Auguste Alfred RUBÉ

 

Auguste Alfred Rubé en 1884

 

 

Auguste Alfred RUBÉ

 

peintre décorateur français

(Paris ancien 9e, 20 juin 1817* – Paris 10e, 13 avril 1899*)

 

Fils de Pierre Nicolas RUBÉ, peintre en bâtiments, et de Victoire Madeleine Eugénie KLUN.

Epouse à Paris ancien 2e le 10 décembre 1842* (divorce à Paris 10e le 14 novembre 1885*) Lucie Nancy CICERI (Paris ancien 2e, 11 octobre 1819 – Neuilly-sur-Seine, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 15 avril 1902*), fille de Charles CICERI, décorateur [épouse 2. François Jules GOURÉ (– av. 1902)].

Parents de Jenny Marie RUBÉ (Paris, 22 octobre 1843 – Paris 10e, 27 janvier 1912*), mère d'Eugène RONSIN, décorateur, et d'Anne Marie RONSIN [épouse Marcel MOISSON, décorateur].

 

 

Elève et gendre de Ciceri, il s'adonna, comme son maître, à l'art du décor de théâtre, et fit preuve d'un talent remarquable. Il réussissait aussi bien à donner l'illusion du paysage que celle de l'intérieur. Habile dessinateur et bon coloriste, soit seul, soit en collaboration avec Nolau, Chaperon, Jambon, Lavastre, Moisson, etc., il exécuta d'innombrables décors, dont beaucoup sont excellents. Parmi ses ouvrages, nous citerons : à l'Opéra, les décors de Sapho (1er acte), du Roi de Lahore (2e tableau du 1er acte, 5e acte), de la Muette de Portici (5e acte), de l'Africaine (4e acte), d'Aïda (4e acte), de la Korrigane (2e acte), de la Farandole (1er acte), du Cid (3e acte), de Patrie (3e acte), de Tabarin (2e acte), d'Hamlet (tableau du cimetière), etc. ; à la Comédie-Française, un paysage représentant un effet de nuit au bord de la Seine, dans Jean de Thommeray ; à l'Opéra-Comique, les décors de la Dame de pique, etc. Les derniers qu'il a exécutés, avec son petit-fils par alliance et élève Marcel Moisson, sont les décors du 1er acte et du 2e tableau du 3e acte de Cendrillon, de Massenet. On lui doit le rideau de l'Opéra et celui du nouvel Opéra-Comique (3e salle Favart). Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur le 14 août 1869.

En 1860, il habitait 3 rue Saint-Vincent-de-Paul à Paris 10e ; en 1893, 20 rue de Sambre-et-Meuse à Paris 10e. Il est décédé en 1899 à quatre-vingt-un ans, en son domicile, 4 rue des Ecluses-Saint-Martin à Paris 10e.

 

 

 

 

 

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