOUR (la Vierge). A créé LE ROI ARTHUS (Suivante), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Esprit céleste), CYDALISE ET LE CHEVREPIED (Voix de la Forêt), NERTO (l'Orgueil). A participé à la première le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (Fiamina) de Jules Massenet.
HARBELL Christiane (Christiane Fernande Louise SAUTER dite). — Soprano (Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 mars 1929 –). Débute le 19 mars 1956 dans LES INDES GALANTES (l'Amour). La même année, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), RIGOLETTO (Page), FAUST (Siebel), TANNHÄUSER (Pâtre, Page), et, en 1957, LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble) ; en 1961, CARMEN (Frasquita).
HARSHAW Margaret. — Soprano (Narbeth, Pennsylvanie, 12 mai 1909 – Libertyville, Illinois, Etats-Unis, 07 novembre 1997). Epouse Oskar EICHNA (Tallinn, Estonie, 25 octobre 1906 – Lake Frest, Illinois, 23 septembre 1992). En représentation, en 1948, débute le 14 juin dans AÏDA (Amnéris), puis chante SAMSON ET DALILA (Dalila) et TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine).
HATTO Jeanne. — Soprano. Débute le 22 décembre 1899. => biographie
HAUBOURG Jeanne. — En représentation, chante OTHELLO (Emilia) le 19 juin 1910.
HAUSAMANN Andrée. — Soprano suisse (v. 1928 –). Débute le 05 novembre 1949 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant). Chante FAUST (Siebel, 1949), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1950). Chante ensuite sous le nom de Maria LOPEZ.
HÉBERT. — Débute le 15 juin 1762 dans LES FETES GRECQUES ET ROMAINES. Quitte l'Opéra en 1765.
HÉBERT-MASSY Marie. — Soprano. Débute le 19 septembre 1847. => biographie
HÉDOUIN Suzanne [ou HÉDOIN]. — Soprano. Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 17 août 1927. Chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit, 1927), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1928), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance, 1929), LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1929), puis, en 1930 : GUILLAUME TELL (Mathilde), LES HUGUENOTS (la Reine) et SIEGFRIED (voix de l'Oiseau).
HÉGLON-LEROUX Meyriane (Marie Antoinette WILLEMSEN [ou Marie DIVOIRE] dite). — Contralto belge (Bruxelles, 21 juin 1867 – Bruxelles, 11 janvier 1942). Epouse Xavier LEROUX, compositeur. Elève de Rosine Laborde. Débute le 05 novembre 1890 dans RIGOLETTO (Madeleine). Chante SIGURD (Uta, 1890), GUILLAUME TELL (Edwige, 1891), AÏDA (Amnéris, 1891), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1893), LA WALKYRIE (Fricka, 1893), LA MONTAGNE NOIRE (Yamina, 1895) ; LA PRISE DE TROIE (Cassandre), HAMLET (la Reine), LE CHANT DU DEPART en 1900 ; HENRY VIII (Anne), LE PROPHÈTE (Fidès) en 1903. A créé LA WALKYRIE (Schwartleite) ; le 16 mars 1894 THAÏS (Myrtale) de Jules Massenet ; DJELMA (Ourvaci), OTHELLO (Emilia), LA MONTAGNE NOIRE (Dara) ; le 18 décembre 1895 FREDEGONDE (Frédégonde) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns ; LA CLOCHE DU RHIN (Liba), LA BURGONDE (Pyrrha), ASTARTE (Omphale), LES BARBARES (Livie), SIEGFRIED (Erda), ORSOLA (Orsola), LE FILS DE L'ÉTOILE (Lilith) et THEODORA (Théodora). Elle a participé à la première le 17 juin 1892 de LA VIE DU POÈTE (une Voix au 2e acte) de Gustave Charpentier. Le peintre Ferdinand Humbert a peint son portrait. En 1924, elle habitait 2 boulevard Emile-Augier à Paris.
"Après son début, en 1890, dans Rigoletto, chanta Edwige, de Guillaume Tell ; Uta, de Sigurd ; Amnéris, d'Aïda ; Dalila, de Samson et Dalila ; Myrtale, de Thaïs ; Ourvac (!), de Djelma ; Fricka (!!) et Schiverthale (!!!) de la Walkyrie ; Dara, de la Montagne noire. Dans sa création de Frédégonde, sa beauté et son accent tragiques firent merveille.
Cette intéressante artiste est un des solides soutiens du répertoire."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
HEIDERSBACH Käthe. — Soprano suédois (Breslau, 30 octobre 1897 – Kyrkhult, Suède, 26 février 1979). En représentation, débute le 16 juin 1931 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune).
HEILBRONN Marie. — Soprano. Débute le 03 novembre 1879. => biographie
HEILBRONNER Rose. — Soprano. Débute le 20 octobre 1910. => biographie
HEINEFETTER Catinka. — Soprano (Mayence, 12 septembre 1819 – Fribourg-en-Brisgau, 20 décembre 1858). Fille de Christani HEINEFETTER et de Christina SEELAND. Elle débuta en 1841. Elle chanta LA JUIVE (Rachel) ; DON JUAN (Elvire) ; LES HUGUENOTS (Valentine).
HELDY Fanny (Marguerite Virginie Emma Clémentine DECEUNINCK dite). — Soprano belge (Ath, Belgique, 29 février 1888 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 13 décembre 1973). Epouse à Paris 16e le 27 octobre 1939 Marcel BOUSSAC (Châteauroux, Indre, 17 avril 1889 – Dammarie-sur-Loing, Loiret, 21 mars 1980), industriel. Débute le 15 décembre 1920 dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette). Chante PAILLASSE (Nedda, 1920), FAUST (Marguerite, 1921), LOHENGRIN (Elsa, 1922), HAMLET (Ophélie, 1925), THAÏS (Thaïs, 1925), MANON (Manon, 01 juin 1926 et 01 juin 1943), MADAME BUTTERFLY (Cio-Cio-San, 1928), LE BARBIER DE SÉVILLE (Rosine, 1933). Est la créatrice de : ANTAR (Alba), L'HEURE ESPAGNOLE (Conception), LE JARDIN DU PARADIS (Arabella), NERTO (Nerto), LA TRAVIATA (Violetta), LA TOUR DE FEU (Naïc), PERSÉE ET ANDROMÈDE (Andromède) ; le 16 février 1931 L’ILLUSTRE FREGONA (la Frégona) de Raoul Laparra ; LE MARCHAND DE VENISE (Portia), L'AIGLON (Duc de Reichstadt). Elle a participé à la première le 22 décembre 1921 d'HERODIADE (Salomé) de Jules Massenet, et le 24 décembre 1923 d'ESCLARMONDE (Esclarmonde) de Jules Massenet. "Voix de source et de cristal" (Reynaldo Hahn).
(Elle débute au théâtre de la Monnaie en 1910 dans Elena d'Ivan le Terrible. Sur cette scène elle créa Quo Vadis ? (Eunice), le Chant de la cloche (Léonore), Roma (Fausta) et Kaatje (Kaatje). Réfugiée à Paris au début de la Première Guerre mondiale, elle entra à l'Opéra-Comique le 16 avril 1917 dans la Traviata (Violetta). Elle s'imposa d'emblée comme chanteuse et comédienne et créa Gismonda en 1919. Le 15 janvier 1920 elle entra à l'Opéra. Très jolie, élégante, distinguée, elle y occupa une place de tout premier plan. Elle alla peu à l'étranger sinon pour créer Louise et Mélisande à la Scala sous la direction de Toscanini ; à Barcelone, Louise encore et, au Covent Garden, Concepcion dans l'Heure espagnole.)
"Fanny Heldy ne va à l'Opéra que pour voir les ballets.
Fanny Heldy... Quatre syllabes ; un nom qui a fait rêver toute une génération d'avant-guerre, Dans un salon de Neuilly, Mme Marcel Boussac rêve toujours de Fanny Heldy, ce nom qu'aucun amateur de théâtre lyrique n'a oublié.
Elle est d'une minceur de starlette, d'une pâle blondeur. Ses yeux se ferment encore lorsqu'elle évoque « Traviata », « Louise », « Manon », ses rôles qui furent sa vie. A l'entendre évoquer ses souvenirs, on oublie la femme du monde, habillée par les grands couturiers, l'épouse d'un homme d'affaires célèbre. On se trouve simplement en lace d'une artiste qui se cache pour vivre de son art.
— Oui, dit-elle. Je déteste parler de ces choses. Pendant la guerre, les Allemands ont demandé à M. Rouché que j'aille chanter à Berlin. De toute façon, je ne le voulais pas pour moi. Et puis, je ne voulais pas non plus que mon mari soit mêlé à tout cela. J'ai dit que je me retirais. Ainsi, j'ai dû arrêter de chanter à l'Opéra. Après, c'était trop tard.
Fanny Heldy ne cache pas qu'elle a regretté son métier très longtemps. D'ailleurs, aujourd'hui, lorsqu'elle va à l'Opéra, c'est pour voir danser. Devant les chanteuses, elle éprouve le même trac qu'elle éprouvait pour elle-même au temps de sa plus grande gloire. Elle trouve aussi que le métier n'est plus le même ; que l'esprit d'équipe a disparu de l'Opéra.
— De mon temps, dit-elle, nous étions unis. Il y avait Georges Thill, Franz, Pernet. Nous étions très amis ; nulle jalousie entre nous. Aujourd'hui, il y a trop d'intrigues, je ne pourrais plus.
Sa fierté, c'est de continuer à travailler pour elle-même, comme si, demain, elle devait remonter sur les planches : elle avoue : « Ma voix n'a pas changé ».
Sa pudeur, c'est sa vie privée. Marcel Boussac l'admirait profondément. Ils se rencontrèrent chez des amis ; ils forment le ménage le plus uni. Il n'y a pas, pour Fanny Heldy, d'autre histoire. Et encore, elle préfère que l'on ne la raconte pas. Le disque qui vient de paraître, et dans lequel elle chante les grands airs de son répertoire, remet son nom au premier plan de l'actualité. Mais on a bien vu que ce disque-là n'avait pas besoin d'être lancé. Il est parti tout seul.
Ce fut le plus grand plaisir de Fanny Heldy : s'apercevoir que personne ne l'avait oubliée."
(Musica disques, janvier 1961)
HELFER Maria. — Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, en septembre 1941, interprète LA CHAUVE-SOURIS (Ida).
HELLER. — Est affichée dans AÏDA (Grande Prêtresse) le 29 août 1928.
HELLETSGRUBER Luise. — Soprano autrichien (Wienerherberg, 30 mai 1901 – Sattledt-Giering, 05 janvier 1967). Fille de Karl HELLETSGORE (1859–1944), enseignant et maître de chœur. Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante LES NOCES DE FIGARO (Chérubin) et LA WALKYRIE (Helmwige). Elle est morte dans un accident de voiture.
HELLWIG Judith. — Soprano tchèque (Neusohl [auj. Banska Bystrica], Bohême, Autriche-Hongrie [auj. Slovaquie], 19 août 1906 – Vienne, Autriche, 25 janvier 1993). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) le 15 mai 1953.
HELM Anny. — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 20 juillet 1903 – Bibione, Italie, 21 août 1993). Epouse Giuseppe SBISÀ, directeur du Teatro Lirico de Trieste. Débute dans TANNHÄUSER (Vénus) le 04 décembre 1931.
HEMMLER Juliette [Hemmeler]. — Soprano (6 place Voltaire, Paris 11e, 07 février 1887 – 11bis rue Théodore-de-Banville, Paris 7e, 14 décembre 1912). Fille de Jules HEMMLER (Strasbourg, 22 juin 1864 – Paris 20e, 06 juin 1921), sculpteur sur bois, et de Joséphine LOECHLEITER (Appenwhr, 30 décembre 1864 – Montsoult, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], avril 1946), mariés à Paris 11e le 23 juillet 1890. Epouse à Paris 12e le 25 juin 1908 François Etienne MAUPOME dit Francis MANOËL (Saint-Sever, Landes, 19 octobre 1881 – Tarbes, Hautes-Pyrénées, 13 mai 1930), chanteur de café-concert.
Débute dans FAUST (Marguerite) le 16 décembre 1911. Chante, en 1912, LA WALKYRIE (Ortlinde), ROMA (Junia), THAÏS (la Charmeuse), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) et RIGOLETTO (Gilda).
« Classe Manoury. La cigale de la classe. Une voix charmante de chanteuse légère, un minois enfantin, des yeux naïfs et souriants, et provisoirement une coiffure à la chien, parce qu'un fer incandescent brûla récemment la mèche qui voltigeait, légère, sur le front. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
HEMPEL Frieda. — Soprano allemand (Leipzig, 26 juin 1885 – Berlin, 07 octobre 1955). En représentation, débute le 07 mars 1910 dans LES HUGUENOTS (la Reine). Chante également RIGOLETTO (Gilda, 1910).
HENDERICHS Maria Therese. — Soprano allemand (Cologne, Allemagne, 06 juin 1909 – Bad Kissingen, Bavière, 11 avril 1945). Fille de Friedrich Hubert August Friedrich HENDERICHS (Cologne, 19 février 1866 – Cologne, 28 février 1932) et d’Hermine Charlotte Aloïsa ARNTZ (Düsseldorf, 15 janvier 1882 – Cologne, 11 septembre 1970), mariés à Cologne le 19 octobre 1901. En représentation, débute dans LA WALKYRIE (Brunehilde) le 18 mai 1943.
HENRI Mme. — Débute le 21 novembre 1821 dans ARISTIPPE (Aglaure).
HENRIQUEZ Jeanne (Jeanne Mathilde HENRIQUET dite). — Soprano (Berry-au-Bac, Aisne, 18 décembre 1886 – 35 avenue de la Grande-Armée, Paris 16e, 03 janvier 1963). Enterrée au cimetière de Passy. Fille de Xavier Prince HENRIQUET (Cuffies, Aisne, 05 décembre 1845 – Reims, Marne, 08 février 1894), ajusteur mécanicien, et de Jeanne Henriette CARPENTIER (Loivre, Marne, 26 mars 1849 – ap. 1912). Epouse à Paris 16e Henri Louis Hippolyte HUVELLIEZ (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 16 juillet 1897 – Paris 16e, 22 mai 1977), ingénieur agronome.
Débute dans FAUST (Marguerite) le 15 avril 1908. Chante TANNHÄUSER (Elisabeth, 1908 ; Vénus, 1911), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1910), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune, 1913). Crée ICARE (une Nymphe).
HENRY. — Chante LES FETES DE THALIE (Isabelle) en 1714.
HENRY. — Débute en 1797. Créé en 1797 ANACREON CHEZ POLYCRATE (Anaïs) de Grétry ; en 1800 PRAXITELE (Aglaé) de Mme Devismes ; en 1801 LES MYSTERES D'ISIS (Pamina) d'après Mozart ; en 1803 DELPHIS ET MOPSA (Laure) de Grétry.
HERBÉ Michèle. — Soprano (Paris 9e, 01 octobre 1940 – Paris 20e, 05 novembre 2013). Engagée à la RTLN en 1963 elle a débuté à l'Opéra-Comique. Au Palais Garnier, elle a débuté en 1964 dans RIGOLETTO (un Page) puis y a chanté LA TRAVIATA (Clara), LA TOSCA (un Pâtre), CARMEN (Frasquita), LES TROYENS (Ascagne).
HERLEROY Marguerite. — Soprano belge. Débute le 28 août 1921. => biographie
HERMANN Dagmar. — Contralto autrichien (Vienne, 31 octobre 1918 – Vienne, 03 août 1997). Fille de Franz HERMANN (Semlin, 31 août 1890 – Vienne, 30 août 1968) et de Clarissa TOLDT (Vienne, 17 juillet 1888 – Vienne, 30 septembre 1985). Epouse Hans BRAUN (Vienne, 14 mai 1917 – Vienne, 02 mai 1992), basse-baryton. En représentation, débute le 30 mai 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Annina).
HERMANOVA. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (la Nourrice).
HERVEY Victoria. — Soprano. Débute dans LES HUGUENOTS (Urbain) le 22 août 1884, puis chante FAUST (Siebel, 17 octobre 1884) et LA FAVORITE (Inès, 26 novembre 1884). En 1885, elle chante LE TRIBUT DE ZAMORA (Iglésia) et crée TABARIN (Alyson) et RIGOLETTO (le Page).
HERZE Henny. — Soprano allemand (Wiesbaden, Allemagne, 24 novembre 1909 – Vienne, Autriche, 19 décembre 1993). En représentation, débute le 05 mai 1928 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Welgunde).
HERZOG Colette. — Soprano. Débute le 17 juillet 1964. => biographie
HESSE Ruth. — Contralto (Wuppertal, 18 septembre 1936 – Hallstatt, Autriche, 13 juillet 2024). Epouse en 1976 Siegwulf TUREK (Salzburg, Autriche, 18 octobre 1950 –), réalisateur. Elle a chanté SALOME (Hérodias) en 1965 ; TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) en 1967.
HEUZE. — Elle chanta LES AMOURS DEGUISES (l'Amitié) en 1713.
HIDALGO Elvira de (Elvira Juana RODRIGUEZ ROGLÁN dite). — Soprano espagnol (Valderrobres, Espagne, 28 décembre 1891 – Milan, Italie, 21 janvier 1980). Fille de Pedro Rodriguez HIDALGO et de Miguela ROGLÁN BEL. Débute avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo le 19 mai 1912 dans LE BARBIER DE SÉVILLE (Rosine). En représentation, chante DON PASQUALE (Norina, 1916), RIGOLETTO (Gilda, 1922), LA FLUTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit, 1923).
HILAIRE Mlle (Hilaire DUPUY dite). — (07 avril 1625 – Paris, 29 novembre 1709). Fille de Michel DUPUY et de Magdeleine BRIOLLE. Elle débuta dans les années 1670. Elle chanta L'EGLOGUE DE VERSAILLES (Iris, 1688).
HILLEN Maria. — Elle débuta vers 1859.
HISSON Louise Gabrielle Julia dite Julia. — Soprano (Besançon, Doubs, 16 mars 1849 – 26 cité Trévise, Paris 9e, 26 novembre 1876). Fille de François Adolphe HISSON (Besançon, 15 mars 1827 – Crimée, av . 1856), officier de marine, et de Louise Madeleine VAUTRAVERS (Besançon, 17 novembre 1827 – ap. 1876), mariés à Besançon le 29 septembre 1847. Relation avec Pierre Lanith PETIT (Aips, Var, 15 août 1831 – Paris 10e, 16 février 1909), photographe.
Elle appartint à l’Opéra de 1867 à 1873. Elle chanta FAUST (Marguerite) ; LES HUGUENOTS (Valentine) ; LE FREISCHÜTZ (Agathe) ; DON JUAN (Anna) ; L'AFRICAINE (Sélika) ; LE TROUVERE (Léonore). Elle créa en 1871 EROSTRATE (Athénaïs) d'Ernest Reyer.
HOČEVAR Sonja. — Soprano slovène (Ajdovščvar, 03 mars 1927 –). Avec la troupe de l'Opéra national de Ljubljana, interprète L'AMOUR DES TROIS ORANGES (une Orange) le 27 juin 1956.
HOERNER Germaine Olga dite Germaine. — Soprano (31 rue Köenigshofen-Schirmecher, Strasbourg, Bas-Rhin, 26 janvier 1905 – Strasbourg, 19 mai 1972). Fille de Joseph Adolf HOERNER et de Maria Barbara LUEGER. Débute dans LA WALKYRIE (Rossweiss) le 22 novembre 1929. Est affichée, en 1930, dans LA WALKYRIE (Sieglinde), TANNHÄUSER (Elisabeth) ; en 1931, PARSIFAL (Fille-fleur), LOHENGRIN (Elsa), OTHELLO (Desdémone) ; en 1932, FAUST (Marguerite ; le 01 novembre 1939 à la salle Favart) ; en 1933, LA JUIVE (Rachel), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune) et AÏDA (Aïda) ; en 1934, LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) ; en 1935, CASTOR ET POLLUX (Phoebé, puis Télaïre), SIGURD (Brunehilde) ; en 1936, LES HUGUENOTS (Valentine), LE CHEVALIER A LA ROSE (Maréchale) ; en 1937, ARIANE (Ariane) ; en 1938, DON JUAN (Elvire) et ALCESTE (Alceste) ; en 1939, L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (la Marseillaise), ORPHÉE (Eurydice) ; en 1941, FIDELIO (Léonore) et, en 1944, BORIS GODOUNOV (Marina). A créé GUERCŒUR (Bonté), ELEKTRA (Chrysothémis), LA SAMARITAINE (Photine) et LE VAISSEAU FANTOME (Senta).
HOFFMANN Grace (Goldie HOFFMAN dite). — Mezzo-soprano americain (Cleveland, Ohio, Etats-Unis, 14 janvier 1921 – Stuttgart, Allemagne, 26 juillet 2008). En représentation débute le 06 avril 1962 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute). Elle a chanté LE CREPUSCULE DES DIEUX (la deuxième Norne) le 09 avril 1962 ; TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) les 10 et 12 mai 1967 ; LA WALKYRIE (Fricka) le 26 mai 1967.
HOLLEY Marie-Thérèse Marguerite dite Marie-Thérèse. — Mezzo-soprano (30 quai d’Orléans, Paris 4e, 05 avril 1903 – Paris 13e, 22 janvier 1996). Fille de Maurice Marie Joseph HOLLEY (Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 04 janvier 1867 – ap. 1945), architecte, et de Madeleine Euphémie WIRTH (Paris, 23 juillet 1872 – Montargis, Loiret, 03 août 1970), mariés à Enghien-les-Bains, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise] le 18 octobre 1893. Epouse à Paris 3e le 09 mars 1932 Pierre WERTHEIM (Paris 20e, 17 mars 1888 – Clichy-la-Garenne, Hauts-de-Seine, 27 avril 1971), photographe de presse.
Débute dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave) le 10 août 1931. Chante LA WALKYRIE (Guerhilde), TANNHÄUSER (Vénus) ; puis, en 1932, BORIS GODOUNOV (Marina) ; en 1933, LA PRISE DE TROIE (Cassandre), LOHENGRIN (Ortrude), PARSIFAL (Page), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne, puis Gutrune). A créé VERCINGÉTORIX (une Druidesse). On lui doit la musique de Cœur de moineau, comédie musicale en un acte, livret de Thérèse Trilby (1933).
HOLLWEG Ilse. — Soprano (Solingen, Allemagne, 23 février 1922 – Solingen, 09 février 1990). En représentation, débute le 13 mai 1955 dans SIEGFRIED (Voix de l'Oiseau).
HOLNAY Françoise (Françoise HOLZCHUCH dite). — Débute en créant LE MARCHAND DE VENISE (un Masque) le 21 mars 1935. Crée également ŒDIPE (une Thébaine) et chante, en 1935, CASTOR ET POLLUX (Suivante, Ombre heureuse), HERODIADE (Babylonienne), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Ygraine), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), ARIANE (Eunoé).
HOMER Louise (Louise Dilworth BEATTY dite). — Contralto américain (Pittsburg, 28 avril 1871 – Winter Park, Floride, 06 mai 1947). Epouse en 1895 Sidney HOMER (Boston, Massachusetts, Etats-Unis, 09 décembre 1864 – Winter Park, 10 juillet 1953), compositeur ; tante du compositeur Samuel BARBER. En représentation chante TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) le 19 juin 1910.
HÖNGEN Elisabeth. — Contralto (Gevelsberg, Westphalie, 07 décembre 1906 – Vienne, Autriche, 05 août 1997). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1953, chante ELEKTRA (Clytemnestre) et LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame).
HOPF Gertrude. — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 17 février 1920 – Vienne, 19 août 2008). Elle a chanté LA WALKYRIE (Waltraute) en 1967.
HORNEMAN Hélène (Helena Wilhelmina Sophia HORNEMAN dite). — Soprano hollandais (Gouda, 16 juillet 1892 – Borger, janvier 1973). Fille de Joseph HORNEMAN (Gouda, 02 août 1867 – Gouda, 01 août 1932) et de Pieternella Theodora Maria JANSEN (Gouda, 1873 –), mariés à Gouda le 16 septembre 1896. Epouse à Gouda le 23 juillet 1918 Albert VAN RAALTE (Amsterdam, 21 mai 1890 – Amsterdam, 23 novembre 1942), chef d’orchestre.
Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, le 19 février 1926, crée BEATRICE (Sœur Béatrice) et chante TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine).
HOWE Jenny Adélaïde dite Jenny. — Soprano. Débute le 25 janvier 1880 dans LA JUIVE (Rachel). Chante LE FREISCHÜTZ (Agathe, 1880) et crée AÏDA (Grande Prêtresse).
HUBERT Charlotte Marie dite Marie [Charlotte MARIE-HUBERT]. — Débute dans RIGOLETTO (la Comtesse) le 05 mai 1911. Est affichée dans LE PROPHÈTE (Néophyte, 1912), FAUST (Siebel, 1913) et crée LES JOYAUX DE LA MADONE (Marchande) et PARSIFAL (Fille-fleur).
HUSTACHE Alice (Alix Ema Rosalie HUSTACHE dite). — Soprano (Gray, Haute-Saône, 26 octobre 1844 – 7 rue Hallé, Paris 9e, 31 janvier 1914). Enterrée au cimetière des Batignolles. Fille de Claude Théodore HUSTACHE (Gray, 06 février 1821 – Paris 9e, 30 juin 1888), compositeur, répétiteur des chœurs au Grand Théâtre de Lyon puis à l’Opéra de Paris (Gray, 1861 – 1885) et d’Anne Augustine FÉLICKER (Luxeuil-les-Bains, Haute-Saône, 21 avril 1822 – Paris 9e, 04 mai 1893), mariés à Gray le 05 juillet 1843. Epouse à Paris 9e le 30 juillet 1870 Léon KERST (Rocroi, Ardennes, 09 mars 1846 – Paris 18e, 24 mai 1906), avocat, critique musical.
Débute en 1873 salle Le Peletier. Elle y chante LA FAVORITE (Inès) ; LE TROUVERE (Inès). Chante au Palais Garnier LES HUGUENOTS (Dame d'honneur) ; L'AFRICAINE (Anna) ; LE PROPHÈTE (Néophyte).
HUYSERS Gwendoline. — Contralto. Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BÉATRICE (une Sœur) le 19 février 1926.
IBANEZ Consuelo. — En représentation, débute le 19 novembre 1961 dans CARMEN (Micaëla).
IMBERT Marthe. — Contralto. Est affichée en 1926, dans LA FILLE DE ROLAND (Page), PARSIFAL (Fille-fleur), LE FREISCHÜTZ (Suivante), GWENDOLINE (Suivante), puis LA TRAVIATA (Bohémienne, 1932), L’ETRANGER (Petit Garçon, 1934), LES HUGUENOTS (Etudiant, 1936), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1940).
ISAAC Adèle. — Soprano. Débute le 05 avril 1883. => biographie
ISELIN Marie-Louise. — Est affichée dans IPHIGÉNIE EN TAURIDE (une Prêtresse) le 27 juin 1931.
ISENE Marit. — Soprano norvégien (Oslo, Norvège, 18 janvier 1923 – Oslo, 09 mars 2002). En représentation, débute le 18 mai 1955 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune, une Norne).
ISNARDON Lucy (Lucie Marie Justine FOREAU dite). — Soprano (165 boulevard de la Villette, Paris 10e, 30 mars 1879 – La Seyne-sur-Mer, Var, 19 mars 1966). Fille d’Albert Léon FOREAU (La Ferté-Bernard, 20 juin 1856 – ap. 1920) et de Sylvaine FOURNIER (Aigurande, Indre, 04 novembre 1858 – Saint-Mandé, Seine [auj. Val-de-Marne], 26 septembre 1934), mariés à Paris 11e le 14 juin 1888. Epouse à Paris 17e le 05 octobre 1920 Jacques ISNARDON, basse.
Débute, sous le nom de Lucy FOREAU, le 12 avril 1908 dans TANNHÄUSER (Vénus). Chante ensuite, sous le nom de Lucy Isnardon, MONNA VANNA (Monna Vanna, 1919), SALOMÉ (Salomé, 1919) de Mariotte, PAILLASSE (Nedda, 1920), GOYESCAS (Rosario, 1920), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1921), HERODIADE (Salomé, 1922), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1923), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva, 1923). Crée LES TROYENS (Cassandre).
Lucy Isnardon en 1903
ISSARTEL Christiane. — Soprano (Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 17 septembre 1943 – Bannegon, Cher, 06 mars 2023). Elle a chanté GIANNI SCHICCHI (Nella) le 30 octobre 1971 ; TURANDOT (Jeune fille) ; LA FEMME SANS OMBRE (Suivante) ; LES NOCES DE FIGARO (Femme) ; MOÏSE ET AARON (Voix soliste).
ISSAURAT Claire Julie. — Soprano (Cannes, Alpes-Maritimes, 30 octobre 1869 – La Roquette-sur-Siagne, Alpes-Maritimes, 1896). Fille de Charles ISSAURAT (Pégomas, Alpes-Maritimes, 14 novembre 1836 –), boucher, tonnelier, et d’Adèle CLAUSEL (Cannes, 03 novembre 1837 –), mariés à Cannes, Alpes-Maritimes, le 19 janvier 1860. Débute le 01 mars 1892 dans LOHENGRIN (Elsa).
IVANOVA. — Débute, en représentation, le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (Fédor).
JABAUDON Germaine. — Est affichée dans LE JARDIN DU PARADIS (une Suivante), LE FREISCHÜTZ et GWENDOLINE en 1926 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline 1928), LOHENGRIN (Page, 1929), TANNHÄUSER (Page, 1930), PARSIFAL (Fille-fleur, 1931).
JACQUES Edith. — Mezzo-soprano (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 29 octobre 1921 – 1968). Elle a chanté CARMEN (Carmen) le 28 avril 1963.
JACQUET Louise. — Débute le 10 octobre 1738 dans LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches. Elle créa le 07 décembre 1745 LE TEMPLE DE LA GLOIRE (Junie) de Jean-Philippe Rameau ; en 1747 L'ANNEE GALANTE ; en 1747 DAPHNIS ET CHLOE. Elle quitta l'Opéra en 1758.
JAHNKE Ruth. — Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, chante LA CHAUVE-SOURIS (Ida) en 1941.
JAKOWLEFF Sandra. — Soprano russe. En représentation, débute dans AÏDA (Aïda) le 24 avril 1925.
JANIN Suzanne (Suzanne Andrée GEORGENTHUM dite). — (Paris 10e, 04 avril 1896 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 14 novembre 1982). Epouse à Paris 17e le 29 septembre 1917 Jacques JANIN (Caudéran, 24 mai 1889 – 16 décembre 1967), compositeur. Parents de Jacqueline Suzanne JANIN dite Jacqueline LAURENT (Brienne-le-Château, Aube, 06 août 1918 – Grasse, Alpes-Maritimes, 18 décembre 2009), artiste dramatique. Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1921), LOHENGRIN (Page, 1922), LA FILLE DE ROLAND (Page, 1922), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924).
JANNARD. — Chante de 1806 à 1816.
JANSSEN Louise. — Soprano. Débute le 12 mai 1893. => biographie
JANVIER Elisabeth. — Soprano (Paris, 03 mai 1855 – Château-la-Vallière, Indre-et-Loire, 02 mars 1931). Fille de Louis Ildefonse JANVIER (Dreux, Loir-et-Cher, 27 octobre 1918 – Menton, Alpes-Maritimes, 24 janvier 1879), architecte, et de Jeanne Sophie Léonie ROBERT (Paris ancien 3e, 23 mars 1831 – Paris 10e, 06 mars 1887), mariés à Paris le 06 mai 1854. Epouse à Paris 7e le 24 septembre 1890 Laurent Edmond THOMANN (Ingersheim, Haut-Rhin, 23 mai 1838 – Château-la-Vallière, Indre-et-Loire, ap. 1908), professeur à l’Ecole militaire de guerre.
Débute dans LES HUGUENOTS (Urbain) le 17 novembre 1879. Chante FAUST (Siebel, 1879), LE FREISCHÜTZ (Annette, 1880), LE COMTE ORY (Isolier, 1880), GUILLAUME TELL (Jemmy, 1881), AÏDA (Grande Prêtresse, 1882), LA JUIVE (Eudoxie, 16 septembre 1882), LE PROPHÈTE (Berthe, 02 juillet 1883), LA FAVORITE (Inès, 12 janvier 1884). A créé LA VIERGE (Marie-Salomé, un Archange), le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Iglésia) de Charles Gounod.
JAUMILLOT Irène. — Soprano (Alger, Algérie française, 16 septembre 1938 – La Baule, Loire-Atlantique, 07 octobre 1994). Débute le 18 avril 1959 dans FAUST (Marguerite) qu’elle chantera aussi le 30 juin 1961 et en 1962, 1963 et 1964. Chante, en 1959, LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame), LA DAMNATION DE FAUST (une Voix), LES INDES GALANTES (Zima), LE CHEVALIER A LA ROSE (une Modiste), RIGOLETTO (la Comtesse), LA TRAVIATA (Clara), CARMEN (Micaëla) ; en 1960, L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Princesse, la Chauve-Souris). Elle a chanté aussi LA TRAVIATA (Clara) le 03 janvier 1960 et en 1961, 1962 et 1969 ; CARMEN (Micaëla) les 16 et 23 janvier, 20 février, 06 et 21 mars, en avril, mai et octobre 1960 et chaque année jusqu’en 1968 ; RIGOLETTO (la Comtesse) en 1960, 1969 et 1970 ; LES INDES GALANTES (les Sauvages : Zima) le 08 octobre 1961 et chaque année jusqu’en 1965 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (la Modiste) le 26 janvier 1962 ; BOLIVAR (Maria Térésa) le 15 décembre 1962 et en 1963 ; LA TOSCA (Floria Tosca) en 1968.
JAWURECK Constance (Constance JAVOUREK dite). — Soprano (2 rue de l’Egalité, Paris ancien 11e, 29 septembre 1803 [6 vendémiaire an 12] – Bruxelles, 08 juin 1858). Fille de Benoît JAVOUREK (v. 1762 – Paris ancien 5e, 25 décembre 1838), musicien, et de Marie Rose LANOIS ou LANOIX (Broussey-en-Blois, Meuse, 03 avril 1765 – Paris ancien 1er, 14 octobre 1845), mariés à Paris ancien 10e en 1795. Sœur de Marie Hortense JAVOUREK dite Mme DUBOURJAL (Paris ancien 11e, 27 octobre 1805 [5 brumaire an 14] – 20 juillet 1881), artiste lyrique [femme d'Isidore Pierre DUBOURJAL, acteur].
Elle débuta le 06 février 1822 dans la création d'ALADIN ou LA LAMPE MERVEILLEUSE (Zaïme) de Niccolo Isouard, à l'occasion de laquelle l'éclairage au gaz fut utilisé à l'Opéra dans la mise en scène. Elle chanta notamment ORPHEE (l'Amour) ; FERNAND CORTEZ (Amazillie) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; LA JUIVE (Eudoxie). Elle créa en 1828 LE COMTE ORY (Isolier) ; en 1831 LE PHILTRE (Jeannette) d'Auber. Quitta l'Opéra en 1837.
JEANNETEAU Suzanne. — Est affichée dans OEDIPE (Thébaine, 1936), L'AIGLON (Marquise, 1937), CASTOR et POLLUX (Spartiate, 1940), GWENDOLINE (Compagne, 1942), PÉNÉLOPE (Suivante, 1943), HERODIADE (Esclave, 1945), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949).
JEFFERSON-COHN Marcelle (Marcelle Jenny PASCAL devenue suite à adoption CHANTAL-PANNIER dite Marcelle FAVREL puis). — Soprano et actrice de cinéma (Paris 9e, 09 février 1898 – Paris 16e, 11 mars 1960), enterrée au cimetière de Montmartre (32e division). Fille de Louise Marguerite PASCAL (Nanterre, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 avril 1871 – Paris 15e, 11 mars 1960). Epouse à Paris 16e le 05 novembre 1921 (puis divorce) Jefferson DAVIS COHN (Londres, Angleterre, 1881 – New York, Etats-Unis, v. 1951), négociant.
Ayant débuté à l’Opéra-Comique, elle chante à l’Opéra, en représentation, THAÏS (Thaïs) le 01 juin 1926. Fait ensuite une carrière d’actrice au cinéma sous le nom de Marcelle CHANTAL.
JERITZA Maria (Marie Mimi JEDLIČKOVÁ dite). — Soprano (Brno, Autriche-Hongrie [auj. Tchecoslovaquie], 06 octobre 1887 – Orange, New Jersey, Etats-Unis, 10 juillet 1982). Epouse à Tschechien, Autriche, le 10 septembre 1912 Bohuslav ULLMAN (1885–). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante LA TOSCA (Tosca) et LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave).
JOACHIM Irène Amalia Clara Adila dite Irène. — Soprano (44 rue du Bac, Paris 7e, 13 mars 1913 – Magnanville, Yveline, 20 avril 2001). Fille d’Hermann JOACHIM (Hanovre, Allemagne, 24 janvier 1866 – Berlin, Allemagne, 15 août 1917), officier puis industriel [fils du violoniste Joseph JOACHIM], et de Suzanne CHAIGNEAU (Chailly-en-Bière, Seine-et-Marne, 14 juin 1875 – Paris 16e, 13 avril 1946), violoniste, mariés à Paris 16e le 02 juin 1910. Epouse 1. à Paris 7e le 29 juillet 1929 (divorce le 04 décembre 1934) Roger Louis Eugène WEBER (Paris 17e, 25 février 1903 – Paris 4e, 27 juillet 1969), secrétaire de conseils d’administration de sociétés. Epouse 2. à Paris 18e le 21 août 1937 (divorce le 21 juin 1942) Jean Albert GEHRET (Genève, Suisse, 10 janvier 1900 – Paris 17e, 24 mai 1956), directeur de production, réalisateur, scénariste et acteur suisse. Epouse 3. à Paris 16e le 07 novembre 1955 (puis divorce) Jean-Louis Bernard LEVI ALVARES (Paris 16e, 16 octobre 1913 – Clichy, Hauts-de-Seine, 26 février 1977).
Débute dans ARIANE ET BARBE-BLEUE (Mélisande) le 21 novembre 1945 et chante LE ROI D'YS (Rozenn, 1946).
JOINVILLE. — Débute le 15 novembre 1776. Créé en 1778 LA PROVENÇALE (Florine) de Candeille ; en 1784 LA CARAVANE DU CAIRE (Almaïde) de Grétry.
JONUŠKAITE Vince. — Mezzo-soprano lithuanien (Subačius, lituanie, 22 janvier 1901 – Santa Barbara, Etats-Unis, 18 mai 1997). Epouse 1. Dovas ZAUNIUS (Rokaiciai, 19 juin 1892 – Kaunas, 22 février 1940), diplomate. Epouse 2. Stasys LESKAITIS (Krasnagruda, Pologne, 24 décembre 1902 – New York, Etats-Unis, 10 février 1964), écrivain. En représentation, débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 21 juin 1939.
JOSSELIN Lucette. — Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1947), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949).
JOUGLET Inès Irma dite Inès. — Soprano (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 26 juillet 1906 – Cité du Midi, Paris 18e, 19 avril 1939). Fille de Charles Jean Baptiste JOUGLET (Boulogne-sur-Mer, 19 février 1880 - Boulogne-sur-Mer, 01 avril 1942), horloger, et d’Hélène Bathilde CAZAUX (Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, 19 février 1886 – Paris 4e, 29 décembre 1930), mariés à Bayonne le 03 mai 1905. Epouse 1. à Saint-Martin-Boulogne, Pas-de-Calais, le 27 octobre 1926 (puis divorce) André Clément LAGAISSE (Angoulème, Charente, 15 décembre 1894 – Châteaubriant, Loire-Atlantique, 02 décembre 1881), employé au ministère des finances. Epouse 2. à Paris 9e le 30 juillet 1938 Henri Albert DURAND (Cornimont, Vosges, 25 novembre 1914 – Paris 13e, 18 février 1981), employé industriel.
Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina) le 18 mars 1939.
JOURFIER Lucienne Renée dite Lucienne. — Soprano (Toulouse, Haute-Garonne, 17 septembre 1923 – Paris 15e, 10 janvier 2017). Fille de Jean Baptiste Antoine Gaston JOURFIER (v. 1881 – fin avril 1936), artiste-peintre. Nièce de Germaine BAILAC, mezzo-soprano. Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina) le 10 août 1945. Chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1947), LES INDES GALANTES (l'Amour. 1952).
JOURNAUX Violette. — Est affichée dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse), LE CHEVALIER A LA ROSE (Enfant), LE MARCHAND DE VENISE (Masque), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre), en 1949 ; LA DAMNATION DE FAUST (une Voix, 1951), RIGOLETTO (Page, 1952), DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur, 1957).
JOURNET Françoise. — Soprano (Lyon, Rhône, 1675 – Paris, 1722). Elle débuta en 1699 en créant AMADIS DE GRECE. Elle créa en 1705 PHILOMELE (Progné) ; en 1706 CASSANDRE ; en 1706 POLYXENE ET PYRRHUS ; en 1707 BRADAMANTE ; en 1710 LES FETES VENITIENNES ; en 1711 MANTO LA FEE (Ziriane) ; en 1712 IDOMENEE (Ilione) ; en 1712 CALLIRHOE (Callirhoé) ; en 1713 MEDEE ET JASON (Médée) ; en 1714 LES FETES DE THALIE (Caliste) ; en 1714 TELEMAQUE (Calypso) ; en 1715 LES FETES DE L'ETE (Sylvie) ; en 1717 CAMILLE, REINE DES VOLSQUES (Camille) ; en 1718 LE JUGEMENT DE PARIS (Œnone).
JUILLERAC. — Crée ŒDIPE (une Vierge thébaine) le 10 mars 1936.
JULIA. — Débute en 1845. Chante LE COMTE ORY (Ragonde).
JULIAN Esther Elisa. — Soprano. Débute le 27 avril 1840. => biographie
JULIE. — Elle débuta en 1721. Elle créa en 1728 ORION (l'Amour) ; en 1728 LA PRINCESSE D'ELIDE (l'Amour) ; en 1729 LES AMOURS DES DEESSES (l'Amour) ; en 1731 ENDYMION (Ismène) ; en 1732 LES SENS (Proserpine) ; en 1733 L'EMPIRE DE L'AMOUR (Antonoé) ; en 1735 ACHILLE ET DEIDAMIE. Elle quitta l'Opéra en 1744.
JULIEN. — Elle débuta le 29 août 1821 dans LE ROSSIGNOL.
JULIENNE Augustine Eugénie dite Eugénie. — Soprano (Paris ancien 12e, 12 juillet 1824 – ap. 1876). Fille de Magloire Augustin JULIENNE (Bordeaux, Gironde, 29 janvier 1799 – ap. 1856), ingénieur mécanicien, et de Joséphine Marie Anne BOISHUS (Redon, Ille-et-Vilaine, 10 août 1794 – ap. 1847), brodeuse, mariés à Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], le 13 octobre 1830. Epouse à Marseille, Bouches-du-Rhône, le 29 avril 1847 Joseph DEJEAN (Paris ancien 5e, 02 août 1814 – av. 1876), ingénieur mécanicien.
Elève à Rouen de Louis Malliot (également professeur du ténor Placide Poultier). Débute en 1845. Chante LES HUGUENOTS (Valentine) ; LE FREISCHÜTZ (Agathe) ; LA JUIVE (Rachel) ; ROBERT LE DIABLE (Alice) ; JERUSALEM (Hélène) ; LA FAVORITE (Léonore) ; LE PROPHETE (Berthe).
JULIETTE. — Débute en 1854.
JUYOL Suzanne. — Mezzo-soprano puis soprano (Margency, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 01 janvier 1920 – Margency, 20 juillet 1994). Débute dans LE ROI D'YS (Margared) le 14 mars 1942. Chante FAUST (Dame Marthe, 1942 ; Marguerite, 1947), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame, 1942), PENELOPE (Pénélope, 1943), LA WALKYRIE (Waltraute, 1943 ; Brunehilde, 1948), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1944), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Ariane, 1949), SIEGFRIED (Brunehilde, 1951), LOHENGRIN (Ortrude, 1952), LES INDES GALANTES (Phani, 1953). A créé ANTIGONE (Coryphée), PEER GYNT (l'Oiseau noir).
KAHN Élise Yvette Renée dite Élise. — Mezzo-soprano (Paris 5e, 10 octobre 1931 – Carrières-sous-Poissy, Yvelines, 10 février 2020). Fille de Max Marius KAHN (Kolbsheim, Bas-Rhin, 14 janvier 1904 – Paris 17e, 18 avril 1977), conseiller juridique, et d’Yvonne Victorine STENGEL (Lunéville, Meurthe-et-Moselle, 03 septembre 1892 – Paris 19e, 31 décembre 1961), vendeuse, mariés à Herblay, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], le 08 décembre 1937.
Débute le 10 septembre 1956 dans LA WALKYRIE (Grimguerde). Chante LA DAMNATION DE FAUST (une Voix, 1956), LA WALKYRIE (Schwertleite, 1957), SALOMÉ (Page, 1958) ; en 1959 : LOHENGRIN (Page), LES INDES GALANTES (Bellone), LE VAISSEAU FANTOME (Marie) ; en 1960 : L’ENFANT ET LES SORTILÈGES (le Pâtre), LE ROI DAVID (David jeune, Bethsabée). Chante également LES TROYENS (les Troyens à Carthage : Anna) en 1961 et 1962 ; UN BAL MASQUE (Ulrica) en 1962 ; CARMEN (Carmen) chaque année de 1959 à 1964 ; BORIS GODOUNOV (la Nourrice) en 1960, 1962 et 1963 ; ROMEO ET JULIETTE (Gertrude) en 1963 et 1964 ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Alisa) chaque année de 1960 à 1965 ; RIGOLETTO (Madeleine) en 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 et 1966 ; BOLIVAR (Missia) en 1962 et 1963. Elle a créé MEDEE (Néris) en 1962.
Elise Kahn
KAIFFER. — Elève de l'école royale de chant, elle débuta le 18 septembre 1818 dans OEDIPE A COLONE (Antigone).
KAISER Mlle (Alice Marthe Henriette PERRIN dite). — Soprano (18 rue Saint-Laurent, Paris 10e, 13 février 1884 – Champigny-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 18 février 1964). Fille de Claude PERRIN (Vézelise, Meurthe-et-Moselle, 12 février 1842 – Paris 10e, 08 février 1912), ébéniste, et de Marie Adelphine BASTIEN (Richecourt-le-Château, Meuse, 08 janvier 1846 – Champigny-sur-Marne, 29 octobre 1928), brodeuse, mariés à Paris 6e le 14 septembre 1871. Epouse à Champigny-sur-Marne le 29 novembre 1922 Paul Joseph GERVAIS (Evreux, Eure, 02 juillet 1872 – Dakar, Sénégal, 31 octobre 1931), préfet.
Débute le 08 novembre 1909 dans LOHENGRIN (Elsa), chante FAUST (Marguerite, 1910) et crée LA FORET (le Bouleau).
« Classe Bouvet. L'espoir de la classe. Une excellente élève à qui M. Bouvet promet les destinées de Mlle Bréval.
Il n'y a que des éloges à lui adresser : elle mérite réellement les récompenses suprêmes qui ne peuvent manquer de lui échoir cette année. Elle obtint l'an dernier un second prix d'opéra.
Classe Cazeneuve. L'espoir de la classe. Capable de chanter le Roi des Aulnes suivant la méthode Bouvet et suivant la méthode Cazeneuve, ce qui prouve la souplesse de son talent. Grâce à un célèbre avocat, a fait condamner le cambrioleur qui lui avait dérobé ses boucles d'oreilles. Elle obtint l'an dernier un second prix de chant. »
(les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
Mlle Kaiser en 1909
KALIN Mira. — Mezzo-soprano roumain (Temesvar, Roumanie, 31 janvier 1925 – Belgrade, Serbie, 22 mars 1975). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (troisième Servante) en 1953.
KALTER Sabine (Sabine AUFRICHTIG dite). — Contralto autrichien (Jaroslaw, 28 mars 1889 – Londres, 01 septembre 1957). Débute dans LOHENGRIN (Ortrude) le 28 novembre 1932 ; en 1933 chante TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) et LA WALKYRIE (Fricka).
KARENINE. — En représentation chante BORIS GODOUNOV (la Nourrice) en 1909.
KAYE Selma. — Soprano américain (1916–1995). Débute dans AÏDA (Aïda) le 14 juin 1948.
KINGSLEY Margaret. — Soprano anglais (Cornwall, 20 février 1939 –). Elle a chanté LA WALKYRIE (Brunehilde) en 1971.
KIROVA Konstantsa. — Mezzo-soprano bulgare (Sofia, Bulgarie, 29 avril 1896 – 1991). Avec la compagnie de Mme Ida Rubinstein, crée AMPHYON (la voix de la Muse). Est affichée dans ALCESTE (Suivante, 1936).
KIRSCH Jeanne Eugénie dite Jeanne. — Soprano (9ter rue de la Patte-d’Oie, Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 04 juin 1888 – ap. 1934). Fille d’Émile KIRSCH (Longwy, Moselle, 25 septembre 1858 – Paris 17e, 09 avril 1939), comptable, et de d’Eugénie Marie HALLER (Versailles, 15 juin 1863 – Paris 17e, 14 janvier 1942). Débute le 27 décembre 1912 dans TANNHÄUSER (Elisabeth). Est affichée dans ARMIDE (Armide), L’OR DU RHIN (Fricka), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) en 1913 ; LA WALKYRIE (Guerhilae, 1914), HERODIADE (Salomé, 1924). Crée PARSIFAL (Fille-fleur), SCEMO (Micheline).
KITTEL Hermina. — Actrice puis contralto autrichien (Vienne, Autriche, 02 décembre 1879 – Vienne, 07 avril 1948). Epouse d'Alexander HAYDTER (Vienne, 13 octobre 1872 – Vienne, 13 février 1919), baryton. Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante en mai 1928 LES NOCES DE FIGARO (Marceline) et LA WALKYRIE (Schwertleite).
KLOSE Margaret. — Mezzo-soprano allemand (Berlin, 06 août 1902 – Berlin, 14 décembre 1968). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) le 21 juin 1938. Est affichée, en 1950, dans SIEGFRIED (Erda), LA WALKYRIE (Fricka), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute) ; en 1951, dans SALOMÉ (Hérodias).
KOCHITZ Nina. — Voir KOSHETZ Nina.
KOENIG Jacqueline. — Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1947).
KONETZNI Hilde. — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 21 mars 1905 – Vienne, 20 avril 1980). En représentation, débute dans DON JUAN (Elvire) le 28 mai 1936. Chante LA WALKYRIE (Sieglinde, 1943) et LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale, 1949).
KORAD Suna. — Cantatrice turque (Istanbul, Turquie, 1935 – Ankara, Turquie, 19 mars 2003). Elle a chanté LA TRAVIATA (Violetta) en 1963.
KOSHETZ Nina [Kochitz]. — Soprano ukrainien puis américain (Kiev, 30 décembre 1891 – Santa Ana, Californie, 14 mai 1965). En représentation débute dans BORIS GODOUNOV (Marina) le 28 janvier 1925. Chante, en intermède, dans TAGLIONI CHEZ MUSETTE (1925) et crée, en oratorio, SADKO (Volkove).
KOUZNETSOVA Maria Nikolaïevna dite Maria [Kousnetzoff, Kousnezoff]. — Soprano russe (Odessa, 22 juillet 1885 – 100 boulevard du Général-Leclerc, Clichy, Hauts-de-Seine, 25 avril 1966). Inhumée dans le cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Fille de Nicolas KOUZNETSOFF et de Maria MAKLAKOFF. Epouse 1. v. 1901 Nikolai Albertovitch BENOIS (05 mai 1879 – Kharbine, Mandchourie, 1927). Epouse 2. v. 1916 (puis divorce) José LASSALLE (01 janvier 1874 – Madrid, Espagne, 20 octobre 1932), chef d’orchestre. Epouse 3. à Paris 16e le 02 octobre 1928 Alfred Auguste Marie MASSENET (Toulouse, Haute-Garonne, 26 août 1872 – Hanoï, Indochine, Viêt-Nam, mars 1943), militaire, cousin éloigné du compositeur.
Débute le 01 février 1908 dans LOHENGRIN (Elsa). Chante FAUST (Marguerite, 05 février 1908), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), THAÏS (Thaïs) en 1908 ; GWENDOLINE (Gwendoline, 1911), SALOMÉ (Salomé, 1912), AÏDA (Aïda, 1913). Crée LA LÉGENDE DE JOSEPH (la femme de Putiphar). Participe le 24 avril 1912 à la première de ROMA (Fausta) de Jules Massenet, qu'elle a créé à Monte-Carlo.
(Fille du portraitiste Kuznetsov, elle amorça une carrière de danseuse avec Fokine, mais c'est comme cantatrice qu'elle débuta en 1905 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Elle y interpréta Kitège, Snégourotchka et Marguerite de Faust. En 1908, elle entra à l'Opéra de Paris dans Lohengrin (Elsa), et le 19 avril 1910 à l'Opéra-Comique dans Manon (Manon). Entre-temps elle parut au Covent Garden et à Monte-Carlo. Elle est la créatrice de Roma, Venise, Cléopâtre, Tarass Boulba, la Danse des libellules (1924), la Bayadère (1926). Elle a chanté la Veuve joyeuse en tournée et le Prince Igor avec la troupe de l'Opéra russe de Paris dont elle devait prendre la direction pour une tournée en Espagne et en Amérique du Sud.)
KRAUSS Marie-Gabrielle dite Gabrielle. — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 23 mars 1842 – 169 boulevard Haussmann, Paris 8e, 06 janvier 1906). Fille de Léopold KRAUSS et de Anna de LEDERER, mariés à Vienne le 23 juillet 1826. Débute le soir de l'inauguration du Palais Garnier le 05 janvier 1875 dans les deux premiers acte de LA JUIVE (Rachel). Chante DON JUAN (Anna, 1875), LES HUGUENOTS (Valentine, 1875), ROBERT LE DIABLE (Alice, 1876), LE FREISCHÜTZ (Agathe, 1877), L’AFRICAINE (Sélika, 1877), FAUST (Marguerite, 1882) et SAPHO (Sapho, 1884). Est la créatrice de JEANNE D’ARC (Jeanne d'Arc) ; le 07 octobre 1878 POLYEUCTE (Pauline) de Charles Gounod ; AÏDA (Aïda), LA VIERGE (la Vierge), le 01 avril 1881 LE TRIBUT DE ZAMORA (Hermosa) de Charles Gounod, HENRY VIII (Catherine d'Aragon), RIGOLETTO (Gilda) et PATRIE ! (Dolorès). Prend sa retraite en 1888.
