Clarisse ARNAL
Baptistine Claire ARNAL dite Clarisse ARNAL
soprano français
(place de Salin, Toulouse, Haute-Garonne, 20 mai 1850* – Toulouse, 16 janvier 1931)
Fille de Guillaume Victor ARNAL (Layrac, Haute-Garonne, 24 novembre 1817* – Toulouse, 21 décembre 1850), ouvrier maréchal ferrant puis fondeur [fils de Pierre ARNAL, propriétaire], et d'Antoinette Étiennette DAUBIAN (Toulouse, 29 mars 1818* – Toulouse, 14 octobre 1897), mariés à Toulouse le 20 avril 1839*.
Epouse à Toulouse le 22 juillet 1875* Guillaume BACQUIÉ (1843–1887), basse.
Parents de Guillaume Jean Georges BACQUIÉ (Paris 4e, 23 avril 1869* – ap. 1931), artiste dramatique, voyageur de commerce en 1904, négociant en 1923 [épouse 1. à Paris 10e le 17 juin 1897* (divorce le 09 juillet 1900) Jeanne Eugénie SCHULLER (Reims, Marne, 21 avril 1877 – Paris 16e, 29 novembre 1908), artiste dramatique ; épouse 2. à Toulouse le 17 décembre 1904* Louise Antoinette OLARD (Limoux, Aude, 30 octobre 1884 – Toulouse, 30 janvier 1970)].
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Elle y débuta le 24 juin 1872 dans les Huguenots (Valentine). |
Conservatoire de musique [de Toulouse]. Par arrêté de M. le Préfet de la Haute-Garonne, en date du 24 et du 25 janvier 1893, sont nommés : M. Charles Gaston Sicard, professeur de déclamation, en remplacement de Mlle Jaillet, décédée ; Mme veuve Bacquié, née Arnal, professeur de chant, en remplacement de M. [Joseph] Dufrène, démissionnaire. Mme Arnal-Bacquié a occupé, avec distinction, un des premiers emplois au Grand Opéra de Paris et s'est fait applaudir sur les plus grandes scènes de France. (le Sud-Ouest, 27 janvier 1893)
Nous apprenons le décès à Toulouse de notre compatriote Mme Bacquié, qui fut pendant longtemps professeur de chant à notre Conservatoire. Née en 1850, Clarisse Arnal ayant remporté en 1866, après un an seulement de présence au Conservatoire, un brillant premier prix de chant, débuta presque aussitôt, au Capitole, dans « la Fille du Régiment ». Plus tard, sa belle voix ayant pris de l'ampleur, elle aborda l'emploi de falcon, qu'elle tint avec succès dans diverses scènes de province, entre autres à Rouen et à Bordeaux, avant d'être engagée à l'Opéra. Elle avait épousé un artiste de talent, Bacquié, qui fut en 1859, au Théâtre-Lyrique, un des premiers interprètes du rôle de Méphistophélès dans le « Faust » de Gounod. En 1893, renonçant au théâtre, elle avait été nommée professeur de chant au Conservatoire de Toulouse, où elle succédait à Dufrène. Elle y resta en fonctions jusqu'en 1923, formant une pléiade d'artistes à qui les conseils de son expérience furent précieux. Parmi les chanteurs qui peuvent se réclamer de son enseignement, nous citerons seulement notre compatriote Rambaud, de l'Opéra. Nous prions la famille de Mme Bacquié d'agréer l'expression de nos condoléances. (la Dépêche, 18 janvier 1931)
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