Berthe LOWELLY
Berthe Lowelly en 1913 [photo Henri Manuel]
Berthe Rosalie LŒWY dite Berthe LOWELLY
soprano français
(6 rue Cassini, Paris 14e, 22 mai 1880* – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 19 mars 1973)
Fille de Maurice LŒWY (Vienne, Autriche, 15 avril 1833 – Paris 7e, 15 octobre 1907*), astronome autrichien naturalisé français en 1864, sous-directeur de l’Observatoire, membre de l’Institut [fils de Leopold LŒWY (Pezinok, Slovaquie, v. 1798 – Vienne, Autriche, 11 avril 1874), agent d’affaires], et de Mathilde Palmyre WORMS (Paris ancien 10e, 02 octobre 1850* – Paris 5e, 29 novembre 1919*), mariés à Paris 5e le 10 juin 1869*.
Sœur de Suzanne Charlotte Salomé LŒWY [épouse à Paris 14e le 09 juillet 1902* André BLOCH, compositeur].
Epouse à Oran, Algérie française, le 27 octobre 1920* Raymond BOULOGNE (1867–1929), baryton.
Elle a chanté à l’Opéra-Comique et à la Gaîté-Lyrique [les Huguenots (Urbain) le 01 octobre 1909 ; le Trouvère (Inès) le 02 octobre 1909 ; première de Quo Vadis ? (Iras) de Jean Nouguès le 26 novembre 1909 ; l’Attaque de moulin (Françoise) le 07 mai 1910 ; l’Africaine (Inès) en janvier 1918].
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Elle y débuta le 07 septembre 1913 dans Mignon (Philine).
Elle y chanta Carmen (Micaëla, 1913) ; Alceste (1re Coryphée, 20 juin 1914) ; les Soldats de France (jeune Fille). |
Berthe Lowelly en 1912 [photo Sereni]
Il nous a été donné d’assister à la Gaîté-Lyrique, mardi dernier 9 février, à un début fort intéressant. Par suite d’un concours de circonstances fortuites, on fit appel au dernier moment pour remplir le rôle de la « Dame Blanche » à une jeune cantatrice, fille d’un grand savant, récemment décédé, et qui chante sous le pseudonyme de Berthe Lowelly. La voix nous a séduits par sa pureté et le charme de son timbre. Mlle Lowelly, qui chante avec un art consommé, a fait preuve d’une aisance singulière, pour un début au pied levé, et d’une intelligence scénique remarquable. Elle a plu. (Comœdia illustré, 16 février 1909)
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