Marie BENGRAF

 

Marie Bengraf [BNF]

 

 

Marie Louise Angélique BENGRAF dite Marie BENGRAF

 

soprano français

(Mâçon, Saône-et-Loire, 01 janvier 1833* Paris 9e, 05 janvier 1867*)


Fille de Georges Joseph
BENGRAF (Wissembourg, Bas-Rhin, 20 avril 1801
– Paris 18e, 03 juin 1872*), musicien au 4e régiment d’infanterie de la Garde Royale puis professeur de musique [fils de Joseph BENGRAF (Ingolstadt, Allemagne, 17 mars 1763 Wissembourg, 16 août 1819), organiste], et de Jeanne Marguerite Appoline ECK (Metz, Moselle, 10 mars 1806 Paris 18e, 16 février 1891*) [fille de Jean-Baptiste ECK (Bitche, Moselle, 02 février 1775 Mâcon, Saône-et-Loire, 12 septembre 1847), musicien], mariés à Paris ancien 7e le 14 novembre 1822*.

Sœur de Cécile BENGRAF [Mme TARBY], mezzo-soprano.

Epouse à Paris 18e le 11 mars 1862* Eugène VAUTHROT, chef de chant.

Parents de Jeanne Marguerite VAUTHROT (Paris 9e, 18 mars 1863* – Limoges, Haute-Vienne, 05 juillet 1897*) [épouse à Paris 16e le 05 mai 1885* Henri Hyacinthe Antoine DE COMA (Saumur, Maine-et-Loire, 24 septembre 1855 – Saumur, 10 juin 1907), capitaine au 21e régiment de chasseurs], et de Marie Eugénie Victorine VAUTHROT (Paris 9e, 21 septembre 1864* – Paris 5e, 21 mars 1920*) [épouse à Paris 16e le 22 juin 1887* Pierre Marie Etienne BOSCHER (Paris ancien 11e, 02 mai 1851* – Paris 5e, 30 mai 1925*), capitaine instituteur au 29e régiment d'artillerie].

 

 

Elle débuta à l’Opéra en 1848, où elle était dans les premiers dessus des Chœurs sous le nom de Bengraf 1re. En 1855, elle était coryphée dans les seconds soprani des Chœurs. En 1863, elle était encore à l’Opéra et chantait comme premier dessus (externe) à la Société des Concerts du Conservatoire sous le nom de Marie Bengraf-Vauthrot. Son nom a été parfois orthographié à tort BENGRAFF.

En 1862, elle habitait 4 rue Durantin à Paris 18e. Elle est décédée en 1867 à trente-quatre ans en son domicile, 41 rue des Martyrs à Paris 9e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Elle débuta à la salle Le Peletier en 1848.

 

Elle y créa le 16 avril 1849 le Prophète (une Paysanne) de Giacomo Meyerbeer ; le 17 mars 1858 la Magicienne (une Dame) de Fromental Halévy ; le 09 mars 1860 Pierre de Médicis (une Dame) de Joseph Poniatowski.

 

Elle y participa à la première le 09 juillet 1860 de Sémiramis (Azéma) de Gioacchino Rossini [version française de Joseph Méry].

 

Elle y chanta la Favorite (Inès, avril 1857) ; le Comte Ory (Alice, avril 1860) ; les Huguenots (une Dame, août 1860).

 

 

 

 

Une coryphée qui joue les suivantes et les confidentes.

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre, Opéra, 1866)

 

 

Nous avons aussi à déplorer la mort bien prématurée d’une estimable artiste de l’Opéra, Marie-Louise Bengraf, enlevée à l’âge de trente-quatre ans à sa famille et à ses amis. Depuis quelques années, Mlle Bengraf avait épousé l’honorable chef du chant de l’Opéra, M. Vauthrot, si cruellement éprouvé en cette douloureuse circonstance. Les témoignages de la plus vive sympathie lui ont été prodigués.

(le Ménestrel, 13 janvier 1867)

 

 

 

 

 

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