Pierre WOLFF

Pierre Wolff en 1924 [photo H. Manuel]

Pierre Lucien Yvan WOLFF dit Pierre WOLFF

auteur dramatique français

(5 rue de la Paix, Paris 2e, 01 janvier 1865* – 32 rue de Boulainvilliers, Paris 16e, 27 juillet 1944*)

Fils de Jacques WOLFF (1828 – ap. 1905), négociant [frère d'Albert WOLFF, écrivain], et d'Ida Alphonsine MARX (1840 – ap. 1905).

Epouse à Paris 9e le 11 décembre 1905* Sophie Marie Félicité NOBLET (Marseille, Bouches-du-Rhône, 05 août 1861* – av. 1944), fille de François NOBLET (1819 – av. 1905), musicien, et de Célina VANDERGOEN (1831 – av. 1905), musicienne, mariés.

Il commença par collaborer à divers journaux, puis donna sa première pièce, le Cheval d'Aristote, comédie en un acte, au théâtre Déjazet. Il donna ensuite au Théâtre-Libre des pièces naturalistes : Jacques Bouchard, comédie en deux actes (1890) et les Maris de leurs filles, comédie en trois actes (1891). Puis il fit jouer des comédies où l'on trouve une observation ironique de la vie contemporaine, comme le Béguin (1900), Sacré Léonce ! (1901). Avec le Secret de Polichinelle (1903), il aborda le genre de la comédie sentimentale, qu'il continua à pratiquer dans d'autres pièces comme le Ruisseau (1907), les Marionnettes (1910), et, sur un ton plus dramatique, dans les Ailes brisées (1920) et Après l'amour, avec Henri Duvernois (1924).

Il fut nommé chevalier (19 juillet 1903), officier (29 décembre 1910), puis commandeur (02 août 1919) de la Légion d'honneur. Il fut président de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques.

En 1897, il habitait 14 rue de Berri à Paris 8e ; en 1905, 22 rue d'Aumale à Paris 9e. Il est décédé en 1944 à soixante-dix-neuf ans, domicilié 8 place du Palais-Bourbon à Paris 7e.

Pierre Wolff vers 1899