Zoé MOLÉ-TRUFFIER

 

Zoé Molé-Truffier en 1895

 

 

Zoé Caroline Marie MOLÉ dite Zoé MOLÉ-TRUFFIER

 

soprano français

(Paris ancien 10e, 14 août 1855* – Paris 16e, 03 décembre 1923*)

 

Fille de Charles Adolphe MOLÉ (Lille, Nord, 20 mai 1830* ap. 1909), musicien au 51e de ligne puis adjudant sous-chef de musique au 1er régiment de voltigeurs de la Garde [remarié à Paris 11e le 24 août 1909* avec Angèle LERBRET], et de Marie Herminie MANDRILLON (Saint-Claude, Jura, 15 juin 1831* Nice, Alpes-Maritimes, 23 janvier 1906*), marchande de tabletterie, mariés à Courbevoie, Seine [auj. Hauts-de-Seine] le 09 mai 1854*.

Sœur de Charles MOLÉ (27 avenue de Lowendal, Paris ancien 10e, 17 février 1853* ), flûtiste à l’Opéra-Comique.

Epouse à Paris 9e le 09 mai 1881* Jules TRUFFIER (1856–1943), comédien.

 

 

Elle fit ses premières études avec Laure Cinti-Damoreau. Elle entra ensuite au Conservatoire de Paris ; elle y obtint en 1879 un 1er accessit d’opéra-comique, puis en 1880 le premier prix d'opéra-comique à l’unanimité (élève de Ponchard), ainsi qu’un 2e accessit de chant. La même année, elle fut engagée à l'Opéra-Comique, où elle joua avec beaucoup de finesse et de talent tous les rôles de dugazons. Elle quitta l'Opéra-Comique en 1895 pour devenir professeur de chant.

En 1881, elle habitait 78 rue La Fayette à Paris 9e ; en 1895, elle habitait avec son mari au 178 rue de Rivoli à Paris 1er. Elle est décédée en 1923 à soixante-huit ans, en son domicile, 4 rue Crevaux à Paris 16e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Elle y débuta le 20 décembre 1880 en créant l’Amour médecin (Lucinde) de Ferdinand Poise.

 

Elle y créa le 10 février 1881 les Contes d'Hoffmann (le Muse) de Jacques Offenbach ; le 11 février 1882 Attendez-moi sous l'orme (Agathe) de Vincent d'Indy ; le 14 avril 1883 Lakmé (miss Rose) de Léo Delibes ; le 17 mai 1883 Saute, marquis ! de Paul Cressonnois ; le 19 janvier 1884 Manon (Poussette) de Jules Massenet ; le 23 juin 1884 le Baiser (Adrienne) d'Adolphe Deslandres ; le 10 octobre 1884 Joli Gilles (Violette) de Ferdinand Poise ; le 30 mai 1890 la Basoche (Colette) d'André Messager ; le 15 avril 1891 les Folies amoureuses d'Émile Pessard ; le 25 septembre 1893 Madame Rose (Rose) d'Antoine Banès et le Dîner de Pierrot (Colombine) de Charles-Léon Hess ; le 07 juin 1895 Pris au piège (Marinette) d'André Gedalge.

 

Elle y participa à la première le 05 mars 1888 de Dimanche et Lundi (Suzon) d'Adolphe Deslandres.

 

Elle y chanta le Pré-aux-Clercs (Nicette) ; Carmen (Micaëla).

 

 

 

 

Zoé Molé-Truffier en 1886

 

 

 

 

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