(Elle travaille le chant avec Marchesi et débute à l'Opéra de Vienne le 20 juillet 1860 dans Guillaume Tell (Mathilde). Durant six ans elle triomphera avec la même aisance dans les ouvrages de Mozart, de Wagner et des compositeurs italiens ou français. Elle chante également en Italie et en Russie et, le 6 avril 1867, entre au Théâtre-Italien de Paris où elle soulève l'enthousiasme dans des rôles comme Lucrèce Borgia, Sémiramis ou Desdémone. Le 06 janvier 1875, soir de l'inauguration du palais Garnier, elle débute à l'Opéra. C'était une étonnante tragédienne que l'on avait surnommée la « Rachel chantante ».)
"Elève du Conservatoire de Vienne. Elle débuta dans cette dernière ville dans le rôle de Mathilde de Guillaume Tell. Elle y joua ensuite tout le répertoire, puis vint à Paris avec la troupe de l'impresario Bagier qui dirigeait alors les Italiens Elle séjourna trois hivers dans la capitale et partit pour quatre années en Italie où elle se fit applaudir un peu partout et beaucoup par tous. M. Halanzier, alors directeur de l'Opéra, la rappela pour l'ouverture du nouvel Opéra, où elle joua dans la Juive. Elle a créé depuis des rôles dans Jeanne d'Arc, Polyeucte, le Tribut de Zamora et Aïda. Mme Krauss est sans contredit la reine de notre Académie nationale de musique. Son éloge n'est plus à faire ; l'Europe l'a acclamée et nous souhaitons l'applaudir longtemps sur notre première scène."
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)
KRUSCENISKI Salomea (Solomiya KRUSHELNYTSKA dite). — Soprano (Biliavyntsi, près de Ternopil, Autriche-Hongrie [auj. Ukraine], 23 septembre 1872 – Lvov, 16 novembre 1952). Débute dans LOHENGRIN (Elsa) le 19 mai 1902.
KRUYSWYCK Anny van. — Soprano (Vienne, Autriche, 14 avril 1894 – Munich, Allemagne, 20 avril 1976). En représentation, chante L'OR DU RHIN (Wieglinde) et LA WALKYRIE (Helmwige) en 1955.
KUBELLA. — En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète LE CHEVALIER A LA ROSE (une Modiste).
KUCHTA Gladys. — Soprano américain (Chikopee, Massachusetts, 16 juin 1915 – Hambourg, Allemagne, 07 octobre 1998). Elle a chanté TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) le 28 avril 1967 ; TURANDOT (Turandot) le 21 mars 1969.
Timo Callio (Calaf) et Gladys Kuchta (Turandot) dans Turandot à l'Opéra en 1969
KUPPER Anneliese. — Soprano allemand (Glatz, [auj. Kiodzko], Pologne, 21 juillet 1906 – Haar, près de Munich, 08 décembre 1987). En 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAE (Danaé) et chante LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame).
KURZ Selma [Kurtz]. — Soprano autrichien (Biala, Silésie, 15 octobre 1874 – Vienne, Autriche, 10 mai 1933). En représentation, débute le 05 juin 1909 dans RIGOLETTO (Gilda).
KURZ Friedel. — En représentation, débute le 11 mai 1955 dans LA WALKYRIE (Rossweiss).
KUTSCHERRA DE NYS Elise. — Soprano allemand (Berlin, 10 juin 1867 – Vienne, Autriche, 29 décembre 1945). Fille de Joseph Heinrich Albert KUTCHERRA et d’Anna Carolina KLAUERT. En représentation, débute le 15 juin 1896 dans LA WALKYRIE (Sieglinde).
LABIA Maria. — Soprano italien (Vérone, 14 février 1880 – Gardasee, 11 février 1953). Sœur de la célèbre cantatrice Fausta LABIA (1872–1935). Débute dans SALOMÉ de Richard Strauss (Salomé) le 22 janvier 1913.
LABORDE Rosine (Rosalie Henriette BEDIEZ dite). — Soprano (25 rue Coquillière, Paris ancien 4e, 30 mars 1824 – Chézy-sur-Marne, Aisne, 01 septembre 1907). Fille de Charles Joseph Augustin BEDIEZ et de Louise Adèle Adélaïde TOUSTAIN. Epouse à Bruxelles le 22 août 1843 (puis divorce) Jean Auguste DUR dit LABORDE (Montpellier, Hérault, 08 février 1811 – Chantilly, Oise, 25 août 1881), ténor. Elle débuta sous son nom le 10 décembre 1840 à l'Opéra-Comique, puis, sous le nom de Rosine Laborde le 08 avril 1849 à l'Opéra dans LES HUGUENOTS (Marguerite). Elle chanta LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie) ; MOÏSE (Anaï) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; GUILLAUME TELL (Mathilde). Elle créa en 1850 L'ENFANT PRODIGUE (Nefté) d'Auber ; en 1851 LES NATIONS (la France) d'Adam. Elle chanta à l'Opéra jusqu'en 1853 puis chanta en province et à l'étranger. Elle revint ensuite à Paris pour enseigner le chant et compta Emma Calvé parmi ses élèves. Elle est enterrée au cimetière de Passy (statue par Landowski).
LACOMBE-DUPREZ Pauline. — Soprano. Débute le 08 juin 1881. => biographie
LACOMBE-OLIVIER Marie-Suzanne dite Marie. — Mezzo-soprano. Débute le 08 janvier 1896 dans RIGOLETTO (Madeleine). En 1910, chante SAMSON ET DALILA (Dalila), LA WALKYRIE (Rossweiss), L’OR DU RHIN (Erda), THAÏS (Albine), RIGOLETTO (Johanna) et ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude). Crée le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (2e Religieuse) de Georges Hüe.
LAFARGUE Marie (Marie BIDART dite). — Soprano (18 rue Sainte-Catherine, quartier Saint-Esprit, Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 13 novembre 1871 – Biarritz, 23 juillet 1932). Fille de Pierre Eugène BIDART (Bayonne, 13 août 1846 – ap. 1880), limonadier, et de Etiennette BOUHEBEN (Tarnos, Landes, 08 avril 1851 –), mariés à Boucau, Pyrénées-Atlantiques, le 14 février 1870. Epouse à Paris 17e le 24 juin 1899 (divorce le 01 août 1908) Moïse Gaston ULMANN (Paris 10e, 24 janvier 1870 – Nice, Alpes-Maritimes, 29 octobre 1945), directeur du théâtre de Nancy, de Lyon et d’Alger.
Débute dans OTHELLO (Desdémone) le 19 avril 1895. Chante TANNHÄUSER (Elisabeth), AÏDA (Aïda) en 1895 ; HELLÉ (Hellé), DON JUAN (Anna), en 1896 ; LES HUGUENOTS (Valentine) en 1899. Crée le 18 décembre 1895 FREDEGONDE (Brunhilda) d'Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns.
"Premier prix de 1894, élève de M. Edmond Duvernoy, débuta en avril 1895, dans Desdémone, d'Othello, et avec succès. Prêtée à l'Opéra-Comique, pour la création de Guernica, elle reparut à l'Opéra dans Tannhäuser et dans Aïda. Dans Frédégonde, elle a remplacé, presque à l'improviste, mademoiselle Bréval, indisposée, qui devait chanter Brunhilda. Elle n'en a pas moins indiqué les nuances d'un rôle appris à la hâte. Elle a chanté Hellé ; dona Anna de Don Juan, et remplacé madame Caron dans Desdémone, d'Otello, pendant les représentations de Tamagno.
Cette jeune artiste, douée d'un véritable tempérament dramatique et d'une voix remarquable, est appelée à un brillant avenir."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
LAFERTRILLE Berthe de. — Soprano (156 rue de Charenton-Saint-Antoine, Paris 12e, 29 août 1861 – ap. 1896). Fille de René Joseph de LAFERTRILLE (Serques, Pas-de-Calais, 15 octobre 1821 – Paris 4e, 17 septembre 1893), employé au chemin de fer de Lyon, et de Désirée Constance HUET (Plaisir, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 05 novembre 1829 – Paris 10e, 09 mai 1883), mariés à Paris ancien 9e le 09 février 1850. Débute dans LES HUGUENOTS (Valentine) le 12 mars 1887 et chante, la même année, ROBERT LE DIABLE (Alice).
LAFLÈCHE Marie. — Soprano (– ap. 1911). Choriste. Est affichée dans RIGOLETTO (Page, 1889), GWENDOLINE (Compagne, 1893), LA WALKYRIE (Waltraute, 1894), LOHENGRIN (Page, 1907) et LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1909). En 1894, elle habitait 7 avenue de Saint-Ouen à Paris 17e ; en 1911, Bois-Colombes.
LAFON-DUPIRÉ (Fanny Camille Marie Marguerite LAFON dite). — Soprano (59 rue Saint-Maur, Paris 11e, 26 décembre 1874 – 10 avenue Gambetta, Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 19 août 1920). Fille de Jean Baptiste LAFON (Aurillac, Cantal, 24 juillet 1826 – Paris 3e, 23 juillet 1892), ingénieur civil, et d’Elisabeth Cécile LEGENDRE (Paris ancien 11e, 12 septembre 1835 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 19 décembre 1908), marié à Paris 2e le 24 août 1872. Epouse à Paris 2e le 10 juillet 1897 Eugène DUPIRÉ (Amiens, Somme, 15 octobre 1860 – Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 07 juin 1937).
A été affichée dans L'ETRANGER (jeune Fille, 1903), LES HUGUENOTS (Bourgeoise, 1905 ; Dame d'honneur, 1910), TANNHÄUSER (Page, 1908), LOHENGRIN (Page, 1909), RIGOLETTO (Page, 1909 ; Comtesse, 1910), GWENDOLINE (Suivante, 1911), PARSIFAL (Fille-fleur, 1914). Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (une Vierge) de Jules Massenet.
LAFONT Marie (Marie LAFON dite). — Soprano (20 rue Rougier, Bordeaux, section 1, Gironde, 02 juillet 1832 – Bordeaux, août 1904). Fille de Bernard LAFON (Bordeaux, 25 avril 1807 – ap. 1844), colleur de papier, et de Catherine MICHAUD (Festalemps [auj. Saint-Privat], Dordogne – ap. 1844), mariés à Bordeaux le 26 mai 1825. Elle chante au Grand Théâtre de Marseille puis débute à l'Opéra en 1855. Elle y crée SAINTE-CLAIRE (Charlotte) de Saxe-Cobourg-Gotha. Chante LA JUIVE (Rachel) ; LE TROUVERE (Léonore) ; ROBERT LE DIABLE (Alice) ; LES HUGUENOTS (Valentine). En 1860 elle quitte l'Opéra pour chanter à l'étranger, Marseille (1868), le Théâtre-Italien de Paris (1875). Après 1876, elle se retira à Bordeaux et se consacra à l'enseignement.
LAFONT Marie-Louise. — Voir GELLY-LAFONT.
LAFONT Suzanne. — Est affichée dans L'AIGLON (Marquise, 1937), GWENDOLINE (Ancêtre, 1942), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948).
LAFORÊT. — Elle débuta vers 1859.
LAGARDE. — Elle entra à l'Opéra dans les chœurs en 1717 puis débuta comme soliste en 1720. Chanta ISSE (Issé, 1721).
LAGIER. — Débute en 1841.
LA GRUA Emilia Anna Wihelma Augusta dite Emmy. — Soprano (Palerme, 13 avril 1831 – maison de santé « les Tilleuls », 30 rue Kilford, Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 novembre 1922). Fille de Louis LA GRUA (Palerme, v. 1804 – Paris 9e, 23 janvier 1878) et de Friederike FUNKE, cantatrice. Elle débuta le 23 avril 1852 en créant LE JUIF ERRANT (Irène) d'Halévy. Elle chanta ROBERT LE DIABLE (Alice). Elle fit ensuite des tournées à travers le monde.
LAGUERRE Marie-Josèphe. — (Paris, 1755 – Paris, 09 février 1783). Epouse Edmé Michel LACASSAIGNE (– v. 11 janvier 1779), avocat au Parlement. Elle débuta en 1774 dans les chœurs, puis en 1776 comme soliste. Elle chanta ADELE DE PONTHIEU ; ALCESTE (Alceste) de Gluck ; ARMIDE de Gluck. Elle créa en 1775 CYTHERE ASSIEGEE (Caute) de Gluck ; en 1779 HELLÉ de Floquet ; en 1780 ATYS (Sangaride) de Piccinni ; en 1781 IPHIGENIE EN TAURIDE (Iphigénie) de Piccinni.
LALANDE Madeleine (Madeleine MOREAU-LALANDE dite). — Soprano (Perpignan, Pyrénées-Orientales, 09 juillet 1890 – 24 avril 1962). Débute le 06 mai 1921 dans LA WALKYRIE (Waltraute). Chante : RIGOLETTO (Page, 1922 ; Comtesse, 1924 ; Gilda, 1929 ; Johanna, 1943), FAUST (Siebel, 1923), THAÏS (Myrtale, 1923 ; Crobyle, 1939), CYDALISE ET LE CHEVREPIED (Voix de la forêt, 1924), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne, 1925), TANNHÄUSER (Pâtre, 1925), PARSIFAL (deuxième Ecuyer, 1926 ; Fille-fleur, 1933), ROMÉO ET JULIETTE (Stefano, 1926), GWENDOLINE (Compagne, 1926), LE FIFRE ENCHANTÉ (Laroze, 1927), LA TRAVIATA (Clara, 1928), LOHENGRIN (Page, 1929), LA WALKYRIE (Helmwige, 1929), LES HUGUENOTS (Léonard, 1930), LA JUIVE (Eudoxie, 1933), VERCINGETORIX (Femme, 1933), L’ETRANGER (Ouvrière, jeune fille, 1935), SALADE (Rosetta, 1935), AÏDA (Prêtresse, 1935), LA FLUTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit, 1935 ; Dame, 1939), L'AIGLON (Comtesse de Camerata, puis Fanny Essler, 1938), LE MARCHAND DE VENISE (Servante, 1938), L’OR DU RHIN (Woglinde, 1938), SALAMMBO (Taanach, 1938), PALESTRINA (Ange, 1942), LE CHEVALIER A LA ROSE (Modiste, 1942), PÉNÉLOPE (Cléone, 1943). Est la créatrice de LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Mariette), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), PADMAVATI (Femme du Palais), NERTO (l'Avarice) ; le 28 avril 1925 ESTHER, PRINCESSE D'ISRAËL (Thamar) d'Antoine Mariotte ; le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (une Grenouille) d'André Bloch ; L'ILE DESENCHANTÉE (une Sène), ORPHÉE (jeune Femme), LA PRETRESSE DE KORYDWEN (une Voix), LES BURGRAVES (Gorluis), LE MAS (une Bergère), PERSÉE (une Néréide), SALAMINE (un Dignitaire), GUERCOEUR (une Illusion) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (une Islandaise) de Louis Dumas ; ELEKTRA (la Surveillante), ŒDIPE (une Thébaine), LA CHARTREUSE DE PARME (une Voix), L’ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Bergère, la Chouette).
LALLEMAND. — (née à Paris, morte à 25 ans). Elle débuta vers le début des années 1700 dans les chœurs de l'Opéra. Puis le directeur Francine la chargea du rôle de Zaïde dans la reprise de L'EUROPE GALANTE.
LAMBERT. — Débute le 07 février 1726 dans ATYS (Cybèle). Elle créa en 1726 PYRAME ET THISBE (la Gloire) ; en 1727 LES AMOURS DES DIEUX (Calisto).
LAMBERT-VUILLAUME. — Voir VUILLAUME Marie.
LAMBRECHT. — Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BEATRICE (un Enfant de chœur) le 19 février 1926.
LA MORLIÈRE Félicie de. — Débute en 1851. Chante LE FREISCHÜTZ (Agathe).
LANDERICH Nora. — Contralto autrichien (Graz, Vienne, Autriche –). Débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Siegrune).
LANDI Camilla Theresa dite Camilla. — Mezzo-soprano italien (Genève, Suisse, 20 juin 1863 – Genève, 04 janvier 1944). Fille d’Alessandro Luigi Giuseppe LANDI (Milan, Italie, 27 novembre 1822 – Genève, 16 juillet 1900) et de Maria Luigia Ernesta LUCIONI (Milan, v. 1836 – Genève 1916), mariés à Nice, Alpes-Maritimes, le 21 avril 1857. Débute le 01 octobre 1888 dans AÏDA (Amnéris).
LA NEUVILLE. — Débute le 03 octobre 1769 dans des FRAGMENTS (LES FETES DE PAPHOS, LES FETES DE THALIE).
LANDRAL Lise ou Lyse. — Pianiste et mezzo-soprano (v. 1890 –). Débute le 06 août 1930 dans LA WALKYRIE (Fricka).
LAPEYRETTE Catherine Julie dite Ketty. — Mezzo-soprano (Oloron-Sainte-Marie, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 23 juillet 1884 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 02 octobre 1960). Fille de Vital LAPEYRETTE (Oloron-Sainte-Marie, 05 février 1850 –), vétérinaire, et d’Hélène Agnès BOUDOUVE (Oloron-Sainte-Marie, 12 janvier 1854 –), mariés à Oloron-Sainte-Marie le 19 janvier 1874. Epouse à Paris 17e le 22 juillet 1929 Eugène Prosper Jean Baptiste RENAUX (Paris 20e, 27 janvier 1877 – Paris 17e, 25 novembre 1955), aviateur.
Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 15 janvier 1908. Chante, en 1908, RIGOLETTO (Madeleine), AÏDA (Amnéris) ; en 1909, SIGURD (Uta), LA WALKYRIE (Fricka, Schwertleite), HENRY VIII (Anne) ; en 1911, HAMLET (la Reine) ; en 1912, LE PROPHÈTE (Fides), ROMA (Posthumia) ; en 1915, FAUST (Dame Marthe, le 01 novembre 1939 à la salle Favart), L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (la Marseillaise) ; en 1916, THEODORA (Théodora) ; en 1917, MESSIDOR (Véronique), PROMETHÉE (Gaia) ; en 1918, LA FAVORITE (Léonore) ; en 1919, OTHELLO (Emilia), HELENE (Pallas) ; en 1921, SIEGFRIED (Erda), L’OR DU RHIN (Fricka) ; en 1922, BORIS GODOUNOV (Hôtesse) ; en 1927, LE FIFRE ENCHANTÉ (Mme Robin) ; en 1933, LE BARBIER DE SÉVILLE (Marceline) et en 1937, ARIANE (Perséphone). Est la créatrice de : LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde, Waltraute), L’OR DU RHIN (Flosshilde), LA FORET (Jeanne), ICARE (une Nymphe), LE COBZAR (la Tzigane), PARSIFAL (Fille-fleur), EUGENE ONEGUINE (la Niania), MYRIALDE (Myrialde), UNE FÊTE CHEZ LA POUPLINIÈRE, GOYESCAS (Pépa), SEPT CHANSONS (vieille Mère), FALSTAFF (Mrs Quickly), PADMAVATI (Padmavati), LE JARDIN DU PARADIS (la Sorcière), L'ARLEQUIN (la vieille Femme) ; le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (la Fée Carabosse) d'André Bloch ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Annina), NAÏLA (Feridjé), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (la Mort) ; le 16 février 1931 L’ILLUSTRE FREGONA (la Galléga) de Raoul Laparra ; GUERCOEUR (Souffrance) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (Môna) de Louis Dumas ; ELEKTRA (Clytemnestre), VERCINGETORIX (Grande Druidesse), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Nourrice), MÉDÉE (Nourrice). Participe le 02 juillet 1919 à la première de SALOMÉ (Hérodias) d'Antoine Mariotte.
LAPIERRE Germaine. — Crée LA FILLE DE ROLAND (Page), LE JARDIN DU PARADIS (8e Suivante), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe) et est affichée, en 1926, dans TANNHÄUSER (un Page), LOHENGRIN (un Page), LE FREISCHÜTZ (une Suivante), GWENDOLINE (une Suivante) ; en 1928 dans SALOMÉ (une Galiléenne) ; en 1931, dans HERODIADE (une Esclave) ; en 1936 dans LES HUGUENOTS (une Dame d'honneur) et en 1937 dans ARIANE (un Ephèbe).
LAPOMMERAIE (Anne Célina Ernestine BERDALLE de). — Mezzo-soprano (16 rue de la Savonnerie, Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 23 novembre 1834 – 5 rue Pigalle, Paris 9e, 11 avril 1886). Fille de Pierre Adolphe BERDALLE (Bègles, Gironde, 03 juillet 1799 – Paris 6e, 07 mai 1871), imprimeur lithographe, et d’Anne Françoise Jeanne dite Anneline PANTHOT DE LONGE (Lyon, Rhône, 09 octobre 1801 – av. 1870), mariés à Paris 6e le 04 mai 1824. Sœur du journaliste Pierre-Henri-Victor BERDALLE dit Henri de LAPOMMERAYE (Rouen, 20 octobre 1839 – Paris 6e, 25 décembre 1891), critique littéraire. Epouse à Londres le 22 juin 1881 Louis Albert LEFÈVRE (v. 1846 – av. 1886), professeur de musique.
Premier prix de déclamation lyrique au Conservatoire en 1855. Chante à l'Opéra de 1856 à 1862. Chante LA REINE DE CHYPRE (Catarina) ; GUILLAUME TELL (Edwige) ; LE TROUVERE (Azucena). Aborde ensuite la carrière italienne sous le nom de Mlle POMERANI, en chantant l'Otello de Rossini à la salle Ventadour avec Tamberlick. Chante en 1873 à Londres sous le nom de Rose BELL.
"Fille d'un page de Louis XVIII." (les chanteuses de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 01 septembre 1861)
LA PRÉE. — Elle créa le 31 janvier 1679 BELLEROPHON (Pallas) de Jean-Baptiste Lully.
LARSEN-TODSEN Nanny. — Soprano suédois (Hagby, Suède, 02 août 1884 – Stockholm, 26 mai 1982). En représentation, débute le 30 novembre 1932 dans LA WALKYRIE (Brunehilde).
LARUETTE (Marie-Thérèse VILLETTE épouse). — (Rue Talle-Pain, Paris, 06 mars 1744 – Paris ancien 12e, 16 juin 1837). Fille de Jacques VILLETTE, tailleur d’habits, et de Marie Claude LORIN ou LORAIN, mariés à Paris le 31 mai 1749. Epouse v. 1763 Jean-Louis LARUETTE, chanteur. Venue de l'Opéra-Comique, elle débuta en 1758. Elle chanta LE DEVIN DU VILLAGE (Colette). Elle resta deux ans à l'Opéra puis retourna à l'Opéra-Comique.
LASSER Ingeborg. — Mezzo-soprano allemand (Berlin, 17 juillet 1914 – 24 novembre 1982). Elle a chanté WOZZECK (Margret) en allemand, mise en scène de Jean-Louis Barrault, les 21, 24, 26, 29, 31 janvier et 01, 04, 07, 09, 11 et 13 février 1966.
LA TOUR [Latour]. — Débute le 19 mars 1789.
LAURENCE Éliane. — Soprano. Débute le 20 octobre 1946 dans JOSEPH (une jeune Fille). Chante, en 1946, BORIS GODOUNOV (Xénia), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame), THAÏS (Crobyle) ; en 1947, FAUST (Siebel), DIANE DE POITIERS (une Musicienne), PADMAVATI (Femme du peuple), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), LE COQ D’OR (le Coq d'Or), LOHENGRIN (Page) ; en 1948, RIGOLETTO (Page).
LAURENT. — Débute en 1836. Chante ROBERT LE DIABLE (Dame d'honneur, 29 avril 1838).
LAUTE-BRUN Antoinette (Marie Antoinette LAUTE dite). — Soprano (chemin de Beaucaire, Nîmes, Gard, 01 juillet 1876 – ap.1908). Fille d’Antoine Amédée LAUTE (Nîmes, 19 novembre 1850 – ap. 1906), typographe, et de Marie Sophie ALBOUY (Ispagnac, Lozère, 07 janvier 1853 – ap. 1906), mariés à Nîmes le 31 juillet 1875. Epouse à Paris 9e le 25 septembre 1906 Georges Louis BRUN (Paris 11e, 14 avril 1876 – Nice, Alpes-Maritimes, 07 septembre 1951), compositeur de musique.
Débute le 24 août 1903 dans TANNHÄUSER (un Page). Est affichée dans LES HUGUENOTS (Bourgeoise, 1904 ; Urbain, 1902), LA WALKYRIE (Helmwige, 1904 ; Siegrune, 1906 ; Fricka, 1908), FAUST (Siebel, 1904 ; Marguerite, 1907), LA FAVORITE (Inès, 1904), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1905), ARMIDE (Sidonie, puis Lucinde, puis un Plaisir, puis une Naïade, 1905), GUILLAUME TELL (Jemmy, 1905), ARIANE (Eunoé, 1906), THAÏS (Crobyle, 1907), HIPPOLYTE ET ARICIE (Grande Prêtresse, 1908) ; AÏDA (Grande Prêtresse), TANNHÄUSER (Pâtre), SIGURD (Hilda), SIEGFRIED (voix de l'Oiseau) en 1909 ; IPHIGENIE (Diane), PATRIE ! (Rafaela) en 1916 ; SALAMMBO (Taanach), LE CID (l'Infante) en 1919 ; CASTOR ET POLLUX (Télaire, 1921), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant, 1925). Est la créatrice de L'ETRANGER (Ouvrière, jeune Fille) ; le 31 octobre 1906 ARIANE (Chromis) de Jules Massenet ; LA CATALANE (Antonia), PROMETHEE (Oéné), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Volguilde) ; le 02 mai 1909 BACCHUS (Kéléyi) de Jules Massenet ; L’OR DU RHIN (Volgunde), LA FORET (le Hêtre), LA FILLE DU SOLEIL (Nausithée), ICARE (Nymphe), LE SORTILEGE (première Fée) le 29 janvier 1913, LES JOYAUX DE LA MADONE (Concetta), PARSIFAL (Ecuyer, Fille-fleur), SCEMO (Benedetta), SOLEIL DE NUIT (une Voix), CAREME PRENANT, LA TRAGEDIE DE SALOMÉ (une Voix), FETE TRIOMPHALE (l'Ange de la Concorde), ANTAR (Leïla).
LAVAL Jeanne Victorine dite Jeanne ou Jane. — Soprano (19 rue des Bons-Enfants, Paris 1er, 17 octobre 1894 – Nice, 28 janvier 1986). Fille d’Adolphe LAVAL et de Gabrielle PATRIARCHE. Epouse à Paris 10e le 25 janvier 1935 Robert Marie Joseph Ernest Bernard SANTIARD (Nolay, Côte-d’Or, 22 mars – Bourdeilles, Dordogne, 30 novembre 1968). Débute le 21 mars 1918 dans CASTOR ET POLLUX (Suivante d'Hébé, Ombre heureuse). Chante THAÏS (Myrtale, 1918), MADEMOISELLE DE NANTES (Cérès, 1919) ; REBECCA (Rébecca), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (voix de l'Enfant Jésus) en 1920 ; ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1920 ; Juliette, 1928), LES HUGUENOTS (Urbain, 1920), LA WALKYRIE (Guerhilde, 1921), FAUST (Marguerite, 1921 ; Siebel, 1923) ; LES TROYENS (Ascagne), L’OR DU RHIN (Woglinde) en 1921 ; ANTAR (Abia), CASTOR ET POLLUX (Phébé), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Bianca), BORIS GODOUNOV (Xénia) en 1922 ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéna), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Blondine) en 1923 ; LOHENGRIN (Elsa, 1924), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (la Nuit), MIARKA (Miarka) en 1925 ; LE FREISCHÜTZ (Annette, 1926), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva, 1927), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Voglinde) et PARSIFAL (Fille-fleur) en 1928 ; GUILLAUME TELL (Jemmy, 1929). A créé au Palais Garnier : ANTAR (Nedda), FALSTAFF (Navette), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (une Voix), LA KHOVANTCHINA (Emma), PADAMAVATI (Nakanti) ; le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (la Fée Roselys) d'André Bloch ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie), LE MAS (Marie), GUERCOEUR (Ombre d'une Vierge. une Illusion) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (Françoise) de Louis Dumas. Elle a participé aux premières le 22 décembre 1921 d'HÉRODIADE (une Jeune Babylonienne) de Jules Massenet ; le 29 novembre 1922 de GRISÉLIDIS (Bertrade).
LAWRENCE Marjorie. — Soprano australien (Dean’s March, près de Melbourne, 17 février 1909 – Little Rock, États-Unis, 13 janvier 1979). Fille de William LAWRENCE, boucher et d’Elisabeth SMITH. Epouse au New York City Hall le 29 mars 1941 Thomas KING, ostéopathe. Débute dans LOHENGRIN (Ortrude) le 25 février 1933. La même année chante LA WALKYRIE (Brunehilde), HERODIADE (Salomé), LA JUIVE (Rachel), AÏDA (Aïda, puis, en 1946, Amnéris), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde) ; en 1934 DON JUAN (Anna), SIGURD (Brunehilde) et SALOMÉ (Salomé) ; en 1936, TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine), LES HUGUENOTS (Valentine). Est la créatrice de VERCINGÉTORIX (Keltis). En 1946, elle fut nommée chevalier de la Légion d’honneur pour son travail en France.
LEAVINGTON Henriette (Marie Henriette CASHIN LEAVINGTON dite). — Contralto (Paris 11e, 13 décembre 1849* – Paris 5e, 17 avril 1929*). Fille de William James CASHIN LEAVINGTON (– av. 1889), professeur de langues, et de Marie Thérèse Anna Augustine O'REILLY (1821 – ap. 1889). Soeur jumelle d'Albert William CASHIN LEAVINGTON (Paris 11e, 13 décembre 1849* –). Epouse à Paris 10e le 02 octobre 1889* Joseph Honoré Léon DÉDÉBAT (Toulouse, Haute-Garonne, 18 juin 1843 – Paris 8e, 1903) ; parents d'Émile Léon DÉDÉBAT (Toulouse, 11 décembre 1881* – Colombo, 23 février 1908), et de Joseph Eugène Jules DÉDÉBAT (Toulouse, 19 mars 1885 –).
Débute salle Le Peletier le 25 août 1873 dans LE PROPHÈTE (Fidès). Y chante également LE TROUVÈRE (Azucena). Au Palais Garnier, effectue sa rentrée en 1888 dans LE PROPHÈTE (Fidès) et chante également, en 1889, RIGOLETTO (Madeleine) et GUILLAUME TELL (Edwige). Enterrée au cimetière de Vaugirard (2e division).
LE BRIS Michèle. — Soprano (Saint-Pierre-la-Garenne, Eure, 17 mars 1935 – Évreux, Eure, 03 août 2018–). Débute dans FAUST (Marguerite) le 10 avril 1961, rôle qu’elle a chanté en 1962 et 1970. Elle a chanté LA TRAVIATA (Clara) le 10 février 1962 ; LES INDES GALANTES (le Turc généreux, Emilie) le 17 mars 1962 ; LA TOSCA (Floria Tosca) le 27 juillet 1970 (en italien).
Michèle Le Bris
LEBRUN. — Débute en 1817. Créé le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Isaure) d'Henri Montan Berton ; en 1821 LA MORT DU TASSE (Olympia).
LEBRUN. — Débute le 20 mars 1825 dans LE ROSSIGNOL (Philis). Chante LASTHENIE le 25 mars 1825.
LE CLERE Marie-Louise. — Débute le 12 novembre 1951 dans ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano). Chante SALADE (Isabelle), FAUST (Siebel) en 1951 ; ARIANE ET BARBE-BLEUE (Mélisande), LOHENGRIN (Page) en 1952 ; RIGOLETTO (Page) en 1954.
LECOINTRE Huguette. — Voir Michèle VILMA.
LECUYER Constance Fortunée. — Soprano (Marseille, Bouches-du-Rhône, 08 novembre 1863 – Limoges, Haute-Vienne, 03 février 1942). Fille d’Achille Constant LECUYER (Paris ancien 10e, 03 juin 1831 – Saint-Pétersbourg, Russie, 23 janvier 1888), artiste lyrique, et de Jeanne Marie Antoinette EDANT (Fontaines-sur-Saône, Rhône, vers le 05 août 1835 – Bosmie-l’Aiguille, Haute-Vienne, 17 février 1923), artiste lyrique et dramatique, mariés à Paris 10e le 06 janvier 1863. Epouse à Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine] le 15 janvier 1895 Jean-Baptiste Alfred MIGNOT (Limoges, Haute-Vienne, 21 avril 1866 – Limoges, 07 avril 1948), négociant, entrepreneur-zingueur.
Débute dans FAUST (Siebel) le 18 août 1890.
LÉCUYER Jeanne Suzanne dite Jeanne. — Soprano (70 avenue Ledru-Rollin, Paris 12e, 03 juillet 1899 – Paris 12e, 28 octobre 1976). Fille de Jules Léon LÉCUYER (Paris 18e, 30 octobre 1857 – Paris 12e, 21 décembre 1930), artiste peintre, et de Pauline Julie Marie COLOMBET (Paris 18e, 31 mai 1876 – ap. 1933), couturière, mariés à Paris 9e le 03 octobre 1896. Epouse à Paris 12e le 29 juin 1933 Louis René DUPRÉ (Angers, Maine-et-Loire, 21 janvier 1881 – Chênehutte-Trèves-Cunault, Maine-et-Loire, 16 septembre 1970), artiste peintre décorateur.
Débute dans FAUST (Marguerite) le 14 décembre 1924. Chante PADMAVATI (jeune Fille), LA WALKYRIE (Helmwige) en 1925 ; HERODIADE (Salomé), THAÏS (Crobyle) en 1926.
LEFEVE Jeannette. — Est affichée dans LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1938), HERODIADE (Esclave, 1947), DIALOGUES DES CARMÉLITES (petite vieille, 1957).
LEFORT Suzanne Adélaïde dite Suzanne. — Mezzo-soprano (13 rue Germain-Delbecque, Liévin, Pas-de-Calais, 19 novembre 1919 – Le Chesnay, Yvelines, 20 mars 1977). Fille de Jean Baptiste LEFORT (Liévin, 28 décembre 1891 – ap. 1947) et de Louise HAYEZ (Liévin, 29 mai 1893 – ap. 1947), infirmiers. Epouse à Paris 8e le 21 juin 1947* (divorce le 06 décembre 1949) Georges PRÊTRE, chef d'orchestre. Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 16 novembre 1941. Chante la même année L'OR DU RHIN (Erda) ; en 1942, RIGOLETTO (Madeleine), PALESTRINA (Silla), THAÏS (Albine), AÏDA (Amnéris), puis LA WALKYRIE (Schwerteite, 1943), LE ROI D'YS (Margared, 1944), BORIS GODOUNOV (Nourrice, 1951). A créé PALESTRINA (Spectre de Lucrèce), ANTIGONE (Coryphée), PÉNÉLOPE (Euryclée) et PEER GYNT (Aase).
LEGALLOIS. — Débute en 1833.
LÉGER Agnès. — Soprano (Hénin-Liétard [auj. Hénin-Beaumont], Pas-de-Calais, 10 mai 1923 – Galan, Hautes-Pyrénées, 13 mars 2022). Fille de Marius Charles François LÉGER (Auxi-le-Château, Pas-de-Calais, 09 juin 1889 – ap. 1923) et de Valentine Alphonsine HET (Lille, Nord, 25 mars 1892 – Galan, 27 juillet 1984), professeur de musique, mariés à Lille le 19 janvier 1914. Ayant débuté dans THAÏS (Crobyle) le 31 janvier 1953, chante LES INDES GALANTES (Hébé) en 1956, le 04 novembre 1962 et en 1963 ; DON JUAN (Zerline) en 1957 ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéna) en 1959 ; CARMEN (Micaëla) en 1960, les 05 février, 19 mars, 14 mai 1960 et en 1961 ; FIDELIO (Marceline) les 09 et 19 septembre 1960 et en 1961 ; LA BOHEME (Mimi) le 04 janvier 1963.
LÉGER Raymonde. — Est affichée dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (un Apprenti, 1948) et LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse, 1949).
LEGOUHY Marguerite Amélie dite Marguerite. — Mezzo-soprano (Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire, 18 janvier 1912 – Sens, Yonne, 10 février 1991). Débute le 06 février 1950 dans MAROUF (Fattoumah).
LEHMANN Lotte. — Soprano allemand (Perleberg, Brandebourg, royaume de Prusse [auj. Allemagne], 27 février 1888 – Santa Barbara, Californie, 26 août 1976). Epouse en 1926 Otto KRAUSE (v. 1883 – Californie, Etats-Unis, v. 1939), militaire. Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, chante FIDELIO (Léonore), LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale), LA WALKYRIE (Sieglinde). En représentation, interprète LOHENGRIN (Elsa, 1929), TANNHÄUSER (Elisabeth, 1930) et LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva, 1934).
LE HOUCQ Mariette (Mariette Berthe Cécile LEHOUCQ dite). — Mezzo-soprano (rue de Paris, Tourcoing, Nord, 10 septembre 1911 – Paris 10e, 26 avril 2013). Fille de Louis André Ghislain Joseph LEHOUCQ (Mouscon, Belgique, v. 1875 – ap. 1911), et de Claire Célestine ROOSE (Linselles, Nord, 18 décembre 1876 – ap. 1911). Est affichée dans LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1949), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse, 1949), LE MARCHAND DE VENISE (Masque, 1949) DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur, 1957).
LEIDER Frida. — Soprano allemand (Berlin, 18 avril 1888 – Berlin, 04 juin 1975). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) le 20 mai 1930. Chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde, 1931) et LA WALKYRIE (Brunehilde, 1932).
LEISINGER Elisabeth. — Soprano allemand (Stuttgart, royaume de Wurtemberg, 17 mai 1863 – Kreischau (Beilrode), Allemagne, 14 décembre 1933). Fille du docteur Julius LEISINGER et de Bertha WURST (v. 1825 – v. 1913). Epouse le 12 juin 1859 Max Georg MÜLLBERGER (12 juin 1859 – 23 avril 1937), docteur. Débute dans FAUST (Marguerite) le 09 septembre 1887, mais le public lui fait un accueil si froid qu'elle se retire.
LEJEUNE-GILIBERT Gabrielle (Anne Marie Héloïse Gabrielle LEJEUNE dite). — Mezzo-soprano (41 rue de Meuse, Liège, Belgique, 28 février 1869 – ap. 1907). Fille d’Hubert Joseph LEJEUNE (Liège, 18 juin 1841 – Liège, 18 avril 1900), ingénieur, et de Marie Anne Hubertine GRANGÉ (Liège, 14 août 1843 – Liège, 21 octobre 1877), mariés à Liège le 19 mai 1866. Epouse à Paris 17e le 08 mai 1901 Claude Charles Marie GILIBERT (Paris 6e, 19 novembre 1866 – 1910), baryton.
Débute le 25 février 1911 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdeleine). Chante, la même année, THAÏS (Crobyle), LA WALKYRIE (Guerhilde), et, en 1912, ROMA (Gala). Crée SIBERIA (Nikoma).
LEMAIRE Violette. — Soprano. Est affichée dans LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1926), TANNHÄUSER (Page, 1930), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), ARIANE (un Ephèbe, 1937), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline, 1942).
LE MAURE Catherine-Nicole dite Nicole [Lemaure]. — (Paris, 03 août 1704 – Paris, 1783). Epouse en 1762 Mr de Montbruel, chevalier de Saint-Louis. Entre en 1719 dans les chœurs, puis débute en 1721 dans PHAÉTON de Lully. Elle chanta L'EUROPE GALANTE de Campra (Céphise) ; LES SAISONS de Lully et Colasse (Cérès) ; PIRITHOÜS de Mouret (Hippodamie) ; PHILOMELE de La Coste (Philomèle) ; AMADIS DE GRECE de Destouches (Zirfé) ; TELEGONE de La Coste (Elismène) ; LES STRATAGEMES DE L'AMOUR de Destouches (Callirhée) ; ATYS de Lully (Sangaride) ; IDOMENEE de Campra ; ISSE de Destouches ; ACIS ET GALATEE de Lully ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets et Campra ; AMADIS DE GAULE de Lully (Oriane) ; BIBLIS de La Coste (Ismène) ; ACHILLE ET DEIDAMIE de Campra (Deidamie) ; ISBE de Mondonville (Isbé) ; LE POUVOIR DE L'AMOUR de Royer (Zaïde) ; LES CARACTERES DE LA FOLIE de Bury (Eucharis) ; DARDANUS de Rameau (Iphise). Elle créa en 1723 LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blamont (Clio-Timée) ; en 1730 LES CAPRICES D'ERATO de Colin de Blamont (Erato) ; en 1732 JEPHTE de Montéclair (Iphise) ; en 1733 L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac (Inéside). Elle quitta le théâtre le 21 mars 1735.
LEMESLE Mlle (Marie Louise Auguste Antoinette LEMELLE dite). — (Cassel, Land de Hesse, Allemagne, 04 avril 1785 – 21 rue de la Savonnerie, Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 06 juin 1848). Fille de Jean Antoine LEMELLE et d’Antoinette Marie Louis SONNIER, artistes. Débute le 26 février 1826 dans LES PRÉTENDUS.
LEMIÈRE Marie Jeanne Adélaïde dite Marie-Jeanne. — Soprano (Sedan, Ardennes, 29 novembre 1733 – Paris, 04 octobre 1786). Fille de Louis LEMIÈRE et de Julienne LEMAIRE. Epouse à Paris ancien 1er le 25 novembre 1762 (divorce en 1767) Henri LARRIVÉE, basse-taille de l'Opéra. Elle débuta en 1750. Elle créa en 1750 ALMASIS (l'Ordonnatrice) ; en 1757 LES SURPRISES DE L'AMOUR (l'Amour) ; en 1758 ENEE ET LAVINIE (Vénus, Iris) ; en 1758 LES FETES DE PAPHOS (l'Amour) ; en 1760 LES PALADINS (Nérine) ; en 1760 CANENTE (Canente) ; ERNELINDE (Ernelinde) de Philidor.
LEMPERS Félicie. — Débute le 04 décembre 1927 dans HERODIADE (Salomé).
LEPAGE. — Soprano. Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (un Ephèbe) de Jules Massenet. Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1908), GWENDOLINE (Suivante, 1911).
LÉPY Caroline. — Débute le 09 juin 1819 dans le rôle d’Antigone.
LEQUENNE Andrée Charlotte dite Andrée. — Soprano (Cherbourg, Manche, 22 juillet 1918 – Paris 16e, 30 novembre 2011). Fille de Louis Auguste LEQUENNE (Croix, Nord, 08 septembre 1892 – Lille, Nord, 01 mars 1977), militaire, et de Marthe Georgette LEHOT (Carentan, Manche, 24 avril 1899 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 18 février 1981), mariés à Cherbourg le 15 octobre 1917. Epouse en 1948 Jean CHESNEL, baryton de l'Opéra-Comique.
Débute le 28 février 1944 dans FAUST (Marguerite).
LEQUEUX Marie. — Elle débuta en 1769.
LE ROCHOIS Marthe. — (Caen, Calvados, 1650 – Sartrouville, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 08 octobre 1728). Débute en 1678. Elle créa en 1682 PERSEE (Mérope) de Lully ; PHAETON de Lully (Théone) ; en 1685 AMADIS (Arcabonne) ; en 1685 ROLAND de Lully (Angélique) ; en 1686 ARMIDE de Lully ; en 1686 ACIS ET GALATEE de Lully (Galatée) ; ACHILLE ET POLYXENE de Collasse (Polyxène) ; THESEE de Lully (Médée) ; Elle chanta PROSERPINE (Aréthuse) de Lully ; BELLEROPHON (Sténobée) ; THETIS ET PELEE de Collasse (Thétis) ; ÉNEE ET LAVINIE de Collasse (Lavinie) ; DIDON ; ARIANE ET BACCHUS (Marais) ; VENUS ET ADONIS (Desmarets) ; L'EUROPE GALANTE (Campra) en 1697. Elle quitta l'Opéra en 1698.
LEROUX Hélène. — Soprano. Débute le 25 juillet 1884 dans ROBERT LE DIABLE (Alice). Chante LES HUGUENOTS (Valentine, 08 septembre 1884).
LEROUX Louise Zulmée. — Voir DABADIE.
LEROY Odette. — En 1919 chante THAÏS (Albine, débuts le 23 juillet), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) ; en 1921, LA WALKYRIE (Waltraute).
LEROY Yvonne. — Contralto. Est affichée, en 1948, dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti) ; en 1949, dans LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse), LE CHEVALIER A LA ROSE (Flûtiste), LE MARCHAND DE VENISE (Masque) ; en 1957, dans DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur).
LEROY-THIEBAUT (Geneviève Odile THIEBAUT dite). — Mezzo-soprano (Castelnaudary, Aude, 07 août 1920 –). Débute en créant le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt. Chante THAÏS (Albine), LA WALKYRIE (Schwertleite), PRINCE IGOR (Voix), en 1949 ; RIGOLETTO (Madeleine, 1950), SALOMÉ (Page, 1951), BORIS GODOUNOV (Nourrice, 1956).
LE SENNE Marie Thérèse Jeanne Clémentine Germaine dite Germaine. — Soprano (10 rue Royale, Paris 8e, 10 juin 1881 – 1942). Fille de Charles Etienne LE SENNE (Paris, 21 avril 1848 – Paris 9e, 13 février 1901), avocat à la Cour d’Appel de Paris, député de la Seine, et de Marie Thérèse Hélène POTIER DE LA BERTHELIÈRE (Paris ancien 1er, 01 juin 1856 – Paris 01, 01 septembre 1932), mariés à Paris 8e le 25 août 1880. Epouse à Paris 9e le 28 juillet 1908 Charles Honoré BATILLIOT (Paris 17e, 03 décembre 1881 – Dourdan, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 29 septembre 1953).
Débute le 17 février 1909 dans ARMIDE (la Haine). Chante en 1909 également LA WALKYRIE (Siegrune, puis Brunehilde), LES HUGUENOTS (Valentine, 23 août 1909) ; en 1910, L'OR DU RHIN (Fricka), TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) ; en 1912, LOHENGRIN (Ortrude), LE CID (Chimène), SIGURD (Brunehilde) et AÏDA (Aïda) ; en 1915, L’OFFRANDE A LA LIBERTÉ (la Charité) ; en 1916, PATRIE ! (Dolorès). A créé SALOMÉ (Hérodias). Participe le 24 avril 1912 à la première de ROMA (la Grande Vestale) de Jules Massenet.
LESLINO Marie (Marie Joseph Alexandrine LESLINOS dite). — Soprano (rue de Heusy, Verviers, Belgique, 31 mars 1850 – 20bis rue de Chartres, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 07 juillet 1903). Fille de Jean Henri LESLINOS (v. 1820 –), cabaretier, et d’Anne Françoise PIRONET (v. 1815 –). Epouse à Paris 9e le 30 septembre 1890 Pierre François Marie Fernand RAYNAUD (Lunel, Hérault, 03 décembre 1855 – ap. 1905), secrétaire général du Jardin d’Acclimatation.
Elève du Conservatoire de Bruxelles. Débute le 11 août 1879 dans LES HUGUENOTS (Valentine).
LEVASSEUR (Marie-Rose-Claude-Josèphe dite Mlle Rosalie puis Rosalie). — (Valenciennes, Nord, 08 octobre 1749 – Neuwied-am-Rhein, Allemagne, 06 mai 1826). Fille de Jean Baptiste LEVASSEUR (Albert-sur-Somme, Somme, v. 1725 – Valenciennes, 02 novembre 1797) et de Marie Catherine Josèphe TOURNAY (Valenciennes, v. 1732 – Valenciennes, 20 juin 1796), dentellière, mariés à Paris le 02 février 1761. Epouse à Paris le 17 septembre 1806 André Maxime de FOUCHIER (Mirebeau, Vienne, 27 novembre 1732 – Le Pecq, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 04 juillet 1814), militaire.
Débute le 01 août 1766 dans LA TURQUIE, acte de L'EUROPE GALANTE de Campra (Zaïde). Elle chanta EROSINE de Berton (Erosine, Zélima) ; APOLLON ET CORONIS, acte des AMOURS DES DIEUX de Mouret (Coronis) ; LE CARNAVAL DU PARNASSE de Mondonville (une vieille, Lycoris, Thalie) ; LE FEU ET LA TERRE, acte des ÉLEMENTS de Destouches (l'Amour, Pomone) ; SYLVIE de Berton et Trial (l'Amour, Silvie) ; THEONIS de Berton, Trial et Grenier (l'Amour) ; DAPHNIS ET ALCIMADURE de Mondonville (Alcimadure) ; TITON ET L'AURORE de Mondonville (l'Amour) ; DARDANUS de Rameau (l'Amour) ; LA VENITIENNE de Dauvergne (Spinette) ; AMOURS DE RAGONDE de Mouret (Colin, Mathurine) ; ANACREON de Rameau (l'Amour) ; ERIGONE ET PSYCHE, acte des FETES DE PAPHOS de Mondonville (l'Amour, Erigone) ; LA PROVENÇALE, acte des FETES DE THALIE de Mouret (la Provençale) ; ZAÏS de Rameau (Zélidie, Zaïs) ; LES FETES GRECQUES ET ROMAINES de Colin de Blamont (Délie) ; HYLAS ET ZELIS (Zélis) ; LES INDES GALANTES de Rameau (Hébé) ; LES TALENTS LYRIQUES de Rameau (une bergère) ; ZAÏDE de Royer (Isabelle) ; ZOROASTRE de Rameau (Amélite) ; ALPHEE ET ARETHUSE (Aréthuse) ; AMADIS de Lully (Corisande) ; LA CINQUANTAINE de La Borde (Colin) ; SIBILLE, acte des FETES D'EUTERPE de Dauvergne (Sibille) ; PYRAME ET THISBE de Rebel et Francœur (l'Amour) ; ALINE, REINE DE GOLCONDE de Monsigny (Aline, Zélis) ; CASTOR ET POLLUX de Rameau (une suivante d'Hébé, une ombre heureuse, Télaire) ; LE DEVIN DU VILLAGE de Rousseau (Colette) ; EGLE de Lagarde (la Fortune, Eglé) ; ISMENE de Rebel et Francœur (Chloé) ; LES SAUVAGES de Rameau (Zima) ; UNION DE L'AMOUR ET DES ARTS de Floquet (Théodore) ; ZELINDOR, ROI DES SYLPHES de Rebel et Francœur (une nymphe, une sylphide) ; AZOLAN de Floquet (l'Amour) ; IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (une Grecque, Iphigénie) ; SABINUS de Gossec (Éponine) ; CEPHALE ET PROCRIS de Grétry (Procris) ; PHILEMON ET BAUCIS de Gossec (Baucis) ; ERNELINDE de Philidor (Ernelinde) ; AMADIS de Bach (Oriane). Elle créa en 1774 ORPHEE de Gluck (l'Amour) ; en 1776 ALCESTE de Gluck (Alceste) ; en 1777 ARMIDE de Gluck (Armide) ; en 1778 ROLAND de Piccinni (Angélique) ; en 1779 IPHIGENIE EN TAURIDE de Gluck (Iphigénie) ; en 1780 ANDROMAQUE de Grétry (Andromaque) ; en 1780 PERSEE de Philidor (Andromède) ; en 1782 ELECTRE de Lemoyne (Électre) ; en 1783 RENAUD de Sacchini (Armide). Elle quitta l'Opéra en 1785.
LEVIELLI Léonie. — Soprano. Débute le 09 mars 1864. => biographie
LEYMO Madeleine. — Soprano. Débute le 06 janvier 1934 dans TANNHÄUSER (Vénus) et chante HERODIADE (Salomé, 1936).
L'HÉRITIER. — Débute le 24 septembre 1754 dans LES FÊTES DE THALIE. Quitte l'Opéra en 1758.
LICHTMAY Louise (Luise GARAY-LICHTMAY dite). — Soprano allemand. Débute le 21 juillet 1865 dans LES HUGUENOTS (Valentine). Elle a résilié son engagement en octobre 1865.
LILLETTE de. — Débute le 25 novembre 1787 dans DARDANUS de Sacchini. Prend sa retraite en 1791.
LILOWA Margarita. — Mezzo-soprano bulgare (Tscherwen Brjag, Bulgarie, 26 juillet 1935 – Vienne, Autriche, 13 avril 2012). Elle a chanté DON CARLOS (la Princesse Eboli) les 20, 25 et 28 mai 1966 et les 04, 10 et 12 juin 1966.
LIMBERTI Edméa. — Mezzo-soprano. Avec la troupe du Théâtre Communal de Florence, chante NORMA (Clotilde) le 11 juin 1935.
LINDHOLM Berit (Berit Maria JONSSON dite). — Soprano suédois (Stockholm, 14 octobre 1934 – Sköndal, 12 août 2023). Elle a chanté LA WALKYRIE (Brunehilde) le 30 septembre 1971.
LINDSAY Julia dite Jeanne ou Jane. — Soprano (Paris, 1878 –). Débute en créant L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance) le 04 décembre 1903 (répétition générale le 01 décembre). Chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 07 mars 1904) et FAUST (Marguerite) en 1904 ; ARMIDE (Sidonie) et TANNHÄUSER (Elisabeth) en 1905 ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva) et LOHENGRIN (Elsa) en 1906.
LIPCHITZ Exa. — Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1933), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1935), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936).
LIPKOWSKA Lydia (Lydia MARSCHNER dite) [Lipkowskaya]. — Soprano russe (Babino, gouvernorat de Bessarabie, Russie, 10 mai 1882 – Beyrouth, Liban, 22 mars 1958). Epouse de Georges BAKLANOFF, baryton. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) le 26 juin 1909. En 1913, chante RIGOLETTO (Gilda) et HAMLET (Ophélie). Le 11 novembre 1926, chante la Cavatine du Barbier de Séville (Rossini) et la Valse de Coppélia (Delibes) lors du Gala des Croix de Guerre.
LIPP Wilma. — Soprano autrichien (Vienne, 26 avril 1925 – Inning-am-Ammersee, Allemagne, 26 janvier 2019). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (la Reine de la nuit) en 1953.
