ŒUVRES LYRIQUES FRANÇAISES
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
K
KAATJE
Poème lyrique en trois actes, livret d’Henri Cain, musique de Victor Buffin, représenté à la Monnaie de Bruxelles le 22 février 1913 avec Mmes Fanny Heldy (Kaatje), Charny [remplaçant Degeorgis grippée] (Pomona), Bardot (la mère), Symiane (la servante), Callemien (1re jeune fille), Gianini (2e jeune fille), MM. Girod (Jean), Maurice de Cléry (le père), Dognies (1er jeune homme), Demarcy (2e jeune homme).
KA-BU-FOR
Opérette en un acte, paroles de M. Couailhac, musique de M. Sinsoilliez, représentée à Lille le 27 octobre 1886.
KADDARA
Drame groenlandais en quatre actes et cinq tableaux, livret de C. Norman-Hansen, musique de Hakon Börresen.
Première à la Monnaie de Bruxelles, dans la version française de Paul Spaak, le 17 mars 1924 avec Mmes Soyer (Kaddara), Blondeau (une jeune Groenlandaise), Ballard (la sorcière Toulouvatta), Terka-Lyon (Announa), MM. Wiedemann (Ouïarak), Marcelly (le vieux père), Decock (un pêcheur), Chantraine (Angekokken, le sorcier).
KASSYA
Drame lyrique en quatre actes, livret d’Henri Meilhac et Philippe Gille, d'après une nouvelle de L. von Sacher-Masoch, musique de Léo Delibes, terminée et orchestrée par Jules Massenet.
Création à l'Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 24 mars 1893. Mise en scène de Léon Carvalho.
Mmes Cécile SIMONNET (Sonia), DE NUOVINA — débuts — (Kassya), Suzanne ELVEN (la Bohémienne), Marie DELORN (Nidda), ROBERT (Lackta).
MM. GIBERT (Cyrille), SOULACROIX (Camille), Eugène LORRAIN (Kotska), CHALET (Kolénoti), BERNAERT (Moctou), ARTUS (un Sergent), Etienne TROY (Yahn).
Chef d'orchestre : Jules DANBÉ.
N. B. — Seul le ballet de cette œuvre, sous le titre de « Danses slaves de Kassya », a été représenté à l’Opéra-Comique entre le 01.01.1900 et le 31.12.1950.
8 représentations à l’Opéra-Comique au 31.12.1950.
« Delibes était mort subitement le 17 janvier 1891, laissant achevée sa partition de Kassya, moins l'instrumentation, qu'il n'avait guère poussée plus loin que le premier acte. Qui serait chargé de compléter et de parfaire ce travail ? Quel musicien assez habile et assez dévoué consentirait à prendre cette responsabilité ? On s'adressa d'abord à Ernest Guiraud, qui, après avoir accepté, dut ensuite se récuser pour diverses raisons. Finalement, ce fut M. Massenet qui voulut bien non seulement mettre au point l'œuvre de celui qui avait été son ami, mais encore écrire des récitatifs pour remplacer le dialogue parlé avec lequel la pièce avait été conçue tout d'abord. Tout ceci avait demandé du temps, et c'est seulement deux ans après la mort du regretté Delibes que son dernier ouvrage put être offert au public.
Les librettistes, qui s'étaient inspirés de divers récits de M. Sacher Masoch, le romancier tchèque, avaient livré à leur collaborateur un drame qui ne manquait ni de couleur ni de pittoresque, mais dont le caractère était un peu sombre, le ton un peu violent, et dans lequel l'intérêt n'était pas assez saisissant. C'était comme une suite de tableaux curieux, mouvementés, parfois étranges, que reliait entre eux une action un peu lâche et par trop ténue. Cela porta tort au succès de l'œuvre, qui, au point de vue musical, renfermait des pages dignes de l'auteur de Lakmé et du Roi l'a dit. On y peut remarquer surtout, au premier acte, le chœur des buveurs, le récit du ténor, un joli duo et la prophétie saisissante de la bohémienne ; au second, la chanson slave et le chœur des soldats ; au troisième, un entracte d'un heureux effet, le chœur délicieux des frileuses, hors-d'œuvre qui est la perle de la partition, et l'air de l'hirondelle, qui est d'un sentiment exquis ; enfin, au quatrième, de jolis airs de ballet, dont une polonaise pleine d'éclat, et la scène finale. »
[Félix Clément, Dictionnaire des opéras, supplément d’Arthur Pougin, 1903]
KATHARINA
Légende dramatique en trois actes et quatre tableaux, version française de Florimond Van Duyse, musique d'Edgard Tinel.
