Germaine MARTINELLI
Germaine Jeanne JOBERT, dite Germaine MARTINELLI
soprano français
(Paris 9e, 30 septembre 1887* – Paris 1er, 08 avril 1964*)
Fille de Jean-Baptiste JOBERT (1845 – av. 1908), docteur en médecine (qui l'a reconnue à Paris 9e le 23 avril 1891*), et de Marie Justine TABARAN (1865 – ap. 1908).
Epouse à Paris 9e le 17 novembre 1908* Charles Émile Louis Alphonse MARTINET dit Charles MARTINELLI (Paris 5e, 10 avril 1882* – 12 rue de Richelieu, Paris 1er, 11 août 1954*), acteur d'opérette et de cinéma qui créa Panurge (Pantagruel) de Massenet, fils d'Achille Emile MARTINET (1840 – av. 1908), inspecteur des caisses municipales de Paris, et d'Anne Marguerite GIARD (1852 – av. 1908).
Parents de Jean Siegfried Marie MARTINET dit Jean MARTINELLI (Paris 18e, 15 août 1909* – Paris 13e, 13 mars 1983*), acteur, sociétaire de la Comédie-Française.
Elle a étudié avec les plus grands pédagogues de l'époque : le baryton Jean Lassalle, Jean Bourbon, Gandubert et Albert Petit. Elle a commencé à chanter comme mezzo-soprano et devint soprano dramatique longtemps après. A partir de 1908, elle a mené une carrière brillante comme concertiste, d'abord en France puis dans toute l'Europe. Son répertoire comprenait les parties de soprano dans les oratorios et la musique religieuse. Mais avant tout, elle s'est imposée comme une grande interprète des mélodies françaises. Elle s'est produite à Paris aux Concerts Lamoureux, aux Concerts Pasdeloup et aux Concerts du Conservatoire. De 1941 à 1963, elle s'est consacrée à l'enseignement du chant. Elle fut nommée chevalier de la Légion d'honneur.
En 1908, elle habitait 73 rue de Dunkerque à Paris 9e ; en 1909, 14 rue Cavallotti à Paris 18e. Elle est décédée en 1964 à soixante-seize ans, en son domicile, 7 rue de l'Échelle à Paris 1er. Elle est enterrée au Père-Lachaise (16e division).
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Elle n'y chanta qu'une fois, en représentation, la Damnation de Faust (Marguerite), audition en concert donnée au Théâtre Sarah-Bernhardt le 26 septembre 1936. |
Parmi les disques de chant de la même firme [Polydor], il faut citer spécialement l'interprétation que donne Mme Germaine Martinelli de la Prière de la Tosca et des Larmes de Werther. On eût préféré, certes, des morceaux d'une veine moins commerciale, mais c'est le don de Mme Martinelli d'ennoblir tout ce qu'elle chante (516.065). Nous ne saurions trop rappeler à ce propos sa très belle traduction de la Marie-Magdeleine de Massenet, naguère enregistrée par Polydor. (Bec et ongles, 24 septembre 1932)
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Le Ruban de Germaine Martinelli Discours du Président des Maîtres du Chant Français
C'est au nom de l'Union Professionnelle des Maîtres du Chant Français que je prends la parole. Les Maîtres du Chant Français, vous le savez, sont les gardiens de la tradition vocale, quelque chose comme les sénateurs de notre profession, dont l’Union des Artistes serait la Chambre des Députés. Avec l'Académie du chant ils constituent le dernier carré de la garde pour la défense de notre art lyrique, contre les intrigants, les amateurs, les piqués, les réclamistes, les pseudo-pédagogues, les quasi-scientifiques, les semble-artistes et les presque chanteurs. C'est pourquoi, parlant au nom des techniciens du chant, je me tiendrai sur le seul plan technique et professionnel. Les peuples heureux, dit-on, n'ont pas d'histoire. Germaine Martinelli, artiste heureuse, n'a d'autre histoire que celle de ses succès. Aussi, vais-je avoir bien du mal pour parler d'elle sans froisser sa modestie. Comment définir un talent sans termes de comparaison. Concevriez-vous la lumière si l'ombre