Pauline LACOMBE-DUPREZ

 

 

 

Pauline Maria DUPREZ dite Pauline LACOMBE-DUPREZ

 

soprano français

(Paris ancien 2e, 09 mars 1842* – Paris 18e, 19 novembre 1898*)

 

Fille de Bernard Bonaventure DUPREZ (Paris, 27 mars 1808 Paris 9e, 12 janvier 1888*), musicien au 5e régiment d'infanterie légère en 1836, professeur de musique [frère de Gilbert Louis DUPREZ, ténor, et d'Édouard DUPREZ, librettiste], et de Madeleine GÉLARD (Périgueux, Dordogne, 18 juillet 1808 ), couturière, légitimée par leur mariage à Paris ancien 2e le 03 octobre 1843*.

Epouse d'Ernest Louis LACOMBE (Castres, Tarn, 17 juillet 1842* – Paris 10e, 15 août 1894*), éditeur de musique.

 

 

Elle était la nièce du fameux Duprez et son élève. Elle possédait une magnifique voix de chanteuse légère, d'un timbre éclatant et pur, d'une justesse impeccable. Malheureusement comme comédienne elle était d'une froideur outrée. Elle chanta au Grand-Théâtre de Lyon en décembre 1873 (sous le nom de Mlle Pauline Duprez), au Théâtre de Nantes en tant que première chanteuse légère durant la saison 1876-1877, puis entra à l'Opéra-Comique. Le 08 février 1879, elle créa le Chevalier Gaston (la Marquise de Cerny) de Robert Planquette au Théâtre de Monte-Carlo. En 1881, elle débuta à l'Opéra de Paris.

Elle est décédée en 1898 à cinquante-six ans, en son domicile, 27 rue Lepic à Paris 18e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Elle y débuta le 11 octobre 1877 dans les Diamants de la couronne (Catarina).

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Elle a débuté le 08 juin 1881 dans les Huguenots (Marguerite).

 

Elle a chanté le Comte Ory (Comtesse, 1881) ; Robert le Diable (Isabelle, 1881) ; Guillaume Tell (Mathilde, 1881) ; la Muette de Portici (Elvire, 1882) ; le Tribut de Zamora (Xaïma, 05 avril 1882) ; la Juive (Eudoxie, 07 août 1882).

 

 

 

 

Lyon. Grand Théâtre. — Mlle Pauline Duprez, vient d'obtenir un grand et légitime succès dans le Barbier de Séville. C'est une Rosine charmante dont le pied brûle les planches ; et le regard enflamme les cœurs. Mlle Duprez qui succède à Mlle Dorelli, qui, malgré son incontestable talent n'avait pu plaire au public lyonnais, a été accueillie avec enthousiasme. Aussi son troisième début a-t-il été un véritable triomphe pour cette artiste. Depuis Mme Sallard, c'est bien la meilleure chanteuse légère de grand opéra que nous ayons eue à Lyon. Nous lui reprochons cependant, un peu d'excentricité dans ses gestes. Elle imiterait presque Mme Luccani dans Héloïse et Abélard. En parvenant à surmonter ce défaut, Mlle Pauline Duprez sera certainement une grande artiste.

(C. Ranat, la Comédie, 14 décembre 1873)

 

 

 

 

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