LIPTON Martha. — Mezzo-soprano (New York, 06 avril 1913 – Bloomongton, Indiana, Etats-Unis, 28 novembre 2006). Débute dans AÏDA (Amnéris) le 27 juin 1958.
LITVINNE Félia (Françoise Jeanne Vasil’yevna SCHÜTZ dite). — Soprano russe (Pétrograd [auj. Saint-Pétersbourg], Russie, 29 août 1863 – 1ter rue Chanez, Paris 16e, 11 octobre 1936). Fille de Basile (William) SCHÜTZ-LITVINNE et de Céline MONNET. Soeur d'Hélène SCHÜTZ [épouse d'Édouard de RESZKÉ, basse]. Epouse à Londres le 16 août 1893 Jean Marie Emmanuel DEPOUX (Mainsat, Creuse, 02 septembre 1842 – av. 1936), docteur en médecine.
Débute le 29 mars 1889 dans LES HUGUENOTS (Valentine). Chante, en 1889, L'AFRICAINE (Sélika), LA JUIVE (Rachel) ; en 1907, ARMIDE (Armide), LA WALKYRIE (Brunehilde) et TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) ; en 1908, AÏDA (Aïda) ; en 1909, SIEGFRIED (Brunehilde), HENRY VIII (Catherine), SAMSON ET DALILA (Dalila), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde), TANNHÄUSER (Vénus) ; en 1916, SIGURD (Brunehilde). A créé DEJANIRE (Déjanire), SCENES RUSSES et JUDITH DE BETHULIE. Elle a été nommée chevalier de la Légion d’honneur le 15 septembre 1927. Elle est enterrée au Père-Lachaise (95e division).
(Elle débuta en 1879 à Bordeaux dans les Huguenots (Valentine). En 1883, au Théâtre-Italien de Paris, elle parait dans Simon Boccanegra et Ernani ; en 1887, elle est à la Monnaie de Bruxelles où elle triomphe dans la Gioconda et Sigurd ; en 1889, elle entre au palais Garnier où elle s'impose dans la Juive et l'Africaine. Au Metropolitan en 1896, au Covent Garden en 1899 elle aborde le répertoire wagnérien. En 1904, elle chante Alceste à l'Opéra-Comique et, en 1906 crée l'Ancêtre à Monte-Carlo. Elle y créera également Déjanire en 1911. En 1907, elle revient à l'Opéra dont elle reste pensionnaire jusqu'en 1919. Le 07 juin 1909 elle chanta au Théâtre du Châtelet Judith (Judith) d'Alexander Serov aux côtés de Chaliapine. Elle sera nommée professeur au Conservatoire américain de Fontainebleau en 1920. Elle possédait une des voix les plus riches et les plus aisément triomphantes qui aient existé, ainsi qu'une présence scénique étonnante.)
LLACER Maria. — Soprano espagnol (Valence, Espagne, 1888 – Madrid, 05 juillet 1962). En représentation, débute dans AÏDA (Aïda) le 03 mars 1922.
LLOBERES Marguerite. — Débute dans FAUST (Siebel) le 18 juillet 1925. Est affichée dans, en 1925, BORIS GODOUNOV (Xénia), RIGOLETTO (Comtesse), TANNHÄUSER (Pâtre) ; en 1926, LA WALKYRIE (Guerhilde), GWENDOLINE (Compagne) ; en 1927, PADMAVATI (jeune Fille), LA TRAVIATA (Anette, puis Bohémienne), LE CHEVALIER A LA ROSE (Modiste), ARLEQUIN (jeune Femme), THAÏS (Myrtale), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), LE FIFRE ENCHANTÉ (Lavaleur), LE COQ D'OR (le Coq) ; en 1928, LE MIRACLE (un Escholier), LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (une Voix). A créé L'ILE DÉSENCHANTÉE (une Sène), LES BURGRAVES (un Burgrave), CYRCA (une Voix) et LE MAS (un Moissonneur).
LOEWEL Yvonne. — Est affichée dans LA FILLE DE ROLAND (Page, 1922), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LA NAISSANCE DE LA LYRE (Nymphe, 1925), HERODIADE (Cananéenne, 1926).
LOLLINI Nérina. — Mezzo-soprano italien (Bologne, Italie, 1882 – ap. 1934). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, en 1912, interprète MEFISTOFELE (Dame Marthe), LA FILLE DU FAR-WEST (Wawkle) et RIGOLETTO (Madeleine). En représentation crée MARIA DI ROHAN (Armande).
LONATI Marie (Jeanne Marie SAUNÉ dite). — Mezzo-soprano (46 place Nicolas Bachelier, Toulouse, Haute-Garonne, 18 mai 1851 – 12 rue d’Isly, Alger, Algérie française, 10 septembre 1887). Fille de Pierre Simon SAUNÉ (Aspet, Haute-Garonne, 28 octobre 1823 – 1877/1887), imprimeur, et d’Elisabeth FAUR dite LEBRAT (Ercé, Ariège, 31 mai 1819 – Toulouse, 09 décembre 1877), mariés à Toulouse le 30 novembre 1848. Epouse à Paris 18e le 24 février 1876 Gaston LONATI, basse de l'Opéra.
Débute dans LA FAVORITE (Inès) le 29 décembre 1875. Crée le 05 avril 1876 JEANNE D'ARC (un Page) d'Auguste Mermet. Chante LES HUGUENOTS (Dame d'honneur), LE PROPHÈTE (Néophyte) en 1876 ; L'AFRICAINE (Anna, 1877), LA FAVORITE (Inès, 1878). Elle fut première dugazon à la Monnaie de Bruxelles (débuts en 1877). Elle chanta en dernier lieu au théâtre d'Alger pendant la saison 1885-1886.
LONGEAU (Anne PONÉ dite). — (1761/1762 – 1793). Débute le 18 décembre 1781 dans IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck.
LOOSE Emmy. — Soprano autrichien (Karbiz, 22 janvier 1914 – Vienne, Autriche, 14 octobre 1987). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, débute le 15 mai 1953 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéna).
Emmy Loose
LORMONT Charlotte (Charlotte Jeanne LASSAILLY dite). — (– octobre 1931). Soeur d'Émile Adolphe Marie LASSAILLY (Paris, 20 décembre 1875 – Paris 17e, 15 octobre 1918), compositeur et chef d'orchestre. Epouse 1. RENARD. Epouse 2. à Paris 17e en juillet 1913 Louis SCHNEIDER (1861–1935), musicologue. Débute en créant CARÊME PRENANT le 16 avril 1916. Crée également UNE FÊTE CHEZ LA POUPLINIÈRE le 25 mai 1916.
LOROTTE Jeanne Elisabeth Louise Saléma. — (Montpellier, Hérault, v. 1808 – 201 rue de Vaugirard, Paris 15e, 10 avril 1884). Enterrée au cimetière Montmartre. Chante de 1831 à 1839. Chante LE ROSSIGNOL en 1831.
LORRAINE Atys. — Débute dans LOHENGRIN (Elsa) le 22 mars 1912, et chante FAUST (Marguerite) en 1913.
LORY Henriette. — Epouse EIGENSCHENCK. Débute salle Ventadour le 09 novembre 1874 dans DON JUAN (Zerline), rôle qu'elle chanta également au Palais Garnier.
LOS ANGELES Victoria de (Victoria GOMEZ CIMA dite). — Soprano (Barcelone, 01 novembre 1923 – Barcelone, 15 janvier 2005). En représentation, débute le 09 avril 1949 dans FAUST (Marguerite).
Victoria de Los Angeles dans le Freischütz (Agathe) à la Scala de Milan (saison 1954/1955)
LOUVET Marie. — Soprano (1860–1955). Débute le 23 juillet 1888 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Elle fit ensuite carrière dans l'opérette sous le nom de Mary MELSA.
LOVENTZ Amélie (Brunette Amélie LOEVENSOHN dite). — Soprano (10 rue d'Hauteville, Paris 10e, 23 juillet 1868 – ap. 1935). Fille d’Isidore Isaac LOEVENSOHN (Strenske, Russie, 10 février 1837 – Paris 18e, 14 avril 1911) et d’Albertine BLATT (Amsterdam, Pays-Bas, 02 novembre 1847 – Paris 9e, 31 juillet 1919), mariés à Genève, Suisse, le 02 mai 1867. Débute dans LES HUGUENOTS (la Reine) le 09 novembre 1890. Chante ASCANIO (Colombe, 1890) ; PATRIE ! (Raphaela), GUILLAUME TELL (Mathilde), LE MAGE (Anahita) en 1891 ; RIGOLETTO (Gilda), L’AFRICAINE (Inès), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), LA JUIVE (Eudoxie, 22 juin 1892) en 1892 ; LA WALKYRIE (Helmwige), ROBERT LE DIABLE (Isabelle) en 1893 ; THAÏS (Crobyle, 1894), LA MONTAGNE NOIRE (Hélèna, 1895), FAUST (Marguerite, 1896).
LOYNEL. — Soprano. Est affichée dans TANNHÄUSER (Page, 19 juillet 1895), ARIANE (Ephèbe, 1906). Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (une Vierge) de Jules Massenet.
LUBIN Germaine Léontine Angélique dite Germaine. — Soprano (60 rue Miromesnil, Paris 8e, 01 février 1890 – 5 quai Voltaire, Paris 7e, 27 octobre 1979). Fille de Samuel Edgar LUBIN (Cayenne, Guyane, 19 septembre 1862 – Cayenne, 07 avril 1948), pharmacien et musicien, et de Jeanne Joséphine BECKER (Paris 6e, 16 février 1862 – Paris 7e, 21 mars 1934), mariés à Paris 6e le 02 mai 1889. Epouse à Paris 6e le 13 mars 1913 (divorce le 03 février 1927) Paul Georges LEFEVRE dit Paul GÉRALDY (Paris 18e, 08 mars 1885 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 10 mars 1983), poète.
Débute le 13 janvier 1916 en créant le 2e tableau du CHANT DE LA CLOCHE (Léonore). Crée également LE RETOUR (Blanche), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (Nicéa), LA FILLE DE ROLAND (Berthe), LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave), MAXIMILIEN (l'Impératrice), ELEKTRA (Elektra), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Ariane), LA CHARTREUSE DE PARME (Gina) et PENELOPE (Pénélope). Est d'autre part affichée dans FAUST (Marguerite, 1916) ; PATRIE ! (Dolorès), L’ETRANGER (Vita), JEANNE D’ARC (Jeanne d'Arc), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), AÏDA (Aïda), ROMA (Fausta) en 1917 ; CASTOR ET POLLUX (Télaïre), THAÏS (Thaïs) en 1918 ; LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite), SALAMMBO (Salammbô) en 1919 ; LA WALKYRIE (Sieglinde, 1921 ; Brunehilde, 1928), MONNA VANNA (Monna Vanna, 1921), BORIS GODOUNOV (Marina), LOHENGRIN (Elsa) en 1922 ; LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva, 1923) ; TANNHÄUSER (Elisabeth, 1925) ; ALCESTE (Alceste), LE FREISCHÜTZ (Agathe) en 1926 ; SIEGFRIED (Brunehilde, 1928) ; LES TROYENS (Cassandre, 1929) ; TRISTAN ET ISOLDE (Isolde, 1930) ; PARSIFAL (Kundry), IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Iphigénie) en 1931 ; LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde, 1933) ; DON JUAN (Anna, 1934) ; FIDELIO (Léonore), ARIANE (Ariane) en 1937 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale, 1941).
(Une des plus grandes tragédiennes lyriques françaises, la première qui ait été affichée à Bayreuth, dans Kundry et Isolde (1936). Elle avait fait des études de médecine, travaillé le chant avec Jacques Isnardon et Félia Litvinne, et débuté à l'Opéra-Comique le 13 novembre 1912 dans Antonia des Contes d'Hoffmann. Elle devait y créer Kaethe dans le Pays en 1913. Le 13 janvier 1916, elle entrait à l'Opéra. Elle s'y imposa majestueusement dans des ouvrages comme Patrie !, l'Étranger, les Troyens, Fidelio, Don Juan, Alceste, Ariane (celle de Massenet et celle de Dukas), le Chevalier à la rose dont elle fut successivement Octave et la Maréchale. Elle y fut la grande interprète française des ouvrages de Wagner. En 1937 et 1939, elle parut au Covent Garden, en 1938 à l'Opéra de Berlin. Après la Seconde Guerre mondiale, elle se consacra au professorat.)
LUCAS Julia. — Soprano. Débute le 07 juillet 1899. => biographie
LUCAZEAU Jacqueline Huguette dite Jacqueline. — Soprano (78 rue des Martyrs, Paris 18e, 14 mars 1917 – Saint-Laurent-du-Pont, Isère, 31 juillet 1987). Fille de Joseph Paul LUCAZEAU, ténor. Epouse à Paris 18e le 13 juillet 1939 Serge RALLIER, ténor. Débute le 08 mai 1944 dans ANTIGONE (un Coryphée) de Darius Milhaud. Chante AÏDA (Aïda), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame), FAUST (Marguerite), en 1945 ; ANTAR (Abla), OTHELLO (Desdémone) en 1946 ; puis, en 1956, TANNHÄUSER (Elisabeth), LA WALKYRIE (Brunehilde) et en 1957, DON JUAN (Anna), DIALOGUES DES CARMÉLITES (nouvelle Prieure), LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale). Elle fut ensuite professeur au Conservatoire de Musique de Grenoble.
LUCCIONI Marthe (Marthe Marie Antoinette LUCCIANI dite). — Soprano (Marseille, Bouches-du-Rhône, 21 juillet 1917 – Nice, Alpes-Maritimes, 25 juillet 1998). Fille de Jean André dit Petit-père LUCCIANI (Bonifacio, Corse, 24 octobre 1884 – Marseille, 06 octobre 1965), cultivateur, officier de santé, et de Marie Françoise LUCIANI (Bonifacio, 05 septembre 1884 – Tallard, Hautes-Alpes, 19 mai 1977), mariés à Marseille le 03 avril 1937. Epouse à Marseille le 03 avril 1937 Paul Charles Georges ROCCA (Marseille, 24 avril 1916 – Nice, 17 janvier 1999), pilote aviateur dans l’aéronavale.
Débute dans THAÏS (Thaïs) le 3 décembre 1945. Chante FAUST (Marguerite, 1947), LES FÊTES D'HÉBÉ (Hébé, 1950), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1950) et KERKEB (Kerkeb, 1951).
LUDWIG Christa. — Mezzo-soprano autrichien d'origine allemande (Berlin, 16 mars 1928 – Klosterneuburg, Autriche, 24 avril 2021). Epouse 1. en 1957 Walter BERRY, baryton ; ép. 2. en 1972 Paul-Émile DEIBER (La Broque, Bas-Rhin, 01 janvier 1925 – Klosterneuburg, Autriche, 14 décembre 2011), comédien français, qui fut directeur de la mise en scène à l'Opéra de Paris dans les années 1970. Elle donna un récital au Palais Garnier le 26 novembre 1971. Débute le 14 novembre 1972 dans LA FEMME SANS OMBRE.
LUMIÈRE Suzanne. — Soprano. Débute dans LES TROYENS (une Ombre) le 25 février 1929. Est affichée dans LA WALKYRIE (Siegrune, 1930 ; Rossweiss, 1932 ; Schwertleite, 1934 ; Grimguerde, 1948), TANNHÄUSER (Page, 1930), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline, 1930), LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (le Mystère, 1932), PARSIFAL (une Voix, 1933 ; Fille-fleur, 1935), LA DAMNATION DE FAUST (une Voix, 1933), LOHENGRIN (Page, 1933), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1935), ARIANE (un Ephèbe, 1937), GWENDOLINE (Compagne, 1942), PÉNÉLOPE (Eurymone, 1945). A créé PERSÉE (Néréide), SALAMINE (Dignitaire), LE MARCHAND DE VENISE (Masque), ŒDIPE (Vierge), L'AIGLON (Isabelle), PÉNÉLOPE (Servante), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse), DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur).
LUREAU-ESCALAÏS Maria (Marie Annette LUREAU dite). — Soprano (4 rue de Paris, Montreuil-sous-Bois, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 24 février 1860 – Cuxac-d’Aude, Aude, 27 janvier 1923). Fille de Jean Nicolas Ambroise LUREAU (Montreuil-sous-Bois, 07 avril 1830 – Paris 8e, 24 juin 1902) et de Marguerite RÉGAUDIÈRE (Saint-Rémy-de-Salers, Cantal, 05 juillet 1831 – Paris 9e, 21 juillet 1880), mariés à Montreuil-sous-Bois, Seine, le 10 août 1858. Epouse à Paris 9e le 12 février 1884 Léonce Antoine ESCALAÏS, ténor.
A débuté le 27 novembre 1882 dans LES HUGUENOTS (Marguerite). Fut affichée dans GUILLAUME TELL (Mathilde, 26 février 1883), ROBERT LE DIABLE (Isabelle, 06 avril 1883 ; Alice, 05 mars 1884 — a chanté un même soir les deux rôles, le 19 février 1886), FAUST (Marguerite, 28 mai 1883), L’AFRICAINE (Inès, 1883), LA JUIVE (Eudoxie, 1885), RIGOLETTO (Gilda, 1885), DON JUAN (Elvire, 1887), HAMLET (Ophélie, 1888) et ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1889). A créé le 16 mars 1891 LE MAGE (Anahita) de Jules Massenet.
LUSSAS Jacqueline (Marthe Alice TOURNIER dite). — Mezzo-soprano (Montauban, Tarn-et-Garonne, 11 octobre 1922 – Paris 13e, 12 avril 2008). Elle a chanté LES INDES GALANTES (le Palais d’Hébé : Bellone) en 1964 et 1965 ; RIGOLETTO (Madeleine) chaque année de 1964 à 1969 ; CARMEN (Carmen) chaque année de 1964 à 1968 ; LA WALKYRIE (Grimguerde) les 26 mai 1967 et 09 octobre 1971 ; FAUST (Dame Marthe) en 1968 et 1969 ; LUCIA DI LAMMERMOOR (Alisa) en 1969 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN avec Denise Scharley (un Gémeau) en 1969 ; IL TABARRO (la Frugola) et GIANNI SCHICCHI (Zita) le 07 octobre 1971.
LUZA Gabrielle de. — Soprano. Débute dans PARSIFAL (Fille-fleur) le 25 mars 1914. En 1920, chante PAILLASSE (Nedda) et FAUST (Marguerite).
LYS Edith de. — Soprano (Boston, 1886 – 08 juin 1961). Crée MARIA DI ROHAN (Maria) le 22 mars 1917.
MAC-ARDEN Joy. — Soprano néerlandais (Diemerburg, près d’Amsterdam, 16 janvier 1893 – 17 avril 1952). Débute le 22 août 1923 dans LOHENGRIN (Elsa). Chante L'OR DU RHIN (Fréia, 1924), SIGURD (Hilda, 1924), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1933), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune, 1933).
McCORMIC Mary (Hanna PUACZ dite Ganna WALSKA puis). — Soprano polonais naturalisée américain (Brest-Litovsk, 26 juin 1887 – Montecino, 02 mars 1984). Fille de Napoléon PIACZ et de Karolina MASSALSKA. Epouse.1. en 1907 le baron Arcadie d’EINGORN, officier russe ; ép. 2. Joseph FRAENKEL, endocrinologue américain ; ép. 3. en 1920 (divorce en 1922) Alexander Smith COCHRAN, industriel ; ép. 4. en 1922 (divorce en 1931) Harold Fowler McCORMICK, industriel américain ; ép. 5. en 1938 Harry GRINDELL MATTHEWS, inventeur anglais ; ép. 6. en 1942 (divorce en 1946) Theos Casimir BERNARD, explorateur.
Débute le 03 juillet 1926 dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), puis en 1927, chante FAUST (Marguerite) et HERODIADE (Salomé).
MADEIRA Jean (Jean BROWNING dite). — Contralto américain (Centralia, Illinois, 14 novembre 1918 – Providence, Etat de Rhode-Island, Etats-Unis, 10 juillet 1972). Elle a chanté SALOME (Hérodias) en 1965.
MAËSEN Camille de. — Soprano belge. Débute le 22 juin 1864. => biographie
MAHÉ Renée (Renée Reine JARDIN dite). — Soprano (4 rue Burnouf, Paris 19e, 04 février 1903 – Carthage, Tunisie, 1971). Fille de Noël Gustave JARDIN (Paris 11e, 06 décembre 1872 – ap. 1934), étalier et de Cécile Blanche Reine COUROUVE (Paris 10e, 10 mars 1882 – Amicar, Tunisie, 29 décembre 1967), couturière, mariés à Paris 19e le 21 novembre 1899. Epouse à Paris 10e le 24 juillet 1922 (divorce le 03 février 1937) Alexis Louis MAHÉ (Châteaubriant, Loire-Atlantique, 30 mai 1884 – Damgan, Morbihan, 11 septembre 1953), rédacteur des postes et télégraphes.
Débute le 21 avril 1931 en créant GUERCŒUR (une Illusion). Crée encore MAXIMILIEN (une Voix), UN JARDIN SUR L'ORONTE (Zobéïde), VERCINGETORIX (Epone, une Druidesse), PERKAIN (Magaléna), DIANE DE POITIERS (Musicienne), SALADE (Isabelle), LE MARCHAND DE VENISE (Nérissa), PROMENADE DANS ROME (une Voix), LA SAMARITAINE (une Femme), PALESTRINA (un Ange), et ANTIGONE (Ismène). D'autre part est affichée dans IPHIGÉNIE EN TAURIDE (Femme grecque), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), AÏDA (Prêtresse), LOHENGRIN (Page), FAUST (Siebel), TANNHÄUSER (Patre) en 1931 ; ELEKTRA (Porteuse de traîne), PARSIFAL (Ecuyer) en 1933 ; ROLANDE (Page, 1934 ; Rosette, 1937) ; DON JUAN (Zerline), LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéna) en 1935 ; LES HUGUENOTS (Urbain), SOIRÉE ROMANTIQUE (une Voix) en 1936 ; ARIANE (Eunoé), BORIS GODOUNOV (Xénia), ALCESTE (Suivante), FIDELIO (Marceline), L'AIGLON (Thérèse de Lorget) en 1937 ; LA WALKYRIE (Guerhilde), LA PRISE DE TROIE (Ascagne) en 1938 ; ARIANE ET BARBE-BLEUE (Bellangère, 1939 ; Ygraine, 1945), THAÏS (Crobyle, 1940), LE ROI D'YS (Rozenn, 1941) ; L’OR DU RHIN (Woglinde), LE DRAC (Francine) en 1942 ; ANTAR (Selma), PADMAVATI (Nakanti) en 1946.
MAHIEU Marcelle Marie dite Marcelle. — Mezzo-soprano (rue Régemortes, Moulins, Allier, 10 avril 1898 – 32 rue de La Fontaine, Paris 14e, 26 décembre 1939). Fille de Maurice Charles Jean MAHIEU (Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 février 1868 – Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 21 octobre 1932), directeur de pompes funèbres, et de Marie Alexandrine GUINEL (Malville, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 14 juillet 1876 – Paris 16e, 05 août 1960), mariés à Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 27 mars 1895.
En 1926, débute le 23 avril dans LA WALKYRIE (Waltraute) et chante LOHENGRIN (Ortrude), puis est affichée en 1927 dans TANNHÄUSER (Vénus), LE MIRACLE (Alix) ; en 1928 dans LA WALKYRIE (Brunehilde), PARSIFAL (Kundry) ; en 1931 dans GUERCŒUR (Bonté), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne) ; en 1933 dans VERCINGETORIX (Druidesse) et en 1935 dans SALOMÉ (Hérodias). A créé GUERCŒUR (une Illusion).
MAILLARD (Marie-Thérèse DAVOUX dite Mlle). — Soprano (Paris ancien 5e, 06 janvier 1766 – Montmorency, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 16 octobre 1818). De sa liaison avec Henri Montan Berton, naquit Henri François Berton, compositeur. Elle dansa d'abord à l'Opéra-Comique. Elle débuta à l'Opéra le 17 mai 1782 dans LE DEVIN DU VILLAGE (Colette). Elle quitta la scène en avril 1813. Elle créa en 1782 L'EMBARRAS DES RICHESSES de Grétry ; en 1783 ALEXANDRE AUX INDES (Ariane) de Lefroid de Méreaux ; en 1784 DARDANUS (Iphise) de Sacchini ; en 1786 LA TOISON D'OR (Médée) de Vogel ; en 1787 TARARE de Salieri ; en 1786 NEPHTÉ de Lemoyne ; en 1791 CASTOR ET POLLUX de Candeille ; en 1791 ŒDIPE A THEBES (Jocaste) de Lefroid de Méreaux ; en 1800 HECUBE de Fontenelle ; en 1801 ASTYANAX (Andromaque) de Kreutzer ; en 1802 SEMIRAMIS de Catel ; en 1802 TAMERLAN (Seyda) de Winter ; le 15 décembre 1807 LA VESTALE (la Grande Vestale) de Spontini. Elle chanta IPHIGENIE EN AULIDE (Clytemnestre) ; LA CARAVANE DU CAIRE (Zelime, 1784) ; DIANE ET ENDYMION (Diane, 1784) ; ASPASIE en 1789.
MALANIUK Ira. — Contralto ukrainien (Stanislaviv [auj. Ivano-Frankivsk], Ukraine, 29 janvier 1923 – Graz, Autriche, 27 février 2009). Epouse Wilhelm MALANIUK (Oberndorf, Autriche-Hongrie [auj. Autriche], 26 juin 1906 – Vienne, Autriche, 20 décembre 1965), juge et scientifique autrichien. En représentation, débute le 07 mai 1955 dans L'OR DU RHIN (Fricka). La même année, chante LA WALKYRIE (Fricka, Grimguerde), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute, première Norne) et, en 1956, interprète TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine).
MALIBRAN (Maria Felicité GARCIA dite la). — Mezzo-soprano (Paris ancien 2e, 24 mars 1808 – Manchester, Angleterre, 23 septembre 1836). Fille de Manuel GARCIA (Séville, Espagne, 21 janvier 1775 – Paris, 10 juin 1832), ténor et compositeur de musique, et de Joaquina SITCHES (28 juillet 1780 – Bruxelles, 10 mai 1864), soprano. Sœur de Pauline VIARDOT, mezzo-soprano. Epouse 1. à New York le 23 mars 1826 (divorce en 1835) François Eugène MALIBRAN (Paris, 14 novembre 1781 – novembre 1836), banquier français. Epouse 2. à Paris ancien 2e le 29 mars 1836 Charles Auguste de BÉRIOT (Louvain, Belgique, 20 février 1802 – Bruxelles, Belgique, 08 avril 1870), violoniste et compositeur belge.
Débute au cours d'un gala le 14 janvier 1828. Chante le 23 février 1829 dans ROMEO E GIULIETTA ; le 30 mars 1829 dans TANCREDI et lors de deux concerts en 1830.
(Fille du ténor Manuel Garcia, elle n'eut pas d'autre professeur que son père, qui la forma avec sévérité. A cinq ans elle jouait des rôles d'enfant, mais son véritable début eut lieu à Londres en 1825 au King's Theatre lorsqu'elle chanta au pied levé Rosine, du Barbier de Séville, pour remplacer une cantatrice défaillante. Peu après elle créait Félicia dans les Croisés en Égypte de Meyerbeer. En 1825, elle accompagne son père aux États-Unis, est sa partenaire dans le Barbier de Séville, Otello, Don Juan, Cendrillon et en 1826 épousera Eugène Malibran. Le ménage ne sera pas heureux. En 1827, elle regagne l'Europe et s'installe à Paris. Son début à l'Opéra, au cours d'un gala, le 14 janvier 1828, la déçoit. Elle refuse le contrat que lui propose le théâtre et le 08 avril paraît aux Italiens dans Sémiramis. D'emblée elle fera la conquête de la capitale, comme elle fera celle de Londres l'armée suivante. Puis elle entreprend une tournée en Italie, triomphant à Naples, Bologne, Milan et Venise. En 1830, elle rencontre le violoniste belge Charles de Bériot qu'elle épousera en 1836 après son divorce. Victime d'un accident de cheval, elle chantera le soir même à Londres et respectera ses contrats suivants jusqu'au festival de Manchester où, faute de s'être soignée, elle succombera épuisée le 23 septembre 1836. C'était une femme d'une distinction rare, fort spirituelle et disposant d'une énergie sans pareille. Elle était excellente pianiste, ayant travaillé avec Hérold.)
MALIPONTE Adriana (Adriana MACCHIAIOLI dite). — Soprano italien (Brescia, 26 décembre 1938 –). Débute le 05 mars 1962 dans CARMEN (Micaëla), qu’elle chanta aussi en 1963. Chante LUISA MILLER (1983).
MALRAISON Cécile Julienne Henriette dite Cécile. — Soprano (67 rue Victor-Hugo, Alger, Algérie française, 29 juillet 1878 – ap. 1921). Fille de Laurent MALRAISON (Thionville, Moselle, 18 mai 1838 – Médéa, Algérie française, 22 août 1889), militaire, et de Marie Noémie PELISSIER DU BESSET (Couiza, Aude, 18 avril 1843 – ap. 1921), mariés à Alger le 13 février 1868. Epouse 1. à Alger le 15 décembre 1896 (divorce à Alger le 13 juillet 1899) Alfred Léon Henri NORMAND (Oran, Algérie française, 19 janvier 1868 – ap. 1904), secrétaire en chef du Parquet général. Epouse 2. à Paris 6e le 26 février 1921 Claude CUCHERAT (Charlieu, Loire, 04 août 1864 – ap. 1921), représentant de commerce.
En 1926, est affichée dans LOHENGRIN (un Page) et LA FILLE DE ROLAND (un Page).
MAMSINA Elisabeth. — Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (une Ambassadrice de l'Empereur de Chine).
MANCEAU Jeanne Henriette dite Jeanne. — Contralto (129 avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 06 mars 1899 – Châteauneuf-Grasse, Alpes-Maritimes, 27 août 1991). Fille d’Amédée MANCEAU (Argenton, Creuse, 30 mars 1869 – Paris 17e, 05 décembre 1952), chirurgien dentiste, et d’Henriette Hortense BILLARD (Paris 16e, 04 mai 1878 – ap. 1906), mariés à Paris 16e le 16 mai 1896. Epouse 1. à Neuilly-sur-Seine, le 15 décembre 1921 Frédéric Marcel SIVRY (Alger, 11 juillet 1895 – Antibes, Alpes-Maritimes, 1966). Epouse 2. à Nice, Alpes-Maritimes le 04 décembre 1970 Jean Baptiste Joseph HUBERT.
Débute le 01 septembre 1928 dans THAÏS (Myrtale). Chante PARSIFAL (une Voix, une Fille-fleur), LE COQ D'OR (l'Intendante) en 1928 ; LA WALKYRIE (Siegrune, 1929 ; Fricka, 1934 ; Rossweiss, 1935), SALOMÉ (Page), LES TROYENS (une Ombre, puis Anna), ALCESTE (Coryphée), LOHENGRIN (Page), RIGOLETTO (Madeleine), LE MAS (Rouzil), BORIS GODOUNOV (Fédor) en 1929 ; LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1930), PADMAVATI (Femme du palais), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde), OTHELLO (Emilia), ESCLARMONDE (Parséïs) en 1931 ; SAMSON ET DALILA (Dalila, 1932) ; HERODIADE (Hérodiade) et AÏDA (Amnéris) en 1933 ; SIGURD (Uta) en 1935. A créé LE MAS (jeune Fille, Berger), PERSÉE (Thétis), SALAMINE (un Dignitaire), LA TENTATION DE SAINT ANTOINE (l'Ange), GUERCŒUR (l'Ombre d'une Femme, une Illusion), ELEKTRA (deuxième Servante), VERCINGETORIX (Druidesse).
MANCHET Eliane (Eliane SCHAAF dite). — Soprano (Bamako, Mali, 26 mai 1935 – Paris 16e, 05 mai 2008). Fille de Georges SCHAAF (Pont-de-Roide [auj. Pont-de-Roide-Vermondans], Doubs, 29 avril 1902 – Nice, Alpes-Maritimes, 19 juin 1990), militaire, et de Claire Aimée COTÉ (Saint-Pierre-du-Bosguérard, Eure, 18 février 1899 – Nice, Alpes-Maritimes, 16 avril 1977), infirmière, mariés à Paris 15e le 27 décembre 1927. Epouse 1. Lucien Jules Auguste MANCHET (Tours, Indre-et-Loire, 06 janvier 1896 – Tours, 28 juillet 1972), chirurgien ; épouse 2. en 1972 Pierre MÉDECIN (Nantua, 16 septembre 1935 – Paris, 13 mai 2017), directeur de théâtre lyrique.
Engagée par l'Opéra de Paris le 27 décembre 1968. Chante à partir de 1974 : MANON ; LES CONTES D'HOFFMANN (Olympia) ; PARSIFAL (Fille-fleur) ; PELLEAS ET MELISANDE (Mélisande).
MANCINI Louise (Louise Antoinette GOGUÉ dite). — Soprano (17 rue Neuve-Corneille [auj. rue Frédérick-Lemaître], Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 14 octobre 1881 – 170 boulevard Ney, Paris 18e, 28 octobre 1964). Fille d’Antoine Auguste GOGUÉ (Lunéville, Meurthe-et-Moselle, 20 juin 1845 – Paris 18e, 18 février 1926), professeur de musique, et de Louise Stéphanie MANCINI (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 02 février 1856 – Paris 14e, 04 juin 1925). Epouse à Paris 9e le 12 décembre 1949 Paul BASTIDE, compositeur.
Débute le 06 octobre 1906 dans LA WALKYRIE (Siegrune). En 1907, chante ARMIDE (Phénice), ARIANE (Cypris), TANNHÄUSER (Vénus) ; en 1908, RIGOLETTO (Comtesse) ; en 1909, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (une Norne), HENRY VIII (Lady Clarence), LES HUGUENOTS (Urbain), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), FAUST (Siebel), GUILLAUME TELL (Jemmy), LOHENGRIN (Ortrude). Crée LA FORÊT (le Cyprès). Lors de son décès, elle était domiciliée 11 rue Saulnier à Paris 9e.
Louise Mancini en 1905
MANDIN. — Est affichée dans L'ETRANGER (jeune Fille, 1903) et LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1905).
MANDRAL. — Soprano. Débute le 11 mars 1928 dans FAUST (Siebel). Chante HERODIADE (Babylonienne) et RIGOLETTO (Comtesse) en 1931. Crée ELEKTRA (la Porteuse de traîne).
MANNY Germaine. — (Montréal, 1895 – ap. 1929). Débute dans GUILLAUME TELL (Jemmy) le 09 novembre 1916.
MARCHAL Julienne. — Soprano. Débute le 18 août 1926. => biographie
MARCHAL Paulette. — Est affichée dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline 1941 ; Fille de chambre, 1949), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse), LE MARCHAND DE VENISE (Masque), en 1949.
MARCHAND Berthe. — Crée LE JARDIN DU PARADIS (une Suivante) le 29 octobre 1923.
MARCHISIO Barbara. — Contralto italien (Turin, 06 décembre 1833 – Mira, Venise, 19 avril 1919). Fille d'un facteur de pianos ; sœur de Carlotta MARCHISIO. Elle parut à l'Opéra avec sa sœur le 09 juillet 1860 pour la création de SEMIRAMIS (Arsace) [version française]. Elle y chanta GUILLAUME TELL (Jemmy).
(Barbara, qui était une remarquable mezzo-soprano, débuta à Vienne en 1856 ; Carlotta, soprano, débuta à Madrid l'année suivante. Toutes deux triomphèrent sur les scènes italiennes de Vienne, Paris et Londres, chacune dans son répertoire. Mais toutes deux aimaient à se faire afficher ensemble dans Semiramide, Norma ou il Trovatore, qu'elles chantèrent à l'Opéra de Paris en 1860. A la mort de Carlotta (1872), Barbara quitta la scène, se maria et disparut du monde lyrique.)
MARCHISIO Carlotta. — Soprano italien (Turin, 08 décembre 1835 – Turin, 28 juin 1872). Sœur de Barbara MARCHISIO. Elle parut à l'Opéra avec sa sœur le 09 juillet 1860 pour la création de SEMIRAMIS (Semiramis) [version française]. Elle y chanta GUILLAUME TELL (Mathilde).
MARCIA Aurore (Aurore Fanny Irma VERMEULEN dite VERMEULEN DE VILLIERS dite) . — (2 rue Caumartin, Paris 9e, 11 décembre 1887 – ap. 1915). Fille d’Emile Adrien VERMEULEN (– av. 1912) et de Marie Elisabeth Charlotte d’HOTMAN DE VILLIERS (Port-Louis, Île Maurice – Port-Louis, 25 décembre 1899). Epouse à Paris 8e le 28 octobre 1912 Lev Alexandrovitch NISSALOVITCH (Kremenets, Ternopil, Russie [auj. Ukraine]. 14 juillet 1884 – Alpes-Maritimes, début janvier 1955), industriel.
Débute le 18 avril 1910 dans AÏDA (Aïda).
MARCIGNY Suzanne. — Soprano. Débute le 11 décembre 1936 dans LE COQ D'OR (la Reine).
MARCOLINI. — Cantatrice d'origine valaque. Débute en 1856.
MARCY Jane (Jeanne DENYS dite). — Soprano (Aalst, Belgique, 20 mars 1865 –). Débute le 14 mars 1892 dans FAUST (Marguerite). Chante L'AFRICAINE (Inès, 1892 ; Sélika, 1902), ROBERT LE DIABLE (Isabelle, 1892) ; en 1893, ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), LE CID (l'Infante), LA JUIVE (Eudoxie) ; puis GWENDOLINE (Gwendoline, 1894), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1898 ; Brunehilde, 1901), LES HUGUENOTS (Valentine, 1899). Crée L'OR DU RHIN (Fréia et Woglinde, audition du 06 mai 1893), LA WALKYRIE (Helmwige) ; le 16 mars 1894 THAÏS (Crobyle) de Jules Massenet.
"Ce Camondo m’avait prié de visiter sa galerie de tableaux, non pour connaître mon avis dont il se souciait peu, avec raison, mais pour me recommander son amie de l’Opéra, Mme Marcy, Sieglinde plutôt faiblarde." (Willy, Souvenirs littéraires… et autres, 1925)
"Don Juan et la Walkyrie ont donné à Mmes Carrère et Jane Marcy l'occasion de briller au premier rang d'une interprétation mieux qu'honorable.
Mme Jane Marcy avait, durant deux ou trois ans, quitté l'Opéra pour l'Opéra-Comique et pour les concerts où elle manifesta toute sa science de la musique ; la Senta du Vaisseau Fantôme, l'interprète préférée des bonnes cantates de Rome, de l'Institut et du théâtre allemand attestèrent la virtuosité de sa voix ; elle est rentrée dans le personnage de Sieglinde, un peu ingrat pour l'éclat de son soprano étendu ; mais, après les hésitations d'un premier acte passablement fourni de jeux de scènes difficiles, Mme Marcy a chanté avec une solidité et une pureté qui lui laisseront peu de rivales sur le même théâtre. Nous voudrions maintenant l'écouter dans les ouvrages du répertoire français, mieux favorable aux sonorités franches de sa voix."
(Pierre-Barthélemy Gheusi, la Nouvelle Revue, 01 décembre 1898)
"Mlle Jane Marcy a, comme nous l'avions prévu, remporté un nouveau succès dans les Huguenots qui lui servaient de second début ; elle se joue des difficultés vocales de son rôle avec une compréhension parfaite de son personnage et un souci rare des traditions brillantes du passé. Après nous avoir donné une Sieglinde valeureuse, Mlle Marcy nous a rendu une Valentine de haut style, fort acclamée des dilettanti et du public de l'Opéra."
(Pierre-Barthélemy Gheusi, la Nouvelle Revue, 01 février 1899)
MARET (Marguerite Sylvie MAZERET dite). — (14 rue Malar, Paris ancien 10e, 09 mai 1859 – 54 rue de Maubeuge, Paris 9e, 08 janvier 1889). Fille de Pierre MAZERET (La Celle Dunoise, Creuse, 20 août 1829 – Paris 5e, 29 juillet 1885) et de Françoise Julie COUCHET (Paris ancien 12e, 22 octobre 1838 – Paris 5e, 12 juin 1885), marchands de vin, mariés à Paris ancien 10e le 15 mai 1858. Second prix de chant au concours du Conservatoire, elle est engagée à l'Opéra le 14 août 1887. Débute dans AÏDA (Amnéris) le 30 décembre 1887, et crée LA DAME DE MONSOREAU (Gertrude).
MARGYL Jane (Jeanne Clémence FLORIET dite). — Mezzo-soprano (105 rue de Rome, Paris 17e, 17 juillet 1874 – villa Criste-Marine, rue de la Banque, Deauville, Calvados, 12 août 1907). Fille d’Édouard Rachel Gabriel (Félix) FLORIET (Paris 17e, 13 février 1849 – Paris 16e, 19 mars 1894), architecte, et de Louise Mélina COURVALLET (Batignolles-Monceau, Seine [auj. Paris 17e], 12 février 1853 – Brive-la-Gaillarde, Corrèze, 14 septembre 1939), mariés à Paris 17e le 06 avril 1872.
Débute le 22 septembre 1905 dans SAMSON ET DALILA (Dalila). En 1906, chante AÏDA (Amnéris) et LA WALKYRIE (Fricka). Elle créa au Nouveau-Théâtre le 26 avril 1906 le Clown (Madame Barbazan) d'Isaac de Camondo. Lors de son décès, elle était domiciliée 128 boulevard de Courcelles à Paris 17e. Enterrée au cimetière des Batignolles (1re division) ; sa tombe est ornée d'une statue de François Sicard représentant la musique qui pleure sa perte (sa sœur Marthe a posé comme modèle car elle lui ressemblait beaucoup).
MARIGNAN Jane Alida dite Jane. — Soprano (4 rue des Innocents, Nîmes, Gard, 19 août 1873 – 14 boulevard Montmartre, Paris 9e, 26 décembre 1930). Fille de Théophile Jacques MARIGNAN (Uchaud, Gard, 13 novembre 1851 – av. 1930), commis, et d’Elisa CHAMPEL (Nîmes, 12 septembre 1851 – ap. 1930), couturière, mariés à Nîmes le 19 février 1873. Débute dans AÏDA (Aïda) le 28 juillet 1909.
MARILLIET Andrée Marcelle dite Andrée. — Soprano (6 boulevard de Vaugirard, Paris 15e, 12 novembre 1893* – Le Luc, Var, 09 mai 1989). Fille de Joseph Edouard MARILLIET (Périgueux, Dordogne, 21 mars 1870 – Paris 7e, 09 février 1893), typographe, et de Marie Aimée Fernande LEMERCIER (Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 avril 1873 – ap. 1914), couturière, mariés à Paris 18e le 28 juillet 1890. Epouse à Paris 9e le 18 avril 1914* Raphaël Jacques Joseph Vidal CHALOM dit VIDAL-CHALOM (Alger, 30 décembre 1891 – Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 01 novembre 1927*), artiste lyrique.
Débute le 06 octobre 1922 dans LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (un Esprit céleste). Chante LA FILLE DE ROLAND (Théobalt, 1922 ; Geoffroy, 1925), LA WALKYRIE (Guerhilde), AÏDA (Prêtresse), LE TROUVÈRE (Inès) en 1923 ; THAÏS (Crobyle, 1924), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Voglinde, 1925), ALCESTE (Coryphée), PARSIFAL (Fille-fleur), LOHENGRIN (Elsa) en 1926 ; HERODIADE (Salomé), LE COQ D’OR (le Coq d'Or) en 1927 ; TURANDOT (Liu), FAUST (Marguerite), NOCTURNE (Récitante) en 1929 ; CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1930), L’ETRANGER (Ouvrière, jeune Fille, 1934), ARIANE (Cypris, 1937). A créé LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame), CYDALISE ET LE CHEVREPIED (Voix de la forêt), PADMAVATI (Femme du palais), LE JARDIN DU PARADIS (jeune Fille), LES DIEUX SONT MORTS (Dylila), L'ARLEQUIN (jeune Femme) ; le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (une Grenouille) d'André Bloch ; ORPHÉE (jeune Fille), L’IMPERATRICE AUX ROCHERS (une Voix), LE BAISER DE LA FÉE (une Voix), PERSÉE (une Néréide), SALAMINE (un Dignitaire), GUERCOEUR (une Illusion) ; le 21 octobre 1931 LA VISION DE MÔNA (une Islandaise) de Louis Dumas ; ELEKTRA (cinquième Servante), LE MARCHAND DE VENISE (une Gouvernante), OEDIPE (une Thébaine).
MARIN Irène. — Mezzo-soprano. Débute le 07 juillet 1930. => biographie
MARKEZ Madeleine. — Débute le 02 juin 1909 dans LA WALKYRIE (Guerhilde).
MART Maud. — En représentation, chante LA TOSCA (le Pâtre) le 24 novembre 1925.
MARTIN Janis. — Mezzo-soprano puis soprano américain (Sacramento, Californie, 16 août 1939 – San Antonio, Texas, 14 décembre 2004). Elle a chanté TANNHÄUSER (Vénus) les 23 et 26 décembre 1966 ; WOZZECK (Marie) le 05 mai 1979 ; LE VAISSEAU FANTÔME (Senta) en juin 1981.
MARTIN Marie-Jeanne. — Voir DELILLE Jany.
MARTIN Mireille. — Elle a chanté DON CARLOS (Thibault) le 22 avril 1963 et en 1966 et 1967 ; TANNHÄUSER (un Pâtre) le 21 juin 1963 et en 1964 et 1965 ; CARMEN (Frasquita) en 1963 et 1967 ; PELLEAS ET MELISANDE en 1966.
MARTINELLI Germaine. — Soprano. Débute le 26 septembre 1936. => biographie
MARTINI Dragitza. — Avec la troupe du Théâtre San Carlo de Naples, chante UN BAL MASQUÉ (Amelia) le 01 juillet 1951.
MARTINI Marguerite (Marguerite MARTIN dite). — Soprano (Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 juillet 1865 –). Fille d’Henri Marius Aimé MARTIN (Marseille, 15 décembre 1819 – Marseille, 21 octobre 1881), commissaire-priseur, et de Marguerite Elisabeth Justine CHOPARD (Marseille, 26 septembre 1829 – Paris 9e, 16 mars 1906-), mariés à Marseille le 7 août 1849. Sœur de Louis Joseph Henri Horace MARTIN (Marseille, 09 février 1851 – ap. 1923), ténor, directeur de théâtre [épouse à Nice, Alpes-Maritimes, le 02 avril 1881 Alice Marie LUTSCHER (Laval , Mayenne, 01 avril 1850 – ap. 1923), artiste lyrique].
Débute le 25 août 1893 dans LA WALKYRIE (Sieglinde) et chante SIGURD (Brunehilde) en 1894.
MARTYL Nelly (Nelly Adèle Anny MARTIN dite). — Soprano (16 rue de Hanovre, Paris, 2e, 01 avril 1884 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 09 novembre 1953). Fille de Jules Edouard MARTIN (Saint-Armand-les-Eaux, Nord, 19 juin 1845 – Paris 10e, 03 décembre 1902) et d’Hélène FLEMING (Londres, Angleterre, 13 novembre 1851 – Paris 10e, 05 novembre 1903), employée de commerce, mariés à Paris 2e le 26 août 1879. Epouse à Paris 9e le 12 juillet 1909 Georges Bertin SCOTT DE PLAGNOLLES dit Georges SCOTT (Paris 6e, 10 juin 1873 – Paris 14e, 10 janvier 1943), dessinateur.
Débute le 20 mars 1907 dans ARMIDE (une Naïade). Chante PATRIE ! (Rafaela, 1907), FAUST (Siebel, 1908) et crée LA CATALANE (Agnès), AMPHYON (voix de la Muse).
MAS Margaret. — Soprano (17 août 1924 –). Elle débuta au Palais Garnier le 22 avril 1949 en créant LES NOCES CORINTHIENNES (la Muse). Est a été affichée en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline), LA WALKYRIE (Ortlinde), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva) ; en 1950 dans LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) ; en 1951 dans KERBEB (Kerkeb), en 1952 dans FAUST (Siebel) ; en 1958 dans UN BAL MASQUÉ (Amélia) ; en 1959 dans DON JUAN (Anna), LES INDES GALANTES (Phani) ; en 1960 dans LA TOSCA (Tosca) et FIDÉLIO (Léonore) ; en 1961, LES TROYENS (Didon). Elle a encore chanté LA TOSCA (Floria Tosca) les 23 juillet 1960, 09 et 19 septembre 1960 et en 1963, 1964, 1965, 1966, 1968 et 1969 ; une Soirée lyrique (Fidelio, Thaïs, la Tosca) le 13 mars 1961 : 1er acte 1er tableau et 2e acte 1er tableau de FIDELIO (Léonore) ; FIDELIO (Léonore) en français le 07 avril 1961 et en 1962, 1963 et 1967 ; UN BAL MASQUÉ (Amélia) le 12 février 1962 ; LES INDES GALANTES (Phani) en 1963 et 1964 ; LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) le 05 février 1965 ; LA WALKYRIE (Ortlinde) le 26 mai 1967 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (Vox sola) en 1969.
MASON Edith (Edith BARNES dite). — Soprano américain (Saint-Louis, Missouri, États-Unis, 22 mars 1893 – San Diego, Californie, 26 novembre 1973). En 1920 chante FAUST (Marguerite), RIGOLETTO (Gilda) ayant débuté le 08 mars dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette).
MASSON Elisa. — Mezzo-soprano. Débute le 16 juin 1847. => biographie
MASSON Suzanne. — Mezzo-soprano. Débute le 04 mars 1932. Chante ensuite à l'Opéra-Comique sous le nom d'Alba MAZZONI. => biographie
MASTILOVIC Danica [Daniza]. — Soprano serbe (Negotin, Serbie, 07 novembre 1933 – Dreieich, Allemagne, 15 juillet 2023). Elle a chanté LA WALKYRIE (Guerhilde) le 26 mai 1967.
MASTIO Catherine Laurence dite Catherine. — Soprano (103 rue Lacondamine, Paris 17e, 17 août 1874 – Vichy, Allier, 20 janvier 1950). Fille d’Eugène MASTIO (Lauterbourg, Bas-Rhin, 05 décembre 1844 – Nancy, Meurthe-et-Moselle, 31 janvier 1914), chef de musique, compositeur de musique, et de Marie MALENFANT (Cherbourg, Manche, 28 juin 1848 – Châlons-en-Champagne, Marne, 17 octobre 1887), mariés à Cherbourg, Manche, le 07 mai 1870.
En 1908, débute dans LOHENGRIN (Elsa) le 16 mars, puis chante FAUST (Siebel), LE PROPHÈTE (Berthe) et HIPPOLYTE ET ARICIE (l’Amour).
MATHIEU Madeleine. — Soprano puis mezzo-soprano (Arcis-sur-Aube, Aube, 15 juin 1891 – Paris 16e, 03 janvier 1994). Epouse à Paris 9e le 18 septembre 1925 Georges HIRSCH, directeur de théâtre. Avec la compagnie d’Ida Rubinstein, crée AMPHYON (une Voix de la Muse), puis, en représentation, chante FAUST (Dame Marthe) le 02 juin 1949.
=> interview de Madeleine Mathieu, émission de télévision du 20 mars 1989
MATHIEU. — Soprano. Débute le 10 juillet 1893 dans LES HUGUENOTS (une Dame d'honneur). Chante, en 1893, ROBERT LE DIABLE (Dame d'honneur), LA WALKYRIE (Guerhilde, puis Ortlinde), RIGOLETTO (Johanna, puis la Comtesse, puis en 1904 le Page), L'AFRICAINE (Anne) ; puis le PROPHÈTE (Néophyte, 1898), HENRY VIII (Clarence, 1903), LES HUGUENOTS (Léonard, 1904), ARMIDE (l'Echo, 1905), ARIANE (Chromis, 1907), SALAMMBO (Taanach, 1907), HIPPOLYTE ET ARICIE (une Matelotte, 1908). A créé GWENDOLINE (Compagne), LA MONTAGNE NOIRE (Esclave), HELLÉ (Prêtresse), JOSEPH (jeune Fille), LA PRISE DE TROIE (Prolyxène), ASTARTE (Suivante), L’ETRANGER (Madeleine) et LA CATALANE (Francisca).
MATHIEU-LUTZ Geneviève. — Soprano. Débute le 28 avril 1912. => biographie
MATHOT Nelly (Nelly SEROIN dite). — Soprano (Paris, 17 décembre 1914 –). Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit) le 17 mai 1942. Chante RIGOLETTO (Gilda, 1942), ANTAR (Nedda, 1946), LA TRAVIATA (Violetta, 1955), LES INDES GALANTES (Fatime, 1955).
MATI Dona. — Débute dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne) le 11 novembre 1910. La même année chante LA WALKYRIE (Fricka), puis, en 1911, L'OR DU RHIN (Fricka), LOHENGRIN (Ortrude), TANNHÄUSER (Vénus). Crée ICARE (une Nymphe).
MATTEI Charlotte. — Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante MEFISTOFELE (Panthélis) le 09 mai 1912.
MATTIO Jeanne. — Mezzo-soprano. Débute le 04 octobre 1943 en créant PEER GYNT (deuxième Oiseau noir) et chante L'ETRANGER (une Vieille, 1951).
MATZENAUER Margarete (Margarethe PREUSSE-MATZENAUER dite). — Mezzo-soprano hongrois (Temesvar, [auj. Timisoara], Autriche-Hongrie [auj. Roumanie], 01 juin 1881 – Van Nuys, Californie, 19 mai 1963). Fille de Ludwig MATZENAUER, chef d’orchestre et de Ottilie KRONE, chanteuse lyrique. Epouse (divorce en 1917) Edoardo FERRARI FONTANA (Rome, 08 juillet 1878 – Toronto, Canada, 04 juillet 1936), ténor. En représentation, en 1924, chante AÏDA (Amnéris) et SAMSON ET DALILA (Dalila).
MAUDUIT Emma Félicie. — Soprano (place Sainte-Anne, Rennes, Ille-et-Vilaine, 04 juillet 1845 – Boulevard Porée, Saint-Servan, Ille-et-Vilaine, 29 novembre 1909). Fille de Pierre Marie MAUDUIT (v. 1808 – Rennes, 17 février 1871), menuisier, et de Marie Françoise Louise CARDIN (v. 1810 – ap. 1873), mariés à Rennes le 16 novembre 1837. Epouse à Rennes le 17 février 1873 Charles Joseph MAIGNE (Saint-Enogat [auj. Dinard], Ille-et-Vilaine, 01 janvier 1841 – Saint-Servan, 06 mai 1910), conducteur des Ponts-et-Chaussées.