n'existait pas ? Qui parlerait de santé si personne n'était malade et combien pesante semblerait la vertu si une pointe de vice ne nous aidait à la supporter. Or, l'art de Germaine Martinelli est un art tout de lumière et de pureté. Je n'y découvre aucune ombre, aucune faiblesse, pas le plus petit défaut dont je puisse me servir comme d'un repoussoir pour exalter davantage ses qualités. Je ne puis pourtant pas me servir des défauts des autres... Devant un art aussi parfait, les admirateurs sont vite au bout de leur rouleau et les adjectifs, eux-mêmes, semblent humiliés de se sentir si pauvres ! Vous connaissez le vieux proverbe italien qui dit : « Cent perfections sont nécessaires au chanteur, celui qui possède une belle voix en a déjà 99. » Comme pour beaucoup de proverbes, c'est exactement le contraire de la vérité. Nous connaissons tous de très belles voix qui n'ont pu franchir le cap de cette centième perfection — plus indispensable à elle seule que les 99 autres. De cette centième perfection qui est tout simplement « l'art du chant » sans lequel la vie du chanteur ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Il y a, disait Rossini, 3 sortes de chanteurs : 1° Ceux qui ont de la voix et ne savent pas chanter ; 2° Ceux qui savent chanter mais qui n'ont pas de voix ; 3° Enfin, ceux qui n'ont pas de voix et ne savent pas chanter. J'ai adopté une autre classification : Il y a les chanteurs qui chantent et les chanteurs qui parlent du chant. Appartenant, bien malgré moi, à cette seconde catégorie, je m'en autorise pour analyser l'art de Germaine Martinelli, orgueil des chanteurs « qui chantent ». De quoi se compose le chant. De la voix d'abord. Si elle n'est pas tout, il ne faudrait pas cependant sous-estimer son importance. C'est entendu que, sans le soleil, les fruits ne pourraient mûrir, les arbres pousser, les fleurs exhaler leurs parfums, mais, ôtez la graine, abattez l'arbre, arrachez les racines, qui est-ce qui sera bien attrapé, ce sera le Soleil, il aura beau chauffer, rien ne poussera. De même, sans la voix, notre sensibilité, notre goût musical, ne suffiraient pas pour faire un chanteur ; tout au plus, feraient-ils peut-être un compositeur aimant le chant, comme il en reste encore quelques-uns. Donc, il faut une voix. Mais, comme pour les fagots, il y a voix et voix. Si, aucune feuille n'est pareille à l'autre sur une même branche, chaque voix se distingue de sa voisine, non seulement par l'étendue et la puissance, mais surtout parce que sa qualité noble : le Timbre. Le Timbre, dont la définition fait le désespoir de l'Académie du chant. Comme le furet de la chanson, quand on croit la tenir par ici, elle a passé par là-bas. Le timbre mystérieux, qui n'est pas la couleur, qui n'est pas l'expression, qui n'est pas la nuance, mais qui est tout cela à la fois, et, bien d'autres choses encore, car il représente notre carte d'identité vocale, il est le visage de notre voix. Le timbre qui, en dépit de toutes les autres qualités, fera dire d'un chanteur : « Quel dommage que sa voix ne soit pas plus jolie ! » Voilà ce que personne ne songera à dire de Germaine Martinelli. En plus de sa fonction auditive normale, notre oreille possède une sensation tactile ; nous sentons parfaitement la forme d'une voix. Elle peut être cotonneuse, pointue, molle, grenue ou rocailleuse. Avec Germaine Martinelli nous sentons que sa voix est faite d'une belle pâte onctueuse et pleine qui caresse comme une main de femme. Indépendamment de ses autres mérites, le timbre possède l'étrange propriété d'évoquer une période de la vie humaine, le timbre a un âge, et cet âge, à son tour, nous suggérera les sentiments qui lui sont habituels. Chez