ORCHESTRES DE L’OPÉRA ET L’OPÉRA-COMIQUE
l’Orchestre de l’Opéra [de la rue Le Peletier] par Edgar Degas, vers 1870
[on y voit Emmanuel Chabrier dans la loge en haut à gauche, et le bassoniste Désiré Dihau au premier plan]
=> instrumentistes de l'Opéra et de l'Opéra-Comique
=> composition de l'orchestre de l'Opéra
=> composition de l'orchestre de l'Opéra-Comique
=> les Chefs d'orchestre (Cinquante ans de musique française, 1874-1925)
=> Musique de la Garde Républicaine
CHEFS D'ORCHESTRE DE L’OPERA ET L’OPERA-COMIQUE
(y figurent notamment tous ceux ayant dirigé à l’Opéra entre 1875 et 1961, et à l’Opéra-Comique entre 1900 et 1950 ; seules sont indiquées les reprises importantes ou créations)
ABENDROTH Hermann Paul Maximilian (Francfort-sur-le-Main, 19 janvier 1883 – Iéna, 29 mai 1956). — Opéra : Dirige FIDELIO le 11 décembre 1941.
ABRAVANEL Maurice de (Salonique, 06 janvier 1903 – Salt Lake City, Etats-Unis, 22 septembre 1993). — Opéra : En représentation, dirige DON JUAN en avril 1934.
ALMEIDA Antonio de (Paris, 20 janvier 1928 – Pittsburgh, 18 février 1997). — A l'Opéra : Débute en 1965 avec LUCIE DE LAMMERMOOR. — Opéra-Comique : Dirige le Triptyque de Puccini le 22 février 1967.
Antonio de Almeida en 1967 [photo J.-P. Charbonnier]
ALTÈS Ernest Eugène dit Ernest (Paris, 28 mars 1830 – Saint-Dyé-sur-Loire, Loir-et-Cher, 02 juillet 1899). — Opéra : Violon (01 février 1846), second chef (1877), chef (1880-1887). A créé FRANÇOISE DE RIMINI le 14 avril 1882, HENRY VIII le 05 mars 1883, RIGOLETTO le 27 février 1885, LES DEUX PIGEONS le 18 octobre 1886 et a assuré des reprises de LA REINE DE CHYPRE (1877), LE COMTE ORY, GUILLAUME TELL (1880), ROBERT LE DIABLE (1881).
AMALOU Auguste. — Opéra. => biographie
ANSERMET Ernest (Vevey, Suisse, 11 novembre 1883 – Genève, 20 février 1969). — Opéra : Avec la Compagnie de Serge de Diaghilev, crée ASTUCE FEMININE le 27 mai 1920 et LE RENARD le 18 mai 1922.
« Il mena de front les mathématiques et la musique. Cette dernière l'emporta. Suisse d'origine, né à Vevey, en 1883, il commença ses études à Lausanne, travailla la composition avec Ernst Bloch, Gédalge, et succéda, en 1912, à de Lacerda — qu'il considère comme son maître —, à la direction du Kursaal de Montreux. En 1915, il est appelé à Genève, et fonde, en 1918, l'Orchestre de la Suisse Romande, dont il est toujours le directeur. Parallèlement à cette action genevoise, de 1915 à 1923, il conduit aux Ballets Russes de Diaghilev. Dès 1924, il se rend en Argentine, au Mexique, aux Etats-Unis. Grand admirateur de Stravinsky, il défend ses œuvres, et, en 1928, il dirige les concerts de l'Orchestre symphonique de Paris. Ansermet est commandeur de la Légion d'honneur.
Ses musiciens préférés : Debussy, Ravel, de Falla, Honegger, Stravinsky. Sans recherche d'effets spectaculaires, il dirige avec fermeté et précision. Son geste est franc. Mais chez ce chef qui pourrait, au premier abord, paraître attaché à la stricte observance des notes, les impondérables prennent une importance vitale, si nous en jugeons par les propos que voici, émanation d'une pensée qui sait être sensible : « L'exécutant ne trouve jamais dans son texte qu'un schéma de ce qu'il doit produire : il doit donc être toujours au-delà des notes, vers le sens qu'elles portent, et que son intuition doit lui révéler. Au fond, il ne joue jamais ce qui est écrit, quoiqu'il ne doive rien jouer non plus qui ne soit conforme à ce qui est écrit. »
(Paul Le Flem, Musica disques, novembre 1958)
Ernest Ansermet en 1958
ARCHAINBAUD Émile. — Opéra-Comique. => biographie
AUBERT Louis dit le Fils (1720 – 1800). — Opéra : Chef des violons (1755-1771) ; batteur de mesure (1756-1774).
BACHELET Alfred (Paris, 26 février 1864 – Nancy, Meurthe-et-Moselle, 10 février 1944). — Opéra : Débute en dirigeant FAUST le 31 juillet 1907. Assure les reprises de SAMSON et IPHIGENIE de Puccini en 1916, CASTOR ET POLLUX en 1918. A créé LES GIRONDINS, MYRIALDE, UNE FETE CHEZ LA POUPLINIERE. En représentation, dirige son œuvre, UN JARDIN SUR L'ORONTE, le 29 décembre 1933. — Opéra-Comique : En représentation, dirige ses œuvres : Quand la Cloche sonnera et Scémo.
BALAY Guillaume (1871-1943). — Opéra : Chef de la Musique de la Garde Républicaine de 1911 à 1927, a dirigé cette phalange à l'Opéra an cours de plusieurs Galas.
BALBIS André. — Opéra : A l'occasion de Galas, dirige LA NAVARRAISE (1924), et LA TOSCA (1925).
BAMBOSCHEK Giuseppe (1890 – 1969). — Opéra-Comique : En représentation, débute le 04 juin 1928 avec la Tosca.
BASTIDE Paul. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
BASTIN Maurice. — Opéra-Comique : Débute le 20 décembre 1912 avec la Danseuse de Pompéi. Dirige les représentations données à Biarritz en 1918.
BATTU Pantaléon. — Opéra. => biographie
BAZIRE Jacques. — Opéra-Comique : Dirige Dialogues des Carmélites le 25 août 1964 ; Casse-Noisette le 13 mars 1966 ; le Prisonnier du Caucase le 29 mars 1966.
Jacques Bazire en 1964 [photo Studio Liseg]
BECKER Georges Julien Louis dit Georges (Haubourdin, Nord, 20 mai 1892 –). — Opéra : Débute le 06 janvier 1926 en dirigeant SOIR DE FETE. Assure la direction de certains ballets et, en 1942, la reprise d’IMPRESSION DE MUSIC-HALL.
BELLEZZA Vincenzo (Bitonto, Bari, 17 février 1888 – Rome, 08 février 1964). — Opéra : En représentation, en mai 1935, dirige une reprise de LUCIE DE LAMMERMOOR et RIGOLETTO. — Opéra-Comique : En représentation, dirige la Tosca le 24 mai 1935.
BENEDETTI Robert Ferdinand Jean dit Robert (Toulon, Var, 12 février 1910 –). — Opéra-Comique : Débute le 20 février 1949 avec Werther.
BENZI Robert dit Roberto (Marseille, Bouches-du-Rhône, 12 décembre 1937 –). Epouse Jane Rhodes, soprano. — Opéra : En représentation, dirige la reprise de CARMEN le 10 novembre 1959.
BERTON Pierre Montan. — Opéra. => biographie
BIGOT Eugène. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
BLAREAU Charles Marie Ludovic Richard dit Richard (Lille, Nord, 19 août 1910 – Lille, 15 janvier 1979). — Opéra : Chargé de la direction des œuvres chorégraphiques, débute le 11 novembre 1948 avec COPPELIA. Crée DRAMMA PER MUSICA, PRIERE, TRESOR ET MAGIE, PASTORALE, SYMPHONIE CONCERTANTE. — Opéra-Comique : Spécialement engagé pour diriger les Ballets, débute le 12 décembre 1947. Assure les créations de : le Bal du Pont du Nord, la Ballade de la Geôle de Reading, le Beau Danube, Boléro, la Boutique Fantasque, le Cerf, la Clef des Songes, Concerto de Tchaïkovski, le Doux Caboulot, Étude, Fantaisie-Impromptu, les Heures, Jeux, Jeux de Printemps, Paris-Magie, Suite Fantasque.
« A quitté le Conservatoire de Paris avec un Premier Prix de violon, un Premier Prix de direction d'orchestre, et le Premier Grand Prix Walter Straram. Ses maîtres : le cher Philippe Gaubert, Charles Munch, et André Cluytens... Depuis neuf ans à l'Opéra-Comique, où il tient la baguette pour la création de tous les grands ballets : pour « Suite romantique », c'est évidemment lui qui est encore à l'honneur. En ce moment, dirige, à l'Opéra-Comique, les répétitions de la prochaine création : « La Poule noire » de Rosenthal. Va nous quitter en avril, pour diriger à Monaco les grandes manifestations musicales prévues l'occasion du mariage de Grace Kelly et du prince Rainier. Doit se rendre, aussitôt après, au Festival de l'Opérette (B.B.C. de Londres), où il aura la charge et l'honneur de représenter la musique française. »
(Henri Gaubert, Musica, mai 1956)
« Il y a dix ans que Richard Blareau conduit à l'Opéra et à l'Opéra-Comique, en représentations. Sa carrière de chef, il la commença de bonne heure, après avoir obtenu, alors qu'il cherchait sa voie, le premier grand prix Walter Straram, un grand chef dont le souvenir est encore présent dans les mémoires. Richard Blareau se laissa tout d'abord solliciter par le ballet, d'où des succès qui l'amenèrent en Amérique et dans plusieurs pays du vieux continent. Activité qui lui a valu, depuis deux ans, d'être directeur de la Musique à l'Opéra de Nice. Il a conduit des ouvrages lyriques, parmi lesquels la Walkyrie, Pelléas et Mélisande, le Chevalier à la rose. Le répertoire symphonique n'est pas étranger à ce chef, qui, s'il conduit un Festival Gershwin, chez Colonne, n'est pas insensible au dynamisme du Sacre du printemps, de Stravinsky, et se consacre aux Russes. Tout dernièrement s'affirma son autorité comme premier chef du grand orchestre philharmonique de Nice. Compositeur de ballets, il a composé récemment la partition le Bel Indifférent, dont Jean Cocteau a écrit l'argument.
Une activité multiple. La facilité de Richard Blareau se dépense dans la fantaisie capricieuse comme dans la noblesse sévère des ouvrages lyriques. Passer d'un genre à l'autre suppose des dons de souplesse et d'autorité, qui se retrouvent dans la direction de ce chef, doublement sensible à l'action du rythme et du sentiment humain. »
(Paul Le Flem, Musica disques, janvier 1959)
Richard Blareau en 1959
BLASIUS Mathieu Frédéric (Lauterbourg, Bas-Rhin, 23 avril 1758 – 1829). — Opéra-Comique : chef de 1802 à 1816.
BLECH Leo (Aix-la-Chapelle, 21 avril 1871 – Berlin, 25 août 1958). — Opéra : En représentation, en juin 1931, conduit TRISTAN ET ISOLDE et LE CREPUSCULE DES DIEUX.
BLOCH André. — Opéra. => biographie
BLOT Robert (Seurre, Côte-d'Or, 14 mai 1907 –). — Opéra : Débute le 17 septembre 1946 en dirigeant FAUST. Assure les reprises du COQ D'OR (1947), et de THAÏS (1951), les créations et reprises de nombreux ballets, en particulier LE LAC DES CYGNES.
« Il apprend à lire les notes en même temps que les lettres. Telle est la volonté paternelle, qui n'éprouve aucun sentiment d'acrimonie pour « l'art d'agrément » cultivé par ce rejeton originaire de Seurre, dans la Côte-d'Or. A Reims, il étudie les instruments à archet, souffle dans le cor, ce qui lui vaudra, à Paris, un premier prix, et apprend l'harmonie avec Marcel Rousseau. Jusqu'à la guerre, l'instrument l'occupera. Chez Colonne, il a remplacé, sans concours, le cor solo. Puis, la guerre ; l'imprévu de séances musicales aux armées lui révèle peu à peu que, s'il n'a pas un bâton de maréchal dans son sac de campagne, celui du chef d'orchestre pourrait bien lui échoir. La démobilisation confirme ces visées encore flottantes. Et Louis Beydts encourage Robert Blot à s'engager dans cette voie, si bien qu'en 1942, sur son propre fief, parmi ses compagnons de pupitre, chez Colonne, il dirige un concert qui le découvre à ses pairs et à lui-même. Engagé à l'Opéra, en 1945, il monte au pupitre, deux jours après la signature du contrat, et conduit Faust. Dans ce théâtre, Robert Blot conduira de nombreux ballets, et presque tout le répertoire lyrique. Son activité lui facilite l'accès de nos associations symphoniques, et, à l'étranger, il se consacre avec intelligence aux œuvres de l'école française.
Ce chef, sorti du rang avec l'approbation directe de ses camarades d'orchestre, montra, dès ses premiers contacts, une autorité que l'expérience a progressivement développée. Il met en confiance l'instrumentiste ou le chanteur, et, dans le domaine de la chorégraphie, il maintient la balance égale entre les exigences de la musique et la fantaisie du danseur. Il passe sans peine du rythme pur à l'expression pure, grâce à une souplesse pénétrée d'énergie sans morgue. »
(Paul Le Flem, Musica disques, janvier 1959)
Robert Blot en 1953
BLUMENFELD Felix Mikhailovich (Kovalevka, Russie, 19 avril 1863 – Moscou, 21 janvier 1931). — Opéra : Avec l'Opéra Impérial de Moscou, dirige la création à Paris de BORIS GODOUNOV le 19 mai 1908.
BOBESCO Jean. — Opéra-Comique : Directeur de la Musique de l'Opéra de Cluj (Roumanie), dirige en représentations la Bohème, Lakmé et la Tosca en 1928.
BÖHM Karl August Leopold dit Karl (Graz, 28 août 1894 – Salzbourg, 14 août 1981). — Opéra : Avec l'Opéra de Vienne, en mai 1953, dirige ELEKTRA et LA FLÛTE ENCHANTÉE.
Karl Böhm
BONNIFANTE. — Opéra-Comique : En représentation, dirige le Barbier de Séville le 30 juin 1947.
BOULEZ Pierre Louis Joseph dit Pierre (Montbrison, Loire, 26 mars 1925 – Baden-Baden, Allemagne, 05 janvier 2016). — Opéra : Débute le 29 novembre 1963 avec WOZZECK.
BOULLARD Marius (Gand, Belgique, 27 novembre 1842 – Paris 9e, 22 octobre 1891). — Opéra : Compositeur et chef d'orchestre du théâtre des Variétés. A l'occasion d'un Gala, le 23 décembre 1880, dirige LES CHARBONNIERS.
BOURDEAU Célestin. — Opéra : Dirige les auditions de CHANTS RELIGIEUX RUSSES (1915) et de SAINTE RUSSIE (1916).
BOURGEOIS Émile Arthur dit Émile (13 septembre 1849 – 18 septembre 1922). — Opéra-Comique : Chef d'orchestre et chef de chant.
BOURNONVILLE Alfred Armand Camille (Paris, 07 mars 1890 –). — Opéra-Comique : Débute en août 1922 avec Carmen.
BOZZA Eugène Joseph dit Eugène (Nice, Alpes-Maritimes, 04 avril 1905 – Valenciennes, Nord, 28 septembre 1991). — Opéra-Comique : Débute avec Werther le 05 septembre 1940. Crée Fantaisie Nocturne, Un Jour d'été et la Libellule. Assure une reprise de Ma Mère l'Oye. Compositeur et chef d'orchestre, grand prix de Rome (1934).
BRUNEAU Alfred (Paris, 03 mars 1857 – Paris, 15 juin 1934). — Opéra-Comique : Débute le 18 septembre 1903 avec Carmen. Crée son œuvre les Quatre Journées.
BÜSSER Henri Paul dit Henri (Toulouse, Haute-Garonne, 16 janvier 1872 – Paris 16e, 30 décembre 1973). — Opéra : En représentation, débute en créant son œuvre LA RONDE DES SAISONS le 22 décembre 1905. Nommé chef d'orchestre, débute avec ARMIDE le 18 avril 1906. Assure des reprises de THAMARA (1907), RIGOLETTO (1915), PATRIE ! (1916), HAMLET, ROMA (1917), LES HUGUENOTS (1920), LE TROUVERE (1923), GISELLE (1924), PAILLASSE (1931). A créé LE SORTILEGE, GRAZIELLA, MIGUELA, LA MEGERE APPRIVOISEE, LA TRAVIATA, PERSEE ET ANDROMEDE, LA VISION DE MONA et LES NOCES CORINTHIENNES, ainsi que certains ballets comme PHILOTIS, TAGLIONI CHEZ MUSETTE, PETITE SUITE, SIANG-SING, SOIR DE FETE et LE RUSTRE IMPRUDENT. A dirigé la première le 16 janvier 1925 de MIARKA d'Alexandre Georges. — Opéra-Comique : Débute avec le Roi d'Ys le 16 septembre 1902. Est le premier Chef à avoir dirigé Pelléas et Mélisande après Messager. A créé Cor Fleuri. A assuré des reprises de : Iphigénie en Tauride, Orphée, la Reine Fiammette, la Fille de Roland, le Médecin malgré lui. A dirigé quelques représentations de son œuvre les Noces Corinthiennes. A été Directeur de l'Opéra-Comique de 1939 à 1941.
Henri Büsser en 1925
CAMPANINI Cleofonte (Parme, 01 septembre 1860 – Chicago, 19 décembre 1919). — Opéra : Dirige le REQUIEM de Verdi le 19 juin 1913. — Opéra-Comique : En représentation, dirige la Tosca le 31 octobre 1904.
CAMPRA André (Aix-en-Provence, 04 décembre 1660 – Versailles, 29 juin 1744). — Opéra : Batteur de mesure de 1700 à 1706.
CAPLET André Léon dit André (Le Havre, Seine-Maritime, 23 novembre 1878 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 22 avril 1925). — Opéra : En représentation, dirige la reprise du TRIOMPHE DE L'AMOUR en 1925.
André Caplet
CARIVEN Marcel Auguste Antoine dit Marcel (Toulouse, Haute-Garonne, 18 avril 1894 – Crosnes, Essonne, 05 novembre 1979). — Opéra-Comique : Débute le 05 décembre 1947 avec Manon.
CASADESUS François-Louis Francis (Paris, 02 décembre 1870 – Paris, 27 juin 1954). — Opéra-Comique : Crée son œuvre Au Beau Jardin de France.
CASADESUS Jean-Claude (Paris, 07 décembre 1935 –). — Opéra-Comique : Dirige la première de la Chauve-Souris le 22 février 1969. Dirige Orphée aux Enfers en 1971.
Jean-Claude Casadesus en 1969
CASADESUS Robert Marcel dit Robert (Paris, 07 avril 1899 – Paris, 19 septembre 1972). — Opéra : Dirige la première audition de NERON le 27 janvier 1921.
CATHERINE Alphonse (Paris, 16 novembre 1868 – 1927). — Opéra : Débute le 24 février 1905 avec TANNHÄUSER. Assure les reprises de MONNA VANNA et du VIEIL AIGLE en 1914.
CATHERINE André. — Opéra-Comique : Débute le 09 septembre 1919 avec les Noces de Figaro. Crée Fra Angelico, Gismonda, Dans l'ombre de la Cathédrale, la Plus Forte, le Roi Candaule, le Sauteriot, le Festin de l'Araignée, l’Invitation à la Valse, la Leçon de Danse à l'Étoile, Romance. Dirige des reprises de : Aphrodite, Cosi fan tutte et la Habanera.
CEBRON Francis. — Opéra-Comique : Débute le 24 novembre 1940 avec Werther. Crée le Rossignol de Saint-Malo. Assure une reprise de l’Étoile.
ČELANSKY Ludvík Vitězslav [en fr. Louis-Victor CELANSKY] (Vienne, Autriche, 17 juillet 1870 – Prague, 27 octobre 1931). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 12 avril 1912, dirige un Ballet présenté par le Casino de Paris. En 1911, il était chef d'orchestre de l'Apollo.
Ludvík Vitězslav Čelansky en 1911 [photo Bert]
CHARPENTIER Gustave. — Opéra-Comique. => biographie
CHÉRON André (1695 – 1766). — Opéra : Premier batteur de mesure (1739-1766).
CHEVILLARD Paul Alexandre Camille dit Camille (Paris, 14 octobre 1859 – Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 30 mai 1923). — Opéra : Débute le jour de la réouverture du Palais Garnier, le 09 décembre 1915, en créant EUGENE ONEGUINE. Crée également L'OURAGAN, REBECCA, LA TRAGEDIE DE SALOMÉ, HELENE, GOYESCA, ANTOINE ET CLEOPATRE, ANTAR, CYDALISE ET LE CHEVREPIED, LE CHANT DE LA CLOCHE. A effectué les reprises de BRISEIS, GUILLAUME TELL (1916), PROMETHEE (1919), SYLVIA (1919), LA WALKYRIE, SIEGFRIED, L’OR DU RHIN (1921), LOHENGRIN (1922), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (1923).
(Élève de Georges Mathias pour le piano ; 2e prix au Conservatoire (1880). A fait ses études de composition musicale à peu près seul. A composé : 1° musique de chambre avec piano : quintette, quatuor, trio et sonate piano et violon ; pièces pour piano et alto et pour piano et violoncelle ; 2° piano seul : Thèmes et variations, étude chromatique ; 3° pour orchestre : Ballade symphonique ; le Chêne et le Roseau, poème symphonique ; Fantaisie symphonique. Ces trois dernières compositions ont souvent été exécutées aux Concerts Lamoureux. En 1897, il était officier d'Académie, second chef d'orchestre des Concerts Lamoureux et habitait 9 place des Ternes à Paris. Il est enterré au cimetière des Landes à Chatou.)
Camille Chevillard [photo Berger]
CHOUC Charles. — Opéra-Comique : Violon solo puis troisième chef (en poste en 1879).
CLOËZ Gustave (Cuiney, Nord, 03 août 1890 – 15 mars 1970). — Opéra : Avec la Compagnie d’Ida Rubinstein, crée LES ENCHANTEMENTS D'ALCINE, LA VALSE, AMPHYON, PERSEPHONE, DIANE DE POITIERS et SEMIRAMIS. Comme chef d'orchestre de l'Opéra, débute le 01 juillet 1939 avec FAUST. — Opéra-Comique : Débute dans Manon le 01 août 1922. Crée Mon Ami Pierrot, le Couronnement de Poppée, le Directeur de Théâtre, le Fou de la Dame, Mesdames de la Halle, Mon oncle Benjamin, Rayon de Soieries, Zadig et un certain nombre de ballets : la Belle au Bois Dormant, la Bourrée Fantasque, Casse-Noisette, Concerto de Prokofiev, Deuxième Rhapsodie, Khamma, la Précaution Inutile, Roméo et Juliette, la Rose Rouge. Dirige des reprises de Angélique, la Basoche, le Roi Dagobert, Djamileh, le Jongleur de Notre-Dame, la Lépreuse, Pelléas et Mélisande, Quand la cloche sonnera et Résurrection.
Gustave Cloëz
CLUYTENS André. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
COATES Albert (Saint-Pétersbourg, 23 avril 1882 – Le Cap, 11 décembre 1953). — Opéra : En représentation, dirige BORIS GODOUNOV en mai 1925.
COHEN Élie. — Opéra-Comique : Débute avec Lakmé le 7 août 1922. Crée A Quoi Rêvent les Jeunes Filles, le Lac des Cygnes, Printemps Fleuri, Reflets. Dirige des reprises du Chemineau, Gianni Schicchi, Masques et Bergamasques, la Peau de chagrin.
COLASSE Pascal (1649 – 1709). — Opéra : Batteur de mesure (1677-1687).
COLONNE Édouard (Judas dit Jules puis) (Bordeaux, Gironde, 23 juillet 1838 – Paris 16e, 28 mars 1910). — Opéra : Violon (01 janvier 1858, 16 mars 1867). Débute comme chef le 22 janvier 1892 en dirigeant LOHENGRIN debout, ce qui ne s'était jamais vu à l'Opéra. Assure une reprise du PROPHÈTE (1892), la direction de GUILLAUME TELL pour le centenaire de Rossini, la centième de ROMÉO ET JULIETTE en 1892 et les premières de SALAMMBÔ, SAMSON ET DALILA, LA WALKYRIE, et de LA VIE DU POÈTE (17 juin 1892) qu'il avait créé au Conservatoire le 18 mai 1892.
(Violoniste et chef d'orchestre français. Ayant en 1863 obtenu un premier prix de violon au Conservatoire de Paris, il entre dans l'orchestre de l'Opéra. En 1870, il participe à une tournée de concerts aux États-Unis, où il débute comme chef d'orchestre en 1871. Revenu à Paris en 1872 il fonde le Concert national qui s'installe à l'Odéon. En 1874, le Concert national devient le Concert artistique et se transporte au Châtelet, où il est encore, sous le nom de Concerts Colonne. Il révéla en quelque sorte Berlioz au public et provoqua une réaction en faveur du maître en vulgarisant la Damnation de Faust, les Troyens, Roméo et Juliette. Il accueillit des « jeunes », qui depuis devinrent célèbres : c'est ainsi qu'il fit exécuter la Marie-Magdeleine, de Massenet ; le Fiesque, d'Edouard Lalo ; les Pièces d'orchestre, de Théodore Dubois ; la Danse macabre, de Saint-Saëns. Enfin il s'attacha à faire connaître des fragments pris dans les œuvres capitales de compositeurs étrangers, notamment de Wagner, de Tchaïkovski (1888). Quelque temps avant sa mort, il avait renoncé à la direction des concerts du Châtelet et cédé son pupitre à Gabriel Pierné. Il est enterré au Père-Lachaise (buste par Sörensen Ringi, 89e division))
Edouard Colonne conduit, croquis d'Hector Dumas
CONSTANTIN Charles. — Opéra-Comique. => biographie
CONTE Jean (Toulouse, 12 mai 1830 – Paris, 01 avril 1888). — Opéra : dirige en 1867. Compositeur, auteur de Beppo (Opéra-Comique, 1874).
COOPER Emil Albertovich dit Emil (Kherson, 13 décembre 1877 – New York, 16 novembre 1960). — Opéra : En représentation, dirige BORIS GODOUNOV en juin 1909 et crée LE FESTIN le 19 juin 1909, LES SYLPHIDES le 19 juin 1909, KITEGE le 06 juillet 1926.
Emil Cooper
CORDONE Mario (Cortona, Arezzo, 17 avril 1895 –). — Opéra : En représentation, dirige LE BARBIER DE SÉVILLE et AÏDA en mai 1933.
CROISILLES Jules. — Opéra-Comique : Violon-solo. En 1855, il était 3e chef d'orchestre, toujours en poste en 1863. En 1855, il habitait 11 rue Mogador à Paris. => biographie
CRUCHON Pierre Charles Camille dit Pierre (Brioux-sur-Boutonne, Deux-Sèvres, 13 avril 1908 – 1973). Epouse Isabelle Andréani, soprano. — Opéra-Comique : Débute avec Mignon le 08 septembre 1951. Crée le ballet Rhapsodie Hongroise.
« Il se destinait à une carrière de hautboïste, que justifiait un brillant premier prix obtenu au Conservatoire de Paris, dans la classe de Bleuzet, en 1930. Les circonstances orienteront Pierre Cruchon vers la direction d'orchestre, après qu'il aura donné des preuves de son talent d'instrumentiste dans les orchestres symphoniques de Paris, à l'Opéra, à l'Opéra-Comique. Caussade, Rabaud, Georges Sporck lui apprirent les secrets de l'écriture, tandis que Philippe Gaubert le familiarise avec l'art de diriger. Après Paris, l'Opéra de Lyon où, d'échelon en échelon, Pierre Cruchon accédera à la direction de la Musique, tout en gardant le contact avec la musique symphonique. A son actif de chef, à Lyon, une mise au point de la Tétralogie, de Wagner, ainsi que la création de plusieurs ouvrages. En 1949, il est appelé à Marseille comme directeur de la Musique, et, en 1951, il revient à Paris au titre de chef d'orchestre à l'Opéra-Comique. Depuis 1957, il est directeur de la Musique de ce théâtre. Activité théâtrale que double une activité symphonique (Concerts Pasdeloup, Orchestre National, Radio Symphonique, Radio Lyrique).
Comme chef, Pierre Cruchon a montré de brillantes et vivantes qualités dans les œuvres du répertoire. Une direction que guident présence d'esprit et chaleur d'expression. Qualités mises au service de la création d'ouvrages lyriques comme l'Aiglon (Jacques Ibert), la Reine de Thyrma, la Danseuse de Tanagra (Hirchmann), le Marquis de Carabas (Grovlez), Œdipe Roi (Paul Bastide), Dolorès (Maurice-Michel Lévy), la Magicienne de la mer (Paul Le Flem). Il conduit d'une manière classique et efficace, soucieux de précision, et visant à une vivante mise en place. Et dans ce difficile métier d'homme de théâtre, il veille à la cohésion entre les artistes du plateau et les sonorités de l'orchestre. »
(Paul Le Flem, Musica disques, janvier 1959)
Pierre Cruchon en 1959
DANBÉ Jules (Caen, Calvados, 15 décembre 1840 – Vichy, Allier, 30 octobre 1905). — Opéra-Comique : Premier chef à partir du 01 septembre 1877 (en remplacement de Charles Lamoureux). Démissionne le 25 janvier 1899.
(Premier prix de violon, il débute comme violoniste dans la fosse de l'Opéra. Après la guerre de 1870, il fonde les Concerts Danbé qu'il installe au Grand Hôtel. En 1876, il entre à la Gaîté-Lyrique où se révèlent ses dons de chef de théâtre souple et sûr. En 1877, Léon Carvalho l'appelle à l'Opéra-Comique où il restera 21 ans, assurant toutes les créations. En 1898 il quitte l'Opéra-Comique pour diriger les programmes lyriques de la Renaissance.)
Jules Danbé [photo Pierre Petit]
DANON Oskar (Sarajevo, 07 février 1913 – Belgrade, 18 décembre 2009). — Opéra : En représentation, assure une reprise de BORIS GODOUNOV en 1960.
DAUVERGNE Antoine (1713 – 1797). — Opéra : Batteur de mesure (1751-1755).
DEFOSSE Henri Emile Jean Baptiste dit Henry (Nogent-sur-Seine, Aube, 28 mars 1883 –). — Opéra : Débute en créant LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN le 17 juin 1922. Dirige des représentations de BORIS GODOUNOV et de LA KHOVANTCHINA.
DELANNOY Marcel (La Ferté-Alais, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 09 juillet 1898 – Nantes, Loire-Atlantique, 14 septembre 1962). — Opéra-Comique : Dirige son Ballet la Pantoufle de Vair.
DELDEVEZ Edme Marie Ernest dit Ernest (Paris, 31 mai 1817 – Paris, 05 novembre 1897). — Opéra : Second violon (01 décembre 1833-1837), premier violon (1837-1847), 3e chef d'orchestre de 1847 à 1860, puis second chef de 1862 au 01 juin 1870, et 1er chef (en remplacement de Hainl) du 09 juin 1873 à 1877. Dirigeait LA JUIVE le soir de l'inauguration du Palais Garnier le 05 janvier 1875. A assuré, en 1875, les reprises de LA FAVORITE, GUILLAUME TELL, HAMLET, LES HUGUENOTS, FAUST, DON JUAN ; en 1876, du PROPHETE, FREISCHUTZ et ROBERT LE DIABLE. A créé JEANNE D'ARC et LE ROI DE LAHORE. — Opéra-Comique : Premier Chef avec Tilmant (1860-1862).
DELOFFRE Adolphe (Paris, 1817 – Paris, 1876). — Opéra-Comique. Premier chef d'orchestre et directeur de la musique (1868-1876). Il créa Carmen.
(Violoniste concertiste, il anima un trio avec son épouse, pianiste, et Tilet, violoncelliste de l'Opéra. Puis il fut engagé à Londres comme violon solo au Queen's Theatre. Revenu à Paris en 1851 il fut chef d'orchestre au Théâtre-Lyrique, directeur de la musique à l'Opéra-Comique. Chef sûr, accompagnateur affectueux, ayant le souci du détail et des nuances expressives, il fut le créateur d'une quantité d'ouvrages, en particulier Faust, Roméo et Juliette, Mireille, les Dragons de Villars, le Médecin malgré lui, le Roi l'a dit et Carmen.)
« Violoniste, élève de Belon, qui fut soliste des concerts de Musard père.
C'était, en 1848, un grand jeune homme blond, au type germanique, qui exploitait son talent d'instrumentiste de chambre dans les salons et les réunions philharmoniques, accompagné par sa femme, une jolie et habile pianiste qui a, depuis, entrepris les modes. Il parcourait aussi la province et les villes d'eaux, montant des concerts avec le violoncelliste Pillet.
Membre de la Société des Enfants d'Apollon, dont il dirigeait l'orchestre composé d'amateurs, il en a contracté l'habitude de battre la mesure du pied autant que du bras.
Il était chef d'orchestre au Théâtre-Lyrique, très apprécié de Mme Carvalho, quand il fut appelé à remplacer M. Tilmant, l'élève de Baillot, enlevé à son fauteuil de chef d’orchestre par une paralysie qui mit ses jours en péril (1868).
Très estimé de ses directeurs, des auteurs et de son orchestre, il est excellent musicien et apporte tous ses soins à l'étude et à l'exécution des œuvres musicales.
M. Deloffre est toujours mince, correct comme un notaire en vacation, mais ses cheveux blonds sont argentés.
Il reçoit 5,000 francs par an. »
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
DERVAUX Pierre. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
DÉSORMIÈRE Pierre Roger dit Roger (Vichy, Allier, 13 septembre 1898 – Paris 18e, 25 octobre 1963). Fils de Pierre Philippe Désormière, coiffeur, et de Marie Guillot. Epouse à Paris 18e le 16 mai 1942* Renée Germaine dite Colette Steinlen, fille du dessinateur Théophile Alexandre Steinlen [divorcée de Désiré-Émile Inghelbrecht]. — Opéra : Dirige les spectacles de la Compagnie de Serge de Diaghilev 1927 et 1928. Comme chef de l'Opéra, assure de 1940 à 1950 des représentations chorégraphiques, créant entre autre LES ANIMAUX MODELES, SERENADE et LE PALAIS DE CRISTAL. — Opéra-Comique : Débute en créant le Testament de Tante Caroline. Crée également Ariane à Naxos, Bourgeois de Falaise, la Chambre Bleue, Une Éducation manquée, Esther de Carpentras, l’Étoile, Gageure imprévue, Ginevra, Ma Mère l'Oye et Suite Provençale. Assure des reprises de l’Heure espagnole, le Médecin malgré lui, Pelléas et Mélisande, Don Quichotte, l’Enlèvement au Sérail et le Sicilien.
Roger Désormière
DIETSCH Pierre Louis Philippe dit Louis (Dijon, Côte-d'Or, 17 mars 1808 – Paris, 20 février 1865). — Opéra : chef de chant à l'Opéra en 1840, il devient premier chef d'orchestre en janvier 1860. Il fut mis à la retraite en 1863.
DOUSSARD Jean (Saint-Melaine-sur-Aubance, Maine-et-Loire, 01 juillet 1928 –). — Opéra-Comique : Dirige Werther en décembre 1963 ; les Malheurs d'Orphée et les Mamelles de Tirésias en mars 1972.