Première à la Monnaie de Bruxelles le 27 février 1909 avec Mmes Croiza (Catherine), Bourgeois (Octavie), Lucey (suivante de Catherine), MM. Lestely (Maximin Daïa), Morati (Lucius), Petit (Ananias), Artus (le Prêteur), Galinier (le grand pontife, un officier de justice, voix du dehors), Nandès (Porphyrius, un héraut), La Taste (Zénon), Delaye (Sabinius, Appionus), Delrue (Urbain), Colin (Aristarque), Hiernaux (une voix du dehors).
KATIA KABANOVA
[Kát'a Kabanová]
Opéra tchèque en trois actes et six tableaux, livret et musique de Leos Janácek, d'après la Tempête, pièce d'Alexandre Ostrovski, représenté à l'Opéra de Brno le 23 novembre 1921.
Première à l'Opéra-Comique (3e salle Favart) le 23 février 1968, dans une version française de Michel Ancey, mise en scène de Pierre Médecin, décors et costumes d'Annelies Corrodi, avec Hélène Garetti. 6 représentations en 1968, soit 6 au 31.12.1972.
KATINKA
Opérette viennoise en trois actes, livret de Bekeffi, version française d'André Barde, Pierre Varenne et R. Delamare, musique de Louis Lajtaï. Création française au théâtre de l'Empire le 22 février 1933.
"Cette opérette est aussi américaine que viennoise. Du moins dans la présentation. L'intrigue n'est plus guère qu'un prétexte à déploiement de somptuosités de music-hall. Quant à l'histoire du jeune roi de Wallembourg, Georges XX, dépossédé de son trône par une opportune révolution, elle est conforme à toutes les nécessités de l'opérette-vaudeville. C'est-à-dire que le roi sans sujet est bien heureux de consacrer ses facultés politiques au siège de la vertu de la danseuse Lola. Mais celle-ci a un partenaire, Pedro, qui fait échouer toutes les entreprises royales, en se transformant tour à tour en portier, chauffeur, voire soubrette. Pendant quoi la fiancée de Georges XX, la princesse Sylvie, qui voyage sous le nom de Katinka, accepte, en tout honneur, les hommages de tous les soupirants. Mais elle n'en est pas moins furieuse d'être délaissée ; et naturellement, quand une jolie femme se met ainsi en tête de reconquérir un infidèle, elle ne manque pas de réussir. Du moins dans une opérette. La musique écrite sur ce livret ingénu et compliqué ne prétend point apporter quoi que ce soit d'imprévu, mais se borne à nous étourdir de valses langoureuses et d'airs destinés à la popularité." (Larousse Mensuel Illustré, 1933)
KEL-BEL-BOUL
Opérette en un acte, livret de Seurat et Vauthier, musique de Georges Douay, représentée au Casino de Lyon le 01 avril 1886.
KÉRIM
Drame lyrique en trois actes, livret de Paul Milliet et Henri Lavedan, musique d’Alfred Bruneau, représenté au théâtre du Château-d'Eau le 09 juin 1887.
« Ni l'un des auteurs, M. Henri Lavedan, ni le compositeur M. Alfred Bruneau, ne faisaient prévoir dans cet ouvrage la renommée qu'ils allaient se faire bientôt avec rapidité. La vérité est que cette première œuvre scénique de l'un et de l'autre n'offrait qu'un médiocre intérêt, et que cet intérêt ne pouvait guère être excité par une exécution matérielle véritablement déplorable. Le poème oriental de Kérim était quelque peu enfantin, et la musique, malgré sa recherche assidue du leitmotiv, ne présentait que des qualités difficilement appréciables. L'effet produit fut nul. Les interprètes étaient Mlle de Géneffe, MM. Piroïa, Boué et Bonelli. »
[Félix Clément, Dictionnaire des opéras, supplément d’Arthur Pougin, 1903]
KERKEB, DANSEUSE BERBÈRE
Drame musical en un acte, livret de Michel Carré fils, d'après une nouvelle d’Elissa Rhaïs, musique de Marcel Samuel-Rousseau.
Création au Théâtre de l'Opéra (Palais Garnier) le 06 avril 1951. Mise en scène de Max de Rieux. Maquettes du décor et des costumes de Jean Souverbie, décor exécuté par Maurice Moulène et Bertin.
Mme Geori BOUÉ (Kerkeb), BOUVIER (Nedjma), CROISIER (Doudja), DESMOUTIERS (Henna), CHAUVELOT (Fathma).
M. BOURDIN (Sid-Hafid), Habib BENGLIA (Knett).
Chef d'orchestre : Louis FOURESTIER
Reprise à l'Opéra le 15 juin 1951 (6e) avec les créateurs.
Reprise à l’Opéra du 02 novembre 1956 (21e représentation).
Mmes SARROCA (Kerkeb), BOUVIER (Nedjma), MELVAT (Doudja), DESMOUTIERS (Henna), ALLARD (Fathma).
MM. BIANCO (Sid-Hafid), Roland LAIGNEZ (Knett).
