Paul BASTIDE
Paul Bastide en 1933
Paul Adrien BASTIDE dit Paul BASTIDE
compositeur et chef d'orchestre français
(6 place Neuve [auj. place de La Tour-d'Auvergne], Quimper, Finistère, 06 avril 1879* – Paris 9e, 10 août 1962*)
Fils de Pierre Cyprien BASTIDE (Marguerittes, Gard, 12 janvier 1840 – Nîmes, Gard, 11 décembre 1902) brigadier de gendarmerie, et de Marie Josèphe Gabrielle KERBAUL (Châteaulin, Finistère, 18 août 1848* – Nice, Alpes-Maritimes, 30 avril 1896), fille d'Hervé KERBAUL (Pleyben, Finistère, 28 février 1806 – Châteaulin, 24 novembre 1859), graveur sur pierre, et d'Yvonne Françoise DARDIS (Kermaria-Sulard, Côtes-du-Nord [auj. Côtes-d'Armor], 03 juillet 1815 – Châteaulin, 24 février 1873), mariés à Châteaulin le 08 février 1836.
Epouse 1. à Angoulême, Charente, le 24 mai 1905 Catherine Laurence MIÉFORT (Avignon, Vaucluse, 15 juin 1872 – Nice, 12 octobre 1949).
Epouse 2. à Paris 9e le 12 décembre 1949 Louise MANCINI, cantatrice.
Il a étudié à l'Université d'Aix-en-Provence et au Conservatoire de Paris, avec Emile Pessard et Jules Massenet, où il a remporté un prix d'harmonie. Il débute à Marseille comme chef de chant (1898-1899). Il est chef d'orchestre au Caire, à La Haye, puis au Casino de Vichy. De 1919 à 1938, il a été directeur musical de l'Opéra (Théâtre Municipal) de Strasbourg. De 1932 à 1936, il a été directeur de la musique à l'Opéra-Comique, où il fait ses débuts en tant que chef le 08 décembre 1932 dans Carmen. Il y dirige les premières de Tarass Boulba de Marcel Samuel-Rousseau le 10 mars 1933 et de Frasquita de Franz Lehár le 03 mai 1933, ainsi que les créations de Tout Ank Amon de Maurice Pérez le 05 mai 1934 et de Gargantua d'Antoine Mariotte le 17 février 1935. Il a assuré les reprises de Don Quichotte, les Noces de Figaro, le Juif polonais et le Pré-aux-Clercs. De 1941 à 1945 il est directeur du Grand Théâtre de Marseille. De 1945 à 1948, il reprend son poste au Théâtre Municipal de Strasbourg. De 1948 à 1952 il est responsable de l'enseignement de la musique à l'Opéra-Comique. Il y dirige Louise de Charpentier dans les spectacles du cinquantenaire en 1950. Il débute au pupitre de l'Opéra de Paris le 12 août 1949 avec la Flûte enchantée ; en 1951, il y assure une reprise de Pénélope. On lui doit plusieurs opéras. Le 01 août 1928, il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Il est décédé en 1962 à quatre-vingt-trois ans, en son domicile, 11 rue Saulnier à Paris 9e. Il est inhumé au Père-Lachaise (columbarium, case 2536).
œuvres lyriques
Idylle à l'Etoile, poème lyrique, livret de Stéphane Servant (Marseille, 11 janvier 1899) => fiche technique l'Amour magicien, opéra-comique en 1 acte, livret et musique de Paul Bastide (Théâtre des Variétés, Toulouse, février 1903) Sous les tilleuls (Brest, 1904) Médée (La Haye, 1911) Héliodora, drame lyrique en 1 acte, livret de Mme Jean Bach-Sisley (1914) Gentil-Bernard ou l'Art d'aimer, opéra-comique, livret de Jacques-Laurent, d'après Dumanoir et Claiville (Grand-Casino de Vichy, 22 juillet 1919) Monsieur de Pourceaugnac, opéra bouffe en 3 actes, livret d'Albert Pajol, d'après la pièce de Molière (Strasbourg, 05 février 1921) la Vannina, drame lyrique en 3 actes, livret de Paul de Choudens (Rouen, 29 janvier 1926) => fiche technique Œdipe-Roi, tragédie lyrique en 3 actes et 4 tableaux, livret extrait de la traduction de Marie-Joseph de Chénier (Rouen, 21 février 1936) => fiche technique Pathelin, comédie musicale, livret de Georges Spitzmüller (Strasbourg, mai 1939) la Divine épopée, poème lyrique en 1 prologue, 5 actes et 1 épilogue, livret de Charles Hellem et Pol d'Estoc (Marseille, 25 mars 1943) => fiche technique Jeanne d'Arc (1949) Fersten, chevalier de la reine Fédia, d'après Toltoï
ballets
Robinsons blancs, ballet en 1 acte de Nerval, Bastide et Lamy (Marseille, 19 janvier 1900) |