Jean Doussard en 1963
DUKAS Paul Abraham dit Paul (Paris, 01 octobre 1865 – Paris, 17 mai 1935). — Opéra-Comique : En représentation, dirige son œuvre Ariane et Barbe-Bleue.
EGK Werner (Werner Joseph MAYER dit) (Auchsesheim, près de Donauwörth, 17 mai 1901 – Inning am Ammersee, 10 juillet 1983). — Opéra : Dirige les créations de ses œuvres, JOAN DE ZARISSA le 10 juillet 1942 et PEER GYNT le 04 octobre 1943.
Werner Egk
ELMENDORFF Karl (Düsseldorf, Allemagne, 25 octobre 1891 – Hofheim am Taunus, Hesse, Allemagne, 21 octobre 1962). — Opéra : En représentation, dirige TRISTAN ET ISOLDE en mai 1930, LA WALKYRIE en mars 1941.
Karl Elmendorff
EREDE Alberto (Gênes, 08 novembre 1908 – Monte-Carlo, 12 avril 2001). — Opéra : Débute le 27 février 1970 avec RIGOLETTO.
ERLANGER Camille (Paris, 25 mai 1863 – Paris, 24 avril 1919). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 19 décembre 1911, crée ICARE. — Opéra-Comique : En représentation, dirige ses œuvres Aphrodite et le Juif Polonais.
ESTRADA Carlos. — Opéra-Comique : En représentation, débute le 07 février 1952 avec Werther.
ESTYLE Abel César (Condé-sur-Escaut, Nord, 31 octobre 1877 –). — Opéra-Comique : Débute le 19 juillet 1921 avec Carmen.
ETCHEVERRY Jésus. — Opéra-Comique. — Opéra. => biographie
ETHUIN Paul (Bruay-sur-l'Escaut, Nord, 24 septembre 1924 – Reims, Marne, 01 novembre 2011). — Opéra-Comique : Chef (les Contes d'Hoffmann, 22 avril 1970). — Opéra : Chef (CARMEN, 1969-1970).
Paul Ethuin en 1970 [photo Studio Baroux]
FAIER Youri. — Opéra : Avec les ballets du Bolchoï de Moscou, en juin 1958, dirigea ROMEO ET JULIETTE de Prokofiev, GISELLE et divers ballets.
FAURÉ Gabriel Urbain dit Gabriel (Pamiers, Ariège, 12 mai 1845 – Paris, 04 novembre 1924). – Opéra : Dirige la création de son ouvrage, PROMETHÉE le 12 décembre 1907.
FERRAND Hippolyte-Albert (Tours, 05 décembre 1830 – octobre 1899). — Opéra-Comique : 3e chef (en poste en 1863), il fut ensuite second chef (en poste en 1875) puis premier chef.
« M. Ferrand [premier sous-chef], déjà sous-chef de la Société des Concerts, parent de M. Perrin. Homme de quarante ans… et de talent, d'allure assez raide. Il succède à M. Merlet, artiste belge, qui a tenu là, pendant quarante ans, la place d'un artiste français.
De M. Schuk, le second sous-chef, rien à dire. »
(le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
FERRARI Rodolfo. — Opéra : En représentation, dirige des Galas italiens en mars 1916.
FISTOULARI Anatole (Kiev, 20 août 1907 – Londres, 21 août 1995). — Opéra-Comique : Dirige les spectacles de l'Opéra russe de Paris en 1930.
FITELBERG Gregor. — Opéra : En 1922, dirige les spectacles de la Compagnie de Serge de Diaghilev, créant en particulier LE MARIAGE DE LA BELLE AU BOIS DORMANT et MAVRA.
FOSSE Paul. — Opéra. => biographie
FOURESTIER Louis Félix André dit Louis (Montpellier, Hérault, 31 mai 1892 – Boulogne-Billancourt, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 30 septembre 1976). — Opéra : Débute le 26 août 1938 avec LA WALKYRIE. Assure les reprises de : AÏDA (1939), OTHELLO (1943), BORIS GODOUNOV (1944), ARIANE ET BARBE-BLEUE (1945), ANTAR (1946), LOHENGRIN, LUCIE DE LAMMERMOOR (1947), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (1948), LE CHEVALIER A LA ROSE, MÂROUF (1949), LA DAMNATION DE FAUST (1950), LA TRAVIATA, L’ENLEVEMENT AU SERAIL, L'ETRANGER (1951), LES INDES GALANTES (1952), LE VAISSEAU FANTÔME, DON JUAN (1956), LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN (1957), SAMSON ET DALILA (1960). Celles, également, de certains ballets comme GISELLE (1939), SYLVIA (1941), LES DEUX PIGEONS (1942), LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (1944), LA PERI (1945), L’OISEAU DE FEU (1952). Est le créateur de : LE DRAC, ANTIGONE, JEANNE AU BUCHER, KERKEB, NUMANCE, L'ATLANTIDE, et des ballets LA NUIT VENITIENNE, LE FESTIN DE L'ARAIGNÉE, LE CHEVALIER ERRANT, GUIGNOL ET PANDORE, LUCIFER, LE CHEVALIER ET LA DAMOISELLE, PHEDRE, BLANCHE-NEIGE, LA DAME AUX CAMELIAS, et d'autres. — Opéra-Comique : Débute le 23 juillet 1927 avec Cavalleria rusticana. Assure des reprises de Quand la Cloche Sonnera, les Noces de Figaro, Dans l’ombre de la cathédrale, Ariane et Barbe-Bleue et les Armaillis. Crée Dagobert, Éros Vainqueur, la Pie Borgne, le Roi Bossu et le Sicilien.
(Prix de Rome en 1925, il entra comme violoncelliste dans l'orchestre de l'Opéra-Comique, monta au pupitre en 1927 (avec Cavalleria rusticana) et, le 25 août 1938, entra à l'Opéra où il fut le créateur de le Drac, Antigone, Jeanne au bûcher, Kerkeb, Numance, l'Atlantide, et de nombreux ballets. De 1946 à 1948, il dirigea le répertoire français au Metropolitan Opera de New York et enseigna jusqu'en 1962 la direction d'orchestre au Conservatoire national.)
« Louis Fourestier nous vient du Midi, de Montpellier, où il naquit en 1892. Ses premières velléités musicales l'orientent vers la composition. Au Conservatoire de Paris, il se plie aux disciplines de l'école, et accède, en 1925, au Prix de Rome. Je me souviens de l'un de ses envois de Rome, Polynice. La tension dramatique m'avait frappé, et je me suis souvent demandé si ces premières poussées de pathétique n'étaient pas les prémices d'une vocation propice au dynamisme du drame. Fourestier écrira relativement peu. Il se consacrera surtout à l'interprétation, ce qui implique vocation et foi. Il sera, aussi, l'un des pionniers de l'Orchestre Symphonique de Paris, où il se retrouve avec Ansermet et Monteux. Philippe Gaubert l'avait initié à la direction. Fourestier a maintenant succédé à un maître — dont il avait créé le Chevalier et la Damoiselle — et comme professeur à la classe d'orchestre du Conservatoire, et comme directeur de la Musique, au Théâtre de l'Opéra.
Doué d'un vif esprit critique, il montre, dans sa direction, le sérieux et la netteté déjà fixés dans ses œuvres. Nature passionnée, cœur vibrant accessible aux suggestions de la raison, il reste épris de netteté, alliant l'abandon de l'inspiration du moment au contrôle vigilant. Fourestier reste, ainsi, entièrement présent dans l'œuvre soumise à sa direction. Il veille au fonctionnement minutieux, règle le mouvement des rouages sonores, même si la musique dont il a charge ne se trouve pas en absolu accord avec ses aspirations intimes. Homme de théâtre, il l'est avec une décision sans rigueur, tandis qu'au concert il pratique une discipline plus soutenue, sans doute, celle qui lui fut recommandée quand il s'adonnait à des études de composition. Alliance heureuse du pensé et du vécu, qui se retrouve chez les chefs prédestinés. »
(Paul Le Flem, Musica disques, janvier 1959)
Louis Fourestier en 1959
FOURNET Jean (Rouen, Seine-Maritime, 14 avril 1913 – Hilversum, Pays-Bas, 03 novembre 2008). — Opéra : Débute le 03 août 1956 en conduisant THAÏS. — Opéra-Comique : Débute avec Werther le 02 mai 1944.
Jean Fournet
FRANCK Maurice (Paris, 20 avril 1897 – Paris, 21 mars 1983). — Opéra : Débute avec ROMEO ET JULIETTE le 15 septembre 1946, assure les reprises de DON JUAN et PADMAVATI en 1946.
FRANCŒUR François (1698 – 1787). — Opéra : Batteur de mesure (1733-1744).
FRANCŒUR Louis-Joseph (1738 – 1804). — Opéra : Batteur de mesure (1767), premier chef d'orchestre (1779-1781).
FRIGARA Édouard. — Opéra-Comique : Débute avec Manon le 04 septembre 1947.
FRIGARA Maurice Louis Antoine dit Maurice (Lille, Nord, 02 juillet 1874* – Paris 18e, 27 janvier 1955*). — Opéra-Comique : Débute le 18 mai 1920 avec la Traviata. Est Directeur de la musique de 1925 à 1932. Assure des reprises de la Forêt Bleue, la Lépreuse, Maison à Vendre, les Noces de Figaro, Orphée, Polyphème, le Rêve, les Voitures versées. Crée Don Quichotte, Graziella, la Griffe, les Indes Galantes ; le 24 décembre 1925 le Joueur de Viole de Raoul Laparra ; Sainte-Odile ; la Guivre.
FROMENT Louis de (Toulouse, Haute-Garonne, 05 décembre 1921 – Cannes, Alpes-Maritimes, 19 août 1994). — Epouse Reine Gabriel-Fauré. Opéra-Comique : Dirige le 07 octobre 1960 la création des Adieux de Marcel Landowski.
Louis de Froment en 1957
FURTWÄNGLER Wilhelm (Berlin , 25 janvier 1886 – Baden-Baden, 30 novembre 1954). — Opéra : En représentation, dirige TRISTAN ET ISOLDE (1932), LA WALKYRIE (1933), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (1934), SIEGFRIED (1938).
« L'Orchestre symphonique de Berlin, conduit par M. Furtwängler, a donné deux concerts à l'Opéra et a fait admirer l’extrême perfection de chaque partie de cordes. Cette manière précise a fait merveille dans la Petite musique de nuit de Mozart et aussi dans la Grande fugue de Beethoven transportée du simple quatuor à cordes à l'orchestre. »
(Larousse Mensuel Illustré, mai 1934)
=> Furtwängler par Bernard Gavoty (1955)
Wilhelm Furtwängler
GAILLARD Marius-François (Paris, 13 octobre 1900 – Paris, 20 août 1973). — Opéra-Comique : Crée son œuvre Danse Pendant le Festin.
GARCIN Jules Auguste dit Salomon (Bourges, Cher, 11 juillet 1830 – Paris, 10 octobre 1896). — Opéra : Violon (1856), premier violon solo (1871-1885), 3e chef en 1871, chef en 1885. A créé SIGURD le 12 juin 1885, LE CID le 30 novembre 1885, PATRIE ! le 16 décembre 1886, et les ballets NAMOUNA, FANDANGO, SYLVIA, YEDDA. A assuré en 1886 une reprise de HENRY VIII et dirigé la 500e de LA JUIVE (1886).
GAUBERT Philippe (rue Lerivel, Cahors, Lot, 04 juillet 1879 – Paris 15e, 08 juillet 1941). Fils de Baptiste Gaubert (Cieurac, Lot, 08 février 1851 – Cahors, 16 décembre 1910), cordonnier, et de Jeanne Coureau (Cahors, 07 mars 1858 – ap. 1928), couturière. Epouse 1. à Paris 12e le 30 novembre 1908 Suzanne Marguerite Millet ; 2. à Paris 17e le 01 juin 1929 Madeleine Marie Joséphine Renier. — Opéra : Flûtiste depuis 1897, il débute comme chef le 19 septembre 1920 en dirigeant FAUST. Assure les reprises de PARSIFAL (1924), LE CREPUSCULE DES DIEUX, TANNHÄUSER (1925), SALOMÉ, SIEGFRIED (1926), LE MIRACLE (1927), TRISTAN ET ISOLDE, CASTOR ET POLLUX, LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (1930), OTHELLO (1931), LA DAMNATION DE FAUST (1933), SAMSON ET DALILA, L'ETRANGER (1934), FIDELIO, BORIS GODOUNOV (1937), ORPHÉE (1939), GWENDOLINE (1941). A dirigé la 2.000e de FAUST à Paris (1934) et la 500e de ROMEO ET JULIETTE (1939). A assuré les créations de LES TROYENS, L'HEURE ESPAGNOLE, HERODIADE, LA FILLE DE ROLAND, GRISELIDIS, PHAEDRE, ESCLARMONDE, NERTO, FLEUR DE PECHER, LA NAISSANCE DE LA LYRE, BROCELIANDE, LE CHEVALIER A LA ROSE, L'IMPERATRICE AUX ROCHERS, LES BURGRAVES, NAILA, LES MATINES D'AMOUR, TURANDOT, LE MAS, SALAMINE, VIRGINIE, LA DUCHESSE DE PADOUE, ELEKTRA, UN JARDIN SUR L'ORONTE, VERCINGETORIX, LA PRINCESSE LOINTAINE, ROLANDE, ARIANE ET BARBE-BLEUE, LE MARCHAND DE VENISE, OEDIPE, VAISSEAU FANTOME, LA CHARTREUSE DE PARME, L'ENFANT ET LES SORTILEGES, MEDEE, PENELOPE. A créé également certains ballets, en particulier, DAPHNIS ET CHLOE, LA PERI, SIANG-SIN, ORPHÉE de Ducasse, BACCHUS ET ARIANE, PROMENADE DANS ROME, ALEXANDRE LE GRAND. Directeur de l'Opéra à compter d'octobre 1939, est décédé le 08 juillet 1941, ayant dirigé pour la dernière fois le 30 juin. En 1936, il avait dirigé l'orchestre des Concerts du Conservatoire pour le film Un grand amour de Beethoven d'Abel Gance (adaptation musicale de Louis Masson). Il est enterré au Père-Lachaise (94e division).
Philippe Gaubert en 1933 [photo G.-L. Manuel Fr.]
GAUTIER Jean François Eugène dit Eugène (Vaugirard, 27 février 1822 – Paris, 01 avril 1878). Compositeur. — Opéra : Premier violon.
GEORIS Ernest. — Opéra-Comique. => biographie
GIANNINI B. (– ap. 1913) — Opéra : Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, dirige LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS. — Opéra-Comique : 3e chef (1895). Dirige le répertoire au début du XXe siècle. Crée Madame Dugazon. Assure une reprise de : le Roi l'a dit.
GIORDANO Umberto (Foggia, Pouilles, 28 août 1867 – Milan, 12 novembre 1948). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 20 octobre 1910, dirige FEDORA. — Opéra-Comique : Crée son œuvre Madame Sans Gêne.
GIOVANINETTI Reynald (Sétif, 11 mars 1932 –). — Opéra : Dirige LES NOCES DE FIGARO, LE TROUVERE (1973).
Reynald Giovaninetti
GIRARD Narcisse (Mantes, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 28 janvier 1797 – Paris, 16 janvier 1860). — Opéra-Comique : chef de 1837 à 1846. — Opéra : Violon puis Chef (01 novembre 1846). Décède en dirigeant LES HUGUENOTS le 16 janvier 1860. Compositeur, on lui doit : les Deux Voleurs (Opéra-Comique, 1842) et le Conseil des dix (Opéra-Comique, 1842). Professeur au Conservatoire de Paris, il eut parmi ses élèves Charles Lamoureux.
« Pendant que la pauvre cantatrice [Maria Brunetti] se démenait sur la scène dans son rôle écrasant, — elle en fut écrasée en effet, et ne s'en releva point, à l'Opéra du moins, — le chef d'orchestre qui dirigeait la représentation, Narcisse Girard, tombait, lui aussi, mais frappé à mort sur son pupitre même par une congestion cérébrale, l'archet du commandement à la main ! »
(Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887).
GOUNOD Charles. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
GRESSIER Jules (Roubaix, Nord, 24 juin 1897 – Aix-les-Bains, Savoie, 27 juin 1960). — Opéra : Débute le 09 septembre 1950 avec RIGOLETTO. — Opéra-Comique : Débute le 15 août 1948 avec Mignon.
« Les amateurs de théâtre lyrique qui vivent loin des scènes où sont représentés les ouvrages qui flattent leur goût peuvent, grâce à la radio, les entendre dans leur intégralité ou presque. L'animateur de ces émissions lyriques est Jules Gressier, qui, depuis quinze ans, en assure le déroulement régulier, avec intelligence, autorité. Jules Gressier avait été préparé à cette vie difficile de l'art lyrique. Au pupitre d'orchestre, il avait appris à faire vivre en bons termes la scène et la fosse. Originaire de Roubaix, il fit ses études musicales au conservatoire de cette ville. Le théâtre l'attirait. Il eut la chance de rencontrer, au théâtre de Lille, un chef de grand talent, Julien Dupuis, qui lui fit travailler le répertoire. Le voilà conduisant à Lille, à Toulouse. Henri Büsser lui fait confiance à Aix-les-Bains, et, bientôt, Reynaldo Hahn, qui l'avait vu à l'œuvre, lui demanda d'être son collaborateur à Cannes, où Gressier reste plusieurs années. Il « monte » à Paris, et, à la Gaîté-Lyrique, au cours de la saison 1930-1931, alterne les principaux ouvrages du répertoire et l'opérette. De 1947 à 1951, il conduira des représentations à l'Opéra-Comique, et assurera de nombreuses émissions lyriques à la radio, où il est directeur de ces émissions.
D'être directeur du théâtre lyrique à la radio n'empêche pas Jules Gressier d'accéder au pupitre de chef. Il connaît les traditions, sans sacrifices de son propre goût. Ses préférences pour tel auteur, tel ouvrage ne l'inclinent à aucun sectarisme esthétique, comme l'indique la composition de ses programmes. Pénétré de ce libéralisme, Gressier, dans sa direction, allie la compréhension à la souplesse du style. Respecter l'accent lyrique reste, en effet, son essentielle préoccupation. »
(Paul Le Flem, Musica disques, février 1959)
Jules Gressier en 1956 [photo Da Silva]
GROVLEZ Gabriel Marie dit Gabriel (Lille, Nord, 04 avril 1879 – Paris, 20 octobre 1944). — Opéra : Débute en créant MA MERE L'OYE le 11 mars 1915. Créera également MADEMOISELLE DE NANTES, LES VIRTUOSI DE MAZARIN, LE ROMAN D'ESTELLE, JUDITH DE BETHULIE, LES AMANTS DE RIMINI, LES ABEILLES, ADELAIDE, SEPT CHANSONS, NAIMOUNA, LE FIFRE ENCHANTÉ. Assure les reprises de : ŒDIPE A COLONNE (1916), MONNA VANNA (1918), LE CID (1919), ROMEO ET JULIETTE (1933). A conduit les spectacles de la Compagnie de Serge de Diaghilev en 1919 et 1920. En 1943 est revenu conduire son œuvre LA PRINCESSE AU JARDIN. — Opéra-Comique : Débute au pied levé le 26 mai 1908 pour remplacer François Rühlmann dans le Clown.
Gabriel Grovlez
GRUBER Arthur. — Opéra : Avec l'Opernhaus de Berlin, en septembre 1941, dirige LA CHAUVE-SOURIS.
GUI Vittorio (Rome, 14 septembre 1885 – Florence, 16 octobre 1975). — Opéra : Avec la troupe du Théâtre communal de Florence, dirige LA NORMA en 1935.
GUIRAUD Ernest (La Nouvelle-Orléans, 23 juin 1837 – Paris, 06 mai 1892). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 7 juin 1879, dirige CARNAVAL, poème symphonique dont il est l'auteur.
HABENECK François-Antoine dit François (Mézières [auj. Charleville-Mézières], Ardennes, 22 janvier 1781 – Paris, 08 février 1849). Frère de Joseph et Corentin Habeneck, violonistes. Epouse Marie Adèle Siéber ; parents de Marie Juliette Caroline Habeneck, épouse Gabriel Leplus, flûtiste. — Opéra : Violon (23 septembre 1804) ; Premier violon solo (1817-1821) ; second puis premier chef d'orchestre (1816-1819) ; premier chef d'orchestre (1824 - 31 octobre 1846). Directeur de l'Opéra (01 janvier 1821 - 1824).
(Premier prix de violon en 1804, il entra d'abord dans la fosse de l'Opéra, fut promu chef d'orchestre en 1816 puis, de 1821 à 1827, directeur du théâtre. De 1827 à sa mort il y sera directeur de la musique. En trente ans de présence à l'Académie de musique il eut l'occasion de créer de nombreux ouvrages, dont la Muette de Portici, le Comte Ory, Guillaume Tell, la Juive, les Huguenots, la Esmeralda, Benvenuto Cellini. D'autre part il inaugura les Concerts du Conservatoire avec la Symphonie fantastique de Berlioz. Son frère cadet Joseph (Metz 1785 - Paris 1850) était titulaire du pupitre de violon solo à l'Opéra-Comique où il fut second chef en 1831-1832. Son autre frère, Constantin, également violoniste, jouait dans l'orchestre de l'Opéra. Tous trois étaient professeurs de violon.)
François Habeneck
HAHN Reynaldo (Caracas, Venezuela, 09 août 1874 – Paris, 28 janvier 1947). — Opéra : En représentation, dirige ses œuvres LA FETE CHEZ THERESE (1914), LE MARCHAND DE VENISE (1935), assure les reprises de L’ENLEVEMENT AU SERAIL, ASCANIO (1921), JOSEPH (1946) et les créations de FÊTE TRIOMPHALE (1919), LA FLÛTE ENCHANTÉE (1922). Nommé directeur de l'Opéra en 1945. — Opéra-Comique : En représentation, assure des reprises de Don Juan, les Noces de Figaro, Mireille et crée salle Favart l’Enlèvement au Sérail, la Fille de Madame Angot, Malvina.
Reynaldo Hahn [photo H. Manuel]
HAINL François dit Georges (Issoire, Puy-de-Dôme, 16 novembre 1807 – Paris 9e, 02 juin 1873*). — Opéra : Remplace Louis Dietsch comme 1er chef d'orchestre du 23 septembre 1863 jusqu'à sa mort. Deldevez lui succède. Ses obsèques eurent lieu le 05 juin ; il est enterré au Père-Lachaise (69e division).
« Son père était cordonnier. Georges est le prénom du chef de famille, que ses enfants ont tous ajouté à leur nom patronymique de la manière précitée, à cause de la difficulté de prononcer ce nom seul. En 1830, G. Hainl a eu un premier prix au Conservatoire ; de 1841 à 1863, il a été premier chef d'orchestre au Grand-Théâtre de Lyon, et il a été appelé au même emploi à l'Opéra en 1863. Il est devenu, en outre, dans la même année, vice-président de la Société des concerts du Conservatoire. »
(Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887)
HARTEMANN Jean-Claude (Vezet, Haute-Saône, 18 décembre 1929 – Paris, novembre 1993). — Opéra-Comique : Débute en 1963. Directeur de la musique à l'Opéra-Comique (1968-1972).
Jean-Claude Hartemann
HASSELMANS Louis (Paris, 25 juillet 1878 – San Juan, Porto Rico, 27 décembre 1957). — Fils d'un professeur de harpe au Conservatoire de Paris. Son grand-père était chef d'orchestre du théâtre et directeur du Conservatoire de Strasbourg et résigna ses fonctions après l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Opéra-Comique : Débute le 01 septembre 1909 avec Sapho. Effectue des reprises de Ariane et Barbe-Bleue, Pelléas et Mélisande, Richard Cœur-de-Lion, la Servante Maîtresse et crée le Cœur du Moulin, Forfaiture, Paillasse ; le 26 avril 1911 le Voile du bonheur de Charles Pons ; Dame Libellule.
HEGER Robert (Strasbourg, Bas-Rhin, 19 août 1886 – Munich, Allemagne, 14 janvier 1978). — Opéra : Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, en mai 1928, dirige LES NOCES DE FIGARO, LA TOSCA, LA SERVANTE MAITRESSE et L’ENLEVEMENT AU SERAIL.
HESSE Félix (– 1959). — Epouse le 14 mai 1904 Eva-Blanche Wolff. Opéra-Comique : Débute le 13 février 1918 dans Manon. Il a composé Madame Cupidon, opérette (Rouen, 1905-1906).
HOESSLIN Franz von (Munich, 31 décembre 1885 – près de Sète, 25 septembre 1946). — Opéra : En représentation, dirige TRISTAN ET ISOLDE en octobre 1938. — Opéra-Comique : En représentation, dirige Tristan et Isolde le 25 novembre 1931.
HOLLINGSWORTH John. — Opéra : En septembre 1954, dirige les représentations chorégraphiques données par le « Sadler's Wells Ballet » de Londres.
HONEGGER Oscar Arthur dit Arthur (Le Havre, Seine-Maritime, 10 mars 1892 – Paris, 27 novembre 1955). — Opéra : En représentation, dirige son œuvre L'IMPERATRICE AUX ROCHERS le 28 février 1927.
HROLICZKA Gertrude. — Opéra-Comique : Dirige les représentations des Ballets russes de Paris en 1935.
HUPKA Felix (Vienne, 21 juin 1896 – Amsterdam, 11 août 1966). — Opéra-Comique : En représentation, débute dans la Tosca le 13 mai 1932.
HURÉ Jean (Gien, Loiret, 17 septembre 1877 – Paris, 27 janvier 1930). — Opéra-Comique : Crée son ballet Au Bois Sacré.
HYE-KNUDSEN Johan August (Nyborg, 24 mai 1896 – Hellerup, 28 septembre 1975). — Opéra : Dirige, le 14 juin 1937, la représentation donnée par le Corps de ballet de l'Opéra de Copenhague.
INDY Paul Marie Théodore dit Vincent d' (Paris, 27 mars 1851 – Paris, 02 décembre 1931). — Opéra : En représentation, dirige ses œuvres FERVAAL (10 juin 1913), L'ETRANGER (1916), LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE (1920) et crée LE ROI ARTHUS.
Vincent d'Indy par Borgex [Bibliothèque de l'Opéra]
INFANTE Manuel. — Opéra : Crée DANSES ESPAGNOLES le 13 juillet 1931 et L'AMOUR TRAHI le 20 janvier 1937.
INGHELBRECHT Désiré-Émile (Paris 19e, 17 septembre 1880 – Paris 18e, 14 février 1965). Fils de Désiré-Emile Inghelbrecht, altiste à l'Opéra, et d'Amélie Emma Kehm, professeur de piano. Epouse à Paris 18e le 25 novembre 1910* (divorce le 20 juin 1927) Renée Germaine dite Colette Steinlen, fille du dessinateur Théophile Alexandre Steinlen [épouse 2. Roger Désormière]. — Opéra : Débute le 06 juin 1927 en créant son ballet LE DIABLE DANS LE BEFFROI. Nommé chef d'orchestre en 1945, dirige BORIS GODOUNOV et reprend LE MARCHAND DE VENISE. — Opéra-Comique : Directeur de la musique durant les saisons 1924-1925 et 1932-1933, débute au pied levé dans Manon le 05 septembre 1924. Crée Tristan, Jeux de Couleurs, Valses de Brahms et Scènes dansées. Reprend l’Appel de la Mer, Pelléas et Mélisande, Pénélope, Orphée, Masques et Bergamasques.
« Des parents musiciens ont aussi favorisé les premiers élans d'Inghelbrecht. Il passe par la filière du Conservatoire, où Fauré l'initie à la composition, qui l'attire, certes, mais il ne contredira pas à sa volonté naissante d'être chef d'orchestre. En 1908, il crée, au Théâtre des Arts, la Tragédie de Salomé, de Florent Schmitt. En 1911, le voilà directeur de la musique au Théâtre des Champs-Elysées, où il conduit Benvenuto Cellini, Freischütz, et Boris Godounov dans une version française, tandis qu'il va participer activement à la création du Martyre de saint Sébastien, de Debussy. Inghelbrecht fonde l'Association Chorale professionnelle, et, après la guerre de 1914, il est sollicité pour assurer la direction musicale des Ballets Suédois, où il conduit, entre autres ouvrages, Jeux, la Boîte à joujoux, de Debussy, et le Tombeau de Couperin, de Ravel. Au cours de cette activité, le chef d'orchestre n'oubliera pas qu'il est compositeur. Albert Carré l'appelle, en 1924, à la direction de la musique à l'Opéra-Comique, et, en 1928, il partage avec Rhené-Baton la direction des Concerts Pasdeloup. C'est à Inghelbrecht que l'on doit la fondation et la formation de l'Orchestre National, auquel il consacra son énergie et son sens de l'organisation. Pendant cinq ans, il assurera également de sa collaboration le Théâtre de l'Opéra.
Quand Inghelbrecht prit la baguette, au début de sa carrière, il se montra actif défenseur des jeunes musiciens de son temps, dont la plupart étaient ses compagnons de composition. Il se donna avec un enthousiaste dévouement à la défense des œuvres de Debussy, son maître de prédilection, qui lui fut reconnaissant pour le soin et le fini apportés à l'exécution de ses œuvres. Dur pour lui-même, sévère pour les autres, minutieux dans le travail, Inghelbrecht exige beaucoup de ses musiciens. Il a le souci de la précision, de la netteté ; il veille à ce qu'une œuvre soit présentée sans bavures, sans démonstrations spectaculaires, souci qu'il prête à toute musique, même si certaines ne sont pas, de sa part, l'objet d'une dilection particulière. »
(Paul Le Flem, Musica disques, décembre 1958)
D.-E. Inghelbrecht en 1958
IRVING Robert. — Opéra : En septembre 1954 dirige des représentations chorégraphiques données par le « Sadler's Wells Ballet » de Londres.
JAMIN Henri. — Opéra-Comique : Débute au Trocadéro le 26 janvier 1929 dans Cavalleria rusticana, puis, au pied levé salle Favart, dans les Pêcheurs de Perles. Assure une reprise de Maison à vendre.
JAMIN Paul Maria (13 juin 1922 – 12 janvier 2001). — Opéra-Comique : Débute le 23 juin 1949 avec Carmen.
JEHIN Léon. — Opéra. => biographie
JEMTCHOUJINE Gueorgui. — Opéra : Avec le Ballet du Bolchoï de Moscou, en juin 1958, crée MIRANDOLINE et dirige divers ballets.
JOLIVET André (Paris 18e, 08 août 1905 – Paris 7e, 20 décembre 1974). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 30 décembre 1944, dirige LE MALADE IMAGINAIRE. En 1958, crée son CONCERTO.
JOSSE Jean-Marie (Toulouse, Haute-Garonne, 13 février 1815 – Asnières [auj. Asnières-sur-Seine], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 12 juin 1884). — Opéra-Comique : 3e chef d'orchestre. On lui doit l'Ermite (Opéra-Comique, 04 mars 1846) ; le Talisman (Opéra-Comique, 01 juillet 1850).
JUPIN Charles-Victor dit Victor (Chambéry, 30 octobre 1805 – 12 juin 1839). — Opéra-Comique : sous-chef d'orchestre.
KALENTIEV Vadim. — Opéra : Dirige, en mai 1922, des spectacles de ballets donnés par l'Opéra de Leningrad.
KARAJAN Herbert von (Salzbourg, Autriche, 05 avril 1908 – Anif, 16 juillet 1989). — Opéra : En représentation, dirige TRISTAN ET ISOLDE en mai 1941.
« De nationalité autrichienne, Herbert von Karajan, né le 5 avril 1908, taquine déjà le piano, à l'âge de trois ans ! Il l'étudiera, ainsi que l'harmonie, au Salzbourg-Mozarteum. Son père l'encourage à faire de la musique, mais exige que le fils poursuive des études de philosophie à l'Université de Vienne. Schalk l'initie à la direction d'orchestre. Karajan fait ses débuts de chef à Salzbourg. L'Opéra d'Ulm le réclame, et, bientôt, Aix-la-Chapelle l'adopte au théâtre et au concert. La renommée s'étend, surtout après avoir conduit, à Berlin, la Flûte enchantée et les Maîtres Chanteurs. Il est, en 1939, premier chef, à Berlin, au Staatsoper et à la Staatskapelle. Pour la première fois, il dirige au festival de Salzbourg, en 1949, puis la Scala de Milan le désigne comme chef permanent. A la mort de Furtwängler, il devient chef de la Philharmonique de Berlin, formation qu'il conduira aux Etats-Unis, où l'attend un succès marqué.
Grand, élancé, le regard tour à tour autoritaire et lointain, le geste ramassé, mais nerveux, précis dans les observations qu'il adresse à ses musiciens, von Karajan conduit largement, sans agitation extrême, la baguette souple et mobile entre les doigts. Nulle rigidité dans une direction qui ne se veut ni mathématique, ni amie du pédantisme. Il s'abandonne au flux de l'émotion, qui doit, d'après lui, échapper aux notes, celles-ci ne brisant pas l'élan du chef devenu nouveau créateur au moment de l'interprétation. »
(Paul Le Flem, Musica disques, mars 1959)
Herbert von Karajan en 1959
KITCHINE Alexandre. — Opéra : En représentation, dirige BORIS GODOUNOV le 23 mars 1926.
KNAPPERTSBUSCH Hans (Eberfeld, 12 mars 1888 – Munich, Allemagne, 25 octobre 1965). — Opéra : En représentation, dirige des cycles de la TETRALOGIE en 1955 (L'OR DU RHIN, 07 mai 1955) et 1957, et des reprises de TRISTAN ET ISOLDE (1955), LOHENGRIN, TANNHÄUSER (1959), LE VAISSEAU FANTOME, FIDELIO (1960).
« Si les mathématiques sollicitèrent Ansermet, la philosophie fut le premier guide spirituel de Knappertsbusch, chef d'orchestre allemand, né en 1888. La souple discipline des notes eut raison de l'implacable rigueur du syllogisme. Il fait ses études au Conservatoire de Cologne, avec Fritz Steinbach et Otto Lohse. Dès 1910, Knappertsbusch conduit au théâtre de Mulhaüsen-sur-Ruhr, et, deux ans plus tard, un festival Wagner en Hollande. Le théâtre répond à son goût, à son sentiment intime. Toujours fidèle à ses voix, il poursuit le même labeur à Elberfeld, Leipzig, Dresde, Dessau. Il succédera à Bruno Walter, à Munich, et y restera de 1922 à 1936. Vienne l'accueille, comme le festival de Salzbourg et d'autres pays d'Europe. Mais Knappertsbusch se jugera un vrai musicien quand il aura conduit à Bayreuth. En ce haut lieu wagnérien, il est le trait d'union entre les traditions et les réformes scéniques des petits-fils de Wagner. Il garde la mesure entre hier et aujourd'hui dans l'interprétation des chefs-d’œuvre du maître.
La direction de Knappertsbusch est faite de fermeté nuancée. Il respecte, certes, la ligne, les grands plans, mais veille scrupuleusement sur le détail. Ses yeux bleus subjuguent ses musiciens et les artistes en scène. Son bras droit bat une mesure souple, sans raideur métronomique, car ce chef admet une certaine liberté d'improvisation. La main gauche dessine de fins linéaments, qui semblent une démarcation linéaire de la ligne mélodique. Mais, avant tout, le musicien écoute l'appel que lui souffle l'esprit de la musique. »
(Paul Le Flem, Musica disques, novembre 1958)
Hans Knappertsbusch
KOLPIKOFF Pierre. — Opéra-Comique : Dirige les Ballets russes de Paris en 1935.
