Julia LUCAS

 

 

 

 

Marguerite Julia Paule DUPONT dite Julia LUCAS

 

soprano français

(Alger, Algérie française, 17 novembre 1864* – ap. 1906)

 

Fille de Louis Dagobert DUPONT (La Capelle, Aisne, 15 avril 1830* – Paris 5e, 27 août 1895*), adjudant d'administration militaire [fils de Louis Joseph Amateur DUPONT (Montcornet, Aisne, 1798 – Paris 17e, 28 novembre 1866*), musicien puis marchand de billards], et de Victoire Elisabeth Marie Delphine TRESNEAU (1839 – ap. 1895), mariés à Toulouse le 19 octobre 1863.

Epouse à Paris 18e le 23 octobre 1890* (divorce à Lyon, Rhône, le 13 juin 1906) Georges LUCAS (1868–1917), ténor.

 

 

Elle débuta avec son mari le ténor Georges Lucas, à Marseille, en 1891-1892, comme chanteuse d'opérettes. Elle quitta le théâtre pendant un an et entra à l'Eden-Concert de Paris, tout en travaillant son répertoire d'opéra avec P. Marcel. Elle reprit le théâtre à Genève, comme chanteuse légère, et y créa en février 1896 Photis d'Audran et y participa à la première de Sigurd. Elle passa à Bordeaux, à Nantes, où elle participa à la première de Messidor ; ensuite à Toulouse, où elle chanta la première de Thaïs. Puis elle entra à l'Opéra de Paris, toujours avec son mari. En 1902, elle était avec lui au Grand Théâtre de Lyon. Ils ont divorcé en 1906.

En 1909, elle a enregistré sur cylindres pour la marque Edison (n° 17023 : "Sombre forêt" extrait de Guillaume Tell ; n° 18008 : "Chacun le sait" extrait de la Fille du régiment).

En 1890, elle habitait 2 rue de Suez à Paris 18e ; en 1902, 133 Grande rue à Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne].

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Elle y débuta le 07 juillet 1899 dans les Huguenots (la Reine).

 

Elle y chanta Sigurd (Hilda, 1899) ; Guillaume Tell (Mathilde, 1900).

 

 

 

 

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