A débuté salle Le Peletier le 17 novembre 1865 dans ROBERT LE DIABLE (Alice). Elle y parut dans LA JUIVE (Rachel) ; LE FREISCHÜTZ (Agathe) ; DON CARLOS (Eboli) ; LA FIANCEE DE CORINTHE (Daphné). Elle y participa à la première le 03 mars 1869 de FAUST (Siebel) de Charles Gounod. Au Palais Garnier, fut affichée dans LE PROPHÈTE (Berthe), HAMLET (la Reine), FAUST (Siebel), LE FREISCHÜTZ (Annette), L'AFRICAINE (Sélika) et DON JUAN (Elvire), et elle y créa en 1874 L'ESCLAVE (Paula) d'E. Membrée. Elle quitta l’Opéra en 1875.
"Bloch et Mauduit.
Deux débuts de cette année. La première, un contralto, a eu du succès dans la Bohémienne du Trouvère. La seconde, un soprano, a réussi dans Isabelle de Robert le Diable. Ont toutes deux beaucoup à travailler."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)
MAUPIN Mlle de (Julie d’AUBIGNY dite). — Contralto (Marseille, Bouches-du-Rhône, 1663 – en Provence, 1707). Fille de Gaston d’AUBIGNY, secrétaire de Louis de Lorraine-Guise comte d’Armagnac. Epouse le sieur de MAUPIN. Elle débuta en décembre 1690 dans CADMUS ET HERMIONE de Lully (Pallas). Elle a chanté DIDON de Desmarets (une magicienne) ; LES SAISONS de Louis Lully (Cérès) ; THESEE de Lully (Minerve) ; THETYS ET PELEE de Colasse (Cidippe) ; PROSERPINE de Lully (Cérès) ; MARTHESIE, REINE DES AMAZONES de Destouches (Cybèle, la grande-prêtresse du Soleil) ; LE TRIOMPHE DES ARTS de La Barre (Vénus, Campaspe) ; LE CARNAVAL de Lully (une bergère chantante, une musicienne) ; CANENTE de Colasse (l'Aurore, Nérine) ; SCYLLA de Théobalde (La France, Ismène, une magicienne, Thétys) ; PHAETON de Lully (Clymène) ; AMPHALE de Destouches (une Grâce, Céphise) ; ACIS ET GALATEE de Lully (Scylla) ; MEDUS de Bouvard (Médée) ; FRAGMENTS DE LULLY de Campra (Polymnie, Iris, Vafrina) ; ULYSSE ET PENELOPE de Rebel (Pénélope) ; PERSEE de Lully (Cassiope, reine d'Ethiopie) ; ARMIDE de Lully (Armide) ; PSYCHE de Lully (Vénus, une femme désolée) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (la Folie) ; ISIS de Lully (Junon) ; IPHIGENIE EN TAURIDE de Desmarets (Diane) . Elle a créé en 1700 HESIONE de Campra (la prêtresse du Soleil, une prêtresse de Flore) ; en 1701 ARETHUSE de Campra (nymphe de la Seine, Thétys) ; en 1701 TANCREDE de Campra (Clorinde) ; en 1704 TELEMAQUE de Campra et Danchet (la Félicité, Thétys, une nymphe de Calypso) ; en 1705 ALCINE de Campra (Mélanie, princesse d'Islande) ; en 1705 LA VENITIENNE de La Barre (Isabelle). Elle quitta l'Opéra en 1705.
(Fille d'un secrétaire du comte d'Armagnac, elle se maria très jeune, mais se lia bientôt avec un prévost de salle d'armes qui la rendit de première force à l'épée. D'un tempérament fougueux, disposant d'une voix presque virile, elle se fit applaudir à l'Opéra de Marseille dans les premières manifestations lyriques de cette ville. Intelligente sinon musicienne, et animée d'un fort tempérament, elle incendia un jour un couvent en Avignon pour en délivrer une jeune fille qu'elle estimait. Condamnée au supplice du feu, elle réussit à se faire gracier. Elle arriva alors à Paris et débuta en 1690 à l'Académie royale. Elle s'y révéla saisissante tragédienne mais en 1693 quitta l'Opéra pour Bruxelles où elle fut la maîtresse du duc de Bavière. Revenue à Paris en 1699, elle reparut à l'Opéra dans l'Iphigénie de Desmarets, blessa un soir trois hommes qui l'avaient provoquée et rejoignit son mari en 1701.)
MAXIMOVITCH Marie. — Soprano (Tchernigoff, Russie, 08 septembre 1904 –). Débute dans LA WALKYRIE (Helmwige) le 29 avril 1932.
MAZARIN Mariette. — Soprano belge (1874 – 22 février 1952). Débute dans TANNHÄUSER (Elisabeth) le 13 septembre 1911.
MAZZOLENI Esther. — Soprano (Sebenico, Dalmatie, 12 mars 1883 – Palerme, 17 mai 1982). Avec les artistes de la Scala de Milan, chante LA VESTALE (Jullia) le 24 janvier 1909.
MEDORI Giuseppina (Josepha WILMOT dite). — Soprano (Foligno, Italie, 12 septembre 1827 – Bruxelles, Belgique, 03 novembre 1906). Débute le 06 octobre 1856 dans LES VÊPRES SICILIENNES (Hélène).
MEDRI. — Débute en 1857.
MELBA Nellie (Helen Minnie PORTER MITCHELL dite). — Soprano australien (Richmond, près de Melbourne, 19 mai 1861 – Sidney, 23 février 1931). Débute le 08 mai 1889 dans HAMLET (Ophélie). Chante, en 1889, ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) et LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie) ; en 1890 FAUST (Marguerite) et RIGOLETTO (Gilda). Elle fut titrée Dame Nellie Melba.
(Elle débuta en 1887 à la Monnaie de Bruxelles dans Rigoletto (Gilda). Le 08 mai 1889, elle entre à l'Opéra de Paris. Entre-temps, le 12 juin 1888, elle paraît au Covent Garden dans Lucie de Lammermoor (Lucie). En 1893, elle est affichée au Metropolitan Opera de New York. Jusqu'à la Première Guerre mondiale elle chantera régulièrement au Covent Garden et au Metropolitan mais se rendra également à Saint-Pétersbourg et à Milan. Elle figurera aussi dans la compagnie lyrique de Damrosch et dans la sienne propre avec laquelle elle fera une tournée en Australie. Elle reparaîtra à Paris en 1914 aux Champs-Élysées dans Otello (Desdémone). Son rôle préféré semble avoir été celui de Juliette mais, si elle se spécialisa dans le répertoire italien, elle ne dédaigna pas de chanter Elsa de Lohengrin, Elisabeth de Tannhäuser et Sieglinde de la Walkyrie. Elle donna sa représentation d'adieu à Londres en 1926.)
MELIN Charlotte. — Est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur, 1924) ; LOHENGRIN (Page), LA FILLE DE ROLAND (Page), LE FREISCHÜTZ (Demoiselle d'honneur) en 1926 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline, 1927), SALOMÉ (Galiléenne, 1928), PERSÉE et ANDROMÈDE (Néreide, 1930), CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1935), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936).
MELIS Carmen. — Soprano italien (Cagliari, 15 août 1885 – Longone al Segrino, près de Côme, 19 décembre 1967). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, crée LA FILLE DU FAR-WEST (Minnie) le 16 mai 1912. En représentation, chante AÏDA (Aïda), MANON (Manon) et LE TROUVÈRE (Léonore) en 1916.
MELUIS Luella (Luella CHILSON dite Luella CHILSON-OHRMAN dite). — Soprano américain (Appleton, Wisconsin, Etats-Unis, 21 août 1892 ou 1882 –). Epouse 1. Elmer OHRMAN, banquier et courtier. Epouse 2. v. 1920 William Fulton MELHUISH. En représentation débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 04 juin 1924.
MELVAT Aliette. — Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) le 22 décembre 1954. Chante LES INDES GALANTES (Phani, 1955), OBERON (Rezzia), KERKEB (Doudja), RIGOLETTO (Comtesse) en 1956 ; LA TRAVIATA (Bohémienne, 1956 ; Clara, 1957), LE CHEVALIER A LA ROSE (Dame Mariane, 1959).
MENDÈS Léontine. — Mezzo-soprano. Débute le 16 septembre 1878. => biographie
MENDÈS DE LÉON Berthe. — Soprano. Débute le 16 mars 1894. => biographie
MENDEZ Félicie (Félicie Benjamine LOUSTAUNEAU dite). — Soprano (Givet, Ardennes, 26 décembre 1833* – ap. 1872). Fille de Jean Pierre LOUSTAUNEAU (Tarbes, Hautes-Pyrénées, 23 janvier 1802 –), instituteur, et de Barbe Joseph HUBAIN (Givet, 17 février 1806 –), mariés à Givet le 22 mai 1828. Sœur de Catherine Francine LOUSTAUNEAU. Elle chanta, avec sa sœur, au Théâtre-Lyrique. Puis elle appartint à l’Opéra de 1852 à 1858. Elle chanta LA FAVORITE (Inès) ; LE PROPHETE (Berthe) ; LE COMTE ORY (Isolier) ; LES HUGUENOTS (Urbain, Valentine, Marguerite). Elle chanta ensuite sous le nom de LUSTANI.
MENUT Nicole. — Soprano (Toulon, Var, 21 août 1937 –). Elle a chanté RIGOLETTO (un Page) en 1965, 1966 et 1967 ; TANNHÄUSER (un Page) en 1966.
MÉO Lucienne Louise dite Lucienne de. — Soprano (36 rue Rochechouart, Paris 9e, 17 mars 1904 – 10 rue Pierre-Picard, Paris 18e, 19 juin 1930). Fille d’Émile de MEO (Itri, Italie, 12 novembre 1867 – Paris 18e, 23 janvier 1953), chef d’orchestre, et de Marie Madeleine LERICHE (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 08 février 1866 – Paris 18e, 18 juillet 1956), artiste lyrique, mariés à Paris 9e le 9 juin 1903. Débute dans LA WALKYRIE (Sieglinde) le 19 novembre 1927. Chante, en 1928, FAUST (Marguerite), ALCESTE (Alceste), DON JUAN (Anna), LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave), PARSIFAL (Fille-fleur) ; en 1929, de LOHENGRIN (Elsa). Elle se suicida. Elle est enterrée au cimetière parisien de Saint-Ouen.
MEON Jeanne (Jeanne RIGONEY MEON dite). — Epouse Armand Emmanuel TRIAL (Paris, 01 mars 1771 – Guadeloupe, 09 septembre 1803), compositeur auteur de la musique du Siège de Lille. Débute en 1790.
MÉQUILLET Sophie Charlotte dite Sophie. — Soprano (Paris, 08 mars 1814 – Héricourt, Haute-Saône, 08 août 1889). Fille de David Clément MÉQUILLET (Héricourt, 27 février 1786 – Héricourt, 09 mai 1862), négociant, et de Frédérique Sophie de BIAROWSKY (Strasbourg, Bas-Rhin, 30 septembre 1793 – Héricourt, 09 avril 1874), mariés à Munich, Bavière, le 14 mai 1810. Elle débuta en 1842. Elle chanta LA JUIVE (Rachel) ; GUILLAUME TELL (Edwige) ; LA REINE DE CHYPRE (Gondoliere) ; GUSTAVE III (Adwerson) ; LES HUGUENOTS (Valentine) ; MARIE STUART (Anna) ; RICHARD EN PALESTINE (Edith) ; MOÏSE (Sinaïde) ; LE FREISCHÜTZ (Agathe) ; OTHELLO (Emilie) ; LE COMTE ORY (Ragonde) ; STRADELLA (Léonore).
MÉRENTIÉ Claire Marguerite Rose dite Marguerite. — Soprano (Port-au-Prince, Haïti, 1873 – 3 rue Bugeaud, Paris 16e, 20 janvier 1928*). Fille de Marius Alexis Frédéric MÉRENTIÉ (Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 août 1845 – Paris 7e, 25 juillet 1909), négociant et de Wilma Marguerite DEGAND (v. 1846 – Paris 16e, 23 novembre 1929). Epouse à Paris 8e le 29 novembre 1884 (puis divorce) Jean Georges Philippe DAUZON (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 03 mai 1858 – Paris 9e, 17 octobre 1901).
Débute le 15 mai 1905 dans LE CID (Chimène). Chante ARMIDE (Armide, 1905), LES HUGUENOTS (Valentine, 1906), ARIANE (Ariane, 1907), SALAMMBO (Salammbô, 1907), LA WALKYRIE (Sieglinde, 1907 ; Brunehilde, 1913), CARMEN (Carmen, 1907), TANNHÄUSER (Elisabeth, 1908), HIPPOLYTE ET ARICIE (Phèdre, 1908), AÏDA (Aïda, 1908), TRISTAN ET ISOLDE (Isolde, 1913). A créé LE SORTILÈGE (Angela). Elle créa au Nouveau-Théâtre le 26 avril 1906 le Clown (Glady) d'Isaac de Camondo. Lors de son décès, elle était domiciliée 3 rue Edouard-Fournier à Paris 16e.
MESPLÉ Magdeleine Andrée Henriette dite Mady. — Soprano (Toulouse, Haute-Garonne, 07 mars 1931 – Toulouse, 30 mai 2020). Fille de Pierre Guillaume MESPLÉ (Toulouse, 26 juin 1906 – Toulouse, 29 août 1961), employé de banque, et d’Yvonne Alexandrine SESQUIÈRE (Fenouillet, Haute-Garonne, 22 janvier 1903 – Toulouse, 08 février 2001), mariés à Toulouse le 31 août 1929. Débute le 15 septembre 1958 dans DIALOGUES DES CARMÉLITES (Sœur Constance). Chante LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1958) ; UN BAL MASQUÉ (Oscar, 1958) ; LES INDES GALANTES (Fatime, 1959) ; RIGOLETTO (Gilda, 1960) ; L’ENFANT ET LES SORTILÈGES (Pastourelle, 1960) ; LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie, 1960).
Mady Mesplé dans Lucie de Lammermoor (Lucie)
MEUNIER Suzanne. — Soprano. Débute dans FAUST (Siebel) le 01 septembre 1927.
MEYER Kerstin Margareta. — Mezzo-soprano suédois (Stockholm, 03 avril 1928 – Stockholm, 14 avril 2020). Epouse Björn BEXELIUS (Högalid Parish, 27 mai 1941 – Hässelby, Stockholm, 05 octobre 1997), journaliste. En représentation, débute le 11 mai 1962 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave).
MICHEAU Jeanne Reine Marie dite Janine. — Soprano (3 boulevard de Strasbourg, Toulouse, Haute-Garonne, 17 avril 1914 – Paris 16e, 18 octobre 1976). Fille d’Émile Armand MICHEAU (Paris 4e, 31 mai 1862 – Toulouse, 15 juillet 1918), restaurateur, et de Francine Augustine DUTOIT (Paris 8e, 10 mars 1876 – Sariac-Magnoac, Hautes-Pyrénées, 27 octobre 1962), mariés à Paris 8e le 6 juin 1895. Epouse 1. à Toulouse le 6 août 1940 (divorce le 05 avril 1944) Jean Georges Yves de BAUDOUIN. Epouse 2. à Paris 16e le 10 novembre 1953 André Louis MARTIN.
Débute en créant MÉDÉE (Créuse). Crée également LE JOUR (une Voix), BOLIVAR (Manuela). D'autre part, est affichée dans RIGOLETTO (Gilda, 1940), LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1941), LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina, 1942), LA VIERGE (Archange Gabriel, 1942), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1944), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance, 1951), LA TRAVIATA (Violetta, 1951), LES INDES GALANTES (Fatima, 1952), DON JUAN (Zerline, 1956). Le 08 juin 1955, elle a chanté l'Hymne de la Légion d'Honneur (paroles de Pierre Grosclaude, musique de Philippe Parès) au cours de la soirée de la Légion d'Honneur à l'Opéra de Paris.
MICHEL Solange (Solange Marie Suzanne BOUQUIN dite). — Mezzo-soprano (29 rue Boulard, Paris 14e, 27 novembre 1912 – Bourges, Cher, 15 décembre 2010). Fille de Lazare Hippolyte René BOUQUIN (Méry-ès-Bois, Cher, 02 septembre 1887 – Nuillé-le-Jalais, Sarthe, 17 décembre 1934), garçon de café, et de Suzanne Germaine ARRAULT (Paris 5e, 16 mai 1892 –), mariés à Paris 3e le 23 mai 1912. Epouse à Bourges le 03 juillet 1934 Michel Marie Jean BOULESTEIX (Fontenay-le-Comte, Vendée, 29 août 1911 – Bourges, 04 décembre 2005).
A débuté sous son nom d'épouse, Solange BOULESTEIX, le 02 septembre 1942 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble). A été affichée dans GWENDOLINE (Suivante, 1942) PÉNÉLOPE (Servante, 1943), LA WALKYRIE (Schwertleite, 1952), la FLÛTE ENCHANTÉE (Dame), FAUST (Dame Marthe), THAÏS (Albine), RIGOLETTO (Madeleine) en 1955 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (un Gémeau, 1957), DIALOGUES DES CARMÉLITES (première Prieure, 1958).
MICUCCI Linda. — Soprano italien (Rome, 11 février 1877 – 1933). Epouse Luigi BETTI (Chiusi, 1879 – 1941), ténor italien. Avec la troupe du Théâtre de la Scala, le 24 janvier 1909, chante LA VESTALE (Grande Vestale).
MIGLIETTI Adrienne. — Soprano suisse (Genève, 22 juillet 1918 – Genève, 07 juin 2013). Débute le 06 septembre 1948 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (la Reine de la Nuit).
MIGNIER ou MINIER. — Elle créa en 1732 JEPHTE (Polymnie).
MILASHKINA Tamara Andreyevna dite Tamara. — Soprano russe (Astrakhan, 13 septembre 1934 – Vienne, Autriche, 10 janvier 2024). Epouse Vladimir ATLANTOV, ténor russe (Leningrad, février 1939 –). Elle a chanté TOSCA en italien (Floria Tosca) les 30 avril, 02 et 05 mai 1969.
MILINKOVIC Georgine von. — Mezzo-soprano croate (Prague, 07 juillet 1913 – Munich, 26 février 1986). En représentation, débute le 23 mai 1952 dans SALOMÉ (Hérodias). En 1953 chante TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine), LA FLÛTE ENCHANTÉE (une Dame), LE REQUIEM de Mozart, et crée L'AMOUR DE DANAÉ (Alcmène).
MILON ou MILLION. — Débute en 1716. Chante LES FETES DE L'ETE (Cérès).
MINGHINI-CATTANEO Irène. — Contralto (Lugo di Romagna, près de Ravenne, 12 avril 1892 – Rimini, 24 mars 1944). En représentation, débute le 04 juillet 1935 dans FALSTAFF (Mrs Quickly).
MINIER. — Débute vers les années 1710.
MIRANDA Lalla. — Soprano autralien (Melbourne, 1876 – Édimbourg, 25 février 1944). Fille de David MIRANDA et d’Annetta HIRST, artistes lyriques. Débute le 31 janvier 1908 dans RIGOLETTO (Gilda). Chante LES HUGUENOTS (la Reine) également en 1908.
MIRANE Albertine. — Mezzo-soprano. Chante d'abord à l'Opéra-Comique. Débute le 15 août 1881 dans LE COMTE ORY (Isolier). Chante en 1881, LES HUGUENOTS (Urbain), FAUST (Siebel) ; en 1883, FAVORITE (Inès, 07 mai 1883), LE FREISCHÜTZ (Annette, 11 juillet 1883), LE PROPHÈTE (Néophyte) et L'AFRICAINE (Anna).
MISSILIER Suzanne. — Soprano. Elle a chanté TURANDOT (une Jeune fille) les 11, 19, 22, 26, 28 janvier 1968 et le 25 mars 1969 ; TANNHÄUSER en 1968.
MISTRAL Lucrèce. — Mezzo-soprano. Epouse avant 1934 Germain DÉJEAN, ténor de l'Opéra de Nice. Chante d'abord à l'Opéra-Comique. Débute le 14 février 1942 dans AÏDA (Amnéris). Chante, en 1944, L'ETRANGER (Mère de Vita), LE ROI D'YS (Margared), BORIS GODOUNOV (Nourrice), FAUST (Marthe) ; en 1945, RIGOLETTO (Madeleine) et HERODIADE (Hérodiade) ; en 1946, ANTAR (Mère d'Antar).
MLEJNIK Manja. — Soprano slovène (Kranj, 12 novembre 1915 – Ljubljana, 20 août 1998). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Sméraldine) le 27 juin 1956.
MÖDL Martha [Moedl]. — Soprano allemand (Nuremberg, 22 mars 1912 – Stuttgart, 17 décembre 2001). En représentation, débute dans PARSIFAL (Kundry) le 24 mars 1954. En 1955 chante LA WALKYRIE (Brunehilde), SIEGFRIED (Brunehilde) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde).
MOISSET Antoinette Gabrielle dite Gabrielle. — Soprano (Bromont-Lamothe, Puy-de-Dôme, 16 août 1846 – villa Marie Justine, quartier du Ray, Nice, Alpes-Maritimes, 07 mars 1920). Fille d’Antoine MOISSET (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 18 juin 1820 – Paris 18e, 20 mars 1867), menuisier, et de Marie BONNEAU (Bromont-Lamothe, 04 janvier 1815 – Paris 18e, 08 octobre 1896), mariés à Paris le 21 février 1846. Epouse 1. à Paris 8e le 05 août 1880 (divorce le 09 novembre 1898) Jean Paul Philippe Michel Egbert ABADIE (Toulouse, Haute-Garonne, 21 janvier 1846 – Le Thiel-sur-Huisne, Orne, 25 juillet 1913), fabricant de papier. Epouse 2 à Paris 18e le 6 janvier 1900 Robert Charles Antoine Albert BLONDEAU (Besançon, Doubs, 19 décembre 1859 –), officier de marine.
Débute le 26 juin 1875 dans LES HUGUENOTS (Marguerite de Valois).
MOISSON Joséphine. — Mezzo-soprano (29 rue Vannerie, Dijon, Côte-d'Or, 29 janvier 1823 – ap. 1854). Fille de Jean Baptiste MOISSON (Le Favril, Nord v. 1791 – ap. 1836), menuisier, et de Jeanne AUBRY (Chenôve, Côte-d’Or, 07 décembre 1791 – ap. 1836), mariés à Dijon le 02 février 1812. Epouse GLADY. Elle débuta en 1846. Chante LA FAVORITE (Léonore).
MOIZAN Geneviève Aline Honorine dite Geneviève. — Soprano (Paris 15e, 07 juillet 1923 – Paris 13e, 24 janvier 2020). Epouse André Paul ALAPETITE (Colmar, Haut-Rhin, 10 juillet 1926 – Paris 13e, 13 août 2022). Débute dans SALADE (Isabelle) le 28 juillet 1948. Chante FAUST (Marguerite, 1949), LES INDES GALANTES (Zaïre, 1952).
MOLL Olga. — Soprano (Moscou, 1912 – 1993). En représentation, débute dans PARSIFAL (Fille-fleur) le 24 mars 1954.
MONDA-MILLION Raymonde (Raymonde Émilienne MILLON dite). — Soprano (5 rue d’Égypte, Lyon 6e, Rhône, 12 mars 1915 –). Fille de Jean-François MILLON (Pressins, Isère, 25 juin 1871 –), coiffeur, et de Louise Joséphine PRUD’HOMME (Lyon 3e, 15 janvier 1875 –), tailleuse, mariés à Lyon 6e le 09 juin 1896. Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) le 24 octobre 1943. La même année chante RIGOLETTO (Page, puis en 1945, Gilda), FAUST (Siebel), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Pamina) ; en 1945, LE CID (Infante), Ballet de CASTOR ET POLLUX (une Voix), BORIS GODOUNOV (Xénia), ROMÉO ET JULIETTE (Stefano).
MONIGHETTI Maria de. — Débute le 11 février 1933 dans BORIS GODOUNOV (Marina).
MONMART Berthe. — Soprano (Vaux-sous-Chevremont, Belgique, 11 mai 1921 – Toulouse, Haute-Garonne, 10 juin 1997). Débute dans LA WALKYRIE (Guerhilde) le 10 mars 1951. Est affichée dans, en 1951, LA FLÛTE ENCHANTÉE (Dame), KERKEB (Doudja), BOLIVAR (Maria, Thérésa), L’ETRANGER (jeune Fille), LOHENGRIN (Page, puis Elsa en 1952) ; en 1952, THAÏS (Crobyle), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Bellangère), LES INDES GALANTES (Zaïre, puis Phani en 1952 ; Zima, puis Emilia en 1953 ; Zima en 1961 ; Emilia en 1961, 1962, 1963 et 1964) ; en 1953, DANSES POLOVTSIENNES (une Voix) ; en 1954, AÏDA (Aïda), LA TRAGEDIE DE SALOMÉ (une Voix) ; en 1955, OBERON (Rezzia), NUMANCE (Lyra) ; en 1956, LE VAISSEAU FANTÔME (Senta), TANNHÄUSER (Elisabeth) ; en 1957, DON JUAN (Anna), LE MARTYRE DE SAINT SÉBASTIEN (Anima Sabastiani) ; en 1958, FAUST (Marguerite), LE CHEVALIER À LA ROSE (la Maréchale) ; LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite en 1958 et 1965) ; en 1959, OTHELLO (Desdémone), DIALOGUES DES CARMÉLITES (nouvelle Prieure) ; FIDELIO (Léonore) en 1960, 1961 et 1962 ; DON CARLOS (Elisabeth de Valois) en 1963 ; LE ROI D’YS (Margared) et 1966 et 1967 ; LES TROYENS (Didon, 1969) ; L’ANNONCE FAITE À MARIE (la Mère) en 1970 ; LA WALKYRIE (Waltraute) en 1971. Elle a participé le 21 avril 1968 à la première du PRISONNIER (la Mère) de Luigi Dallapiccola [version française de Jean-Marie Martin].
MONSY-FRANZ Marguerite (Marguerite Appoline Elisabeth de RIBAUCOURT dite). — Soprano (Ostende, Flandre, Belgique, 07 novembre 1892 – ap. 1950). Fille d’Henri Jean Baptiste Hubert de RIBAUCOURT (Mons, Haunaut, 24 juin 1869 – ap. 1936), agent de change, et d’Elisabeth VAN LENIENDAEL (Linkebeek, 21 octobre 1868 – ap. 1936), mariés à Bruxelles le 25 novembre 1891. Epouse 1. à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 14 octobre 1919 (puis divorce) Gaston SIMON (Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 23 septembre 1874 –). Epouse 2. à Paris 7e le 16 juin 1936* Paul FRANZ, ténor.
Débute le 19 août 1921 dans LES HUGUENOTS (la Reine). Chante RIGOLETTO (Gilda), ASCANIO (Colombe), LA WALKYRIE (Helmwige) en 1921 ; L’OR DU RHIN (Fréia), FAUST (Marguerite), ESCLARMONDE (Esclarmonde) en 1923 ; ANTAR (Abla), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), PARSIFAL (Fille-fleur) en 1924. Crée LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Bianca) et LA FLÛTE ENCHANTÉE (Reine de la nuit).
MONTALANT. — Voir CINTI-DAMOREAU.
MONTALBA Silvia. — Soprano. Débute dans LES HUGUENOTS (Valentine) le 30 avril 1880. Chante AÏDA (Aïda, 1880), L’AFRICAINE (Sélika, 1881), LE TRIBUT DE ZAMORA (Hermosa, 1881), LE FREISCHÜTZ (Agathe, 1882), LA JUIVE (Rachel, 22 janvier 1883).
"D'origine espagnole, Mme Montalba est française par sa mère et appartient à une famille où la pratique de l'art est en grand honneur. C'est au retour d'une brillante saison en Italie que M. Vaucorbeil voulut attacher cette artiste à l'Académie nationale de musique.
Mme Montalba débuta à l'Opéra, le 30 avril 1880, dans le rôle de Valentine des Huguenots aux unanimes applaudissements des spectateurs. Depuis elle s'est produite avec un égal succès dans Aïda, l'Africaine et le Tribut de Zamora. Il ne manque plus qu'une création pour mettre le sceau à sa réputation.
Mme Montalba est une cantatrice di primo cartello et une musicienne consommée. Elle a dernièrement épousé un de nos plus aimables consuls généraux."
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)
MONTAZEL Rose (Rose Clémentine MAUBERT dite). — Mezzo-soprano (7 rue d’Isly, Toulon, Var, 22 mai 1878 – ap. 1930). Fille d’Auguste Antoine Joseph MAUBERT (Pégomas, Alpes-Maritimes, 16 décembre 1853 – ap. 1897), chef de musique au 20e régiment d’infanterie, et d’Henriette Sophie Eugénie MILLOT (Toulon, 15 novembre 1857 – ap. 1897), professeur de piano, mariés à Toulon le 12 juin 1877. Epouse à Montauban le 31 mai 1897 (divorce le 06 novembre 1930) Louis MONTAZEL (Sarlat-la-Canéda, Dordogne, 10 novembre 1866 – Toulon, 26 août 1941), vétérinaire.
Débute le 04 janvier 1914 en créant, dans PARSIFAL (Fille-fleur, deuxième Écuyer). Crée également SCEMO (Antona), LES VIRTUOSI DE MAZARIN et LE ROI ARTHUS (une Suivante). A été en outre affichée dans LA WALKYRIE (Siegrune, 1914), puis en 1916, dans SAMSON ET DALILA (Dalila), OTHELLO (Emilia), L'ÉTRANGER (Mère de Vita), FAUST (Dame Marthe), THAÏS (Albine), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude), GUILLAUME TELL (Edwige) et, en 1917, HAMLET (la Reine).
MONTEIL Denise. — Soprano. Débute le 13 septembre 1958. => biographie
MONTELLIER. — Elle débuta en 1854.
MONTFORT Jeanne. — Contralto (Mons, Belgique, 29 juillet 1887 – 1964). Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 12 juin 1921. Est affichée dans FAUST (Dame Marthe, 1921), L’OR DU RHIN (Erda, 1921 ; Fricka, 1923) ; HÉRODIADE (Hérodiade), BORIS GODOUNOV (Nourrice), FALSTAFF (Mrs Quickly) en 1922 ; LA WALKYRIE (Grimguerde, 1922 ; Schwartleite, 1923), THAÏS (Albine), LE TROUVÈRE (Azucéna), AÏDA (Amnéris), PADMAVATI (Padmavati) en 1923 ; ANTAR (la Mère, 1924), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (première Norne), SIGURD (Uta), LE JARDIN DU PARADIS (la Sorcière) en 1925 ; PARSIFAL (Fille-fleur), SIEGFRIED (Erda) en 1926 ; GUILLAUME TELL (Edwige), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdalaine) en 1930 ; ELEKTRA (Clytemnestre, 1932), L’ETRANGER (Mère de Vita, 1934), LE BARBIER DE SÉVILLE (Marceline, 1936), ARIANE (Perséphone, 1937). Est la créatrice de : LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (un Gémeau) ; le 16 février 1931 L’ILLUSTRE FREGONA (Tia Juana) de Raoul Laparra ; GUERCŒUR (une Illusion), ELEKTRA (première Servante), VERCINGETORIX (Druidesse), ŒDIPE (le Sphinge), L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Maman).
MONTJOVET Jeanne Julie Marie dite Jeanne. — (Paris 8e, 25 novembre 1887 – Paris 18e, 17 novembre 1955). Fille d’Emile Hippolyte MONTJOVET (Paris ancien 2e, 22 janvier 1858 – Paris 8e, 03 novembre 1923), chemisier, commerçant, et de Zélie Constance BOUTART (Balan, Ardennes, 20 décembre 1858 – ap. 1929), mariés à Paris le 1er août 1886. Epouse 1. à Paris 8e le 22 octobre 1915 (divorce le 27 juin 1927) Eugène Gustave Louis de MORSIER (Saint-Mandé, Seine [auj. Val-de-Marne], 26 juillet 1872 – Paris, 23 décembre 1937). Epouse 2. à Paris 16e le 17 juillet 1929 Auguste Henri SARAZIN-LEVASSOR (Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 25 juillet 1889 – Étretat, Seine-Maritime, 05 août 1961), industriel. Enterrée au cimetière des Batignolles (28e division).
Est affichée, en 1916-1917, dans UNE FÊTE CHEZ LA POUPLINIÈRE, LES VIRTUOZI DE MAZARIN et MADEMOISELLE DE NANTES.
MONVILLE. — (– 1768). Elle créa en 1733 HIPPOLYTE ET ARICIE (Œnone) de Rameau ; ACHILLE ET DEIDAMIE ; SCANDERBERG ; LES VOYAGES DE L'AMOUR ; LE TRIOMPHE DE L'HARMONIE.
MOOR Julia. — Soprano (Budapest, 09 septembre 1909 – Zurich, Suisse, 12 septembre 2001). En représentation, débute le 30 mai 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie). En 1955, chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Voglinde), L'OR DU RHIN (Voglinde), LA WALKYRIE (Helmwige).
MORALES María (María de Los Angeles MORALES LOVAINE dite). — Soprano espagnol (Madrid, 14 janvier 1929 – Madrid, 28 mai 2013). En 1952, est affichée dans RIGOLETTO (Gilda), LES INDES GALANTES (Fatime), ayant débuté le 23 mars dans LA TRAVIATA (Violetta).
MOREAU Françoise dite Fanchon (la cadette). — Soprano (1668 – Paris, 03 novembre 1754). Sœur de Louison MOREAU. Epouse M. de VILLIERS, gentilhomme ordinaire du roi. Elle débuta en 1683 dans le prologue de PHAETON de Lully. Elle prit sa retraite de la scène en 1701. Elle chanta MEDEE (Créuse, 1693) ; LE BALLET DE VILLENEUVE-SAINT-GEORGES (Amnite, 1692) ; THETIS ET PELEE (Doris) ; ACHILLE ET POLYXENE (Andromaque, 1687) ; ARMIDE (Sidonie, 1686) ; AMADIS (Oriane, 1684) ; ARIANE ET BACCHUS (Dircé, 1696) ; L'EUROPE GALANTE (l'Italie, Olympia, 1697) ; AMADIS DE GRECE (1699) ; MARTHESIE, REINE DES AMAZONES (Talestris, 1699) ; CANENTE (1700) ; HESIONE (1700) ; ARETHUS (1701) ; OMPHALE (1701).
MOREAU Louise dite Louison (l'aînée). — Sœur de Fanchon MOREAU. Elle débuta en 1680 dans le prologue de PROSERPINE de Lully. Elle prit sa retraite à Pâques de l'année 1692.
MOREAU-SAINTI Marie. — Soprano. Débute le 04 juin 1856. => biographie
MOREL Mélanie Victoire. — (325 grande rue de Saint-Vaast, Cambrai, Nord, 23 avril 1818 – 33 rue de Constantinople, Paris 8e, 17 janvier 1890). Fille de Tobie Constant MOREL (Dunkerque, Nord, 11 novembre 1787 – Bruxelles, Belgique, 18 avril 1855), soldat de l’Empire puis négociant, et de Victoire Josèphe BOURRÉ (Saint-Amand-les-Eaux, Nord, 03 mai 1788 – Lyon, ap. 1855), mariés à Wazemmes, Nord, le 06 mai 1815. Epouse à Lyon le 04 avril 1844 Louis Charles Auguste SCOTT ou SCOTTO (Nice, Royaume de Piémont [auj. Alpes-Maritimes], 25 août 1818 – Nice, 06 janvier 1890), artiste lyrique au Grand théâtre de Lyon.
Débute en 1840. Elle chanta LA JUIVE (Rachel). Chante ensuite en province sous le nom de Mme SCOTT. Enterrée au cimetière Montmartre (23e division).
MOREL Amélie Marie. — Soprano (17 rue du Faubourg Montmartre, Paris ancien 2e, 18 avril 1859 – 10 avenue des Courses, 25 mars 1943). Fille de Jules Abel MOREL (v. 1821 – av. 1889), négociant, et d’Elisa AKAR (Bar-le-Duc, Meuse, 16 juin 1828 – Genève, Suisse, 01 octobre 1900), mariés à Paris ancien 2e le 14 avril 1858. Epouse à Paris 9e le 04 décembre 1889 Léopold Anatole DECRON (Paris ancien 1er, 26 janvier 1848 – Le Vésinet, Seine [auj. Yvelines], 28 mai 1912), architecte.
Débute dans LA FAVORITE (Inès) le 29 juillet 1885, et chante RIGOLETTO (un Page, 1885).
MORERE Milly [Maurer]. — Soprano (13 novembre 1901 – 02 août 1983). Débute le 07 février 1930 dans LA WALKYRIE (Helmwige). Est affichée dans FAUST (Marguerite, 1930), PARSIFAL (Fille-fleur, 1931), PAILLASSE (Nedda, 1931), L’OR DU RHIN (Woglinde, 1933), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Woglinde, 1933), SIGURD (Hilda, 1934), LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1935), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame, 1935), PÉNÉLOPE (Mélantho, 1945), ANTAR (Leïla, 1946), JOSEPH (jeune Fille, 1946). A créé GUERCŒUR (Beauté, une Illusion), L'AIGLON (Comtesse de Camérata).
MORI-GOSSELIN Augusta (Augusta MORI dite). — Mezzo-soprano italien (1805 –). Elle chanta au Théâtre-Italien de 1823 à 1826. A l'Opéra, elle a joué le 16 août 1826 LES MYSTÈRES D'ISIS (Myrène). Le 21 août 1826, elle a chanté LA CARAVANE DU CAIRE (Almaïde), et le 01 septembre, LA VESTALE (la Grande Vestale). Elle a également chanté aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 04 mars 1828).
MORICE Denise. — En 1947 est affichée dans HERODIADE (une Esclave) ; en 1948 dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (un Apprenti) ; en 1949, dans LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse) et LE CHEVALIER A LA ROSE (une Veuve noble).
MORIN. — Débute en 1839.
MORTIMER Aimée (Aimée Irène STRASBURGER devenue le 24 février 1956 STRASBURGER-MORTIMER dite). — Soprano (3 avenue du Bois de Boulogne, Paris 16e, 19 octobre 1901 – 6 rue Mirabeau, Paris 16e, 13 avril 1978). Fille de Mortimer STRASBURGER (New York, Etats-Unis, 10 mars 1863 – Paris 9e, 06 janvier 1940), négociant en perles, et d’Alice Blanche LÖWENSTEIN (Francfort-sur-le-Main, Darmstadt, Hesse, Allemagne, 23 octobre 1874 – Paris 17e, 08 juillet 1937), mariés à Paris 9e le 09 octobre 1893. Epouse 1. à Paris 16e le 24 juin 1919 (divorce le 23 janvier 1923) Raymond Charles MULLER (Paris 17e, 21 septembre 1888 – Paris 8e, 05 septembre 1937), industriel. Epouse 2. à Paris 17e le 11 juin 1926 (divorce le 02 décembre 1918) Jean Marie Bernard SARRUS (Anglet, Pyrénées-Atlantiques, 10 juillet 1901 –), attaché de banque. Epouse 3. à Paris 16e le 31 août 1940 (divorce le 20 juin 1946) Pierre Michel Charles BECKERT (Strasbourg, Bas-Rhin, 07 décembre 1909 – Les Allues, Savoie, 13 janvier 1992), directeur technique.
Débute le 11 juillet 1928 dans THAÏS (Crobyle). Chante, en 1929, LOHENGRIN (Page), LA WALKYRIE (Helmwige), SIEGFRIED (voix de l'Oiseau) ; en 1931, PADMAVATI (jeune Fille). A créé PERSÉE ET ANDROMÈDE (une Néréide), LE MAS (un Berger), VIRGINIE (Rosette), GUERCOEUR (une Illusion).
MORTURIER Henriette (Henriette ABADIE-GARRITCHE dite). — Soprano (29 rue Bachelier, Toulouse, Haute-Garonne, 16 avril 1886 – Chatou, Yvelines, 17 septembre 1967). Fille de Jeanne Geneviève ABADIE-GARRITCHE (Montory, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 28 juillet 1859), tailleuse. Epouse 1. à Paris le 20 février 1906 (divorce le 06 août 1927) François Mathieu MOURGUES (Marseille, Bouches-du-Rhône, 21 septembre 1884 – Paris 15e, 17 août 1954), sculpteur. Epouse 2. à Paris 18e le 29 août 1927 Louis MORTURIER, baryton.
A débuté sous le nom de MOURGUES. A été affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1918), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LOHENGRIN (Page, 1924), LA FILLE DE ROLAND (Page, 1926), LE FREISCHÜTZ (Demoiselle d'honneur, 1926), GWENDOLINE (Suivante, 1926), SALOMÉ (Galiléenne, 1928), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), ARIANE (un Ephèbe, 1937). A créé HERODIADE (Esclave) et LE JARDIN DU PARADIS (Suivante).
MOSER Antonia. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (la Surveillante) en 1953.
MOUNIER Laure Dominique Françoise Adèle. — Contralto (Nice, Alpes-Maritimes, 19 octobre 1855 –). En 1889 débute le 10 septembre dans AÏDA (Amnéris), puis chante HAMLET (la Reine).
MOURGUES. — Voir MORTURIER.
MULDER Lia. — Elle débuta en 1849. Chanta LA JUIVE (Eudoxie).
MULARD Annette. — Elle a joué DON CARLOS (la Comtesse d’Aremberg [rôle muet]) en 1970.
MULLER. — Débute en 1848.
MÜLLER Maria. — Soprano allemand (Theresienstadt, Bohême, 29 janvier 1898 – Bayreuth, 15 mars 1958). En représentation, débute le 24 novembre 1933 dans TANNHÄUSER (Elisabeth). En 1933 chante également LOHENGRIN (Elsa) puis, en 1936, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Elsa).
MULOT [Mullot]. — Débute le 28 novembre 1786 dans ROLAND.
MURANO Maria. — Voir CHAUVELOT Suzanne.
MURIEL. — Est affichée dans TANNHÄUSER (Page, 1895), GWENDOLINE (Suivante, 1911).
MUZIO Claudina Emilia Maria dite Claudia. — Soprano italien (Pavie, 07 février 1889 – Rome, 24 mai 1936). En représentation, débute dans AÏDA (Aïda) le 05 mai 1920.
MYRTAL Marguerite (Marguerite Antoinette Eva GUIGNABERT dite). — Mezzo-soprano (103 Faubourg de Fougères, Rennes, Ille-et-Vilaine, 18 novembre 1909 – Noyon, Oise, 16 août 2000). Fille de François Joseph GUIGNABERT (Brioude, Haute-Loire, 30 mai 1868 – Enghien-les-Bains, Seine-et-Oise, [auj. Val-d’Oise], 02 juillet 1938), officier d’administration, et d’Antoinette TIXIER (Issoire, Puy-de-Dôme, 26 mars 1871 – Paris 17e, 28 novembre 1955), mariés à Issoire le 06 décembre 1897. Epouse à Paris 15e le 15 mars 1934 Henry Paul Albert Marie MICHAUX (Paris 11e, 03 mars 1905 – Noyon, 15 mars 2003).
Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant), le 11 août 1948. En 1949, est affichée dans LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame) et LOHENGRIN (un Page). Crée le 15 décembre 1948 LUCIFER (une Voix) de Claude Delvincourt.
NARÇON Marie (Marie Thérèse BOURNONVILLE, dite). — (Arbon, Wallonie, Belgique, 02 septembre 1865 – 131 avenue de Villiers, Paris 17e, 05 février 1923). Fille de Joseph BOURNONVILLE (Meux, Belgique, 14 juin 1836 – Ixelles, Belgique, 28 mars 1885), maître briquetier, entrepreneur, et de Florence GAVROY (Hamawez, Luxembourg, 07 septembre 1835 – Bois-Colombes, 26 juillet 1906), mariés à Ethe, Belgique, le 25 janvier 1860. Epouse à Paris 6e le 09 juin 1892 Armand NARçON, basse.
Est affichée dans TANNHÄUSER (Page, 1895), LOHENGRIN (Page, 1909), GWENDOLINE (Suivante, 1911), LES HUGUENOTS (Bourgeoise, 1911), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918). Participe à la première de PARSIFAL (Fille-fleur).
NASTORG. — Soprano. Débute dans LE PROPHETE (un Néophyte) le 02 février 1881. Est affichée dans LE COMTE ORY (Alice, 1881), LA MUETTE DE PORTICI (Demoiselle d'honneur, 1882), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1882), ROBERT LE DIABLE (Dame d'honneur, 1882), SAPHO (une Femme du Peuple, 1884), L’AFRICAINE (Anna, 1884), LUCIE DE LAMMERMOOR (Aliza, 1890). A créé HENRY VIII (Lady Clarence), ASCANIO (une Ursuline). A participé à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Manuella) de Charles Gounod.
NATHAN Paulette. — Débute en créant SALADE (Rosetta) le 13 février 1935. Crée également LE MARCHAND DE VENISE (un Masque), ŒDIPE (une Vierge). Est affichée dans LES HUGUENOTS (Léonard) en 1936.
NATHAN-TREILLET Valentine (Céleste NATHAN dite). — Soprano (24 rue Sainte, Marseille, Bouches-du-Rhône, 20 septembre 1815 – 1 rue Scribe, Paris 9e, 05 août 1873). Fille de Salomon NATHAN (v. 1768 – av. 1839), commis négociant, et de Bienvenue Nunes VAIS (– ap. 1839). Epouse à Paris ancien 2e le 26 octobre 1839 André Eugène Antoine TREILLET (Marseille, 08 décembre 1815 – Paris 9e, 29 octobre 1879), artiste peintre. Elle débuta le 24 mai 1839 dans LA JUIVE (Rachel). Elle chanta LES HUGUENOTS (Valentine) ; ROBERT LE DIABLE (Alice) ; LE GUERILLERO (Teresa). Elle créa en 1839 LA VENDETTA (Flora).
NAU Dolores (Benedicta Maria Dolores NOE dite). — Soprano espagnol (New York, États-Unis, 18 mars 1818 – 84 rue de Villiers, Levallois-Perret, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 janvier 1891*). Elle débuta le 01 mars 1836 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Elle chanta LA MUETTE DE PORTICI (Elvire) ; LE COMTE ORY (Isolier) ; GUILLAUME TELL (Mathilde) ; LE DIEU ET LA BAYADERE (Ninka) ; DON JUAN (Zerline) ; LA JUIVE (Eudoxie). Elle créa en 1841 LE FREISCHÜTZ (Annette) de Weber [version française] ; en 1844 MARIE STUART (le Reine Elisabeth) de Niedermeyer ; en 1846 LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie) de Gaetano Donizetti [version française] ; en 1846 L'AME EN PEINE (Paolo) ; en 1846 DAVID (Michol) de Mermet ; en 1847 LA BOUQUETIERE (Nanette) d'Adam. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire le 30 janvier 1837). Elle se retira de la scène vers 1856. Sa fille a chanté à l'Opéra-Comique.
NAXARA Sarah Clémence Myriam dite Myriam. — Choriste (46 rue de l’Arbre-Sec, Paris 1er, 03 février 1892 – 2 place du Docteur-Alfred-Fournier, Paris 10e, 06 janvier 1975). Fille de David Ulysse NAXARA (Bordeaux, Gironde, 06 octobre 1842 – Paris 1er, 10 août 1895), coutelier, et d’Adèle Judith FEIZE (Paris 9e, 07 mai 1847 – Paris 1er, 18 mars 1923), mariés à Paris 9e le 22 juin 1865. Est affichée dans LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), HERODIADE (Esclave, 1930), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936). Lors de son décès, elle était domiciliée 44 avenue Jean-Jaurès à Paris 19e.
NEJDANOVA Antonida. — Soprano (Keivaiabalka, Russie [auj. Ukraine], 16 juin 1873 – Moscou, 26 juin 1950). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante RIGOLETTO (Gilda) le 12 mai 1912.
NEMETH Maria. — Soprano hongrois (Körmend, Hongrie, 13 mars 1897 – Vienne, Autriche, 28 décembre 1967). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance) le 13 mai 1928.
NESPAUL. — Débute le 30 août 1926 dans AÏDA (Grande Prêtresse).
NESPOULOUS Marthe Louise dite Marthe. — Soprano (3 rue du Cloître-Saint-Merri, Paris 4e, 03 mai 1894 – Tresses, Gironde, 06 août 1962). Fille de Jules Prosper Louis NESPOULOUS (Auriac, Aude, 17 mai 1855 – Caen, Calvados, 21 octobre 1918), instituteur, et de Marie Stéphanie Léontine NEVEU (Paris, 29 mars 1859 – Toulouse, Haute-Garonne 11 mars 1940), institutrice, mariés à Paris 4e le 6 novembre 1890. Epouse à Paris 3e le 19 mai 1921 Jean Marcel REYNARD (Bordeaux, Gironde, 02 mars 1892 – Bordeaux, 26 août 1978), architecte.
Débute le 13 octobre 1923 dans HERODIADE (Babylonienne). Chante LA WALKYRIE (Ortlinte, 1924), HERODIADE (Salomé, 1924), AÏDA (Grande Prêtresse, 1924), THAÏS (Myrtale, 1924 ; Thaïs, 1925) ; PAILLASSE (Nedda), FAUST (Marguerite) et GWENDOLINE (Gwendoline) en 1926 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1927), LOHENGRIN (Elsa, 1927), MAROUF (la Princesse, 1928), TURANDOT (Liu, 1928) et L'ILLUSTRE FREGONA (la Frégona, 1931). A créé NAÏLA (Naïla), LES MATINES D'AMOUR (la Vierge), VERCINGETORIX (Mélissa), PERKAIN (Gatchucha), LE ROUET D'ARMOR (la Fée des Landes).
NEVADA Mignon (Mignon Mathilde Marie PALMER dite). — Soprano anglais (20 rue de Tilssit, Paris 17e, 14 août 1886 – Long Melford, Angleterre, 25 juin 1971). Fille de Raymond PALMER (v. 1857 – ap. 1886), physicien, et de Emma WIXOM dite Emma NEVADA (Alpha, Californie, 07 février 1859 – Merseyside, Angleterre, 20 juin 1940), cantatrice américaine, mariés en 1885. Débute le 22 janvier 1932 dans FAUST (Marguerite). Chante également, la même année, OTHELLO (Desdémone).
NEVESO Maria (Mlle NEWSOME dite). — Cantatrice américain originaire de Californie. Avec la Compagnie de Conchita Supervia, chante, en 1930, L'ITALIENNE A ALGER (Zulma) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Marceline).
NEY Katharina (Katharina SEGATTA dite). — Soprano Vienne, Autriche, 29 février 1792 – Vienne, 25 juillet 1852). Epouse le 1er mars 1821 à Bratislava, Hongrie [auj. Slovaquie], Anton NEY (1779 – 1821/1822) chanteur lyrique. Parents de Jenny NEY (Gratz, 21 décembre 1824 – Dresde, 07 mai 1886), soprano. Débute le 26 juillet 1822 dans FERNAND CORTEZ (Amazily) de Spontini. Elle chanta IPHIGENIE EN TAURIDE et LA LAMPE MERVEILLEUSE (Almazie).
NICOLAEWA H. — Avec la compagnie des ballets russes de Serge de Diaghilev, crée LE COQ D'OR (la voix du Coq d'or).
NILSSON Birgit. — Soprano suédois. Débute en 1966. => biographie
NILSSON Christine. — Soprano suédois (Sjöabol, près de Växjö, Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921). Epouse 1. à Westminster, Angleterre, le 27 juillet 1872 Auguste ROUZAUD (Saint-Denis, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 27 août 1836 – Paris 12e, 22 février 1882). Epouse 2. à Paris 1er le 11 mars 1887 Angel Ramon Maria VALLEJO Y MIRANDA comte de CASA MIRANDA (Aranjuez, Espagne, 08 décembre 1832 – Cambo-les-Bains, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 07 septembre 1902).
Débute le 27 octobre 1864 au Théâtre-Lyrique. Débute à l'Opéra de la salle Le Peletier le 09 mars 1868 en créant HAMLET (Ophélie), et y participe à la première le 03 mars 1869 de FAUST (Marguerite) de Charles Gounod qu’elle chantera aussi au Palais Garnier. Elle chanta LA LEGENDE DE SAINTE CECILE, oratorio de Benedict ; ROBERT LE DIABLE (Alice).
(Fille de laboureurs, elle fut chanteuse de rue avant de paraître en concert à Stockholm en 1860. Envoyée à Paris, débuta au Théâtre-Lyrique en 1864 dans la Traviata (Violetta). Partageant la vedette avec Mme Carvalho, elle chanta à ses côtés Donna Elvira et la Reine de la nuit, puis entra à l'Opéra le 09 mars 1868 dans Hamlet (Ophélie). Abordant bientôt une carrière internationale elle créa Mignon (Mignon) à Londres en 1869, triompha à Saint-Pétersbourg en 1872 dans Lucie et Desdémone, se fit applaudir au Metropolitan à partir de 1883 dans Lohengrin (Elsa), la Gioconda (la Gioconda), les Huguenots (Valentine). En 1875, elle épousa le comte de Casa Miranda. Ce fut une musicienne accomplie et une comédienne particulièrement distinguée.)
"Une blonde enfant de Stockholm, élève de Wartel. Une voix extraordinaire, qui rappelle l'harmonica. En vocalises, fait des tours de force ; celles de la Flûte enchantée sont de vrais casse-cou. Bonne camarade. Mademoiselle Nilsson met beaucoup de feu dans son jeu, elle est effrayante de vérité dans le dernier acte de la Traviata." (Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Théâtre-Lyrique impérial, 1866)
NIMIDOFF Véra (Véra AISENMANN-NIMIDOFF dite) [Nemidoff]. — Soprano (Odessa, 1879 – Suresnes, août 1963). Enterrée au cimetière Montmartre. Epouse Louis Charles BOUR (Amsterdam, Hollande, 15 mai 1876 – Paris 15e, 20 janvier 1944), docteur en médecine. Débute le 10 mars 1900 dans ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano), puis chante FAUST (Siebel), LA WALKYRIE (Waltraute) et crée ASTARTE (Cléanthis).