KOUSSEVITZKY Serge (Vychni Volotchek, 26 juillet 1874 – Boston, Etats-Unis, 04 juin 1951). — Opéra : En représentation, assure la reprise de BORIS GODOUNOV en 1922, puis la création de LA KHOVANTCHINA le 13 avril 1923.
« Le 10 novembre, au Théâtre National de l'Opéra commencera la série des concerts symphoniques du grand chef d'orchestre russe Serge Koussevitzky, qui a été accueilli déjà avec un si grand enthousiasme à Paris et à Londres dans ses festivals symphoniques de musique russe le printemps dernier.
Les concerts que M. Koussevitzky va donner à l'Opéra, réalisent en partie l'idée sur laquelle se basait son activité en Russie, où il créa en 1910 ses fameux concerts symphoniques et cet orchestre remarquable, grâce à quoi il fit connaître les meilleures œuvres de la musique classique et moderne ; en particulier de la musique française, — Debussy, Ravel, Fl. Schmitt, Roger Ducasse, Paul Dukas, etc., — jusque dans les petites villes des provinces russes.
M. Koussevitzky est bien connu en Europe dans le monde musical, non seulement comme un des plus brillants chefs d'orchestre contemporains, mais aussi comme une des plus remarquables personnalités de la culture musicale moderne, et parler de lui seulement comme d'un chef d'orchestre, — quel que soit son importance comme tel, — ce n'est pas assez l'estimer.
Son étroite amitié avec le grand compositeur russe Alexandre Scriabine, ce poète profond des formes puissantes de l'art musical moderne, n'est pas un hasard, pas plus que n'est un hasard le fait que M. Koussevitzky est l'interprète incomparable de ses œuvres pour orchestre. Dans la grandeur du plan de l'œuvre créatrice qu'ils se proposent de réaliser, il y a quelque chose de commun, il y a une certaine parenté d'esprit. Et, de même que Scriabine tend à la création d'un édifice musical grandiose qui doit être comme l'apothéose de ses idées artistiques, M. Koussevitzky, avec une rare énergie, s'efforce d'une part de répandre le plus largement ce qu'il y a de plus beau et de plus grand dans la culture musicale humaine, et d'autre part de trouver les éléments de grandeur et d'immortalité dans les œuvres du génie musical. Il est intéressant de noter, que tandis que la presse musicale française, à l'unanimité, admirait son interprétation de la musique russe, ses qualités brillantes de chef d'orchestre, — son grand tempérament, son énergie, sa précision étonnante, — il produisait en Angleterre une aussi grande impression par son interprétation approfondie et originale des œuvres classiques — même d'œuvres aussi connues que la 5e et la 7e symphonies de Beethoven, les œuvres de Wagner. Récemment, à Liverpool, son interprétation de la 7e de Beethoven a fait vraiment sensation.
En Russie, M. Koussevitzky plus que personne a appris au public à aimer et comprendre la musique française moderne.
Les concerts qui auront lieu à l'Opéra forment une suite aux concerts donnés en Russie. Et M. Koussevitzky tend ainsi à réunir les meilleurs esprits musicaux français et à donner autant que possible la plus parfaite interprétation des œuvres choisies, parmi lesquelles figureront un grand nombre d'œuvres françaises et russes encore inconnues du public. »
(Vladimir Zederbaum, Comœdia illustré, octobre 1921)
Serge Koussevitzky en 1925
Concerts Koussevitzky à l'Opéra en 1925
KRASSELT Rudolf (Baden-Baden, 01 janvier 1879 – Andernach, 12 avril 1954). — Opéra : En représentation, dirige LA WALKYRIE en 1943.
KRAUS Richard (Berlin, Allemagne, 16 novembre 1902 – Walchstadt, 11 avril 1978). — Opéra : En représentation, dirige SIEGFRIED en 1959.
KRAUSS Clemens (Vienne, Autriche, 31 mars 1893 – Mexico, Mexique, 16 mai 1954). — Opéra : Avec la troupe de l'Opéra de Vienne, crée L'AMOUR DE DANAÉ le 16 mai 1953.
KREUTZER Rodolphe dit l'aîné (Versailles, Yvelines, 16 novembre 1766 – Genève, Suisse, 06 janvier 1831). — Opéra : Premier violon soliste en 1798 ; premier violon solo de 1801 à 1817 ; second puis premier chef d'orchestre de 1817 à 1824.
LABARRE Théodore-François-Joseph BERRY dit Théodore (Paris, 24 mars 1805 – Paris, 09 mars 1870). — Opéra-Comique : Succède à Girard et dirige de 1847 à 1849. Compositeur, on lui doit des opéras-comiques.
LABINSKY Alexandre. — Opéra-Comique : Dirige les Ballets russes de Paris en 1935.
LACOSTE Louis de (1675 – 1753). — Opéra : Batteur de mesure (1710-1714).
LALLOUETTE Jean-François de (Paris, 1651 – Paris, 1728). — Opéra : Batteur de mesure (1672-1677). Compositeur, on lui doit des motets et des messes.
LAMOUREUX Charles. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
LANCIEN. — Opéra : Débute le 18 décembre 1887 avec L'AFRICAINE. Crée LA TEMPETE.
LANDRY Louis. — Opéra-Comique : Débute le 22 mars 1900 avec Louise. Reprend Marie Magdeleine.
LAUWERYNS Georges. — Opéra-Comique : Débute le 18 octobre 1925 avec Lakmé. Reprend Lorenzaccio, Cosi fan tutte et Don Quichotte. Crée les Brigands, la Femme nue, la Grand'mère, le Pauvre Matelot, Vieux Garçons et les ballets Au Cœur de Séville, Évolution, Juarga, Sonatina, Triana. Il a dirigé la première le 17 novembre 1931 de la Belle de Haguenau de Maurice Fouret.
Georges Lauweryns
LEHÁR Franz (Komarom, 30 avril 1870 – Bad Ischl, 24 octobre 1948). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 26 décembre 1935, crée GIUDITTA.
LEITNER Ferdinand (Berlin, Allemagne, 04 mars 1912 – Zurich, Suisse, 03 juin 1996). — Opéra : En représentation, dirige PARSIFAL (1954), FIDELIO (1955) et crée JEPHTE.
LÉON Laurent Marius dit Laurent. — Opéra : Chef d'orchestre à la Comédie-Française du 15 mars 1871 au 08 juillet 1913, il dirige des représentations du BOURGEOIS GENTILHOMME le 18 mars 1899, LE MALADE IMAGINAIRE le 11 mars 1900, ŒDIPE-ROI le 18 mars 1900, données par la Comédie-Française.
LEONCAVALLO Ruggero (Naples, 23 avril 1857 – Montecatini Terme, 09 août 1919). — Opéra-Comique : Dirige son Paillasse le 27 juin 1915.
LE ROUX Maurice (Paris, 06 février 1923 – Avignon, Vaucluse, 19 octobre 1992). — Opéra : En représentation, dirige DON JUAN en 1960.
« Maurice Le Roux : « Don Juan : un séducteur en Cadillac ».
On n'a jamais vu, à l'Opéra, un chef d'orchestre content. Maurice Le Roux est le premier. Après avoir fait beaucoup parler de lui à propos de l'Orchestre National, Le Roux abordait l'Opéra avec une assurance apparente et une crainte secrète. Tout s'est passé tellement mieux qu'il ne s'y attendait qu'à la fin des répétitions on pouvait l'entendre proclamer hautement que c'était un plaisir de travailler au Palais Garnier.
En fait, il lui avait fallu exercer ses talents de diplomate, en plus de ceux de musicien. Un premier litige opposait, en effet, le don Juan Gabriel Bacquier et le metteur en scène José Beckmans. Beckmans, qui a joué souvent « Don Juan » dans sa carrière, avait eu l'idée de faire mourir son héros en haut de l'escalier, loin du public, loin du chef. Une catastrophe pour la vedette. On veut bien mourir en beauté. Encore faut-il que cela se sache, et surtout, que cela s'entende :
— Rien à faire, déclarait Bacquier. Je ne veux pas mourir en haut.
A quoi Beckmans répondait : « Je suis metteur en scène et vous devez m'obéir. »
Et don Juan de murmurer : « Je me demande pourquoi les chanteurs intelligents devraient faire des âneries pour faire plaisir au metteur en scène. »
Réplique qui, bien entendu, ne passait pas (non plus) la rampe.
Finalement, la musique remporta la victoire. Le Roux expliqua à Beckmans qu'il lui fallait son don Juan à ses pieds, et le commandeur pas très loin non plus. Cette solution de faire mourir don Juan en bas des escaliers présentait, en outre, l'immense avantage de supprimer le micro qu'on avait prévu pour le commandeur, en haut des escaliers, micro dans lequel le malheureux don Juan se cognait.
Cet incident capital réglé, Le Roux expliqua sa conception de l'œuvre : « Nous sommes à l'époque du séducteur aux tempes grisonnantes. Don Juan représente une sorte de héros de Françoise Sagan. Imaginez qu'au lieu du Casinetto, il propose à Zerline la Cadillac qui l'attend à la porte. C'est gagné. »
Et, aux musiciens de l'orchestre, il affirma : « Ce qui se passe sur la scène m'est complètement égal. Je veux que pas une double croche, pas un demi-soupir ne manquent. Nous ferons, d'abord, du Mozart. »
Ce sont, tout de même, les chœurs qui ont eu le dernier mot. Comme leurs revendications sociales n'ont pas été satisfaites, ils ont refusé de chanter en italien comme le font les solistes. Il est toujours ridicule d'entendre des gens répondre en français à d'autres qui s'expriment en italien. Le Roux leur avait proposé une solution transactionnelle. Au lieu de dire les paroles françaises, ils chanteraient les notes ; do si la sol. Ils avaient d'ailleurs accepté cette solution. Mais, en dernier ressort, l'administration de l'Opéra l'a écartée, jugeant que « cela ne faisait pas sérieux », et qu'il valait encore mieux se contenter du français.
Comme, de toute façon, on ne comprend pas toujours ce qu'ils disent... »
(Musica disques, janvier 1961)
LEROUX Xavier Henry Napoléon dit Xavier (Velletri, Italie, 11 octobre 1863 – Paris, 02 février 1919). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 30 octobre 1910, dirige THEODORA. — Opéra-Comique : En représentation, dirige ses œuvres : Cadeaux de Noël, le Chemineau, la Reine Fiammette.
LESKOVIC Bogo (Vienne, Autriche, 29 novembre 1909 – Ljubljana, 22 octobre 1995). — Opéra : Avec la troupe de l'Opéra de Ljubljana, crée L'AMOUR DES TROIS ORANGES le 27 juin 1956.
LEUDET Louis-Ferdinand (Paris, 13 janvier 1814 – Paris, 30 juin 1879). — Opéra : Violon (01 janvier 1832 - 1852), premier Violon solo (1852-1871) et sous-chef d'orchestre [3e chef en poste en 1864].
LÉVY Michel-Maurice (Ville‑d’Avray, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 28 juin 1883* – Paris 20e, 24 janvier 1965*). — Opéra-Comique : Crée son ballet Trois Pantins de Bois. Compositeur, il fit également une carrière de pianiste humoriste sous le pseudonyme de Bétove. [voir Compositeurs].
LINDENBERG Edouard (Bucarest, 08 janvier 1908 – Paris, 05 août 1973). — Opéra : En représentation, ce chef d'orchestre roumain dirige AÏDA en novembre 1947. — Opéra-Comique : En représentation, dirige Pelléas et Mélisande le 29 septembre 1948.
LOHSE Otto (Dresde, 21 septembre 1859 – Baden-Baden, 05 mai 1925). — Opéra : En représentation, dirige TRISTAN ET ISOLDE en 1912.
LUIGINI Alexandre (Lyon, Rhône, 09 mars 1850 – Paris, 29 juillet 1906). Chef d'orchestre et compositeur. — Opéra : Au cours d'un Gala, le 11 novembre 1900, dirige CARMEN. — Opéra-Comique : Débute en octobre 1897 en créant le Spahi. Directeur de la musique de 1904 à 1906, assure des reprises de Alceste, Don Juan, Falstaff, Fidelio, Pelléas et Mélisande, le Rêve, le Roi d'Ys, le Vaisseau Fantôme, Werther, Xavière, et les créations de : Aphrodite, Cabrera, Cendrillon, Chérubin, le Clos, l’Enfant Roi, Hélène, Intermezzo, le Jongleur de Notre-Dame, le Juif Polonais, le Légataire Universel, Marie-Magdeleine, la Marseillaise, le 07 novembre 1905 Miarka d'Alexandre Georges, Muguette, Ouragan, Petite Maison, Titania, la Troupe Jolicœur et la Bohème. A toujours dirigé selon une ancienne coutume avec le pupitre de Chef contre le trou du souffleur.
Alexandre Luigini
MADIER DE MONTJAU Raoul (Paris, 1841 – Pierrelatte, Drôme, 02 mars 1909). — Opéra : Second Violon (1876-1880), Chef d'orchestre en 1880. A dirigé les créations de TABARIN le 12 janvier 1885, LES JUMEAUX DE BERGAME le 26 janvier 1886, THAMARA le 28 décembre 1891 et STRATONICE le 09 décembre 1892, a assuré les reprises de LE TRIBUT DE ZAMORA (1885), LE PROPHETE (1887), FREISCHUTZ, HAMLET (1888), HENRY VIII, PATRIE ! (1891), FAUST (1893). Paul Vidal fut nommé chef d'orchestre le 01 juillet 1896 à sa place. Il est mort dans sa propriété de Méas-aux-Roses, à Pierrelatte.
MANGIN Édouard (Eugène Edouard BOCQUET dit) (Paris, 07 décembre 1837 – Paris, 24 mai 1907). — Opéra : Chef de chant (1887). Il débute en dirigeant au pied levé le 18 septembre 1893 les deuxième et troisième actes de LA WALKYRIE, Paul Viardot étant souffrant. Il est nommé chef d'orchestre le 01 octobre 1893 en remplacement de Paul Viardot, démissionnaire. Crée DJELMA, GWENDOLINE et LE ROI DE PARIS. Assure des reprises de HAMLET (1886), LA FAVORITE (1889), RIGOLETTO (1900), LE PROPHETE (1903). Meurt subitement, ayant dirigé TANNHÄUSER la veille. Au Théâtre-Lyrique, il avait été chef de chant (1862) puis chef d'orchestre (1864), théâtre où il fit représenter la Fête de la France en 1869.
MARAIS Marin (Paris, 1656 – Paris, 1728). — Opéra : Batteur de mesure (1689-1710). Violiste et compositeur, on lui doit des opéras (Alcyone, 1706).
MARI Jean-Baptiste (20 janvier 1912 –). — Opéra-Comique : Dirige la Valse et Boléro de Ravel le 25 mars 1970.
Jean-Baptiste Mari en 1970 [photo Studio de France]
MARINUZZI Gino. — Opéra-Comique : Engagé spécialement pour le répertoire italien, débute le 02 septembre 1908 avec la Bohème.
MARIOTTE Antoine. — Opéra-Comique. => biographie
MARTY Georges Eugène dit Georges (83 rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris 10e, 16 mai 1860 – 11 rue Pigalle, Paris 9e, 11 octobre 1908). — Opéra-Comique : Débute avec Manon le 11 mars 1900. Reprend Iphigénie, Joseph, Mireille, les Visitandines et crée le Follet et Phoebé. Il fut chef de chant à l'Opéra.
MASSENET Jules. — Opéra. => biographie
MASSON Fernand Emile Désiré dit Fernand (Saint-Pierre-lès-Calais, Pas-de-Calais, 08 juin 1882 – 1930). — Opéra-Comique : Débute le 22 novembre 1918 avec Louise. Crée Masques et Bergamasques, Pirouettes et dirige la première de Véronique. Dirige des reprises de la Fille de Madame Angot, Gismonda et Lorenzaccio.
MASSON Louis. — Opéra-Comique : Directeur de l'Opéra-Comique, assure les reprises du Mariage secret et du Roi malgré lui, et les créations de Cantegril, le Cloître, la Fiancée vendue, George Dandin, Peau de Chagrin, les Tréteaux de Maitre Pierre, l’Amour Sorcier et le Boléro.
MATACIC Lovro von (Rijeka, 14 février 1899 – Zagreb, 04 janvier 1985). — Opéra-Comique : Directeur de l'Opéra d'État de Belgrade, dirige en représentation Louise et Werther en février 1933. — Opéra : En représentation, conduit BORIS GODOUNOV le 29 mars 1939 pour la célébration du centenaire de Moussorgski.
MATHIEU Théodore. — Opéra-Comique : A participé aux représentations données par l'Opéra-Comique à Buenos-Aires en 1911, y dirigeant entre autres le Caïd, Mignon et le Jongleur de Notre-Dame.
MAZELLIER Jules Marius dit Jules (Toulouse, Haute-Garonne, 06 avril 1879 –). — Opéra-Comique : Débute le 12 avril 1920 avec Manon.
MENDOZA César de. — Opéra-Comique : En représentation, dirige un spectacle Manuel de Falla en 1949, créant en particulier le Tricorne.
MERLÉ [Merlet]. — Opéra-Comique : En 1855, il était 2e chef d'orchestre, toujours en poste en 1864. En 1855, il habitait 2 place Louvois à Paris.
"M. Ferrand [premier sous-chef], succède à M. Merlet, artiste belge, qui a tenu là, pendant quarante ans, la place d'un artiste français." (le Théâtre de l’Opéra-Comique, Jules Prével, le Figaro, 17 janvier 1875)
MESSAGER André. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
MILLAULT Laurent François Édouard (Paris ancien 6e, 13 février 1808 – Paris, 13 avril 1887). — Opéra : Violon (04 août 1829) ; 3e chef d'orchestre (1859 - 01 janvier 1863). Second prix de Rome (1830).
MIRANNE Jacques. — Opéra-Comique : Débute avec Werther le 13 septembre 1906. Crée le Bonhomme Jadis, Circé, le Point d'Argentan et Endymion et Phœbé.
Jacques Miranne
MONTEUX Pierre Benjamin dit Pierre (Paris, 04 avril 1875 – Hancock, Maine, Etats-Unis, 01 juillet 1964). — Opéra : Dirige les spectacles de la Compagnie de Serge de Diaghilev en 1911, 1912 et 1913, créant avec eux PETROUCHKA le 24 mai 1914, LE COQ D'OR le 24 mai 1914, ROSSIGNOL le 26 mai 1914, et assurant la reprise de CLEOPATRE le 02 juin 1914. En représentation, dirige IPHIGENIE EN TAURIDE le 27 juin 1931.
« C'est au Conservatoire de Paris que Pierre Monteux (né en 1875) fait ses études. Il y obtient un premier prix de violon en 1896. Pour gagner sa vie, il entre comme altiste à l'Opéra-Comique, et fait partie de l'orchestre des Concerts Colonne. La distance est souvent longue du pupitre de l'instrument à l'estrade du chef, mais Monteux, qui se sent une vocation, la franchit et fonde les Concerts Berlioz. Le fait d'avoir été simple unité de l'orchestre, et d'avoir obéi aux suggestions des chefs lui donne un sens très sûr du commandement au moment de prendre à son tour la baguette. Et ce sera l'éclosion d'une brillante carrière dont l'ancien et le nouveau monde seront les témoins. Diaghilev l'appelle aux Ballets Russes. Il y crée Daphnis et Chloé, de Ravel, Jeux, de Debussy, Petrouchka, de Stravinsky. L'une de ses plus remarquables réussites sera la création, aux mêmes Ballets, du Sacre du Printemps (1913), de Stravinsky. En 1917-1919, le Metropolitan l'accueille, puis l'Orchestre symphonique de Boston. Il sera aussi second chef au Concertgebouw d'Amsterdam et conduit l'Orchestre symphonique de Paris, qu'il fonde. En 1936, devient le chef de l'Orchestre symphonique de San Francisco.
Monteux ne cherche pas à surprendre ou à flatter le goût de l'auditoire par des démonstrations spectaculaires. Sobre de gestes, ferme dans sa sobriété, doué d'une oreille susceptible qui ne laisse passer aucune note suspecte ou étrangère à la partition, il obtient des interprétations d'une scrupuleuse exactitude. Et c'est sans doute grâce à cette probité, qui n'écarte pas la chaleur de l'émotion, que ce chef, l'un des meilleurs, l'un des plus respectueux du style et des styles, propose des exécutions où une claire lumière sonore encourage la vérité expressive. »
(Paul Le Flem, Musica disques, novembre 1958)
Pierre Monteux
MORANZONI Roberto. — Opéra : En représentation, en 1914, dirige OTHELLO et LES JOYAUX DE LA MADONE. — Opéra-Comique : En représentation, crée Résurrection.
MOREAU Philippe. — Opéra : Dirige L'ARLESIENNE au cours d'un Gala le 20 juin 1914.
MOREL Jean (Abbeville, Somme, 10 janvier 1903 – New York, Etats-Unis, 14 avril 1975). — Opéra-Comique : Débute avec Madame Butterfly le 19 septembre 1936. Dirige une reprise de Gianni Schicchi.
MORIN Henri Antonin (Grenoble, Isère, 17 août 1883 – Limeil-Brévannes, Val-de-Marne, 09 octobre 1967). — Opéra : Dirige les spectacles de la Compagnie de Serge de Diaghilev en 1920. — Opéra-Comique : Débute avec le Roi d'Ys le 20 février 1934. Crée Idylle Funambulesque et reprend Angélique et Figaro.
MOURET Jean-Joseph (1682 – 1738). — Opéra : Batteur de mesure (1714-1718).
MUNCH Charles [Charles Münch devenu en 1919] (Strasbourg, Bas-Rhin, 26 septembre 1891 – Richmond, Virginie, Etats-Unis, 06 novembre 1968). — Opéra : Dirige le REQUIEM de Berlioz le 26 novembre 1943.
« Né en 1891, Charles Munch fit ses premières armes au Conservatoire de Strasbourg, où il étudia le violon. Ces études, il les poursuit à Berlin, avant de devenir, plus tard, professeur de violon à Strasbourg. En 1926, le Gewandhaus de Leipzig lui confie la direction de l'orchestre, et, en 1933, Charles Munch conduit à l'Orchestre Symphonique de Paris ainsi qu'aux Concerts Lamoureux. A l'Orchestre Symphonique de Paris, il est l'éloquent défenseur des jeunes compositeurs et des œuvres peu jouées. La B.B.C. le réclame en 1933, et l'Ecole Normale de Musique le prend, en 1936, dans son corps enseignant. Munch succède à Philippe Gaubert comme chef de l'Orchestre de la Société des Concerts. L'aventure internationale le sollicite, lui réussit, et les orchestres symphoniques de l'Ancien et du Nouveau Monde l'accueillent comme chef temporaire ou à demeure. Il est actuellement directeur de l'Orchestre Symphonique de Boston. Rappelons qu'il a dirigé tout dernièrement, en première audition, au Festival de Strasbourg, les symphonies de Florent Schmitt et de Henry Barraud.
Le caractère dominant de la direction de Charles Munch est le mouvement, la fougue, la chaleur. Pour ce chef, la musique reste une chose brûlante, même quand elle s'abandonne à l'apaisement. Ce que traduit, chez ce chef, le geste, autoritaire, sans dureté, véhément ; ce qu'accuse le masque, qui reflète une intense vie intérieure. L'ascendant sur le musicien est direct, total, et le geste, sans précision géométrique, assure à la musique une solide mise en place, pénétré d'énergie accessible à l'emportement, mais maître de ses réflexes. »
(Paul Le Flem, Musica disques, décembre 1958)
Charles Munch en 1958
NIAZI. — Opéra : Avec le Ballet de l'Opéra de Leningrad, dirige en mai 1961 LA BELLE AU BOIS DORMANT, et crée LA FLEUR DE PIERRE le 23 mai 1961.
NIEL Jean-Baptiste (1690 – 1775). — Opéra : Premier batteur de mesure (1744-1749).
NIKISCH Arthur (Lébény-Szentmiklos, 12 octobre 1855 – Leipzig, 23 janvier 1922). — Opéra : Dirige un cycle de LA TETRALOGIE en 1911.
Arthur Nikisch, croquis de Bils, 1910
NUSSY-VERDIÉ Jean. — Opéra : En représentation, crée LA FILLE DU SOLEIL le 03 avril 1910.
OLLONE Maximilien Paul Marie Félix dit Max d' (Besançon, Doubs, 13 juin 1875 – Paris, 15 mai 1959). — Opéra : En représentation, dirige ses œuvres, LE RETOUR (1919), L'ARLEQUIN (1925) et crée LA SAMARITAINE le 23 juin 1937. — Opéra-Comique : Crée son œuvre les Uns et les Autres et dirige Werther pour le Centenaire de Massenet.
PADOVANI Alfred. — Opéra : Avec la Compagnie de Conchita Supervia, dirige en avril 1930 L'ITALIENNE A ALGER et LE BARBIER DE SEVILLE.
PARAY Paul. — Opéra. => biographie
PASDELOUP François (Dreux, Eure-et-Loir, 02 juin 1788 – Paris, 1829). Père du chef d'orchestre Jules Etienne Pasdeloup. — Opéra-Comique : Chef d'orchestre.
PEARCE Leonard. — Opéra-Comique : Dirige les représentations des Ballets russes de Paris en 1935.
PÉRISSON Jean-Marie dit Jean (Arcachon, Gironde, 06 septembre 1924 –). — Opéra : Engagé en 1965. — Opéra-Comique : Dirige Katia Kabanova de Janacek en 1969.
« M. Jean Périsson, chef d'orchestre à l'Opéra.
M. Jean Périsson a fait ses études musicales au Conservatoire de Paris où il a remporté plusieurs premiers prix. A la tête de l'orchestre de l'Opéra de Nice, il a contribué durant dix ans à faire de cette ville un des centres artistiques les plus remarqués. M. Périsson y a dirigé notamment plusieurs cycles Wagner avec les artistes du Festival de Bayreuth, et la saison dernière, la création en France de l'opéra de Chostakovitch Katerina Ismailova, qui a connu un véritable triomphe. »
(revue l'Opéra de Paris n° 24, 2e trimestre 1966)
Jean Périsson en 1966 [photo M. Ploton-Nice]
PERLEA Ionel (Ograda, 13 décembre 1900 – New York, Etats-Unis, 29 juillet 1970). — Opéra-Comique : En représentation, dirige Carmen en 1938.
PERSUIS Louis Luc LOISEAU DE (Metz, Moselle, 04 juillet 1769 – Paris, 20 décembre 1819). — Opéra : Violon ; premier chef d'orchestre de 1810 à 1815.
PICHERAN Eugène Marcel dit Eugène (Orléans, Loiret, 01 novembre 1865 – Paris, 31 mars 1955). — Opéra-Comique : Débute le 18 septembre 1902 avec Mignon. Crée la Charmante Rosalie, la Coupe Enchantée, les Fugitifs, le Devin du Village, Ghyslaine, Il était une Bergère, Télémaque, la Revanche d'Iris, Secret de Maître Cornille et des ballets : Athanaïs, Blanc et Noir, Cigale, Djali, Elvya, Féminissima, les Lucioles, Premier rendez-vous. Assure des reprises de Don Pasquale, Fortunio, le Légataire universel, le Nouveau Seigneur, le Voile du bonheur et Zampa. Il a composé Madame Pistache, opérette en trois actes, livret de Jules Méry (Folies-Dramatiques, 14 juin 1899).
PIERNÉ Henri Constant Gabriel (Metz, Moselle, 16 août 1863 – Ploujean, Morlaix, Finistère, 17 juillet 1937). — Opéra : Avec la compagnie de Serge de Diaghilev crée CLEOPATRE le 11 juin 1910, L'OISEAU DE FEU le 25 juin 1910 et reprend GISELLE. En représentation, dirige son ballet, CYDALISE ET LE CHEVREPIED, en 1923. — Opéra-Comique : Dirige son œuvre, la Coupe Enchantée, le 12 avril 1919.
PIFFARETTI Florentin Eugène (La Villette, Seine [auj. Paris 19e], 30 juillet 1859 – 15 octobre 1914). — Opéra-Comique : Débute dans Carmen le 05 mai 1899. Dirige le répertoire au début du siècle.
PLOTNIKOV Evgeny. — Opéra : Au cours d'un Gala, le 23 février 1922, dirige LA FILLE MAL GARDÉE.
PODESTI Vittorio. — Opéra : Au cours d'un Gala, le 19 juin 1910, dirige des sélections de PAILLASSE, LA BOHEME et FAUST. — Opéra-Comique : Dirige en représentation le Barbier de Séville le 04 octobre 1916.
POMÉ Alexandre (Alessandro POMÈ dit). — Opéra : Avec la troupe de l'Opéra de Monte-Carlo, dirige LE BARBIER DE SÉVILLE en 1912.
Alexandre Pomé en 1913
PREITE Carmelo. — Opéra : En représentation, crée LES JOYAUX DE LA MADONE le 12 septembre 1913.
PRÊTRE Georges. — Opéra. — Opéra-Comique. => biographie
RAALTE Albert Bernhard van (Amsterdam, Pays-Bas, 21 mai 1890 – 23 novembre 1952). — Opéra : Avec la troupe de l'Opéra de La Haye, en février 1926, dirige FIDELIO, TRISTAN ET ISOLDE et crée BEATRICE.
RABANI. — Opéra-Comique : Dirige Madame Butterfly et des Ballets à l'occasion de Galas privés, en 1945.
RABAUD Henri Benjamin dit Henri (Paris, 10 novembre 1873 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 11 septembre 1949). — Opéra : Débute le 01 février 1908 en dirigeant LOHENGRIN. Crée BACCHUS, LA DAMNATION DE FAUST, LE COBZAR et HANSLI LE BOSSU. Reprend DON JUAN en 1941 et assure la direction de ses œuvres LA FILLE DE ROLAND (1923), ROLANDE ET LE MAUVAIS GARÇON (1935), MÂROUF (1942). — Opéra-Comique : En représentation, dirige son œuvre Mârouf.
RANKL Karl (01 octobre 1898 – 06 septembre 1968). — Opéra : Avec la troupe du Covent Garden de Londres, crée PETER GRIMES le 11 juin 1948.
REBEL François (1701 – 1775). — Opéra : Batteur de mesure (1733-1744).
REBEL Jean-Ferry (1666 – 1747). — Opéra : Premier batteur de mesure (1718-1733).
RENAULD Pierre Maxime dit Pierre (Paris, 08 décembre 1883 –). — Opéra-Comique : Débute le 03 août 1922 avec Madame Butterfly. Crée le Poème du Soir et Caroles de Noël.
RESPIGHI Ottorino (Bologne, 09 juillet 1879 – Rome, 18 avril 1936). — Opéra-Comique : Crée son œuvre Marie l'Égyptienne.
REY Jean-Baptiste. — Opéra. => biographie
REYER Ernest (Louis Etienne Ernest REY dit) (Marseille, Bouches-du-Rhône, 01 décembre 1823 – Le Lavandou, Var, 15 janvier 1909). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 07 juin 1879, dirige l'ouverture de SIGURD.
RHENÉ-BATON (René Emmanuel BATON dit) (Courseulles-sur-Mer, Calvados, 05 septembre 1879 – Le Mans, Sarthe, 23 septembre 1940). — Opéra : Dirige les Ballets de la Compagnie Diaghilev en 1914, créant MIDAS le 02 juin 1914.
Rhené-Baton
ROCHEFORT Jean-Baptiste (1746 – 1819). — Opéra : Second batteur de mesure (1787-1810).
ROJDESTVENSKI Guennadi Nikolaïevitch (Moscou, 04 mai 1931 –). — Opéra : Avec le Ballet du Bolchoï de Moscou, en juin 1958, dirige LE LAC DES CYGNES et divers ballets.
ROSENTHAL Emmanuel dit Manuel (Paris, 18 juin 1904 – Paris, 05 juin 2003). — Opéra : En représentation, dirige un spectacle Ravel en 1960. Il a dirigé le 21 avril 1968 la première du PRISONNIER de Luigi Dallapiccola.
« C'est par des études de violon avec Boucherit que Manuel Rosenthal, né à Paris, le 18 juin 1904, fait connaissance avec la musique. L'harmonie le poussera vers la composition, et la composition le mettra dans le sillage de Ravel, dont il fut l'élève préféré. En 1930, l'Opéra-Comique monte avec succès son Rayon de soieries. Puis, l'Opéra joue un ballet, Un baiser pour rien, cependant que Rosenthal se tourne vers la production symphonique. Après des débuts très remarqués de chef d'orchestre aux Concerts Pasdeloup, il conduit des partitions destinées au film sonore, tout fraîchement éclos. La guerre, la captivité après de brillants faits d'armes, le retour en France, une lutte de chaque jour pour échapper à la Gestapo, qui lui interdit toute activité, et une autre lutte dans la Résistance. Rosenthal profite de ce repliement forcé pour composer un grand oratorio, Saint François d'Assise, et mettre au point d'autres ouvrages. A la Libération, il retrouve une activité de chef qui s'était déjà exercée, avant la guerre, comme chef adjoint à l'Orchestre National. A la tête de cet orchestre, il donne une nouvelle impulsion aux concerts, et dirige des festivals Stravinsky, Hindemith, Bartók, Milhaud, Prokofiev, ainsi que d'autres programmes où classiques et contemporains trouvent leur place. Rosenthal est invité comme chef dans presque tous les pays d'Europe, aux Etats-Unis — où il conduit le New York Philharmonic Orchestra occupe, de 1948 à 1953, le poste de « Musical Director » et chef du Seattle Symphony Orchestra, et, en 1951-52-53, se rend à Rio de Janeiro, Montevideo, Buenos Aires, La Havane.
Rosenthal mène, comme on le voit, une activité multiple. L'activité d'un musicien soucieux de trouver un équilibre entre l'appel impératif du compositeur et la vocation du chef. L'un et l'autre se complètent et se rendent de mutuels services. De cet équilibre naissent des interprétations de choix. Rosenthal conduit avec une sobriété agissante, plus préoccupé de traduire une pensée que de séduire une galerie, confiant en des répétitions où la précision s'anime d'énergie, mais, aussi, de bienveillance pour les compagnons du combat musical. »
(Paul Le Flem, Musica disques, février 1959)
Manuel Rosenthal en 1959
ROYER Pancrace (Turin?, 1705 – Paris, 1755). — Opéra : Chef d'orchestre (1730-1733), il fut nommé inspecteur de l'Opéra (1753). Compositeur, il a écrit des opéras : Pyrrhus (1730), Zaïde (1739), le Pouvoir de l'amour (1743), Almasis (1750).
ROZE Raymond (1875 – 1920). — Opéra : Dirige la création de son œuvre JEANNE D'ARC le 24 novembre 1917.
