Zoé DUEZ

 

Zoé Duez, lithographie de Victor Coindre, 1848

 

 

Zoé Adolphine DUEZ dite Zoé DUEZ

 

soprano français

(Lille, Nord, 28 mars 1830* – Paris 9e, 12 juillet 1869*)

 

Fille de Philippe Paul Théophile DUEZ (Hénin-Liétard, Pas-de-Calais, 1894 –), marchand de liquides, et d’Appoline Victoire Angélique DUBRUNFAUT (Lille, 1801 –), mariés à Lille le 11 octobre 1821.

Sœur d’Anaïde Flore Julie dite Anaïde DUEZ (Lille, 05 avril 1826* – Paris 10e, 26 mars 1910*) [épouse de Jules François Joseph CUISINIER (1826 – ap. 1910), ingénieur civil], chanteuse qui débuta au Théâtre des Variétés le 06 janvier 1852 dans la Quittance de minuit de Varney.

 

 

Elève de Mme Damoreau, elle obtint au Conservatoire de Paris, en 1847 un second prix de chant, en 1848 un premier prix de chant et un accessit d'opéra, et en 1849, un second prix d'opéra et un accessit d'opéra-comique. Elle débuta au Théâtre-Italien de Bruxelles sous le nom d'Aldini dans Il Barbiere di Siviglia (Rosine) en 1850, puis, sous son nom, débuta en 1851 à l'Opéra-National (qui deviendra le 12 avril 1852 le Théâtre-Lyrique), et fut engagée en septembre 1852 à l'Opéra de Paris. Le 02 juin 1866, elle obtint un passeport pour partir à La Guaira (Venezuela).

Elle est décédée en 1869 à trente-neuf ans, célibataire, en son domicile, 72 rue Condorcet à Paris 9e. Elle a été enterrée le 20 mai 1875 au Père-Lachaise (56e division), se restes provenant du cimetière du Nord.

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Elle débuta à l’Opéra-National le 28 septembre 1851 dans le Barbier de Séville (Rosine).

 

Elle y créa le 22 novembre 1851 la Perle du Brésil (Zora) de Félicien David.

 

Elle y participa à la première le 23 avril 1852 de la Pie voleuse de Gioacchino Rossini [version française de Castil-Blaze et d'Aubigny].

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Elle y débuta le 25 octobre 1852 dans Moïse (Marie).

 

Elle y chanta la Favorite (Léonore, 06 avril 1853).

 

 

 

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