NIVET-GRENIER (Remiette Elisa GRENIER dite). — (Contralto (12 place Suzanne, Reims, Marne, 19 janvier 1835 – ap. 1898). Fille de Pierre Nicolas GRENIER (Reims, 02 juillet 1800 – Paris 10e, 14 mars 1878), menuisier, et de Marie Catherine LABBÉ (Reims, 21 septembre 1796 – av. 1872), mariés à Reims le 09 mars 1820. Epouse à Paris 10e le 31 mai 1862 Marie Jules Aristide NIVET (Ambérieu-en-Bugey, Ain, 05 juin 1832 – ap. 1883), pharmacien.
A débuté salle Le Peletier dans FAUST (Dame Marthe) le 01 janvier 1872. Au Palais Garnier a chanté LES HUGUENOTS (une Dame d'honneur), LE COMTE ORY (Dame Ragonde), et créé LA REINE BERTHE (Gertrude).
NIZET Esther (Emilia Ester COUNE, épouse). — Contralto (Jupille, Belgique, 07 février 1864 – 180 rue Legendre, Paris 17e, 31 janvier 1926). Fille de Michel Joseph Victor COUNE (Liège, Belgique, 23 décembre 1827 – Liège, 19 septembre 1917), négociant puis cigarier, et de Thérèse Elise MAUBACQ (Neufchâteau, Luxembourg, 29 octobre 1832 – Liège, 01 septembre 1918), couturière, mariés à Liège le 06 janvier 1855. Epouse à Paris 17e le 24 décembre 1898 Alexandre Lambert Joseph NIZET (Liège, 31 octobre 1857 – ap. 1885).
Choriste. A créé GWENDOLINE (une Suivante) le 27 décembre 1893 et PARSIFAL (une Fille-fleur) le 04 janvier 1914.
NOCÉ Marguerite de (Marguerite de MONTALANT dite). — Soprano. Débute le 08 août 1898 dans LES HUGUENOTS (la Reine). Chante LA WALKYRIE (Helmwige, 1898), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1900), GUILLAUME TELL (Mathilde, 1901), L'AFRICAINE (Inès, 1902).
"A débuté dans la Reine, des Huguenots, et s'y est fait applaudir." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
NOËL. — Soprano. Elle débuta le 30 août 1824 dans DIDON (Didon) de Piccinni qu'elle chanta le 09 février 1826. Elle chanta ARMIDE (Armide) de Gluck le 15 décembre 1826, ce qui lui valut d'être renvoyée de l'Opéra.
NONI Alda. — Soprano italien (Trieste, 30 avril 1916 – Chypre, 19 mai 2011). Avec la troupe du théâtre San Carlo de Naples, chante UN BAL MASQUÉ (Oscar) en 1951.
NORBERT. — Elle débuta en 1848.
NORDET Adélaïde Clara dite Clara (devenue par jugement posthume du 09 septembre 1882 Adélaïde Clara BEAUFILS). — (v. 1826 – 208 rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris 8e, 18 décembre 1871). Epouse Maurice COSTE (Mâcon, Saône-et-Loire, 17 avril 1825 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 06 août 1876), artiste dramatique et homme de lettres. Lors de son décès, elle est domiciliée 34 rue Matignon à Paris 8e. Enterrée au cimetière des Batignolles (21e division). En 1853, elle habitait 70 rue de Bondy à Paris ancien 5e.
Débute en 1848. Chante LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie).
NORDICA Lillian (Lillian NORTON dite). — Soprano américain (Farmington, Maine, 12 décembre 1857 – Batavia [auj. Jakarta], Indonésie, 10 mai 1914). Epouse 1. à Paris 8e le 22 janvier 1883 Frederick Allen GOWER (Sedgwick, Hancock, Maine, Etats-Unis, 25 juillet 1851 – Angleterre, 18 juillet 1885), journaliste et homme d’affaires ; 2. à Marion, Indiana, Etats-Unis, le 27 mai 1896 Zoltan DÖME ou DOEME (Roumanie, v. 1854 – Munich, Allemagne, 15 janvier 1935) ; 3. en 1909 George Washington YOUNG (Jersey City, 01 juillet 1864 – Atlantic City, New Jersey, 18 février 1926). Enterrée à Jersey City, New-Jersey, Etats-Unis.
Débute le 21 juillet 1882 dans FAUST (Marguerite). Chante HAMLET (Ophélie, 25 décembre 1882), LOHENGRIN (Elsa, 1897) et TRISTAN ET ISOLDE (Isolde, 1910).
NORENA Eidé (Eidé Karolina HANSEN dite). — Soprano norvégien (Horten, près d'Oslo, Norvège, 26 avril 1884 – Lausanne, Suisse, 13 novembre 1968). Fille de Gullik HANSEN (1852–1892), chef machiniste dans la marine, et de Suzanne Anette Marie MØLLER (1857–1921). Epouse 1. le 29 mai 1909 (divorce vers 1939) Egil Næss EIDÉ (Haugesund, 24 août 1868 – Haugesund, 13 décembre 1946), réalisateur et acteur du cinéma muet. Epouse 2. Henry Myron BLACKMER (Worcester, Worcester County, Massachusetts, Etats-Unis, 25 juillet 1872 – 25 mai 1962), avocat. Enterrée dans le cimetière de Notre-Sauveur à Oslo.
Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 20 mars 1925. Chante LE COQ D'OR (la Reine, 1928), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1928), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Blondine, 1929), FAUST (Marguerite, 1929), GUILLAUME TELL (Mathilde, 1929), LES HUGUENOTS (la Reine, 1930), OTHELLO (Desdémone, 1931), HAMLET (Ophélie, 1934).
NORIA Jane (Joséphine Laura Catherine LUDWIG dite). — Soprano américain (Saint-Louis, Missouri, 17 juin 1875 – Île-aux-Moines, Morbihan, 31 mars 1924). Fille de Charles V. F. LUDWIG (Laudau an der Isar, Bavière, Allemagne, 05 mai 1836 – Saint-Louis, 14 avril 1905), docteur, et d’Emily GANTIE (Pennsylvanie, Etats-Unis, 25 octobre 1842 – Saint-Louis, 01 juin 1921). Epouse 1. Charles H. BECKER, secrétaire d’une chambre de commerce. Epouse 2. Gian Placido dit Gino CENTANINI (Venise, Italie, 15 janvier 1873 – Milan Belfiore, province de Padoue, décembre 1937), secrétaire de Giulio Gatti-Casazza, chef d’orchestre italien.
En 1903, débute le 20 mai dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), puis chante LOHENGRIN (Elsa) et PAILLASSE (Nedda).
NOTICK Gabrielle. — Soprano. Est affichée dans L'ETRANGER (Ouvrière, jeune Fille, 1906), TANNHÄUSER (Page, 1906) LOHENGRIN (Page, 1907), RIGOLETTO (Page, 1909), GWENDOLINE (Suivante, 1911), LES HUGUENOTS (Léonard, 1911), LE PROPHÈTE (Néophyte, 1912), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1918 ; Suivante, 1930), PARSIFAL (Fille-fleur 1924), LE CHEVALIER A LA ROSE (Veuve noble, 1927), ALCESTE (la Nourrice, 1932). A créé le 31 octobre 1906 ARIANE (un Ephèbe) de Jules Massenet ; le 30 décembre 1910 LE MIRACLE (une Femme du Peuple) de Georges Hüe ; MYRIALDE (Gorauck), LE CHEVALIER A LA ROSE (une Fille de chambre), ŒDIPE (la Nourrice).
NOTTI-PAGÈS Raymonde. — Mezzo-soprano. Débute le 10 novembre 1952. => biographie
NOVOTNÁ Jarmila. — Soprano et actrice tchèque (Prague, 23 septembre 1907 – New York, 09 février 1994). Epouse à Prague le 01 août 1931 Jiří [Georges] DAUBEK (Brnenec, Tchécoslovaquie, 07 août 1890 – Vienne, Autriche, 01 février 1981), chevalier. Au cours d'un Gala, le 26 décembre 1935, chante le troisième acte de GIUDITTA (Giuditta).
OGÉAS Françoise. — Soprano. Débute le 04 mars 1960. => biographie
OLIVIER Marie. — Voir LACOMBE-OLIVIER.
OLSZEWSKA Maria (Maria BERCHTENBREITEN dite). — Contralto allemand (Ludwigsschwaige, Bavière, 12 août 1892 – Klagenfurt, Autriche 17 mai 1969). Epouse Emile SCHIPPER (Vienne, Autriche 19 août 1882 – Vienne, 20 juillet 1957), baryton. Débute le 29 mai 1930 dans LA WALKYRIE (Sieglinde). En 1931, chante TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute).
PACARY Mélina Angèle Augustine dite Lina. — (34 rue de la Halle, Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 03 mars 1868 – Biarritz, Pyrénées-Atlantiques, 31 décembre 1951). Fille de Léonard Alexandre PACARY (Saint-Martin-de-Bonfossé, Manche, 01 janvier 1843 – Saint-Martin-de-Bonfossé, 02 mai 1870), restaurateur, maître d’hôtel, et d’Esther Françoise LECLÈRE (Montmartin-sur-Mer, Manche, 07 août 1848 – Paris 10e, 21 avril 1917), mariés à Montmartin-sur-Mer le 13 mai 1867.
Elle a créé la version scénique de Marie-Magdeleine (Méryem) de Massenet à l'Opéra de Nice le 09 février 1903. Elle a chanté la première d'Hérodiade (Hérodiade) de Massenet le 21 octobre 1903 à la Gaîté. Débute à l'Opéra de Paris le 29 mai 1909 dans SIEGFRIED (Brunehilde).
« Une de nos artistes d'avenir. Grande, blonde, avec une tête de reine sur un cou et des épaules superbes, elle a une voix de soprano merveilleuse, beaucoup de sentiment et de style, de beaux gestes sobres, un charme classique et très français, qui font d'elle une des plus nobles artistes de ce temps.
Mlle Lina Pacary, qu'on n'avait pas entendue à Paris depuis trois ans, s'était déjà fait applaudir jusqu'à l'enthousiasme dans l'interprétation passionnée qu'elle donna, chez Lamoureux, du rôle d'Yseult. On se rappelle aussi la récente soirée de Marie-Magdeleine. Un frémissement secoua la salle quand elle apparut enveloppée d'étoffes légères, et que l'ampleur magnifique de sa voix s'épanouit en des nuances inexprimables de tendresse et de douleur... Cette création fut, pour la cantatrice et la tragédienne, le motif d'un triomphe très personnel. Massenet l'a consacré en choisissant Lina Pacary pour créer Hérodiade où elle sera, comme dans tous ses rôles, l'incarnation parfaite d'une âme, l'interprète sincère et fidèle du personnage créé par le génie de l'auteur. Jamais, en effet, une femme n'a été plus passionnément éprise de son art et ne lui a voué un culte plus noble et plus pur. Elle en a la foi, le respect profond, et l'on comprend, à l'entendre, qu'elle perme fermement remplir une mission qui est d'exprimer et de créer de la beauté. »
(le Figaro, 22 octobre 1903)
PACK Nina (Annette Marie BALLAY dite). — Soprano (Paris 7e, 22 juillet 1868 – 3 rue de Steinkerque, Paris 18e, 17 février 1936). Fille de Barthélémi Antoine BALLAY (Lyon, Rhône, 10 juillet 1842 – Asnières [auj. Asnières-sur-Seine], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 18 août 1903) et de Catherine JOB (Oran, Algérie française, 20 octobre 1847 – Paris 16e, 20 mars 1920), mariés à Paris 4e le 05 août 1869. Débute en créant LA TEMPÊTE (une Ame) le 26 juin 1889. Crée également ZAÏRE (Fathma). Est en outre affichée dans RIGOLETTO (Madeleine), AÏDA (grande Prêtresse), LES HUGUENOTS (Valentine), HAMLET (la Reine) en 1889 ; LE PROPHÈTE (Berthe), L'AFRICAINE (Sélika), ASCANIO (Scazzone) et SIGURD (Hilda) en 1890.
PAGE. — Débute en 1854.
PALLY Zenaïda. — Mezzo-soprano roumain (Soroca, Roumanie, 10 juin 1919 – Saarbrüchen, Allemagne, 26 juin 1997). Elle a chanté ŒDIPE d’Enesco (la Sphynge) les 21 et 22 mai 1963.
PALOMBINI Vittoria. — Contralto italien (1903 – Milan, 1971). En représentation, chante FALSTAFF (Meg Page) le 04 juillet 1935, puis chante RIGOLETTO (Madeleine) en 1947.
PANIS Lucile Antoinette Anne dite Lucile. — Soprano (Sérignan, Hérault, 02 novembre 1887* – Valras-Plage, Hérault, 29 août 1966). Fille d’Alfred Dominique PANIS (Lézignan-la-Cèbe, Hérault, 04 août 1863 – Valras-Plage, Hérault, 12 mars 1952) et de Constance Marie COURSEILLE (Sérignan, 29 mai 1870 – 06 juillet 1958), mariés à Sérignan le 2 septembre 1886. Epouse 1. à Paris 3e le 02 août 1910 (divorce le 08 mars 1922) Jean Armand PETIT (Bordeaux, Gironde, 09 juin 1886 – Eaubonne, Val-d’Oise, 19 octobre 1973), musicien. Epouse 2. à Toulouse, Haute-Garonne, le 30 avril 1928 André Arnaud LESCOUZÈRES (07 février 1891 – Béziers, Hérault, 02 février 1980), agent commercial.
Débute le 14 janvier 1911 dans TANNHÄUSER (Elisabeth). Chante LE MIRACLE (Alix, 1911), LOHENGRIN (Elsa, 1912), HERODIADE (Salomé, 1922), LES HUGUENOTS (Valentine, 1930), LA WALKYRIE (Brunehilde, 1931), SIEGFRIED (Brunehilde, 1931), PARSIFAL (Kundry, 1933).
« Classe Dupeyron. Le premier prix, sans doute. Chante Alceste avec talent, et marche d'un pas ferme à la victoire. Elle obtint l'an dernier un second prix d'opéra. » (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
Lucile Panis en 1909 [photo Manuel]
PAPANTONIOU Vasso. — Soprano (Nikaia, Piraeus, 1939 –). Epouse Vassilis VASSILIKOS (Kavala, Île de Thasos, 18 novembre 1933 – Athènes, 30 novembre 2023), écrivain et diplomate. Elle a chanté GIANNI SCHICCHI (Lauretta) en octobre 1971.
PAPE Germaine. — Soprano (64 avenue Schneider, Clamart, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 04 février 1900 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 15 juillet 1994). Fille de Jean Louis Constant PAPE (Meudon, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 13 mars 1855 – Clamart, 22 octobre 1920) et de Marie Amélie BERTRAND (Dijon, Côte-d’Or, 12 janvier 1878 – ap. 1933), artistes peintres, mariés à Paris 6e le 15 octobre 1898. Epouse 1. à Paris 15e le 18 octobre 1924 (divorce le 07 mars 1941) Georges Edouard SAMUEL (Paris 15e, 11 octobre 1896 – ap. 1941), employé à la Bourse. Epouse 2. à Paris 16e le 02 août 1941 Louis Marie Joseph Pierre BAIN (Marseille, Bouches-du-Rhône, 18 février 1902 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 22 mai 1985).
En 1927, débute le 22 août dans HERODIADE (Salomé) et chante AÏDA (Aïda).
PAQUOT D'ASSY Jeanne Charlotte (Jeanne Marie Eugénie PACQUOT dite). — Soprano belge (Bruxelles, 1875 ou 1878 – Ixelles, 06 octobre 1952). Epouse à Bruxelles Pierre d’ASSY, basse. En 1907, débute dans LA WALKYRIE (Sieglinde) le 27 mars, puis chante LOHENGRIN (Ortrude), SIGURD (Uta), LE PROPHÈTE (Fidès) ; en 1908, HAMLET (la Reine), AÏDA (Amnéris), TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine). Crée PROMETHÉE (Gaia) et — à la Générale seulement — LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute).
PASCAL Marie (Marie Victoire Rosalie CUTRERA dite). — Soprano italien (Palerme, Sicile, Italie, 30 mars 1832 – Liège, Belgique, 18 juin 1881*). Fille d'Antoine CUTRERA et de Marie Louise ZANNITER. Epouse André Pascal DAMMIEN (La Rochelle, Charente-Maritime, 17 mai 1829* – Aytré, Charente-Maritime, 22 novembre 1916*), ténor [2e accessit d'opéra-comique au Conservatoire de Paris en 1856] qui chanta notamment au théâtre de La Haye et fut pendant longtemps employé à la Caisse d'épargne de La Rochelle [épouse 2. à La Rochelle le 18 juin 1896* Marie Marguerite Mélanie MANDINEAU].
Débute le 27 mai 1864 dans GUILLAUME TELL (Mathilde). Chante ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; LE TROUVERE (Léonore).
PASSAMA Jeanne dite Jenny. — Mezzo-soprano (3 boulevard du Grand-Cours, Nîmes, Gard, 12 janvier 1863 – 15 mai 1921). Fille naturelle de Joseph Hyacinthe PASSAMA (Perpignan, Pyrénées-Orientales, 12 octobre 1837 – Paris 17e, 09 avril 1907), homme de lettres, et de Jeanne Clotilde Adèle GUILHOT dite AUDIBERT (Bordeaux, section 2, Gironde, 22 avril 1834 – ap. 1867), mezzo-soprano. Elle fut reconnue par son père le 17 novembre 1887.
Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 14 juillet 1893. Fait ses seconds débuts le 23 février 1906 dans LE PROPHÈTE (Fidès) et chante AÏDA (Amnéris, 1908).
PASTA Giuditta (Giuditta NEGRI dite). — Soprano italien (Saronno, Lombardie, 26 octobre 1797 – Côme, 01 avril 1865). Epouse en 1815 Giuseppe Pasta, avocat. Elle a chanté le 25 janvier 1825 dans un concert donné au bénéfice des incendiés du Bazar du boulevard des Italiens ; le 29 août 1825 dans un concert au bénéfice des incendiés de Salins. Elle a joué le 18 octobre 1826 MEDEA IN CORINTO dans une représentation extraordinaire à son bénéfice.
« 25 janvier 1825. Au bénéfice des incendiés du Bazar, Concert vocal et instrumental. Le trombone de monsieur Vaubaron, les variations sur le violon par monsieur Baillot, celles de monsieur Tulou sur la flûte, les fantaisies du jeune Liszt sur le piano, les airs chantés par mesdames Cinti et Pasta, ont donne beaucoup de prix à ce concert, qui a produit une recette de 8,000 francs. » [Almanach des spectacles, 1826]
« 29 août 1825. Représentation extraordinaire au bénéfice des incendiés de Salins. Concert dans lequel on a entendu MM. Baillot, Tulou, Liszt, mesdames Pasta et Chiazetti. Le Rossignol, dans lequel ont joué Lays et mademoiselle Cinti. La recette a dépassé 9,000 fr. » [Almanach des spectacles, 1826]
« 18 octobre 1826. Représentation extraordinaire, au bénéfice de madame Pasta. On a représenté Medea in Corinto. La bénéficiaire qui jouait pour la dernière fois, a recueilli environ 11,000 fr. Elle se rend à Naples ; de là elle ira à Londres. » [Almanach des spectacles, 1827]
(Élevée dans une famille pauvre, celle qui devait triomphalement créer Norma, l’Elixir d'amour et Anna Bolena eut des débuts difficiles. Dans des petits rôles à Brescia, Parme et Londres, sa voix se révélait inégale et lourde. Ce n'est qu'en 1819 qu'elle réussit à s'imposer à Milan puis à Vienne, enfin à Paris où, en 1821, elle connut de véritables triomphes dans le répertoire Rossini. Elle disposait d'ailleurs d'un style de premier ordre et d'un feu sacré qui animait les personnages qu'elle interprétait. Elle chanta à Londres, à Saint-Pétersbourg où on lui offrait des cachets fabuleux. Elle revint à Paris en 1831, ayant alors à lutter contre les succès de la Malibran. Sa voix s'altérant, elle se retira dans sa magnifique propriété au bord du lac de Côme, n'affrontant plus qu'une seule fois le public, au Covent Garden, en 1850. Elle professa à Gênes et à Milan.)
PASTOR Léna (Hélène Henriette NAGAVITZINE dite). — Soprano (Paris 14e, 26 mai 1925 – Lausanne, Suisse, 27 juillet 1999). Fille de Paul NAGAVITZINE (v. 1895 –) et de Renée BRISSOT. Epouse à Paris 16e le 22 mars 1944 Mircea Grigore Carol LAMBRINO [Prince Carol de Roumanie] (Bucarest, Roumanie, 08 janvier 1920 – Londres, Angleterre, 27 janvier 2006). Débute dans TANNHÄUSER (un Pâtre, un Page) le 25 mars 1957. Est affichée dans DON JUAN (Zerline), KERKEB (Henna), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline), FAUST (Siebel) en 1957, les 11 janvier, 27 février, 11 et 25 septembre 1960 ; LES INDES GALANTES (l'Amour) en 1958 et les 01 et 02 janvier 1960 ; LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), LOHENGRIN (Page) RIGOLETTO (Page) en 1959 ; L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (Pastourelle), BORIS GODOUNOV (Fédor) en 1960 ; BORIS GODOUNOV (Xénia) le 16 avril 1960.
PATTI Adelina. — Soprano italien. Débute le 10 octobre 1874. => biographie
PAULIN (Marie Thérèse LESPINASSE dite). — (v. 1793 – 30 rue Chantereine [auj. rue de la Victoire], Paris ancien 2e, 09 septembre 1823). Fille de Mathieu LESPINASSE dit PAULIN, acteur de l’Opéra-Comique. Mère naturelle d'Eugène LESPINASSE, ténor de l'Opéra-Comique. Epouse à Notre-Dame-de-Lorette, Paris, le 04 septembre 1823 Jean-François LAFEUILLADE, ténor de l'Opéra-Comique ; parents de Léon Louis Auguste LAFEUILLADE (Paris ancien 2e, 28 août 1823 – Paris 18e, 07 juin 1910), artiste lyrique.
Chante entre 1815 et 1821. Mentionnée en 1818 comme chanteuse remplaçante. Crée le 21 juin 1816 LES DIEUX RIVAUX (Minerve) de Spontini, Persuis, Berton et Kreutzer.
PAULY-DREESEN Rosa (Rosa PAULY dite). — Soprano hongrois (15 septembre 1894 – Klar Shmaryahu, Israël, 14 décembre 1975). En représentation, débute le 08 février 1929 dans SALOMÉ (Salomé) de Richard Strauss.
PAUN-VARNY Hortense de (Hortense de PAUW dite). — Soprano (Valenciennes, Nord, 25 juillet 1815 – Thorigny-sur-Marne, 21 janvier 1894). Fille naturelle de Catherine Elisa de PAUW. Epouse de Pierre LE MOINNE, rédacteur ; parents d'Eulalie Catherine Louise Hortense Françoise Caroline LE MOINNE (05 novembre 1841 –). Débute le 29 avril 1838 dans ROBERT LE DIABLE (Alice).
PAVLOVA. — En représentation, joue BORIS GODOUNOV (Xénia) le 19 juin 1909.
PEDERZINI Gianna. — Contralto italien (Vo di Avio, 10 février 1900 – 12 mars 1988). Avec la troupe du Théâtre communal de Florence chante NORMA (Adalgisa) le 11 juin 1935.
PELET Désirée. — (en Gironde, 08 février 1786 –). Elle débuta le 29 janvier 1804 dans ŒDIPE (Antigone). Créé en 1805 DON JUAN (Octavie alias Anna) de Mozart.
PÉLISSIER Marie (Marie-Jeanne CASSENEAU dite). — Soprano (1707 – Paris, 21 mars 1749). Fille de Jean CASSENEAU et de Marguerite DELALANDE. Epouse à Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime] en 1723 Bernardin PÉLISSIER. Elle débuta en 1722. Elle chanta MEDEE ET JASON de Salomon (Créuse) ; LE JUGEMENT DE PARIS de Bertin (Œnone) ; ROLAND de Lully (Thémire) ; BELLEROPHON de Lully (Philonoe) ; LES AMOURS DE PROTEE (Thérone) ; ALCESTE de Lully (Céphise) ; MESIONE de Campra ; ALCYONE de Marais ; THESEE de Lully (Aeglé) ; TELEMAQUE de Danchet et Campra (Eucharis) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE de Destouches (la Folie) ; TARSIS ET ZELIE de Rebel et Francœur (Arélise) ; LA PASTORALE HEROÏQUE de Rebel (Junon) ; L'EMPIRE DE L'AMOUR de Brassac ; LES GRACES de Mouret ; LES VOYAGES DE L'AMOUR de Boismortier ; LES ROMANS de Niel ; LES GENIES de Duval ; LE TRIOMPHE DE L'AMOUR de Lully ; LES CARACTERES DE L'AMOUR de Colin de Blamont ; LE BALLET DE LA PAIX de Rebel et Francœur. Elle créa en 1726 PYRAME ET THISBE (Thisbé) ; en 1727 LES AMOURS DES DIEUX de Mouret (Amyome) ; en 1728 ORION de La Coste (Alphise) ; en 1728 LA PRINCESSE D'ÉLIDE de Villeneuve (Terpsichore) ; en 1729 LES AMOURS DES DEESSES de Quinault (Vénus et Melpomène) ; en 1730 PYRRHUS (Polyxène) ; en 1731 ENDYMION (Diane) ; en 1733 HIPPOLYTE ET ARICIE de Rameau (Aricie) ; en 1735 LES INDES GALANTES (Emilie) de Rameau ; en 1735 SCANDERBERG (Servilie) de Rebel et Francœur ; en 1737 CASTOR ET POLLUX (Télaïre) de Rameau ; en 1739 LES FETES D'HEBE (Iphise) de Rameau ; en 1739 ZAÏDE, REINE DE GRENADE de Royer ; en 1739 DARDANUS (Iphise) de Rameau ; en 1741 NITETIS de Mion. Elle quitta l'Opéra en 1747.
PENNAFORT Kletza de. — Mezzo-soprano. En 1958, débute le 05 janvier dans RIGOLETTO (Madeleine), puis chante LES INDES GALANTES (Bellone).
PERCILLIÉ. — Mentionnée en 1818 comme double des chanteuses.
PERRAS Margherita. — Soprano grecque (Salonique, 15 janvier 1908 – Zurich, Suisse, 02 février 1984). En représentation, chante, en 1936, RIGOLETTO (Gilda) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Rosine).
PERRET Claire. — Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1918), HERODIADE (Esclave, 1921), LA FILLE DE ROLAND (Page, 1926), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926). Participe à la première de PARSIFAL (Fille-fleur, 1914).
PESTEL (Jeanne Angélique de CHÂTEAULYON, épouse). — Chante à l'Opéra de 1713 à 1716. Chante TELEPHE (Arsinoé, 1713).
PETERMANN (Marie Alexandrine Coelina MINORET, épouse). — (Poitiers, Vienne, 03 janvier 1803 – 44 avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine, 22 décembre 1875). Fille de Louis Jean MINORET (Cholet, Maine-et-Loire, 21 octobre 1772 – Belleville, Paris, 08 avril 1834), relieur et papetier, commissaire de guerre à l’armée d’Italie, et de Marie Monique ROUSSEREAU (Poitiers, 07 mars 1776 – Paris ancien 3e, 17 décembre 1845), mariés à Poitiers le 10 novembre 1801. Epouse à Paris le 07 août 1830 Adam Sébastien Victor PETERMANN (Benfeld, Bas-Rhin, v. 1805 – Tassin-la-Demi-Lune, Rhône, 06 juin 1842).
Débute en 1833.
PETIOT. — Affichée dans LOHENGRIN (un Page) en 1922, et a créé LA FILLE DE ROLAND (un Page) le 27 octobre 1922.
PETIT-BRIÈRE Adolphine. — Soprano. Débute le 10 février 1850. => biographie
PETIT-DERVAL Henriette. — Est affichée en 1949 dans PÉNÉLOPE (Suivante), LES NOCES CORINTHIENNES (Fileuse), LE MARCHAND DE VENISE (Masque), puis, en 1952 LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti) ; en 1957, DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur).
PETITPAS. — Soprano (1706 – 23 octobre 1739). Elle débuta comme comédienne à la Foire Saint-Germain en 1723, puis joua à l'Opéra-Comique de la Foire Saint-Laurent en 1725. Elle débuta à l'Opéra le 23 janvier 1727 dans PYRAME ET THISBE (Thisbé). Elle chanta ISSE ; IPHIGENIE EN TAURIDE ; LES FETES NOUVELLES ; LES GRACES. Elle créa HIPPOLYTE ET ARICIE ; LES INDES GALANTES ; CASTOR ET POLLUX de Rameau.
PETIT-RENAUX Solange. — Voir RENAUX Solange.
PETRENKO Elisabeth. — Contralto (23 novembre 1880 – 26 octobre 1951). Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou crée BORIS GODOUNOV (la Nourrice). En représentation, chante RIGOLETTO (Madeleine, 1908), BORIS GODOUNOV (Fédor, 1909). Avec la compagnie de Serge de Diaghilev, crée ROSSIGNOL (la Mort) et LE COQ D'OR (l'Intendante).
PFAHL Margret. — Soprano allemand (Berlin, 07 janvier 1897 – v. 1950). Avec une troupe allemande, chante LA CHAUVE-SOURIS (Roselinde) le 19 septembre 1941.
PHILIPPE Edis de. — Soprano (New York, Etats-Unis, 21 mai 1917 – 1978). Débute dans THAÏS (Thaïs) le 25 juin 1947.
PHILIPPOT Germaine. — Mezzo-soprano (Brassy, Nièvre, 27 octobre 1887 – Tananarive, Madagascar, 29 octobre 1965). Fille de Pierre PHILIPPOT (Brassy, v. 29 juin 1859 – Paris 12e, 01 novembre 1894), journalier, et de Jeanne Françoise PICOCHE (Brassy, 12 janvier 1866 – ap. 1894), mariés à Brassy le 29 décembre 1886. Débute le 28 avril 1917 dans MESSIDOR (Véronique).
PICARD Marguerite. — Soprano (14 Grand-Rue, Besançon, Doubs, 25 juin 1872 – 29 rue Mirabeau, Paris 16e, 02 juin 1958). Fille d’Albert PICARD (Besançon, 28 décembre 1839 – Paris 17e, 09 décembre 1907), fabriquant d’horloges et de Palmyre PICARD (Colmar, Haut-Rhin, 02 novembre 1849 – Paris 17e, 14 juillet 1915), mariés à Besançon le 21 août 1871. Epouse à Paris 17e le 09 juillet 1900 Gaston PICARD (Colmar, Haut-Rhin, 06 mars 1856 – Paris 7e, 13 juin 1927), négociant au Brésil.
En 1897, débute le 16 juillet dans LES HUGUENOTS (Valentine) et chante AÏDA (Aïda). En 1898 paraît dans LOHENGRIN (Ortrude) et LA WALKYRIE (Brunehilde).
"Débuta brillamment dans Valentine, des Huguenots. Elle chante avec beaucoup de succès Aïda et Lohengrin." (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
PICAT Jeanne. — Est affichée dans SALOMÉ (Galiléenne), LOHENGRIN (Page), PARSIFAL (Fille-fleur) en 1928 ; CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936).
PIERRON. — Débute en 1854.
PIERRON Juliette Alexandrine Jeanne Caroline dite Juliette. — Mezzo-soprano (Paris ancien 8e, 13 septembre 1859 – Veules-les-Roses, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 20 septembre 1924). Fille d’Athanase Eugène PIERRON (Meulan, Seine [auj. Yvelines], 02 mai 1819 – Paris 14e, 27 août 1865), artiste dramatique, régisseur du théâtre impérial de l’Odéon, et d’Alexandrine MARCHAND (Lyon, Rhône, 13 décembre 1823 – Paris 9e, 28 novembre 1884), mariés à Dijon, Côte-d’Or, le 27 juillet 1850. Epouse à Paris 8e le 04 mars 1905 Jules DANBÉ, chef d'orchestre.
Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, chante LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Reine).
PIESCHE. — Elle débuta dans les années 1670-1680.
PILARCZYK Helga. — Soprano allemand (Schöningen, 12 mars 1925 – Hambourg, 15 septembre 2011). Elle a chanté WOZZECK (Marie) en allemand, le 29 novembre 1963.
PLANCHE Suzanne. — Mezzo-soprano (23 rue des Moines, Paris 17e, 19 novembre 1902 – 1994). Fille de Charles Victor PLANCHE (Colhombier, Suisse, 01 juillet 1871 – 1936), expert-comptable, et d’Eugénie GAVILLET (Mondon Suisse, 11 avril 1864 – 1944), mariés à Paris 13e le 7 avril 1891. Epouse 1. à Paris 9e le 01 juillet 1930 André LAFON, chanteur à l'Opéra. Epouse 2. à Paris 17e le 15 juin 1954 (divorce le 01 avril 1968) Henri André FAUDET (Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 septembre 1910 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 27 avril 1986).
Est affichée dans LES HUGUENOTS (Dame d'honneur) en 1936.
PLOUX Marie Edith dite Edith. — Soprano (19 rue Saint-Placide, Paris ancien 10e, 29 juin 1857* – 73 rue La Fayette, Paris 9e, 27 février 1892*). Fille de Charles Hippolyte PLOUX (Neuville-Lès-la-Charité, Haute-Saône, 15 mai 1825 – Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 27 février 1895) et de Marie Eugénie PRIGNON (Paris ancien 109e, 15 mars 1836 – Chatou, 02 septembre 1903), mariés à Paris le 06 septembre 1855. Epouse à Paris le 09 janvier 1889 Charles Frédéric THEISEN (Zell, Donnersbergkreis, Rhénanie-Palatinat, Allemagne, 21 janvier 1845 – ap. 1892), négociant.
Débute le 21 juin 1880 dans GUILLAUME TELL (Jemmy). Est affichée dans LA JUIVE (Eudoxie), LE PROPHÈTE (Berthe), AÏDA (grande Prêtresse), LE TRIBUT DE ZAMORA (Iglésia, 1881), LA FAVORITE (Inès) en 1881 ; FAUST (Siebel, 23 février 1883), LES HUGUENOTS (Urbain), SIGURD (Hilda) en 1885 et LE CID (l'Infante) en 1886.
PLÜMACHER Hetty. — Mezzo-soprano allemand (Solingen, 03 décembre 1919 – Steinenbronn, Baden-Württemberg, 03 juin 2005). En représentation chante PARSIFAL (un Ecuyer, une Fille-fleur, une Voix) en mars 1954.
POINSOT Anne Euphrasie dite Anne. — Soprano (Paris ancien 6e, 11 février 1825 – 6 rue Saint-Lazare, Paris 9e, 13 janvier 1906). Fille de Jean Marie POINSOT (04 septembre 1800 – 30 janvier 1886), fabriquant d’eau de Seltz, et de Madeleine Euphrasie Antoinette LEROND (Paris ancien 8e, 08 novembre 1804 – Enghien-les-Bains, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 10 mai 1894), mariés à Paris le 01 mars 1823. Elle débuta le 29 janvier 1851 dans LA JUIVE (Rachel). Elle créa le 16 avril 1851 SAPHO (Glycère) de Charles Gounod ; en 1853 LE MAÎTRE-CHANTEUR (Marguerite) de Limnander ; le 18 octobre 1854 LA NONNE SANGLANTE (Agnès de Moldaw) de Gounod. Elle chanta LES HUGUENOTS (Valentine) ; LE PROPHETE (Berthe) ; ROBERT LE DIABLE (Alice) ; LE FREISCHÜTZ (Agathe) ; MOÏSE (Sinaïde). Elle quitta l’Opéra en 1859 pour chanter en Italie, puis à la Monnaie de Bruxelles (1868). Elle se retira à Enghien. En 1855, elle habitait 65 rue Saint-Lazare à Paris.
« Grande voix, qui a plus de force que de charme et plus de passion que de justesse. Artiste intelligente, fort utile et convenablement placée au second rang. Mlle Poinsot est encore attachée au théâtre pendant dix-huit mois ; elle gagne 20.000 fr. par an. » (H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 09 juillet 1854)
POLI-RANDACCIO Tina. — Soprano italien (Ferrare, 13 avril 1879 – Milan, 01 février 1956). Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, chante LA FILLE DU FAR-WEST (Minnie) en mai 1912.
POLONSKI Marie Adélaïde de. — (Saint-Pétersbourg, 03 avril 1849 – 27 rue d'Anjou, Paris 8e, 24 décembre 1879). Epouse Marcinkiewicz. Elle débuta vers 1878.
PONCHARD (Marie-Sophie CALLAULT, épouse). — Soprano (Paris, Saint-Merry, 29 mai 1792 – 26 rue Feydeau, Paris 2e, 19 septembre 1873). Epouse à Paris ancien 9e le 23 novembre 1814 Louis PONCHARD, ténor ; parents de Charles PONCHARD, ténor. Débute le 29 mars 1814 dans IPHIGENIE EN AULIDE (Iphigénie) de Gluck, puis chante à l’Opéra-Comique de 1818 à 1836.
PONDEAU Monique de (Monique Germaine Albane SOUEIX DE PONDEAU dite). — Soprano (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 03 janvier 1929 – Saint-Laurent-Médoc, Gironde, 16 décembre 1988). Epouse André Théophile DRAN (Metz, Moselle, 15 juin 1924 – Pouancé [auj. Ombrée d’Anjou], Maine-et-Loire, 12 septembre 2014), ténor ; parents de Thierry Jean José DRAN (Paris 17e, 17 août 1953 – Hourtin, Gironde, 22 juillet 2021), ténor.
En 1952, débute le 16 novembre dans JEANNE AU BUCHER (la Vierge), et chante LOHENGRIN (un Page). Est affichée en 1953 dans L'AIGLON (Comtesse de Camérata), RIGOLETTO (Page) ; en 1956 dans TANNHÄUSER (Page) et THAÏS (Crobyle) ; LA TRAVIATA (Violetta) le 30 mars 1962 et chaque année jusqu’en 1970 ; JEANNE AU BUCHER (la Vierge) le 08 octobre 1962 ; LES CONTES D’HOFFMANN (Olympia) le 03 février 1963 ; FAUST (Marguerite) le 28 février 1964 et en 1965, 1966, 1967 et 1968 ; CARMEN (Micaëla) en 1965, 1966, 1968, 1969 et 1970 ; RIGOLETTO (Gilda) en 1965, 1966, 1967 et 1968 ; LES NOCES DE FIGARO en 1966 ; LE ROI D’YS (Rozenn) le 16 juillet 1966 et en 1967.
PONS Alice Joséphine dite Lily. — Soprano (11 Grande-rue, Draguignan, Var, 12 avril 1898 – Dallas, États-Unis, 13 février 1976). Fille de Léonard Louis Auguste Antoine PONS (Draguignan, 07 novembre 1875 – ap. 1902), imprimeur, et de Marie Pétronille NASO (Saluzzo, Italie, 07 février 1875 – ap. 1902), couturière, mariés à Cannes, Alpes-Maritimes le 29 octobre 1896. Epouse 1. à Paris 6e le 15 octobre 1930 (divorce le 7 décembre 1933) August MESRITZ (Amsterdam, Hollande, 01 décembre 1879 – Détroit, Michigan, Etats-Unis, 03 juin 1942), éditeur. Epouse 2. en 1934 baron VON DEN BECK. Epouse 3. à Norwalk, Connecticut, Etats-Unis le 2 juin 1938 André KOSTELNETZ (Saint-Pétersbourg, Russie, 22 décembre 1901 – Port-au-Prince, Haïti, 13 janvier 1980), chef d'orchestre.
En représentation, chante le 15 mai 1935 LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie), et le 17 mai 1935 RIGOLETTO (Gilda). En 1946, elle y chanta lors d'un concert sous la direction de Reynaldo Hahn. En 1953, chante RIGOLETTO (Gilda). Elle a été nommée chevalier de la Légion d’honneur. Elle est enterrée au cimetière du Grand Jas à Cannes.
(Elle étudia le chant avec Alberto du Gorostiaga qui devait en faire un des plus purs soprani coloratures du siècle. Elle débuta à Mulhouse en 1928 dans Lakmé, chanta sur différentes scènes françaises puis au Metropolitan, le 03 janvier 1931, dans Lucie de Lammermoor (Lucie). En 1934, elle épousa le baron von den Beck, se rendit avec lui en Argentine et rejoignit la France à bord d'un zeppelin pour être affichée au palais Garnier dans Gilda et Lucie. Naturalisée américaine en 1940, elle chanta pendant la guerre au bénéfice des combattants ; le 08 mai 1945, elle chanta la Marseillaise sur le parvis de l'Opéra. Elle abandonna le théâtre en 1959.)
"Lily Pons à l’Opéra.
Lucie de Lanunermoor, qui sera bientôt centenaire, a presque complètement disparu aujourd'hui des affiches de nos scènes lyriques.
Une grande chanteuse, Lily Pons, qui a fait toute sa carrière en Amérique, a chanté l'œuvre de Donizetti, à l'Opéra ; l'assistance, aussi élégante que nombreuse, lui a fait un accueil chaleureux pleinement mérité.
Mme Lily Pons se montre dans le rôle de Lucie, d'une classe tout à fait supérieure. La voix, assez menue sans doute, a une rondeur, un velouté merveilleux. La souplesse de sa vocalise est sans rivale, cependant que l'aisance avec laquelle elle évolue dans des tessitures vertigineuses tient du prodige. Il faut joindre à ces qualités un talent de comédienne spontané et vivant.
A ses côtés, on a fort apprécié le ténor Dino Borgioli, dont la voix superbe fait merveille dans le rôle de Ravenswood.
Non moins belle est la voix de M. Brownlee.
M. Huberty, M. Agnelotti, Mlle Schenneberg et M. Madlen se sont fait applaudir dans les autres rôles."
(l’Européen, 24 mai 1935)
PONS Yvonne Eugénie Marguerite dite Yvonne. — Mezzo-soprano (5 rue Rampal, Paris, 19e, 30 juin 1914 – Levallois-Perret, Hauts-de-Seine, 10 août 2003). Fille de Camille Victor PONS (Paris 10e, 18 juillet 1885 – Paris 17e, 26 mai 1942), monteur mécanicien, et de Madeleine Pauline Suzanne ANSSART (Paris 17e, 08 avril 1888 – ap. 1942), mariés à Paris 19e le 15 octobre 1909. Débute le 06 février 1949 dans AÏDA (Amnéris). Chante en 1949, RIGOLETTO (Johanna), LA WALKYRIE (Grimguerde), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant, puis Dame), LA DAMNATION DE FAUST (une Voix) ; en 1950, TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) ; en 1951, BORIS GODOUNOV (Hôtesse), L’ETRANGER (une Femme). Crée DRAMMA PER MUSICA (une Voix).
PONTEUIL (Hélène Victoire LEMOYNE dite). — Soprano (1756 – av. 1835). Sœur de Jean-Baptiste LEMOYNE, compositeur. Epouse à Paris le 22 juillet 1796 [2 thermidor an IV] (puis divorce) Jean-Baptiste TRIBOULET ou TRIBOUILLET dit PONTEUIL (v. 1751 – Paris, 07 janvier 1806), sociétaire de la Comédie-Française, secrétaire de la loterie. Débute en 1790. Crée en 1791 CORISANDRE (Corisandre) d'Honoré Langlé. Quitte l'Opéra en 1801 pour gérer un bureau de loterie.
POOLMAN-MEISSNER Liesbeth. — Soprano néerlandais. Débute en 1926. => biographie
POPOVA Ilka. — Mezzo-soprano bulgare (Sofia, 01 août 1905 – 1979). Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 13 juillet 1931. Chante AÏDA (Amnéris, 1931), PARSIFAL (Fille-fleur, 1933), LA WALKYRIE (Fricka, 1933) et crée PERKAIN (la Gitane).
POPOVA Katia. — Soprano bulgare (Pleven, 21 janvier 1924 – Bratislava, 24 novembre 1966). En représentation, débute le 10 mai 1959 dans FAUST (Marguerite).
POUILLEY Charlotte Augustine. — Soprano (Montmartre, Seine [auj. Paris 18e], 04 février 1831 – Paris 18e, 11 février 1909*). Fille de Charles-Louis POUILLEY, basse de l'Opéra, et d'Adèle Clarice ADHÉMAR (Chartres, Eure-et-Loir, 02 janvier 1802 – Paris ancien 2e, 25 août 1855), mariés à Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, le 02 juin 1845. Epouse à Paris 18e le 24 avril 1880 Louis Auguste MITILET (Paris, 19 mai 1846 – Paris 18e, 17 mars 1900). Grand-mère de Paul Auguste Octave SORDES (Paris 9e, 09 février 1877 – Paris 14e, 20 mai 1937), peintre et musicien.
Elle débuta en 1855. Elle chanta LA JUIVE (Eudoxie) ; LA MUETTE DE PORTICI (Elvire). En 1856 elle chanta au Théâtre-Lyrique Richard Cœur de Lion (Laurette). Durant la saison 1857-1858 elle chanta à Lyon le Domino noir. En 1861-1862, elle chanta à Toulouse. En 1892, Mme Mitelet-Pouilley, âgée de 60 ans, 37 ans de théâtre, obtint 500 francs de pension. En 1855, elle habitait rue Neuve-des-Martyrs à Paris ; elle est décédée en son domicile, 94 rue Caulaincourt à Paris 18e. Enterrée au cimetière Montmartre (24e division).
POUSSIN. — Elle épousa POUSSIN, haute-taille de l’Opéra. Elle parut dans les chœurs en 1699, puis débuta en soliste en 1706. Elle créa en 1706 CASSANDRE ; en 1710 LES FETES VENITIENNES (la Folie) ; en 1712 IDOMENEE (Vénus) ; en 1713 MEDEE ET JASON (l'Europe) ; en 1713 TELEPHE (Junon) ; en 1714 LES FETES DE THALIE (Thalie) ; en 1716 LES FETES DE L'ETE (Climène) ; en 1717 CAMILLE, REINE DES VOLSQUES (Flore).
POWERS Marie. — Contralto (Mont Carmel, Pennsylvanie, 1910 – New York, 28 décembre 1973). En représentation, débute le 03 novembre 1951 dans LA WALKYRIE (Fricka).
POYAU Thérèse. — Est affichée dans LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Apprenti, 1952), DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur, 1957).
PRADIER. — Mezzo-soprano. Débute le 07 février 1898 dans FAUST (Dame Marthe), puis chante THAÏS (Albine, 1898), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude, 1898).
PRETTI [Préti]. — Soprano. Débute en 1846.
PREVOST. — Mezzo-soprano. Débute dans LES HUGUENOTS (Dame d'honneur) le 17 août 1889. Est affichée dans RIGOLETTO (Page, 1890), LA WALKYRIE (Helmwige, 1895), TANNHÄUSER (Page, 1895), LES HUGUENOTS (Léonard, 1901). A créé GWENDOLINE (une Compagne), L'ETRANGER (une jeune Femme).
PRÉVOST-PARADOL Lucinde (Anne Catherine Lucinde PARADOL dite à partir de 1829). — Cantatrice et actrice (202 rue Saint-Honoré, Paris ancien 4e, 04 février 1798 [16 pluviôse an VI] – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 29 octobre 1843). Fille de Guillaume PARADOL (Exideuil, Dordogne, v. 1769 – Le Port-Marly, Seine-et-Oise], auj. Yvelines], 26 mai 1826), perruquier à Paris, et d’Anne Baptiste GAMELON (v. 1772 – Paris, 25 août 1835). Epouse à Paris ancien 1er en 1819 Vincent François PRÉVOST (Neuilly-sur-Seine, 12 juin 1782 – Paris ancien 10e, 07 février 1854), officier supérieur du génie maritime ; parents de l'académicien Lucien Anatole Prévost dit Prévost-Paradol (Paris, 08 août 1829 – Washington, Columbia, Etats-Unis, 20 juillet 1870), qu'ils laissèrent orphelin et sans ressources dès l'enfance, et fut recueilli et mis en pension par des amis de sa famille.
Elle débuta le 28 mai 1816 dans Didon (Fœtis). Elle entra le 23 juillet 1819 à la Comédie-Française.
PREVÔT. — Débute le 07 septembre 1777 dans CEPHALE ET PROCRIS.
PRICE Leontyne. — Soprano américain (Laurel, Mississippi, 10 février 1927 –). Epouse William Caesar WARFIELD (West Helena, Arkansas, 22 janvier 1952 – Chicago, Illinois, 25 août 1973), baryton-basse américain. Elle chanta AÏDA (Aïda) le 02 février 1968 en italien. Donne deux récitals le 13 octobre 1972 et le 07 novembre 1978.
PRINTEMPS. — Soprano (Paris, 18 octobre 1827 –). Epouse DUDOT. Débute en 1849. Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 13 novembre 1849 à 1884).
PROCHE. — Débute en 1810.
QUINEY (Mme BAPTISTE). — Mentionnée en 1821 comme chanteuse remplaçante. Débute en 1824. A joué le 01 mars 1826 OLYMPIE (Statira).
RABI Louise Albertine (Louise Albertine LEHUEN dite). — Soprano (Paris, 11 décembre 1818 – 60 rue Neuve-des-Petits-Champs, Paris 2e, 24 octobre 1860). Fille de Joseph Jean Pierre LEHUEN (Paris, 21 septembre 1791 – ap. 1844) et de Louise Justine Catherine GABRIÉ (Saint-Pierre-sur-Dives, Calvados, 18 novembre 1798 – ap. 1844), mariés à Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], le 15 octobre 1814. Epouse Jean Baptiste BOURDIER RABY (Limoges, Haute-Vienne, 16 octobre 1812 – Paris 9e, 29 mars 1889), quartier maître du Palais des Tuileries.
Débute en 1847.
RABOU. — Elle créa en 1737 CASTOR ET POLLUX (Vénus) de Rameau.
RAE Muriel. — Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (une Nièce) le 11 juin 1948.
RAISA Rosa (Rosa BURCHSTEIN dite). — Soprano polonais naturalisé américain (Bialystok, 23 mai 1893 – Los Angeles, 28 septembre 1963). En représentation, débute le 20 juin 1914 dans OTHELLO (Desdémone).
RANZOW Maria. — Mezzo-soprano (Vienne, Autriche, 19 juillet 1886 – New York, Etats-Unis, 04 novembre 1953). En représentation, débute dans LA WALKYRIE (Fricka) le 12 mars 1932.
RAUNAY Jeanne (Jeanne Berthe Isabelle RICHOMME dite Jeanne DUMÉNY puis). — Mezzo-soprano (47 rue Bonaparte, Paris 6e, 20 décembre 1863 – 63 boulevard Victor-Hugo, Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 05 juillet 1942). Fille de Jules RICHOMME (Paris, 19 septembre 1918 – Paris 14e, 18 octobre 1902), peintre, et de Camille Jenny PAUPAILLE (Paris, 14 décembre 1830 – Paris 9e, 11 octobre 1880), mezzo-soprano, mariés à Paris le 31 mai 1853. Petite-fille du graveur Joseph Théodore RICHOMME (Paris, 28 mai 1785 – Paris ancien 10e, 22 septembre 1849) ; sœur du comédien Camille Georges RICHOMME dit DUMÉNY (Paris, 31 août 1854 – Nantua, Ain, 27 juin 1920). Epouse 1. à Paris 9e le 23 mai 1889 Louis Albert FILLEAU (Chinon, Indre-et-Loire, 26 mai 1840 – Paris 12e, 16 octobre 1894), docteur en médecine. Epouse 2. à Paris 17e le 17 février 1908 André BEAUMIER (Évreux, Eure, 22 septembre 1869 – Paris 7e, 10 décembre 1925), homme de lettres.
En 1888, débute le 01 juin dans SIGURD (Uta) puis chante AÏDA (Amnéris), GUILLAUME TELL (Edwige) ; en 1889, chante RIGOLETTO (Madeleine).
RAVEAU Alice Lucie dite Alice. — Mezzo-soprano (40 rue de Joinville, Paris 19e, 08 août 1887 – Tournan-en-Brie, Seine-et-Marne, 13 mai 1945). Fille de Rémi Arthur RAVEAU (Issoudun, Indre, 26 avril 1852 – Paris 5e, 02 mai 1931), pâtissier confiseur, et de Marie Alexandrine MASSAY (Issoudun, 15 avril 1858 – Chaumes-en-Brie, Seine-et-Marne, 01 septembre 1947), couturière, mariés à Issoudun le 26 février 1877. Enterrée au cimetière des Batignolles. Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 13 juillet 1929.
REBOUX Mélanie Alphonsine Charlotte dite Mélanie. — (32 rue Potagère, Saint-Josse-ten-Noode, section 2, Belgique, 28 avril 1843 – 156 boulevard Malesherbes, Paris 17e, 16 mars 1876). Fille de Charles Aimé Joseph REBOUX (Lille, Nord, 25 avril 1804 – Paris 6e, 10 janvier 1877) et de Joséphine Emilie LE ROY DE GAUSENDRIES (Bruxelles, Belgique, v. 1810 – Paris 9e, 24 juin 1866). Epouse à Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 25 octobre 1875 Alexandre MATTHYSSENS (Launceston (van Déemen’s Land), Australie, 17 décembre 1843 – Nice, Alpes-Maritimes, 30 novembre 1928), industriel, mariés à Courbevoie le 25 octobre 1875.
Elle appartint à l’Opéra du 01 février au 01 août 1861 et participa à la première de TANNHÄUSER (le Pâtre) de Richard Wagner. Puis elle chanta à l'Opéra en 1869 LES HUGUENOTS (Valentine).
RECIO Maria (Marie Geneviève MARTIN dite). — Mezzo-soprano (Châtenay-Malabry, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 10 juin 1814 – 26 rue de Versailles, Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 13 juin 1862). Fille de Joseph MARTIN (1758–1836), militaire, et de Maria Sotera de VILAS (Espagne, v. 1794 – Paris 9e, 05 juin 1876). Epouse à Paris 9e le 19 octobre 1854 Hector Berlioz. Débute en 1842.
REICH de. — Débute le 26 novembre 1767 dans les FRAGMENTS NOUVEAUX. Elle figura dans la troupe jusqu'en 1770 puis chanta dans les choeurs.
REINE. — Créé le 04 mars 1817 ROGER DE SICILE (Hélène) d'Henri Montan Berton ; en 1822 ALADIN ou LA LAMPE MERVEILLEUSE (Zulime) de Niccolo Isouard.
REINING Maria. — Soprano autrichien (Vienne, 07 août 1903 – Deggendorf, Allemagne, 11 mars 1991). En représentation, chante LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale) le 07 septembre 1949.