RÜHLMANN Franz dit François (Bruxelles, Belgique, 11 janvier 1868 – Paris, 08 juin 1948). — Opéra : En représentation, le 10 décembre 1911, dirige THERESE. Nommé chef d'orchestre, débute le 28 mai 1916 en reprenant THAÏS. Reprend également ROMEO ET JULIETTE (1916), MESSIDOR, HENRY VIII (1917), LA DAMNATION DE FAUST, SALAMMBO (1919), SIGURD (1923), ALCESTE, FREISCHUTZ, GWENDOLINE (1926), L’ENLEVEMENT AU SERAIL, GUILLAUME TELL (1929), LES HUGUENOTS, TANNHÄUSER (1930), ESCLARMONDE (1931), LA JUIVE, HAMLET (1933), OTHELLO (1935), LE BARBIER DE SEVILLE (1936), MONNA VANNA (1937), LA TRAVIATA (1941), L’ETRANGER (1944), HERODIADE (1945), LE VAISSEAU FANTOME (1946). A créé LE RETOUR, SALOMÉ de Mariotte, LA LEGENDE DE SAINT CHRISTOPHE, LES DIEUX SONT MORTS, L'ARLEQUIN, ESTHER, L'ÎLE DESENCHANTÉE, LA TOUR DE FEU, MAROUF, LA TENTATION DE SAINT ANTOINE, L'ILLUSTRE FREGONA, GUERCOEUR, MAXIMILIEN, PERKAIN, LE ROI D'YS, L'AIGLON, PENELOPE. — Opéra-Comique : Directeur de la musique de 1906 à 1913, avait débuté le 06 septembre 1905 avec Carmen. A créé l’Ancêtre, Ariane et Barbe-Bleue, les Armaillis, Bérénice, le Chemineau, Chiquito, le Clown, Francesca ; le 26 février 1908 la Habanera de Raoul Laparra ; l’Heure Espagnole, Iphigénie en Aulide, Léone, la Lépreuse, Lorenzaccio, Macbeth, Madame Butterfly, Mârouf, Myrtil, Noël, On ne badine pas avec l'amour, les Pêcheurs de Saint-Jean, Pénélope, le Roi Aveugle, Sanga, Snégourotchka, Solange, la Sorcière, Thérèse, la Vie brève et le ballet la Péri. A effectué des reprises de : Aphrodite, la Flûte enchantée, Orphée, le Pardon de Ploërmel, le Vaisseau fantôme, Joseph, Pelléas et Mélisande et la Reine Fiammette.
François Rühlmann lors d'une répétition à l'Opéra-Comique en 1907
SAINT-SAËNS Camille (Paris, 09 octobre 1835 – Alger, 16 décembre 1921). — Opéra : Dirige certaines de ses œuvres, DEJANIRE, LES BARBARES en 1913, LA MARCHE HEROÏQUE en 1915. — Opéra-Comique : A dirigé son œuvre Phryné en 1916.
SAMUEL-ROUSSEAU Marcel (Marcel Auguste Louis ROUSSEAU dit) (Paris, 18 août 1882 – Paris, 11 juin 1955). — Opéra : Dirige son ballet PROMENADE DANS ROME, en 1937.
SANTINI Gabriele. — Opéra : Avec la troupe du San Carlo de Naples, crée JEANNE D'ARC le 30 juin 1951 et UN BAL MASQUÉ le 01 juillet 1951.
SCHALK Franz (Vienne, Autriche, 27 mai 1863 – Edlach, 03 septembre 1931). — Opéra : En représentation, dirige LA FLUTE ENCHANTÉE (1927), FIDELIO, DON JUAN, TRISTAN ET ISOLDE, LE CHEVALIER A LA ROSE, LA WALKYRIE (1928) avec la troupe de l'Opéra de Vienne.
SCHUK. — Opéra-Comique : Second sous-chef d'orchestre (en poste en 1875).
SCHÜLER Johannes (Witnika, 21 juin 1894 – Berlin, Allemagne, 03 octobre 1966). — Opéra : En représentation, dirige L’ENLEVEMENT AU SERAIL en 1941.
SEBASTIAN George (Budapest, Hongrie, 17 août 1903 – La Hauteville, Yvelines, 12 avril 1989). — Opéra : Débute le 30 mai 1947 en dirigeant RIGOLETTO. Assure des reprises de TRISTAN ET ISOLDE (1948), LE CREPUSCULE DES DIEUX, SIEGFRIED (1950), SALOMÉ (1951), LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG (1952), BORIS GODOUNOV, LE VAISSEAU FANTÔME (1953), LA FLÛTE ENCHANTÉE (1954), OTHELLO (1955), TANNHÄUSER (1956), LA TOSCA (1958). — Opéra-Comique : Débute le 29 janvier 1932 avec les Noces de Figaro. Assure des reprises de : Ariane à Naxos, Cosi fan tutte.
« George Sebastian est né à Budapest, le 17 août 1903, ville peuplée de fidèles à la musique. Le don musical apparut de bonne heure chez le petit Sebastian, qui, à six ans, fréquentait l'Opéra de sa ville natale, dont les représentations laissaient en lui une profonde impression. Ne contait-on même pas qu'à cet âge, armé de longues aiguilles à chapeau, il imitait ses aînés du théâtre, comme s'il aspirait déjà à les assurer de sa concurrence ? Mais laissons-là ces jeux divinatoires. Naturellement, le jeune George étudiera le piano, le violon. Plus tard, s'initiera à la composition avec Kodaly et Bartók. Ses études terminées, il fait la connaissance de Bruno Walter, qui le prend comme chef de chant, et l'oriente, cette fois, sans aiguilles à chapeau, vers l'art de conduire une masse orchestrale. Il rencontrera aussi Richard Strauss, et quand Bruno Walter devient directeur de l'Opéra à Berlin, il fait appel à George Sébastian comme chef. La renommée ne tarde pas, il n'est pas de centre musical européen où il n'ait été appelé à diriger, et les deux hémisphères de l'Amérique se sont assuré sa présence. En 1935, se rend à Moscou, où, avec le concours de la Radio et des chœurs de la cathédrale Vassili, il donne, en concert, une audition mémorable de Boris Godounov, dans la version originale. Tout dernièrement, il a conduit à San Francisco, Los Angeles, Chicago. A l'Opéra, il conduit, et son activité se consacre, avec ses confrères du théâtre, à l'interprétation du répertoire.
La variété des œuvres interprétées par George Sébastian répond à la richesse de la culture du chef. Une compréhension qui lui permet de donner chaleur et souplesse à sa direction. Il dirige, les bras légèrement dégagés, favorisant une mesure claire, soucieuse de netteté. »
(Paul Le Flem, Musica disques, janvier 1959)
George Sebastian en 1959
SERAFIN Tullio (Rottanova di Cavarzere, 01 septembre 1878 – Rome, 02 février 1968). — Opéra : En représentation, dirige RIGOLETTO (1908), MEFISTOFELE, LA FILLE DU FAR-WEST (1912), REQUIEM de Verdi, FALSTAFF (1935). — Opéra-Comique : En 1932 dirige les représentations de la Compagnie de Conchita Supervia.
SLAVIANSKY D'AGRENEFF Cyrille (21 mars 1885 – 1948). — Opéra : En représentation, crée SADKO le 26 avril 1927. — Opéra-Comique : Dirige, en représentation, les spectacles de l'Opéra russe de Paris, en 1930.
STRARAM Walther (Marie Emile Félix Walter MARRAST dit) (Londres, 09 juillet 1876 – Paris, 24 novembre 1933). — Opéra : Dirige les représentations d'Ida Rubinstein en 1928.
Walther Straram en 1931
STRAUSS Richard (Munich, 11 juin 1864 – Garmisch-Partenkirchen, Bavière, Allemagne, 08 septembre 1949). — Opéra : En représentation, dirige ses œuvres, LA LEGENDE DE JOSEPH (14 mai 1914), SALOMÉ et LE CHEVALIER A LA ROSE (1930).
STRAVINSKY Igor Fiodorovitch (Oranienbaum, Russie, 17 juin 1882 – New York, Etats-Unis, 06 avril 1971). — Opéra : Dirige la création de son œuvre, LE BAISER DE LA FÉE le 27 novembre 1928.
SZYFER Joseph-Eugène (Varsovie, Pologne, 01 avril 1887 – Paris 16e, 25 août 1947*). — Opéra : Débute le 04 mars 1926 en dirigeant la partition du film LA CROISIERE NOIRE dont c'était la création. Au théâtre, débute avec LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG le 12 novembre 1927. Assure les reprises de BORIS GODOUNOV (1928), LA TRAGÉDIE DE SALOMÉ (1928), LA KORRIGANE (1933). A créé plusieurs ballets dont LES CREATURES DE PROMÉTHÉE, ICARE, LE ROUET D'ARMOR, LE ROI NU et DAVID TRIOMPHANT. A son décès, il était Inspecteur Général des Beaux-Arts.
« Et parmi ceux qui méritent d'être signalés au public, citons M. J.-E. Szyfer, né en 1887, étudiant à la Sorbonne de 1906 à 1909, élève du Conservatoire de 1909 à 1913, où il remporta le 1er prix d'harmonie et de contrepoint, fonda en 1913 au théâtre Femina des concerts symphoniques quotidiens (1re tentative de ce genre à Paris). Directeur musical de la salle Marivaux en 1919, M. Szyfer est depuis 1924 chef d'orchestre des représentations cinématographiques à l'Opéra, où il crée, avec l'auteur M. Rabaud, le Miracle des loups (1924), Salammbô (1925), la Croisière noire (1926). Cette dernière œuvre fut également dirigée par M. Szyfer au théâtre de la Monnaie à Bruxelles et aux théâtres de Rome et de Madrid. »
(Cinquante ans de musique française, 1926)
Joseph-Eugène Szyfer en 1933 [photo Gerschel]
TAFFANEL Claude Paul dit Paul (Bordeaux, Gironde, 16 septembre 1844 – Paris, 22 novembre 1908). — Opéra : D'abord flûtiste, il débute en dirigeant FAUST le 25 janvier 1890. Dirige le 1.000e de FAUST à Paris et assure les reprises de TANNHÄUSER (1895), LA FAVORITE (1896), LES HUGUENOTS (1897), LE PROPHETE (1898), SALAMMBO (1899), PATRIE ! (1900), HENRY VIII (1903), LE TROUVERE (1904), ARMIDE et FREISCHUTZ (1905). A créé TRAIS, OTHELLO, LA MONTAGNE NOIRE, FREDEGONDE, HELLE, MESSIDOR, LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG, LA BURGONDE, BRISEIS, LA PRISE DE TROIE, ASTARTE, LES BARBARES, SIEGFRIED, LA STATUE, LE FILS DE L'ÉTOILE, TRISTAN ET ISOLDE, LA CLOCHE DU RHIN. Sa petite-fille Charlotte Samaran-Taffanel dirigeait un ensemble orchestral féminin en 1951.
Paul Taffanel [photo Pierre Petit]
TANARA Fernando. — Opéra : En représentation, dirige LUCIE DE LAMMERMOOR le 20 avril 1936.
TCHEREPNINE Nikolaï Nikolaïevitch (Saint-Pétersbourg, Russie, 14 mai 1873 – Issy‑les‑Moulineaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 26 juin 1945) — Opéra : Dirige les ballets de la Compagnie de Serge de Diaghilev en 1910. Assure une reprise du COQ D'OR en 1937.
TILMANT Théophile Alexandre dit Théophile (Valenciennes, Nord, 08 juillet 1799 – Asnières [auj. Asnières-sur-Seine], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 07 mai 1878). Frère d'Alexandre Tilmant, violoncelliste. — Opéra-Comique : Elève de Baillot. En 1849, il succéda à Labarre dans ses fonctions de premier chef d'orchestre et directeur de la musique, qu'il occupa jusqu'en 1868. Il avait été auparavant altiste puis violoniste à l'Opéra. Adolphe Deloffre fut appelé à le remplacer quand il fut enlevé à son fauteuil de chef d’orchestre par une paralysie qui mit ses jours en péril (1868). En 1855, il habitait 16 rue Neuve-Breda à Paris.
« Nous ne dirons pas, — le meilleur chef d'orchestre, — mais le seul digne de ce nom qu'il y ait à Paris. — Une puissance, une fougue, une furia telle, que n'y eut-il plus d'instrumentistes au monde, — de même que les pierres s'élevant sur les murs thébains aux accords d'Amphion, — les instruments, magnétisés par l'œil du maître, seraient capables de jouer tout seuls au commandement de son archet dominateur.
Après cela, si voulez louer Tilmant comme il éprouve un véritable plaisir à l'être, ne manquez pas de lui dire qu'il est le premier nageur qu'il y ait des bords de la Marne aux rives de Chatou. »
(H. de Villemessant et B. Jouvin, Figaro, 22 octobre 1854)
TOMASI Henri Frédien dit Henri (Marseille, Bouches-du-Rhône, 17 août 1901 – Paris, 13 janvier 1971). — Opéra : En représentation, dirige LA GRISI (1939) et crée son œuvre LES SANTONS le 18 novembre 1938. — Opéra-Comique : Crée son ballet la Rosière du Village.
« Une activité toujours sous pression. Est-il compositeur ? Est-il chef d'orchestre ? Il est aussi à l'aise devant le pupitre de concert que devant les portées qu'il noircit avec une preste fécondité. D'ascendance corse, il naît à Marseille, en 1911. Très jeune, il vient à Paris, où, au Conservatoire, des maîtres comme Caussade, Paul Vidal, Vincent d'Indy, Philippe Gaubert lui enseignent le meilleur de leur art et de leur science. Le prix de direction d'orchestre, décerné à l'unanimité, est déjà une promesse de monter au pupitre ; mais, en 1927, le Grand Prix de Rome accorde un large crédit au compositeur. Suit une période d'intense production musicale, qui lui ouvre les portes de l'Opéra, de l'Opéra-Comique, de l'Opéra de Mulhouse, de Munich, avec les ballets « la Grisi », « la Rosière du village ». Des partitions lyriques s'ajoutent à ce flux chorégraphique, avec « Don Juan de Manara », « Sampiero-Corso », « Jeanne d'Arc », et « l'Atlantide », qui fait son tour d'Europe avant de faire son tour du monde. Et, pourtant, le chef d'orchestre trouve le temps de s'affirmer au milieu de cette prolifération d'œuvres. Tomasi dirige, en effet, à Radio-Colonial, en 1931. Les orchestres symphoniques de la capitale l'inviteront à les conduire, ainsi que les orchestres de la Radiodiffusion française, sans oublier les orchestres des stations de Genève, Lausanne, Cologne, Turin, Dublin, Hilversum. Tomasi a également conduit le Concertgebouw d'Amsterdam, la Résidence de La Haye, l'Orchestre de la Suisse Romande, le Tonhalle de Zurich.
Au pupitre, Tomasi dirige avec une vigueur nerveuse. Ramassés, ses gestes ont pourtant une ampleur qui s'impose et commande. Le visage est singulièrement mobile, et les observations ne s'égarent pas en vaines parlottes. Il est tout entier possédé par la musique, qui lui souffle l'inspiration du moment. Souci de musicien, de compositeur qui sait l'exacte valeur d'une intention et la fait passer à l'acte. »
(Paul Le Flem, Musica disques, avril 1959)
Henri Tomasi en 1959
TOSCANINI Arturo (Parme, 25 mars 1867 – Riverdale, 16 janvier 1957). — Opéra : Au cours d'un Gala, le 19 juin 1910, dirige le deuxième acte de TRISTAN ET ISOLDE et le quatrième d'OTHELLO.
« Parmi les auditions marquantes du mois, signalons les deux festivals donnés à l'Opéra, les 3 et 4 mai, par la Société Philharmonique de New York sous la direction d'A. Toscanini. Cet orchestre, composé de plus de cent musiciens, est d'une remarquable homogénéité, et les qualités propres des exécutants sont encore renforcées par la maîtrise du chef qui les dirige. Toscanini, qui, depuis 1921, tient le pupitre à la Scala de Milan, est assurément un des meilleurs conducteurs d'orchestre. Ses interprétations, exemptes de toute recherche inutile, paraissent surtout guidées par un double souci d'exactitude matérielle et de fidèle compréhension. Citons, entre autres, les très belles exécutions données de la Symphonie héroïque, du prélude de Tristan, du Boléro de Ravel, de la Mer de Debussy.
On pourra se rendre compte du haut degré de perfection auquel atteint la Société Philharmonique de New York, sous la direction de Toscanini, en écoutant la Symphonie en ré majeur de Haydn, que vient précisément d'éditer la Compagnie du Gramophone. La majesté presque religieuse de l'Adagio, auquel succède un spirituel Presto, la douceur enjouée de l'Andante, l'allégresse du Menuet, l'emportement mesuré du Finale sont traduits sur ces quatre disques par Toscanini et son orchestre avec une précision et une clarté qui se retrouvent dans les moindres nuances. C'est une joie pour l'oreille.
Le verso du quatrième disque nous réserve un véritable émerveillement : le Scherzo du Songe d'une nuit d'été, qui a figuré au programme du concert de Toscanini, et qui est reproduit ici sans rien perdre de cette légèreté immatérielle et de cette pureté aérienne qui transportèrent le public de l'Opéra. »
(Larousse Mensuel Illustré, mai 1930)
Arturo Toscanini
VAILLARD Henri Adolphe dit Henri (Paris, 24 mai 1845 – Saint-Cloud, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 21 mars 1899). — Opéra-Comique : Violon puis Second chef (1875 - vers 1898).
Henri Vaillard
VALENTINO Henri Justin Armand Joseph (Lille, Nord, 13 octobre 1787 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 28 janvier 1865). — Opéra : Second Chef d'orchestre (1820-1824), premier chef avec Habeneck (1824-1830). — Opéra-Comique : Chef (1831-1836).
(Dès l'âge de 15 ans il révéla des dons de chef d'orchestre. En 1813 il épousa la nièce du compositeur Persuis, alors directeur de la musique à l'Opéra et entra comme second chef à l'Académie royale de musique en 1820. A partir de 1824 il partagea avec Habeneck les fonctions du premier chef et c'est à ce titre qu'il dirigea les créations de la Muette de Portici, Guillaume Tell, le Serment, le Dieu et la Bayadère. Lorsqu'en 1830 le docteur Véron, qui avait pris la direction de l'Opéra, décida de réduire les appointements des musiciens, il démissionna pour entrer l'année suivante à l'Opéra-Comique où il fut le créateur de Zampa, le Pré-aux-clercs, le Chalet, l'Éclair, le Cheval de bronze, le Postillon de Longjumeau et le Brasseur de Preston. En 1837, il fondait, à la salle Saint-Honoré, les Concerts Valentino, premiers concerts populaires en France. C'était un chef énergique et souple, d'une grande autorité.)
VANDERNOOT André (Watermael-Boitsfort, Bruxelles, Belgique, 02 juin 1927 – Bruxelles, 06 novembre 1991). — Opéra : Dirige LES NOCES, RENARD et LE SACRE DU PRINTEMPS les 06, 08, 09 et 10 octobre 1965.
« A vingt-cinq ans, un jeune chef, de nationalité belge, se présentait au Concours international de jeunes chefs d'orchestre de Besançon. Il y cueillait un brillant prix. C'était André Vandernoot. Il avait tenté sa chance, et celle-ci lui accorda et continue de lui accorder sa confiance. Il a conscience, cependant, qu'il peut encore apprendre, et, à cet effet, se rend à Vienne, où, après deux années d'études de direction d'orchestre, lui est décerné le diplôme de fin d'études, avec la mention « excellence ». Voilà André Vandernoot tournant avec les « Wiener Symphoniker ». Les engagements ne manquent pas, et, en 1956, il vient à Paris, avec « l'orchestre de chambre des Wiener Symphoniker ». Pathé-Marconi lui accorde, en 1956-1957, un enregistrement des six dernières symphonies de Mozart, et la Société des Concerts lui confie la direction de plusieurs concerts, exemple que suivront les Concerts Colonne et le festival d'Aix-en-Provence, en 1957. Puis il revient au ... bercail, à Besançon, qui assista à la naissance de sa carrière, et y dirige le premier concert de la saison. Mais il ne s'agit plus, cette fois, de chercher sa voie. Vandernoot n'est plus un candidat timide, comme beaucoup d'autres, mais un jeune maître que le succès a visité, mais non gâté.
Voici en quels termes s'exprimait le journal « la Suisse », en 1953 : « Cette soirée nous apportait la révélation d'un chef, André Vandernoot, un des espoirs de la jeune génération. Cet espoir me semble bien placé, car non seulement M. Vandernoot apparaît en possession d'un métier étonnant pour son âge, mais encore il s'affirme comme un artiste chez lequel la lucidité ne paralyse pas la ferveur. »
(Paul Le Flem, Musica disques, avril 1959)
André Vandernoot en 1959
VERDI Giuseppe (Le Roncole di Busseto, Parme, 10 octobre 1813 – Milan, Italie, 27 janvier 1901). — Opéra : Dirige la première de son œuvre AÏDA le 22 mars 1880.
VIANESI Auguste Charles Léonard François dit Auguste (Legnano, 02 novembre 1837 – New York, Etats-Unis, 04 novembre 1908). — Opéra : Débute avec LES HUGUENOTS le 01 juillet 1887. Assure les reprises de DON JUAN (1887), HENRY VIII, LA JUIVE (1888), LUCIE DE LAMMERMOOR (1889), SIGURD (1890). Dirige la 500e de FAUST à Paris. A créé LA DAME DE MONSOREAU, ZAIRE, LE MAGE, ASCANIO et dirigé ROMÉO ET JULIETTE après Charles Gounod qui le créa.
VIARDOT Paul (Courtavon, Haut-Rhin, 20 juillet 1857 – Alger, 11 décembre 1941). — Opéra : Débute le 05 juillet 1893 avec SAMSON ET DALILA. Crée DEIDAMIE. Démissionne le 01 octobre 1893 et est remplacé par Edouard Mangin.
VIDAL Paul Antonin dit Paul (Toulouse, Haute-Garonne, 16 avril 1863 – Paris, 09 avril 1931). — Opéra : D'abord chef de chant, il débute le 31 janvier 1894 en dirigeant GWENDOLINE. Nommé chef d'orchestre le 01 juillet 1896 en remplacement de Madier de Montjau, puis 1er chef en 1906. Assure les reprises de DON JUAN (1896), GUILLAUME TELL (1899), LA FAVORITE (1904), SIGURD (1905), LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG (1906), THAIS, PATRIE ! (1907), HIPPOLYTE, HAMLET, RIGOLETTO (1908), HENRY VIII (1909), LE PROPHETE, LES DEUX PIGEONS (1912), ARMIDE, LES HUGUENOTS (1913). A dirigé la 1.000e de FAUST en 1905. A créé L'ETOILE, JOSEPH, ORSOLA, PAILLASSE, L'ETRANGER, L’ENLEVEMENT AU SERAIL, DARIA, ARIANE, LA CATALANE, MONNA VANNA, JAVOTTE, LA FORET, LE MIRACLE, SIBERIA, LA ROUSSALKA, ROMA et, en oratorio à l'Opéra, LA DAMNATION DE FAUST. — Opéra-Comique : Directeur de la musique de 1914 à 1919, débute avec Carmen le 24 janvier 1914. Assure des reprises de : Alceste, Don Juan, Iphigénie, Irato, Figaro, le Rêve, Thérèse et crée les Cadeaux de Noël, Ping-Sin, Soldats de France, Sur le Front, le Tambour ainsi que des ballets : Ballet des Nations, Lumières et Papillons, Scènes Alsaciennes. Egalement compositeur, on lui doit des œuvres lyriques.
VIGNA Arturo (Turin, 1863 – Milan, Italie, 1927). — Opéra : Débute le 05 février 1916 en dirigeant DON PASQUALE. Reprend LA FAVORITE (1917), OTHELLO (1919), PAILLASSE (1920) et crée MARIA DI ROHAN, FALSTAFF.
VISEUR Georges Auguste dit Georges (Paris, 02 septembre 1881 –). — Opéra-Comique : Débute le 01 juillet 1916 avec Madame Butterfly.
VITALE Edoardo (Naples, Italie, 29 novembre 1872 – 12 décembre 1937). — Opéra : Avec l'orchestre et la troupe de la Scala de Milan, dirige LA VESTALE le 24 janvier 1909. En 1897, il avait épousé Carolina Pasini-Vitale (Rome, 08 novembre 1872 – Rome, 23 novembre 1959), soprano.
Edoardo Vitale
WALTER Bruno (Bruno SCHLESINGER dit) (Berlin, Allemagne, 15 septembre 1876 – Beverly Hills, Etats-Unis, 17 février 1962). — Opéra : En représentation, dirige DON JUAN (1934) et FIDELIO (1936).
« Schlesinger était le nom de famille du musicien, Walter son prénom. L'ensemble céda au nom de Bruno Walter. Il fait ses études au Conservatoire de Berlin, dirige dans plusieurs théâtres allemands, avant de devenir le directeur du Théâtre Impérial de Vienne. Mottl le choisit comme directeur de la musique à Munich (1913-1922) et, en 1923, Bruno Walter organise une saison d'opéras allemands à Londres, au Covent Garden. En 1925, il dirige à l'Opéra de Charlottenbourg, à Berlin, cependant qu'il conduit aux concerts symphoniques du Gewandhaus de Leipzig. Les événements politiques vont l'obliger à quitter l'Allemagne pour Vienne, où le théâtre et la musique symphonique sollicitent son activité. Et puis, c'est l'Anschluss, et Bruno Walter quitte Vienne pour Paris. Il se fixe dans cette ville et acquiert la nationalité française. En 1939, il se rend aux Etats-Unis, dont il deviendra citoyen.
Un musicien qui, aux dons du technicien, ajoute une riche culture ouvrant son esprit à toutes les tendances. Si, dans sa direction, il use d'une force mesurée, il est capable de recherches qui évitent la subtilité déliquescente ou l'afféterie. Bruno Walter, pour qui Mozart n'a plus de secrets, conduit d'un geste ménagé de ses moyens. Il communique aux musiciens un fluide qui agit plus par persuasion que par tension volontaire. Une nature à la fois méditative, acquise à la contemplation, riche aussi d'expansion lyrique, telle peut apparaître la passionnante personnalité de Bruno Walter. »
(Paul Le Flem, Musica disques, novembre 1958)
Bruno Walter
WEINGARTNER Felix (Zara, Dalmatie, 02 juin 1863 – Winterthour, 07 mai 1942). Epouse en 1911 Lucille Marcelle, cantatrice qui a chanté à l'Opéra-Comique sous le nom de Marcelle. — Opéra : En représentation, dirige LA DAMNATION DE FAUST en oratorio (1906) et assure un cycle de LA TETRALOGIE en 1911.
Felix Weingartner en 1911 [photo Berger]
WETZELSBERGER Bertil (Ried im Innkreis, Haute-Autriche, 07 mai 1892 – Stuttgart, 28 novembre 1967). — Opéra : En représentation, assure la première de PALESTRINA le 30 mars 1942 et dirige LE CHEVALIER A LA ROSE (1942).
WIDOR Charles Marie Jean Albert dit Charles Marie (Lyon, Rhône, 21 février 1844 – Paris, 12 mars 1937). — Opéra : Dirige une reprise de son ballet, LA KORRIGANE, en 1916.
WOLFF Albert Louis dit Albert (Paris 7e, 19 janvier 1884* – Suresnes, Hauts-de-Seine, 20 février 1970). — Epouse 1. à Paris 9e le 16 juillet 1904* (divorce le 23 janvier 1934) Stéphanie Gérardine Nieuwmeyer (Bruxelles, 18 août 1877 –), artiste lyrique puis artiste dramatique ; épouse 2. à Paris 16e le 26 mai 1939* Simone Berthe Ballard (Sannois, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 26 mars 1895 –), artiste lyrique. Père de Stéphane Joseph Wolff (Paris 9e, 29 novembre 1904* – Avignon, Vaucluse, 24 décembre 1980), musicographe [épouse en 3e noces à Asnières le 08 février 1957 la cantatrice Simone Couderc]. Opéra : Au cours d'un Gala, le 20 juin 1914, dirige la musique de scène d’UN BAL A LA CLOSERIE DES LILAS. Comme chef d'orchestre, débute le 07 août 1949 avec LE ROI D'YS. Assure une reprise de BORIS GODOUNOV en 1949. — Opéra-Comique : Débute le 26 avril 1911 en créant la Jota de Raoul Laparra. Crée également Angélique, Angelo, l’Appel de la Mer, la Brebis égarée, le Carillonneur, Céleste, Ciboulette, Cyrano de Bergerac, la Danseuse de Pompéi, l’École des maris, l’Enfant et les Sortilèges, la Femme et le Pantin, la Forêt bleue, Fragonard, le Hulla, Julien, Madame Bovary, les Mamelles de Tirésias, la Marchande d'allumettes, Nausicaa, les Noces Corinthiennes, Pépita Jimenez, Poirier de Misère, Polyphème, Quand la Cloche Sonnera, Quatre-vingt-treize, Riquet à la Houppe, Sarrati, Secret de Suzanne, Sophie Arnould, Tisseuse d'Orties et les ballets Boîte à joujoux, Cygne de Saint-Saëns, Danse de Debussy. Pavane pour une Infante Défunte, Petit Elfe ferme l'œil, les Petits Riens, Valse de Ravel. Directeur de la Musique de 1921 à 1924 et Directeur du Théâtre de 1945 à 1946 a effectué entre autres des reprises de l’Attaque du Moulin, la Basoche, Béatrice, Ariane et Barbe-Bleue, Iphigénie, la Lépreuse, Lorenzaccio, Orphée, Pelléas et Mélisande, Pénélope, Phryné, la Reine Fiammette, Télémaque, Fortunio, la Rôtisserie de la Reine Pédauque, Tristan et Isolde, la Vie brève et le Pays.
« Né à Paris, en 1884, Albert Wolff révéla de précoces dispositions musicales. L'enfant de chœur sera plus tard organiste, après de brillantes études au Conservatoire. Il travailla la composition, et l'Oiseau bleu, œuvre lyrique, atteste, chez Wolff, le don de création. Ses débuts dans la vie furent durs, mais sa jeune autorité est vite connue, et, à 26 ans, il monte au pupitre de chef à l'Opéra-Comique. Réussite qui décide Albert Carré, directeur du théâtre, à envoyer Wolff à Buenos Aires, où il conduit des représentations de l'Opéra-Comique. La guerre de 1914 fait du chef d'orchestre un aviateur héroïque, et, après avoir servi sur le front, il apportera la même vaillance au service des ouvrages français au théâtre du Metropolitan, à New York. Il est nommé directeur de la musique à l'Opéra-Comique, où son autorité le classe définitivement. Le théâtre ne suffit plus à son activité, et Wolff se laisse solliciter par le concert. Direction qu'il exerça aux Concerts Lamoureux et aux Concerts Pasdeloup. Apostolat qui lui valut d'être appelé par les sociétés symphoniques étrangères.
Le théâtre a surtout retenu l'activité première d'Albert Wolff. A cette tâche, il apportait la maîtrise, le sang-froid, l'assurance qui donnent confiance à l'artiste en scène aussi bien qu'aux musiciens de la fosse. Il s'attache plus à la ligne, aux touches larges qu'au détail minutieux. La cohésion de l'ensemble reste sa principale préoccupation. Avec lui, un accident, une surprise possible ne tournent pas au tragique. Ce souci d'équilibre, de synthèse, cette constante préoccupation de l'unité se retrouvent chez le Wolff du concert, qui, sans parti pris d'école, conduit, avec la même impartialité d'esprit et la même chaleur d'accent, des œuvres aussi opposées par leur technique que par leurs tendances. »
(Paul Le Flem, Musica disques, novembre 1958)
« Albert Wolff, qui vient de fêter son soixante-dix-septième anniversaire, célèbre, cette année, dans chaque ville qui l'accueille, ses cinquante ans de direction d'orchestre. Le maître demeure d'une étonnante jeunesse d'allure et d'esprit. Si l'on songe à tous les chefs de son âge qui poursuivent leur carrière, on ne peut s'empêcher de penser que la musique n'adoucit peut-être pas les mœurs, mais qu'elle conserve très bien. Albert Wolff a d'ailleurs passé très peu de temps à Paris, où il n'a guère le temps de diriger.
En fait, il proclame qu'il n'en a pas le temps, que la Scandinavie le réclame, qu'il ne peut être partout à la fois. Mais il semble qu'il n'en ait pas tellement envie. Toutes les œuvres qu'il aime et qu'il a dirigées tant de fois depuis 1911, date de ses débuts, ont presque disparu du répertoire. Elles se nomment : Pelléas et Mélisande, le Jongleur de Notre-Dame, Manon, Ariane et Barbe-Bleue, le Chemineau.
— Ces pièces qui sont en sommeil dans le théâtre qui les a créées, elles vivent ailleurs, dit Albert Wolff. On a tort de vouloir à tout prix remonter des œuvres qui n'ont pas d'avance un public suffisant. Les plus beaux décors et les metteurs en scène les plus savants n'y changeront rien. Il faut se persuader, enfin, que « chaque ouvrage a un certain nombre de représentations dans le ventre ». Ainsi, Mârouf en a six, Ariane et Barbe-Bleue, trois, Fidelio, trois, Pelléas, six. La solution, c'est de jouer ce répertoire sans faire de frais, dans les décors existants, avec de très bons chanteurs et sur abonnement. C'est à peu près ce qu'a fait la Monnaie de Bruxelles. Elle s'en est bien trouvée. »
(Musica disques, mars 1961)
Albert Wolff
WURMSER Lucien (Paris 12e, 23 mai 1877 – Paris 18e, 27 août 1967). — Opéra : Au cours d'un Gala, crée LES FEUILLES D'AUTOMNE le 24 novembre 1925.
ZWEIG Fritz (Olmütz, 08 septembre 1893 – Los Angeles, Etats-Unis, 28 février 1984). — Opéra : En représentation, dirige DON JUAN et LA FLÛTE ENCHANTÉE en 1938 et 1939. — Opéra-Comique : De l'Opéra de Prague, dirige en 1935 des représentations des Noces de Figaro.
Camille Chevillard (penché, à côté de la femme en blanc) et l’Orchestre de l’Opéra en 1916
QUELQUES INSTRUMENTISTES DE L’OPERA ET DE L'OPERA-COMIQUE
ALARD Jean-Delphin (Bayonne, Basses-Pyrénées, 08 mars 1815 –). — Opéra : Violon (1831-1833).
ALARD-GUERETTE Félix-Léon (Paris, 03 septembre 1863 –). — Opéra : Violoncelle (1889-).
ALLARD Louis Philippe César Auguste Frédéric Victor Oscar dit Louis (Porto-Rico, Antilles espagnoles, 19 août 1852 –). — Opéra-Comique : Trombone solo. Professeur de trombone au Conservatoire (1888-1925).
ALLIER Lazard (Magdebourg, 16 septembre 1827 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
ALTÈS Ernest Eugène (Paris, 28 mars 1830 – Saint-Dyé-sur-Loire, Loir-et-Cher, 02 juillet 1899). — Opéra : Violon (01 février 1846 - 1876) ; second chef d'orchestre (1877-1879) ; chef d'orchestre (1880-1887).
ALTÈS Joseph Henry (Rouen, Seine-Maritime, 18 janvier 1826 – Paris, 24 juillet 1895), enterré au cimetière de Montmartre (33e division). Epouse Emilie-Francisque Ribault, cantatrice. — Opéra-Comique : Flûte (1847). – Opéra : Flûte (01 février 1848 - 01 septembre 1876).
AMÉDÉE François LANEAU (Paris, 01 octobre 1784 –). — Opéra : Alto (01 février 1813-).
AMMANN Charles-Alfred (Strasbourg, 05 mars 1845 – 1907). — Opéra : Cor (1868-).
ANDRÉ Lucien-Marius (Paris, 22 mai 1874 –). — Opéra : Violon.
ANDRÉ Roger (1921 –). — Opéra : Premier violon solo (1961-1981).
ARMAND Louis-Joseph (en Seine-et-Oise, vers 1790 –). — Opéra : Violon (1817).
ASMANN Guillaume-Ernest (02 novembre 1742 –). — Opéra : Clarinette (1773-).
ASTRUC Maxime-Lambert (Bordeaux, 05 octobre 1828 – septembre 1882). — Opéra-Comique : Contrebasse.
ATRAPART Jean-Louis Constant Armand (Paris, 10 décembre 1789 –). — Opéra : Cor.
AUBERT Jacques dit le Vieux (1689 – 1753). — Opéra : Chef des violons (1728-1752).