Chef d'orchestre : Louis FOURESTIER
26e à l’Opéra le 12 juillet 1958 avec les interprètes de la reprise, sauf Mmes C. SERRES (Nedjma) et PASTOR (Henna).
Autres interprètes à l'Opéra :
Kerkeb : Mmes LUCCIONI (1951), MAS (1951).
Doudja : Mmes MONMART (1951), COLLARD (1952).
Henna : Mme GABRIEL (1958).
Fathma : Mme RICQUIER (1953).
26 représentations à l’Opéra au 31.12.1961.
KERMARIA
Idylle d’Armorique en trois épisodes, livret de Pierre-Barthélemy Gheusi, musique de Camille Erlanger. Création à l'Opéra-Comique (salle du Châtelet) le 08 février 1897, avec Mmes Julia Guiraudon (Tiphaine), Charlotte Wyns (Annette), MM. Jérôme (Yvon), Bouvet, Mondaud, Belhomme.
« Le titre qu'on vient de lire est celui que portait l'affiche ; la partition portait cette mention : « Idylle d'Armorique, en trois épisodes précédés d'un prologue ». Au reste, dès la seconde représentation, les quatre actes étaient réduits à trois, par la soudure et la réunion des deux derniers en un seul. Certains auteurs ont aujourd'hui une singulière manière d'entendre le théâtre. C'est ainsi que M. Gheusi, s'adressant à un journaliste avant la représentation de sa pièce, lui disait : « Je voudrais que vous apprissiez au public que Kermaria n'est qu'une idylle, non en trois actes, mais en trois épisodes précédés d'un prologue. Ceci pour bien montrer que l'action est bannie de Kermaria, que nous en avons soigneusement évité le côté dramatique. Il importe que le public ne vienne pas à l'Opéra-Comique avec l'idée d'une pièce ressemblant aux Noces de Jeannette et à la Dame Blanche. Si je ne craignais d'exagérer, mon désir serait qu'il pût écouter Kermaria avec recueillement, comme s'il était dans une église. Comprenez-vous ma pensée ? »
Dame ! faire du théâtre en en « bannissant » l'action, c'est une théorie comme une autre, mais qui est peut-être moins bonne qu'une autre. D'autre part, appeler les amateurs au spectacle comme on les convie à l'église, c'est encore une théorie, mais je ne sais pas si elle est beaucoup meilleure que la précédente. Tout cela ne parait pas — et n'a pas paru — être absolument dans le goût du public. Il est certain que le poème de Kermaria diffère sensiblement, comme qualité, de ceux des Noces de Jeannette et de la Dame Blanche, si fort dédaignés par l'auteur, et la différence n'est pas à son avantage. Quant à la musique, elle aussi est bien pour quelque chose dans le mince succès qui a accueilli l'ouvrage. Et l'on est tenté tout d'abord de demander à M. Camille Erlanger, élève de Léo Delibes et grand prix de Rome de 1888, qui par conséquent doit connaître son « métier » autant qu'homme de France, pourquoi il affiche un tel mépris pour les règles grammaticales de son art et pourquoi il les foule aux pieds avec une volonté si tenace et si évidente. Je ne parle pas de la façon dont il écrit pour les voix, des écarts et des intervalles terribles qu'il leur fait franchir inutilement. Mais les modulations étranges, mais les fausses relations, mais les septièmes qui montent, mais les suites de quintes surtout, qu'il semble ériger en principe, et dont sa partition est pleine, pourquoi ? à quel propos ? à quoi cela lui sert-il ? Quintes en montant, quintes en descendant, par degrés conjoints, par degrés disjoints, il y en a partout, de toutes sortes et de toutes façons. Encore un coup, pourquoi ? M. Erlanger a rendu compte lui-même, dans
un journal, de la représentation de son œuvre ; je ne me demande pas s'il a eu tort ou raison à ce sujet. Mais enfin, il a soigneusement évité dans son article les fautes d'orthographe ; pourquoi donc les accumuler à ce point dans sa musique, alors que cela est si inutile et ne lui rapporte rien ? M. Erlanger pourtant n'est point sans talent, et il l'a montré dans quelques parties de son œuvre. Mais il y a dans la partition de Kermaria un tel parti pris d'intransigeance, un tel dédain des conditions premières de la musique, un tel vouloir de bizarrerie et d'étrangeté, que le public en a été déconcerté et comme découragé. Le peu d'intérêt de la pièce et la valeur toute relative de la musique ont abouti, en somme, à un échec dont l’une et l'autre ont leur part de responsabilité.
Kermaria a servi au début d'une jeune artiste fort intéressante, Mlle Guiraudon, sortant du Conservatoire, qui s'est montrée toute charmante dans le rôle de Tiphaine. Les autres étaient fort bien tenus, et il convient de citer d'une façon toute particulière Mlle Wyns, MM. Jérôme, Bouvet, Mondaud et Belhomme. »
[Félix Clément, Dictionnaire des opéras, supplément d’Arthur Pougin, 1904]
KERMESSE (LA) ou LA FOIRE FLAMANDE
Opéra-comique en deux actes, livret de Joseph Patrat, musique de Georg Joseph Vogler. Création à l'Opéra-Comique (1re salle Favart) le 15 novembre 1783.