RENARD. — Débute le 22 mars 1768 dans DARDANUS.
RENAUDIN Odette. — Débute le 15 décembre 1934 dans FAUST (Siebel). En 1935 chante ROLANDE (Rosette), PARSIFAL (Fille-fleur), LA FLUTE ENCHANTÉE (un Enfant). Crée ARIANE ET BARBE-BLEUE (Bellangère) et LE MARCHAND DE VENISE (Jessica).
RENAUX Nadine (Jeanne CHATAGNER dite). — Soprano (52bis route de Crémieu, Villeurbanne, Rhône, 13 juillet 1912 – Carpentras, Vaucluse, 22 janvier 2005). Fille de Pierre CHATAGNER (Villeurbanne, v. 1879 – av. 1945), manœuvre, et d’Elisabeth MANEVAL (Saint-Etienne, v. 1883 – ap. 1945), employée. Epouse 1. à Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, le 28 novembre 1936 Antoine Henri Abel PAJOT (Jenzat, Allier, 05 août 1898 – ap. 1936). Epouse 2. à Paris 15e le 22 mars 1945 Marcel Maurice PERBAL (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 12 juin 1900 – Paris 12e, 16 avril 1964), comptable, commerçant.
Débute dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Papagéna) le 5 novembre 1949. Chante L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Blondine, 1951) et DON JUAN (Zerline, 1957).
RENAUX Solange Geneviève Lysiane dite Solange. — Soprano (41 rue Ramey, Paris 18e, 16 octobre 1909 – Rio de Janeiro, Brésil, 30 mai 1994). Fille d’André Joseph Alexandre RENAUX (Dieppe, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime, 05 février 1880 – Paris 18e, 15 août 1959), comptable, et de Marie Thérèse VATTIER (Dieppe, 20 septembre 1887 – Paris 18e, 10 novembre 1957), mariés à Paris 6e le 13 août 1907. Epouse à Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], le 28 septembre 1936 (divorce le 31 janvier 1972) Marcel Eugène PETIT (Sainte-Catherine-lez-Arras, Pas-de-Calais, 31 janvier 1896 – Villenave-d’Ornon, Gironde, 10 août 1974), administrateur de sociétés.
A été aussi affichée sous le nom de Solange PETIT-RENAUX. Débute dans THAÏS (Thaïs) le 31 octobre 1932. Chante LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (Diane, 1932), LA TOUR DE FEU (Naic, 1933), PARSIFAL (Fille-fleur, 1933), LA WALKYRIE (Guerhilde, 1933), MÂROUF (Princesse, 1934), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1935), HERODIADE (Salomé, 1935), LES HUGUENOTS (Urbain, 1936), LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie, 1936), FAUST (Marguerite, 1940), GWENDOLINE (Gwendoline, 1941). Est la créatrice de ROLANDE (Rosette). Participe à la première le 06 janvier 1941 du ROI D'YS (Rozenn) d'Edouard Lalo.
RENINE Dagmara. — Mezzo-soprano russe. Avec la troupe de l'Opéra Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Xénia) le 19 mai 1908.
RESNIK Regina. — Mezzo-soprano américain (New York, 30 août 1922 – New York, 08 août 2013). Elle a chanté CARMEN (Carmen) le 31 janvier 1964.
RESZKÉ Joséphine de (Józefina RESZKE dite). — Soprano polonais (Varsovie, 04 juin 1855 – Varsovie, 22 février 1891). Sœur de Jean et Édouard de RESZKÉ, chanteurs lyriques. Epouse à Vienne le 30 juillet 1885 baron Leopold Julian KRONENBERG (Varsovie, 27 juillet 1849 – Varsovie, 23 février 1937), dont elle eut deux enfants : baronne Józefina Rosa KRONENBERG (1889–1969) et baron Leopold Jan KRONENBERG (1891–1971). Débute le 21 juin 1875 dans HAMLET (Ophélie). En 1875, chante également GUILLAUME TELL (Mathilde, 16 août 1875), FAUST (Marguerite) ; en 1876, LES HUGUENOTS (Valentine), LA JUIVE (Rachel) et en 1878, L’AFRICAINE (Sélika), ROBERT LE DIABLE (Alice), POLYEUCTE (Pauline). Elle créa le 27 avril 1877 LE ROI DE LAHORE (Sita) de Jules Massenet.
(Elle débuta à la Fenice de Venise en 1874. C'est là que M. Halanzier, directeur de l'Opéra de Paris, l'entendit et l'engagea. Grande, blonde, imposante, elle n'avait certes pas le physique du personnage, mais sa physionomie rieuse et éveillée, sa voix très pure et d'une étonnante étendue furent appréciées. Après avoir créé Sita dans le Roi de Lahore, elle repartit en Pologne où, en 1880, elle devint baronne de Kronenberg.)
RETHBERG Elisabeth (Elisabeth SÄTTLER dite). — Soprano allemand (Schwarzenberg, Saxe, 22 septembre 1894 – Yorktown Heights, Etat de New York, 06 juin 1976). En représentation chante, en 1930, LA WALKYRIE (Brunehilde), TANNHÄUSER (Elisabeth) et AÏDA (Aïda).
RÉTHY Esther. — Soprano hongrois (Budapest, 22 octobre 1912 – Vienne, Autriche, 28 janvier 2004). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (Europa) le 16 mai 1953.
REX Cécile (Jeanne RIPOUX dite). — (18 juin 1884 – ap. 1944). Débute le 14 janvier 1921 dans LA WALKYRIE (Siegrune). Est affichée dans THAÏS (Crobyle), FAUST (Siebel), LES HUGUENOTS (Léonard) en 1921 ; LES TROYENS (Hécube), BORIS GODOUNOV (Xénia), ROMÉO ET JULIETTE (Stefano), HERODIADE (Babylonienne) en 1922 ; L’OR DU RHIN (Welgunde, 1923), RIGOLETTO (Comtesse, puis Page), LA KHOVANTCHINA (Emma) en 1924 ; PADMAVATI (Femme du peuple), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Welgunde) en 1925 ; FALSTAFF (Meg, Page), PARSIFAL (Ecuyer), GWENDOLINE (Compagne) en 1926 ; LE CHEVALIER A LA ROSE (Marianne), LE FIFRE ENCHANTÉ (Latulipe) en 1927 ; LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (une Voix, 1928), LOHENGRIN (Page, 1932). Est la créatrice de LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Nicole), LA FLÛTE ENCHANTÉE (un Enfant), LE JARDIN DU PARADIS (l'Elue), NERTO (Marchande) ; le 23 novembre 1925 BROCÉLIANDE (une Grenouille) d'André Bloch ; L'ILE DÉSENCHANTÉE (une Sène), LA TRAVIATA (Annette), VIRGINIE (Grisette), GUERCOEUR (Illusion), ELEKTRA (la Confidente). Participe à la première le 27 octobre 1922 de LA FILLE DE ROLAND (Théobalt) d'Henri Rabaud.
REY Amélie. — Soprano. Débute le 30 septembre 1859. => biographie
REY-BALLA Mme. — Soprano. Débute le 09 août 1861. => biographie
RHODES Jeannine Marie Andrée dite Jane. — Soprano (Paris 15e, 13 mars 1929 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 07 mai 2011). Epouse le chef d'orchestre Roberto BENZI. Débute le 17 janvier 1958 dans LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) puis chante SALOMÉ (Salomé, 1958) et CARMEN (Carmen, 1959) dans la mise en scène de Raymond Rouleau.
« En beauté, en grâce et en voix, Jane Rhodes a dominé ce festival, à tel point qu'un monsieur en veine de compliments lui a déclaré : « Vous êtes la Bardot du chant. » Inexplicablement, cette louange ne lui a fait aucun plaisir.
— J'étais Carmen, Salomé, Poppée, pourquoi Bardot ? a-t-elle répondu, sans toutefois pouvoir s'offenser vraiment de la comparaison.
D'ailleurs B. B. ne chante pas. Il lui arrive seulement de danser !
Pour revenir à Jane Rhodes, à qui la tunique romaine sied au moins aussi bien que les haillons de la bohémienne Carmen, elle estime qu'elle devrait changer de rôle.
— Carmen, Salomé, je n'en sors pas. J'arrive de Buenos Aires où je n'ai chanté que ça. Je voudrais tout de même qu'on me donne autre chose !
Lesquels ? Eh bien ! croyez-le ou non, son rêve aujourd'hui est d'interpréter Wagner, et pas n'importe quel Wagner : celui de Parsifal, le rôle de Kundry. Elle dit avec fougue : « Je suis Kundry », comme elle affirme : « Je suis Carmen. » A ceux qui hésitent à le croire, Jane Rhodes raconte cette petite histoire :
Lorsqu'elle commença à travailler le chant, elle pouvait presque tout chanter, tant son répertoire était étendu. Et puis elle se limita, bien sûr, à tel point que son professeur lui avait prédit : « Jamais tu ne seras Carmen. » Il y a cinq ans, au moment où le festival d'Aix-en-Provence avait monté Carmen, Gabriel Dussurget lui avait proposé de la faire débuter dans le rôle. Ce qu'elle refusa.
Alors, aujourd'hui, n'allez pas lui dire qu'elle ne sera jamais Kundry ! »
[Musica disques, septembre 1961]
Jane Rhodes
RIBAULT Émilie Francisque. — Soprano (754 rue Porte-aux-Saints, Mantes-la-Jolie, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 avril 1833 – rue de Beauvais, Meulan [auj. Meulan-en-Yvelines], Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 26 avril 1914). Fille d’Augustin Alexandre RIBAULT (Meulan, 30 avril 1802 – Meulan, 13 juin 1870), professeur de musique, et de Marie Emélie BINET (Mézy-sur-Seine, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 04 octobre 1814 – Meulan, 22 octobre 1895), mariés à Mézy-sur-Seine le 21 février 1832. Epouse à Paris ancien 2e le 09 décembre 1858 Joseph-Henri ALTES (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 18 janvier 1826 – Paris 7e, 24 juillet 1895), flûtiste.
Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un premier accessit d'opéra en 1854. Elle appartint à l’Opéra du 01 février 1855 au 01 mai 1860. Débute le 16 mai 1856 dans ROBERT LE DIABLE (Alice). Elle chanta SAPHO (Glycère, 1858) ; GUILLAUME TELL (Jemmy) ; LE CHEVAL DE BRONZE (Peki). Enterrée au cimetière Montmartre (33e division).
RICHARD Alphonsine Hélène dite Renée. — Mezzo-soprano (73 rue du Chantier, Cherbourg, Manche, 12 mars 1858 – Grandcamp-les-Bains [auj. Grandcamp-Maisy], Calvados, 20 juillet 1947). Fille d’Adolphe Jean François RICHARD (Cherbourg, 16 novembre 1818 – ap 1886), cafetier, et de Florentine LÉGER (Isigny-sur-Mer, 23 décembre 1826 – Grandcamp-les-Bains, 14 septembre 1895), mariés à Cherbourg le 11 novembre 1848. Ban de mariage publiés à Cherbourg le 01 décembre 1889 avec Armand Pierre Constant d’OZOUVILLE (Cherbourg, Manche, 28 février 1861 – Grandcamp-les-Bains, 16 octobre 1930), employé de commerce.
Elève de Roger pour le chant et d’Obin pour la déclamation, elle a obtenu les deux premiers grands prix du Conservatoire. Débute dans LA FAVORITE (Léonore) le 17 octobre 1877. Chante LA REINE DE CHYPRE (Catarina), LE PROPHÈTE (Fidès) en 1878 ; HAMLET (la Reine, 28 novembre 1879), AÏDA (Amnéris, 1880), LE CHANT DU DEPART (1883), SAPHO (Glycère, 1884), L’AFRICAINE (Sélika, 1886), LA WALKYRIE (Fricka, 1893). A créé FRANÇOISE DE RIMINI (Ascanio), HENRY VIII (Anne), RIGOLETTO (Madeleine), SIGURD (Uta). Participe à la première audition le 06 mai 1893 de L'OR DU RHIN (Erda, Flosshilde) de Richard Wagner. Elle quitte l'Opéra en 1893 et devient professeur de chant en 1895. Elle fut nommée chevalier de la Légion d’honneur le 27 juillet 1933.
RICHARDSON Abby (Abbie Richardson GOBLE dite). — Mezzo-soprano américain (Newark, New Jersey, 28 juin 1885 – 28 juin 1967). Epouse à Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], le 22 avril 1909* Pierre CHEREAU, metteur en scène. Un soir que Ketty Lapeyrette était souffrante, elle la remplace dans FALSTAFF (Mrs Quickly) en juin 1922, puis débute dans RIGOLETTO (Madeleine) le 02 juin 1931.
RICQUIER Odette. — Mezzo-soprano. Débute le 30 juillet 1932. => biographie
RIDDEZ. — Débute le 17 août 1941 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline).
RIEUX Angélina. — Soprano. Débute en octobre 1839 dans ROBERT LE DIABLE (Alice).
RIGAL Delia (Delia Dominga MASTRARRIGO dite). — Soprano argentin (Buenos Aires, Argentine, 06 octobre 1921 – New York, Etats-Unis, 08 mai 2013). En représentation débute dans OTHELLO (Desdémone) le 17 octobre 1949.
RINELLA Jeanne [Jane]. — Soprano (Naples, Italie, 26 octobre 1920 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 23 mai 2002). En 1950, débute dans AÏDA (Aïda) le 13 février, puis chante LA WALKYRIE (Helinwigue).
RISPAL Georgette. — Soprano (Paris 11e, 04 juin 1938 – Mantes-la-Jolie, Yvelines, 07 janvier 2023). Elle a chanté RIGOLETTO (un Page) chaque année, de 1966 à 1970 ; CARMEN (Mercédès) en 1967 et 1968 ; TANNHÄUSER en 1966 et 1968.
RISTORI Geneviève Françoise dite Gabrielle. — Soprano (123 boulevard de Port-Royal, Paris 14e, 26 juillet 1899 – Paris 16e, 21 avril 1988). Reconnue à Marseille, Bouches-du-Rhône, le 24 octobre 1918 par Louise Marie Nunzia RISTORI (Paris 8e, 05 janvier 1872 – ap. 1899). Epouse à Bry-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], le 03 mars 1934 (divorce le 24 mars 1947) Maurice YVAIN, compositeur. Elle a chanté LE BARBIER DE SEVILLE (Marceline) en 1963 et 1969.
RITTER. — Débute le 26 novembre 1767 dans les FRAGMENTS NOUVEAUX.
RITTER-CIAMPI Gabrielle (Marie Gabrielle CIAMPI dite). — Soprano (15 rue de Madrid, Paris 8e, 02 novembre 1886 – Paimpol, Côtes-d'Armor, 18 juillet 1974). Fille de Ezio Pierre Eneo CIAMPI-CELLAI dit Ezio CIAMPI (Livourne, Italie, 23 février 1855 – Paris, 27 février 1930), baryton, et de Stella Marie LAMPE dite Cécile RITTER (Paris, 22 novembre 1859 – Saint-Briac-sur-Mer, Ille-et-Vilaine, 18 août 1939), soprano, mariés à Saint-Cyr-sur-Mer, Var, le 05 mars 1886. Nièce du pianiste Théodore RITTER (Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 05 avril 1840 – Paris 9e, 06 avril 1886). Epouse 1. à Paris 8e le 25 mars 1912 (divorce le 04 juin 1918) André Marie FOURQUEZ (Paris 10e, 08 mai 1890 – Issoire, Puy-de-Dôme, 09 septembre 1961), représentant de commerce. Epouse 2. à Paris 17e le 19 octobre 1920 Gilbert Charles GIDEL (Paris 5e, 18 novembre 1880 – Paris 15e, 21 juillet 1958), professeur de droit.
Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 21 février 1921. La même année chante FAUST (Marguerite), THAÏS (Thaïs), GUILLAUME TELL (Mathilde), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance), TAGLIONI CHEZ MUSETTE et HAMLET (Ophélie) ; en 1922 CASTOR ET POLLUX (Télaire) ; en 1925 ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) ; en 1927 LE COQ D'OR (la Reine) et LE FIFRE ENCHANTÉ (Caroline) ; puis ESCLARMONDE (Esclarmonde, 1931), DON JUAN (Elvire, 1934), LES HUGUENOTS (la Reine, 1936). A créé au Palais Garnier LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina) et SOIRÉE ROMANTIQUE.
RIVIÈRE ou RIVIER. — Chante de 1756 à 1771.
RIVIÈRE Madeleine. — Voir DELHANGE Madeleine.
ROBERT Suzanne. — Soprano. Débute vers 1940. => biographie
ROBIN Mado. — Soprano. Débute le 08 février 1945. => biographie
ROËHN Berthe Caroline. — Soprano (52 rue des Vinaigriers, Paris ancien 5e, 31 mai 1859 – ap. 1917). Fille de Louis Ernest Désiré ROËHN (Air-sur-la-Lys, Pas-de-Calais, 13 janvier 1821 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 août 1894), artiste musicien et facteur d’instruments de musique, et d'Anne Caroline BRICOURT ou BRICOUT (Caudry, Nord, 21 juin 1819 – Paris 10e, 21 mai 1889), mariés à Paris ancien 5e le 07 septembre 1848. Epouse à Paris 10e le 04 mai 1882 Georges Auguste BARRAULT (Châteauroux, Indre, 02 avril 1864 – Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 02 février 1894), coiffeur.
Est affichée dans TANNHÄUSER (Page, 1895). Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (une Vierge) de Jules Massenet.
ROGER. — Soprano. Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (une Vierge) de Jules Massenet. Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1918) et LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1926).
ROHS Martha. — Contralto allemand (Sarrebruck, Allemagne, 02 juin 1909 – Vienne, Autriche, 27 juillet 1963). En représentation, débute le 25 décembre 1942 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave).
ROLLAND Jeanne Marie dite Jane. — Soprano (19 rue des Paradoux, Toulouse, Haute-Garonne, 07 mai 1908 – Carcassonne, Aude 16 août 1968). Fille de Jacques Gaston ROLLAND (Libourne, Gironde, 06 septembre 1876 – ap. 1908), employé, et d’Antoinette Joséphine ROGNON (Toulouse, 16 juillet 1878 – ap. 1908), employé de commerce, mariés à Toulouse le 23 avril 1902 Epouse 1. à Paris 3e le 15 octobre 1929 (divorcele 29 juin 1937) Raoul Pierre Auguste Jules BATIGNE (Toulouse, 26 juin 1904 – ap. 1937), représentant de publicité. Epouse 2. à Paris 16e le 22 novembre 1939 (divorce le 16 avril 1946) Georges Cyrille Samuel BOUVIER (Eaux-Vives, Suisse, 15 mars 1906 – ap. 1946).
Débute le 31 juillet 1939 à Orange dans ORPHEE (l’Amour) et chante LE ROI D'YS (Rozenn) en 1943.
ROLLAND Madeleine. — Crée ŒDIPE (une Femme du palais) le 10 mars 1936.
ROMAGNONI Odette. — Soprano (Lyon 3e, Rhône, 26 juin 1938 – Cepoy, Loiret, 16 décembre 2017). Fille de Raphaël ROMAGNONI, ténor, et de Marthe Claudia SAINT-PIERRE (v. 1912 – Genas, Rhône, 08 mai 1946), mariés à Lyon le 05 novembre 1932. Enterrée au cimetière de Genas. Elle a chanté LA WALKYRIE (Helmwige) le 14 octobre 1971, et des extraits de FAUST (Marguerite).
ROMANITZA Marguerite (Marguerite MANOLESCO dite). — Soprano roumain (Bucarest, 11 décembre 1886 – 68 quai des Orfèvres, Paris 1er, 01 mai 1944*). Epouse à Paris 6e le 24 décembre 1917 (divorce le 05 décembre 1940) André Siméon ARON, avocat. Avec la compagnie de Serge de Diaghilev, crée ASTUCE FEMININE (Ersilia) le 27 mai 1920. En représentation, chante : RIGOLETTO (Gilda, 1921), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Blondine, 1921 ; Constance, 1923), L’OR DU RHIN (Fréia, 1922), LA FLÛTE ENCHANTÉE (la Reine de la nuit, 1924). Enterrée au cimetière de Bagneux.
ROOSEVELT Paulina Anna Hilda dite Hilda. — Soprano (23 rue de la Pépinière, Paris 8e, 31 octobre 1881 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 12 février 1965). Fille de Cornélius ROOSEVELT (New York, Etats-Unis, 27 octobre 1847 – New York, 15 février 1902), importateur, et d’Anais Julia Carmeneita PIORKQUE (Lima, Pérou, 16 juillet 1848 – Cusset, Allier, 14 janvier 1941), danseuse de cabaret à Paris, mariés à Paris 9e le 03 octobre 1878. Epouse à Paris 16e le 07 juin 1899 Paul AROSA (Croissy-sur-Seine, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 16 mai 1874 – Paris 7e, 07 juillet 1957), homme de lettres. Enterrée au cimetière Montmartre.
Débute dans THAÏS (Thaïs) le 26 août 1922.
ROSALIE. — Elle créa en 1749 PLATEE (l'Amour) de Rameau.
ROSAY Lucile. — Chanta de 1855 à 1857.
ROSAY Françoise. — Soprano. Débute le 24 novembre 1917. => biographie
ROSELLE Anna (Anne GYENGE dite). — Soprano (Târgu Secuiesc (Kézdivâsârhely), Hongrie [auj. Roumanie], 20 mars 1894 – Philadelphie, Etats-Unis, 31 juillet 1989). Epouse Arpad (David) ROSNER. Débute dans AÏDA (Aïda) le 06 juin 1929.
ROSINE. — Débute en 1790.
ROSOWSKA Zoia. — Soprano. Avec la compagnie de Serge de Diaghilev, chante dans DANSES POLOVTSIENNES (1919) et LE TRICORNE (1920) et crée le 15 mai 1920 PULCINELLA (artiste du chant) de Stravinsky, le 20 mai 1920 LE ASTUZIE FEMMINILI (Léonorea) de Cimarosa, et le 03 juin 1922 MAVRA (la Voisine) de Stravinsky.
RÖSSEL-MAJDAN Hilde (Hildegard FIGL dite). — Contralto autrichien (Moosbierbaum, Autriche, 30 janvier 1921 – Vienne, Autriche, 15 décembre 2010). Epouse Karl Wilhelm RÖSSEL-MAJDAN (Vienne, 02 décembre 1916 – Vienne, 06 août 2000). En 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (première Servante), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), L’AMOUR DE DANAÉ (Léda).
ROSSI-CACCIA Juana (Jeannette ROSSI-NASH dite). — Soprano espagnol (Barcelone, Espagne, 16 décembre 1818 – 67 rue Saint-Quentin, Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 05 juin 1892). Fille de Juan ROSSI-NASH, capitaine d’infanterie, et de Marianna ROSSI, artiste lyrique. Epouse à Milan, Italie, le 17 janvier 1841 Angelo CACCIA. Elle débuta en 1846. Elle chanta ROBERT LE DIABLE.
ROTH Simone. — Crée LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse) le 22 avril 1949 et DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur) le 21 juin 1957.
ROTISSET DE ROMAINVILLE (Marie Madeleine ROTISSET dite). — (v. 1720 – Paris, 10 mai 1752). Epouse à Saint-Séverin, Paris, le 03 février 1752 Etienne Pierre MASSON DE MAISON-ROUGE (– v. 1785), receveur général des finances et fils d'un riche fermier général. Elle débuta en 1743. Elle quitta l'Opéra en 1753. Elle créa en 1747 LES FETES DE L'HYMEN ET DE L'AMOUR (l'Hymen) ; en 1748 ZAÏS (l'Amour) ; en 1748 PYGMALION (Céphise) ; en 1749 LE CARNAVAL DU PARNASSE (Clarice) ; en 1750 LEANDRE ET HERO (Minerve) ; en 1751 TITON ET L'AURORE (l'Aurore).
ROUARD Simone (Simonne ROUX dite). — Soprano (10 allée d’Orléans, Bordeaux, section 1, Gironde, 27 février 1908 – Nice, Alpes-Maritimes, 31 juillet 1956). Fille d'Édouard ROUX dit Édouard ROUARD, baryton, et de Catherine CAMBON, artiste lyrique. Epouse à Nice le 21 janvier 1932 Marcel Émile DELBAR (Lille, Nord, 12 septembre 1897 –), négociant en radios.
Débute dans FAUST (Siebel) le 01 décembre 1929, chante PERSÉE ET ANDROMÈDE (une Néréïde, 1929) et crée GUERCOEUR (une Illusion).
ROUGIER Laurence Mathilde dite Laurence. — (rue Dutau prolongée, Montauban, Tarn-et-Garonne, 06 décembre 1891 – 08 avril 1969). Fille d’Hippolyte ROUGIER (Toulon, Var, 09 novembre 1852 – Toulon, 15 mars 1909), préposé à l’octroi, et de Cécile BOURSIAC (Montauban, 17 janvier 1853 – ap. 1912), marchande mercière, mariés à Montauban le 21 janvier 1879. Epouse à Paris 4e le 18 octobre 1921 Alfred Firmin Marie PORTIER (Entrammes, Mayenne, 14 avril 1877 – Cannes, Alpes-Maritimes, 16 mars 1922), représentant de commerce.
Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1921), LE JARDIN DU PARADIS (Suivante, 1923), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924), LOHENGRIN (Page, 1925), LE FREISCHÜTZ (Suivante, 1926), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1927), CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930).
ROUSSEAU Angèle. — Soprano. Est affichée dans CASTOR ET POLLUX (Spartiate, 1930), PARSIFAL (Fille-fleur, 1933), LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1936), ARIANE (une Vierge, 1937), HERODIADE (Esclave, 1947).
ROUSSELOIS Marie-Wilhelmine de. — (Vienne, Autriche, 26 février 1765 – Bruxelles, Belgique, 08 novembre 1850). Chanta de 1790 à 1794.
ROUSSELOT Julia. — Est affichée dans LOHENGRIN (Page, 1928), CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1930), PARSIFAL (Fille-fleur, 1931), TANNHÄUSER (Page, 1931).
ROY. — Est affichée dans HERODIADE (Esclave, 1921), LOHENGRIN (Page, 1922), LA FILLE DE ROLAND (Suivante, 1922), PARSIFAL (Fille-fleur, 1924).
ROYER Jacqueline. — Contralto. Débute le 30 novembre 1904. => biographie
RÔZE Marie (Marie-Hippolyte PONSIN dite). — Soprano (58 rue de la Chaussée-d’Antin, Paris, 02 mars 1846 – 30 rue Kilford (hôpital rives de Seine), Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 21 juin 1926). Fille de Prosper Théodore PONSIN (Paris ancien 3e, 03 novembre 1809 – Paris ancien 2e, 14 janvier 1846), fabricant de chaussures et de souliers pour l’exportation, et de Joséphine Agathe Aglaée ROZE (Dreux, Eure-et-Loir, 17 décembre 1823 – Saint-Ouen, Seine [auj. Seine-Saint-Denis], 19 octobre 1874), mariés à Paris ancien 3e le 30 septembre 1840. Epouse 1. (mariage déclaré illégal) James Henry MAPLESON (Londres, Angleterre, 17 février 1851 – Lausanne, Suisse, 26 septembre 1927), colonel, directeur de théâtre. Epouse 2. à Saint-Gilles, Comté de Middlesex, Angleterre Julius Edson PERKINS (Stockbridge, Windsor County, Vermont, Etats-Unis, 19 mars 1845 – Manchester, Angleterre, 25 février 1875).
Elle débuta à l'Opéra-Comique en 1865. Elle débuta à l'Opéra le 31 décembre 1869 dans FAUST (Marguerite).
"Ancienne cantatrice de l'Opéra-Comique, où elle a brillé plus encore peut-être par sa beauté que par son talent. Passée momentanément à l'Opéra, elle y a chanté Faust pendant quelques soirées. Depuis elle est devenue étoile à l'étranger, surtout en Angleterre, où elle a épousé un directeur de théâtre, M. Meapleson. Elle avait pris, en abordant le théâtre, le nom de sa grand'mère, Mme Rôze." (Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887).
ROZET. — Chante de 1761 à 1767. Créé en 1762 L'OPERA DE SOCIETE.
RUENGER Gertrude. — Mezzo-soprano allemand (Posen, Prusse [auj. Pologne], 1899 – Berlin, Allemagne, 11 juin 1965). En représentation, débute le 04 décembre 1933 dans TANNHÄUSER (Vénus) et chante TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine) en 1934.
RYSANEK Leopoldine Leonie dite Leonie. — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 14 novembre 1926 – Vienne, 07 mars 1998). Epouse Rudolf GROSSMANN (1901–1983), baryton. En représentation, débute le 11 mai 1955 dans LA WALKYRIE (Sieglinde).
SABATIER Mireille Clémence Thérèse dite Mireille. — Soprano (Marseille, Bouches-du-Rhône, 04 avril 1904 – Marseille, 07 février 1988). Epouse à Marseille le 27 octobre 1927 Henri Jules Victor LEFÈBVRE (Haiphong, Tonkin, Indochine française [auj. Vietnam], 18 janvier 1901 – Aix-en Provence, 23 mai 1989. Débute dans LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) le 27 septembre 1952. Avait débuté le 03 mai 1952 à l’Opéra-Comique.
SABATTIER Maud Jacqueline dite Maud. — Soprano (9 rue François-Gérard, Paris 16e, 02 mai 1913 – Paris 1er, 26 février 2003). Fille de Charles Félix Georges SABATTIER (Paris 2e, 28 décembre 1879 – 1932/1946), représentant de commerce, et de Jeanne Clémence MARTELET (Paris 14e, 24 septembre 1887 – Paris 10e, 28 janvier 1973), mariés à Paris 2e le 19 août 1911. Epouse à Paris 17e le 08 octobre 1935 (divorce le 13 avril 1945) Robert Lucien FETILLIEUX (Paris 14e, 24 septembre 1909 – Garches, Hauts-de-Seine, 25 janvier 1996), secrétaire particulier. Epouse 2. à Paris 9e le 11 février 1957 avec Gilbert Etienne MORIN dit Gilbert MORYN (Paris, 02 novembre 1892 – Cannes, Alpes-Maritimes, 02 décembre 1973), chanteur et acteur d'opérette.
Débute le 17 février 1947 dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Pamina). Chante DON JUAN (Zerline, 1947), FIDELIO (Marceline, 1948), BORIS GODOUNOV (Xénia, 1948), LE CHEVALIER A LA ROSE (Modiste, 1949), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1951), FAUST (Siebel, 1951).
SABRAN Edmée (Edmée Solange BÉNÉZET dite). — Mezzo-soprano (Tunis, Tunisie, 14 avril 1925 – Paris 10e, 19 juillet 2018). Epouse à Paris 17e le 09 février 1957 Louis Gabriel Marie GROS (Marseille, Bouches-du-Rhône, 18 mai 1902 – Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, 08 octobre 1984), avocat, vice-président du Sénat. Débute le 11 mai 1958 dans FAUST (Siebel) qu’elle chantera le 28 février 1960, en mars et octobre 1960, en 1961, 1964, 1965, 1966, 1967 et 1970. Chante L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Chatte, la Tasse chinoise) en 1960 ; BORIS GODOUNOV (Fédor) les 08, 10 et 16 avril 1960, en 1962 et 1963 ; DON JUAN (Zerline) les 23 novembre 1960 et 18 janvier 1961 ; GIANNI SCHICCHI (Zita) le 16 octobre 1971 ; IL TABARRO (la Frugola) en octobre 1971 ; LE BARBIER DE SEVILLE (Berta) le 24 décembre 1971.
SADOVEN Helen de [Sadowen]. — Mezzo-soprano (Kiev, Ukraine, 21 mai 1894 – Paris, 13 septembre 1978). Fille d'Oleksiy Andriyovych SADOVEN (25 septembre 1857 – Kiev, 08 octobre 1919), docteur en médecine. Avec la compagnie de Serge de Diaghilev, crée MAVRA (la Mère) le 03 juin 1922. En représentation chante AÏDA (Amnéris, 1922), BORIS GODOUNOV (Marina, 1923), HÉRODIADE (Hérodiade, 1924) et SAMSON ET DALILA (Dalila, 1924). Crée KITEGE (le Jouvenceau).
SAILER Friederike. — Soprano allemand (Regensburg, 20 février 1920 – Stuttgart, juin 1994). En représentation, chante PARSIFAL (Fille-fleur, 1954), FIDELIO (Marceline, 1955) et crée JEPHTE (Iphis). Elle a chanté FIDELIO (Marceline) en allemand les 20 et 23 mai 1960.
SAINT-AGUET (Louise Augustine MAURICE dite). — Soprano (Montmartre, Seine [auj. Paris 18e], 30 octobre 1838 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], décembre 1865). Elle appartint à l’Opéra du 20 avril 1861 au 01 août 1865. Elle a chanté LE PHILTRE (Jeannette) ; LA FAVORITE (Inès).
"Fille de l'écrivain Maurice Saint-Aguet". (les chanteuses de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 01 septembre 1861)
SAINT-ARNAUD Huguette (Huguette Louise Marguerite ARNAUD dite). — Soprano (16 rue des Cordelières, Paris 13e, 17 septembre 1913 – Le Havre, Seine-Maritime, 15 décembre 1985). Fille de Lucien Léon ARNAUD (Saint-Jean, Belgique, 21 mars 1885 –), comptable, et de Mathilde Augustine DUPONT (Paris 14e, 18 octobre 1886 – ap. 1938), mariés à Paris 13e le 28 novembre 1907. Epouse à Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 25 novembre 1943 Roger Yvon THIRET (Reims, Marne, 03 septembre 1897 – Le Havre, Seine-Maritime, 16 février 1985), ingénieur des Arts et Manufactures.
Débute le 12 juillet 1939 dans FAUST (Siebel, les 01 et 11 novembre 1939 à la salle Favart). Chante LOHENGRIN (Page, 1939), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1940), LE CHEVALIER A LA ROSE (Modiste, 1941 ; Sophie, 1942), RIGOLETTO (Comtesse, Page, 1941), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant, 1942 ; Papagéna, 1947), THAÏS (Crobyle, 1942), LE ROI D'YS (Rozenn, 1943), Ballet du CID (Infante, 1944), ANTAR (Leila, 1946), JOSEPH (Benjamin, 1946), DON JUAN (Zerline, 1947), FIDELIO (Marceline, 1947). Crée PALESTRINA (jeune Docteur, un Ange), PENELOPE (Mélantho, Pâtre).
SAINT-AUBIN (Jeanne-Charlotte SCHRŒDER épouse). — Soprano (Paris, 09 décembre 1764 – Paris, 11 septembre 1850). Fille de Frédéric Pierre SCHRŒDER, directeur de théâtre, et d’Antoinette MALTERRE. Epouse à Lyon, Rhône, le 25 novembre 1782 Augustin Alexandre D’HERBEZ dit SAINT-AUBIN, haute-contre ; parents de Cécile et Alexandrine SAINT-AUBIN, cantatrices. Enterrée au Père-Lachaise (42e division). Elle débuta le 26 janvier 1786 dans COLINETTE A LA COUR. Elle quitta l'Opéra pour entrer le 29 juin 1786 à l'Opéra-Comique.
SAINTE-COLOMBE. — Elle créa ISIS (Mycène).
SAINT-HILAIRE Marie-Madeleine. — Chante de 1762 à 1765.
SAINT-HUBERTY (Anne-Antoinette-Cécile CLAVEL, Mme). — Soprano (Strasbourg, Bas-Rhin, 15 décembre 1756 – Barnes-Terrace, près de Londres, Angleterre, 22 juillet 1812). Epouse 1. à Berlin, Allemagne, le 10 septembre 1775 (divorce en 1761) Claude Philippe CROISILLES de SAINT-HUBERTY, chargé d’affaires du prince Henri de Prusse et régisseur de son théâtre privé. Epouse 2. à Lausanne, Suisse ou à Mendrisio, Italie, le 29 décembre 1790 Emmanuel Henri Louis Alexandre DE LAUNAY, comte D’ANTRAIGUES (Montpellier, Hérault, 25 décembre 1753 – Barnes-Terrace, 22 juillet 1812), pamphlétaire, diplomate et agent secret.
Débute le 23 septembre 1777 dans ARMIDE (Démon, Plaisir) de Gluck. Elle a chanté ARMIDE de Gluck (Mélisse) ; ROLAND de Piccinni (Angélique) ; LE SEIGNEUR BIENFAISANT de Floquet (Lise) ; L'INCONNUE PERSECUTÉE de Anfossi (Laurette) ; ARIANE DANS L'ÎLE DE NAXOS de Edelmann (Ariane) ; ÉLECTRE de Le Moine (Chrysothémis) ; L'EMBARRAS DES RICHESSES de Grétry (Rosette, amante de Myrtil) ; ATYS de Piccinni (Sangaride) ; RENAUD de Sacchini (Armide, 1783) ; PÉRONNE SAUVÉE de Dezaides (Marie) ; TIBULLE, acte des FÊTES GRECQUES ET ROMAINES de Mlle Beaumesnil (Délie) ; IPHIGENIE EN AULIDE de Gluck (Iphigénie) ; PANURGE DANS L'ÎLE DES LANTERNES de Grétry (Climène) ; ALCESTE de Gluck (Alceste) ; THEMISTOCLE de Philidor (Mandanne). Elle créa en 1782 THESEE de Gossec (Eglé) ; le 01 décembre 1783 DIDON de Piccinni (Didon) [qu'elle avait créé à la Cour de Fontainebleau le 16 octobre 1783] ; le 09 février 1784 CHIMENE ou LE CID de Sacchini (Chimène) [qu'elle avait créé à Fontainebleau en novembre 1783] ; en 1784 LES DANAÏDES de Salieri (Hypermnestre) ; en 1785 PÉNÉLOPE de Piccinni (Pénélope) ; en 1786 PHEDRE de Lemoyne (Phèdre) ; en 1786 LES HORACES de Salieri (Camille) ; en 1788 DEMOPHON de Cherubini (Dircé) ; en 1789 NEPHTÉ, REINE D'ÉGYPTE de Lemoyne (Nephté). Elle quitta l'Opéra en 1790. Elle mourut assassinée avec son mari.
SAINVILLE [Sainlaville]. — Elève de l'Ecole royale de chant, elle débuta le 23 septembre 1818 dans LA CARAVANE DU CAIRE (Zélime). Le 23 août 1821 elle chanta pour la première fois LA VESTALE. Quitte l'Opéra en 1824.
SALLA Caroline (Caroline Louise de SEPTAVAUX dite). — Soprano (7 rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris ancien 3e, 06 mai 1852 – 60 rue de la Boétie, Paris 8e, 04 février 1917). Fille de Marie Jean Louis SEPTAVAUX (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 20 janvier 1806 – Paris 17e, 05 juillet 1890), rédacteur en chef de journal, ancien secrétaire de Guizot, et de Caroline Clara ROËHN (Paris, v. 1815 – Paris 17e, 17 septembre 1887), mariés à Paris le 11 février 1832. Epouse à Paris 8e le 24 janvier 1883 (puis divorce) Édouard UHRING (Paris ancien 4e, 11 août 1845 – Paris 16e, 18 novembre 1940), riche commerçant de Paris.
Après divers succès remportés sur d'autres scènes, à Paris et en province, elle débute en créant FRANÇOISE DE RIMINI (Francesca) le 14 avril 1882. Débute à l'Opéra-Comique le 06 mai 1886.
SALVATINI Mafalda. — Soprano italien (Bacoli, près de Naples, 17 octobre 1886 – Lugano, Italie, 13 juin 1971). Epouse Adolphus Frederick George Ernest Albert Edward MECHLENBURG-STRELITZ (Neustrelitz, Meccklenburg, Allemagne, 17 juin 1882 – Neustrelitz, 23 février 1918). Débute dans LES HUGUENOTS (Valentine) le 13 juillet 1914.
SAMARA Clotilde (Maria Baptistine HEYNEMANS dite). — Soprano (Marseille, Bouches-du-Rhône, 22 avril 1878 – Paris 16e, 06 août 1911*). Fille naturelle reconnue de Rose Marie Antoinette HEYNEMANS (Marseille, 22 octobre 1859 – ap. 1911), rempailleuse. Epouse à Lyon 3e, Rhône, le 16 août 1901* Constant Marie GIREL (Seyssel, Ain, 25 décembre 1873 – ap. 1911), pharmacien. En 1908, débute le 15 juillet dans LES HUGUENOTS (Urbain) et chante GUILLAUME TELL (Jemmy). En 1915, un comité avait en vain demandé un bloc de marbre pour ériger un monument sur sa tombe au Père-Lachaise.
SAMIEL. — Débute en 1855.
SANDERSON Sibyl Swift dite Sibyl. — Soprano américain (Sacramento, Californie, 07 décembre 1864 – 1bis avenue du Bois-de-Boulogne, Paris 16e, 16 mai 1903). Fille de Silas Woodruff SANDERSON (Stangate, Vermont, 16 avril 1824 – San Francisco, Californie, 24 juin 1886), 7e président de la cour suprême de Californie, et de Marguerite Margaret Beatty ORMSBY (Pittsburg, v. 1839 – Paris 16e, 21 octobre 1913). Epouse à Paris 16e le 01 décembre 1897 Antonio Manuel Eusebio TERRY (Cienfuegos, Cuba, 14 août 1857 – Paris 8e, 14 décembre 1898), millionnaire cubain. Enterrée en 1920 dans le cimetière de Lakeview, Minéapolis, Minesota, Etats-Unis.
Débute le 16 mars 1894 en créant THAÏS (Thaïs) de Jules Massenet, puis chante ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1894) et RIGOLETTO (Gilda, 1895).
"Classes de M. Bax et de M. Mangin, fille de magistrat, est née à San-Francisco, passa par le Conservatoire de Paris. « Passa » est le mot, car elle n'y resta pas. Après avoir chanté en Hollande, elle revint à Paris, où Massenet, l'entendant dans un salon, lui destina la création d'Esclarmonde, dans l'opéra romanesque qu'il terminait à ce moment.
C'est, en effet, dans Esclarmonde que mademoiselle Sanderson a débuté à l'Opéra-Comique, avec un double succès de femme et d'artiste.
« Cette jeune fille, au visage candide, aux yeux limpides, qui faisait ce soir sa première apparition devant le public, possède, dit M. Auguste Vitu, une voix cristalline, un peu mince dans le médium, qui s'affermit et s'arrondit à mesure qu'elle monte vers les régions supérieures ; elle pourrait s'appliquer la devise de Fouquet : « Quo non ascendam ? Où ne monterai-je pas ? » Je ne parle pas des ut et des ré au-dessus des lignes qu'elle prodigue avec une facilité inouïe ; mais, au quatrième acte, elle arrive diatoniquement jusqu'à une quarte plus haut, c'est-à-dire jusqu'au contre-sol aigu, véritable note de petite flûte, qui, à ce que je crois, n'était jamais sortie jusqu'à présent du gosier d'aucune cantatrice. »
Et, puisque nous venons de citer le Figaro, empruntons-lui également cette remarque du Monsieur de l'orchestre :
« Mademoiselle Sanderson était prédestinée depuis le baptême à jouer un rôle dans une pièce où la magie tient une si grande place : elle s'appelle Sibyl. »
Mademoiselle Sibyl Sanderson a débuté à l'Opéra dans Thaïs. C'est une toute charmante Juliette (Roméo et Juliette). (Édition de 1891).
Rigoletto fut un triomphe pour mademoiselle Sanderson. Impossible de rêver une Gilda plus parfaite à tons égards : exquise tragédienne lyrique, délicieuse cantatrice."
(Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, juillet 1899)
(Elle débuta dans Manon (Manon) à La Hague en 1888. Très belle, voix superbe, beau tempérament, Massenet lui confia la création d'Esclarmonde et Saint-Saëns écrivit Phryné pour elle. Elle créa ces deux rôles à l'Opéra-Comique. Au palais Garnier, où elle entra le 16 mars 1894 pour y créer Thaïs, elle fut également affichée dans Juliette et Gilda. En 1895, elle était au Metropolitan. Elle fit ensuite des tournées aux États-Unis et revint en Europe pour y mourir d'une grippe maligne à l'âge de 38 ans.)
SANDULESCU Maria. — Mezzo-soprano roumaine (12 mai 1925 – Berlin, 2004). Elle a chanté ŒDIPE d’Enesco, en roumain, avec l’Opéra de Bucarest, les 21 et 22 mai 1963.
SANNIER Clarisse Madeleine. — Mezzo-soprano (Calais, Pas-de-Calais, 11 janvier 1833 – 27 rue Ginoux, Paris 15e, 28 décembre 1916). Fille de Louis Parfait SANNIER (Airaines, Somme, 02 décembre 1798 – Clichy, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 18 juin 1857), commissionnaire de roulage, et de Marie Françoise MASCOT (Calais, 18 novembre 1794 – Saint-Gilles, Belgique, 19 février 1870), mariés à Sangatte, Pas-de-Calais, le 11 avril 1825. Epouse 1. en 1868 Mathias René Edouard MARQUIS (Saint-Rémy-de-Provence, Bouches-du-Rhône, 26 février 1845 –), musicien. Epouse 2. à Paris 16e le 09 décembre 1871 Antoine Georges MARCHAND (Brest, Finistère, 16 novembre 1850 – ap. 1916), ingénieur civil).
Débute le 06 septembre 1854 dans LE PROPHETE (Fidès). Crée le 13 juin 1855 LES VÊPRES SICILIENNES (Ninetta) de Giuseppe Verdi. Fait sa rentrée le 05 septembre 1864 dans LA FAVORITE (Léonore). Chante LE TROUVERE (Azucena). Elle chanta à Marseille en 1856-1857.
SARAH (Sophie Sarah FELIX dite). — Mezzo-soprano (Obrooth, Geinhausen, Grand duché de Hesse, Allemagne, 02 février 1819 – 46 rue de Chateaudun, Paris 9e, 12 janvier 1877). Fille de Jacques FELIX (Metz, Moselle, 25 janvier 1796 – Paris 3e, 08 avril 1872), colporteur, marchand de soieries, et d’Esther Thérèse FELIX (Gerstheim, Bas-Rhin, 25 janvier 1798 – Paris 3e, 28 septembre 1873), à Paris 3e le 14 décembre 1843, Sœur d’Elisabeth Rachel FELIX dite RACHEL (Mumpf, Suisse, 28 février 1821 – Le Cannet, Alpes-Maritimes, 03 janvier 1858), tragédienne. Enterrée au Père-Lachaise.
Débute en 1842. Chante GUILLAUME TELL (Jemmy) ; LA FAVORITE (Inès) ; LE PHILTRE (Jeannette).
SARCAMANAN aînée. — Débute dans les années 1670.
SARCAMANAN cadette. — Débute dans les années 1670.
SARFATY Regina. — Mezzo-soprano américain (Rochester, New York, 02 novembre 1934 –). Epouse en 1963 Elwood A. RICKLESS. Elle a chanté CARMEN (Carmen) le 07 décembre 1969 et en 1970.
SAROLTA (Hildegarde de BUJANOVICZ dite). — Soprano. Epouse comte Vitold Moriewski. Débute le 02 octobre 1886 dans LES HUGUENOTS (Urbain). Chante, la même année, LE FREISCHÜTZ (Annette), puis, en 1887, LA FAVORITE (Inès), FAUST (Siebel), AÏDA (grande Prêtresse), PATRIE ! (Rafaela), DON JUAN (Zerline). Est la créatrice le 30 janvier 1888 de LA DAME DE MONSOREAU (Jeanne) de Gaston Salvayre.
SARROCA Suzanne. — Soprano (Carcassonne, Aude, 21 avril 1927 – Carcassonne, 15 septembre 2023). Fille de Paul SARROCA (Carcassonne, 27 octobre 1901 – Carcassonne, 23 juillet 1977), cheminot, et de Françoise TURET (Bellver de Cerdanya, Lerida, Catalogne, Espagne, 12 novembre 1905 – Carcassonne, 24 mai 1995), épicière et couturière, mariés à Carcassonne le 26 novembre 1924. Epouse à Aulnay-sous-Bois, Seine [auj. Seine-Saint-Denis] le 03 juillet 1958 Louis NÈGRE, basse.
Débute le 29 novembre 1952 dans LES INDES GALANTES (Phani). Chante BORIS GODOUNOV (Marina, 1953), LE VAISSEAU FANTOME (Senta, 1953), OBERON (Rézia, 1954), AÏDA (Aïda, 1955), KERBEB (Kerkeb, 1956), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite, 1956), TANNHÄUSER (Elisabeth, 1957), LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave, 1957), LA TOSCA (Tosca, 1960), FAUST (Marguerite, 1961). A créé NUMANCE (Lyra).
Suzanne Sarroca
SASSE Marie Constance dite Marie. — Soprano belge (Gand, 26 janvier 1834 – 11 rue Chardon Lagache, Paris 16e, 07 novembre 1907). Fille de Charles Henri François SASSE (– Charleroi, Belgique, 1850), musicien de l’armée, et de Rosalie Constance CLAUS (Oudenaarde, Flandre Orientale, 1810 – ap. 1964). Epouse à Paris 9e le 26 mars 1864 (séparation judiciaire en 1867) CASTELMARY, basse. Elle débuta le 01 octobre 1859 au Théâtre-Lyrique, puis débuta le 03 août 1860 à l'Opéra dans ROBERT LE DIABLE de Meyerbeer (Alice). Elle a chanté LA JUIVE de Halévy (Rachel) ; LE TROUVERE de Verdi (Léonore) ; LES VÊPRES SICILIENNES de Verdi (Hélène) ; LA REINE DE SABA (Balkis, 12 mars 1862) ; DON JUAN de Mozart (Elvire, Donna Anna) ; LES HUGUENOTS (Valentine) ; HAMLET (Ophélie, 1872). Elle a participé à la première le 13 mars 1861 de TANNHÄUSER (Elisabeth) de Wagner. Elle a créé le 28 avril 1865 L'AFRICAINE (Sélika) de Meyerbeer ; le 11 mars 1867 DON CARLOS (Elisabeth de Valois) de Verdi. Elle quitta l'Opéra en 1872. Elle a chanté sous les noms de Sax, Saxe, Sass-Castelmary et sous son propre nom.
"Naguère infime débutante dans un café-concert très connu du boulevard du Temple ; fut découverte par Mme Ugalde ; a passé d'un bond au Théâtre-Lyrique, d'où elle s'est bientôt rendue à pas de géant à l'Opéra." (les chanteuses de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 01 septembre 1861)
"Madame Ugalde, qui est une chercheuse, a découvert mademoiselle Saxe au Café du Géant. Madame Ugalde fit pour mademoiselle Saxe ce qu'a fait Vauthrot pour Villaret, et la conduisit droit chez M. Carvalho, qui, sur les instances de la protectrice, engagea la protégée. Pouvait-on avoir une meilleure marraine que cette excellente madame Ugalde. Cela porta bonheur à mademoiselle Saxe. Ses débuts dans les Noces furent remarqués, et, après avoir créé Eurydice dans Orphée, à côté de madame Viardot, elle entra à l'Opéra, où ses succès ont dépassé toutes les espérances. Son rôle de Sélika a mis le comble à sa réputation. Sa voix est forte, très étendue, et d'une flexibilité remarquable. Elle lance la note à pleins poumons et la soutient sans fatigue.
Madame Saxe a gagné en embonpoint comme en voix ; un habitué de l'Opéra affirmait dernièrement que le jour où madame Saxe et madame Gueymard se trouveront toutes deux en scène, M. Sacré, le machiniste, devra faire consolider le plancher de la scène."
(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre : Opéra, 1866)
"Elle est née Sasse, nom que l'a obligée à reprendre, par procès, le facteur d'instruments Sax, qui craignait sans doute que la voix de la chanteuse ne fît concurrence au bruit de ses cuivres (1865). A la première menace de ce procès, elle avait ajouté sur l'affiche une lettre à son nom, et s'était fait appeler Saxe. « L'Allemagne n'a pas réclamé, dit Ch. Joliet, mais M. Sax a continué son action judiciaire », et Mlle Sax dut définitivement reprendre son vrai nom. Elle a quitté définitivement le théâtre en 1875, après de nombreux succès à l'étranger, et a ouvert à Paris des cours de déclamation et de chant qui sont très suivis."
(Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887).
(C'est au Café du Géant, boulevard du Temple, où elle passait en attraction, que Léon Carvalho la découvrit et la fit débuter au Théâtre-Lyrique le 27 septembre 1859 dans la Comtesse, des Noces de Figaro. Engagée à l'Opéra, elle y entra le 03 août 1860 et y créa Elisabeth de Tannhäuser, Sélika de l'Africaine et Elisabeth de Don Carlos. A Baden, en 1862, elle avait également créé Athénaïs dans Erostrate. En 1870, elle sera à Saint-Pétersbourg où elle abordera le répertoire italien qu'elle viendra, en 1872, interpréter à Paris : Un bal masqué, Lucrèce Borgia, Anne Boleyn. Elle professa quelque temps à Paris et mourut sans ressources dans une pension de vieillards.)
SAUTEREAU Nadine (Fernande Blanche Marie SAUTEREAU dite). — Soprano (41 rue des Martyrs, Paris 9e, 21 janvier 1923 – Nancy, Meurthe-et-Moselle, 01 février 2022). Fille de Camille Claude Gustave SAUTEREAU (Château-Chinon, Nièvre, 03 août 1879 – Paris 10e, 18 décembre 1954), employé de banque, et de Marie Louise Georgette PROTHAIS (Paris 12e, 22 décembre 1891 – Héricy, Seine-et-Marne, 16 juillet 1981), mariés à Paris 12e le 7 mars 1912. Epouse 1. à Paris 9e le 19 mars 1946 (divorce le 05 décembre 1951) Marcel Georges Anthony BAVOILLOT (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 22 août 1918 – Montpellier, Hérault, 01 mai 1984). Epouse 2. à Paris 10e le 16 décembre 1952 (divorce le 12 mai 1966) Gontran Jacques Alexis PUIG (Paris 10e, 19 septembre 1919 – La Rochelle, Charente-Maritime, 15 février 2014). Epouse 3. à Paris 20e le 06 juillet 1970 (divorce le 06 février 1979) Pierre Elie Armand BOURDET (Elbeuf, 14 juillet 1927 – Tourny, 13 mars 1990).