AUBERT Louis dit le Fils (1720 – 1800). — Opéra : Chef des violons (1755-1771) ; batteur de mesure (1756-1774).
AUBERT Louis-Mathieu-Chrétien (Arles, Bouches-du-Rhône, 24 décembre 1872-). — Opéra : Violon.
AUBÉRY Jean-Pierre. — Opéra : Violon (novembre 1859-01 août 1868). Premier violon. => biographie
AUMONT Henri-Raymond (Paris, 31 juillet 1818 – février 1862). — Opéra-Comique : Violon.
AUSTRUY François-Antoine (Grenelle, Seine, 07 juillet 1852 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
AUZOU Charles-René (dépt de la Seine, 26 juin 1784 –). — Opéra : Violon (01 février 1814).
BAILLOT Pierre Marie François de SALES dit (Passy, Seine [auj. Paris 16e], 01 octobre 1771 – Paris, 15 septembre 1842). — Opéra : Premier violon solo (1822-1831).
BAILLY Georges Emile (Gercourt, Meuse, 06 décembre 1891 – 1940). — Opéra : Alto.
BAILLY Louis Octave (Valenciennes, Nord, 13 juin 1882 – au Québec, 21 novembre 1974). — Opéra : Alto. – Opéra-Comique : Alto.
BALLERON Louis-Edouard (Paris, 05 mars 1869 –). — Opéra-Comique : Flûte (1893-). Flûte de la Garde Républicaine.
BANEUX Mathieu Gustave. — Opéra-Comique : Cor (1841-1847). – Opéra : Cor (01 septembre 1847-1849). => biographie
BANEUX Paul Lambert. — Opéra-Comique : Cor (1825). => biographie
BARBEREAU Auguste Mathurin Balthazar (Paris, 14 novembre 1799 – Paris, 16 juillet 1879). — Opéra : Violon (1821-1826 et 1829-1830).
BARIZEL Charles-Dominique-Joseph (Merville, Nord, 03 janvier 1788 – Paris, 25 mai 1850). — Opéra : Basson (1814).
BARRAINE Alfred Mathieu (Paris 17e, 11 juin 1870* – Paris 13e, 24 septembre 1943*), père d'Elsa Barraine, compositrice. — Opéra : Violoncelle (1901).
BARRÈRE Georges (Bordeaux, 31 octobre 1876 –). — Opéra : Flûte (octobre 1900).
BARRIER Claude Ludovic Henri (Orléans, Loiret, 01 avril 1888 –). — Opéra-Comique : Alto.
BARTHEL Alfred-Charles (Meursaut, Côte-d'Or, 29 mars 1871 –). — Opéra-Comique : Hautbois (1898-)
BARTHÉLEMY Louis-Mathieu (Marseille, 21 septembre 1859 –). — Opéra-Comique : Trombone. Trombone de la Garde Républicaine.
BAS Louis-Jean-Baptiste (Paris, 24 juin 1863 –). — Opéra : Hautbois.
BATTU Pantaléon. — Opéra : Violon (01 juillet 1823) ; second chef d'orchestre (1848). => biographie
BAUTE Gustave-Henri (Paris, 15 juin 1834 – novembre 1896). — Opéra-Comique : Alto.
BECQUIÉ Adolphe (Toulouse, 1801 – Paris, 10 novembre 1825). — Opéra-Comique : Flûte.
BECQUIÉ DE PEYREVILLE Jean-Marie BECQUIÉ dit (Toulouse, novembre 1798 – Paris, janvier 1876). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (1825-1827).
BEDETTI Jean (Lyon, Rhône, 13 décembre 1883 – 1973). — Opéra-Comique : Violoncelle.
BELE Désiré-Joseph-Théodore (Hazebrouck, Nord, 09 février 1868 –). — Opéra : Trombone.
BÉNARD René Michel Auguste (Orléans, 04 mars 1786 –). — Opéra : Trombone (1813-1835).
BERNARD Edouard-Alexis (Amiens, 16 juillet 1806 – juin 1847). — Opéra-Comique : Cor. – Opéra : Cor (01 février 1839).
BERNARD Hubert-Joseph (Harcy, Ardennes, 17 janvier 1852 –). — Opéra-Comique : Contrebasse. – Opéra : Contrebasse (01 février 1889-).
BERNIS Jean (Paris, 10 mars 1857 – Paris, 27 décembre 1889). — Opéra-Comique : Alto.
BEROU Pierre dit Adrien (Bordeaux, 22 novembre 1824 –). — Opéra-Comique : Violon.
BERQUET Paul-Claude-Rodolphe (Paris, 30 novembre 1867 –). — Opéra : Violon (1888).
BERTHÉLEMY Félix-Charles (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 04 novembre 1829 – Paris, 13 février 1868). — Opéra : Hautbois (1855-1868).
BERTHELIER Jean-Baptiste dit Henri (Limoges, Haute-Vienne, 27 décembre 1856 – 03 juillet 1915). — Opéra : Violon (01 mars 1875) ; violon solo (1885-1890) ; premier violon solo (1890-1895).
BERTON Henri Montan. — Opéra : Violoniste (1782). => biographie
BERTRAM Edmond-Alexis (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 14 octobre 1851 – septembre 1900). — Opéra : Flûte.
BICHISOLLI Joseph. — Opéra : Violoncelle.
BILBAUT Justin Louis Désiré. — Opéra : Trombone (01 septembre 1889-). => biographie
BINON Ernest-Constantin (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 08 mars 1853 –). — Opéra-Comique : Violoncelle. – Opéra : Violoncelle.
BLACHÈRE Charles-Michel (Pont-Saint-Esprit, Gard, 02 octobre 1851 – Pont-Saint-Esprit, 23 avril 1897). — Opéra-Comique : Trombone.
BLANGY Auguste (Paris, 13 mars 1779 – 1848). — Opéra-Comique : Cor. – Opéra : Cor (12 mai 1810 - 31 décembre 1816 et 01 juillet 1818 - 31 décembre 1820).
BLANVILLAIN Alexandre-Jules (Versailles, 22 août 1825 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
BLAVET Michel (Besançon, 1700 – Paris, 1768). — Opéra : Flûte.
BLEUZET Louis Florent Alfred (Hazebrouck, Nord, 16 avril 1874 – ap. 1924). — Opéra-Comique : Hautbois. – Opéra : Hautbois.
BLONDEAU Pierre Auguste Louis (Paris, 15 octobre 1786 – 1865). — Opéra : Alto (1816).
BOH Marie-Emile (Sarreguemines, Moselle, 19 avril 1852 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
BOISSEAU Arthur-Léopold-Raphaël (Tours, 08 septembre 1845 –). — Opéra : Violon (16 août 1868 - 31 décembre 1898).
BONNAFÉ Hippolyte Gabriel Marcel (Montpellier, Hérault, 01 juillet 1891 –). — Opéra : Alto jusqu'en 1961.
BONNEFOY Emile-Louis (Paris, 06 mars 1834 –). — Opéra-Comique : Cor.
BONNEFOY Félix-Gabriel (Paris, 05 juillet 1831 – 08 mars 1895). — Opéra-Comique : Cor. – Opéra : Cor (01 mars 1875 - 1888).
BONNEFOY Paul-Etienne-Alexandre (Paris, 25 juin 1825 – 02 avril 1879). — Opéra-Comique : Cor.
BONNEFOY Victor-Jean-Baptiste (Paris, 05 octobre 1828 –). — Opéra-Comique : Cor.
BONNIOL Pierre-Gustave (Nîmes, Gard, 22 février 1859 –). — Opéra-Comique : Contrebasse.
BONVOUST François-Auguste (Paris, 09 septembre 1856 –). — Opéra : Cor.
François Bonvoust
BOUCHE Jules-Léon (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 17 juillet 1868 –). — Opéra-Comique : Violon.
BOUCHER Henri-Léon-Eugène (Issy, 14 mai 1873 –). — Opéra : Contrebasse (1897-).
BOUFFARD Jean (Carcassonne, Aude, 26 mars 1834 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
BOULART Victor-Jean-Baptiste-Charles (Valenciennes, Nord, 18 mai 1823 – Paris, mars 1891). — Opéra-Comique : Violon.
BOULLARD Louis-Alfred-Alexandre (Rennes, 10 mars 1852 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
BOULZE Jean (1890–1969). — Opéra : Flûte solo.
BOUR Félix-Joseph (Bruxelles, 22 décembre 1850 –). — Opéra-Comique : Hautbois. – Opéra : Hautbois (01 septembre 1878 - 1885).
BOURDEAU Adolphe-Félix (Paris, 14 octobre 1838 –). — Opéra-Comique : Basson (1857-1872).
BOURDEAU Charles-Emile (La Rochelle, 02 octobre 1832 –). — Opéra : Contrebasse (01 août 1851 - 01 avril 1859).
BOURDEAU Charles-Marius (Lyon, Rhône, 26 novembre 1858 –). — Opéra : Basson (01 mai 1888-).
BOURDEAU Eugène (Paris, 14 juin 1850 –). — Opéra-Comique : Basson (1867-).
BOURDEAU Eugène-Adolphe (Semur, Côte-d'Or, 22 octobre 1869 –). — Opéra-Comique : Contrebasse.
BOURDIN René-François (Marseille, Bouches-du-Rhône, 25 octobre 1854 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
BOUSSAGOL Emile-Justin-Prosper dit Emile (Paris, 10 décembre 1854 – 1917). — Opéra : Harpe (1874-1897).
BOUTER Louis (Paris, 01 octobre 1859 –). — Opéra-Comique : Contrebasse.
BOUYER Louis Claude (Paris, 24 mai 1888 –). — Opéra : Alto (2e soliste) à partir du 01 juin 1908.
BOVERIE Joseph-Eugène (Paris, 14 décembre 1829 –). — Opéra-Comique : Violon.
BRENNE Félix-Eugène (Saint-Just-en-Chaussée, Oise, 14 février 1848 –). — Opéra : Violon (1871-1873 et 1875-).
BRETONNEAU Louis-Albert (Latille, Vienne, 01 avril 1856 –). — Opéra-Comique : Clarinette basse.
BRÉVAL Jean-Baptiste (1753 – 1823). — Opéra : Violoncelle.
BROD Henry (Paris, 13 juin 1799 – Paris, 06 avril 1839). — Opéra : Hautbois (1819-1839).
BROUSSE Joseph (Colomiers, Haute-Garonne, 21 novembre 1864 –). — Opéra : Tuba.
BROUSSE Pierre (Colomiers, Haute-Garonne, 18 décembre 1859 –). — Opéra : Fanfare. – Opéra-Comique : Cornet à pistons.
BRUGUIER François-Martin-Marie-Ernest (Aix, Bouches-du-Rhône, 16 mars 1853 –). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1882).
BRUN Pierre dit Alfred (Séville, 18 avril 1864 – 1935). — Opéra : Violon (1884) ; Violon solo (1895-1914).
BRUN Pierre Henri Félix (Montpellier, Hérault, 15 octobre 1878 – 16 décembre 1940). — Opéra : Alto.
BRUNOT Louis-Antoine (Lyon, Rhône, 16 novembre 1820 – Paris, 20 octobre 1885). — Opéra-Comique : Flûte.
BRUYANT Antoine-Auguste (Pontarlier, Doubs, 14 décembre 1827 – Bayonne, 12 janvier 1900). — Opéra-Comique : Hautbois.
BUHL Joseph David (1781 – 1860). — Opéra : Trompette.
BUTEUX Claude François (Paris, 24 vendémiaire an VI [1797] – Paris, 08 janvier 1870). — Opéra : Clarinette (01 janvier 1825).
CABASSOL Jean-Baptiste-Victor (Peyrolles, Bouches-du-Rhône, 29 octobre 1843 –). — Opéra : Violoncelle (1869-1873 et 1877-1897).
CALLAULT Salvator (1791 – 1839). — Opéra : Harpe.
CAMPION Auguste-François (Valenciennes, Nord, 28 novembre 1854 – Paris, 31 mai 1883). — Opéra-Comique : Cor.
CANDELA Vincent-Michel (Paris, 30 septembre 1877 –). — Opéra : Violon (1897-).
CANTIÉ Auguste-Joseph (Perpignan, 19 octobre 1844 –). — Opéra-Comique : Flûte.
CANUS Etienne-François-Charles (Darney, Vosges, 01 février 1827 – Paris, 1890). — Opéra-Comique : Basson. Basson de la Garde Républicaine.
CAREMBAT Léon-Alexandre (Paris, 07 juillet 1861 –). — Opéra : Violon (1883-1888).
CARILLON Eugène (Paris, 23 août 1834 –). — Opéra-Comique : Harpe.
CARRIÈRE Léopold (Brest, 12 août 1804 –). — Opéra-Comique : Flûte.
CASTEGNIER Armand (Mons, 04 février 1826 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
CATHERINE Georges-Robert (Paris, 23 mars 1872 –). — Opéra : Violon (1899).
CAUDERER Isaac ZAUDER (Cracovie, Pologne, 30 août 1875 –). — Opéra : Harpe (1897-).
CERCLIER François-Joseph-Eugène (Paris, 20 août 1829 – 03 août 1899). — Opéra-Comique : Trombone. – Opéra : Timbalier (1874-1897).
CERCLIER Jules-Henri-Louis (Paris, 27 mai 1823 – Saint-Germain-en-Laye, 15 juillet 1897). — Opéra-Comique : Alto.
CHAFT Louis François CHATT dit (Bourg-en-Bresse, Ain, 30 septembre 1780 – Chartres, Eure-et-Loir, 02 décembre 1856). — Opéra : Contrebasse (1816-1842).
CHAINE Eugène (Charleville, Ardennes, 01 décembre 1819 – Paris, 23 août 1882). — Opéra : Violon (1837).
CHANTÔME Charles François Robert (Paris, 15 novembre 1890 –). — Opéra : Alto.
CHARPENTIER Victor — Opéra : Violoncelle. => biographie
CHAZEAU Jean François Maurice (Angoulême, Charente, 26 avril 1879 –). — Opéra-Comique : Alto (1899-).
CHÉLARD André Noël (Saint-Germain-en-Laye, Yvelines, 1749 – Paris, 17 mai 1802). — Opéra : Clarinette.
CHÉLARD Hippolyte André Jean-Baptiste (Paris, 01 février 1789 – Weimar, 12 février 1861). — Opéra : Violon (1818 - 01 juillet 1829).
CHENIÉ Marie-Pierre (Paris, 08 juin 1873 – Paris, 26 mai 1832). — Opéra : contrebasse de 1795 au 30 juin 1830.
CHERBLANC Jean-Louis (Morancé, Rhône, 23 mars 1809 –). — Opéra : Violon (01 janvier 1832 - 01 octobre 1833).
CHERI Victor (Victor CIZOS dit) (Auxerre, Yonne, 14 mars 1830* – Paris 4e, 10 novembre 1882*). — Opéra : Violon (01 novembre 1848 - novembre 1859).
CHERTIER Albert-Edouard (Belleville, 01 septembre 1848 –). — Opéra-Comique : Cornet à pistons.
CHOLLET Charles (Lyon, Rhône, 23 mars 1849 – Clarens, Vaud, Suisse, 21 octobre 1928). — Opéra : violon (1872-1879) ; premier violon.
CHOMANOWSKI Jean-Désiré (Varsovie, 23 mai 1846 – 1865). — Opéra : Violon (01 octobre 1863).
CHOUC Charles. — Opéra-Comique : Violon solo puis troisième Chef (en poste en 1879).
CLAPISSON Antoine-Louis (Naples, 15 septembre 1808 – Paris, 19 mars 1866). — Opéra : Violon (01 janvier 1832 - 01 avril 1838).
CLAVEAU Henri-Paul-Marie (Paris, 07 juillet 1845 –). — Opéra : Alto (01 mai 1878-).
CLAVEL Joseph (Nantes, 20 décembre 1800 – Sillé-le-Guillaume, 31 août 1852). — Opéra : Violon (01 janvier 1826 - 31 mai 1846).
CLERC Jules-Claude (Lyon, Rhône, 03 mai 1862 –). — Opéra : Hautbois (01 janvier 1890-).
COKKEN Jean-François-Barthélemy (Paris, 03 pluviôse an IX [23 janvier 1801] – Paris, 13 février 1875). — Opéra : Basson (01 juillet 1829 - 01 juillet 1862).
COLIN Pierre-François (Versailles, 21 mai 1781 – janvier 1832). — Opéra : Alto (1817-1818).
COLIN Pierre-Louis (Versailles, 21 novembre 1787 – 19 février 1822). — Opéra : Cor (1817).
COLLIN Léopold dit Lucien (Paris, 28 mai 1849 –). — Opéra-Comique : Cor (1875), puis débute à l'Opéra-Comique comme chanteur.
COLLONGUES Alexis (1828 – Paris, janvier 1904). — Opéra : Violon. – Opéra-Comique : 3e violon-solo.
COLONNE Judas dit Jules puis Edouard (Bordeaux, 23 juillet 1838 – Paris 16e, 28 mars 1910). — Opéra : Violon (01 janvier 1858, 16 mars 1867) ; Chef d'orchestre (22 janvier 1892 - 1893).
CORNU Jacques-Marie (Wenneville, Suisse, 25 septembre 1864 –). — Opéra : Trombone de 1805 à 1826.
CORRET Emile-Anastase (Rouen, 13 mars 1817 –). — Opéra : Hautbois (01 novembre 1840 - 31 octobre 1867).
COUILLEAU Henri Louis dit Henri (Bourg-la-Reine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 09 décembre 1878 –). — Opéra-Comique : Trombone. – Opéra : Trombone solo.
COUPPAS Vergue-Marcel-Charles (Saint-Martin-le-Beau, Indre-et-Loire, 04 janvier 1863 –). — Opéra : Basson (01 janvier 1890-). Basson de la Garde Républicaine.
COURONNEAU Désiré (Sceaux, 03 ventôse an III [22 février 1795] – 22 août 1869). — Opéra : Flûte (01 janvier 1828 - 31 décembre 1847).
COURRAS Vital-Gaston (Paris, 20 juin 1872 –). — Opéra : Violoncelle (1897-).
COURTADE Alexandre (Paris, 04 mars 1872 – 1951). — Opéra : Chef de fanfare. Trompette solo de la Garde Républicaine.
COUSINEAU Jacques Georges (1760 – 1836). — Opéra : Harpe.
COYAUX Charles-Jean-Baptiste-Alexandre (Douai, Nord, 25 mai 1870* –). Père d'Yvonne Coyaux [épouse le ténor Maurice Dutreix]. — Opéra-Comique : Cor (1892-).
COYON Antoine-Emile (Châlons, 20 octobre 1830 – Paris, mars 1882). — Opéra-Comique : Basson.
CRAS Louis-Dieudonné (Lambezellec, Finistère, 26 avril 1826 –). — Opéra : Hautbois (24 août 1850 - 1878).
CROISEZ Pierre-Alexandre (Paris, 09 mai 1814 – Versailles, 26 juillet 1886). — Opéra-Comique : Harpe.
CROISIER François-Louis (Dunkerque, 10 juin 1826 –). — Opéra-Comique : Basson.
CROISILLES Jules. — Opéra-Comique : Violon. => biographie
DACOSTA Franco Isaac dit François (Bordeaux, 17 janvier 1778 – Bordeaux, 12 juillet 1866). — Opéra : Clarinette (01 janvier 1817 - 31 mars 1842).
DACOSTA-NOBLE Jules-David (Toulouse, 24 octobre 1862 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
DALVIMARE Martin Pierre (1772 – 1839). — Opéra : Harpe.
DANBÉ Jules (Caen, Calvados, 15 novembre 1840 – Vichy, Allier, 30 octobre 1905). — Opéra-Comique : Violon ; Chef d'orchestre (01 septembre 1877-1899). – Opéra : Violon (01 octobre 1861 - 01 octobre 1870).
DANCLA Arnaud-Philippe (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 01 janvier 1819 – Bagnères-de-Bigorre, 01 février 1862). — Opéra-Comique : Violoncelle.
DANCLA Jean Charles (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 19 décembre 1817 – Tunis, Tunisie, 10 octobre 1907). — Opéra-Comique : Violon (1833-).
DANCLA Jean-Pierre-Léopold (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 01 juin 1822 – Paris, 29 avril 1895). — Opéra : Violon (10 septembre 1853).
DARRIEUX Marcel (Bordeaux, Gironde, 18 octobre 1891 – Saint-Jean-de-Luz, Pyrénées-Atlantiques, 02 septembre 1989). — Opéra-Comique : Violon (1921-).
DAUPRAT Louis François (Paris, 24 mai 1781 – Paris, 17 juillet 1868). — Opéra : Cor (01 juillet 1808 - 30 septembre 1831).
DAUVERNÉ Auguste Jean. — Opéra : Triangle.
DAUVERNÉ François Georges Auguste (Paris, 16 février 1799 – 04 novembre 1874). — Opéra : Trompette du 1er janvier 1820 au 01 juillet 1851.
DEBLAUWE Henri-Augustin (Lille, Nord, 04 décembre 1863 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
DEBRUILLE Émile-Florimond-Jean-Baptiste dit Émile (Raimbeaucourt, Nord, 10 février 1849 –). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (01 novembre 1878-).
DEBUCHY Albert (Saint-Quentin, 19 juillet 1864 –). — Opéra-Comique : Basson.
DEFOURNEAUX Jean-Baptiste-Jules (Paris, 06 mai 1835 – 1896). — Opéra : Contrebasse (1871-1876).
DELABARRE Louis-Albert (Soissons, 12 juillet 1809 – Bruxelles, mai 1885). — Opéra : Hautbois (01 octobre 1839 - 31 octobre 1840).
DELAPARD Louis-Jean-Marie (Toulouse, 17 avril 1865 –). — Opéra : Trombone. Trombone de la Garde Républicaine.
DELCAMBRE Pierre François Joseph (Douai, Nord, 13 janvier 1760 –). — Opéra : Hautbois de 1791 au 01 mai 1816.
DELCAMBRE Thomas Joseph (Douai, Nord, 24 avril 1762 – Paris, 06 janvier 1828). — Opéra : Basson de 1791 à 1818.
DELDEVEZ Edme Marie Ernest (Paris, 31 mai 1817 – Paris, 06 novembre 1897). — Opéra : Second Violon (01 décembre 1833-1837) ; premier Violon (1837-1847) ; puis chef d'orchestre.
DELEDICQUE Léopold-Bernard-Edouard-Colombe-Hippolyte (La Haye, 07 février 1821 –). — Opéra : Alto (1871).
DELGRANGE Arthur-François (Valenciennes, Nord, 07 mai 1858 –). — Opéra : Cor (1891-).
DELGRANGE Fernand (Valenciennes, Nord, 30 mai 1861 – Paris, 17 novembre 1899). — Opéra-Comique : Cor.
DELISSE Paul LESPAGNE (Longwy, 12 avril 1817 – Paris, 08 septembre 1888). — Opéra-Comique : Trombone.
DELOIGNE Justin (Paris, 07 juin 1831 – Romainville, 05 mai 1856). — Opéra : Violon (1851-1854).
DELORME Antoine-François (Paris, 15 février 1822 – Paris, 09 novembre 1898). — Opéra-Comique : Contrebasse.
DELPIRE Joseph-Augustin (Paris, 04 mars 1815 –). — Opéra : Contrebasse (02 avril 1834 - 01 avril 1836).
DENAIN Henri-Adolphe-Alfred (Lyon, Rhône, 19 janvier 1878 –). — Opéra-Comique : Violon.
DENAYER Frédéric Désiré dit Frédéric (Paris, 09 mars 1878 – Naarden, Amsterdam, Pays-Bas, 09 novembre 1946). — Opéra : Alto (1898-).
DEPRIMOZ Jean-Antoine-Vidal (Saint-Etienne, 08 mai 1874 –). — Opéra : Cornet à pistons (1899).
DESLANDES Frédéric-Auguste-Charles PERROTTE (Paris, 19 novembre 1855 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
DESLANDRES Jules Laurent. — Opéra : Contrebasse. => biographie
DESMARETS Jean-Emile COMPAGNON dit (Nonancourt, Eure, 16 juin 1804 – Paris, 30 mars 1866). — Opéra : Violoncelle (01 février 1835 - janvier 1841 et 01 juin 1841-).
DESNOS Auguste-Prosper (Paris, 20 ventôse an V [10 mars 1797] –). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1824 - 01 février 1835).
DESPRÉAUX Claude-Jean-François (– 1794) . — Opéra : Chef des violons (1771-1782).
DEVIENNE François (Joinville, Haute-Marne, 31 janvier 1759 – Charenton-le-Pont, Seine [auj. Val-de-Marne], 05 septembre 1803). — Opéra : Basson à partir de 1779.
DIEPEDAAL Ismaël-Léon (Maubeuge, 15 décembre 1845 – Buenos Aires, 18 juillet 1900). — Opéra-Comique : Violon.
DIEPPO Antoine-Guillaume (Amesfort, Hollande, 28 novembre 1808 – Dijon, Côte-d'Or, 15 février 1878). — Opéra : Trombone de 1835 à 1867.
DIHAU Désiré. — Opéra : Basson. => biographie
DIVOIR Adolphe-Joseph (Lille, Nord, 05 juin 1803 – Paris, 16 mai 1881). — Opéra : Basson (01 mars 1833 - 28 février 1868).
DOMNICH Henri (Wurzbourg, 13 mars 1767 – 1844). — Opéra : Cor de 1787 à 1791.
DONJON Jean-Baptiste-Marie (Lyon, Rhône, 05 août 1839 –). — Opéra : Flûte (01 août 1866 - 31 décembre 1890).
DORUS Louis (Vincent Joseph VAN STEENKISTE dit) (Valenciennes, Nord, 01 mars 1813 – Etretat, Seine-Maritime, 09 juin 1896), frère de Dorus-Gras, cantatrice. — Opéra : Flûte (01 avril 1835 - 01 avril 1866).
DOSSION Jean Simon Louis (Paris, 10 août 1779 –). — Opéra : Basson (01 février 1808 - 30 juin 1829).
DRETZEN André-Charles LAMBERT (Paris, 27 juin 1816 – décembre 1865). — Opéra : Harpe (1839).
DUBOIS Ferdinand-Jean (Neuf-Brisach, Haut-Rhin, 23 mars 1817 – Asnières [auj. Asnières-sur-Seine], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 08 février 1895). — Opéra : Trompette (1850 - 31 janvier 1877).
DUBOIS Jean-Jacques-Edmond (Saint-Germain-en-Laye, 11 septembre 1820 – 11 novembre 1863). — Opéra : Trompette (01 octobre 1849).
DUBOIS Jean Adolphe Ernest dit Jean (Denain, Nord, 14 octobre 1909 –). — Opéra-Comique : Clarinette basse solo en 1955. Clarinette basse solo des Concerts Pasdeloup en 1955.
Jean Dubois en 1955
DUBREUIL Hippolyte (octobre 1805 –). — Opéra : Violon (04 avril 1829 - 1860).
DUCOR Edmond-Victor (Paris, 17 août 1829 –). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (1867 - 28 février 1893).
DULAURENS Claude André dit André (Bordeaux, 10 août 1873* – 1932). Fils de Jules Alexandre Ernest Dulaurens (1832–), homme de lettres. — Opéra-Comique : Premier Violon.
DUMAS Edouard-Victor (Paris, 26 janvier 1827 –). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (16 mars 1867 - 31 décembre 1889).
DUMOULIN Louis-Marie-Frédéric dit Maurice (Lille, Nord, 07 février 1871 –). — Opéra : Violoncelle.
DUPONT Henri-Joseph (Paris, 20 mai 1831 –). — Opéra-Comique : Cor. – Opéra : Cor (01 février 1865 - 31 décembre 1891).
DUPORT Auguste (1785 –). — Opéra : Basson.
DURET Charles Claude (Noves, Bouches-du-Rhône, 12 février 1749 –). — Opéra : Basson (1794-1802).
DURET Marcel Antoine (Versailles, 14 juillet 1779 – 29 novembre 1862). — Opéra : Violon (22 septembre 1798 - 31 décembre 1831).
DURET Marcel (1785 –). — Opéra : Timbales.
DUVAL Henri-Placide (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 06 octobre 1871 –). — Opéra-Comique : Violon.
DUVERNOY Antoine-François-Frédéric-Auguste (dépt de la Seine, 17 juillet 1800 – Nancy, 19 octobre 1874). — Opéra : Cor (01 octobre 1831 - 31 octobre 1864).
DUVERNOY Frédéric Nicolas (Montbéliard, Doubs, 16 octobre 1765 – 19 juillet 1838). — Opéra : Cor (22 septembre 1796 - 01 juillet 1817).
ESCLOBAS Louis-Paul (Paris, 10 octobre 1845 –). — Opéra-Comique : Contrebasse.
ESPAIGNET Jean (Bordeaux, 31 octobre 1823 –). — Opéra-Comique : Basson.
FANTON Jules-Emmanuel (Paris, 18 septembre 1841 –). — Opéra-Comique : Timbalier.
FARNOW Selmar-Frédéric-Guillaume (Paris, 06 octobre 1855 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
FAURE-BRAC Achille-Louis (Paris, 18 juillet 1877 –). — Opéra-Comique : Violon.
FAUTHOUX Pierre (Biarritz, Basses-Pyrénées, 28 août 1865 –). — Opéra : Cornet à pistons (1894-).
FERRAND Hippolyte-Albert (Tours, 05 décembre 1830 – octobre 1899). — Opéra-Comique : Violon ; second chef d'orchestre ; premier chef d'orchestre. – Opéra : Violon (01 mai 1850 - 1858).
FERRIÈRE Paul Ferdinand (Paris, 06 juin 1817 –). — Opéra : Violoncelle (01 mars 1842 - 31 décembre 1846).
FLORUS Jean-François-Gérard (Paris, 05 août 1853 –). — Opéra-Comique : Contrebasse.
FOREST Armand-Jacques-Alfred (Bruxelles, 29 janvier 1874 –). — Opéra-Comique : Violon.
FORESTIER Joseph (Montpellier, 05 mars 1815 – Paris, 13 novembre 1882). — Opéra : Trompette (10 mai 1844 - 30 avril 1868).
FOVEAU Eugène Joseph (Dijon, Côte-d'Or, 20 novembre 1886 – 05 janvier 1957). — Opéra : Trompette solo (1914-). Bugle solo de la Garde Républicaine (1918-1936). Professeur de cornet à pistons au Conservatoire de Paris (01 mars 1925 - 20 novembre 1956).
FRANCK Jules (Paris, 15 septembre 1858 –). — Opéra : Harpe (1882-).
FRANQUIN Merri-Jean-Baptiste (Lançon, Bouches-du-Rhône, 19 octobre 1848 –). — Opéra-Comique : Cornet à pistons. – Opéra : Cornet à pistons (1880-1900).
FRÉMAUX Paul-Marie-Aimé (Marseille, 27 juin 1858 –). — Opéra : Violoncelle (01 mars 1875 - 30 septembre 1889).
FRIDRICH Charles-Achille-Joseph (Paris, 06 avril 1823 –). — Opéra : Alto (01 juillet 1845 - 30 juin 1873).
FRIDRICH Gustave-Marie-Charles (Paris, 31 décembre 1850 –). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (1869-1882).
FRION Charles-Louis (La Fère, 02 octobre 1808 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
FURET Charles-Joseph-Emile (Lorient, 22 juin 1868 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
GAILLARD Jules (Villefranche, 01 mars 1860 –). — Opéra-Comique : Alto. – Opéra : Alto.
GALLAY Jacques François (Perpignan, Pyrénées-Orientales, 08 décembre 1795 – Paris, 18 octobre 1864). — Opéra : Cor.
GAMBARO Jean-Baptiste (1785 – 1828). — Opéra : Clarinette.
GAMBATI Alessandro. — Opéra : Trompette.
GAMBATI Antonio. — Opéra : Trompette.
GARCIN Jules Auguste dit Salomon (Bourges, Cher, 11 juillet 1830 – Paris, 10 octobre 1896). — Opéra : Violon (1856) ; Premier violon solo (1871-1885) ; Chef d'orchestre (1871).
GARIGUE Jean (Beaulieu, Corrèze, 31 janvier 1842 –). — Opéra-Comique : Cor (1862-1870). – Opéra : Cor (01 avril 1876 - 31 mars 1895).
GARIMOND Hippolyte-Xavier (Montpellier, 10 juillet 1820 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
GARNIER Joseph François (Lauris, Vaucluse, 18 janvier 1755 – 1825). — Opéra : Hautbois et flûte (1775-1808).
GASSE Ferdinand (Naples, Italie, 08 avril 1780 – ap. 1840). — Opéra : Violon (23 septembre 1801 - 31 mars 1834).
GASSER Auguste-Victor (Nogent-sur-Marne, 05 janvier 1846 –). — Opéra-Comique : Alto.
GASTINEL Léon-Gustave-Cyprien (Villiers-les-Pots, Côte-d'Or, 13 août 1823 –). — Opéra-Comique : Violon (1840)
GATELLIER Jules-Auguste-Alexandre (Villeneuve-l'Archevêque, Yonne, 30 août 1842 –). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (01 octobre 1867 - 12 juin 1868).
GAUBERT Philippe (Cahors, Lot, 04 juillet 1879 – Paris, 08 juillet 1941). — Opéra : Flûte (1897-) ; Chef d'orchestre (19 septembre 1920 - 30 juin 1941).
GAUTHIER Auguste-Charles (Montpellier, 24 juillet 1864 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
GAUTIER François-Ernest (Paris, 02 août 1826 –). — Opéra : Contrebasse (01 juin 1846).
GAUTIER Jean-François-Eugène (Vaugirard, 27 février 1822 – Paris, 01 avril 1878). — Opéra : Violon (01 septembre 1838).
GENTIL Eugène-Julien (Saint-Germain, 31 janvier 1856 – Saint-Germain, 1891). — Opéra-Comique : Violon.
GHYS René-Léon-Ferdinand (Nantes, 26 décembre 1837 – Paris, 20 janvier 1888). — Opéra-Comique : Contrebasse.
GIBIER Adolphe-Henri (Tonnerre, Yonne, 11 août 1854 –). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (1883).
GILBERT Georges (Paris, 07 décembre 1864 – 06 décembre 1898). — Opéra : Hautbois.
GILLET Georges-Vital-Victor (Louviers, Eure, 17 mai 1854 – 1920). — Opéra-Comique : Hautbois (1878). – Opéra : Hautbois (1897).
GILLET Ernest-Vital-Louis (Batignolles, 12 septembre 1856 –). — Opéra : Violoncelle (1875-1882). – Opéra-Comique : Violoncelle. Chef d'orchestre du Théâtre-Lyrique de la Renaissance.
GILLET Fernand (Paris, 15 octobre 1882 – Boston, 08 mars 1980). Neveu de Georges Gillet. — Opéra : Hautbois (1902).
GILLETTE Emile-Nicolas (Paris, 10 mai 1823 – 05 avril 1894). — Opéra : Harpe (01 janvier 1847).
GIRARD Emile (Châteauneuf, Charente, 24 décembre 1837 – Paris, 20 décembre 1899). — Opéra : Batterie (1865-1890).
GIRARD Narcisse (Mantes-la-Jolie, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 27 janvier 1797 – Paris, 17 janvier 1860). — Opéra : Violon et chef d'orchestre.
GIROD Gustave-Victor (Paris, 27 mai 1861 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
GODIN Arnaud Henri Jules dit Arnaud (Paris, 15 avril 1842 – Marseille, Bouches-du-Rhône, mars 1898). — Opéra-Comique : Violon.