KETTLY ou LE RETOUR EN SUISSE
Opéra-comique en un acte, musique de Denefve, représenté au théâtre de Mons en 1838.
KHAN THALOU
Folie chinoise, musique de M. Magner, représentée aux Bouffes-Parisiens, à Paris, dans le mois de mars 1867. Chantée par MM. Joseph Kelm et Jeannin.
KHOVANCHTCHINA (LA)
Drame musical populaire russe en quatre actes et cinq tableaux, livret de Modest Moussorgski et Vladimir V. Stassov (1824-1906), musique inachevée de Modest Moussorgski, complétée et orchestrée par Rimski-Korsakov en 1883. Igor Stravinsky et Maurice Ravel remanièrent la dernière scène en 1913, qui n’a jamais été représentée.
Personnages : le prince Ivan Khovanski, commandant des « streltsy » (basse) ; le prince Andreï, son fils (ténor) ; le prince Vassili Galitsine (ténor) ; le boyard Chakloviti (baryton) ; Dossipheï, chef des « vieux croyants » (basse) ; Marpha, « vieille croyante » (mezzo-soprano) ; l’écrivain (ténor) ; Emma, jeune fille du quartier allemand (soprano) ; Varsonovev, domestique de Galitsine (basse) ; Kouska, « strelets » (baryton) ; trois « streltsy » (deux basses, un ténor) ; Strechnev (ténor) ; Susanne, ancienne « vieille croyante » (soprano) ; « streltsy », « vieux croyants », jeunes filles et esclaves persanes d’Ivan Khovanski, garde de Pierre le Grand, le peuple.
Création au théâtre Kononov de Saint-Pétersbourg le 21 février 1886, par une troupe d'amateurs, puis à Moscou en 1897, également par des amateurs.
Première fois à l'Opéra Impérial de Saint-Pétersbourg, le 07 novembre 1911, avec Mme ZBRUEVA (Marfa), MM. Feodor CHALIAPINE (Dosiféi), LOBINSKY (Chaklowity), SHARONOFF (Ivan), sous la direction d’Albert COATES.
Première fois à Paris, en russe (version de Rimski-Korsakov), au Théâtre des Champs-Élysées, le 05 juin 1913 dans une mise en scène d'Alexandre Sanine, avec Mmes PETRENKO (Marthe), BRIAN (Emma), MM. Feodor CHALIAPINE (Dosiféi), Paul ANDREEW (Chaklowitz), ZAPOROJETZ (Ivan), BOLCHAKOV (Kouska), DAMAEV (André), Nicolas ANDREEW (le clerc), sous la direction d’Émile COOPER.
Première au Palais Garnier, dans la version française de R. et M. d'Harcourt, le 13 avril 1923, mise en scène d'Alexandre Sanine, décors de Th. Fédorowsky.
Mmes Lyse CHARNY (Marthe), Jeanne LAVAL (Emma), CROS (Suzanne).
MM. JOURNET (Dosiféi), Marcellin DUCLOS (Chaklowitz), Albert HUBERTY (Ivan Khovansky), COFFIN (André Khovansky), DALERANT (Kouzka), FABERT (le Clerc), BRUHAS (Vasonoview), MAHIEUX, P. COMBES, DUBOIS (Trois Streltzy), PODESTA (Strechniew).
Au 3e acte, « Danses des Persanes » réglées par Léo STAATS.
Chef d'orchestre : Serge KOUSSEVITZKY
Donné en russe à l'Opéra le 11 mai 1922 lors d'un concert sous la direction de Serge Koussevitzky, solistes, chœurs et orchestre : 250 exécutants, avec Mmes Sadoven, Rosowska, MM. Alexandrovitch, Ivantzoff, Kaïdanoff.
8e à l’Opéra, le 03 juillet 1924, avec les interprètes de la création à l'Opéra, sauf :
Mme Cécile REX (Emma).
MM. Feodor CHALIAPINE (Dosiféi), PODESTA (André Khovansky), MAHIEUX (Kouzka), ERNST (Varsonoview), PEYRE, MADLEN, G. DUBOIS (Trois Streltzy).
Chef d'orchestre : Henry DEFOSSE
Autres interprètes au Palais Garnier :
Dosiféi : MM. MAHIEUX (1923), Robert COUZINOU (1923).
8 représentations à l’Opéra au 31.12.1961.
Première à l'Opéra-Comique (3e salle Favart) le 27 juin 1930, en russe, par la troupe de l'Opéra russe de Paris, mise en scène de Wladimir Karavia, décors et costumes de Constantin Popoff.
