Georgette FROZIER-MARROT
Georgette FRÉZIER dite Georgette FROZIER-MARROT
mezzo-soprano français
(265 faubourg Saint-Martin, Paris 10e, 13 octobre 1894* – Villiers-le-Bel, Val-d'Oise, 19 février 1978)
Fille de Marius François Bruno Joseph FRÉZIER (Marin, Haute-Savoie, 24 mai 1857 – av. 1921) et d'Alice Marie SEID (Paris, 08 février 1867 – ap. 1934), marchands de beurre, mariés à Paris 10e le 11 mai 1889*.
Epouse 1. à Paris 10e le 29 avril 1921* (divorce le 25 juillet 1932) Joseph MARROT (Toulouse, Haute-Garonne, 20 octobre 1874 –), artiste musicien [fils de Prosper MARROT et de Marie GRATELOUP ; veuf de Blanche Emilie Marie SANS (– 02 juillet 1913)].
Epouse 2. à Paris 14e le 04 janvier 1934* (divorce le 24 janvier 1938) Mahmoud Abdou KHALIL (Le Caire, Égypte, 20 septembre 1903 –), ingénieur.
Au Conservatoire de Paris, elle obtint en 1916 une 1re mention de solfège et un 2e accessit d'histoire de la musique ; en 1918 un 2e accessit de chant ; en 1919 un premier prix de chant et un 2e accessit de déclamation lyrique. Elle débuta à l'Opéra en 1924, et à l'Opéra-Comique en 1929.
En 1934, elle habitait 26 rue des Plantes à Paris 14e. Elle est décédée en 1978 à quatre-vingt-trois ans.
|
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Elle y débuta le 16 novembre 1924 dans Thaïs (Albine).
Elle y chanta Faust (Dame Marthe, 1924) ; Samson et Dalila (Dalila, 1925) ; Lohengrin (Ortrude, 1925) ; Rigoletto (Madeleine, 1925) ; la Walkyrie (Rossweiss, 1925 ; Fricka, 25 août 1926, 06 septembre 1926, 1927) ; Aïda (Amnéris, 1926) ; Hérodiade (Hérodiade, 1926) ; Brocéliande (la Fée Carabosse, 1926) ; Boris Godounov (Nourrice, 1926) ; Padmavati (Padmavati, 1927) ; le Chevalier à la rose (Annina, 1927).
Elle y créa le 28 avril 1925 Esther, princesse d'Israël (Hylas) d'Antoine Mariotte ; le 19 novembre 1925 l'Ile désenchantée (Swanilde) d'Henry Février. |
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Elle y débuta le 12 décembre 1929 dans le Roi d’Ys (Margared).
Elle y chanta Carmen (Carmen, 23 mars 1930). |
|
Le Roi d'Ys à l'Opéra-Comique le 12 décembre 1929. En dehors des débuts de Mlle Agnus, la représentation nous offrait aussi la rentrée, salle Favart, de Mme Frozier-Marrot qui, dans Margared, rôle redoutable par sa tessiture, montra une voix très forte de contralto aux sonorités métalliques accusées, parfois même un peu dures, mais s'accordant par là même avec le caractère violent du personnage. (Lyrica, décembre 1929)
|
|
Discographie
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Air d'entrée "Chers Tyriens" extrait de l'acte III des Troyens à Carthage de Berlioz Georgette Frozier-Marrot (Didon) et Orchestre dir Georges Lauweryns Gramophone W 1032, mat. CN-409-2, enr. le 11 mars 1929
|
La mort de Didon "Adieu, fière cité" extrait de l'acte V des Troyens à Carthage de Berlioz Georgette Frozier-Marrot (Didon) et Orchestre dir Georges Lauweryns Gramophone W 1032, mat. CN-410-2, enr. le 11 mars 1929
|