GŒURY Louis-Victoire-Edouard (Paris, 20 mars 1820 –). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1839 - 30 septembre 1840).
GOSSELIN Ernest-Gustave-Jules (Paris, 01 septembre 1860 –). — Opéra-Comique : Contrebasse. Débute comme chanteur (baryton) aux Menus-Plaisirs le 01 septembre 1887 dans le Chevalier timide.
GOUT Jean-Nicolas-Joseph (Abancourt, Meuse, 23 avril 1831 – Chatou, 10 novembre 1895). — Opéra : Violon (23 avril 1850 - 31 décembre 1894).
GRAIRE Alexis-Cécilien (Angoulême, 03 janvier 1821 – juillet 1887). — Opéra-Comique : Violoncelle. Décédé des suites de brûlures dans l'incendie de l'Opéra-Comique.
GRAS Victor Simon (Amiens, Somme, 29 octobre 1800 – Etretat, Seine-Maritime, 09 juillet 1876). Epouse le 19 avril 1833 Dorus-Gras, cantatrice. — Opéra : Violon (01 juillet 1829 - 31 décembre 1845).
GRISEZ Arthur-Léon (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 13 mars 1841 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
GRUET Louis-Albert (Besançon, 16 août 1865 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
GUÉNÉE Pierre Luc (Cadix, 19 août 1779 – 07 mars 1850). — Opéra : Violon (an VII [1799] - 31 décembre 1831).
GUÉNIN Marie Alexandre (Maubeuge, Nord, 20 février 1744 – 22 janvier 1805). — Opéra : Chef des premiers violons (1782-1801).
GUÉRILLOT Henry Nicolas (– 1805). — Opéra : Violon.
GUÉRIN Paul (Paris, 03 mars 1799 – Paris, 23 juin 1872). — Opéra : Premier violon solo (1845-1852).
GUÉROULT Alexandre-Henry (Fécamp, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 24 octobre 1822 –). — Opéra-Comique : Violoncelle. – Opéra : Violoncelle (1855-1887).
GUERREAU Auguste-Antoine (Paris, 17 août 1823 – Paris, juillet 1882). — Opéra-Comique : Violon.
GUILLION Antoine-Bellarmine (Meaux, janvier 1809 – 18 avril 1856). — Opéra : Contrebasse (1832).
GUILLOU Joseph (Paris, 04 décembre 1787 – Saint-Pétersbourg, Russie, septembre 1853). — Opéra : Flûte (janvier 1817 - 31 décembre 1828).
GUNDSTOËTT Henri. — Opéra-Comique : Hautbois. => biographie
GUTHMANN Adam François (Walthurn, Franconie, 06 mai 1754 –). — Opéra : Trompette (1795 - 31 décembre 1819).
HABENECK Corentin (Quimper, 25 décembre 1787 – 1845). Frère de François Habeneck. — Opéra : Violon (01 juillet 1814 - 1834), Premier violon solo (1835 - 30 juin 1845).
HABENECK François-Antoine dit François (Mézières [auj. Charleville-Mézières], Ardennes, 22 janvier 1781 – Paris, 08 février 1849). Frère de Joseph et Corentin Habeneck. — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (23 septembre 1804) ; Premier violon solo (1817-1821) ; second puis premier chef d'orchestre (1816-1819) ; premier chef d'orchestre (1824 - 31 octobre 1846). Directeur de l'Opéra (01 janvier 1821 - 1824).
HABENECK Joseph (Metz ou Quimper, 01 avril 1785 – 23 mars 1850). Frère de François Habeneck. — Opéra-Comique : Violon ; second chef d'orchestre (1819-1837). – Opéra : Violon (01 mars 1843).
HAGUENAUER Jules (Strasbourg, Bas-Rhin, 31 octobre 1855 – Paris, 24 février 1884). — Opéra-Comique : Violon.
HALARY Jules Léon ANTOINE dit (Paris, 01 mai 1827 –). — Opéra : Cor à pistons (01 octobre 1853 - 31 décembre 1892).
HALMA Hilarion-Emile-Charles (janvier 1804 –). — Opéra : Violon (1830).
HAMBOURG Louis-Moïse (Marseille, Bouches-du-Rhône, 19 avril 1867 –). — Opéra-Comique : Basson.
HEKKING Gérard (Nancy, 24 août 1879 – Paris, 05 juin 1942). — Opéra : Violoncelle (1899-1899).
HEMME Constant-Félix (Chatou, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 11 avril 1841 – Paris, 02 juin 1900). — Opéra-Comique : Clarinette. Clarinette de la Garde Républicaine.
HENNEBAINS Adolphe-Joseph (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 14 novembre 1862 –). — Opéra : Flûte (1891-).
HENRY Antoine-Nicolas (Paris, 26 août 1777 – Paris, 29 mars 1842). — Opéra-Comique : Basson (1807 - vers 1840).
HERMANSE Louis-Alexandre-Auguste (Paris, 06 octobre 1811 – Ville-Evrard, 22 septembre 1855). — Opéra : Trompette (01 mai 1848).
HERNOUD Albert-Isidore (Valenciennes, Nord, 02 décembre 1839 – Arc-sur-Tille, Côte-d'Or, 20 septembre 1886). — Opéra : Violoncelle (01 juin 1866 - octobre 1873).
HERZ Henri (Vienne, Autriche, 06 janvier 1803 – Paris, 05 janvier 1888). — Opéra : Piano.
HEYMANN Théodore (Strasbourg, Bas-Rhin, 02 août 1852 –). — Opéra : Violon (1871-).
HOLLMAN Joseph Corneille Hubert dit Joseph (Maastricht, 26 octobre 1852 – Paris 16e, 31 décembre 1926). — Opéra-Comique : Violoncelle.
HOTTIN Edme-Narcisse (Paris, 09 mai 1823 – janvier 1874). — Opéra-Comique : Trompette.
HUDIER Victor-Jean-Baptiste (Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne], 17 juillet 1872 –). — Opéra-Comique : Trombone.
HUGOT Pierre (1804 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
HUSSONMOREL Valéri-Jules-Elie (Dôle, Jura, 16 août 1851 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
INGHELBRECHT Désiré-Emile (Paris, 21 janvier 1852 –). Père de Désiré-Emile Inghelbrecht, chef d'orchestre. — Opéra : Alto (1898-).
JACOB Louis-Jules-Théophile (Avignon, Vaucluse, 20 mars 1847 –). — Opéra-Comique : Contrebasse (1880-1881).
JACOBI Georges (Berlin, 13 février 1840 –). — Opéra : Violon (01 novembre 1859 - 16 août 1868). Compositeur, on lui doit des petits opéras-comiques.
JACOT Lucien (Metz, Moselle, 10 juin 1852 –). — Opéra-Comique : Basson.
JACQMIN François Nicolas dit aîné (28 juillet 1793 – Paris ancien 2e, 06 janvier 1847). — Opéra-Comique : Cor.
JACQUARD Léon Jean (Paris, 03 novembre 1826 – Paris, 27 mars 1886). — Opéra : Violoncelle.
JANCOURT Louis-Marie-Eugène (Château-Thierry, Aisne, 15 décembre 1815 – Boulogne-sur-Seine [auj. Boulogne-Billancourt], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 28 janvier 1900). — Opéra-Comique : Basson. – Opéra : Basson (01 octobre 1849 - 31 mai 1850).
JANSON Louis-Auguste-Joseph dit aîné (Valenciennes, Nord, 08 juillet 1749 – Paris, 1804). — Opéra : Violoncelle (1789-1816).
JOBIN Joseph Marie Alexis (1789 – 1826). — Opéra : Violon.
JOLIVET François-Bertrand-Paul-Eugène (Rimont, Ariège, 16 août 1841 –). — Opéra : Violon (01 janvier 1863 - 31 décembre 1891).
JOUET René-Victor (Paris, 31 mars 1826 – 1870). — Opéra : Violoncelle (01 avril 1845 - 31 juillet 1856).
JOUET DE LANCIDUAIS Joseph (Strasbourg, Bas-Rhin, 27 novembre 1851 –). — Opéra-Comique : Violon.
JURGENSEN Philippe André (Paris, 25 février 1886 –). — Opéra-Comique : Alto.
KENN Johann Joseph dit Jean Joseph (Deux-Ponts, Allemagne, 21 septembre 1757 – Fontainebleau, Seine-et-Marne, 14 février 1840). — Opéra : Second Cor basse (1783-1808).
KOCH Gustave-Eugène (Paris, 13 juillet 1866 –). — Opéra : Trompette.
KRESSER Joseph Gebhardt (Sulzberg, Autriche, 15 décembre 1797 – Batignolles-Monceau, Seine [auj. Paris 17e], 21 juin 1849*). — Opéra : Trompette (1837-1844).
KREUTZER Auguste Jean Nicolas (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 03 septembre 1778 – Paris, 31 août 1832). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (septembre 1801 - 31 décembre 1820).
KREUTZER Rodolphe dit l'aîné (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 16 novembre 1766 – Genève, Suisse, 06 janvier 1831). — Opéra : Premier violon soliste en 1798 ; premier violon solo (1801-1817) ; second puis premier chef d'orchestre (1815-1824).
LA BARRE Michel de (Paris, 1675 – Paris, 1743). — Opéra : Flûte.
LABATUT Joseph-Louis-Aristide-Prosper (Limoux, Aude, 18 novembre 1824 –). — Opéra : Violon (01 mars 1846 - septembre 1850).
LABRO Antoine-Auguste (Sedan, Ardennes, 13 janvier 1817 – Paris, 14 juin 1887). — Opéra-Comique : Contrebasse.
LABRO Nicolas-Charles (Sedan, Ardennes, 19 octobre 1810 – Paris, 28 mai 1882). — Opéra-Comique : Contrebasse.
LACHANAUD Jean (Bordeaux, Gironde, 13 décembre 1854 –). — Opéra : Cornet à pistons. Cornet à pistons de la Garde Républicaine.
LACOSTE Charles (Bordeaux, Gironde, 29 octobre 1836 –). — Opéra-Comique : Saxhorn. Saxhorn de la Garde Républicaine.
LAFLEURANCE Léopold-Jean-Baptiste (Bordeaux, Gironde, 17 avril 1865 –). — Opéra : Flûte.
LAFLORANCE Jean-Baptiste (Bordeaux, Gironde, 04 août 1836 – Paris, 08 novembre 1897). — Opéra-Comique : Flûte. – Opéra : Flûte (01 septembre 1876-).
LAFORGE Théophile Edouard (Paris, 06 mars 1863 –). — Opéra : Violon (1883-1886), Alto solo (1887).
LAFOSSE André Jules dit André (Marly-le-Roi, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 13 mars 1890* – Paris 9e, 08 mars 1975*). Epouse 1. à Plan-de-la-Tour, Var, le 10 décembre 1913* (divorce le 19 février 1940) Marie Rose Emilie LAUGIER ; épouse 2. à Marly-le-Roi le 01 août 1940 Amélie BRUDER, cantatrice. — Opéra-Comique : Trombone (av. 1920). – Opéra : Trombone (vers 1920 - 1949).
LAGARIN François (Genève, 10 juin 1814 –). — Opéra : Violon (01 janvier 1832 - 31 décembre 1835).
LAGIER Fernand-François-Emile (Besançon, Doubs, 02 novembre 1864 –). — Opéra : Violon.
LAGRAVE Pierre (Paris, 10 mai 1811 – Paris, 12 juillet 1832). — Opéra : Alto (15 juin 1831). Second prix de Rome (1831). Il est mort du choléra.
LALANDE Désiré-Alexis-Joseph (Aire, Pas-de-Calais, 16 janvier 1847 –). — Opéra-Comique : Basson.
LALANNE François-Théodore (Biarritz, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 16 octobre 1868 –). — Opéra : Cornet à pistons (1900).
LALLEMENT Joseph-Ernest (Xivry-le-Franc [auj. Xivry-Circourt], Moselle, 05 juin 1832 –). — Opéra : Trompette (01 janvier 1864 - 31 décembre 1889).
LALLIET Casimir-Théophile (Evreux, Eure, 05 décembre 1837 – 04 mai 1892). — Opéra : Hautbois (25 février 1862 - 31 décembre 1889).
LAMBERT Emile-Florian (Labouverie, Belgique, 20 juillet 1863 –). — Opéra-Comique : Cor.
LAMMERS Henri-Louis (Paris, 13 mars 1869 –). — Opéra : Violon.
LAMOUREUX Charles. — Opéra : Violon puis Chef d'orchestre. => biographie
LAMY (François-Noël PROUTEAU dit) (Abbeville, Somme, 1772 – Paris, 22 septembre 1832). — Opéra : Contrebasse (1816-).
LANCIEN Zéphirin Joseph (Nouvion, Aisne, 03 avril 1831 – 08 septembre 1896). — Opéra : Violon (1856-1886), premier Violon solo (1886 - 31 décembre 1889).
LANGLADE (– 1755). — Opéra : Chef des violons (1752-1755).
LASSAGNE Hippolyte-Auguste (Besançon, Doubs, 12 août 1827 –). — Opéra : Trombone (24 février 1867 - 12 février 1892).
LAUNER Jean Marie Louis (Paris, 1785 – Paris ancien 2e, 05 octobre 1839*). Violoniste puis éditeur de musique. Epoux de Marie Pierre Boissière dite Marinette Boissière (1787 – Paris ancien 2e, 21 mai 1853*), danseuse de l'Opéra. — Opéra : Violon (1825) ; premier violon solo (1831-1835).
tombe de Jean Marie Louis Launer, 1er violon de l'Opéra, au cimetière de Montmartre (3e division) [photo ALF, 2007]
LAUSSEL Alexis (Paris, 07 décembre 1821 – Lyon, Rhône, 19 janvier 1895). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1843 - 01 septembre 1851).
LAYER Antoine (– 05 novembre 1799). — Opéra : Basson (1795-).
LEBAILLY Victor-Edmond (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 12 décembre 1872 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
LE BOUC Charles-Joseph (Besançon, Doubs, 22 décembre 1822 – Hyères, Var, mars 1893). — Opéra : Violoncelle (01 juin 1846 - 28 février 1848).
LEBRUN Eugène-Adolphe (Missy, Calvados, 09 février 1833 –). — Opéra : Violon (15 juin 1852 - 1858).
LEFEBVRE Alfred (Douai, Nord, 04 février 1851 – Houilles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 10 juillet 1897). — Opéra-Comique : Flûte.
LEFEBVRE François-Albert-Constant (Douai, Nord, 27 février 1824 –). — Opéra-Comique : Basson.
LEFEBVRE François Charlemagne (1775 – 1839). — Opéra : Alto.
LEFEBVRE Gaston-Louis (Paris, 13 août 1860 – Auxerre, Yonne, 04 septembre 1887). — Opéra-Comique : Harpe.
LEFEBVRE Henri-Casimir (Lillers, Pas-de-Calais, 23 avril 1867 –). — Opéra : Clarinette (1897-).
LEFEBVRE Jacques (Lyon, Rhône, 12 septembre 1801 – 18 décembre 1852). — Opéra : Violoncelle (01 mars 1851).
LEFÈVRE Charles-Henri (Arras, Pas-de-Calais, 03 mars 1845 – Rizaucourt, Haute-Marne, 29 juillet 1900). — Opéra : Basson (01 juillet 1870 - 1900).
LEFÈVRE Jean Xavier (Cressis, près de Lausanne, 06 mars 1763 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 09 novembre 1829). — Opéra : Clarinette (1791 - 1817).
LEFORT Narcisse-Augustin (Paris, 18 juin 1852 –). — Opéra : Violon (1871).
LEFRANC Jean (Saint-Quentin, Aisne, 28 mars 1884 –). — Opéra-Comique : Alto.
LEGLU Léon-Augustin LEGLEU dit (Lille, Nord, 19 août 1814 – Paris, 18 janvier 1887). — Opéra : Violoncelle (1871).
LELONG Zéphyrin-Edouard-Camille (Soignies, Belgique, 24 mars 1841 – Aix-les-Bains, Savoie, juin 1888). — Opéra : Violon (01 juillet 1861 - février 1872).
LEMATTE Eugène-Ferdinand (Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 juillet 1856 –). — Opéra-Comique : Flûte (1898-).
LÉONARD Jean-Pierre (07 janvier 1788 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
LÉPINE Jean-Baptiste (Paris, 03 mai 1784 –). — Opéra : Flûte (10 avril 1808 - 01 juillet 1812).
LEPLANQUAIS Victor-Henri (Vire, Calvados, 09 juillet 1802 – Epinay-sur-Orge, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 27 janvier 1879). — Opéra-Comique : Flûte.
LEPLAT Louis-Victor (Lille, Nord, 25 avril 1865 –). — Opéra : Violon.
LEPLUS Gabriel. — Opéra-Comique : Flûte. – Opéra : Flûte (01 janvier 1848 - 01 août 1866). => biographie
LEROY Adolphe-Marthe (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 16 août 1827 – Argenteuil, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 01 septembre 1880). — Opéra-Comique : Clarinette. – Opéra : Clarinette (1854-1870).
LERUSTE Roger-Edouard (Lille, Nord, 17 octobre 1864 –). — Opéra-Comique : Basson et Sarrussophone (1898-). Sarrussophone de la Garde Républicaine (1893).
LESPAGNE Paul, dit DELISSE (1817 –). — Opéra-Comique : Trombone.
LETELLIER Clément-Léon (Marseille, Bouches-du-Rhône, 15 mars 1859 –). — Opéra : Basson (01 février 1887-).
LEUDET Louis-Ferdinand (Paris, 13 janvier 1814 – Paris, 30 juin 1879). — Opéra : Violon (01 janvier 1832 - 1852), premier Violon solo (1852-1871) et sous-chef d'orchestre.
LEUNTJENS Charles Louis (Roubaix, Nord, 22 septembre 1873 – Paris 13e, 03 janvier 1950*). — Opéra : Violon.
LEVASSEUR Jean Henri (Beaumont, Oise, 29 mai 1764 – Paris, 1823). — Opéra : Violoncelle (1782-1820).
LEVÊQUE Marie-Jean-Baptiste (Ham, Somme, 10 juillet 1846 –). — Opéra-Comique : Violon. – Opéra : Violon (01 avril 1867 - 16 septembre 1867).
LHOSTE Pierre-Isidore dit aîné (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 06 septembre 1786 – 02 avril 1834). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1820).
LOCHON Charles (1760 – 1817). — Opéra : Violon.
LOEB Jules-Léopold (Strasbourg, Bas-Rhin, 13 mai 1852 –). — Opéra : Violoncelle (1873), Violoncelle solo (01 février 1889 - 1900).
LOISEAU Emile Maurice Joseph (Briare, Loiret, 31 décembre 1874 – Cosne-Cours-sur-Loire, Nièvre, 27 mars 1966). — Opéra : Violon (1895-1942), premier Violon solo en 1929.
LONGY Gustave-Georges-Léopold (Abbeville, Somme, 29 août 1868 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
LOPÈS Hippolyte Aaron dit Hippolyte (Saint-Esprit, Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 03 octobre 1888 – Paris 6e, 15 août 1965) — Opéra-Comique : Violoncelle.
LORENZITI Bernard (1764 – 1815). — Opéra : Violon.
LOYS Richard-François-Henri (Bruges, 24 août 1841 –). — Opéra : Violoncelle (21 août 1860 - 01 décembre 1869).
MACON Emile Arthur (Paris, 22 mai 1885 –). — Opéra-Comique : Alto.
MADIER DE MONTJAU Raoul (Paris, 1841 – Pierrelatte, Drôme, 02 mars 1909). — Opéra : Second Violon (1876-1880) ; Chef d'orchestre en 1880.
MAGDANEL Louis-Charles (Besançon, Doubs, 15 avril 1862 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
MALBERNAC François-Antony-Daniel (Bordeaux, Gironde, 18 février 1865 – Bordeaux, 12 novembre 1886). — Opéra-Comique : Violon.
MALÉZIEUX Joachim-Georges-Léon (Saint-Quentin, Aisne, 04 mars 1848 –). — Opéra-Comique : Cor (1874-1898). Cor à la Garde Républicaine (1872-1898).
MANCEAU Charles Antoine (1777 –). — Opéra : Violon.
MANTE Louis-Amédée (Paris, 04 mai 1826 –). — Opéra : Contrebasse (01 août 1848 - 31 décembre 1894).
MANUEL Bram (Versailles, Seine [auj. Yvelines], 11 mai 1791 – Paris, 31 décembre 1876). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1821 - 01 juillet 1830).
MARCHAND Louis-Ferdinand (Paris, 20 août 1838 –). — Opéra : Violon (01 septembre 1857 - 01 septembre 1863).
MARCHESINI Gaston Jean Ludovic dit Gaston (Nice, Alpes-Maritimes, 12 mars 1904 –). — Opéra : Violoncelle solo (en poste en 1934).
MARCILIAC Pierre François (Saint-Dié, Vosges, 15 novembre 1750 – Paris, 02 septembre 1812). — Opéra : Trombone (1794-).
MARCOU Charles-Rodolphe (né en Seine-et-Oise –). — Opéra : Violoncelle.
MARIÉ DE L'ISLE Claude Marie Mécène. — Opéra : Contrebasse (01 octobre 1831 - 30 septembre 1834). Puis fait une carrière de ténor. => biographie
MARNEFF Jules Victor (Namur, 16 mai 1874 –). — Opéra : Violoncelle solo. Egalement violoncelle solo des Concerts Lamoureux.
MARSEAU Fernand Alfred dit Fernand (Calais, Pas-de-Calais, 21 juin 1909 –). — Opéra : Flûte en 1955. Soliste de la Radiodiffusion française en 1955.
Fernand Marseau en 1955
MARSICK Martin-Pierre-Joseph (Jupille, Belgique, 10 mars 1847 –). — Opéra : Violon (01 août 1868 - 01 février 1870).
MARTENOT Raphaël (Paris, 28 avril 1875 –). — Opéra-Comique : Harpe.
MARTHE François-Raimond (Tarbes, Hautes-Pyrénées, 15 mars 1858 –). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1878 - 1888).
MARTIN Louis-Alfred (Paris, 24 août 1846 –). — Opéra : Contrebasse (1881).
MARTIN Paul-Victor (Lille, Nord, 02 janvier 1833 – Lille, mai 1890). — Opéra : Violon (1856-1857).
MARTINET Georges (Angoulême, Charente, 14 octobre 1873 –). — Opéra : Violon.
MASSART Hubert (Liège, Belgique, 07 février 1825 – Paris, 01 juillet 1880). — Opéra-Comique : Cor. – Opéra : Cor dans la Fanfare de l'Opéra.
MASSART Hubert-Alphonse (Liège, Belgique, 04 janvier 1823 – Paris, mai 1861). — Opéra-Comique : Cor à pistons.
MASSART Jules-Elie-Victor (Paris, 20 septembre 1867 –). — Opéra-Comique : Cor. Cor des Concerts Lamoureux et de la Garde Républicaine.
MASSET Nicolas Jean Jacques (Liège, Belgique, 27 janvier 1811 – Beaugency, Loiret, octobre 1903). — Opéra : Alto (01 mars 1833 - 01 août 1835). Puis fait une carrière de ténor.
MASSON Gabriel (1912 – 10 avril 1975). — Opéra : Trombone solo en 1955.
Gabriel Masson en 1955
MAUPRÉTY Joseph-Barthélemy-Vincent (Gap, Hautes-Alpes, 24 décembre 1831 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
MAURIN Achille-Hippolyte (Nantes, Loire-Atlantique, 10 septembre 1823 –). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1847 - 01 novembre 1852).
MAURIN Jean-Pierre (Avignon, Vaucluse, 14 février 1822 – Paris, 16 mars 1894). — Opéra-Comique : Violon.
MAURY Jacques-Hippolyte (Saint-Mihiel, Meuse, 02 janvier 1834 – Paris, 14 octobre 1881). — Opéra : Cor à pistons (1855-1880). Cor du Théâtre-Lyrique, sous-chef de musique de la Garde Républicaine.
MAYER Léon (Paris, 08 avril 1822 – février 1894). — Opéra-Comique : Contrebasse.
MAYEUR Louis-Adolphe (Menin, Belgique, 21 mars 1837 – Cannes, Alpes-Maritimes, septembre 1894). — Opéra : Clarinette basse et Saxophone (01 octobre 1871 - septembre 1894).
MEIFRED Joseph [Jean-Pierre] Emile (Colmar, Haut-Rhin, 13 novembre 1791 – Paris, 28 août 1867). — Opéra : Cor à pistons (01 avril 1822 - 1850).
MELLET Jean Joseph (Pont-Saint-Esprit, Gard, 24 novembre 1843 – 28 janvier 1910). — Opéra : Cor à pistons (01 février 1877 - 30 juin 1898).
MENGAL Jean-Baptiste (Gand, Escaut, 03 mai 1796 – 19 décembre 1878). — Opéra : Cor.
MERCADIER André-Adolphe (Neufchâtel, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 12 août 1807 – Paris, février 1867). — Opéra-Comique : Violoncelle solo.
MERCKEL Henri Jean Paul Marie (Paris, 22 décembre 1897 – 1969). — Opéra : Premier violon solo (1930-1961).
MICHAUX René Georges (Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 23 décembre 1881 – 1939). — Opéra : Alto (1901-).
MIGARD Alfred (Paris, 09 novembre 1878 – 1924). — Opéra-Comique : Alto.
MILLAULT Laurent François Édouard (Paris ancien 6e, 13 février 1808 – Paris 6e, 13 avril 1887). — Opéra : Violon (04 août 1829) ; 3e chef d'orchestre (1859 - 01 janvier 1863). Second prix de Rome (1830).
MIMART Prosper-Agénor (Mirepesset, Aude, 22 janvier 1825 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
MIOLAN François FÉLIX-. — Opéra : Hautbois (01 juin 1792-). => biographie
MOHR Jean-Baptiste Victor (Paris, 24 février 1823 – Paris, 14 avril 1891). — Opéra : Cor (31 mai 1853 - 1883).
MOLÉ Charles (Paris, 17 février 1853 –), frère de Zoé Molé-Truffier, cantatrice. — Opéra-Comique : Flûte.
MONDOU Xavier-Marius (Mèze, Hérault, 27 juin 1855 –). — Opéra : Trombone (30 mai 1882-).
MONGÉ Antoine-Norbert (Paris, 17 juillet 1814 – Paris, 29 mai 1880). — Opéra-Comique : Clarinette.
MONGIN Eugène-Louis (Paris, 10 avril 1816 – Paris, 03 août 1881). — Opéra-Comique : Trompette.
MONSEN Mons-Johan (Bergen, Norvège, 25 juillet 1839 – Paris, 16 octobre 1868). — Opéra-Comique : Trompette.
MONTEUX Pierre Benjamin dit Pierre (Paris, 04 avril 1875 – Hancock, Maine, Etats-Unis, 01 juillet 1964). — Opéra-Comique : Alto solo.
MOYSE Marcel Joseph (Saint-Amour, 17 mai 1889 – Brattleboro, Vermont, Etats-Unis, 01 novembre 1984). — Opéra-Comique : Flûte (1913-1938).
MURATET Antony-Alexandre (Montmartre, Seine [auj. Paris 18e], 08 mars 1845 – Pougues-les-Eaux, Nièvre, 08 juillet 1887). — Opéra-Comique : Violon.
NAEGELIN Emile (Lyon, Rhône, 11 août 1855 –). — Opéra : Violon (1882-).
NANNY Edouard (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 mars 1872 –). — Opéra-Comique : Contrebasse.
NARGEOT Pierre Julien (Paris ancien 4e [auj. 1er], 14 janvier 1799 [25 nivôse an VII] – 9 rue de la Tour, Paris 16e, 30 août 1891). — Opéra-Comique : Alto. – Opéra : Alto puis Violon (31 janvier 1826 - 01 septembre 1839). Compositeur, 2e second grand prix de Rome (1828).
NERMEL Pierre Louis (Paris, 20 nivôse an IV [09 janvier 1796] – 18 mars 1835). — Opéra : Flûte (01 avril 1822).
NOCHEZ Jean-Jacques (– 16 décembre 1801). — Opéra : Violoncelle (1762-).
NOLLET Théodore-Alexandre-Eugène (Moulins, Allier, 24 septembre 1828 –). — Opéra-Comique : Harpe.
NORBLIN Alphonse-Emile (Paris, 02 avril 1821 – Paris, 18 août 1880). — Opéra : Violoncelle (01 avril 1839 - 22 décembre 1865).
NORBLIN DE LA GOURDAINE Louis Pierre Martin NORBLIN dit (Varsovie, 02 décembre 1781 – Connantre, Marne, 14 juillet 1854). — Opéra : Violoncelle (01 juin 1811 - 31 mai 1841).
OBERDŒRFFER Auguste Paul dit Paul (Vincennes, Seine [auj. Val-de-Marne], 01 octobre 1874 – 1941). — Opéra : Violon ; premier Violon solo remplaçant de Firmin Touche, mobilisé, de 1916 à 1918.
OLIVIER Jean-Marie (Paris, 11 avril 1811 –). — Opéra-Comique : Hautbois.
OZI Etienne (Nîmes, Gard, 09 décembre 1754 – Paris, 05 octobre 1813). — Opéra : Basson.
PAGNIEZ Jacques François (Versailles, Yvelines, 01 octobre 1761 –). — Opéra : Violon (1789-1820).
PAILLARD Jean (Aulnay-la-Rivière, Loiret, 24 mars 1765 –). — Opéra : Cor (1791-1816).
PAPIN Georges-Adolphe (Paris, 26 novembre 1860 –). — Opéra : Violoncelle (28 janvier 1887-), Violoncelle second solo (1889), Violoncelle 1er solo (1901).
PARADIS Henri (Avignon, Vaucluse, 13 décembre 1861 – 07 mars 1940). — Opéra : Clarinette solo. Clarinette solo de la Garde Républicaine (en poste en 1904-1905).
PARÈS Charles-Jacques (Paris, 30 décembre 1836 – Paris, juillet 1880). — Opéra-Comique : Clarinette. Clarinette du Théâtre-Lyrique, de la Garde de Paris et de la Garde Républicaine.
PASCAL Léon Guillaume (Montpellier, Hérault, 18 janvier 1899 – 1970). — Opéra-Comique : Alto.
PASQUET Alexis-Ernest (Paris, 26 novembre 1825 – Paris, 06 janvier 1889). — Opéra : Contrebasse (1855-1889).
PAULUS Jean Georges (Haguenau, Bas-Rhin, 05 août 1816 – Paris 7e, 14 avril 1898*). — Opéra-Comique : Clarinette. Fondateur et Chef de la musique de la Garde Républicaine de 1848 à 1873.
PECH Raymond-Jean (Valenciennes, Nord, 04 février 1876 –). — Opéra-Comique : Alto.
PÉCHIGNIER Claude Gabriel (Paris, 16 décembre 1782 – 1853). — Opéra : Clarinette (01 janvier 1817 - 30 avril 1830).
PÉNABLE Jean-Lazare (Avignon, Vaucluse, 31 août 1856 –). — Opéra : Cor.
Jean Pénable
PERNE François Louis (Paris, 04 octobre 1772 – Laon, Aisne, 26 mai 1832). — Opéra : Contrebasse (01 avril 1792 - 01 avril 1816).
PEROT Jean-Joseph (Paris, 06 octobre 1809 – 27 septembre 1888). — Opéra : Contrebasse (01 janvier 1842 - 31 décembre 1868).
PERRÉ Jean-Baptiste-Denis-Antoine (Paris, 23 décembre 1812 – 27 août 1872). — Opéra-Comique : Contrebasse.
PERSUIS Louis Luc LOISEAU DE (Metz, Moselle, 04 juillet 1769 – Paris, 20 décembre 1819). — Opéra : Violon ; premier chef d'orchestre (1810-1815).
PETIT Sylvain dit Alexandre (Paris, 05 juin 1864 –). — Opéra-Comique : Trompette. Cornet à pistons de la Garde Républicaine (1896-1897).
PHILIPPE Guillaume (1803 –). — Opéra : Violon (01 septembre 1839).
PICHON Jules-Marie (Bonny-sur-Loire, Loiret, 25 octobre 1875 –). — Opéra : Violon (1897-). Il avait été violoniste aux Concerts de l'Opéra (1895-1897).
PICKAERT Louis-Germeuil-Auguste (Paris, 30 janvier 1842 –). — Opéra : Triangle (01 janvier 1866 - 01 juillet 1894).
PICKETT Léon-Henri-Ernest (Paris, 19 janvier 1869 –). — Opéra : Contrebasse.
PIERRE Constant-Victor-Désiré (Passy, Seine [auj. Paris 16e], 24 août 1855 –). — Opéra-Comique : Basson.
PIERRET Jules (Paris, 27 mai 1828 – février 1880). — Opéra-Comique : Violoncelle.
PILET Louis-Marie (La Guerche, Ille-et-Vilaine, 08 février 1815 – Paris, 13 novembre 1877). — Opéra : Violoncelle (mars 1852 - 13 novembre 1877).
PLACET Auguste Francisse (Les Ternes [auj. dans Neuilly-sur-Seine], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 14 octobre 1816 – 200 rue du Faubourg-Saint-Denis, Paris 10e, 10 décembre 1888). — Opéra : Alto (01 février 1834 - 30 septembre 1839).
PLANCHAT Faustin-Charles (Paris, 23 juillet 1847 –). — Opéra-Comique : Cornet à pistons.
PLANTERRE Barthélemy POUCHOLE (né dans le Vaucluse –). — Opéra : Violoncelle.
POISSON Casimir-Edouard-Constant (Soissons, Aisne, 04 juillet 1830 – Arras, Pas-de-Calais, 01 février 1891). — Opéra-Comique : Violon.
POMÉ Raymond (Toulouse, Haute-Garonne, 04 mai 1832 – 05 février 1894). — Opéra-Comique : Cor.
POP Eugène MEARINI dit (Metz, Moselle, 21 juin 1850 –). — Opéra-Comique : Alto.
POTHIER Henri-François (Velars-sur-Ouche, Côte-d'Or, 23 novembre 1851 –). — Opéra-Comique : Trombone et chef du bureau de copie.
POTHIN Jean-Baptiste-Gustave (Paris, 30 septembre 1838 – 31 mars 1876). — Opéra : Cor (01 octobre 1861).
POUSSARD Charles. — Opéra : Timbales.
PRIORÉ Elie-Gustave (Paris, 27 décembre 1858 –). — Opéra-Comique : Alto.
PRUMIER Antoine (13 messidor an II [02 juillet 1794] – Paris, 20 janvier 1868). — Opéra-Comique : Harpe (1835-1840).
PRUMIER Ange-Conrad-Antoine (Paris, 05 janvier 1820 – Paris, 03 avril 1884). — Opéra-Comique : Harpe. – Opéra : Harpe.
QUENTIN Alfred Alexandre (Cherbourg, Manche, 01 janvier 1827 –). — Opéra : Trombone (01 août 1861 - 16 janvier 1867).
QUERIÉ Jean-Baptiste-Adolphe-Norbert (Paris, 07 septembre 1800 – Paris, 17 décembre 1840). — Opéra : Cor (01 février 1832).
RABAUD Hippolyte-François (Salleles-d'Aude, Aude, 29 janvier 1839 – Paris, 20 avril 1900). Père du compositeur Henri Rabaud. — Opéra : Violoncelle (01 mars 1859 - 01 février 1889).
RATEZ Pierre-Emile (Besançon, Doubs, 05 novembre 1851 –). — Opéra-Comique : Alto. Compositeur, on lui doit des œuvres lyriques.
REICKMANS Adolphe (dépt de la Moselle, 22 juillet 1795 –). — Opéra : Basson (06 août 1822 - 01 mars 1833).