celui-ci, il sonnera la puissance de la maturité, chez celui-là il réveillera les tumultes passionnels de l'amour, chez d'autres enfin, par sa gravité, il dépeindra l'amertume des renoncements. Le timbre de Germaine Martinelli chante la jeunesse éternelle ; sa voix est dispensatrice de la saine joie de vivre ; sa couleur dominante est la pure clarté d'un ciel de printemps, avant la lourdeur de midi, lorsqu'il reste encore sur les fleurs quelques gouttes de rosée. Et le miracle de ce timbre, c'est qu'il demeure égal à lui-même sur toute l'étendue de l'échelle sonore, Les mouvements les plus impétueux ne parviennent pas à troubler sa sérénité, les nuances épousent sa forme et les voyelles, ces petites folles, qui jouent à cache-cache avec les consonnes et s'ouvrent ou se ferment juste au moment où nous aurions besoin qu'elles nous foutent la paix, les voyelles s'arrangent, je ne sais comment, pour laisser passer, d'une seule coulée, la voix de Germaine Martinelli, comme une fraiche rivière, sans la moindre ride. Voilà l'instrument. Il y aussi l'instrumentiste. Comme instrumentiste vocale, Germaine Martinelli se situe au sommet de la virtuosité. Elle joue de sa voix comme Paderewski joue du piano et Casals du violoncelle. Le technicien le plus tatillon, le plus hargneux des Beckmesser ne sauraient trouver dans son talent la moindre fissure pour y glisser une goule de fiel. Aucune note qui ne soit d'une pureté et d'une justesse impeccables, aucune gamme dont chaque note ne soit équilibrée. Se sert-elle du coup de glotte, utilise-t-elle les registres, les passages ou la voix de poitrine, Dieu seul le sait, et encore ce n'est pas sûr, car il doit prendre plus de plaisir à l'écouter qu'à éplucher sa technique vocale. Cependant, la voix, la virtuosité ne sont pas tout le chant ; une voix aussi belle, une technique aussi parfaite, auraient pu tomber entre les mains — si j'ose dire — d'une âme médiocre. C'est ici que la Providence l'attendait : Marraine fastueuse, elle la dotait par surcroit, d'une sensibilité délicate, d'un sens de l'expression qui, au delà des résonances sonores, laisse percevoir celles d'un cœur de femme et d'une âme d'artiste. Et dire, qu'après tout ce que je viens de dire, il y a encore quelque chose à dire ! Il y a cette chose étonnante, inouïe, que G. Martinelli ne semble pas s'apercevoir le moins du monde de toutes ces perfections qu'elle possède. Vous tous qui la connaissez, vous savez que nulle n'est plus simple ni plus sincère ; et s'il est vrai qu'un saint qui saurait qu'il est un saint ne serait plus un saint, on peut affirmer avec plus de force que Germaine Martinelli est une grande cantatrice, car je mettrais ma main au feu qu'elle ne le croit pas ! Toutes ces merveilleuses choses, elle les accomplit sans effort, comme en se jouant, justifiant ainsi le fameux axiome de Rameau : « Pour bien chanter, il faut prendre la peine de n'en prendre aucune ». Je ne sais pas si Germaine Martinelli ne prend aucune peine en chantant, mais elle a la suprême discrétion de nous le faire croire, afin que notre joie soit plus complète. Et c'est ainsi que, possédant une voix magnifique, une virtuosité impeccable et une âme d'artiste, qui s'exprime dans le chant comme si c'était sa langue maternelle, Germaine Martinelli nous apparaît comme le prototype, comme l'Idéal de la cantatrice française — et je vous affirme — sans vouloir blesser personne — qu'ils n'en ont pas beaucoup de cette classe de l'autre côté de la ligne Maginot. Au nom des Maîtres du Chant Français et de l'Académie du Chant qui m'ont délégué à cet effet, et au nom de tous les artistes lyriques, pour lesquels je me délègue moi-même, car ils pensent tous comme moi, je lève mon verre en hommage à notre grande cantatrice française, Germaine Martinelli, Chevalier de la Légion d'honneur. (Thomas-Salignac, Lyrica n°152, juillet/août/septembre 1938)
