Yvonne COURSO
Yvonne Courso en 1925
Yvonne Joséphine Marie COURSO dite Yvonne COURSO
contralto français
(48 rue Denfert-Rochereau, Toulouse, Haute-Garonne, 20 août 1884* – Paris 16e, 05 novembre 1967*)
Fille de Jean Pierre Henri COURSO (Toulouse, 23 mai 1852 –), représentant de commerce, et de Marie Louise Fluviel PORTERIE (Toulouse, 05 juin 1854 –), légitimée par leur mariage à Toulouse le 05 mai 1887*.
Soeur de Marguerite Léontine Henriette COURSO (Toulouse, 01 février 1890* – Paris 7e, 09 août 1967*) [épouse à Bois-Colombes, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 27 juin 1913* Joseph Antoine BONAFÉ (1876–1948), baryton-basse].
Epouse à Montréal, Québec, Canada, le 05 janvier 1913 (divorce le 07 avril 1924 [acte du 26 août 1924* à Paris 16e]) Constantin STROESCO (1887–), ténor ; parents de Constantin STROESCO (13 décembre 1914 ou 1915 – Paris 16e, 21 août 1927*), enterré au cimetière de Colombes (Hauts-de-Seine).
Au Conservatoire de Paris, elle obtint en 1908 une 1e médaille de solfège, en 1909 un 1er accessit d’opéra-comique et un 2e accessit d’opéra, en 1910 un 1er accessit de chant, et en 1911 un second prix de chant (élève de Hettich) et un premier prix d’opéra (élève de Melchissédec). Elle fit l’essentiel de sa carrière au Palais Garnier. Par ailleurs, elle a créé le Martyre de saint Sébastien (artiste du chant) de Claude Debussy au Théâtre du Châtelet le 22 mai 1911, et l’Amour sorcier (la Chanteuse) de Manuel de Falla au Trianon-Lyrique le 22 mai 1925.
En 1922, elle habitait 13 rue Claude-Lorrain à Paris 16e ; en 1927, 61 rue La Fontaine à Paris 16e. Elle est décédée en 1967 à quatre-vingt-trois ans en son domicile, 29 rue Mirabeau à Paris 16e.
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Elle y débuta le 06 janvier 1918 dans Aïda (Amnéris).
Elle y chanta Samson et Dalila (Dalila, 1918) ; Rigoletto (Madeleine, 1918) ; Thaïs (Albine, 1919) ; Salomé (Hérodias, 1919) de Mariotte ; Goyescas (Pépa, 1919) ; Icare (une Nymphe, 1919) ; la Walkyrie (Grimguerde, puis Fricka, 1921) ; Siegfried (Erda, 1921) ; les Troyens (Cassandre, 1921) ; l'Or du Rhin (Flosshilde, 1921 ; Erda, 1923) ; la Flûte enchantée (une Dame, 1922) ; Boris Godounov (Fédor, 1922) ; les Maîtres chanteurs de Nuremberg (Magdeleine, 1923) ; Hérodiade (Hérodiade, 1923) ; Sigurd (Uta, 1923) ; Parsifal (une Fille-fleur, 1924) ; le Crépuscule des dieux (Flosshilde, 1925) ; Alceste (un Coryphée, 1926) de Gluck ; Salomé (un Page, 1926) de Strauss ; le Miracle (Bérangère, 1927).
Elle y créa le 14 juillet 1919 Fête triomphale (l’Ange de la Justice) de Reynaldo Hahn ; le 14 mars 1921 Antar (Selma) de Gabriel Dupont ; le 15 janvier 1923 Cydalise et le Chèvre-pied (une Voix de la forêt) de Gabriel Pierné ; le 27 octobre 1924 Nerto (la Paresse) de Charles-Marie Widor ; le 01 mai 1925 Esther, princesse d’Israël (Amensé ; Mnasis) d'Antoine Mariotte ; le 23 novembre 1925 Brocéliande (la Fée Marimonde) d’André Bloch.
Elle y participa à la première le 17 juin 1922 du Martyre de saint Sébastien (un Gémeau) de Claude Debussy ; le 24 décembre 1923 d'Esclarmonde (Parséïs) de Jules Massenet ; le 24 février 1927 des Burgraves (Edwige) de Léo Sachs. |
Yvonne Courso en 1909 [photo Manuel]
Classe Melchissédec. Une superbe contralto à qui M. Hettich fit accomplir des progrès remarquables. La seule élève de 2e année qui, dans la classe Melchissédec, prenne part aux concours de déclamation lyrique. La réussite probable de cette excellente élève récompensera son travail assidu. (les Concours au Conservatoire, Comœdia illustré, 01 juillet 1909)
Pour ce qui est de Mme Courso que nous avons déjà vue avec intérêt dans des rôles de moindre importance, celui d’Hérodiade semble bien lourd pour elle, beaucoup trop tendu aussi ; la chanteuse paraissait mal à l’aise…, Magdalène, où elle est excellente, n’est pas Hérodiade ! (R. Chanoine-Davranches, Lyrica, août 1923)
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Yvonne Courso en 1925