REINE Fernand-Louis-Philippe (Valenciennes, Nord, 30 mai 1858 –). — Opéra : Cor.
Fernand Reine
RÉMIS Louis (Saint-Pétersbourg, Russie, 01 janvier 1811 –). — Opéra : Violon (01 novembre 1831 - 01 octobre 1832).
REMUSAT Jean (Bordeaux, Gironde, 11 avril 1815 – Sanghaï, Chine, septembre 1880). — Opéra : Flûte (01 janvier 1847 - 01 février 1848).
REMY Henry (Valenciennes, Nord, 15 mai 1848 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
RENARD Louis-André (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 05 janvier 1817 – Paris, décembre 1878). — Opéra : Contrebasse (01 septembre 1839 - 01 septembre 1845).
RENAUX Paul (Valenciennes, Nord, 10 mai 1875 –). — Opéra-Comique : Violon.
RIFAUT Etienne Pierre (Orléans, Loiret, 29 mai 1771 – Choisy-le-Roi, Seine [auj. Val-de-Marne], 01 avril 1851). — Opéra : Contrebasse. Père du compositeur Victor RIFAUT.
RIFF Léon-Marie-Joseph (Toulouse, Haute-Garonne, 23 janvier 1859 –). — Opéra : Violoncelle (01 février 1889-).
RODE Pierre Jacques Joseph (Bordeaux, Gironde, 26 février 1774 – château de Boubon, près de Damazan, Lot-et-Garonne, 25 novembre 1830). — Opéra : Violon solo (1798-1799).
RODOLPHE Jean-Joseph RUDOLPH dit (Strasbourg, 14 octobre 1730 – Paris, 18 août 1812). — Opéra : Violon puis Cor solo (1769-).
ROELENS Alexandre Gabriel (Paris, 16 novembre 1881 –). — Opéra : Alto (3e soliste) (1928-1942).
ROME Jacques-Jérôme (Le Poët, Hautes-Alpes, 09 octobre 1825 –). — Opéra : Trombone (01 octobre 1867 - 31 janvier 1892).
ROSE Chrysogone-Cyrille (Lestrem, Pas-de-Calais, 13 février 1830 –). — Opéra : Clarinette (1857 - 31 décembre 1891).
ROUBIÉ Guillaume (Cette [auj. Sète], Hérault, 29 janvier 1840 –). — Opéra : Contrebasse (01 juin 1876-), et chef du bureau de copie.
ROUILLON Michel-Jules (Paris, 26 septembre 1830 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
ROUSSEAU (1748 – 1821). — Opéra : Violon.
ROUSSEAU Frédéric (1755 – 1812). — Opéra : Violoncelle.
ROUSSELOT Joseph-François (Nîmes, Gard, 06 février 1803 – Argenteuil, Seine-et-Oise [auj. Val-d'Oise], 04 septembre 1880). — Opéra : Cor (01 février 1839 - 01 février 1869).
ROUX Arsène-Alexandre dit Victor (Selongey, Côte-d'Or, 29 septembre 1865 –). — Opéra : Violoncelle.
ROUX Jules (Nice, Alpes-Maritimes, 07 septembre 1865 –). — Opéra-Comique : Flûte.
SAENGER Jean-Baptiste-Ernest (Paris, 14 janvier 1816 – Paris, 11 mars 1882). — Opéra : Violon (01 avril 1840 - 31 décembre 1867).
SAILLER Henri-Eugène-Joseph (Gien, Loiret, 11 mai 1877 –). — Opéra : Violon.
SAINT-AUBIN Auguste-Antoine-Louis-Philibert DHERBEZ dit (Lyon, Rhône, 01 septembre 1784 – Paris, 02 juin 1846). — Opéra : Violoncelle (1816-).
SAINTON Prosper-Philippe-Catherine (Toulouse, Haute-Garonne, 05 juin 1813 – Londres, 17 octobre 1890). — Opéra : Alto (15 août 1832 - 01 août 1835).
SALINGUE Frédéric (Douai, Nord, 27 mai 1860 – Paris, 21 avril 1896). — Opéra : Clarinette (01 décembre 1879).
SALLANTIN François Alexandre (Paris, 13 février 1755 – 1830). — Opéra : Hautbois (1770-1812).
SAUVAGEOT Alexandre Charles dit Charles (Paris, 06 novembre 1781 – 30 mars 1860). — Opéra : Violon (an V - 30 juin 1829).
SAUVAGET Alfred Simon dit Alfred (Rochefort, Charente-Maritime, 25 septembre 1830* – novembre 1911). Père de la cantatrice Andrée Sauvaget. — Opéra : Violoncelle (1856 - 31 janvier 1859).
SAX Adolphe. — Opéra : Chef de fanfare. => biographie
SAX Adolphe fils. — Opéra : Chef de fanfare. => biographie
SCHILLIO Emile (1838 – 1902). — Opéra : Violon.
SCHLOTMANN Frédéric-Antoine (Embrun, Hautes-Alpes, 19 décembre 1822 – 30 décembre 1898). — Opéra : Cor (01 avril 1870, 30 avril 1892).
SCHNEEGANS Henri-Adolphe (Strasbourg, Bas-Rhin, 05 mars 1848 –). — Opéra : Basson (01 mars 1868 - mars 1870).
SCHNEITZHŒFFER Jacques (Dunkerque, Nord, 17 juillet 1754 – 25 novembre 1829). — Opéra : Hautbois et Flûte (1789-1820).
SCHNEITZHŒFFER Jean Madeleine Marie (31.Toulouse, 13 ou 15 octobre 1785 – Paris, 04 octobre 1852). — Opéra : Timbalier (01 avril 1816 - 31 décembre 1820). Chef de chant à l'Opéra (1822), il fit représenter des œuvres à ce théâtre.
SCHUBERT Georges-Frédéric-Victor (Paris, 12 octobre 1846 – 24 décembre 1894). — Opéra : Contrebasse en cuivre à la Fanfare de l'Opéra.
SCHUBERT Théodore-Charles (Paris, 06 février 1844 –). — Opéra : Basson (01 mars 1875 - 30 juin 1898).
SCHWAEDERLÉ Jacques-Joseph-Simon (Strasbourg, Bas-Rhin, 27 avril 1818 – Strasbourg, avril 1895). — Opéra : Violon (01 mars 1836 - 01 septembre 1838 et 01 septembre 1839 - 31 octobre 1842).
SEIGLET Victor-Joseph (Lyon, Rhône, 15 août 1847 –). — Opéra : Violon (1871-1872).
SEMET Théophile Aimé Émile (Lille, Nord, 06 septembre 1824* –). — Opéra : Timbale.
SEURIOT Louis Auguste (Paris, 07 mai 1801 –). — Opéra : Timbalier (10 janvier 1821-), Alto (01 janvier 1829 - 30 septembre 1854).
SEYGAUD DE LACHÉRADE Jean-Baptiste-Edmond-Désiré (Paris, 21 janvier 1845 –). — Opéra-Comique : Cor.
SIMON Antoine-Jean (Paris, 21 mars 1807 – 04 novembre 1883). — Opéra : Trombone (01 juin 1840 - 30 mai 1868).
SIMROCK Henri (Bonn, vers 1770 –). — Opéra : Cor (1792-).
SOLER Narcisse Joseph Jean (Figueras, Espagne, 25 mai 1818 – Paris, 1883 ou 27 janvier 1896). — Opéra : Clarinette.
SOLER Pierre-Joachim-Raymond (Vidra, Espagne, 20 février 1810 – juin 1850). — Opéra-Comique : Hautbois.
SOLÈRE Etienne (Montlouis, Cher, 04 avril 1753 – Paris, 1817). — Opéra : Clarinette (17 juillet 1802 - 1816).
SOYER Adolphe François (Paris 5e, 27 septembre 1865 – 28 novembre 1919) fils de Firmin François Soyer, basse. — Opéra : Contrebasse (01 janvier 1891-).
SOYER Louis-Léon (Paris, 12 mars 1871 –). — Opéra : Contrebasse.
STÉNOSSE Edmond (Auxonne, Côte-d'Or, 07 avril 1839 –). — Opéra-Comique : Flûte.
STIÉVENARD Emile-Henri (Bayonne, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 19 avril 1871 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
STIGLITZ Georges (– septembre 1795). — Opéra : Contrebasse (1792-).
TAFFANEL Claude Paul (Bordeaux, Gironde, 16 septembre 1844 – Paris, 22 novembre 1908). — Opéra : Flûte (1861-1864), Flûte solo (1864-1890), Chef d'orchestre (25 janvier 1890-).
TAINE Georges Jules (Valenciennes, Nord, 24 mars 1888 –). — Opéra-Comique : Alto (1905-).
TAITE Pierre-Marie (Paris, 03 mars 1828 – 13 juillet 1881). — Opéra : Contrebasse (1856).
TEMPVIRÉ Léopold (Angoulême, Charente, 08 juillet 1847 –). — Opéra-Comique : Violon (1863-1870).
TERRIER John-Antony (Genève, 05 novembre 1866 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
TESTARD Pierre Marie (Paris, 1792 – Paris ancien 6e, 28 mai 1845). — Opéra : Basson (01 janvier 1826).
THÉVET Lucien (Beauvais, Oise, 1914 – 2007). — Opéra : Assistant Cor solo en 1941 puis Cor solo jusqu'en 1974. Cor solo de la Société des Concerts du Conservatoire (1938-1967).
Lucien Thévet en 1955
THOMAS Charles-Louis (Metz, Moselle, 07 septembre 1805 – Paris, 10 août 1883). — Opéra-Comique : Violoncelle.
THOMAS Louis-Joseph (Paris, 29 mai 1831 –). — Opéra-Comique : Violoncelle.
TILMANT Alexandre Théophile Joseph dit Alexandre (Valenciennes, Nord, 14 octobre 1808 – Paris, 13 juin 1880). Frère de Théophile Tilmant. — Opéra : Violoncelle (01 avril 1850 - 01 décembre 1877).
TILMANT Théophile Alexandre dit Théophile (Valenciennes, Nord, 08 juillet 1799 – Asnières [auj. Asnières-sur-Seine], Seine [auj. Hauts-de-Seine], 07 mai 1878). Frère d'Alexandre Tilmant. — Opéra : Alto (01 janvier 1825), Violon (1826-1838). – Opéra-Comique : premier Chef d'orchestre (1849-1868).
TOLBECQUE Augustin-Joseph (Hanzinne, Sambre-et-Meuse, 27 février 1801 – Paris, 27 mai 1869). — Opéra : Alto puis Violon (01 juin 1824 - 31 mai 1831).
TOLBECQUE Jean (Niort, Deux-Sèvres, 07 octobre 1857 – 1890). — Opéra-Comique : Violoncelle.
TOUCHE Firmin Claude Léon dit Firmin (Avignon, Vaucluse, 25 juillet 1875 – 1957). — Opéra : Violon solo ; premier Violon solo (1914-1929) (mobilisé de 1916 à 1918).
Firmin Touche en 1909
TOURTE Louis François (01 mars 1786 –). — Opéra : Violoncelle (01 avril 1812 - 31 mars 1838).
TOUSSAINT Léon (Metz, Moselle, 10 septembre 1868 –). — Opéra : Violon.
TOUZARD Léon (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 21 mars 1837 –). — Opéra-Comique : Clarinette.
TRACOL Jean-Baptiste-Marie-Aimé (Bordeaux, Gironde, 18 mai 1868 –). — Opéra : Violon.
TRIEBERT Auguste-Raoul (Paris, 20 décembre 1845 –). — Opéra : Hautbois (octobre 1867 - 31 décembre 1895). Hautbois de la Garde Républicaine.
TRIEBERT Charles-Louis (Paris, 30 octobre 1810 – Gravelle, Seine, 18 juillet 1867). — Opéra-Comique : Hautbois (1830). – Opéra : Hautbois (01 avril 1834 - 31 août 1839 et 01 janvier 1849 - 31 mai 1850).
TULOU Jean-Louis (Paris, 12 septembre 1786 – Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 24 juillet 1865*). — Opéra : Flûte (01 juillet 1813 - 1824 et 01 octobre 1827 - 31 décembre 1846).
TULOU Louis (vers 1749 – 06 mars 1799). — Opéra : Basson (1780-).
TURBAN Alfred-Louis-Guillaume (Strasbourg, Bas-Rhin, 22 février 1847 – Saint-Cloud, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 04 mars 1896). — Opéra : Violon (01 octobre 1867 - 30 juin 1873).
TURBAN Charles-Paul (Strasbourg, Bas-Rhin, 03 octobre 1845 –). — Opéra : Clarinette (1868-).
TYLESINSKI Joseph (Varsovie, 19 mars 1833 – Paris, 02 juin 1876). — Opéra : Violon (01 mai 1858 - 01 septembre 1867).
URBIN Donatien (Poitiers, Vienne, 24 mai 1809 – 06 septembre 1857). — Opéra : Cor (01 avril 1841).
VAILLARD Henri-Adolphe (Paris, 24 mai 1845 – Saint-Cloud, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 21 mars 1899). — Opéra-Comique : Violon ; second Chef d'orchestre (1875 - vers 1898).
VANDENBROECKE Othon Joseph (Ypres, Belgique, 20 décembre 1759 – Passy, Seine [auj. Paris 16e], 18 octobre 1832). — Opéra : Cor (1792-).
VAN HAUTE Pierre-Eugène (Gand, 16 mars 1823 –). — Opéra : Cor (01 septembre 1857 - 30 juin 1861). Il fut également ténor à Saint-Thomas-d'Aquin (1860).
VANNEREAU Gustave-Jules (Montargis, Loiret, 27 août 1846 –). — Opéra : Violon (1871 - 30 juin 1898).
VAQUETTE Adrien-Ernest-Clovis (Le Quesnoy, Nord, 19 juin 1837 – août 1879). — Opéra-Comique : Contrebasse.
VASLIN Olive-Charlier (Montreuil-Bellay, Maine-et-Loire, 08 mars 1794 – Saint-Julien-sur-Sarthe, août 1889). — Opéra : Violoncelle (01 janvier 1818 - 31 décembre 1844).
VASSEUR Louis-Charles (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 15 janvier 1831 – Paris, 06 mai 1882). — Opéra : Ophicléide (01 mai 1864).
VEILLARD Gaspard (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, 26 mars 1752 –). — Opéra : Basson (1781-).
VENETTOZZA Dominique (1813 – 1894). Epouse Caroline Lassiat dite Mme Dominique, professeur de danse à l'Opéra. — Opéra : Alto.
VÉNY Louis-Auguste, dit VINIT (Méru, Oise, 30 septembre 1801 –). — Opéra : Hautbois (01 janvier 1820).
VERDIER (1627 – 1728). — Opéra : Chef des violons en 1711.
VERDIGUIER Pierre Louis Joachim (1778 –). — Opéra : Violon.
VERNIER Jean Aimé (1769 – 1838). — Opéra : Harpe.
VERRIMST Victor-Frédéric (Paris, 29 novembre 1825 – Houilles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 16 janvier 1893). — Opéra-Comique : Contrebasse. – Opéra : Contrebasse (01 avril 1848 - 31 décembre 1888).
VERROUST André-Charles-Joseph (Hazebrouck, Nord, 27 février 1826 – Paris, 15 janvier 1887). — Opéra : Basson (01 juillet 1845).
VERROUST Louis Stanislas Xavier (Hazebrouck, Nord, 10 mai 1814 – Hazebrouck, 11 avril 1863). — Opéra : Hautbois (15 mai 1839).
VEYRET Georges-Saturnin-Jules (Châteauroux, Indre, 08 juin 1845 –). — Opéra-Comique : Contrebasse.
VIALET Charles-Louis-Lucien (Marseille, Bouches-du-Rhône, 29 novembre 1866 – 1921). — Opéra-Comique : Basson. – Opéra : Basson (1899-).
VIALLON Jules (Lyon, Rhône, 16 novembre 1807 – 10 août 1834). — Opéra : Alto (01 avril 1832).
VIDAL Jean-Jacques (Sorrèze, Tarn, 07 mars 1789 – 14 juin 1867). — Opéra : Violon (1816). Deuxième second grand prix de Rome (1809).
VIEUX Maurice Edgar (Savy-Berlette, Pas-de-Calais, 14 avril 1884 –). — Opéra : Alto solo (1908-1949).
VIGUIER Alfred (– 1904). — Opéra : Alto.
VILLAIN Jean-Alphonse (Paris, 22 mai 1815 –). — Opéra : Violon (01 mars 1836 - 28 février 1838).
VILLAUFRET François-Marie (Rennes, Ille-et-Vilaine, 24 mars 1833 – Paris, 29 juillet 1888). — Opéra : Basson (01 juin 1852 - 01 avril 1888).
VIOLLET Claude Edouard (Melun, Seine-et-Marne, 21 janvier 1837 –). — Opéra : Violon (01 novembre 1859 - 01 juillet 1894).
VISEUR Joseph-Napoléon (Paris, 19 février 1847 –). — Opéra : Contrebasse (01 février 1889).
VITAL Oscar-Auguste-Agathon (Paris, 11 mars 1825 – 1882). — Opéra : Violon (1871).
VIZENTINI Paul-Marie (Paris, 11 juillet 1861 –). — Opéra-Comique : Violon.
VIZENTINI Pierre José HENRY dit (Saint-Pétersbourg, Russie, 05 avril 1886 –). — Opéra-Comique : Alto (1921-1942).
VOGT Auguste Gustave dit Gustave (Strasbourg, Bas-Rhin, 18 mars 1781 – 30 mai 1870). — Opéra-Comique : Hautbois (1803). – Opéra : Hautbois (01 juillet 1812 - 31 mars 1834).
VOLAIRE Marius-Ferdinand (Marseille, Bouches-du-Rhône, 04 septembre 1874 –). — Opéra-Comique : Cor.
VUILLERMOZ Louis-Edouard (Quingey, Doubs, 13 février 1869 –). — Opéra : Cor (1895-).
WENNER Emile-Frédéric-Ferdinand (Lunéville, Meurthe [auj. Meurthe-et-Moselle], 15 novembre 1845 –). — Opéra : Violon (01 mai 1872 - 30 juin 1897).
WIDERKEHR Philippe Melchior (Strasbourg, Bas-Rhin, 18 mai 1765 – 1816). — Opéra : Trombone.
WILLAUME Jules-Louis (Villers-Cotterêts, Aisne, 24 novembre 1841 – 03 janvier 1871). — Opéra : Violon (1859).
WILLEMOTTE Achille-Charles-Guislain (La Chapelle, 25 février 1850 –). — Opéra-Comique : Cor. Cor de la Garde Républicaine.
WILLENT-BORDOGNI Jean-Baptiste-Joseph WILLENT dit (Douai, Nord, 08 décembre 1809 – Paris, 11 mai 1852). Epouse Louise Bordogni, chanteuse. — Opéra : Basson. Compositeur, on lui doit des œuvres lyriques.
WITTMANN Gustave-Xavier (Neuilly, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 08 octobre 1843 –). — Opéra : Saxophone aux bals de l'Opéra.
WUNDERLICH Jean Georges (Bayreuth, Bavière, Allemagne, 02 février 1756 –). — Opéra : Flûte (1781-1813).
l’Orchestre de l’Opéra en 1953
|
1815 |
1818 |
1821 |
1822 |
1823 |
1825 |
1826 |
1827 |
chefs d'orchestre |
PERSUIS ROCHEFORT
|
PERSUIS KREUTZER aîné MARTIN |
VALENTINO KREUTZER aîné
|
VALENTINO KREUTZER aîné
|
VALENTINO KREUTZER aîné
|
VALENTINO HABENECK
|
VALENTINO HABENECK
|
VALENTINO HABENECK
|
premiers violons |
HABENECK LAUNER KREUTZER jeune LÉCHARD LALANCE PILATE LEQUIN KREUTZER aîné GUÉNÉE CARTIER LOCHON
|
HABENECK LAUNER KREUTZER jeune LÉCHARD LALANCE PILATE AUZOU Corentin HABENECK GUÉNÉE VIDAL LAMBERT
|
HABENECK LAUNER KREUTZER jeune LÉCHARD LALANCE PILATE AUZOU Corentin HABENECK GUÉNÉE VIDAL ARMAND CHÉLARD |
BAILLOT LAUNER URHAN LAMBERT LALANCE PILATE AUZOU Corentin HABENECK GUÉNÉE DUFRESNE ARMAND CHÉLARD |
BAILLOT LAUNER URHAN BATTU LALANCE PILATE
Corentin HABENECK GUÉNÉE DUFRESNE ARMAND CHÉLARD |
BAILLOT LAUNER URHAN BATTU GUÉRIN PILATE TOLBECQUE Corentin HABENECK GUÉNÉE TILMANT LABADENS CHÉLARD |
BAILLOT LAUNER URHAN BATTU GUÉRIN PILATE TOLBECQUE Corentin HABENECK GUÉNÉE TILMANT LABADENS CHÉLARD |
BAILLOT LAUNER URHAN BATTU GUÉRIN PILATE TOLBECQUE Corentin HABENECK GUÉNÉE TILMANT LABADENS CHÉLARD |
seconds violons |
CHOL cadet PAGNIÈS CROCHET DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER CHOL aîné FLIÉGER ROUSSEAU aîné |
CHOL cadet PAGNIÈS CROCHET DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER DUFRESNE PRADHER SAINT-LAURENT |
CHOL cadet PAGNIÈS SAMSON DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER DUFRESNE ROCHEFORT SAINT-LAURENT |
CHOL cadet BARBEREAU SAMSON DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER CARPENTIER ROCHEFORT SAINT-LAURENT |
CHOL cadet BARBEREAU SAMSON DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER CARPENTIER ROCHEFORT SAINT-LAURENT |
CHOL cadet BARBEREAU SAMSON DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER CARPENTIER ROCHEFORT SAINT-LAURENT |
BARBEREAU SAMSON DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER CARPENTIER ROCHEFORT SAINT-LAURENT |
BARBEREAU SAMSON DURET SAUVAGEOT MANCEAU GASSE VERDIGUIER XAVIER CARPENTIER ROCHEFORT SAINT-LAURENT |
altos |
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY FOULON SITTER ARMAND
|
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY URHAN BLONDEAU ARMAND CALLAUT |
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY URHAN BLONDEAU
|
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY COLLIN BLONDEAU GUÉRIN CALLAUT |
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY COLLIN BLONDEAU GUÉRIN CALLAUT |
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY COLLIN BLONDEAU BECQUIÉ CALLAUT |
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY COLLIN BLONDEAU BECQUIÉ CALLAUT |
QUINNEBAUX LEFEBVRE AMÉDÉE FREY COLLIN BLONDEAU BECQUIÉ CALLAUT |
violoncelles |
LEVASSEUR aîné VOISIN REY PRUNELLE LEVASSEUR jeune NORBLIN TOURTE JANSON ROCHEFORT HIVART |
LEVASSEUR aîné VASLIN REY PRUNELLE LEVASSEUR jeune NORBLIN TOURTE SAINT-AUBIN CHARLES PORTE |
LEVASSEUR aîné VASLIN REY PRUNELLE LEVASSEUR jeune NORBLIN TOURTE SAINT-AUBIN CHARLES PORTE |
LEVASSEUR VASLIN MANUEL PRUNELLE PLANTERRE NORBLIN TOURTE SAINT-AUBIN CHARLES PORTE |
LEVASSEUR VASLIN MANUEL PRUNELLE PLANTERRE NORBLIN TOURTE SAINT-AUBIN CHARLES PORTE |
LEVASSEUR VASLIN MANUEL PRUNELLE PLANTERRE NORBLIN TOURTE DESNOS CHARLES PORTE |
LEVASSEUR VASLIN MANUEL PRUNELLE PLANTERRE NORBLIN TOURTE DESNOS CHARLES PORTE |
LEVASSEUR VASLIN MANUEL PRUNELLE PLANTERRE NORBLIN TOURTE DESNOS CHARLES PORTE |
contrebasses |
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT LACROIX PERNE
SORNE |
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT HOFFELMAYER CHAPUIS LAMI CHAFT SORNE |
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT HOFFELMAYER CHAPUIS LAMI CHAFT
|
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT HOFFELMAYER CHAPUIS LAMI CHAFT LHOSTE |
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT HOFFELMAYER CHAPUIS LAMI CHAFT LHOSTE |
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT HOFFELMAYER CHAPUIS LAMI CHAFT LHOSTE |
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT HOFFELMAYER CHAPUIS LAMI CHAFT LHOSTE |
CHÉNIER GÉLINECK RIFAUT HOFFELMAYER CHAPUIS LAMI CHAFT LHOSTE |
flûtes |
TULOU L'ÉPINE
|
TULOU L'ÉPINE GUILLOU
|
TULOU L'ÉPINE GUILLOU
|
L'ÉPINE GUILLOU NERMEL |
L'ÉPINE GUILLOU NERMEL |
L'ÉPINE GUILLOU NERMEL |
L'ÉPINE GUILLOU NERMEL |
TULOU L'ÉPINE GUILLOU NERMEL |
hautbois |
VOGT SCHNEITZHŒFFER François FÉLIX-MIOLAN DELCAMBRE aîné |
VOGT SCHNEITZHŒFFER François FÉLIX-MIOLAN
|
VOGT BROD
|
VOGT BROD VÉNY
|
VOGT BROD VÉNY
|
VOGT BROD VÉNY
|
VOGT BROD VÉNY
|
VOGT BROD VÉNY
|
clarinettes |
Louis LEFÈVRE Xavier LEFÈVRE SOLERS |
Louis LEFÈVRE DACOSTA
|
Louis LEFÈVRE DACOSTA PÉCHIGNIER |
Louis LEFÈVRE DACOSTA PÉCHIGNIER |
Louis LEFÈVRE DACOSTA PÉCHIGNIER |
BUTTEUX DACOSTA PÉCHIGNIER |
BUTTEUX DACOSTA PÉCHIGNIER |
BUTTEUX DACOSTA PÉCHIGNIER |
bassons |
GÉBAUER DOSSION DELCAMBRE jeune VIELLARD |
GÉBAUER DOSSION BARISEL WIDET |
GÉBAUER DOSSION BARISEL WIDET |
GÉBAUER DOSSION BARISEL RICHMANS |
GÉBAUER DOSSION BARISEL RICHMANS |
DOSSION BARISEL RICHMANS |
DOSSION BARISEL RICHMANS |
DOSSION BARISEL RICHMANS |
cors |
BLANGY DAUPRAT Frédéric DUVERNOY Othon VANDENBROCK PAILLARD |
BLANGY DAUPRAT COLIN cadet MENGAL
|
BLANGY DAUPRAT COLIN cadet MENGAL COLIN aîné
|
BLANGY DAUPRAT MEIFRED MENGAL
|
BLANGY DAUPRAT MEIFRED MENGAL
|
BLANGY DAUPRAT MEIFRED MENGAL
|
BLANGY DAUPRAT MEIFRED MENGAL
|
BLANGY DAUPRAT MEIFRED MENGAL
|
trombones |
GUTMAN fils CORNU BÉNARD |
GUTMAN fils CORNU BÉNARD |
GUTMAN fils CORNU BÉNARD |
GUTMAN fils CORNU BÉNARD |
GUTMAN fils CORNU BÉNARD |
PAVARD CORNU BÉNARD |
PAVARD CORNU BÉNARD |
PAVARD CORNU BÉNARD |
trompettes |
GUTMAN père PLET |
GUTMAN père BULH |
DAVERRE BULH |
DAUVERNÉ BULH |
DAUVERNÉ BULH |
DAUVERNÉ BULH |
DAUVERNÉ BULH |
DAUVERNÉ GAMBATTI frères |
timbales |
AMBEZARD |
SCHNEITZHŒFFER fils |
SCHNEITZHŒFFER fils |
SEURIOT |
SEURIOT |
SEURIOT |
SEURIOT |
SEURIOT |
harpes |
VERNIER
|
VERNIER CALLOT |
VERNIER CALLOT |
VERNIER
|
VERNIER
|
VERNIER
|
VERNIER
|
VERNIER
|
|
1836 |
1846 |
chefs d'orchestre |
HABENECK aîné [en poste en 1835]
|
HABENECK, premier chef BATTU, premier chef |
premiers violons |
Corentin HABENECK URHAN BATTU GUÉRIN CLAVEL NARGEOT GRAS MILLAULT CLAUDEL LABADENS LEUDET DELDEVEZ |
GUÉRIN LEUDET LABADENS MILLAUT CLAUDEL DELDEVEZ LENDORMY Joseph HABENECK LABATTU PERCIER SAENGER GAUTHIER |
seconds violons |
SAINT-LAURENT ROCHEFORT SAMSON VANELLOZA DUBREUIL SCHWARDELÉ LÉONARD CLAPISSON VILLAIN PAJOU HAMET LANDORMI |
CLAVEL BOIVIN dit ROCHEFORT DUBREUIL VENELOZZA PAJOU MAINVIELLE AMPENOT PHILIP ROPIQUET BOIVIN fils THIBOUT ALTÈS |
altos |
QUINNEBAUX BLONDEAU FREY SEURIOT LUTGEN SAINTON GARD PLACET |
BLONDEAU SEURIOT GARD HENRICET FESSARD FRIEDRICH LUTGEN MILLAUX |
violoncelles |
NORBLIN LEVASSEUR TOURTE CHARLES PORTE VASLIN MANUEL PLANTERRE RENAT DESMAREST |
DESMAREST MANUEL RENAT NORBLIN FERRIERES LAUSSEL BOURGOIN MARX SOÜET LEBOUC |
contrebasses |
CHAFT CHAPUIS MICHU KILIAN POISSON GUILLION MATHIEU SAUZAY |
POISSON GUILLOU MATHIEU SAUZAY GOUFFÉ PEROT BOUCHÉ GAUTHIER |
flûtes |
TULOU COURONNEAU DORUS |
TULOU DORUS COURONNEAU |
hautbois |
BROD VÉNY TRIÉBERT |
VERROUST VÉNY CORET |
clarinettes |
DACOSTA PÉCHIGNIER BUTTEUX |
BUTEUX MOHR DUPREZ |
bassons |
BARISEL TESTART KOCKEN DIVOIR |
BARRIZEL COKKEN DIVOIS WERROUST |
cors |
MENGAL MEIFRED DUVERNOIS NORBERT |
MENGAL MEIFRED DUVERNOY BERNARD ROUSSELOT URBIN |
trombones |
PAVARD BARBIER DIEPPO FAIVRE |
PAVARD DIEPPO SIMON DAUTONNET |
trompettes |
DAUVERNÉ BOIREAUX KRESSER SCHILTZ |
DAUVERNÉ aîné BOIREAU KRESSER FORESTIER |
timbales |
POUSSARD |
POUSSARD |
triangles |
CALLONE |
|
harpes |
VERNIER CALLAULT |
CALLAUT LAMBERT |
cymbales |
DURET jeune |
DURET |
grosse caisse |
DEVISE |
|
triangle |
DAUVERNÉ jeune |
DAUVERNÉ jeune |
1851 et 1852 : GIRARD, premier chef — BATTU, deuxième chef — DELDEVEZ, troisième chef d'orchestre
|
1874 |
1875 |
1876 |
1877 |
1893 |
1894 |
1895 |
premier chef d'orchestre |
Ernest DELDEVEZ |
Ernest DELDEVEZ |
Ernest DELDEVEZ |
Charles LAMOUREUX |
Edouard COLONNE |
Paul TAFFANEL MADIER DE MONTJAU Edouard MANGIN |
Paul TAFFANEL MADIER DE MONTJAU Edouard MANGIN |
second chef d'orchestre |
Ernest ALTÈS |
Ernest ALTÈS |
Ernest ALTÈS |
Ernest ALTÈS |
MADIER DE MONTJAU |
||
troisième chef et violon solo |
Salomon GARCIN |
Salomon GARCIN |
Salomon GARCIN |
Salomon GARCIN |
Paul TAFFANEL |
||
premiers violons |
LANCIEN VIOLET DUMAS VACQUEZ BOISSEAU Alexis COLLONGUES DUCOR WENNER FRIDRICH HEYMAN
|
LANCIEN VIOLET DUMAS VACQUEZ BOISSEAU Alexis COLLONGUES DUCOR WENNER FRIDRICH HEYMAN VANNEREAU LEFORT
|
LANCIEN VIOLET DUMAS VACQUEZ BOISSEAU Alexis COLLONGUES DUCOR WENNER FRIDRICH HEYMAN VANNEREAU LEFORT
|
LANCIEN VIOLET DUMAS VACQUEZ BOISSEAU Alexis COLLONGUES DUCOR WENNER FRIDRICH HEYMAN VANNEREAU LEFORT
|
Henri BERTHELIER VIOLET BRUN DEBRUILLE BOISSEAU Alexis COLLONGUES DUCOR WENNER GIBIER HEYMAN NAËGELIN MAUHIN TRACOL TOUSSAINT |
Henri BERTHELIER VIOLET BRUN DEBRUILLE BOISSEAU Alexis COLLONGUES DUCOR WENNER GIBIER HEYMAN NAËGELIN MAUHIN TRACOL TOUSSAINT |
Henri BERTHELIER VIOLET BRUN DEBRUILLE BOISSEAU ANDRÉ GIRY WENNER GIBIER HEYMAN NAËGELIN AUBERT TRACOL TOUSSAINT |
seconds violons |
GOUT JOLIVET CONTE VITAL VANNEREAU LEFORT MORHANGE CHOLLET DEBRUILLE GILBERT BROSSA
|
GOUT JOLIVET CONTE VITAL DELISLE BRENNE MORHANGE CHOLLET DEBRUILLE GILBERT BROSSA BERTHELIER |
GOUT JOLIVET CONTE VITAL DELISLE BRENNE MORHANGE CHOLLET DEBRUILLE GILBERT BROSSA BERTHELIER |
GOUT JOLIVET CONTE VITAL DELISLE BRENNE MORHANGE CHOLLET DEBRUILLE GILBERT BROSSA BERTHELIER |
GOUT CORRÈGE AUSTRUY LAGIER LEPLAT BRENNE MORHANGE GIRY LEMAIN ANDREL BROSSA
|
GOUT CORRÈGE AUSTRUY LAGIER LEPLAT BRENNE MORHANGE GIRY LEMAIN ANDREL BROSSA
|