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Discographie
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"Autrefois un roi de Thulé" extrait de la 3e partie de la Damnation de Faust de Berlioz Germaine Martinelli (Marguerite) et Orchestre Polydor 566.040, mat. 1871 BMP, enr. vers 1930
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"D'amour, l'ardente flamme" extrait de la 4e partie de la Damnation de Faust de Berlioz Germaine Martinelli (Marguerite) et Orchestre Polydor 566.040, mat. 1780 BMP, enr. en 1930
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"Ah! qui me donnera, comme à la colombe" extrait de l'acte III de Salammbô de Reyer Germaine Martinelli (Salammbô) et Orchestre dir. Albert Wolff Polydor 566.056, mat. 1869 BMP, enr. vers 1930
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Air des Larmes extrait de l'acte III de Werther de Massenet Germaine Martinelli (Charlotte) et Orchestre dir Albert Wolff Polydor 561.065, mat. 4384 BKP, enr. vers 1930
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Air "C'est ici même, à cette place" extrait de l'acte I de Marie-Magdeleine de Massenet Germaine Martinelli (Méryem) et Orchestre dir. Albert Wolff Polydor 566100, mat. 2000 BMP, enr. 1931
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Air "Ô bien-aimé, ô bien-aimé" extrait de l'acte III de Marie-Magdeleine de Massenet Germaine Martinelli (Méryem) et Orchestre dir. Albert Wolff Polydor 566100, mat. 1997 1/2 BMP, enr. 1931
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Nocturne (Louis de Fourcaud / César Franck) Germaine Martinelli et Orchestre dir. Albert Wolff Polydor 566.044, mat. 1799 BMP, enr. vers 1930
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"Viens, ô fils aimé" extrait de l'acte II d'Ottone, re di Germania de Händel [version fr.] Germaine Martinelli et Orchestre dir. Albert Wolff Polydor 566.101, mat. 2003 BMP, enr. 1931
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"Vers nous reviens vainqueur" extrait de l'acte I d'Aïda de Verdi [v. fr. de Du Locle et Nuitter] Germaine Martinelli (Aïda) et Orchestre Polydor 566.112, enr. vers 1931
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"Ave Maria" extrait de l'acte IV d'Othello de Verdi [v. fr. de Boito et Du Locle] Germaine Martinelli (Desdémone) et Orchestre Polydor 566.112, mat. 2039 BMP, enr. vers 1931
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Chanson du Saule extrait de l'acte IV d'Othello de Verdi [v. fr. de Boito et Du Locle] Germaine Martinelli (Desdémone) et Orchestre dir. Albert Wolff Polydor 524.118, mat. 5460 BKP et 5461 BKP, enr. 1932
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les Amours du poète (H. Heine / Robert Schumann) [version fr. de Jules Barbier] 1. Quand Mai. - 2. Mes larmes. - 3. L'Aurore, la rose, le lys Germaine Martinelli et Godfroy Andolfi (piano Grotrian-Steinweg) Pathé X 3923, mat. 250.055, enr. vers 1929
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les Amours du poète (H. Heine / Robert Schumann) [version fr. de Jules Barbier] 7. J'ai pardonné (incomplet). - 8. Si je vous parlais de ma peine Germaine Martinelli et Godfroy Andolfi (piano Grotrian-Steinweg) Pathé X 3923, mat. 250.056, enr. vers 1929
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les Amours du poète (H. Heine / Robert Schumann) [version fr. de Jules Barbier] 9. Des flûtes sur la pelouse - 10. O chanson douce et tendre Germaine Martinelli et Godfroy Andolfi (piano Grotrian-Steinweg) Pathé X 3924, mat. 250.057, enr. vers 1929