Mmes Nina KIRILOVA (Marthe), Olga MONSKA (Emma).
MM. Nicolas AVSEENKO (Dosiféi), ZAKHAROFF (Chaklowitz), RITCHER (Ivan Khovansky), TORCHINE (Kouska), Wladimir KARAVIA (André Khovansky), IGNATIEFF (le Clerc), ARIEW (Varsonofiew), LEVITZKI (un Strélitz).
Chœurs de l'Opéra russe de Paris.
Au 4e acte, « Danses persanes » réglées par M. Pavel PETROFF dansées par Mlle Mariette de RAUWERA et le Corps de ballet de l'Opéra-Comique.
Chef d'orchestre : Cyril SLAVIANSKY D'AGRENEFF.
2 représentations à l’Opéra-Comique au 31.12.1950.
Résumé.
Le sujet, emprunté à l'histoire nationale, relate l'épisode du complot des princes Khowansky et a pour thème principal l'antagonisme des deux Russies, l'ancienne et la nouvelle, l'avènement de l'une et la disparition de l'autre. L'action, passablement obscure, se déroule en 1682-1689, à Moscou et dans le domaine du prince Ivan Khowansky.
ACTE I. — La Place Rouge, à Moscou.
[Introduction Symphonique : lever du jour.]
Kouska dort à moitié, couché près d'un pilier. La patrouille des Streltsy entre et retire la chaîne. Le 1er et le 2e Streltsy taquinent Kouska. Le Clerc entre, taillant sa plume. Le boyard Chaklovity le fait écrire une lettre dénonçant l'intrigue grandissante des deux princes Khowansky, puis il s'éloigne avec la lettre.
Le prince Ivan Khowansky demande au peuple d'approuver son action contre les boyards rebelles. Le Prince André Khowansky, son fils, tente d'étreindre Emma, une fille du faubourg des Allemands. Marthe, jeune veuve « Vieille Croyante » s'interpose.
Le Prince Ivan Khowansky revient avec les Streltsy et le peuple ; il tente de faire enlever Emma, mais son fils intervient, cherchant plutôt à la frapper. Docithé, chef des « Vieux Croyants » arrête son bras et fait emmener Emma par Marthe. Docithé proclame la défense de la sainte foi. Le Prince Ivan Khowansky rentre au Kremlin avec ses gardes, auxquels il donne l'ordre de surveiller toutes les issues. Docithé, las, se demande si les « Vieux Croyants » sauveront leur foi ; il prie.
ACTE II. — Un pavillon d'été chez le Prince Golitsyne.
Le Prince Golitsyne lit une lettre de la tsarevna qui se réjouit passionnément de le revoir. Le Prince doute. Varsonoview, son domestique, introduit Marthe. La jeune femme propose à Golitsyne d'évoquer pour lui les forces de la terre. Il accepte, et elle lui prédit ruine et exil. Golitsyne ordonne à Varsonoview de la noyer. Marthe s'enfuit précipitamment. Resté seul, Golitsyne songe à son avenir fatal. Sans qu'on l'annonce, le Prince Ivan Khowansky se présente, assez insolemment.
Docithé intervient pour calmer les princes. Les
« Vieux Croyants » passent en chantant. Marthe accourt, hors d'haleine : les
Petrovsky l'ont sauvée des mains de Varsonoview. Chaklovity annonce alors qu'au
bourg d'Ismaïlow, on lit aux murs que les Khowansky conspirent contre les tsars.
Le tsar, qui a désigné cette révolte du nom de « Khovanchtchina »,
fait rechercher Ivan. Tous sont perplexes.
ACTE III. — Zamoskvoretchié, le faubourg des Streltsy, à Moscou.
La foule accompagne les « Vieux Croyants » qui passent dans le faubourg. Marthe, se détachant du cortège, songe à son amour pour le Prince André. Suzanne, une « Vieille Croyante », âgée, qui l'a épiée, l'injurie. Marthe tente de se justifier et s'incline devant Docithé qui la fait fuir en hâte. (Cette scène est parfois retranchée à la représentation.) Chaklovity prie pour la Russie [Air de Chaklovity : Tout est calme dans le camp...]. Les Streltsy vont boire, suivis par leurs femmes. Le Clerc arrive, tout essoufflé, annonçant que les reîtres ont attaqué devant Belgorod. Le Prince Ivan, descendu sur le perron, ordonne aux Streltsy de craindre le tsar Pierre et de rentrer chez eux.
ACTE IV.
1er TABLEAU : Une salle à manger dans les appartements du Prince Ivan Khowansky.
Le Prince est à table, distrait par les chants des filles de chambre. Entre Varsoniew, porteur d'un message de Golitsyne le mettant en garde contre les dangers le menaçant. Le Prince Ivan en rit et fait danser ses esclaves persanes [Danses Persanes].
