Jules MOINAUX

 

 

 

Joseph Désiré MOINEAU dit Jules MOINAUX

 

auteur dramatique français

(Tours, Indre-et-Loire, 24 octobre 1815* – Saint-Mandé, Seine [auj. Val-de-Marne], 04 décembre 1895*)

 

Fils de Jacques Joseph MOINEAU (Bièvres, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 25 septembre 1789 – Tours, 29 novembre 1864), ébéniste [fils de Jean Joseph MOINEAU (Xivry-Circourt, Meurthe-et-Moselle, 21 mai 1762 – Chartres, Eure-et-Loir, 05 mai 1817), employé de préfecture], et d'Anne Françoise PHILIPPE (Continvoir, Indre-et-Loire, 21 janvier 1793 – 30 novembre 1864), mariés à Ligueil, Indre-et-Loire, le 13 janvier 1815.

Epouse à Tours le 20 mars 1843 Victorine Françoise PERRUCHOT (Tours, 05 février 1821* Saint-Mandé, 15 mai 1907*) ; parents de Georges COURTELINE, écrivain.

 

 

Il a écrit, le plus souvent en collaboration, un grand nombre de vaudevilles et de livrets d'opérettes, parmi lesquels nous citerons : les Deux Aveugles (1855) ; la Clarinette mystérieuse (1859) ; les Deux Sourds (1866) ; la Permission de minuit (1868) ; le Canard à trois becs (1869) ; le Ver rongeur (1870) ; la Princesse de Babylone (1875) ; la Cruche cassée (1876) ; la Sorrentine (1877) ; un Conseil judiciaire (1888) ; etc. Sténographe au Palais de justice de Paris, il a fait, pendant de longues années, au Charivari et à la Gazette des tribunaux, des comptes rendus humoristiques des procès en police correctionnelle et, sous le titre de les Tribunaux comiques (1881-1888), il a publié en volumes ses spirituels comptes rendus. On lui doit aussi : le Bureau du commissaire (1886) ; les Gaietés bourgeoises (1888) ; le Monde où l'on rit (1895) ; etc.

Il est décédé en 1895 à quatre-vingts ans, en son domicile, 11 rue Eugénie à Saint-Mandé.

 

 

 

livrets

 

Pépito, opéra-comique en 1 acte, avec Léon Battu, musique de Jacques Offenbach (Variétés, 28 octobre 1853)

Oyayaye ou la Reine des îles, anthropophagie musicale en 1 acte, musique de Jacques Offenbach (Folies-Nouvelles, 26 juin 1855)

les Deux aveugles, bouffonnerie musicale en 1 acte, musique de Jacques Offenbach (Bouffes-Parisiens, 05 juillet 1855)

la Demoiselle de la Hoche-Tromblon, opérette en 1 acte, musique de Laurent de Rillé (Folies-Nouvelles, 24 octobre 1857)

les Désespérés, opéra-comique en 1 acte, avec Adolphe de Leuven, musique de François Bazin (Opéra-Comique, 26 janvier 1858)

le Voyage de MM. Dunanan père et fils, opéra bouffon en 2 actes, avec Paul Siraudin, musique de Jacques Offenbach (Bouffes-Parisiens, 22 mars 1862)

les Géorgiennes, opéra bouffon en 3 actes, musique de Jacques Offenbach (Variétés, 16 mars 1864)

l'Astronome du Pont-Neuf, pochade musicale en 1 acte, musique d’Emile Durand (Variétés, 18 février 1869) => détails

le Canard à trois becs, opéra bouffe en 3 actes, musique d'Emile Jonas (Folies-Dramatiques, 06 février 1869)

le Testament de M. de Crac, opéra bouffe en 1 acte, musique de Charles Lecocq (Bouffes-Parisiens, 23 octobre 1871)

l'Alibi, opéra-comique en 3 actes, musique d'Adolphe Nibelle (Théâtre-Lyrique de l'Athénée, 11 octobre 1872)

les Parisiennes, opéra bouffe en 4 actes, avec Victor Koning, musique de Léon Vasseur (Bouffes-Parisiens, 31 mars 1874)

la Cruche cassée, opérette en 3 actes, avec Jules Noriac, musique de Léon Vasseur (Théâtre Taitbout, 27 octobre 1875)

la Sorrentine, opérette bouffe en 3 actes, avec Jules Noriac, musique de Léon Vasseur (Bouffes-Parisiens, 24 mars 1877)

 

chansons

 

Complainte du grand saint Hubert (la) => texte

Roi des chasseurs (le) => texte

 

 

 

 

Il s'est fait connaître par quelques pièces de théâtre, presque toutes faites en collaboration et dont quelques-unes ont obtenu un franc succès de gaieté. Voici la liste des principales : Pépito, opéra-comique joué au théâtre des Variétés en 1853, en collaboration avec Léon Battu, la Question d'Orient (Variétés, 1854) ; les Deux aveugles (Bouffes-Parisiens, 1855), une des meilleures pièces de l'auteur ; les Gueux de Béranger, drame en cinq actes (Gaîté, 1855), avec M. Dupeuty ; la Botte secrète (Vaudeville, 1857) ; la Clarinette mystérieuse (Folies-Dramatiques, 1859), avec M. Commerson ; Paris quand il pleut, vaudeville en deux actes (Variétés, 1861), avec M. Clairville ; le Voyage de MM. Dunanan père et fils (Bouffes-Parisiens, 1862) ; les Compagnons de Boisfleury, en un acte (Variétés, 1865) ; les Deux sourds, en un acte (Variétés, 1866) ; l'Homme à la mode de Caen (Bouffes-Parisiens, 1867) ; la Permission de minuit (Variétés, 1868) ; le Canard à trois becs, opéra bouffe (1869) ; le Joueur de flûte (Variétés, 1870) ; la Foire d'Andouilli, avec Bocage (1870) ; le Testament de M. de Crac (1871), etc. M. Jules Moinaux est devenu l'un des sténographes attachés au Palais de justice de Paris.

(Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1876)

 

Outre les pièces que nous avons citées, il a fait représenter : les Abrutis du feuilleton, en un acte (1868) ; le Ver rongeur, en trois actes, aux Variétés (1870, in-12) ; l'Alibi, opérette en trois actes, musique de Nibelle, à l'Athénée (1872) ; la Princesse de Babylone, pièce en cinq actes (1875) ; le Joueur de flûte, vaudeville (1876, in-12) ; la Cruche cassée, opérette en trois actes, musique de Vasseur (1876, in-12) ; les Jeux de l'amour et du housard, vaudeville en un acte (1876) ; la Sorrentine, opéra-comique en trois actes, musique de Vasseur (1877), etc.

(Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1er supplément, 1878)

 

Depuis la Sorrentine, opéra-comique en trois actes (1877), il a fait représenter : les Mouchards, pièce en cinq actes et neuf tableaux, en collaboration avec M. Paul Parfait (1880) ; le Bracelet, comédie (1888) ; Un conseil judiciaire, comédie en trois actes, avec M. A. Bisson (1888). Il a publié en outre : le Bureau du commissaire (1886, in-18) ; les Gaietés bourgeoises (1888, in-18), et sous le titre de les Tribunaux comiques (1881-1888, 8 vol. in-18), les spirituelles chroniques de la police correctionnelle qu'il rédige depuis de longues années à la « Gazette des Tribunaux ».

(Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 2e supplément, 1888)

 

 

 

 

 

 

 

 

tombe de Jules Moinaux au cimetière sud de Saint-Mandé (Paris 12e) [photos ALF]

 

 

 

 

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