Débute le 04 mars 1960 dans L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (la Princesse, la Chauve-souris). Chante LE ROI DAVID (l'Ange, Mical, 1960) ; FIDELIO (Marceline) en 1961, 1962, 1963 et 1964 ; CARMEN (Micaëla) en 1961 et 1962 ; LES INDES GALANTES (le Palais d’Hébé : Hébé) en 1962, 1964 et 1965) ; MEDEE (première Suivante) en 1962 ; JEANNE AU BUCHER (sainte Marguerite) en 1962 ; LA BOHEME (Musette) en 1963. Crée MÉDÉE (une Suivante).
Nadine Sautereau
SAUVAGET Andrée. — Soprano. Débute le 10 septembre 1894. => biographie
SAVEL. — Débute en 1853.
SAYÃO Bidù (Baldwina de OLIVEIRA SAYÃO dite). — Soprano (Rio de Janeiro, Brésil, 11 mai 1902 – Rockport, Maine, Etats-Unis, 13 mars 1999). Epouse 1. Walter MOCCHI (Turin, Italie, 27 septembre 1871 – Rio de Janeiro, juillet 1955), impressario, divorcés en 1946. Epouse 2. en 1947 Giuseppe DANISE, baryton. Débute le 07 novembre 1931 dans RIGOLETTO (Gilda).
SCALAR Minna. — Soprano. En 1909, débute le 30 juillet dans LES HUGUENOTS (Valentine) et chante LOHENGRIN (Elsa).
SCHÄRTEL Elisabeth [Schaertel]. — Contralto allemand (Weiden in der Oberpfalz, Bavière, 06 octobre 1919 – Weiden, 24 août 2012). En représentation, chante, en 1957, L'OR DU RHIN (Wolgunde) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Wolgunde).
SCHARLEY Denise (Denise Cécile Marguerite BESSE dite). — Contralto (Neuilly-en-Thelle, Oise, 15 février 1917 – Versailles, Yvelines, 26 juillet 2011). Fille de Charles BESSE (Ribérac, Dordogne, 13 mars 1885 – Paris, 25 mars 1967), photographe, compagnon du Tour de France, et de Clémence Cécile FORT (Angoulême, Charente, 12 mars 1888 – Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, 01 décembre 1976), mariés à Saint-Mandé, Seine [auj. Val-de-Marne], le 19 avril 1909. Epouse à Paris 8e le 24 décembre 1942 Jean-Jacques LÉCAILLON dit Jacques HIVERT, baryton.
Débute le 23 novembre 1951 dans RIGOLETTO (Madeleine). En 1952, chante SAMSON ET DALILA (Dalila), AÏDA (Amnéris), LA FLUTE ENCHANTÉE (Enfant), LES INDES GALANTES (Bellone) ; en 1953 BORIS GODOUNOV (Nourrice), LE VAISSEAU FANTOME (Marie), THAÏS (Albine) ; en 1957 OTHELLO (Emilia) ; en 1958 SIEGFRIED (Erda), LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (troisième Norne), LA WALKYRIE (Fricka), DANSES POLOVTSIENNES (Voix), UN BAL MASQUÉ (Ulrica). A créé OBERON (Puck), DIALOGUES DES CARMÉLITES (la Prieure), LE ROI DAVID (David jeune, Bethsabée). Elle a chanté ensuite LES INDES GALANTES (Bellone) en 1960 et 1961 ; RIGOLETTO (Madeleine) et CARMEN (Carmen) chaque année de 1960 à 1970 ; LE VAISSEAU FANTOME (Marie) en allemand en 1960 ; SAMSON ET DALILA (Dalila) en 1960 et 1962 ; Concert Verdi le 27 février 1961 : RIGOLETTO (Madeleine), extrait du 3e acte d’AÏDA (Amnéris) : LE ROI DAVID (le Jeune David, Bethsabée) en 1960 ; Soirée lyrique (Samson et Dalila, Faust, Othello) le 06 mars 1961 : 2e acte de SAMSON ET DALILA (Dalila) ; UN BAL MASQUE (Ulrica) en 1962, 1965 et 1966 ; BOLIVAR (Precipitacion) en 1962 et 1963 ; BORIS GODOUNOV (l’Hôtesse) en 1963 ; LA NOCE (chorégraphie de Béjart) en 1965 et 1966 ; MEDEE (la Nourrice) en 1968 ; LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (un Gémeau) en 1969 ; MARIA GOLOVINE (la Mère) en 1971.
Denise Scharley
SCHECH Marianne. — Soprano allemand (Geitau, Bavière, 18 janvier 1914 – Munich, Bavière, 22 juillet 1999). En représentation, débute dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune et troisième Norne) le 24 mai 1957.
SCHEEPMAKER Gusta (Ernestine Augusta SCHEEPMAKER dite). — Mezzo-soprano hollandais (La Haye, 08 septembre 1895 – Zeist, 18 octobre 1984). Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BEATRICE (l'Hôtesse) le 19 février 1926.
SCHEFFELAER Tiny. — Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, crée BEATRICE (Machtold) le 19 février 1926.
SCHEIBENHOFER Greta. — En représentation, débute dans LA WALKYRIE (Sieglinde) le 31 mars 1941.
SCHENNEBERG Eliette (Eliette Solange PONDEVAUX dite). — Mezzo-soprano (Dole, Jura, 13 février 1908 – Paris 16e, 03 novembre 1948). Fille de Jules Alphonse PONDEVAUX (Mesnay, Jura, 27 novembre 1877 – ap. 1946), négociant, aubergiste, et de Léonie Amélie Pauline SCHENNEBERG (Dole, 28 avril 1873 – Dole, 07 mars 1951), mariés à Dole le 19 septembre 1900. Epouse à Paris 17e le 24 mai 1946 Jean Eugène André GENSAC (Angoulême, Charente, 29 décembre 1896 – Paris 10e, 18 janvier 1980), baryton. Parents de Claude Jeanne Malca GENSAC dite Claude GENSAC (Acy-en-Multien, Oise, 01 mars 1927 – Suresnes, Hauts-de-Seine, 27 décembre 2016), actrice.
Débute le 07 décembre 1934 dans L'ETRANGER (une Vieille). En 1935, chante ARIANE ET BARBE-BLEUE (Nourrice), L’OR DU RHIN (Flosshilde), LUCIE DE LAMMERMOOR (Aliza, 15 mai 1935 aux côtés de Lily Pons), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude), PARSIFAL (Fille-fleur), LA FLUTE ENCHANTÉE (Dame), LA WALKYRIE (Fricka, Grimguerde, puis Rossweiss en 1938) ; en 1936, LE COQ D'OR (Intendante), HERODIADE (Hérodiade), RIGOLETTO (Madeleine), SALOMÉ (Hérodias) ; en 1937, SAMSON ET DALILA (Dalila), HAMLET (la Reine) ; en 1938, ROLANDE (le Page), SALAMMBO (Taanach), OTHELLO (Emilia), ALCESTE (Suivante), ORIANE (une Voix), LE ROUET D'ARMOR (une Voix), LES TROYENS (Hécube, puis Anna en 1939 et Didon en 1940) ; puis AÏDA (Amnéris, 1940), LE ROI D'YS (Margared, 1941), BORIS GODOUNOV (Hôtesse, 1945). A créé L'AMOUR SORCIER (la Chanteuse), LE VAISSEAU FANTOME (Marie), LES SANTONS (la Pécheresse), L’ENFANT ET SORTILÈGES (l'Ecureuil, le Pâtre), PALESTRINA (Silla), ANTIGONE (Antigone) et LE JOUR (une Voix).
SCHIMPKE Lotte. — En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Helmwige).
SCHMIDT Erika. — Soprano (12 janvier 1913 –). En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Guerhilde).
SCHMUCK Hélèna. — En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Waltraute).
SCHÖNE Lotte (Charlotte BODENSTEIN dite) [Schoene]. — Soprano autrichien naturalisé français en 1938 (Vienne, Autriche, 15 décembre 1891 – Bobigny, Seine-Saint-Denis, 22 décembre 1977). Epouse 1. (divorce en 1919) Paul SCHÖNWÄLDER. Epouse 2. en octobre 1921 (divorce en 1942) Josef Paul FLANDRAK (Vienne, 19 janvier 1888 – septembre 1984), conseiller du gouvernement. Débute le 18 mars 1929 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina). En 1936, chante DON JUAN (Zerline) et FIDELIO (Marceline).
SCHOONWATER. — Soprano. Est affichée en 1926 dans LE JARDIN DU PARADIS (Suivante), LE FREISCHÜTZ (Demoiselle d'honneur), GWENDOLINE (Suivante) ; en 1935 dans CASTOR ET POLLUX (Suivante) ; en 1936 dans LES HUGUENOTS (Dame d'honneur) et en 1937 dans ARIANE (un Ephèbe).
SCHREIBER Ruth. — En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Grimguerde).
SCHUBERT Elfriede. — En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Rossweiss).
SCHUBERT Erika. — Mezzo-soprano autrichien (Graz, 06 avril 1920 – Graz, 08 janvier 2019). En 1957, chante en représentation L'OR DU RHIN (Flosshilde) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Flosshilde et première Norne).
SCHUENEMANN Hildegard. — Soprano. En représentation, débute le 18 mai 1955 dans LA WALKYRIE (Guerhilde).
SCHUMANN Elisabeth. — Soprano allemand (Merseburg-sur-la-Saal, Thuringe, 13 juin 1888 – New York, 23 avril 1952). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante FIDELIO (Marceline), DON JUAN (Zerline), LES NOCES DE FIGARO (Suzanne), LA SERVANTE MAÎTRESSE (Zerbine), L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Blondine), LE CHEVALIER A LA ROSE (Sophie) et LA WALKYRIE (Ortlinte).
SCHWARZKOPF Olga Maria Friederike dite Elisabeth. — Soprano allemand naturalisé anglais (Jarocin, Posnanie, 09 décembre 1915 – Schruns, Autriche, 03 août 2006). Epouse en 1953 Walter LEGGE. Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, en 1941, chante LA CHAUVE-SOURIS (Adèle). En 1962, est affichée dans LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale).
Elisabeth Schwarzkopf
SÉDEVILLE J.. — Mezzo-soprano. Est affichée dans GWENDOLINE (Suivante, 1911). Participe à la première de PARSIFAL (une Fille-fleur, 1914).
SEEFRIED Irmgard. — Soprano allemand (Köngetried, 09 octobre 1919 – Vienne, Autriche, 24 novembre 1988). Epouse Wolfgang SCHNEIDERHAN (Vienne, 28 mai 1915 – Vienne, 18 mai 2002), violoniste. Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA FLUTE ENCHANTÉE (Pamina) en 1953, et le REQUIEM de Mozart.
SEGALA Jeanne (Jeanne Eugénie MEAT dite). — Soprano (Passelaygues, Cransac, 19 février 1915 – Lauris, Var, 24 octobre 2002). Fille de Joseph Marie MEAT (Saint-Brieuc de Mauron, Morbihan, 29 mars 1884 – Le Kremlin-Bicêtre, Seine [auj. Val-de-Marne], 25 avril 1950), pharmacien, et d’Eugénie Etiennette BESSETTES (Cransac, Aveyron, 25 décembre 1888 –), domestique, mariés à Paris 17e le 16 décembre 1911. Epouse à Paris 9e le 08 décembre 1945 Marie Charles Henry LAURANS (Hanoi, Tonkin [auj. Vietnam], 27 octobre 1896 – ap. 1945), directeur de banque.
Débute le 15 septembre 1940 dans FAUST (Marguerite). Est affichée dans DON JUAN (Anna, 1942), LA WALKYRIE (Helmwige, 1943), ANTAR (Abla, 1946), AÏDA (Aïda, 1948), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Eva, 1948), LE ROI D'YS (Rozenn, 1951), LES INDES GALANTES (Emilia, 1952), OTHELLO (Desdémone, 1953), THAÏS (Thaïs, 1955). A créé LE DRAC (le Drac) et PEER GYNT (Solweig).
SEIDL Berta. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (quatrième Servante) en 1953.
SENS Ginette. — Voir CIGNA Gina.
SERRES Geneviève Andrée Marie Louise dite Geneviève. — Mezzo-soprano (Paris 14e, 27 février 1927 – Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne, 30 avril 2018). Débute le 16 mai 1951 dans KERKEB (Nedjma). Chante RIGOLETTO (Madeleine, 1952 ; Johanna, 1954), LA TRAVIATA (Bohémienne, puis Anette, 1952) ; LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant), LOHENGRIN (Page), L'AIGLON (Isabelle) en 1952 ; FAUST (Dame Marthe), ANTIGONE (Antigone), THAÏS (Crobyle) en 1953 ; OBERON (Puck, 1954) ; BORIS GODOUNOV (Marina), ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude) en 1955 ; LA WALKYRIE (Waltraute), OTHELLO (Emilia), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (Gémeau) en 1957 ; DIALOGUES DES CARMÉLITES (Sœur Marie), LES INDES GALANTES (Phani) en 1958 ; SALOMÉ (Hérodias) en 1959 ; CARMEN (Carmen) et LES TROYENS (Cassandre) en 1961 ; DON CARLOS (Eboli) en 1963.
SERRES Marthe Jeanne Émilienne dite Marthe. — Soprano (maison Chandret, 8 rue de Pau, Tarbes, Hautes-Pyrénées, 09 août 1915 – Rodez, Aveyron, 17 décembre 1995). Fille d’Alexandre SERRES (Tarbes, 21 avril 1886 – Tarbes, 20 février 1923), mécanicien, et de Léonie Dominiquette Jeanne Alice BOUYRIE (Argelès-Gazost, Hautes-Pyrénées, 23 mars 1890 – Tarbes, 23 mars 1973), mariés à Argelès-Gazost le 21 octobre 1911. Epouse à Paris 16e le 27 mars 1944 Pierre Robert MADOULÉ dit Robert DESTAIN (Paris 4e, 01 octobre 1919 – Rodez, 20 décembre 2010), artiste lyrique et acteur.
Débute dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline noble) le 24 février 1941.
SHACKLOCK Constance. — Contralto anglais (Sherwood, Nottinghamshire, 16 avril 1913 – Londres, 1999). Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES (Mrs Sindley) le 11 juin 1948.
SICOT Irène Marie Thérèse dite Irène. — Soprano (Angers, Maine-et-Loire, 10 octobre 1930 – Paris 15e, 08 janvier 1994). Débute le 17 avril 1959 dans LOHENGRIN (un Page). Est la même année affichée dans LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant), JEANNE AU BÛCHER (la Vierge) et CARMEN (Micaëla). Elle a chanté CARMEN (Micaëla) le 14 février 1960.
SIEBERT Dorothéa. — Soprano allemand (Königsberg [auj. Kaliningrad], Allemagne [auj. en Russie], 11 octobre 1921 – 31 mai 2013). Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ (Samelé) en 1953.
SIEGEN. — Débute dans LA WALKYRIE (Waltraute) le 19 juillet 1893.
SIEWERT Ruth (Ruth SCHNAUDT dite). — Contralto allemand (Viersen, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, 1915 – Königsfeld, juillet 2002). En représentation, en 1955, chante L'OR DU RHIN (Erda), SIEGFRIED (Erda), LA WALKYRIE (Schwartlette) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (une Norne).
SILJA Anja (Anna Silja Regina LANGWAGEN dite). — Soprano allemand (Berlin, 17 avril 1940 –). Epouse le chef d'orchestre Christoph von Dohnányi (Berlin, 08 septembre 1929 –). Elle a chanté SALOME (Salomé) le 23 octobre 1964, 1965 et 1972 ; LA WALKYRIE (Brunehilde) le 26 mai 1967 ; WOZZECK (Marie, 1985).
SILVA R. — Est affichée dans CASTOR et POLLUX (une Suivante) en 1918.
SILVY Jacqueline. — Soprano. Débute le 16 septembre 1960. => biographie
SIMIONATO Giulietta. — Mezzo-soprano italien (Forli, Italie, 12 mai 1910 – Rome, 05 mai 2010). Elle a chanté NORMA (Adalgise) les 14 et 17 mai 1965.
SIMON Annick ou Annik. — Soprano. Débute le 04 mars 1960 dans L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (le Feu, le Rossignol).
SIMON Marie. — Mezzo-soprano. Débute le 24 novembre 1919 dans LE CID (Chimène).
SINDILARU Maria. — Soprano roumain (Hüsi, Roumanie, 18 septembre 1927 –). Elle a chanté ŒDIPE d’Enesco (Antigone) en roumain avec l’Opéra de Bucarest les 21 et 22 mai 1963.
SIVRY de. — Débute le 15 novembre 1776.
SIXTE. — Appartenait à la troupe de l'Opéra en 1759.
SLEZAK Margarethe. — Soprano (Breslau, 09 janvier 1901 – Rottach-Egern, 30 août 1951). Fille de Leo SLEZAC, ténor, et d’Elsa WERTHEIM (Vienne, Autriche, 24 avril 1874 – Vienne, 27 mai 1944), actrice, mariés le 15 février 1900. Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, en 1941, chante LA CHAUVE-SOURIS (Rosalinde).
SLOBODSKAYA Oda [Slobodska]. — Soprano russe (Vilnius, 28 novembre 1888 – Londres, 29 juillet 1970). Avec la compagnie de Serge de Diaghilev, crée MAVRA (Paracha) le 03 juin 1922.
SOLARI Laure Marianne dite Mariana. — Soprano (Ajaccio, Corse-du-Sud, 17 avril 1872 – ap. 1914). Fille de Jean Baptiste SOLARI (Ajaccio, 07 août 1840 – Paris 18e, 29 décembre 1927), économe du pénitencier d’Ajaccio, et d’Augustine Julie Blanche GARCIN (v. 1846 – av. 1927), mariés en 1867, Epouse à Paris 9e le 04 juin 1907 Ettore dit Hector BRUNINI (Livourne, Italie, 27 mars 1863 – Bastia, Haute-Corse, 1943 artiste peintre.
Crée le 31 octobre 1906 ARIANE (une Vierge) de Jules Massenet. Fut affichée en 1907 dans LOHENGRIN (un Page).
SOMMERSCHUH Gerda. — Soprano allemand (Dresde, 04 mai 1915 – Munich, 10 novembre 1984). En représentation, chante L'OR DU RHIN (Woglinde) et le CRÉPUSCULE DES DIEUX (Woglinde) en 1957.
SONTAG Henriette Gertrude Walpurgis dite Henriette. — Soprano franco-allemand (Coblence, Empire français, 13 mai 1805 – Mexico, 17 juin 1854). Fille de Franz Anton SONTAG (Mayence, Allemagne, 17 février 1783 – Mayence, 28 mars 1819), artiste lyrique, et d’Eva Francisca MARKLOFF (Frankfurt-am-Main, 12 janvier 1788 – Dresde, 10 avril 1865), soprano, mariés à Düsseldorf le 29 novembre 1803. Epouse en 1829 le comte Carlo Alessandro ROSSI (Sardaigne, Italie, 1797/1802 – Bruxelles, Belgique, février/mars 1864), diplomate sarde. Elle fut faite comtesse de Lauenstein en 1830.
Elle a chanté le 07 août 1826 LA DONA DEL LAGO (Elena) dans une représentation extraordinaire à son bénéfice avant son départ de Paris. Elle y chanta également le 30 mars 1829 dans TANCREDI et en 1830 à deux concerts pour ses adieux.
(D'une famille de comédiens, elle travailla le chant à Vienne où elle débuta en 1821, auprès de Lablache et Rubini, dans la Princesse de Jean de Paris de Boieldieu. Elle chanta ensuite à Leipzig et Berlin et devint la rivale de la Malibran sur les scènes italiennes de Paris, Londres, Vienne et Saint-Pétersbourg. En 1830, elle épousa le comte Rossi et se retira de la scène. Au cours des différentes révolutions qui éclatèrent en Italie, le comte Rossi se trouva ruiné, et la comtesse redevint Henriette Sontag, succédant à Jenny Lind au Covent Garden où elle devait créer la Tempête de Halévy. Elle reparut à Paris en 1850, partit en tournée aux Amériques et mourut du choléra à Mexico.)
SORGI Wanda. — Avec la compagnie de Conchita Supervia, chante L'ITALIENNE A ALGER (Elvire) en 1930.
SOUBRE Julie Marie Anne Fulvie dite Anna. — Mezzo-soprano (Bruxelles, 22 juin 1848 – hôpital Beaujon, 208 faubourg Saint-Honoré, 11 décembre 1914). Fille d’Etienne Joseph SOUBRE (Liège, 30 décembre 1813 – Liège, 08 décembre 1871), compositeur de musique, directeur du conservatoire de musique de Liège, et de Marie Anne Joséphine Fulvie MOTTET (Liège, 18 janvier 1822 – Liège, 27 octobre 1903), professeur de musique, mariés à Liège le 27 août 1844. Epouse à Paris le 08 novembre 1887 Jules GRAMACCINI (Oran, Algérie française, 29 décembre 1833 – Paris 7e, 12 janvier 1910), inspecteur de postes et télégraphes.
Débute le 21 septembre 1878 dans LE PROPHÈTE (un Néophyte). Chante LES HUGUENOTS (Dame d'honneur, 1878 ; Urbain, 1881), POLYEUCTE (Stratonice, 1878) ; en 1879 : L'AFRICAINE (Anna), LA FAVORITE (Inès), LA MUETTE DE PORTICI (Dame d'honneur) ; en 1880 : AÏDA (grande Prêtresse), FAUST (Siebel), LE COMTE ORY (Alice). Chante également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 05 novembre 1878 au 02 novembre 1880).
SOURIS dite l’Aînée. — Sœur de Souris la Cadette. Elle débuta vers 1718. Chanta LE JUGEMENT DE PÂRIS (l'Amour, 1718).
SOURIS dite la Cadette. — Sœur de Souris l'Aînée. Elle débuta vers 1718.
SOUSTELLE (Emma Armide WALLIANG, épouse). — Soprano (maison Blech, 205 rue des Maréchaux, Mulhouse, Haut-Rhin, 18 juillet 1841 – ap. 1896). Fille de Jean WALLIANG (Thann, Haut-Rhin, 19 décembre 1815 – Villiers-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 31 octobre 1885), graveur sur rouleaux, et de Cléophas HOLZHÄUSER (Mulhouse, Haut-Rhin – Champigny-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 02 juin 1870), mariés à Mulhouse le 26 novembre 1840. Epouse 1. à Paris 18e le 20 mars 1862 Antoine SOUSTELLE (Nîmes, Gard, 06 mai 1831 – Champigny-sur-Marne, 03 avril 1895), ténor. Epouse 2. à Limoges, Haute-Vienne, le 14 mars 1896 Paul Marie Gustave de LIVRON (Nexon, Haute-Vienne, 20 septembre 1845 –), rentier.
Débute en 1864.
SOYER Berthe Françoise dite Berthe. — Mezzo-soprano (rue du Faubourg-Saint-Cosme, Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire, 12 mai 1877 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 20 juillet 1962). Fille de Jean SOYER (Chalon-sur-Saône, 19 avril 1850 – ap. 1934), tonnelier, et de Catherine Jeanne LEBLANC (Nuits-Saint-Georges, Côte-d’Or, 02 mai 1854 – Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 1934), mariés à Nuits-Saint-Georges le 17 août 1876.
Débute le 18 décembre 1899 dans AÏDA (Amnéris). Chante LANCELOT (Guinièvre 1900), RIGOLETTO (Madeleine, 1900), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1901), LE PROPHÈTE (Fidès, 1901), SIEGFRIED (Erda, 1902), SIGURD (Uta, 1903), LE TROUVÈRE (Azucéna, 1904).
SOYER Émilienne. — Est affichée dans HERODIADE (Cananéenne, 1927 ; Esclave, 1945), CASTOR ET POLLUX (Suivante, 1930 ; Spartiate, 1940), PARSIFAL (Fille-fleur, 1931), LE CHEVALIER A LA ROSE (Fille de chambre, 1936).
SOYER Marguerite Blanche Marie dite Marguerite. — Soprano (3 rue Saint-Jean, Paris 17e, 07 juillet 1891 – 2 place Wagram, Paris 17e, 13 août 1979). Fille d’Adolphe SOYER (Paris 5e, 27 septembre 1865 – Paris 8e, 28 novembre 1919), musicien, et de Rose Blanche VIARD (Paris 18e, 07 septembre 1867 – Paris 13e, 16 mai 1916), mariés à Paris le 09 décembre 1888. Epouse à Paris 9e le 09 juillet 1918 Vladimir GOLSCHMANN (Paris 13e, 16 décembre 1893 – New York, 01 mars 1972), chef d'orchestre.
Débute le 18 mars 1936 dans TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine). Est affichée, en 1936, dans TANNHÄUSER (Vénus), HERODIADE (Hérodiade), LOHENGRIN (Ortrude) ; en 1937 dans ARIANE (Phèdre).
SPANELLYS Georgette (Georgette SPANOLIN dite). — Soprano (Paris 10e, 27 juillet 1928 – Neuilly-sur-Marne, Seine-Saint-Denis, 22 juin 2004). Débute dans RIGOLETTO (le Page) le 01 juin 1956. Chante FAUST (Siebel, 1956, les 10 janvier, 24 avril, 28 juillet, 12 septembre 1960, et en 1961 et 1964), ROMÉO ET JULIETTE (Stéfano, 1956), LE CHEVALIER A LA ROSE (Orpheline, 1957 ; Modiste, 1959 ; Dame Marianne, le 26 janvier 1962 et en 1963 et 1966), TANNHÄUSER (Page, 1957), LES INDES GALANTES (les Sauvages : Zima, 1958, le 30 septembre 1961 et en 1962, 1963, 1964 et 1965), BORIS GODOUNOV (Fédor, 1958), CARMEN (Frasquita, 1959, les 04 janvier 1960, 16 et 22 février 1960, en mars, avril, mai, juin et octobre 1960, et chaque année jusqu’en 1966), L’ENFANT ET LES SORTILEGES (Pastoureau, puis la Chatte, 1960), L’HEURE ESPAGNOLE (Concepcion, 1960), LA TRAVIATA (Annette, 1962 et 1966). Elle a encore chanté RIGOLETTO (un Page) en 1960, 1961, 1964 et 1966 ; JEANNE AU BUCHER (la Mère aux tonneaux) le 08 octobre 1962 ; JEANNE AU BUCHER (la Voix du Prologue) en 1962 ; DON CARLOS (Thibault) le 08 mars 1963 et en 1964 ; TANNHÄUSER en 1963, 1964, 1965 et 1966 ; ROMEO ET JULIETTE (Stéfano) le 21 juillet 1963 ; LA TOSCA (un Pâtre) en 1966.
SPENNERT Jenny. — Soprano finlandais (Helsinki, 09 janvier 1879 – Helsinki, 26 juillet 1950). En représentation, crée LA FILLE DU SOLEIL (Lycia) le 03 avril 1910.
STACH Marcelle Marie dite Marcelle. — Soprano (cité du Parc, 4 rue Bourdignon, Saint-Maur [auj. Saint-Maur-des-Fossés], Seine [auj. Val-de-Marne], 31 mai 1897 – Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, 19 mars 1988). Fille d’Auguste Alexandre Eugène STACH (Paris ancien 5e, 25 juin 1859 – Paris 14e, 29 décembre 1938), employé de banque, et d’Emma Blanche DARSONVILLE (Paris 3e, 05 mai 1867 – Paris 16e, 15 janvier 1949), mariés à Paris 11e le 21 juillet 1884. Epouse à Paris 1er le 17 avril 1919 Edmond Maurice Émile VALLÉE (Paris 1er, 29 décembre 1894 – Paris 4e, 30 octobre 1964), artiste dramatique.
Débute le 18 mars 1929 dans LA FLUTE ENCHANTÉE (la Reine de la nuit).
STELLA Maria Antonietta dite Antonietta. — Soprano italien (Pérouse, 15 mars 1929 – Rome, 23 février 2022). Epouse Giuseppe TREPPACIANI, ténor. Chante LA TOSCA (Floria Tosca) en 1970.
STELLER Louise. — Mezzo-soprano. Débute le 30 mai 1853 dans LES HUGUENOTS (Valentine).
STERNBERG Hannah dite Anna. — Soprano (Bruxelles, Belgique, 1845 – Paris 8e, 25 juin 1898*). Fille de Lazare Heyman dit Louis STERNBERG (v. 1810 – av. 1898) et de Selima SALOMON (v. 1820 – ap. 1898), mariés à Bruxelles 23 août 1842. Epouse à Bruxelles le 05 novembre 1874 Auguste VAUCORBEIL, compositeur nommé directeur de l'Opéra en 1879. Chante au Théâtre-Lyrique. Débute à l'Opéra le 16 mai 1873 dans LA JUIVE (Rachel).
"Mlle Sternberg, qui a débuté vendredi à l'Opéra dans le rôle de Rachel de la Juive, n'est point une nouvelle venue à Paris. On a gardé un excellent souvenir de son passage à l'ancien Théâtre-Lyrique, où elle parut pour la première fois sur la scène, dans Rienzi. Depuis, son éducation lyrique s'est complétée à Bruxelles, et la troupe de la Monnaie l'a comptée, cet hiver, parmi ses meilleurs sujets. L'Opéra possède donc dès à présent une remarquable cantatrice de plus. Sûre d'elle-même, tenant parfaitement la scène, douée d'ailleurs d'une figure expressive et énergique, Mlle Sternberg a donné au personnage de Rachel un caractère très pathétique. Le registre élevé de sa voix n'a pas beaucoup de puissance, mais le timbre en est partout pur et sympathique. Elle sait provoquer une véritable émotion dans les mélodies tendres ou douloureuses; elle y met un accent sincère et une ardeur contenue qui révèlent un tempérament véritablement dramatique. Le public lui a fait un excellent accueil. — Les autres rôles étaient remplis par Mlle Arnaud, MM. Belval, Bosquin et Villaret, qui donne toujours beaucoup de relief au personnage d'Eléazar." (Gazette musicale de Paris, 18 mai 1873)
STEVENS Risë. — Mezzo-soprano (New York, 11 juin 1913 – New York, 20 mars 2013). En représentation, débute le 30 mai 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (Octave).
STICH-RANDALL Teresa. — Soprano américain (New Hartford, Connecticut, 24 décembre 1927 – Vienne, Autriche, 17 juillet 2007). En représentation, débute le 23 novembre 1960 dans DON JUAN (dona Anna).
Teresa Stich-Randall en 1969
STIGNANI Ebe. — Mezzo-soprano italien (Naples, 10 juillet 1904 – Imola, 05 octobre 1974). En représentation chante le REQUIEM de Verdi le 12 juin 1935 puis en 1951, avec la troupe du Théâtre San Carlo de Naples, chante UN BAL MASQUÉ (Ulrica).
STOINIGG. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA WALKYRIE (Rossweiss) en 1928.
STOLTZ Rosine. — Mezzo-soprano. Débute le 25 août 1837. => biographie
STRAUSS Isabel. — Soprano (Gelsenkirchen, 1928 – près de Berne, 05 décembre 1973). En représentation, débute le 06 avril 1962 dans LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Gutrune). Elle a chanté LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (la troisième Norne) le 09 avril 1962 ; LA WALKYRIE (Sieglinde) le 16 juin 1967. Elle est décédée dans un accident de voiture.
STRITAR Bogdana. — Mezzo-soprano yougoslave (Solkan, Slovénie, 01 septembre 1911 – Ljubljana, Slovénie, 14 août 1992). Avec la troupe de l'Opéra National de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Princesse Clarisse) le 27 juin 1956.
STUCKLE de. — Soprano. Débute dans L'AFRICAINE (Sélika) le 22 septembre 1879. La même année, chante LES HUGUENOTS (Valentine).
STUTZMANN Christiane. — Soprano (Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle, 07 novembre 1939 –). Epouse de Christian Léon Auguste Gustave DUPUY. Parents de Nathalie DUPUY dite Nathalie STUTZMANN (Suresnes, Hauts-de-Seine, 06 mai 1965 –), contralto et chef d’orchestre. Débute le 08 février 1969 dans LA TOSCA (Floria Tosca). Chante CARMEN (Micaëla) en 1970 ; FAUST (Marguerite) en 1970 ; L’ANNONCE FAITE A MARIE (Mara) en 1970 ; PAILLASSE (Nedda) le 27 avril 1971.
SUBTIL Cécile Louise Aglaé dite Cécile. — Choriste (47 rue Royale, Mantes-la-Jolie, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 11 juin 1883 – Asnières-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 09 février 1960). Fille de Gustave SUBTIL (Limay, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 04 août 1845 – ap. 1909), professeur de musique, et de Marie Philomène PROZ (Pouilly Saint-Genis, Ain, 05 janvier 1850 – Mantes-la-Jolie, 25 février 1909), mariés à Limay le 25 janvier 1873. Sœur de Maurice Félix Gustave SUBTIL (Mantes-la-Jolie, 27 septembre 1880 – Paris 18e, 25 septembre 1932), chef d’orchestre. Epouse 1. à Mantes-la-Jolie le 15 juin 1909 René Louis Charles GRUET (Paris 10e, 1 mai 1888 – Paris 17e, 19 juin 1941), architecte. Epouse 2. à Paris 20e le 22 avril 1924 Georges Eugène Lorédan BOURNE (Paris 11e, 27 juin 1883 – Paris 11e, 22 décembre 1963), compositeur de musique.
Est affichée, en 1924, dans PARSIFAL (Fille-fleur) et HERODIADE (Cananéenne).
SUPERVIA Conchita. — Mezzo-soprano espagnol (Barcelone, 08 décembre 1895 – Londres, 30 mars 1936). Avec la Compagnie qui porte son nom, en 1930, chante L'ITALIENNE A ALGER (Isabelle) et LE BARBIER DE SÉVILLE (Rosine).
SUTHERLAND Joan. — Soprano australien (Point Piper, près de Sydney, 07 novembre 1926 – Montreux, Suisse, 10 octobre 2010). Epouse Richard BONYNGE (Sydney, Australie, 29 septembre 1930 –), chef d'orchestre. En représentation, débute le 25 avril 1960 dans LUCIE DE LAMMERMOOR (Lucie) qu’elle chante en italien, et qu'elle chanta le 30 avril 1960 et en 1961.
SYLVA Marguerite. — Soprano (Bruxelles, 10 juillet 1875 – Glendale, Californie, 21 février 1957). Débute le 21 avril 1917 dans LA FAVORITE (Léonore).
SYNEK Liane. — Soprano (Vienne, Autriche, 17 septembre 1922 – 06 septembre 1982). En représentation, débute le 02 mai 1959 dans TANNHÄUSER (Elisabeth). Elle a chanté LA WALKYRIE (Helmwige) le 26 mai 1967.
SZATMARY. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LA WALKYRIE (Grimguerde) en 1928.
SZTERENYL. — En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante LE CHEVALIER A LA ROSE (Marianne) et LA WALKYRIE (Waltraute).
TAISY Mlle de (Marie Honorine FRANÇOIS dite). — Soprano (quai de la Fosse, Nantes, 5e canton, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 21 janvier 1831 – Amiens, Somme, 13 mars 1892). Fille de Jacques Alexandre FRANÇOIS (Nantes, section Voltaire, 23 février 1793 – Nantes, 4e canton, 17 avril 1861), négociant, et d’Angélique Louise Honorine COQUEBERT DE NEUVILLE (Lorient, Morbihan, 22 décembre 1796 – Amiens, 17 juillet 1880), mariés à Nantes le 29 novembre 1826. Epouse à Paris 9e le 27 juillet 1865 Henry Alexandre Hélène YVERT (Amiens, 26 septembre 1834 – Amiens, 15 décembre 1885), avocat, maître imprimeur.
Chanta de 1861 à 1866. Chanta LE COMTE ORY (Isolier) ; GUILLAUME TELL (Mathilde) ; LA XACARILLA (Ritta) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; LUCIE DE LAMMERMOOR ; LES HUGUENOTS (Urbain) ; MOÏSE (Sinaïde). Elle créa le 30 décembre 1861 LA VOIX HUMAINE (Isaure) de G. Alary. Inhumée au cimetière de la Madeleine à Amiens.
TALÉMA Marie. — Mezzo-soprano. Débute le 06 février 1901 dans GUILLAUME TELL (Edwige), puis chante THAÏS (Albine, 1901).
TALVO-BEDOGNI Mme (Marie Marguerite Julie Sidonie TROLLEY dite Mlle ASTHOUD-TROLLEY, puis Mme de TALLEVAUX puis) — Mezzo-soprano (place Fontette, Caen, Calvados, 25 mai 1836 – 33 rue des Jacobins, Caen, 05 mai 1906). Fille d'Alfred François TROLLEY (Nederzwalm, Zwalm, Belgique, 11 novembre 1808 – Caen, 17 juin 1869), professeur à la Faculté de droit de Caen, et de Louise Pauline Marie ASTOUD (Paris, v. 1818 – Caen, 16 janvier 1883), sculpteur, mariés à Alençon, Orne, le 20 juillet 1835. Epouse Giovanni Baptiste BEDOGNI (v. 1823 – Caen, 17 juin 1885).
Elle débuta en 1864.
"Un moment cantatrice à l'Opéra, puis aux Italiens. Elle a chanté à l'étranger, et surtout en Italie et en Russie, où elle a obtenu les plus heureux succès. Elle est aujourd'hui retirée à Caen, où elle donne des leçons de chant." (Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887).
TAMÁSSY Eva. — Contralto (Budapest, 19 mars 1933 – Cologne, Allemagne, 11 décembre 2019). Elle a chanté LA WALKYRIE (Schwertleite) le 30 septembre 1971.
TANÉSY Anna Léonie Jeanne. — Soprano (111 boulevard Sébastopol, Paris 2e, 19 septembre 1863 – 358 rue des Pyrénées, Paris 20e, 11 août 1942). Fille naturelle de Marie Antoinette TANÉSY (Paris ancien 6e, 19 décembre 1839 – Paris 17e, 28 janvier 1920), artiste dramatique. Epouse à Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 22 novembre 1900 Marius CHAMBON, basse. Enterrée au Père-Lachaise (60e division).
. Débute le 24 octobre 1892 dans LES HUGUENOTS (Valentine) et chante LA JUIVE (Rachel) en 1893.
"Mlle Tanesy a fait à l'Opéra, dans les Huguenots, un excellent début. Cette jeune cantatrice a révélé de fort sérieuses qualités de style ; sa voix est d'un timbre très étendu ; il y a lieu de compter que Mlle Tanesy nous donnera une falcon d'une exceptionnelle valeur. Avant d'aborder la grande scène parisienne, elle s'était essayée avec succès sur le théâtre de Marseille, qui est un peu, en ce moment, comme l'école d'application des futurs premiers sujets de l'Opéra." (Louis Gallet, la Nouvelle Revue, 15 novembre 1892)
TARBY Mme. — Mezzo-soprano. Débute en 1856. => biographie
TASSINARI Domenica dite Pia. — Mezzo-soprano italien (Modigliana, 15 septembre 1903 – Faenza, 15 mai 1995). Epouse en 1941 Ferruccio TAGLIAVINI, ténor. En représentation, débute dans FALSTAFF (Alice Ford) le 04 juillet 1935.
TATUM Nancy. — Soprano (Memphis, 25 août 1934 –). Epouse Wiley TATUM. Elle a chanté AÏDA (Aïda) en italien le 11 juin 1965 ; OTHELLO (Desdémone) les 22 et 25 avril 1966.
TEBALDI Renata. — Soprano italien. Débute le 30 juin 1951. => biographie
TECLAR Elise. — Soprano. Débute le 29 janvier 1913 en créant LE SORTILÈGE (première Ondine) d'André Gailhard. Crée également LES JOYAUX DE LA MADONE (Séléna) et est affichée, en 1913, dans LOHENGRIN (Elsa), ARMIDE (Lucinde) et LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite).
TEDESCHI Sophie. — Contralto (Constantinople [auj. Istanbul], Turquie, 26 juin 1860 – Paris 9e, 31 juillet 1890*). Fille de Jacques TEDESCHI (1833 – ap. 1890), employé, et de Fortunée ASQUENAZI (Smyrne [auj. Izmir], Turquie, 1829 – Paris 10e, 10 mars 1889*). Epouse à Paris 10e le 07 février 1889* Léon PEREZ (Tanger, Maroc, 16 mars 1858 – ap. 1890), secrétaire du prince Mustapha. Engagée le 02 janvier 1886 comme coryphée. Débute le 10 janvier 1887 dans RIGOLETTO (le Page). Est affichée dans LE PROPHÈTE (Néophyte), PATRIE ! (Gudule), RIGOLETTO (Johanna), en 1887 ; dans LES HUGUENOTS (Dame d'honneur) en 1888. A participé à la première le 28 novembre 1888 de ROMÉO ET JULIETTE (Pépita) de Charles Gounod. En tant que coryphée (3e dessus), elle fut remplacée le 01 janvier 1889 par Mlle Bourgeois. Enterrée au cimetière du Montparnasse (30e division).
"Mlle Tedeschi, une coryphée du chant, vient de mourir. Cette excellente personne laisse de nombreux regrets parmi les camarades. Sa maladie durait depuis une année. Les directeurs de l'Opéra lui ont pendant tout ce temps continué le payement de ce qui lui revenait.
Dans les derniers mois de cette pauvre existence, sur la démarche d'une artiste dévouée et aimée, Mme Nastorg, ils doublèrent les appointements de la malade pour qu'elle pût se faire soigner sans aucune privation.
Il est bon de signaler ce fait pour que l'on sache, à l'Opéra, que la direction ne marchande pas quand il s'agit d'être utile à ceux qui lui ont rendu service."
(la Coulisse, 07 janvier 1889) [Il s'agit d'une erreur, elle est décédée l'année suivante]
"Une coryphée du chant à l'Opéra, Mlle Tedeschi, vient de succomber, après une maladie qui a duré sept mois.
Nous savons que pendant toute cette période, la direction de l'Opéra a conservé à la pauvre artiste ses appointements, et que pour contribuer aux frais des funérailles elle a doublé le dernier mois qui a fini avec la vie de Mlle Tedeschi.
Nous donnons ce détail parce qu'il n'est conforme à la légende de la ladrerie de la direction Ritt et Gailhard, légende à laquelle se sont attelés si consciencieusement quelques-uns de nos confrères."
(le National, 04 août 1890)
TEDESCO Fortunata. — Contralto italien. Débute le 05 novembre 1851. => biographie
TELLIER. — Mentionnée en 1821 comme chanteuse remplaçante.
TÉONI. — Mezzo-soprano. Débute le 12 novembre 1880 dans LE COMTE ORY (Dame Ragonde).
TESSANDRA Laure. — Contralto (Lille, Nord, 1902 –). Elle obtint en 1923 au Conservatoire de Bruxelles (classe de Mme Cornélis) son premier prix de chant. Débute dans SAMSON ET DALILA (Dalila) le 04 août 1926. Est affichée dans LA WALKYRIE (Grimguerde, 1926 ; Fricka, 1927), GWENDOLINE (Suivante, 1926), THAÏS (Albine, 1927 ; Myrtale, 1933) ; en 1927 : HERODIADE (Hérodiade), RIGOLETTO (Madeleine), LE COQ D'OR (l'Infante), LE MIRACLE (Bérangère) ; en 1928 : L’OR DU RHIN (Flosshilde), LE CHEVALIER A LA ROSE (Annina), PARSIFAL (Fille-fleur) ; en 1929 : SALOMÉ (Hérodias), LES TROYENS (Anna), GUILLAUME TELL (Edwige) ; en 1931 : TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine), GUERCŒUR (l'Ombre d'une femme) ; en 1932 : LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (Magdalaine), ALCESTE (Suivante) et en 1933 : AÏDA (Amnéris). A créé LA PRETRESSE DE KORYDWEN (une Voix), LA TRAVIATA (la Bohémienne), LES BURGRAVES (une Burgrave), CYRCA (une Voix), LE MAS (Rouzil), GUERCŒUR (une Illusion), ELEKTRA (troisième Servante), VERCINGETORIX (Druidesse).
TÊTELETTE. — Débute le 22 novembre 1767 dans les FRAGMENTS NOUVEAUX.
TEXIER. — Débute le 08 février 1927 en participant à la première du CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline) de Richard Strauss [version française de Jean Chantavoine].
TETRAZZINI Luisa. — Soprano italien (Florence, 29 juin 1871 – Milan, 28 avril 1940). Fille d’Emilio TETRAZZINI (– 07 août 1888), et de Giovanna BIANCHI (– 30 septembre 1902. Epouse 1. en 1890 Giuseppe Santino Alberto SCALABERNI (Villefranche, Alpes-Maritimes, 19 septembre 1858 – Florence, 03 juin 1906). Epouse 2. à Florence le 23 octobre 1926 Pietro VERNATI (Rome, v. 1896 – ap. 1934). Epouse 3. Giorgio BAZELLI (– av. 1939), ténor.
Paraît au Gala organisé le 01 avril 1919 pour y chanter le grand air de SEMIRAMIDE de Rossini.
THAUNAT Marie-Anne. — Elle débuta en 1774.
THÉNARD Antoinette. — (Paris, 02 mars 1817 – 05 mars 1873). Inhumée au cimetière Montmartre. Fille de Antoine Etienne MASSON DE PUITNEUF (Paris, 1789 – 1861), chef d'orchestre, et de Louise DURAND dite Louise THÉNARD (Paris, 05 septembre 1793 – 02 mai 1877), actrice. Débute dans LA JUIVE en 1841.
THÉODORE. — Débute en 1848.
T’HÉZAN Hélia (Helia CROTE-THÉZAN dite). — Soprano (Rieumes, Haute-Garonne, 23 août 1934 –). Elle débuta au Palais Garnier en 1964 dans LES INDES GALANTES, puis y chanta : FAUST (Marguerite) en 1965 ; LES CONTES D’HOFFMANN (Giulietta) en 1966 ; MEDEE (Médée) en 1968 ; LA WALKYRIE (Ortlinde).
THIBAULT Berthe Clélie. — Soprano (quai Saint-Florentin, Joigny, Yonne, 07 juillet 1846 – 3 square Frédéric-Valois, Paris 15e, 21 février 1931). Fille d’Edouard THIBAULT (Mour, Belgique, v. 1817 – Paris 3e, 08 avril 1871), chef de musique au 9e régiment de dragons, et de Florence Gabrielle Léonide RAYMOND (Sélestat, Bas-Rhin, 05 janvier 1824 – Paris 18e, 13 janvier 1890), mariés le 15 décembre 1842. Soeur de Blanche THIBAULT de l'Opéra-Comique.
Elle a débuté en 1871. Elle a chanté LES HUGUENOTS (Marguerite) ; ROBERT LE DIABLE (Isabelle) ; FAUST (Marguerite) ; DON JUAN (Zerline).
THIÉRY Marie (Jeanne-Marie DESCOMBES dite). — Soprano (rue Haute de l'Obélisque, Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire, 21 juin 1864* – 19 avenue Victor-Hugo, Dijon, Côte-d'or, 17 mars 1919*). Fille de Jean DESCOMBES (1836 – av. 1919), représentant de commerce, et d'Anne GUYOT (– ap. 1919). Epouse à Chalon-sur-Saône le 03 septembre 1884* Joseph Marie Louis Émile VERPINET (Saint-Léger-sur-Dheune, Saône-et-Loire, 30 mars 1861 – ap. 1919), juge au Tribunal de commerce ; parents de Jean Charles Marie VERPINET (Chalon-sur-Saône, 27 décembre 1886* – mort pour la France, Bois de la Montagne, près de Caisnes, Oise, 18 août 1918), capitaine. De 1901 à 1905, elle s'est fait appeler Mme THIÉRY-LUIGINI mais n'a pas été mariée avec le compositeur et chef d'orchestre Alexandre Luigini.
Elle a débuté à l’Opéra-Comique le 27 octobre 1898. En représentation, elle a chanté CARMEN (Micaëla) à l’Opéra le 29 décembre 1907.
THOMSON Augusta [Thompson]. — Soprano (Glasgow, Écosse, 11 décembre 1836 –). Débute le 23 décembre 1858 dans GUILLAUME TELL (Mathilde).
THÜRINGER Elisa Eugénie. — Soprano (117 Grand-Rue, Strasbourg, Bas-Rhin, 23 avril 1862 – ap. 1897). Fille de Jean THÜRINGER (Mutzig, Bas-Rhin, 11 août 1833 – ap. 1862), tailleur, et d’Elisabeth Catherine SCHIELA (Strasbourg, 30 juillet 1839 – ap. 1862), mariés à Strasbourg le 26 février 1859. Epouse à Toulouse, Haute-Garonne, le 14 février 1891 Alphonse GUILLEMOT (Angers, Maine-et-Loire, v. 1855 – Paris 6e, 08 mai 1897), artiste lyrique.
Débute dans LES HUGUENOTS (Urbain) le 14 mars 1884. La même année, chante GUILLAUME TELL (Jemmy, 20 juin 1884), FAUST (Siebel, 30 juillet 1884), LA FAVORITE (Inès, 15 août 1884) et LE FREISCHÜTZ (Anette, 01 septembre 1884).
TIKHONOVA Antonina. — En représentation, débute le 23 mars 1926 dans BORIS GODOUNOV (Marina).
TIPHAINE Louise Jeanne dite Jeanne. — Soprano (55 rue du Commerce, Paris 15e, 20 août 1873 – Paris 16e, 12 octobre 1956). Fille d’Eugène Jacques TIPHAINE (Paris ancien 1er, 30 mai, 1827 – Paris 15e, 27 janvier 1897), employé, et d’Ernestine Joséphine FUS (Elbeuf, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 17 novembre 1830 – Paris 9e, 21 février 1900), mariés à Paris ancien 11e le 25 septembre 1852. Epouse à Paris 9e le 2 juillet 1902 (divorce le 18 novembre 1904) Charles Adolphe Germain LEMAIRE (Mitry-Mory, Seine-et-Marne, 09 avril 1876 – Colombes, Hauts-de-Seine, 03 août 1962), employé de banque.
En représentation, chante le 11 novembre 1900 la première de CARMEN (Frasquita) de Georges Bizet (2e acte seul).
TIRARD Charlotte Jeanne Joséphine dite Charlotte. — Soprano (Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 30 novembre 1887 – Paris 16e, 04 octobre 1971). Fille de Charles Victor TIRARD (Saint-Laurent-de-Condel, Calvados, 05 septembre 1853 – ap. 1887) et de Joséphine Lucie JEAN (Sotteville-le-Rouen, 04 mars 1867 –), mariés à Sotteville-les-Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], le 1er mai 1884. Epouse 1. à Sotteville-les-Rouen le 29 février 1907 Louis HARSCÖET. Epouse 2. à Paris 16e le 21 août 1937 Auguste Édouard Joseph GAUDIBERT (Camaret, Vaucluse, 15 septembre 1869 –).
Débute le 09 janvier 1926 dans LA WALKYRIE (Helmwige). Chante, en 1926, FALSTAFF (Alice Ford), THAÏS (Myrtale), BORIS GODOUNOV (Marina), GWENDOLINE (une Compagne) ; en 1927, AÏDA (grande Prêtresse, puis Aïda), LE CHEVALIER A LA ROSE (la Maréchale), L'OR DU RHIN (Welgunde) ; en 1928, LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Welgunde), FAUST (Marguerite) et PARSIFAL (Fille-fleur). A créé LA TRAVIATA (Clara).
TODOROVA Anna. — Mezzo-soprano bulgare (Sofia, 21 septembre 1892 – 04 novembre 1972). Débute dans AÏDA (Amnéris) le 19 octobre 1921. Chante ensuite SAMSON ET DALILA (Dalila, 1921) et HERODIADE (Hérodiade, 1922).
TOUGARINOVA Klavilda. — Contralto (1880 –). Avec la troupe du théâtre Impérial de Moscou, crée BORIS GODOUNOV (Fédor) le 19 mai 1908.
TOUZET Paule Louise Anne Marie dite Paule. — Soprano (Aurillac, Cantal, 10 octobre 1914 – Saint-Laurent-Nouan, Loir-et-Cher, 06 février 2014). Fille de Jules Gilbert Henri TOUZET (Louroux-Hodement, Allier, 15 juillet 1875 – Aurillac, 26 mai 1843), avoué, et d'Anne Pauline Marie-Louise Jeanne MATRE (Aurillac, 13 juin 1876 – ap. 1948), mariés à Aurillac le 21 février 1906. Epouse à Paris 16e le 25 novembre 1948 Édouard Henri Thomas LACOURIÈRE (Montargis, Loiret, 30 octobre 1911 – Nice, Alpes-Maritimes, 16 décembre 1999), administrateur au Ministère des Finances.
Débute le 07 février 1942 dans DON JUAN (Zerline).
TRAUQUE Elmire. — Débute le 02 mai 1856 dans LA REINE DE CHYPRE (Catarina).
TRÉVOUX M. — Mentionnée en 1821 comme double des chanteuses.
TUBIANA Viviane (Viviane Djouard DAHENNE dite). — Soprano (Algérie, 17 septembre 1913 – Paris 17e, 20 janvier 2013). Epouse Albert TUBIANA. Débute le 09 avril 1950 dans FAUST (Siebel).
TULOU Madeleine. — (1698–). Fille d'un boucher de Lyon. Epouse à Saint-Pierre de Lyon le 19 juillet 1731 Louis Joseph LEPAGNOL, seigneur DORIGNY, dit LE BLANC (1685–). Débute en 1718. Chanta LES AGES (Florise, 09 octobre 1718) ; LES PLAISIRS DE LA CAMPAGNE (Palès, 10 août 1719) ; POLYDORE (Vénus, 15 février 1720) ; LE CARNAVAL ET LA FOLIE (Professeur de folie, octobre 1722) ; PIRITHOUS (Hippodamie, 17 janvier 1723). Elle chanta les rôles tendres de 1718 à 1724. Chante après son mariage à l'Opéra de Lyon, puis rentre à l'Opéra de Paris pour chanter dans les chœurs de 1741 à 1753.
TURBA-RABIER Odette. — Soprano. Débute le 02 mars 1945. => biographie
UGALDE Delphine. — Soprano. Débute le 12 avril 1851. => biographie
ULLMANN. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, interprète LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble) en 1928.
UMBERTI. — Avec la troupe de l'Opéra Communal de Florence, chante NORMA (Clotilde) en 1935.