Chaklovity entre inopinément, annonçant à Ivan que la tsarine l'appelle au Grand-Conseil. Ivan se décide à partir, mais, comme il franchit la porte, un inconnu le frappe mortellement. Les filles se sauvent en hurlant. Chaklovity rit.
2e TABLEAU : Une place devant l'église des
Bienheureux, à Moscou.
Le peuple examine avec curiosité un cortège qui passe, et le suit, tête
découverte. Docithé déplore le destin qui a fait écarter le puissant Golitsyne
et il craint le même sort pour le prince André. Marthe lui apprend alors que le
Grand-Conseil a décidé l'extermination des « Vieux Croyants ». Docithé encourage
Marthe, puis sort. Marthe, en extase, voit venir le temps de la récompense par
les flammes et par le feu.
Le Prince André, très ému, s'enquiert d'Emma. Marthe lui répond qu'elle voyage présentement sous bonne escorte, auprès de son fiancé que le Prince Ivan exila. Le jeune Prince s'irrite. Marthe lui apprend alors que son père gît sans sépulture et que lui-même est recherché à cette heure. Il veut appeler les Streltsy, mais nul ne répond. Une cloche sonne. Les Streltsy entrent avec des billots et des haches, suivis de leurs femmes. Le Prince André et Marthe fuient tous deux. Les Streltsy doivent être exécutés comme apostats. Strechniew, en qualité de héraut, proclame leur grâce accordée par le tsar.
ACTE V. — Un ermitage dans un bois de pins.
La cause des « Vieux Croyants » est perdue ; Ivan Khowansky a été tué, Golitsyne chassé, et André s'est réfugié dans l'ermitage. Docithé engage ses frères à mourir vaillamment.
Marthe s'apprête à mourir avec le Prince André que le sort lie à elle à l'heure suprême.
Les « Vieux Croyants », vêtus de blanc, montent sur le bûcher, un cierge à la main. Marthe l'allume avec son cierge. Tous périssent dans les flammes. Des trompettes annoncent l'arrivée de la compagnie des Potechnié qui reculent d'effroi à la vue du bûcher.
« Le livret de cette pièce a été écrit par Moussorgsky lui-même ; l'action se passe sous Pierre le Grand et, au milieu des luttes des factions, nous voyons le fils d'un chef de parti délaisser une jeune femme, Marthe, pour une immigrée luthérienne, Emma. Il mourra sur le bûcher en prononçant encore le nom de cette dernière. Sur cette action, le compositeur a écrit une partition très originale, très colorée, très mouvementée ; elle a été instrumentée avec beaucoup de richesse par Rimsky-Korsakov, qui est un maître de l'orchestre. »
(Larousse Mensuel Illustré, mai 1923)
KIOSQUE (LE)
Opéra-comique en un acte, livret d’Eugène Scribe et Paul Duport, musique de Jacques Féréol Mazas. Création à l'Opéra-Comique (2e salle Favart) le 02 novembre 1842 avec Mmes Marie Julie Boulanger (Dona Mencia), Descot (Christina), Célestine Darcier (Estrelle), Revilly (Thérèse) ; MM. Émon (Edouard de Villefranche), Daudé (Don Lopès), Sainte-Foy (Bibolo).
« La scène se passe en Espagne, à l'époque de la royauté de Joseph Napoléon, dans un joli kiosque habité par une respectable douairière et ses deux nièces. Un jeune officier français, accusé d'avoir mal parlé du nouveau gouvernement, est obligé de se cacher, et comme il est amateur de peinture, il s'introduit dans le pare et se dispose à dessiner le kiosque. Pendant qu'il cherche un point de vue, il prête l'oreille à une conversation des deux cousines qui se plaignent de la fatuité des hommes, et vont jusqu'à désirer qu'ils fussent tous muets. Notre officier se présente alors à ces dames comme un jeune artiste privé de la parole ; il excite leur intérêt, qui redouble, lorsque s'emparant d'un violon, il répond à coups d'archet à toutes leurs questions. Il se rend si bien maître de la place, qu'il l'emporte sur un rival redoutable, un noble officier espagnol chargé d'arrêter le factieux, et qu'il épouse la jeune Estrelle. Une telle fable parait avoir été imaginée dans l'unique but de tirer parti du talent de violoniste d'un acteur de l'Opéra-Comique, Emon, chanteur muet ou à peu près. Il faut ajouter que l'auteur de la musique du Kiosque était aussi un habile violoniste qui a laissé des ouvrages estimés. La fréquence des morceaux de violon et des airs chantés par des femmes a donné à cet opéra une sonorité aiguë, perpétuelle et fatigante. Le style de la partition est d'ailleurs franc et dans le goût des anciens opéras-comiques. On a remarqué le quatuor chanté par Mmes Boulanger, Descot, Darcier, Révilly ; un boléro, chanté par Sainte-Foy, dans lequel un dessin de flûte imite gentiment le glouglou d'une bouteille ; enfin un duo pour soprano et ténor renfermant une mélodie charmante accompagnée par le cor. »
[Félix Clément, Dictionnaire des opéras, 1869]
KISS ME QUICK
Opérette de M. O. de Lagoanère, représentée au théâtre de la Porte-Saint-Denis le 13 octobre 1877 ; chantée par Mme Matz-Ferrare.
