Charles Nicolas FAVART

 

 

 

 

Charles Nicolas Joseph Justin FAVART dit Charles Nicolas FAVART

 

auteur dramatique français

(Paris, 17 mars 1749 – Paris, 01 février 1806)

 

Fils de Charles Simon FAVART (1710–1792), auteur dramatique, et de Marie Justine FAVART (1727–1772), cantatrice.

Père d'Antoine Pierre Charles FAVART (Paris, 06 octobre 1780 – Paris 12e, 28 mars 1867*), littérateur et dramaturge à qui l'on doit les Mémoires et la Correspondance de Charles-Simon Favart (1809), et qui a adopté le 31 décembre 1861 à Paris 2e [acte du 09 mai 1862*] Pierrette Ignace PINGAUD dite Maria FAVART (Beaune, Côte-d'Or, 16 février 1833* – Paris 17e, 11 novembre 1908*), actrice à la Comédie-Française.

 

 

Fils du célèbre couple Favart, auteur dramatique et acteur, il joua au Théâtre-Italien de 1779 à 1795 ; en 1796, il devint bibliothécaire du Tribunat. Il a laissé des poésies fugitives, des opéras-comiques (les Trois Folies, 1786) et des comédies (la Sagesse humaine ou Arlequin Memnon, comédie en deux actes, en prose, mêlée de chant, Théâtre des Jeunes Artistes, 05 octobre 1797).

Il est décédé en 1806 à cinquante-six ans.

 

 

 

livrets

 

le Diable boiteux ou la Chose impossible, divertissement en 1 acte, musique de Louis Chardiny et vaudevilles (Opéra-Comique, 27 septembre 1782)

le Déménagement d'Arlequin, marchand de tableaux, compliment de clôture, musique de vaudevilles (Opéra-Comique, 05 avril 1783)

l'Heureux naufrage, comédie en 1 acte, musique de vaudevilles (Opéra-Comique, 19 septembre 1783)

les Trois folies, opéra tragi-comique en 1 acte, musique d’Antoine-Laurent Baudron et de vaudevilles (Opéra-Comique, 17 janvier 1786)

le Mariage singulier, comédie en 1 acte, musique de vaudevilles (Opéra-Comique, 02 janvier 1787)

la Chose impossible, divertissement en 1 acte, musique attribuée à Louis Chardiny (Opéra-Comique, 08 mars 1790)

la Famille réunie, comédie en 1 acte, musique de Pierre-David-Augustin Chapelle (Opéra-Comique, 06 décembre 1790)

 

 

 

 

Ce fut seulement vers trente ans, moins par vocation que par nécessité, car il se trouvait sans fortune qu'il se fit comédien. Il débuta au Théâtre-Italien dans Cassandre, du Tableau parlant, et dans Mathurin, des Trois Fermiers, fut accueilli avec bienveillance, grâce au nom qu'il portait, et admis comme sociétaire l'année suivante (1780). Favart avait de l'esprit, de l'intelligence ; il mettait du naturel et de la sensibilité dans les rôles de vieillards ; mais, en somme, il ne fut jamais qu'un très médiocre comédien. Vers 1796, il quitta le théâtre et obtint un emploi à la bibliothèque du Tribunat. Outre des poésies fugitives, on a de lui : le Diable boiteux ou la Chose impossible, opéra-comique en un acte (1782) ; le Déménagement d'Arlequin, marchand de tableaux, comédie en prose (1783) ; les Trois folies, opéra-comique (1786) ; le Mariage singulier, comédie (1787) ; la Famille réunie, comédie en deux actes (1790) ; la Vieillesse d'Annette et de Lubin, comédie en deux actes (1791), en collaboration avec son père ; la Sagesse humaine, comédie en deux actes (1797), avec l'abbé V. Mullot.

(Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1876)

 

 

 

 

 

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