la Divine épopée (la Passion)
Poème lyrique en cinq actes, un prologue et un épilogue, livret de Charles HELLEM et Pol d'ESTOC, musique de Paul BASTIDE.
Création à Marseille le 25 mars 1943.
personnages | emplois | créateurs |
Marie-Madeleine | soprano | |
la Vierge Marie | mezzo-soprano | |
Nusta | Dugazon | |
l'ange Gabriel | Dugazon | |
Véronique | Dugazon | |
Marie-Salomé et Marie-Jacobé, les saintes femmes | ||
Jésus | ténor | Henri SAINT-CRICQ |
Judas | ||
Pilate | ||
Caïphe | ||
Harim | ||
le Centurion | ||
Pierre | ||
Jean-Jacques | ||
Lazare | ||
l'Aveugle | ||
un Sourd | ||
un Paralytique | ||
Simon le Cyrénéen | ||
un Soldat romain | ||
Barabas | ||
Peuple ; Grand-prêtres ; les Docteurs du Sanhédrin | ||
Chef d'orchestre | A. LEBOT |
L'action se passe à Jérusalem.
Analyse
Du point de vue musical, Bastide a traité le sujet avec toute la gravité exigée par le respect pour la foi. La partition est un crescendo sans cesse renouvelé et complété, commençant par la sombre introduction, se poursuivant par la sublime scène du Mont des Oliviers, se terminant par le final triomphal.
Prologue C'est la présentation d'un triptyque de vitraux.
Acte I. — La place devant le temple à Jérusalem. Jésus fait son entrée à Jérusalem, il y rencontre sa Mère. Puis nous assistons au marché de Judas avec le Centurion. Finalement Jésus chasse les marchands du temple.
Acte II. — Chez Marie-Madeleine. Un joyeux festin. Jésus vient et ressuscite Lazare.
Acte III. — Le Jardin des Oliviers. Marie cherche son fils. Jésus vient en ce lieu suivi de ses disciples. Il prie avec ferveur tandis que ses disciples dorment. Judas vient le trahir et Jésus est arrêté. Pierre renie son maître.
Acte IV. — Dans le Prétoire. Le procès fait à Jésus par les docteurs du Sanhédrin sous la présidence de Caïphe se déroule. Après l'intervention inopérante de Pilate, Jésus est condamné.
Acte V. — 1er tableau : Le chemin du Calvaire. Judas est poursuivi de remords. Le cortège qui accompagne Jésus, ployant sous le poids de sa Croix, gravit la montagne. 2e tableau : Le Calvaire. La crucifixion s'accomplit voilée et couverte par l'orage qui se déchaîne, les éclairs, les coups de tonnerre, l'obscurité, les cris, les gémissements et les coups de marteau, jusqu'à la parole suprême : « Tout est consommé ».
Epilogue Un écho plein d'espoir : « Peuples, réveillez-vous au souffle d'espérance ». C'est le chœur du peuple qui encadre l'œuvre grandiose de la Rédemption avec sa valeur éternelle dans le genre extérieur du drame antique.
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