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les Amours du poète (H. Heine / Robert Schumann) [version fr. de Jules Barbier] 15. O grâce enchanteresse Germaine Martinelli et Godfroy Andolfi (piano Grotrian-Steinweg) Pathé X 3924, mat. 250.058, enr. vers 1929
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l'Amour et la vie d'une femme (A. von Chamisso / Robert Schumann) [v. fr. de Mme Camille Chevillard] 1. Depuis l'heure exquise. - 2. Lui, des nobles le plus noble Germaine Martinelli et Jean Doyen au piano Pleyel Columbia RFX 40, mat. CLX 1822-2, enr. le 19 janvier 1935
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l'Amour et la vie d'une femme (A. von Chamisso / Robert Schumann) [v. fr. de Mme Camille Chevillard] 3. Hélas, je n'ose le croire. - 4. Ô gage de tendresse Germaine Martinelli et Jean Doyen au piano Pleyel Columbia RFX 40, mat. CLX 1823-1, enr. le 19 janvier 1935
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l'Amour et la vie d'une femme (A. von Chamisso / Robert Schumann) [v. fr. de Mme Camille Chevillard] 5. Sœurs bien-aimées. - 6. Doux ami, tu me regardes tout surpris Germaine Martinelli et Jean Doyen au piano Pleyel Columbia RFX 41, mat. CLX 1824-4, enr. le 19 janvier 1935
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l'Amour et la vie d'une femme (A. von Chamisso / Robert Schumann) [v. fr. de Mme Camille Chevillard] 7. Viens mon cher ange. - 8. Las, quel chagrin Germaine Martinelli et Jean Doyen au piano Pleyel Columbia RFX 41, mat. CLX 1825-1, enr. le 19 janvier 1935
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la Belle Meunière (Wilhelm Müller / Franz Schubert) [v. fr. de Maurice Chassang] a) 01. le Voyage. - 02. Là-bas. - 03. Un moulin b) 04. Au ruisseau. - 05. A la vallée Germaine Martinelli et Jean Doyen au piano Pleyel Columbia RFX 43, mat. CLX 1830-1 et CLX 1831-3, enr. le 03 avril 1935
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la Belle Meunière (Wilhelm Müller / Franz Schubert) [v. fr. de Maurice Chassang] a) 11. Elle est à moi. - 12. Frisson b) 13. le Ruban vert du luth. - 14. le Chasseur. - 15 Jalousie et fierté. - 16. la Couleur chérie Germaine Martinelli et Jean Doyen au piano Pleyel Columbia RFX 45, mat. CLX 1834-3 et CLX 1840-3, enr. le 03 avril 1935
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la Belle Meunière (Wilhelm Müller / Franz Schubert) [v. fr. de Maurice Chassang] a) 17. la Couleur maudite. - 18. Fleurs fanées b) 19. le Meunier et le ruisseau. - 20. Berceuse du ruisseau Germaine Martinelli et Jean Doyen au piano Pleyel Columbia RFX 46, mat. CLX 1838-1 et CLX 1839-3, enr. le 03 avril 1935
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"Oui, c'est vous !" extrait de l'acte II des Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner [v. fr. d'Alfred Ernst] Germaine Martinelli (Eva), Georges Thill (Walther) et Orchestre dir. Eugène Bigot Columbia LFX 373, mat. CLX 1842-1, enr. à Paris le 19 avril 1935
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"Siegmund suis-je" extrait de l'acte I de la Walkyrie de Wagner [v. fr. de Victor Wilder] Germaine Martinelli (Sieglinde), Georges Thill (Siegmund) et Orchestre dir. Eugène Bigot Columbia LFX 220, mat. CLX 1857, enr. à Paris le 05 juin 1935
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Duo de la Chambre "Déjà se perd leur voix" extrait de l'acte III de Lohengrin de Wagner [v. fr. Charles Nuitter] Germaine Martinelli (Elsa), Georges Thill (Lohengrin) et Orchestre dir. Eugène Bigot Columbia LFX 455 et 456, mat. CLX 1928 à 1931, enr. à Paris le 10 octobre 1936
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