KITÈGE
[Kitej]
Titre complet : « Légende de la ville invisible de Kitège et de la vierge Fevronia »
Opéra russe en quatre actes et cinq tableaux, livret de Vladimir Ivanovitch Bielski, musique de Nicolaï Rimski-Korsakov (1903-1904).
Personnages : Youry Vsevolodovitch (basse) ; Vsevolod Yourievitch (ténor) ; Fevronia (soprano) ; Gricha Konterma (ténor) ; Fedor Pojarsk (baryton) ; Bediaj (basse) ; Bouroundaj (basse) ; Sirine (soprano) ; Alconost (alto) ; Six petits rôles et Chœur.
Création au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, le 20 février 1907.
Première à Paris, au Palais Garnier, en oratorio, le 06 juillet 1926.
Mmes Xénia DERJINSKAIA (Fevronia), Ellen SADOWEN (le Jouveanceau), ANTONOVITCH (Alconos, Oiseau du Paradis), DE GONITCH (Sirine, Oiseau du Paradis).
MM. Kapiton ZAPOROJETZ (Prince Ioury), VESELOVSKY (Prince Vsevolod, son fils), BOLCHAROV (Grischka Kouterma), KAIDANOV (Bédiaj), KONDRATIEFF (Bouronday), DOUBROVSKY (Fédor Pojarok), BRAMINOV (le Joueur de Tympanon), D'ARIAL (le Montreur d'Ours, un brave homme), OKOROTCHENKOV (un Mendiant, un brave homme).
Chœurs mixtes russes, direction J. ARISTOFF.
Chef d'orchestre : Emil COOPER.
2 auditions à l’Opéra au 31.12.1961.
Première à l'Opéra-Comique (3e salle Favart) le 06 mars 1935, en russe, par la troupe de l'Opéra russe de Paris, mise en scène d’Alexandre Sanine, décors et costumes de Georges Lapchine.
Mmes Sandra JAKOVLEFF (Févronia), LOSSOWSKA (l'Adolescent), V. FAURE (Sirine), A. ANTONOVITCH (Alconost).
MM. Georges POSEMKOWSKY (Grichka), RITCH (Vsevolod), A. KANCHINE (Poyarok), ZAPOROJETZ (Prince Youri), KAIDANOFF et DOUBROWSKY (les Chefs Tartares).
Chef d'orchestre : Alexandre LABINSKY.
4 représentations à l’Opéra-Comique au 31.12.1950.
"Première au Théâtre des Champs-Elysées le 19 février 1929 avec Mmes Maria Kousnezoff-Massenet (Févronia) ; MM. C. Zaporojetz (Prince Youri), P. Raiceff (Prince Vsévolod).
Le prince de la ville légendaire de Kitège doit épouser la jeune Févronia ; mais les Tartares enlèvent celle-ci après avoir été conduits dans la ville par le traître Grichka. Cependant le prince finira par rejoindre Févronia et la conduire au séjour des anges.
Sur ce livret bizarre, Rimski-Korsakov a écrit une musique chatoyante, assez évocatrice lorsqu'il s'agit de traduire une bataille. L'orchestre s'interrompt d'ailleurs à propos pour laisser un chœur a capella chanter des prières ; ce chœur a obtenu le plus vif succès."
(Larousse Mensuel Illustré, avril 1929)
"La jeune Févronia aime le jeune prince Vsevolod et prie pour que la ville de Kitège, où règne le père de Vsevolod, soit délivrée des Tatars qui, effrayés par la vision de la ville dans l'eau d'un lac, s'enfuient. Cette légende fournit le prétexte de motifs populaires qui permettent au musicien de déployer ses dons de folkloriste et de coloriste."
(Larousse Mensuel Illustré, première à l'Opéra-Comique, 1935)
« La grande Kitège est assiégée par les Tartares, qui en ont déjà occupé les faubourgs. Mais, à l'élan des Mongols, s'oppose le pouvoir magique de la vierge Févrovnia : la ville devient invisible : au loin, on aperçoit réfléchie dans la profondeur des eaux la cité devenue éternelle. C'est là que Févrovnia s'unira en noces mystiques au prince de Kitège.
Au 1er acte, le Prince Gricha apporte à Févrovnia la promesse de son amour.
Au 2e acte, dans la petite Kitège, Févrovnia s'apprête à se rendre au palais royal pour les noces. Mais les Tartares font irruption. Sous menace de mort, Gricha accepte de conduire les Tartares vers la grande Kitège.
