Caroline VADÉ

 

Caroline Vadé [photo Alphonse Maze] (Musée Carnavalet)

 

 

Marie Caroline Adèle VADÉ dite Caroline VADÉ

 

soprano français

(Marseille, Bouches-du-Rhône, 15 avril 1831* Hôpital Lariboisière, 2 rue Ambroise Paré, Paris 10e, 18 janvier 1912*)

 

Fille de Mme VADÉ (1806–1865), soprano, et de VADÉ-BIBRE, acteur.

 

 

Elle fit l'essentiel de sa carrière au Théâtre-Lyrique, où chantait également sa mère.

Elle est décédée en 1912 à quatre-vingt-un ans, célibataire, domiciliée 4 rue Lambert à Paris 18e. Elle est enterrée au cimetière parisien de Pantin (157e division).

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Elle y débuta en 1851 à l'Opéra-National (devenu le 12 avril 1852 le Théâtre-Lyrique).

 

Elle y créa le 28 avril 1853 le Colin-maillard (Florine) d’Aristide Hignard ; le 01 mars 1856 la Fanchonnette (une Marchande de plaisirs) de Louis Clapisson ; le 27 décembre 1856 la Reine Topaze (une Hôtelière) de Victor Massé ; le 05 novembre 1857 Margot de Louis Clapisson ; le 08 septembre 1858 la Harpe d'or de Félix Godefroid ; le 30 septembre 1859 les Petits violons du roi (Vol-au-vent) de Louis Deffès ; le 21 janvier 1860 Ma tante dort (la Marquise) d'Henri Caspers ; le 23 mars 1860 Gil-Blas (Florimonde) de Théophile Semet ; le 22 octobre 1861 le Neveu de Gulliver de Théodore de Lajarte ; le 18 mars 1862 la Chatte merveilleuse (la Princesse) d’Albert Grisar.

 

Elle y participa à la première le 01 juin 1854 du Tableau parlant (Isabelle) d’André Grétry ; le 23 mars 1856 de Richard Cœur de Lion (Colette) d’André Grétry ; le 11 mai 1859 d'Abou-Hassan de Carl Maria von Weber [version française de Nuitter et Beaumont].

 

 

 

 

Mademoiselle Vadé, qui n’est aux Délassements-Comiques qu’en représentations, a fait ses débuts au Théâtre-Lyrique, où sa mère, madame Vadé, remplit l’emploi des duègnes.

C’est une grande et belle jeune fille, qui vient d’accomplir, pendant quatre mois, un travail devant lequel Hercule lui-même eût reculé. Elle a joué cent vingt fois de suite seize tableaux d’une revue dans laquelle elle était en scène presque continuellement. Nous ne dirons pas qu’à la fin elle chantait juste, mais enfin elle chantait…

Si l’on fondait un prix pour les artistes qui exécutent ces tours de force, mademoiselle Vadé aurait certainement de grandes chances de l’obtenir.

(le Figaro, 20 mai 1855)

 

 

 

 

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