GOUT CORRÈGE AUSTRUY LEMAIRE LEPLAT BRENNE MORHANGE TOUCHE OBERDŒRFFER LAMMERS BROSSA
|
altos |
VIGUIER ADAM MILLAUD G. COLLONGUES CASSAING KIESGEN CAYE WARNECKE
|
VIGUIER ADAM MILLAUD G. COLLONGUES CASSAING KIESGEN CAYE WARNECKE NAVARRE
|
VIGUIER ADAM MILLAUD G. COLLONGUES CASSAING KIESGEN CAYE WARNECKE NAVARRE
|
VIGUIER ADAM PIERRET G. COLLONGUES CASSAING KIESGEN CAYE WARNECKE NAVARRE
|
LAFORGE VANNEREAU PIERRET G. COLLONGUES CLAVEAU KIESGEN WITT WARNECKE PRIORÉ GAILLARD |
LAFORGE VANNEREAU PIERRET G. COLLONGUES CLAVEAU KIESGEN WITT WARNECKE PRIORÉ GAILLARD |
LAFORGE VANNEREAU PIERRET CHAVY CLAVEAU KIESGEN WITT WARNECKE PRIORÉ GAILLARD |
violoncelles |
RABAUD MARX TILMANT PILET DUFOUR GUÉROULT LEGLEU LOËB BILOIR GILLET
|
RABAUD MARX TILMANT PILET DUFOUR GUÉROULT LEGLEU LOËB BILOIR GILLET FRÉMAUX |
RABAUD MARX TILMANT PILET DUFOUR GUÉROULT LEGLEU LOËB BILOIR GILLET FRÉMAUX |
RABAUD MARX CABASSOL MARTHE DUFOUR GUÉROULT LEGLEU LOËB BILOIR GILLET FRÉMAUX |
PAPIN FRANÇOIS CABASSOL BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF LOËB BILOIR DUMOULIN ROUX Félix ALARD |
PAPIN FRANÇOIS CABASSOL BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF LOËB BILOIR DUMOULIN ROUX Félix ALARD |
PAPIN FRANÇOIS CABASSOL BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF LOËB CHARPENTIER DUMOULIN ROUX Félix ALARD |
contrebasses |
WERIMST MANTE PASQUET TAITE de BAILLY PICKAERT DEFOURNEAU TUBEUF
|
WERIMST MANTE PASQUET TAITE de BAILLY PICKAERT CHARPENTIER TUBEUF ROUBIÉ
|
WERIMST MANTE PASQUET TAITE de BAILLY PICKAERT CHARPENTIER TUBEUF ROUBIÉ
|
WERIMST MANTE PASQUET TAITE de BAILLY PICKAERT CHARPENTIER TUBEUF ROUBIÉ
|
MARTIN MANTE VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT CHARPENTIER TUBEUF ROUBIÉ DERIGNY |
MARTIN MANTE VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT CHARPENTIER TUBEUF ROUBIÉ DERIGNY |
MARTIN TOURMENTE VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT CHARPENTIER TUBEUF ROUBIÉ L. SOYER |
flûtes |
H. ALTÈS TAFFANEL DONJON
|
H. ALTÈS TAFFANEL DONJON
|
H. ALTÈS TAFFANEL DONJON
|
LAFLEURANCE TAFFANEL DONJON
|
LAFLEURANCE HENNEBAINS JACQUET L. LAFLEURANCE |
LAFLEURANCE HENNEBAINS JACQUET L. LAFLEURANCE |
LAFLEURANCE HENNEBAINS BERTRAM L. LAFLEURANCE |
hautbois |
CRAS TRIÉBERT LALLIET |
CRAS TRIÉBERT LALLIET |
CRAS TRIÉBERT LALLIET |
CRAS TRIÉBERT LALLIET |
BAS TRIÉBERT CLERC |
BAS TRIÉBERT CLERC |
BAS TRIÉBERT CLERC |
clarinettes |
ROSE TURBAN MAYEUR
|
ROSE TURBAN MAYEUR
|
ROSE TURBAN MAYEUR
|
ROSE TURBAN MAYEUR
|
ROSE TURBAN PARADIS SALINGUE |
ROSE TURBAN PARADIS SALINGUE |
TURBAN PARADIS SALINGUE |
bassons |
VERROUST VUILLAUFRET Désiré DIHAU LEFÈVRE
|
VERROUST VUILLAUFRET Désiré DIHAU LEFÈVRE
|
VERROUST VUILLAUFRET Désiré DIHAU LEFÈVRE
|
VERROUST VUILLAUFRET Désiré DIHAU LEFÈVRE
|
LETELLIER SCHUBERT Ch. BOURDEAU LEFÈVRE COUPPAS |
LETELLIER SCHUBERT Ch. BOURDEAU LEFÈVRE COUPPAS |
LETELLIER SCHUBERT Ch. BOURDEAU LEFÈVRE COUPPAS |
clarinette-basse et saxophone | A. MAYEUR | A. MAYEUR | N. | ||||
cors |
MOHR HALARY POTHIN DUPONT SCHLOTMANN
|
MOHR HALARY BONNEFOY DUPONT SCHLOTMANN GARIGUE |
MOHR HALARY BONNEFOY DUPONT SCHLOTMANN GARIGUE |
MOHR HALARY BONNEFOY DUPONT SCHLOTMANN GARIGUE |
REINE PÉNABLE BONNEFOY DELGRANGE
GARIGUE |
REINE PÉNABLE BONNEFOY DELGRANGE
GARIGUE |
REINE PÉNABLE BONNEFOY DELGRANGE
GARIGUE |
trombones |
ROME LASSAGNE HOLLEBECKE ROBYNS |
ROME LASSAGNE HOLLEBECKE ROBYNS |
ROME LASSAGNE HOLLEBECKE ROBYNS |
ROME LASSAGNE HOLLEBECKE ROBYNS |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
cornets |
MAURY TESTE GUILBAULT |
MAURY TESTE GUILBAULT |
MAURY TESTE GUILBAULT |
MAURY TESTE GUILBAULT |
MELLET LAFORGUE KOCK |
MELLET LAFORGUE KOCK |
MELLET LAFORGUE
|
trompettes |
DUBOIS LALLEMENT
|
DUBOIS LALLEMENT
|
DUBOIS LALLEMENT
|
MELLET LALLEMENT
|
TESTE FRANQUIN LACHANAUD
|
TESTE FRANQUIN LACHANAUD
|
KOCH FRANQUIN LACHANAUD FAUTHOUX |
ophicléide |
VASSEUR |
VASSEUR |
VASSEUR |
VASSEUR |
CLAYETTE |
CLAYETTE |
|
tuba | CLAYETTE | ||||||
timbaliers |
ÉMERY |
ÉMERY |
ÉMERY |
CERCLIER |
CERCLIER Emile LAFITTE |
CERCLIER Emile LAFITTE |
CERCLIER Emile LAFITTE |
tambours |
CERCLIER |
CERCLIER |
DELAUNAY |
||||
triangle |
BOUSSAGOL fils |
GIRARD |
GIRARD |
GIRARD |
GIRARD |
GIRARD |
GIRARD |
grosse caisse |
PICKAERT |
BOUSSAGOL |
BOUSSAGOL |
BOUSSAGOL |
A. LAFITTE |
A. LAFITTE |
A. LAFITTE |
cymbalier |
TARDIF |
PICKAERT |
CERCLIER |
PICKAERT |
TRUC |
TRUC |
TRUC |
harpistes |
PRUMIER GILLETTE
|
PRUMIER GILLETTE
|
PRUMIER GILLETTE
|
PRUMIER GILLETTE
|
FRANCK BOUSSAGOL PICKAËRT ROBERT |
FRANCK BOUSSAGOL PICKAËRT ROBERT |
FRANCK VERDALLE
ROBERT |
préposés |
NAPIAS |
NAPIAS |
NAPIAS |
|
1896 | 1897 | 1898 | 1899 | 1902 | 1903 |
chefs d'orchestre |
Paul TAFFANEL MADIER DE MONTJAU Edouard MANGIN |
Paul TAFFANEL Paul VIDAL Edouard MANGIN |
Paul TAFFANEL Paul VIDAL Edouard MANGIN |
Paul TAFFANEL Paul VIDAL Edouard MANGIN |
Paul TAFFANEL Paul VIDAL Edouard MANGIN |
Paul TAFFANEL Paul VIDAL Edouard MANGIN |
premiers violons |
BRUN BOISSEAU HEYMAN WENNER DEBRUILLE GIBIER NAËGELIN TRACOL TOUSSAINT ANDRÉ GIRY AUBERT
|
BRUN BOISSEAU HEYMAN WENNER DEBRUILLE GIBIER NAËGELIN TRACOL TOUSSAINT ANDRÉ GIRY AUBERT SAILLER TOUCHE |
BRUN GILBERT HEYMAN LEPLAT DEBRUILLE GIBIER NAËGELIN LOISEAU TOUSSAINT ANDRÉ GIRY AUBERT SAILLER TOUCHE |
BRUN GILBERT HEYMAN LEPLAT DEBRUILLE GIBIER NAËGELIN LOISEAU TOUSSAINT ANDRÉ GIRY AUBERT SAILLER TOUCHE |
BRUN GILBERT HEYMAN LEPLAT OBERDŒRFFER CANDELA NAËGELIN LOISEAU TOUSSAINT ANDRÉ GIRY AUBERT SAILLER TOUCHE |
BRUN LAMMERS HEYMAN LEPLAT OBERDŒRFFER CANDELA NAËGELIN LOISEAU TOUSSAINT ANDRÉ GIRY AUBERT MARTINET TOUCHE |
seconds violons |
MORHANGE BROSSA BRENNE CORRÈGE AUSTRUY LEPLAT LEMAIRE OBERDŒRFFER LAMMERS TOUCHE
|
MORHANGE BROSSA BRENNE CORRÈGE AUSTRUY LEPLAT LEMAIRE OBERDŒRFFER LAMMERS
|
MORHANGE BROSSA BRENNE CORRÈGE AUSTRUY MARTINET LEMAIRE OBERDŒRFFER LAMMERS BOISSEAU E. GUÉRIN CANDELA PICHON |
MORHANGE BROSSA BRENNE CORRÈGE AUSTRUY MARTINET LEMAIRE OBERDŒRFFER LAMMERS BOISSEAU E. GUÉRIN CANDELA PICHON |
GIBIER CATHERINE DULAURENS CORRÈGE AUSTRUY MARTINET LEMAIRE BUISSON LAMMERS BURY E. GUÉRIN Charles LEUNTJENS PICHON |
GIBIER CATHERINE DULAURENS CORRÈGE AUSTRUY QUANTÉ LEMAIRE BUISSON CHÉDÉCAL BURY E. GUÉRIN Charles LEUNTJENS PICHON |
altos |
LAFORGE VANNEREAU KIESGEN WARNECKE PIERRET CLAVEAU WITT PRIORÉ GAILLARD CHAVY |
LAFORGE VANNEREAU KIESGEN WARNECKE PIERRET CLAVEAU WITT PRIORÉ GAILLARD CHAVY |
LAFORGE VANNEREAU CHADEIGNE WARNECKE PIERRET CLAVEAU WITT PRIORÉ GAILLARD CHAVY |
LAFORGE INGHELBRECHT CHADEIGNE SEITZ DENAYER CLAVEAU WITT PRIORÉ GAILLARD CHAVY |
LAFORGE INGHELBRECHT CHADEIGNE SEITZ DENAYER CLAVEAU WITT PRIORÉ GAILLARD CHAVY |
LAFORGE INGHELBRECHT CHADEIGNE SEITZ DENAYER CLAVEAU WITT PRIORÉ GAILLARD CHAVY |
violoncelles |
LOËB PAPIN CABASSOL FRANÇOIS BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF DUMOULIN ROUX Félix ALARD CHARPENTIER
|
LOËB PAPIN CABASSOL FRANÇOIS BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF DUMOULIN ROUX Félix ALARD CHARPENTIER
|
LOËB PAPIN COURRAS FRANÇOIS BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF DUMOULIN ROUX Félix ALARD CHARPENTIER
|
LOËB PAPIN COURRAS FRANÇOIS BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF DUMOULIN ROUX Félix ALARD CHARPENTIER
|
BARRAINE PAPIN COURRAS AMATO BINON BRUGNIER BERTHELIER RIFF DUMOULIN ROUX Félix ALARD CHARPENTIER
|
BARRAINE PAPIN COURRAS AMATO BINON BRUGNIER BERTHELIER HEKKING DUMOULIN ROUX Félix ALARD CHARPENTIER Jean BEDETTI |
contrebasses |
TUBEUF CHARPENTIER ROUBIÉ MARTIN VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT TOURMENTE L. SOYER |
TUBEUF CHARPENTIER ROUBIÉ MARTIN VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT TOURMENTE L. SOYER |
LEJOLIVET BOUCHER ROUBIÉ MARTIN VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT TOURMENTE L. SOYER |
LEJOLIVET BOUCHER ROUBIÉ MARTIN VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT TOURMENTE L. SOYER |
CHARPENTIER BOUCHER ROUBIÉ MARTIN VISEUR BERNARD A. SOYER PICKETT TOURMENTE L. SOYER |
CHARPENTIER BOUCHER ROUBIÉ MARTIN FOUACHE BERNARD A. SOYER PICKETT TOURMENTE L. SOYER |
flûtes |
HENNEBAINS LAFLEURANCE L. LAFLEURANCE BERTRAM |
HENNEBAINS LAFLEURANCE L. LAFLEURANCE BERTRAM |
HENNEBAINS Philippe GAUBERT L. LAFLEURANCE BERTRAM |
HENNEBAINS Philippe GAUBERT L. LAFLEURANCE BERTRAM |
HENNEBAINS Philippe GAUBERT L. LAFLEURANCE BARRÈRE |
HENNEBAINS Philippe GAUBERT L. LAFLEURANCE BARRÈRE |
hautbois |
TRIÉBERT BAS CLERC |
GILLET BAS CLERC |
GILLET BAS CLERC |
GILLET BAS CLERC |
GILLET BAS CLERC |
GILLET BAS F. GILLET |
clarinettes |
TURBAN PARADIS SALINGUE
|
TURBAN PARADIS SALINGUE
|
TURBAN PARADIS MAYEUR LEFEBVRE |
TURBAN PARADIS MAYEUR LEFEBVRE |
PICHARD PARADIS
LEFEBVRE |
PICHARD PARADIS
LEFEBVRE |
bassons |
LETELLIER SCHUBERT LEFÈVRE Ch. BOURDEAU COUPPAS |
LETELLIER SCHUBERT LEFÈVRE Ch. BOURDEAU COUPPAS |
LETELLIER SCHUBERT LEFÈVRE Ch. BOURDEAU COUPPAS |
LETELLIER Ch. VIALET VIZENTINI Ch. BOURDEAU COUPPAS |
LETELLIER Ch. VIALET VIZENTINI Ch. BOURDEAU COUPPAS |
LETELLIER Ch. VIALET VIZENTINI Ch. BOURDEAU COUPPAS |
clarinette-basse et saxophone | N. | A. MAYEUR | A. MAYEUR | |||
cors |
REINE PÉNABLE BONNEFOY DELGRANGE
|
REINE PÉNABLE BONNEFOY DELGRANGE
|
REINE PÉNABLE J. DELGRANGE A. DELGRANGE J. BONVOUST VUILLERMOZ |
REINE PÉNABLE J. DELGRANGE A. DELGRANGE J. BONVOUST VUILLERMOZ |
REINE PÉNABLE J. DELGRANGE A. DELGRANGE J. BONVOUST VUILLERMOZ |
REINE PÉNABLE J. DELGRANGE A. DELGRANGE J. BONVOUST VUILLERMOZ |
trombones |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
MONDOU BILBAUT BÈLE DELAPART |
cornets |
MELLET LAFORGUE |
MELLET LAFORGUE |
MELLET LAFORGUE |
MELLET LAFORGUE |
FAUTHOUX LAFORGUE |
FAUTHOUX LAFORGUE |
trompettes |
FRANQUIN LACHANAUD KOCH FAUTHOUX |
FRANQUIN LACHANAUD KOCH FAUTHOUX |
FRANQUIN LACHANAUD KOCH FAUTHOUX |
FRANQUIN LACHANAUD KOCH FAUTHOUX |
DEPRIMOZ LACHANAUD KOCH LALANNE |
DEPRIMOZ LACHANAUD KOCH LALANNE |
ophicléide |
BENOIT |
N. |
BROUSSE |
BROUSSE |
||
tuba |
CLAYETTE |
CLAYETTE |
CLAYETTE |
CLAYETTE |
|
|
mandoliniste |
J. PIETRAPERTOSA |
|
||||
timbaliers et tambours |
CERCLIER Emile LAFITTE |
CERCLIER Emile LAFITTE |
|
|||
triangle |
GIRARD |
GIRARD |
|
|||
grosse caisse |
A. LAFITTE |
A. LAFITTE |
|
|||
cymbalier |
TRUC |
TRUC |
|
|||
batterie |
|
|
Emile LAFITTE Jacques LAFITTE TRUC GIRARD
|
Emile LAFITTE Jacques LAFITTE TRUC GIRARD
|
Emile LAFITTE Jacques LAFITTE TRUC GIRARD PERRET
|
Emile LAFITTE Jacques LAFITTE TRUC GIRARD PERRET TAVANT |
harpistes |
FRANCK ROBERT VERDALLE
|
FRANCK ROBERT VERDALLE
|
FRANCK ROBERT VERDALLE CAUDERER |
FRANCK ROBERT VERDALLE CAUDERER |
FRANCK ROBERT VERDALLE CAUDERER |
FRANCK ROBERT MAIGNIEN CAUDERER |
préposés |
NAPIAS |
NAPIAS |
NAPIAS |
NAPIAS |
KOCK |
KOCK |
|
1905 | 1906 | 1907 | 1908 | 1909 | 1910 |
chefs d'orchestre |
Paul TAFFANEL Paul VIDAL Edouard MANGIN |
Paul TAFFANEL Paul VIDAL Edouard MANGIN |
Henri BÜSSER Paul VIDAL Edouard MANGIN |
Henri BÜSSER Paul VIDAL Alfred BACHELET |
Henri BÜSSER Paul VIDAL Alfred BACHELET |
Henri BÜSSER Paul VIDAL Henri RABAUD |
premiers violons |
BRUN TOUCHE TOUSSAINT NAËGELIN ANDRÉ GIRY AUBERT LEPLAT LOISEAU OBERDŒRFFER CANDELA LAMMERS MARTINET CATHERINE |
BRUN TOUCHE TOUSSAINT NAËGELIN ANDRÉ GIRY AUBERT LEPLAT LOISEAU OBERDŒRFFER CANDELA LAMMERS MARTINET CATHERINE |
BRUN TOUCHE TOUSSAINT NAËGELIN ANDRÉ GIRY AUBERT LEPLAT LOISEAU OBERDŒRFFER CHÉDÉCAL PICHON MARTINET CATHERINE |
BRUN TOUCHE TOUSSAINT NAËGELIN ANDRÉ GIRY AUBERT LEPLAT LOISEAU OBERDŒRFFER CHÉDÉCAL PICHON MARTINET CATHERINE |
BRUN TOUCHE GRAVRAND NAËGELIN ANDRÉ GIRY AUBERT LEPLAT LOISEAU OBERDŒRFFER CHÉDÉCAL PICHON MARTINET CATHERINE |
BRUN TOUCHE GRAVRAND NAËGELIN ANDRÉ GIRY AUBERT LEDRU LOISEAU OBERDŒRFFER CHÉDÉCAL PICHON MARTINET CATHERINE |
seconds violons |
GIBIER AUSTRUY CORRÈGE LEMAIRE E. GUÉRIN PICHON DULAURENS BUISSON BURY Charles LEUNTJENS CHÉDÉCAL BOFFY BELVILLE |
GIBIER AUSTRUY GRAVRAND LEMAIRE E. GUÉRIN PICHON DULAURENS BUISSON BURY Charles LEUNTJENS CHÉDÉCAL BOFFY BELVILLE DUMONT |
GIBIER AUSTRUY GRAVRAND LEMAIRE E. GUÉRIN BINON NAUWINCK BUISSON BURY Charles LEUNTJENS DEBRUE BOFFY LEDRU DUMONT |
GIBIER AUSTRUY GRAVRAND LEMAIRE E. GUÉRIN BINON NAUWINCK BUISSON BURY Charles LEUNTJENS
BOFFY LEDRU DUMONT |
GIBIER AUSTRUY MARTINET LEMAIRE E. GUÉRIN BINON NAUWINCK BUISSON BURY Charles LEUNTJENS
BOFFY LEDRU DUMONT |
GIBIER AUSTRUY MARTINET LEMAIRE E. GUÉRIN BINON NAUWINCK BUISSON BURY Charles LEUNTJENS POIRSON BOFFY BRICE DUMONT |
altos |
LAFORGE DENAYER GAILLARD CHAVY CHADEIGNE INGHELBRECHT SEITZ LE MÉTAYER VIEUX BAILLY |
LAFORGE DENAYER GAILLARD CHAVY CHADEIGNE INGHELBRECHT SEITZ LE MÉTAYER VIEUX BAILLY |
LAFORGE DENAYER GAILLARD CHAVY CHADEIGNE INGHELBRECHT SEITZ LE MÉTAYER VIEUX BAILLY |
LAFORGE DENAYER GAILLARD CHAVY CHADEIGNE INGHELBRECHT SEITZ LE MÉTAYER VIEUX BAILLY |
LAFORGE DENAYER GAILLARD CHAVY CHADEIGNE INGHELBRECHT SEITZ LE MÉTAYER VIEUX BOUYER |
LAFORGE DENAYER GAILLARD CHAVY CHADEIGNE INGHELBRECHT SEITZ LE MÉTAYER VIEUX BOUYER |
violoncelles |
PAPIN DUMOULIN BERTHELIER BINON ROUX Félix ALARD CHARPENTIER COURRAS BARRAINE AMATO GAUDICHON RABATEL |
PAPIN DUMOULIN BERTHELIER BINON ROUX Félix ALARD CHARPENTIER COURRAS BARRAINE AMATO GAUDICHON RABATEL |
PAPIN DUMOULIN BERTHELIER BINON ROUX Félix ALARD CHARPENTIER COURRAS BARRAINE AMATO GAUDICHON RABATEL |
PAPIN DUMOULIN BERTHELIER BINON ROUX Félix ALARD GURT COURRAS BARRAINE AMATO GAUDICHON RABATEL |
DELAHAYE DUMOULIN BERTHELIER BINON ROUX Félix ALARD GURT COURRAS BARRAINE AMATO GAUDICHON RABATEL |
DELAHAYE DUMOULIN BERTHELIER
ROUX Félix ALARD GURT COURRAS BARRAINE AMATO GAUDICHON RABATEL |
contrebasses |
CHARPENTIER MARTIN A. SOYER PICKETT TOURMENTE BOUCHER FOUACHE WEILLER GASPARINI BONNIOL |
CHARPENTIER MARTIN A. SOYER PICKETT TOURMENTE BOUCHER SCHMITT WEILLER GASPARINI BONNIOL |
CHARPENTIER MARTIN A. SOYER PICKETT TOURMENTE BOUCHER SCHMITT WEILLER GASPARINI BONNIOL |
DELAHÈGUE MARTIN A. SOYER PICKETT TOURMENTE BOUCHER SCHMITT WEILLER GASPARINI BONNIOL |
DELAHÈGUE MARTIN A. SOYER PICKETT TOURMENTE BOUCHER LIMONOT WEILLER GASPARINI
|
DELAHÈGUE MARTIN A. SOYER PICKETT TOURMENTE BOUCHER LIMONOT WEILLER GASPARINI
|
flûtes |
HENNEBAINS L. LAFLEURANCE Philippe GAUBERT BARRÈRE |
HENNEBAINS L. LAFLEURANCE Philippe GAUBERT BARRÈRE |
HENNEBAINS L. LAFLEURANCE Philippe GAUBERT DESCHAMPS |
HENNEBAINS L. LAFLEURANCE Philippe GAUBERT DESCHAMPS |
HENNEBAINS L. LAFLEURANCE Philippe GAUBERT DESCHAMPS |
HENNEBAINS L. LAFLEURANCE Philippe GAUBERT DESCHAMPS |
hautbois |
BAS BLEUZET GILLET |
BAS BLEUZET GILLET |
BAS BLEUZET GILLET |
BAS BLEUZET GILLET |
BAS BLEUZET GILLET |
BAS BLEUZET GILLET |
clarinettes |
PARADIS LEFEBVRE PICHARD |
PARADIS LEFEBVRE PICHARD |
PARADIS LEFEBVRE PICHARD |
PARADIS LEFEBVRE PICHARD |
PARADIS LEFEBVRE PICHARD |
PARADIS LEFEBVRE PICHARD |
bassons |
LETELLIER Ch. BOURDEAU COUPPAS Ch. VIALET VIZENTINI |
LETELLIER Ch. BOURDEAU COUPPAS Ch. VIALET VIZENTINI |
LETELLIER Ch. BOURDEAU COUPPAS Ch. VIALET VIZENTINI |
LETELLIER Ch. BOURDEAU COUPPAS Ch. VIALET VIZENTINI |
LETELLIER Ch. BOURDEAU COUPPAS Ch. VIALET VIZENTINI |
LETELLIER Ch. BOURDEAU COUPPAS Ch. VIALET VIZENTINI |
clarinette-basse et saxophone |
A. MAYEUR |
A. MAYEUR |
A. MAYEUR |
A. MAYEUR |
A. MAYEUR |
A. MAYEUR |
cors |
REINE A. DELGRANGE PÉNABLE J. DELGRANGE VUILLERMOZ J. BONVOUST |
REINE A. DELGRANGE PÉNABLE J. DELGRANGE J. VIALET J. BONVOUST |
REINE A. DELGRANGE PÉNABLE J. DELGRANGE J. VIALET J. BONVOUST |
REINE A. DELGRANGE PÉNABLE J. DELGRANGE J. VIALET J. BONVOUST |
REINE A. DELGRANGE PÉNABLE J. DELGRANGE J. VIALET J. BONVOUST |
REINE A. DELGRANGE PÉNABLE J. DELGRANGE J. VIALET J. BONVOUST |
trombones |
BILBAUT BÈLE DELAPART COUILLAUD
|
BILBAUT BÈLE DELAPART COUILLAUD
|
BILBAUT BÈLE DELAPART COUILLAUD
|
BILBAUT BÈLE DELAPART COUILLAUD
|
BILBAUT BÈLE DELAPART COUILLAUD
|
BILBAUT BÈLE DELAPART COUILLAUD LAUGAT |
cornets |
LAFORGUE FAUTHOUX |
LAFORGUE FAUTHOUX |
LAFORGUE FAUTHOUX |
LAFORGUE FAUTHOUX |
LAFORGUE FAUTHOUX |
LAFORGUE FAUTHOUX |
trompettes |
LACHANAUD DEPRIMOZ KOCH LALANNE |
LACHANAUD DEPRIMOZ KOCH LALANNE |
LACHANAUD DEPRIMOZ KOCH LALANNE |
LACHANAUD DEPRIMOZ KOCH LALANNE |
LACHANAUD DEPRIMOZ KOCH LALANNE |
LACHANAUD DEPRIMOZ KOCH LALANNE |
ophicléide |
BROUSSE |
BROUSSE |
BROUSSE |
BROUSSE |
BROUSSE |
BROUSSE |
timbales |
Emile LAFITTE |
Emile LAFITTE |
Emile LAFITTE |
Emile LAFITTE |
Emile LAFITTE |
Emile LAFITTE |
timbales-tambour |
TRUC
|
TRUC
|
TRUC
|
TRUC
|
TRUC
|
TRUC A. LAFITTE |
batterie |
PERRET GIRARD A. LAFITTE |
PERRET GIRARD A. LAFITTE |
PERRET GIRARD A. LAFITTE |
PERRET GIRARD A. LAFITTE |
PERRET GIRARD A. LAFITTE |
PERRET GIRARD
|
harpes |
FRANCK ROBERT CAUDERER MAIGNIEN |
FRANCK ROBERT CAUDERER MAIGNIEN |
FRANCK ROBERT CAUDERER MAIGNIEN |
FRANCK ROBERT CAUDERER MAIGNIEN |
FRANCK Marcel TOURNIER CAUDERER MAIGNIEN |
CŒUR Marcel TOURNIER CAUDERER MAIGNIEN |
préposés |
KOCK |
KOCK |
KOCK |
KOCK |
KOCK |
KOCK |
octobre 1950 |
1966 |
|
premiers violons |
MERCKEL (premier soliste) - R. CHÉDÉCAL (deuxième soliste) - ALES (troisième soliste) - POIRRIER - H. VOLANT - HUOT - LOVISOLO - Robert BENEDETTI - MACHE - DABAT - NERINI - SAVARD - BREL - ANDRÉ - PUIG |
ANDRÉ - ALÈS - DABAT - HUOT - LOVISOLO - BENEDETTI - MACHE - NERINI - SAVARD - BREL - PUIG - CHAMPEIL - PEROTIN - BLANC - FRANÇOIS |
seconds violons |
GENTIS (premier soliste) - GALI (second soliste) - DEZORME - G. GUÉRIN - R. VOLANT - CORROENNE - HARDY - PÉROTIN - DUPLESSY - SIMON - TESSIER - CHAMPEIL - ELKAN - A. BARTHÉLEMY |
GENTIS - GALI - DUPLESSY - SIMON - TESSIER - ELKAN - A. BARTHÉLEMY - GENDRE - GANOT - GEYRE - NOËL - BERNÈDE - LEBER - PONTICELLI |
violoncelles |
G. MARCHESINI (premier soliste) - FRÉCHEVILLE (deuxième soliste) - É. PASQUIER (troisième soliste) - LADOUX - LESPINE - SCHWARTZ - CODDÉE - ALBIN - DELACOURCELLE - BOURCIER |
G. MARCHESINI - FRÉCHEVILLE - E. PASQUIER - LESPINE - SCHWARTZ - DELACOURCELLE - BOURCIER - BEX - TOURNUS - M. MARCHESINI |
altos |
LADHUIE (premier soliste) - BOULAY (deuxième soliste, professeur au Conservatoire) - BEAUVAIS (troisième soliste) - CHATOME - DESESTRE - BOUYER - ELLISSALDE - JOUVENSAL - BALOUT - LEPAUW |
LADHUIE - BOULAY - LEPAUW - JOUVENSAL - BALOUT - BEAUVAIS - COLLOT - COMENTALE - BRISSET - B. PASQUIER |
contrebasses |
LOGEROT (premier soliste) - LIMONOT (second soliste) - GIBIER - CHARLES - MOREAU - BONNAUD - AMELLER - GONTIER - E. BARTHÉLEMY |
G. LOGEROT - GONTIER - MOREAU - BONNAUD - E. BARTHÉLEMY - CAZAURAN - AMAT - PAQUOTTE - J.-P. LOGEROT |
flûtes |
BOULZE (premier soliste) - LAVAILLOTTE (deuxième soliste) - MARSEAU - HERICHE |
EUSTACHE - GUIOT - HÉRICHE - PLOCKYN |
hautbois |
BAJEUX (premier soliste, professeur au Conservatoire) - GROMER (second soliste, cor anglais) - E. BAUDO - CLARO |
DEBRAY - R. CASIER - CLARO - MAUGRAS |
clarinettes - clarinette-basse |
ÉTIENNE (premier soliste) - DIONNET (second soliste) - GODEAU - CAYEZ (clarinette basse) |
GABAI - PONS - DIONET - MILLON |
bassons et contrebasson |
ALLARD (premier soliste) - GRANDMAISON (deuxième soliste) - F. OUBRADOUS (troisième soliste, professeur au Conservatoire) - HONGNE |
ALLARD - SENNEDAT - HONGNE - DROUTEZ |
cors |
REUMONT (premier soliste) - TOURNIER, THEVET (deuxième soliste) - BERGES, BERNARD (troisième soliste) - DELWARDE |
THEVET - TOURNIER - MAGNARDI - BERGÈS - BERNARD - DELWARDE |
trompettes |
GREFFIN (premier soliste) - P. CHAINE (deuxième soliste) - ADRIANO (troisième soliste) - E. CHAINE - FOVEAU (professeur au Conservatoire) |
DELMOTTE - GREFFIN - P. CHAINE - ADRIANO - HANEUSE |
trombones |
MASSON (premier soliste) - LAFOSSE (second soliste, professeur au Conservatoire) - TUDESQ - ROUYER - MOURET |
MASSON - ALLAIN - ROUYER - GALIÈGUE - MOURET |
tuba |
MARI (soliste) |
MARI |
percussion |
PASSERONE (premier soliste, professeur au Conservatoire) - LUTON (second soliste) - TOURTE - HANICOT |
LUTON - HANICOT - RÉMY - JACQUILLAT |
claviers et percussion |
S. BAUDO |
DELECLUSE |
harpes |
JAMET (premier soliste) - GALAIS (second soliste) - Mlle COTELLE |
GALAIS - Mlle COTELLE - Mlle CHALLAN |
préposés |
|
M. LEFÈVRE - DESSOUBRET |
l'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra
La réputation de l'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra est des plus brillantes. Il est considéré comme l'un des plus éminents qu'on puisse entendre dans le monde entier. Ses succès sont dus aux formes les plus variées de l'activité musicale : l'interprétation d'œuvres lyriques, de ballets, et du répertoire symphonique.
Lorsqu'il y a quelques années, il donna des concerts en Suisse, son exceptionnelle virtuosité fut marquée par le journal de Genève : « Sans doute, la qualité qui frappe le plus chez les musiciens français, est-elle l'aisance, une aisance étonnante à parcourir toutes les gammes de sonorité notamment, et qui confère à leur jeu un caractère de brio extraordinaire. »
Cette facilité d'adaptation rapide a toujours causé la satisfaction étonnée des grands chefs d'orchestre étrangers qui ont dirigé cet ensemble. Dans les mêmes circonstances, le journal « La Suisse » présentait les remarques suivantes : « Ce qui d'emblée frappe ici l'auditeur, c'est la noblesse des timbres, l'aisance, la souplesse et la volubilité de l'élocution, la franchise d'attaque nerveuse et incisive, l'homogénéité et l'équilibre de la sonorité qui, pour avoir de la plénitude et de la présence, se garde néanmoins de la lourdeur comme de la violence et montre une admirable fluidité. »
Si nous retenons particulièrement ces deux citations, c'est qu'elles forment un résumé précis des qualités les plus difficiles à atteindre pour une phalange constituée d'individualités remarquables.
Il suffit d'avoir assisté aux concours organisés chaque fois qu'une place est vacante dans l'Orchestre pour connaître le niveau exceptionnel du recrutement de ces artistes. Si la plupart d'entre eux sortent du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, tous sont à l'échelle des exécutants de haute valeur capables d'interpréter, dans un style et avec les sonorités requises, les œuvres majeures du répertoire de leurs instruments.
On n'insistera jamais assez sur l'harmonieuse fusion de talents aussi personnels dans les œuvres les plus variées. C'est ce qu'on vanté les chefs d'orchestre les plus célèbres qui ont dirigé cet ensemble et, notamment, Wilhelm Furtwängler, Bruno Walter, Hans Knappertsbusch. Les récentes représentations de la Damnation de Faust, de Tristan et Isolde, du Sacre du Printemps, de Wozzeck, ont montré que les éloges réservés à l'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra ne s'adressent pas au passé, mais demeurent applicables au présent. C'est la forme d'une haute tradition par ce qu'elle a de plus vivifiant pour l'Art, s'adaptant avec bonheur aux styles les plus opposés.
C'est à l'Opéra que fut donné en 1962, sous la direction de Paul Paray, le dernier concert destiné à célébrer le centenaire de Claude Debussy. Cette soirée ajouta avec éclat une date mémorable dans un palmarès que pourraient orner aussi les concerts plus récents.
L'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra mérite les éloges rappelés dans cette simple notice et on ne peut citer qu'un très petit nombre d'exemples à travers le monde, dignes de placer au tout premier rang dans la hiérarchie des valeurs, un orchestre capable de célébrer, d'animer avec tant de maîtrise les œuvres éternelles qui forment le florilège complet de l'art musical, art difficile entre tous.
(Emmanuel Bondeville, revue l'Opéra de Paris n°24, 2e trimestre 1966)
|
Orchestre du Théâtre National de l'Opéra
au pupitre : Jean Périsson - concert du 20 octobre 1965
L'ORCHESTRE DE L'OPÉRA-COMIQUE
|
1818 |
1821 |
1822 et 1823 |
1825 |
1826 |
1827 |
1836 |
chefs d'orchestre |
Frédéric KREUBÉ LEFEBVRE |
Frédéric KREUBÉ
|
Frédéric KREUBÉ
|
Frédéric KREUBÉ
|
Frédéric KREUBÉ
|
Frédéric KREUBÉ
|