Marie-Louise DONIAU-BLANC
Marie-Louise Doniau-Blanc dans Ariane et Barbe-Bleue (Mélisande) en 1939 [photo Intran Studio]
Marie Louise Madeleine DONIAU dite Marie-Louise DONIAU-BLANC
soprano français
(11 rue de Mulhouse, Paris 2e, 15 mai 1896* – Jullouville, Manche, 05 août 1984)
Fille de Félix Antoine Marie DONIAU (1862 – ap. 1920), négociant, et de Jeanne Louise BIAUD (1869 – ap. 1920).
Epouse à Paris 12e le 09 avril 1920* Charles BLANC (Provins, Seine-et-Marne, 24 novembre 1889* – Bouillon, Manche, 24 mai 1969), pharmacien.
Elève au Conservatoire de Paris, elle y obtint en 1919 une 2e médaille en vocalises et un 1er accessit d'histoire de la musique, et en 1920, une 2e médaille de solfège et un second prix de chant. Elle a chanté au Palais Garnier de 1933 à 1942.
En 1920, elle habitait 96 boulevard Diderot à Paris 12e. Elle est décédée en 1984 à quatre-vingt-huit ans.
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Elle y a débuté le 23 janvier 1933 dans Parsifal (une Enchanteresse).
Elle y a été affichée dans Guercœur (Bonté, une Illusion, 1933) ; l'Or du Rhin (Welgunde, 1933) ; le Crépuscule des dieux (Welgunde, puis deuxième Norne, 1933) ; Lohengrin (Page, 1933) ; Aïda (Prêtresse, 1933) ; Vercingétorix (Druidesse, 1933) ; l'Etranger (Madeleine, 1934) ; la Walkyrie (Waltraute, puis Ortlinte, 1935 ; Grimguerde, 1938) ; la Marche héroïque (la Paix, 1935) ; Castor et Pollux (Phoebé, 1935) ; Ariane (une Sirène, 1937) ; la Chartreuse de Parme (Gina, 1939) ; la Flûte enchantée (Pamina, 1939) ; les Troyens (Andromaque, 1939) ; la Traviata (Clara, 1942).
Elle y a participé à la première le 23 janvier 1935 d'Ariane et Barbe-Bleue (Mélisande) de Paul Dukas.
Elle y a créé le 07 janvier 1938 le drame-ballet Oriane et le Prince d'Amour (une Voix) de Florent Schmitt. |
Marie-Louise Doniau-Blanc en 1934 [photo Henri Manuel]
Concerts de l'U.F.P.C. – 15 décembre 1926. – Les concerts de la Salle des Agriculteurs, sont généralement d'un niveau d'art assez élevé. Le premier de la saison ne l'a pas démenti et il nous faut louer les artistes qui y participaient. [...] Quant à Mme Doniau-Blanc, elle fit valoir son mezzo d'un registre étendu dans l'air d'Iole, d'Héraclès, de Händel, et la romance de Marguerite : « D'amour, l'ardente flamme » de la Damnation de Faust. (le Ménestrel, 24 décembre 1926)
Concerts-Lamoureux. – Samedi 16 janvier 1937. – Festival Beethoven avec l'Ouverture d'Egmont, les Deuxième et Cinquième Symphonies. Entre ces deux symphonies, Mme Doniau-Blanc, cantatrice à la voix assurée et au style impeccable, se fit entendre dans Ah ! perfido et dans un air de Fidelio. L'orchestre se montra en bonne forme sous la baguette de M. Eugène Bigot. (le Ménestrel, 22 janvier 1937)
Concerts-Colonne. – Dimanche 2 avril 1939. – Le très beau festival Berlioz que M. Paul Paray dirigeait avec sa virtuosité coutumière et qui était donné au bénéfice de la Caisse des retraites, a remporté un éclatant succès. L'Ouverture des Francs Juges, la Symphonie fantastique jouée d'éblouissante façon et des fragments de la Damnation, interprétés par la talentueuse cantatrice Mme Doniau-Blanc furent, pour l'orchestre et son chef incomparable, l'occasion d'une chaude ovation pleinement justifiée. (le Ménestrel, 07 avril 1939)
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Marie-Louise Doniau-Blanc en 1937 [photo Studio Lorelle et Rudolph]
Discographie
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(Charles Gounod) Marie-Louise Doniau-Blanc, Harpe, Violon et Orgue Lumen 32.007, mat. YL 45, enr. en 1934
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