VACHOT Henriette Marie dite Marie. — Soprano (maison Bunar, Montpellier, Hérault, 17 mai 1858 – 93 rue du Bac, Paris 7e, 28 janvier 1941). Fille de Mathurin Henri dit Jules Henri VACHOT (La Rochelle, Charente-Inférieure [auj. Charente-Maritime], 06 novembre 1817 – Paris 9e, 28 février 1884), dramaturge et directeur de théâtre, et de d’Eudoxie SIROT (Paris, 11 janvier 1828 – Varreddes, Seine-et-Marne, 12 octobre 1906), artiste lyrique, reconnue par leur mariage à Paris 9e le 24 décembre 1879. Epouse 1. à Paris 9e le 31 mars 1883 Marie Alfred JOUANNE (Brest, Finistère, 06 avril 1850 – Oust, Arriège, 03 août 1895) ; régisseur du théâtre municipal de Marseille. Epouse 2. à Marseille, Bouches-du-Rhône, le 20 avril 1899 Marie Auguste GIRY (Marseille, 08 novembre 1855 – Marseille, 09 février 1936), rédacteur en chef du « Soleil du Midi ». Enterrée au cimetière de Varreddes.
Débute le 19 décembre 1879 dans LES HUGUENOTS (Marguerite). Chante DON JUAN (Zerline) et FAUST (Marguerite) en 1880.
VADÉ-BIBRE Adèle. — Soprano. Débute le 14 avril 1826. => biographie
VALDES. — Créé LES NOCES CORINTHIENNES (une Fileuse) le 22 avril 1949.
VALETTE Raymonde. — En 1924 est affichée dans PARSIFAL (Fille-fleur) et HERODIADE (Cananéenne).
VALLANDRI Aline (Aline DUBOIS dite). — Soprano (90 rue du Faubourg-Saint-Denis, Paris 10e, 10 octobre 1879 – 42 rue de Sèvres, Paris 7e, 30 mai 1952). Fille naturelle d’Aline DUBOIS (Valenciennes, Nord, 18 janvier 1844 – Paris 5e, 13 mai 1893), couturière. Epouse à Paris 17e le 27 octobre 1898 Maurice Adrien Gabriel ANDRIVEAU (Paris 7e, 11 janvier 1865 – ap. 1904), rédacteur au journal « l’Auto ». Au cours d'un Gala, le 23 mai 1909, interprète L'APOTHEOSE DE BEETHOVEN (Neuvième Symphonie), puis le 21 mars 1918, débute dans CASTOR ET POLLUX (Phébé).
VALLIN Joséphine Eugénie dite Ninon. — Soprano (Montalieu-Vercieu, Isère, 08 septembre 1886 – Millery, Rhône, 22 novembre 1961). Fille de Félix Philippe VALLIN (Champier, Isère, 23 avril 1855 – ap. 1886), clerc de notaire, et de Marie CHAMPIER (Montalieu-Vercieu, 31 mai 1859 – Millery, 29 juillet 1935), mariés à Montalieu-Vercieu le 25 mai 1881. Epouse à Paris 9e le 22 juillet 1913 (puis divorce) Sabatino Gualtiero PARDO (Florence, Italie, 05 mars 1881 – ap. 1913), violoniste espagnol.
A débuté sous le nom de VALLIN-PARDO. En 1920, débute le 27 mars dans THAÏS (Thaïs), puis chante LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) et FAUST (Marguerite). En 1935 chante le REQUIEM de Fauré.
VALLY Andrée (Joséphine Thérèse Marie VIAL DE MONTANIER dite). — Soprano (20 septembre 1880 – ap. 1934). Fille de Thérèse VIAL dite Thérèse de MONTANIER de GENISSIAZ (Ginestas, Aude, – début décembre 1920) et de Marcel BONNEFOY-SIBOUR (Pont-Saint-Esprit, Gard, 09 mai 1851 – Nice, 07 avril 1919), préfet, mariés en 1893. Epouse de DUMÉNY. Débute en créant LES JOYAUX DE LA MADONE (Maliella) le 12 septembre 1913. En 1913, chante THAÏS (Thaïs) puis, en 1914, PARSIFAL (Fille-fleur), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette), LE VIEIL AIGLE (Zina) et LE MIRACLE (Alix). Rentre à l'Opéra et chante THAÏS (Thaïs) le 07 mai 1923.
VAN GELDER Esther Eliza. — Soprano. Débute le 27 avril 1840. => biographie
VAN HERCK Rosa. — Soprano belge (Anvers, 30 août 1919 – Duravel, Lot, 27 septembre 1994). Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 29 décembre 1947. Chante ensuite ROMÉO ET JULIETTE (Juliette, 1948), LA TRAVIATA (Violetta, 1951), JEANNE AU BUCHER (la Vierge, 1951), LES INDES GALANTES (Fatima, puis Hébé, 1952), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (Voix céleste, 1957). Crée JEANNE AU BUCHER (Sainte Marguerite).
VAN PARYS Margaret dite Maggie. — Soprano. En 1901, débute en créant ASTARTE (Myrtha) le 15 février 1901, puis est affichée dans THAÏS (Crobyle) et ASTARTE (Cléanthis).
VARENNE Denise. — Soprano (Saint-Fargeau, 07 août 1909 –). Débute le 10 mai 1947 dans DON JUAN (dona Anna). Chante LA WALKYRIE (Sieglinde, 1948), ARIANE et BARBE-BLEUE (Ariane, 1952), LOHENGRIN (Elsa, 1953).
VAREZ Andréa. — Mezzo-soprano. Débute le 09 décembre 1946 dans PADMAVATI (une Femme du palais). En 1947 chante : RIGOLETTO (Madeleine), LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame), BORIS GODOUNOV (Fédor), LOHENGRIN (Page), THAÏS (Myrtale).
VARNAY Astrid. — Soprano suédois naturalisé américain (Stockholm, 25 avril 1918 – Munich, Allemagne, 04 septembre 2006). Fille de parents hongrois, père ténor hongrois et mère soprano colorature. Epouse en 1944 Hermann Oskar WEIGERT (Wroclaw, Pologne, 20 octobre 1890 – New York, 02 avril 1955). En représentation, débute dans TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) le 11 mai 1956. Chante LA WALKYRIE (Brunehilde), SIEGFRIED (Brunehilde) et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Brunehilde) en 1957 ; LE VAISSEAU FANTOME (Senta) en 1960 ; SALOME (Hérodias) en 1964.
VARNIER Andrée. — Soprano. Est affichée dans TANNHÄUSER (Page) en 1906 et crée PARSIFAL (Fille-fleur).
VAUTIER Claire (Marie Ernestine Claire VIGNEAU dite) [Vauthier]. — Soprano (La Rochelle, Charente-Maritime, 11 novembre 1848 – 23 rue Fourcroy, Paris 17e, 29 décembre 1912). Epouse à Paris 8e le 09 mars 1874 (divorce le 26 avril 1888) Paul COSSE (Paris ancien 2e, 12 août 1843 – ap. 1888), conducteur des Ponts-et-Chaussées. Débute le 03 septembre 1884 dans LE PROPHÈTE (Berthe), et chante AÏDA (la Grande Prêtresse, 15 octobre 1884).
VEASEY Josephine. — Mezzo-soprano anglais (Peckham, Angleterre, 10 juillet 1930 – Whitchurch, Royaume-Unis, 22 février 2022). Elle a chanté LES TROYENS (Didon) le 19 novembre 1969 ; LA WALKYRIE (Fricka) le 14 octobre 1971 ; PARSIFAL (Kundry) en 1973.
VÉCART Raymonde. — Soprano (1892 – ap. 1940). Débute dans RIGOLETTO (Gilda) le 30 décembre 1917. En 1918, est affichée dans HAMLET (Ophélie), MARIA DI ROHAN (Maria), FAUST (Marguerite), ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) ; en 1920 dans THAÏS (Thaïs) ; en 1923 dans L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Constance). A créé à l'Opéra MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE… (Ernestine).
VÉCRAY Huberte. — Soprano belge (Limbourg, 16 septembre 1923 – Membach, 03 juillet 2009). Fille de Barthélemy Mathieu VÉCRAY (Verviers, 21 décembre 1895 – 09 avril 1949) et de Bertha Joséphine MAUWOIT (Limbourg, 10 mars 1898 – 25 avril 1963), mariés le 10 février 1923. Epouse Marcel DUCHAMPS (15 janvier 1912 –). Débute dans LOHENGRIN (Elsa) le 30 mai 1953.
VEFA Jeanne (Renée JOURDA dite). — Choriste (72 rue du Château-d’Eau, Paris 10e, 22 février 1877 –). Fille de Léon JOURDA (Lunéville, Meuthe [auj. Meuthe-et-Moselle], 22 juillet 1841 – ap. 1902), représentant de commerce, et de Marie Léonie GALLOYER (Montrouge, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 22 janvier 1845 – ap. 1902), institutrice, mariés à Asnières, Seine [auj. Hauts-de-Seine] le 07 octobre 1884. Epouse à Champlan, Seine-et-Oise, [auj. Essonne], le 17 avril 1902 Jean Jules Louis DUMAS (Bordeaux, Gironde, 29 août 1871 – ).
Est affichée dans LOHENGRIN (un Page) et TANNHÄUSER (un Page) en 1925 et 1926.
VERDIER Marie. — Epouse VERDIER, premier violon de l'orchestre de l'Opéra. Elle débuta en 1675 et se retira en 1680.
VÈRE Clémentine de. — Soprano franco-américain (Paris, 14 décembre 1864 – 19 janvier 1954). Epouse Romualdo SAPIO, pianiste. Débute dans LES HUGUENOTS (Marguerite) le 17 septembre 1880. La même année, chante LE COMTE ORY (la Comtesse) ; en 1881 L'AFRICAINE (Inès), ROBERT LE DIABLE (Isabelle), DON JUAN (Zerline) et GUILLAUME TELL (Mathilde).
"Quoique Parisienne, Mlle de Vère entra à l'Institut musical de Florence ; elle en sortit avec un premier prix et termina ses études musicales sous la direction de Mme Albertini-Baucardi, une des illustrations de la scène italienne. Ses premiers débuts eurent lieu à Florence où elle chanta les Huguenots et la Sonnambula. Puis elle parcourut les principaux théâtres d'Italie, chanta successivement à Milan, Naples, Rome, etc., et remplit de brillants engagements à Trieste, Bucarest dans les principales villes de l'Espagne.
Mlle de Vère a débuté avec succès à l'Académie nationale de musique le 17 septembre 1880, dans le rôle de Marguerite des Huguenots et a chanté depuis la comtesse du Comte Ory et Isabelle de Robert le Diable. Elle doit interpréter le rôle de Zerline dans la prochaine reprise de Don Juan."
(Journal spécial du Théâtre de l’Opéra, 28 décembre 1881)
VERGIN Eugénie Élise. — Soprano (Lille, Nord, 21 mars 1854 – Vaucresson, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 16 novembre 1941). Fille de Charles François Joseph VERGIN (Esplechin, Hainaut, Belgique, 30 septembre 1810 – Lille, 10 février 1869), maçon, et de Marie Thérèse DEWAILLY (Blandain, Belgique, 17 avril 1813 – Paris 9e, vers 11 juin 1882), mariés à Lille le 24 novembre 1836. Epouse à Paris 9e le 30 septembre 1886 Édouard COLONNE, chef d'orchestre.
Débute dans LA JUIVE (Eudoxie) le 04 février 1876. Elle fut nommée chevalier de la Légion d’honneur le 03 février 1929
VERLET Alice (Alice VERHEYDEN dite). — Soprano belge (Belgique, 1873 – Uccle, Belgique, 14 février 1934). Débute en créant L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (Blondine) le 04 décembre 1903 (répétition générale le 01 décembre). Chante, en 1904 : LES HUGUENOTS (la Reine), RIGOLETTO (Gilda), DON JUAN (Zerline) ; en 1905 : ARMIDE (Naïade), LE CID (l'Infante), THAÏS (Thaïs) et ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) ; en 1907 : FAUST (Marguerite). Inhumée dans le cimetière d’Uccle.
VERNET Arvez. — Soprano. En 1934, débute le 07 novembre dans SIGURD (Hilda) et chante HERODIADE (Salomé), L'ETRANGER (Vita) ; en 1935, AÏDA (Aïda).
VERON-GRUNWALD Suzanne. — Soprano. En 1939, chante, en représentation, LOHENGRIN (Ortrude), LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) et LA WALKYRIE (Brunehilde).
VESTVALI Felicita von. — Contralto polonais. Débute le 07 septembre 1859. => biographie
VHITA Madeleine. — Contralto. En représentation, débute le 26 février 1930 dans TRISTAN ET ISOLDE (Brangaine). Chante LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (Waltraute) en 1933.
VIAL Émilienne Henriette dite Émilienne. — Soprano (Lyon 2e, Rhône, 15 février 1907 – Lyon 8e, 12 février 1973). Epouse 1. à Lyon 7e le 25 juin 1929 (puis divorce) Paul Edmond DECHARME ( Paris 15e, 11 janvier 1907 – Saint-Dizier, Haute-Marne, 08 mars 1984), producteur de cinéma, metteur en scène. Epouse 2. à Paris 15e le 24 mars 1951 Charles Albert MARCO (Plobsheim, Bas-Rhin, 08 août 1910 – Lyon, 13 mai 1972), cantonnier au chemin de fer, fondeur.
Est affichée en 1934 dans L'ETRANGER (une jeune Femme, une jeune Fille) et crée LE MARCHAND DE VENISE (une Servante).
VIARDOT Pauline (Michelle Ferdinande Pauline GARCIA, Mme). — Mezzo-soprano (93 rue de Richelieu, Paris ancien 2e, 18 juillet 1821 – 243 boulevard Saint-Germain, Paris 7e, 18 mai 1910). Fille de Manuel GARCIA (Séville, Espagne, 22 janvier 1775 – Paris, 02 juin 1832), musicien de la chambre du roi, chanteur d’opéra, compositeur, et de Maria Joaquina SITCHES dite « la Briones » (Barcelone, Espagne, v. 1780 – Saint-Josse-ren-Noode, Belgique, 10 mai 1864), artiste lyrique. Sœur de Maria Felicia GARCIA dite la MALIBRAN, artiste lyrique. Epouse à Paris ancien 2e le 18 avril 1840 Louis Claude VIARDOT (Dijon, Côte-d’Or, 31 juillet 1800 – Paris 9e, 05 mai 1883) qui avait été directeur du Théâtre-Italien du 10 novembre 1838 au 22 février 1840. Parents de Maria Anne VIARDOT (Paris ancien 2e, 15 mars 1854 – 1919), artiste peintre [épouse à Paris 9e le 5 avril 1881 Victor Alphonse DUVERNOY, compositeur].
Elle débuta le 16 avril 1849 en créant LE PROPHÈTE de Meyerbeer. Elle créa le 16 avril 1851 SAPHO (Sapho) de Charles Gounod. Elle interpréta également ALCESTE de Gluck. Au Théâtre-Lyrique, elle chanta Orphée de Gluck et Fidelio. Comme compositrice, on lui doit des mélodies et des oeuvres lyriques : Trop de femmes, opérette, 1867 ; l'Ogre, 1868 ; le Dernier sorcier, opéra de chambre, 1869 ; le Miroir, 1869 ; Cendrillon, opérette dont elle fit le livret, 1904.
(Elle étudia le chant avec ses parents mais prépara, sur les conseils de Liszt, une carrière de pianiste concertiste. C'est dans Otello de Rossini (Desdémone), qu'elle aborda la scène en 1839 dans les théâtres italiens de Londres (le 09 mai) et de Paris (le 08 octobre). Louis Viardot, directeur du Théâtre-Italien, qu'elle devait épouser plus tard, devint son conseiller et son impresario. A Paris elle se heurta à deux rivales, Giulia Grisi aux Italiens et Rosine Stoltz à l'Opéra. Elle se rendit alors en Espagne, à Vienne, à Saint-Pétersbourg où elle créa Bianca e Gualtero de Lvoff, et rencontra l'amitié du poète Tourgueniev qui l'accompagna à Paris. Les Viardot s'installent alors à Rozay-en-Brie dans le château de Courtavenel. Elle y reçoit beaucoup, organisant des soirées musicales. George Sand et Chopin y séjournent, Delacroix et Corot s'inspirent du merveilleux paysage, Ambroise Thomas y discute des livrets qu'on lui propose, Saint-Saëns y termine Samson et Dalila, Massenet, Marie-Magdeleine, et Berlioz y commence les Troyens. Rossini vient y travailler, et Meyerbeer, ébloui par ses succès à Londres, y arrange pour elle le rôle de Fidès dans le Prophète. Car Pauline Viardot continue de chanter en Europe et c'est elle qui va en effet créer Fidès à l'Opéra de Paris pour ses débuts dans cette salle. Elle y créera plus tard (1851) la Sapho de Gounod. Mais en 1863 elle estime que sa voix se détériore et elle abandonne la scène, se retirant à Baden-Baden après une triomphale représentation d'Orphée. En 1870, elle se réfugie à Londres où elle donne des concerts. Puis elle revient en France. En 1873, elle crée Marie-Magdeleine de Massenet à l'Odéon, l'année suivante Samson et Dalila (Dalila) dans une représentation privée. En 1910 elle se retire définitivement. Ses Mémoires et aventures seront publiés en 1913.)
"Ex-grande cantatrice, restée grande comédienne." (les chanteuses de l'Opéra, L. Félix Savard, la Causerie, 01 septembre 1861).
VICHNEVSKAÏA Galina (Galina Pavlovna IVANOVA dite). — Soprano soviétique (Leningrad [auj. Saint-Pétersbourg], 25 octobre 1926 – Joukovka, près de Moscou, 11 décembre 2012). Epouse 1. Georgy Vishnevsky, marin ; 2. Mark RUBIN, violoniste ; 3. en 1955 Mstislav Rostropovitch, violoncelliste. Elle débuta au Palais Garnier le 27 octobre 1962 dans AÏDA (Aïda, qu'elle chanta le 29 octobre), y revint en 1969 et 1970 pour chanter EUGENE ONEGUINE (Tatiana), ainsi que LA DAME DE PIQUE (Lisa). En 1982, elle y fait ses adieux à la scène en chantant EUGENE ONEGUINE (Tatiana).
« L’une des plus illustres solistes des « Semaines Musicales », ce fut Galina Vichnevskaya, le soprano soviétique. Elle chanta au concert d'ouverture des airs extraits d'opéras de Tchaïkovski et de Chostakovitch, avec une intensité et une puissance dramatique qui laissaient bien augurer de ses débuts à l'Opéra, quelques jours plus tard, dans une Aïda qui constitua un des grands événements de la première saison de ce théâtre dont Georges Auric assume la responsabilité. Vichnevskaya y fut, effectivement, magnifique, scéniquement et vocalement ; elle a triomphé autant par la vérité que par la variété de son jeu, et par cet art suprême de savoir exprimer par la voix l'essentiel de ses passions et de ses exaltations. En l'engageant, Auric a signé une sorte de manifeste ; un manifeste qui dit que, au théâtre lyrique, le chant reste le moyen principal de l'expression. C'est là une vérité que certains oublient un peu plus chaque jour, en donnant à la mise en scène — nécessaire, évidemment — ainsi que, surtout, à l'allure de pin-up des cantatrices, de play-boy des chanteurs, la première place dans cette organisation très complexe et aussi très instable qu'est un spectacle lyrique digne de ce nom. On ne les rappellera jamais assez à l'ordre, si on veut « sauver » le théâtre lyrique, ce théâtre qui n'est d'ailleurs menacé que par les ignorants qui, avec autant de prétention que de sottise, affirment être appelés à le « sauver », précisément. Auric, lui, est musicien, et cela met bien des choses en place. Mais c'est un musicien qui a, heureusement, le goût et le sens du théâtre. Son Aïda a été grandiose ; et il y a très longtemps que les chœurs de l'Opéra n'ont pas chanté comme ce soir-là. Ils avaient miraculeusement appris l'italien, langue en laquelle, pour un soir, les solistes s'exprimaient, et que les chœurs affectaient d'ignorer depuis fort longtemps (comme l'allemand, d'ailleurs, dans les représentations allemandes de la Tétralogie). Au pupitre, Georges Prêtre communiquait à l'ensemble du spectacle toute l'intensité de son ardeur. » (Antoine Goléa, Musica disques, janvier 1963)
« Galina Vichnevskaia, le soprano soviétique, est venue enchanter une fois de plus les Parisiens. Se souvenant de son triomphe dans Aïda, à l'Opéra, et au concert d'ouverture des Semaines Musicales Internationales, ils se sont pressés, nombreux, à ses deux récitals, l'un de mélodies, l'autre d'airs d'opéras. J'ai assisté à ce dernier ; un véritable marathon, dix grands airs, cinq russes, cinq italiens, mais tous un peu apparentés comme esprit, comme sentiment et comme style. Tant de drames successifs, d'Onéguine à la Dame de pique, de la Pucelle d'Orléans à Lady Macbeth, de Tchaïkovski à Chostakovitch, puis, après l'entracte, de la Force du destin à Aïda, de Butterfly (deux fois !) à Manon Lescaut, autrement dit, de Verdi à Puccini, tant de larmes, tant d'amour et tant de sang, cela finissait par créer une certaine sensation de monotonie, d'autant plus que l'artiste joue avec violence et intensité, à la moindre occasion, ce qui se justifie parfaitement sur la scène, mais peut devenir crispant sur le podium d'une salle de concert, devant l'orchestre.
La voix est belle, généreuse, ample, étendue ; l'émission est de gorge, non seulement dans les airs russes, mais aussi dans les airs italiens, où cela se justifie moins. L'aigu est éclatant, mais, dans les excès de la passion, la voix se met à bouger, et on ne sait souvent plus très bien quelle note au juste on entend. Puisque j'en suis à évoquer des problèmes de justesse, on est surpris trop souvent par des sons émis trop haut. Quelqu'un qui chante trop haut est moins gênant que quelqu'un qui chante trop bas, je le sais bien ; mais, dans un sens comme dans l'autre, surtout dans cette musique parfaitement tonale et diatonique qu'affectionne Mme Vichnevskaia, la justesse absolue devrait être de rigueur.
Toutes ces critiques ne veulent pas dire qu'on ne se trouve pas en présence d'une personnalité exceptionnelle, mais, simplement, que d’une telle personnalité on est en droit d'exiger quelque chose qui s'approche, tout au moins, de la perfection. » (Antoine Goléa, Musica disques, mars 1963)
VICTRIX Claudia (Jeanne Renée Marie BOURGEOIS dite). — Soprano et actrice de cinéma (Le Havre, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 24 mai 1888 – Paris 14e, 20 avril 1976). Fille de Gustave Victor BOURGEOIS (Couture-sur-Loir, Loir-et-Cher, 01 juin 1857 – ap. 1899), employé de commerce, et de Léontine Angélina PION (Saché, Indre-et-Loire, 25 juillet 1855 – ap. 1899), couturière, mariés au Havre le 17 mai 1899. Epouse 1. à Sainte-Adresse, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime] le 03 août 1911 (divorce le 28 mai 1914) Pierre Ernest Joseph DELAMARE (Beauvais, Oise, 21 décembre 1883 – Rainvilliers, Oise, 28 juillet 1921), représentant de commerce. Epouse 2. à Chézy-sur-Marne, Aisne, le 11 janvier 1923 (puis divorce) Jean Joseph Louis Firmin SAPÈNE (Bagnères-de-Luchon, Haute-Garonne, 19 mars 1867 – Vichy, Allier, 27 août 1940), producteur de cinéma.
En représentation, participe le 24 juillet 1924 à la première de LA NAVARRAISE (Anita) de Jules Massenet, chante LA TOSCA (Tosca) en 1925 et THAÏS (Thaïs) en 1926.
VIDAL Émilie (Émilie DUVAL dite). — Mezzo-soprano (16 rue de la Mairie, Douai, Nord, 10 février 1849 – 72bis rue d’Amsterdam, Paris 9e, 27 août 1924). Fille de Jean Louis VIDAL (Paris ancien 3e, 02 mai 1819 – Niort, Deux-Sèvres, 12 décembre 1888), armurier, et de Marie Joseph Henriette DEPARIS (Esquerchin, Nord, 07 septembre 1817 – Esquerchin, 28 septembre 1883), ouvrière en pantalons, mariés à Paris ancien 2e le 28 décembre 1844. Enterrée au cimetière de Bagneux, Hauts-de-Seine.
Elle a créé la version oratorio de Marie-Magdeleine (Marthe) de Massenet à l'Odéon le 11 avril 1873. A débuté à l'Opéra (salle Le Peletier) dans DON JUAN (Dona Anna) le 17 octobre 1873. Au Palais Garnier crée RIGOLETTO (la Comtesse) et chante, en 1883, GUILLAUME TELL (Edwige, 12 octobre 1883), FAUST (Dame Marthe, 20 octobre 1883), AÏDA (la Grande Prêtresse, 19 novembre 1883), LE COMTE ORY (Dame Ragonde, 19 décembre 1883) ; en 1884, FRANÇOISE DE RIMINI (Virgile, 12 novembre 1884). Elle a débuté à l'Opéra-Comique en 1875, pour revenir à l'Opéra en 1883.
VIDAL Zélia Rose Claudine dite Renée. — Mezzo-soprano (5 rue du Four-Saint-Jacques, Perpignan, Pyrénées-Orientales, 26 mai 1861 – Ille-sur-Têt, Pyrénées-Orientales, 15 octobre 1911). Fille de Narcisse VIDAL et d’Angélique ESTÈVE. Epouse le 01 juin 1904 Abel PLANET, médecin. Débute dans AÏDA (Amnéris) le 02 octobre 1889. Est affichée dans LE PROPHETE (Fidès, 1889) ; RIGOLETTO (Madeleine) et HAMLET (la Reine) en 1890.
VILMA Marguerite. — Soprano. Fait partie de la troupe de l'Opéra-Comique. Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, interprète LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS (Louise).
VILMA Michèle (Huguette Janine LECOINTRE dite). — Mezzo-soprano (Mont-Saint-Aignan, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 23 février 1932 – Bois-Guillaume, Seine-Maritime, 28 mai 2019). Crée DIALOGUES DES CARMÉLITES (une Sœur du Carmel) le 21 juin 1957 sous son nom (Huguette LECOINTRE), puis chante sous le nom de Michèle VILMA. Elle a chanté DON CARLOS (la Princesse Eboli) le 05 juin 1970 ; LA WALKYRIE (Fricka) le 30 septembre 1971 et en 1972 ; DIALOGUES DES CARMELITES (Mère Marie) en 1972 ; LE TROUVERE (Azucena) en 1976 ; LA WALKYRIE (Waltraute) en 1976.
VINCENT. — Appartenait à la troupe de l'Opéra en 1759.
VINCENT. — Débute en août 1770.
VINCENT Camille. — Contralto. Débute dans RIGOLETTO (la Comtesse) le 23 janvier 1892. Chante LES HUGUENOTS (Dame d'honneur), FAUST (Dame Marthe), LE PROPHÈTE (un Néophyte) en 1892 ; RIGOLETTO (Johanna) en 1893 ; ROMÉO ET JULIETTE (Gertrude) en 1894 ; THAÏS (Albine) en 1896. A créé SALAMMBO (Taanach), LA WALKYRIE (Grimguerde), HELLÉ (Hérodiade), LES BARBARES (une Femme).
VINCENT Jeanne. — Fille de Félix Nestor VINCENT (Eclaibes, Nord, 03 mars 1875 – Eclaibes, 21 février 1921), cultivateur, et de Flavie FIEVEZ (Celles, Hainaut, Belgique, 27 novembre 1880 – Razac-de-Saussignac, Dordogne, 14 avril 1956), mariés à Beauford, Nord, le 02 mars 1905. A été élève au Conservatoire de Valenciennes en 1935. Est affichée en 1945, dans HERODIADE (Esclave), BORIS GODOUNOV (Xénia), PÉNÉLOPE (Servante) ; en 1949 dans LE CHEVALIER A LA ROSE (un Enfant), LE MARCHAND DE VENISE (un Masque) ; en 1950, dans LOHENGRIN (un Page).
VINCI Marguerite (Marie Louise Marguerite GUIGNARD dite). — Contralto (Poix-Terron, Ardennes, 29 juin 1880 – Paris 15e, 28 juin 1950).. Fille de Sylvain GUIGNARD (Orcenais, Cher, 09 juin 1846 – Bourguignons, Aube, 12 mars 1931), commissaire de police, maire de Bourguignons, et de Marie Valentine Berthe CLÉMENT (Bourguignons, 09 septembre 1860 – Bourguignons, 1952), mariés à Bourguignons le 17 janvier 1876. Epouse à Paris 18e le 04 avril 1922 Henri Paul CHAMPETIER (Paris 4e, 02 octobre 1891 – Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne, 04 octobre 1973), industriel.
Débute dans SALAMMBÔ (Taanach) le 25 mai 1906. Chante LA WALKYRIE (Rossweiss, 1906), LE PROPHÈTE (Néophyte, 1906), RIGOLETTO (Johanna, 1909), FAUST (Dame Marthe, 1909).
VISCONTI Raymonde. — Soprano (Paris, 1890 – av. 1951). Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) le 19 janvier 1910. Chante FAUST (Marguerite, 24 janvier 1910), puis THAÏS (Thaïs) en 1919.
VIX Geneviève (Geneviève BROUWER dite). — Soprano (rue Launay, Nantes, 6e canton, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 30 décembre 1879 – 19 rue du Colisée, Paris 8e, 25 août 1939). Fille d’Arnaud BROUWER (Nantes, 29 septembre 1841 – Nantes, 5e canton, 19 juin 1907), mécanicien et de Valentine PINEAU (Nantes, 6e canton, 17 novembre 1849 – Nantes, 1er canton, 29 août 1923), mariés à Nantes, 6e canton, le 2 mai 1866. Epouse 1. à Boulogne-Billancourt, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 15 juin 1909 (divorce le 23 février 1912) Federico Guillermo MULLER DE CARDEVAR (Tarragona, Catalogne, Espagne, 08 janvier 1874 – ap. 1912), constructeur. Epouse 2. à Cannes, Alpes-Maritimes, le 02 octobre 1921 Cyrille Kirill Vassilievick NARISCHKINE (Russie, 28 février 1877 – Bruxelles, Belgique, 25 octobre 1950), diplomate. Enterrée dans le cimetière de Pantin puis le 03 novembre 1939 à Sainte-Geneviève-des-Bois.
Débute le 24 janvier 1905 en créant DARIA (Daria). Chante ensuite ARMIDE (Mélisse, 1905), FAUST (Marguerite, 1906), THAÏS (Thaïs, 1924), LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE (Catherine, 1925) et SALOMÉ de Strauss (Salomé, 1926).
(Elle débuta au palais Garnier le 24 janvier 1905, puis entre à l'Opéra-Comique le 27 septembre 1906 dans Louise (Louise). Elle devait y créer l'Heure espagnole (Conception). Bien qu'élevée dans un couvent, elle avait le caractère explosif d'une ardente comédienne. Durant la Première Guerre mondiale elle chanta en Espagne et, en 1917, partit pour Chicago où elle triompha dans Manon, Monna Vanna et Thaïs. A Rio de Janeiro elle se révèle une émouvante Mélisande. Elle devait bientôt créer les Demoiselles de Saint-Cyr à Monte-Carlo, Florabella à Lyon et reparaître à l'Opéra-Comique en 1923 dans Gismonda et la Tisbé d'Angelo ; en 1924 à l'Opéra dans Salomé de Richard Strauss et Catarina, de la Mégère apprivoisée.)
VOLFER Anita. — Soprano. Débute le 11 août 1936 dans HERODIADE (Salomé). Chante LOHENGRIN (Elsa, 1937), ŒDIPE (Jocaste, 1937), LA WALKYRIE (Waltraute, 1937 ; Guerhilde, 1943) ; en 1939, FAUST (Marguerite), LA FLÛTE ENCHANTÉE (Enfant), AÏDA (Aïda), LE VAISSEAU FANTÔME (Senta) ; en 1941, GWENDOLINE (Gwendoline), L'OR DU RHIN (Fréia) ; puis THAÏS (Thaïs, 1942), OTHELLO (Desdémone, 1944), BORIS GODOUNOV (Marina, 1945). A créé ŒDIPE (Vierge), LA SAMARITAINE (jeune Fille), L’AIGLON (Marie-Louise).
VOLTRI Mafalda de (Elvira Anna Maria MINARIE dite). — Soprano italien (Bergame, 19 janvier 1889 – Milan, 28 juillet 1966). Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ASTUCE FEMININE (Bellina) en 1920.
VUILLAUME Marie Marguerite dite Marie. — Soprano (52 rue Beauregard, Paris 2e, 26 décembre 1861 – 60 rue Blanche, Paris 9e, 23 janvier 1933). Fille de Jean Baptiste VUILLAUME (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 06 janvier 1825 – Paris 17e, 10 novembre 1896), garçon de magasin, et de Madeleine FERRY (Saint-Dié, Vosges, 30 juillet 1827 – Paris 8e, 19 janvier 1881), cuisinière, mariés à Paris ancien 2e le 21 octobre 1852. Enterrée au Père-Lachaise.
Dite aussi LAMBERT-VUILLAUME. Débute dans ROMÉO ET JULIETTE (Juliette) le 17 août 1908. En 1909, chante HAMLET (Ophélie) et RIGOLETTO (Gilda). Elle est enterrée au Père-Lachaise (42e division).
WACHMANN Franziska dite Franzi. — Cantatrice (soprano) et danseuse autrichienne (Graz, Autriche, 07 octobre 1923 – octobre 2005). En représentation, chante PARSIFAL (une Fille-fleur) le 24 mars 1954.
WAGNER Sieglinde. — Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en 1928, chante LE CHEVALIER A LA ROSE (une Orpheline noble).
WAILLY S. de. — Débute le 22 décembre 1919 dans SALOMÉ de Mariotte (Salomé).
WALACK. — En 1895, est affichée dans TANNHÄUSER (un Page).
WALKER Gertrud. — Contralto allemand (Francfort-sur-le-Main, 1907 –). Avec la troupe du Deutsches Opernhaus de Berlin, en 1941, chante LA CHAUVE-SOURIS (Prince Orlofsky).
WALSKA Ganna (Hanna PUACZ dite). — Soprano (Brest-Litovsk, Pologne [auj. Biélorussie], 26 juin 1887 – Montecito, Californie, Etats-Unis, 02 mars 1984). En représentation, débute le 26 juin 1923 dans RIGOLETTO (Gilda).
WEATHERS Felicia. — Soprano américain (Saint-Louis, 13 août 1937 –). Elle a chanté AÏDA (Aïda) le 10 février 1968.
WEISZ Ingeberg. — En représentation, débute dans L'OR DU RHIN (Fréia) le 07 mai 1955.
WERTHEIMBER Palmyre. — Contralto. Débute le 13 février 1854. => biographie
WIDEMANN Anna (Marie Anne JUNG dite). — Contralto (quai des Célestins, Lyon, Rhône, 11 juin 1814 – 60 rue de Bourbon-Villeneuve, Paris 2e, 25 février 1864). Fille de Jean Guillaume JUNG (Neustadt, Allemagne, 13 juin 1789 – Marseille, Bouches-du-Rhône, 04 janvier 1856), facteur d’instruments de musique, et de Thérèse DUBOST (Lyon, 04 juillet 1796 – Lyon, 10 février 1822), mariés à Lyon le 16 juin 1813. Epouse à Marseille le 22 juin 1833 Frédéric Édouard WIDEMANN (Plauen, Saxe, Allemagne, 02 avril 1810 – Marysville, Californie, Etats-Unis, ap. 1864), facteur d’instruments de musique, négociant. Enterrée au cimetière du Montparnasse.
Débute en 1838. Chante SEMIRAMIS (Arsace) le 28 juillet 1848.
WIEN Erika. — Mezzo-soprano autrichien (Vienne, Autriche, 02 septembre 1928 –). Elle a chanté WOZZECK (Marie) en allemand, mise en scène par Jean-Louis Barrault, les 21, 24, 26, 29, 31 janvier et 01, 04, 07, 09, 11 et 13 février 1966 ; TANNHÄUSER (Vénus) en 1966 ; DON CARLOS (la Princesse Eboli) le 25 mai 1966.
WILDBRUNN Helene (Helene WEHRENPFENNIG dite). — Soprano autrichien (Vienne, Autriche, 08 avril 1882 – Vienne, 11 avril 1972). En 1928, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante TRISTAN ET ISOLDE (Isolde) et LA WALKYRIE (Brunehilde).
WINKELMANN Violette. — Voir BÉRANGER Violette.
WIRTH. — Est affichée dans GWENDOLINE (Suivante, 1911), HERODIADE (Esclave, 1921).
WISSMANN Lore. — Soprano allemand (Neckartailfingen, 22 juin 1922 – Uffing am Staffelsee, 25 décembre 2007). Epouse Wolfgang WINDGASSEN, ténor. En représentation, chante PARSIFAL (Fille-fleur) le 24 mars 1954.
WRAY Joséphine. — Soprano anglais (1903 – Londres, Angleterre, 07 novembre 1964). En représentation, chante TANNHÄUSER (Vénus) le 24 novembre 1933.
YAKAR Rachel. — Soprano (Lyon 7e, Rhône, 03 mars 1936 – La Rochelle, Charente-Maritime, 24 juin 2023). Epouse Michel LECOCQ, ténor. Elle a chanté RIGOLETTO (Gilda) le 09 mai 1970, CARMEN (Micaëla) le 13 juillet 1970.
YOSIF Adine. — Soprano (Sinaia, Roumanie, 1916 – ap. 1948). Débute dans LE VAISSEAU FANTOME (Senta) le 10 janvier 1947. Chante, en 1947, AÏDA (Aïda), LOHENGRIN (Elsa) ; en 1948, LA DAMNATION DE FAUST (Marguerite) et LA WALKYRIE (Sieglinde).
ZADEK Hilde. — Soprano allemand (Bromberg, province de Posen, Allemagne, 15 décembre 1917 – Karlsruhe, Allemagne, 21 février 2019). Fille d’Alex ZADEK et d’Elisabeth FREUDLICH. En 1953, avec la troupe de l'Opéra de Vienne, chante ELEKTRA (Chrysothémis) et LA FLUTE ENCHANTÉE (une Dame).
ZEANI Virginia (Virginia ZEHAN dite). — Soprano roumain (Solovastru, Roumanie, 21 octobre 1925 – West Palm Beach, Floride, Etats-Unis, 20 mars 2023). Epouse Nicola ROSSI-LEMENI (Istanbul, Turquie, 06 novembre 1920 – Bloomington, Indiana, Etats-Unis, 12 mars 1991), basse. En représentation, débute le 31 mai 1957 dans LA TRAVIATA (Violetta).
ZIEGLER Irène. — Contralto allemand (Munich, 1903 – 14 mars 1966). En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Fricka, Schwertleite).
ZIKHERL Vanda. — Contralto (Skofja Loka, Slovénie, 1921 –). Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, interprète en 1956 L'AMOUR DES TROIS ORANGES (une Orange).
ZWINGENBERG Glanka. — Soprano allemand (1903 – 28 décembre 1951). En représentation, débute le 13 mars 1941 dans LA WALKYRIE (Brunehilde).
Il faut ajouter les cantatrices venues en tournée avec le Bolchoï : ANDREIEVA Eleonora (29/12/1969) ; ARKHIPOVA Irina (27/12/1969) ; AVDEIVA Larissa (23/12/1969) ; BARITKO Galina (27/12/1969) ; BORISSENKO Veronika (22/12/1969) ; BORISSOVA Galina (03/01/1970) ; BORITKO Galena (22/12/1969) ; GRIGORIEVA Nina (26/12/1969) ; KASSRACHVILI Makvala (24/12/1969) ; KOROLIOVA Glafvia (22/12/1969) ; KOULIKOVA Antonia (30/12/1969) ; KRIVOVA Zoïa (22/12/1969) ; LEBEDEVA Nina (28/12/1969) ; LEVKO (07/01/1970) ; MIGLAU Margarita (26/12/1969) ; MILACHKINA Tamara (07/01/1970) ; NIKITINA Larissa (22/12/1969) ; NOVOSSIOLOVA Nina (30/12/1969) ; OBRAZTSOVA Elena (22/12/1969) ; RIABINKINA Elena (05/01/1970) ; SINIAVSKAÏA Tamara (23/12/1969) ; SOROKINA Tamara (22/12/1969) ; TOUGARINOVA Tatiana (23/12/1969) ; ZAÏTSEVA Irena (30/12/1969). => le Bolchoï à l'Opéra de Paris
ARTISTES FEMMES DES CHŒURS DE L'OPÉRA
BOUILLARD Eugénie Louise Adèle. — Soprano (Hirson, Aisne, 10 novembre 1850* – ap. 1900). Choriste à l'Opéra.
BOUR Eugénie Marie. — Soprano (Paris ancien 3e, 04 janvier 1852* –). Fille de Jules François BOUR, choriste à l'Opéra. Epouse à Paris 18e le 06 juin 1874* Louis Norbert DAURIAC. Choriste à l'Opéra.
CAVAILLÉS (Marie LABULLY DIT BRICON, épouse). — (Lyon, Rhône, 11 avril 1840 –). Epouse à Lyon 1er le 07 août 1856 Lara Jean David Cavaillés. Choriste à l'Opéra (1863-1864).
COURTOIS Adèle Claire. — Soprano (Saint-Quentin, Aisne, 12 septembre 1831 –). Epouse à Paris 11e le 12 janvier 1886 Amant BARBREL. Chante aux Bouffes-Parisiens. Choriste à l'Opéra.
CURIE Marie Émilie. — Soprano (1872 – Boulogne-Billancourt, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 08 février 1941). Célibataire. Enterrée au cimetière Montmartre (24e division). Choriste à l'Opéra.
D'ARBOY Elisabeth Marie (Elisabeth VERSE dite). — (– ap. 1939). Epouse MARIÉ. Choriste à l'Opéra.
GODALLIER Esther Alphonsine. — (Paris ancien 4e, 10 octobre 1821 –). Epouse à Paris 18e le 12 juillet 1866 Jean Joseph PEROT (Paris ancien 11e, 06 octobre 1810 –), artiste musicien. Choriste à l'Opéra.
LOVATO Marie. — (Paris, 30 juin 1844 – Paris 14e, 07 octobre 1915*). Epouse à Paris 9e le 26 juin 1873 Auguste DELOCHE dit CAMPOCASSO, directeur de la scène à l'Opéra ; parents d'Albert DELOCHE DI CAMPO CASSO (Paris 9e, 05 mars 1884 – mort pour la France, Neuville-Saint-Vaast, Pas-de-Calais, 13 mai 1915 [acte transcrit à Paris 14e le 15 juin 1915]). Enterrée au cimetière Montmartre (9e division). Choriste à l'Opéra (1863-1864).
MÉNERAY (Ernestine DURAND reconnue). — Mezzo-soprano (Paris ancien 2e, 07 novembre 1833 –). Chante à la Société des Concerts (09 mars 1858-). Choriste à l'Opéra.
PROCKSCH Marie Victoire. — Soprano (Paris, 13 septembre 1832 – Bruxelles, Belgique, 23 décembre 1885). Choriste à l'Opéra (1864-1869).
REINGPACH Marie Amélie. — Soprano (Mulhouse, Haut-Rhin, 24 mars 1843 – Paris 17e, 30 juillet 1925). Choriste à l'Opéra (1878-1896).
STECH-HÉLIN Clarisse (Clarisse Léonide STECH dite). — Soprano (Paris, 17 juin 1835 – Paris 10e, 17 décembre 1910). Choriste à l'Opéra (01 juillet 1854 - 30 septembre 1892).
VAILLANT (Mathilde COSSET, épouse). — (Montereau-Fault-Yonne, Seine-et-Marne, 14 mars 1873 –). Epouse à Paris 5e le 11 février 1926 Gaston Lucien VAILLANT. Choriste à l'Opéra.
1816 |
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côté droit | Mmes HIMM mère - LEFÈVRE - BERTRAND - FLORIGNY - CHÉVRIER - VALAIN - BEAUMONT - LACOMBE - REINE - MAZE - FALCOS |
côté gauche | Mmes GAMBAIS - MULOT aînée - MULOT cadette - ROYER - CANTAGRELLE - MANTE - LORENZETTI - LEBRUN - DUBOIS - FASQUEL - MENARD aînée - GASSER |
1817 |
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côté droit | Mmes HIMM - MULOT cadette - BERTRAND - CANTAGREL - CHEVRIER - VALAIN - BEAUMONT - LACOMBE - FASQUEL - MAZE - FALCOS - MÉNARD aînée - GASSER - PROCHE - MÉNARD cadette - GROSNEAU - LOROTTE - ROLLET - DUSSARD - BENARD - AUGUSTA - DELBOY - LEVEL - GALLET - ESTHER - LAMOTTE - GAMBIN - OLIVIER |
1821 | 1822 | 1823 | 1825 et 1826 | 1827 | 1836 | |
chefs de chant |
MM. ADRIEN Al. PICCINI |
MM. ADRIEN LEBRUN Al. PICCINI (adjoint) |
MM. ADRIEN Al. PICCINI (adjoint) SCHNEITZHŒFFER |
MM. Al. PICCINI (1er chef) [1825] HEROLD (1er chef) [1826] SCHNEITZHŒFFER (2e chef) SAINT-AUBIN (3e chef) |
MM. HEROLD (1er chef) SCHNEITZHŒFFER (2e chef) SAINT-AUBIN (3e chef) |
MM. SCHNEITZHŒFFER HALÉVY BENOIST |
premiers dessus |
Mmes HIMM CANTAGRIL CHEVRIER VALAIN BEAUMONT LACOMBE LEBRUN REINE FASQUEL MAZE FALCOZ MÉNARD aînée PROCHE MÉNARD cadette GRONEAU LOROTTE DUSSARD AUGUSTA DELBOIS LEVEL GALLET BLANGI GAMBIN FENOUILLET LAFOND BATAILLARD Virginie LECOQ LEPOING |
Mmes REINE (coryphée) CHEVRIER VALAIN LACHNITH PROCHE AUGUSTA GALLET BLANGY FENOUILLET |
Mmes REINE (coryphée) GALLET femme VINIT (coryphée adjoint) LACHNITH PROCHE HORETTE AUGUSTA BLANGY FENOUILLET THOMASSIN BARBIER |
Mmes REINE (coryphée) VÉNY SÈVRES LACHNITH PROCHE AUGUSTA BLANGY FENOUILLET THOMASSIN BARBIER LARCHER |
Mmes REINE (coryphée) SÈVRES LACHNITH PROCHE AUGUSTA BLANGY THOMASSIN BARBIER LARCHER |
Mmes AUGUSTA BARBIER BLANGY CARRÉ CHORUS FORGET GARCIA GUILEAU LOROLLE BLULLER NÉRY PROCHE RAGAINE RENAUDIÈRE RÉQUINER SÈVRES SILLARD TINART WIDEMANN |
seconds dessus |
LEBRUN (coryphée) MÉNARD aînée CANTAGREL MAZE FALCOS MÉNARD cadette GROSNEAU DUSSART DELBOY GAMBIN |
LEBRUN (coryphée) MÉNARD aînée MAZE FALCOZ MÉNARD cadette GROSNEAU DUSSART DELBOY GAMBIN BATAILLARD Virginie LECOQ LEPOINT LARCHER (surnuméraire)
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LEBRUN (coryphée) MÉNARD aînée MAZE FALCOZ MÉNARD cadette GROSNEAU DUSSART DELBOY GAMBIN LEPOINT BATAILLARD LECOQ jeune GEORGES
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LEBRUN (coryphée) MÉNARD aînée MAZE FALCOZ MÉNARD cadette GROSNEAU DUSSART DELBOY GAMBIN LEPOINT BATAILLARD LECOQ jeune GEORGES LEPOINT
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BARON BATAILLARD BOLARD BOUVENNE BOURNEY DUSART GRONEAU INGRAND LOISEAU MÉNARD PRÉVOT VILLERS BLANCHE |
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surnuméraires |
BATAILLARD Virginie LECOQ LEPOINT THOMASSIN |
1846 | 1869 | 1874 | 1877 | 1885 et 1886 | |
chefs de chant |
MM. BENOIST LATY |
MM. Louis CROHARÉ Hector SALOMON |
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chefs des chœurs |
DIETSCH |
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Victor MASSÉ (1er chef) HUSTACHE (2e chef) |
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premiers dessus |
Mmes SÈVRES PROCHE DUCLOS COURTOIS MARIETTE HIERSCHLER RÉMY LEMARRE LEROUX GARDA GUILLAUMOT LECHESNE LEGRAND MARCUS ADAM DESGRANGES VADIN PRÉLY |
Mmes GRANIER COURTOIS MARCUS MIGNOT LEBRUN LASSERRE PROCKSCH PRUDHOMME CLERC LOVENDAL H. BOUILLARD E. BOUILLARD CHÉRI |
Mmes GRANIER MIGNOT LEBRUN LASSERRE PRUDHOMME LOVENDAL H. BOUILLARD E. BOUILLARD CHÉRI LAFITTE PIERRE BOUR MARIETTI |
Mmes GRANIER (coryphée) MIGNOT LEBRUN LASSERRE PRUDHOMME LOVENDAL H. BOUILLARD E. BOUILLARD CHÉRI LAFITTE PIERRE BOUR-DAURIAC MARIETTI LEBEL |
Mmes GRANIER (coryphée) NASTORG (coryphée) LEBRUN [1886] LOVENDAL H. BOUILLARD E. BOUILLARD CHÉRI LAFITTE PIERRE MARIETTI LEBEL LAFLÈCHE BARRAULT PRÉVOST |
seconds dessus |
BOUVENNE INGRAND BARON WILLERS BOURNAY TUFFAUT GOULFIER VAILLANT FLORENTIN JACQUES COLLETY PIMIER WEILLE MONET GHERINGHELLY |
LEGRAND PRÉLY ALBERTINI ODOT LOURDIN MOTTEUX PARENT KLEMCZYNSKI FOURCAULT GUÉRIN |
PRÉLY ODOT LOURDIN MOTTEUX PARENT KLEMCZYNSKI FOURCAULT GUÉRIN MARCHANT BERNARDI |
ODOT LOURDIN MOTTEUX PARENT KLEMCZYNSKI GUÉRIN MARCHANT BERNARDI LEBRUN NASTORG |
MOTTEUX PARENT GUÉRIN MARCHANT [1885] BERNARDI LEBRUN REINGPACH STECH-HÉLIN GUILLAUME BARRIEU [1886] |
troisièmes dessus |
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VAILLANT BROUSSET JACQUIN METZGER GUILLAUMOT GODARD DE BONDÉ LABOIRE A. JAEGER |
BROUSSET JACQUIN GUILLAUMOT GODARD DE BONDÉ A. JAEGER PIERMARINI FAGEL UGANI LABOIRE GERMAIN |
BROUSSET JACQUIN GUILLAUMOT GODARD DE BONDÉ A. JAEGER FAGEL LABOIRE MÉNERAY |
BROUSSET DE BONDÉ A. JAEGER MÉNERAY LOUFT [1885] RICHARD DENIS TÉDESCHI [1885] BERTRAND [1886] |
quatrièmes dessus |
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CHRISTIAN CUSSE TISSIER COTTIGNIES GOUGENHEIM MAUTE BARRAL PRINTEMPS DELAHAYE E. JAEGER |
CHRISTIAN TISSIER COTTIGNIES SCHWAB PRINTEMPS BARRAL DELAHAYE E. JAEGER MÉNERAY |
CHRISTIAN (coryphée) COTTIGNIES PRINTEMPS DELAHAYE E. JAEGER GOUGENHEIM PIERMARINI UGANI |
DUMÉNIL (coryphée) [1885] TÉDESCHI (coryphée) [1886] COTTIGNIES GOUGENHEIM PRINTEMPS E. JAEGER PIERMARINI LEDIEN DEGRAEF DUPUY |
1855 |
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chef de chant |
M. POTIER |
chef des chœurs |
M. DIETSCH |
premières sopranes |
Mmes DUCLOS (coryphée) - MONTELLIER - BENGRAFF 2e - MORLOT - GARRIDO - LEMARRE - MARCUS - ALBERTINI - MARIETTE - JOBERT - PRÉLY - HIRSCHLER - COURTOIS - ODOT - BERTIN - ESTHER - CAMILLE - PLANQUETTE - LEFEBVRE - LANDAIS - GIRARD - CHAMPON - GRANIER - LOURDIN - PARENT |
secondes sopranes |
Mmes BENGRAF 1re (coryphée) - BARON - TUFFEAUT - JACQUES - TISSIER - VAILLANT - GHIRINGHELLI - CHARPENTIER - GOUFFIER - CUSSE - BLANCHE - DÉJAZET - ORELLE - KONTZAG - DARGIS - DAMADE - BERNARD |
enfants |
VOIGNIER - LEGROS - DEBORCHGRAVE - LAURENT aîné - BELLIARD - LAURENT jeune - CHARPENTIER - KOWASKI |
1890 |
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premiers dessus |
Mmes NASTORG (coryphée) - PREVOST (coryphée) - LAFLÈCHE (coryphée) - LOVENDAL - BOUILLARD - CHÉRI - LAFITTE - PIERRE - MARETTI - LEBEL - BARRAULT - DOUTRE - GUFFROY - DOLE |
seconds dessus |
Mmes GUÉRIN - BERNARDI - LEBRUN - REINGPACH - STECH-HÉLIN - BARRIEU - DUDORF - MENJAUD - ROUSSEL |
troisièmes dessus |
Mmes BOURGEOIS (coryphée) - JAEGER - MÉNERAY - RICHARD - DODUN - WALACK - GLAUSER |
quatrièmes dessus |
Mmes DENIS (coryphée) - E. JAEGER - PIERMARINI - LEDIEN - DEGRAEF - DUPUY - BERTRAND - NIZET - BOURGEOIS - AUBERT |
1901 |
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premiers sopranos |
Mmes PRÉVOST (coryphée) - LAFLÈCHE (coryphée) - LEBEL - ROEHN - DOLE - GARIN - LOYNEL - ROUSSEL 2e - DENANTE - CURIE - URBAN - SOLARI |
seconds sopranos |
Mmes GUÉRIN (coryphée) - LEBRUN - DUDORF - ROUSSEL 1re - ROGER - COVIN - LAFON - MOREAU - DAURIGNIES - BERTAUX |
premiers contraltos |
Mmes DENIS (coryphée) - RICHARD - DODUN - WALACK - GLAUSER - SAUVAGET - NARÇON - HAREL |
seconds contraltos |
Mmes BOURGEOIS (coryphée) - DEGRAEF - DUPUY - NIZET - AUBERT - PONCET - RICCI - MURIEL - DUCREUX - DOUCET |
1930
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1931
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1930
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1931 |
1934 |
1932
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[Merci à Mr Olivier Puaux pour ses recherches généalogiques et son aide précieuse.]