Au 3e acte, le Prince se dispose à livrer bataille. Mais, peu à peu, la ville s'engloutit dans l'abîme. Févrovnia et Gricha, prisonniers des Tartares, réussissent à s'échapper. A l'aube, un carillon céleste réveille les ennemis qui, saisis de terreur devant le spectacle de la ville engloutie, fuient en désordre.
Au 4e acte, autour de Févrovnia et son époux, unis par le lien d'un immortel amour, les habitants de Kitège célèbrent la rédemption de la douleur terrestre et la béatitude de l'éternité. »
(Marcel Sénéchaud, le Répertoire lyrique d’hier et d’aujourd’hui, 1971)
KLAPPERMAN (LE) ou LE CRIEUR DE NUIT D’AMSTERDAM
Opéra-comique en un acte, musique de Joseph Borremans, représenté au théâtre de la Monnaie de Bruxelles le 31 octobre 1804.
KOBOLD (LE)
Opéra-ballet en un acte, livret de Charles Nuitter et Louis Gallet, musique d’Ernest Guiraud. Création à l'Opéra-Comique le 26 juillet 1870. => détails
KONRAD WALLENROD
Drame lyrique en trois actes, livret de Pierre-Barthélemy Gheusi, musique d’Ernest Lefèvre-Dérodé, représenté à Reims vers 1890.
KOSIKI
Opéra-comique en trois actes, livret de William Busnach et Armand Liorat, musique de Charles Lecocq, représenté au théâtre de la Renaissance le 18 octobre 1876, avec Mmes Zulma Bouffar (Kosiki), Marie Harlem (Nousima), Pauline Lasselin, Notermann, Davenay, Daucourt, Ribe, Nina, Darenne, MM. Vauthier (Namitou), Félix Puget (Fitzo), Berthelier (Xicoco), Urbain (Sagami), William.
« Après le succès littéraire de la relation d'un voyage au Japon par M. le comte de Beauvoir, les pièces japonaises ont été à la mode et plusieurs ont réussi. Kosiki est du nombre. La mise en scène et les costumes ont ajouté un attrait de plus à cet ouvrage tout de fantaisie et d'invraisemblance et à la partition du musicien, qui renferme de jolies mélodies et certains effets piquants. La trame est assez compliquée. Le mikado est mort, Kosiki lui succède. Le taïcoun Xicoco parvient à lui faire épouser Nousima, sa fille, qui est aimée de son cousin, Sagami ; mais Kosiki n'éprouve auprès de Nousima aucun sentiment tendre, tandis qu'au contraire elle se sent troublée en présence du jeune jongleur Fitzo. Kosiki est une fille. Un neveu du mikado, Namitou, dans l'espoir de lui succéder, a substitué une fille à l'enfant héritier, et il se trouve naturellement que cet héritier frustré n'est autre que le jongleur Fitzo. Kosiki monte sur se trône avec celui qu'elle aime, et Sagami épouse Nousima. Quoiqu'il y ait eu chez les auteurs l'intention évidente d'obtenir le succès en soulignant trop les situations scabreuses, on ne peut méconnaître que c'est là un véritable opéra-comique. Il y a moins d'extravagance que dans les opérettes ordinaires.
La musique de M. Lecocq a le mérite d'être toujours bien appropriée au caractère de la scène et de bien rendre les mots eux-mêmes, avec le sens un peu équivoque qui est fréquent dans ces sortes de pièces et que les actrices ont bien soin de souligner, souvent avec exagération. Dans le premier acte, je glisserai sur les premiers couplets de Nousima : Ah ! que la vie était maussade, qui sont à peine dignes d'un vaudeville, pour rappeler ceux de Namitou : Ce n'est pas use sinécure que d'être prisonnier d'État, le chœur des Yacounines : Prosternons-nous, les jolis couplets de la poupée : Voyez ces beaux cheveux d'ébène, le chœur à l'unisson des demoiselles d'honneur et surtout les couplets du jongleur. Dans le second acte, après le trio bouffe, je signalerai le rondo de la lettre, les couplets de Kosiki : Allons, que rien ne l'effarouche, le duo des refus et le finale. Le morceau d'orchestre qui précède le troisième acte n'est que bizarre. La recherche de l'effet au moyen des intervalles chromatiques et des sonorités étranges est presque étrangère à la musique. On ne peut guère rappeler dans cet acte que les couplets de Namitou : Dans la forteresse, et de duo des couteaux, chanté par Fitzo et Kosiki. »
[Félix Clément, Dictionnaire des opéras, supplément, 1876]
KOULOUF ou LES CHINOIS
Opéra-comique en trois actes et en prose, livret de René-Charles Guilbert de Pixerécourt, musique de Nicolas Dalayrac. Création à l’Opéra-Comique (salle Feydeau) le 18 décembre 1806.