Alexandre NEVEU

 

 

 

 

Louis Alexandre NEVEU dit Alexandre NEVEU

 

acteur et chanteur (laruette) français

(25 rue d’Argenteuil, Paris, 05 mai 1814* – Issy-les-Moulineaux, Seine [auj. Hauts-de-Seine], 03 juin 1884*)

 

Fils de Jean Gabriel NEVEU (1784–), employé au théâtre du Vaudeville et parfumeur, et d’Anne Marguerite PATEL (1790–).

Epouse à La Nouvelle-Orléans, Louisiane, États-Unis, le 15 mai 1838 [acte retranscrit à Paris*] Adèle Eulalie VINVIOLET dite Adèle NEVEU (Paris, 1814 – Gand, Belgique, 13 février 1864 [acte retranscrit à Paris 4e le 16 avril 1866*]), actrice et chanteuse.

 

 

Il s’est produit à Bourges (1835, en tant que 2e comique et jeune premier en tous genres) ; Anvers (1842-1843, en tant que trial et 1er comique) ; Avignon (1845-1847) ; Toulouse ; Nîmes ; Strasbourg (1850) ; Opéra-National puis Théâtre-Lyrique (1851-1855) ; Marseille ; Dijon (1856, 1er comique) ; Anvers (Théâtre Royal, 1858-1860 ; 27 novembre 1859 dans Ba-Ta-Clan ; 10 février 1860 dans Maître Pathelin) ; Bruxelles (Monnaie, avril 1862, en tant que laruette) ; Anvers (Théâtre Royal, 1863-1864 ; 03 décembre 1863 dans la Fille du régiment) ; Folies-Dramatiques (1864-1865) ; Toulouse ; Lille (1870) ; Marseille ; Toulouse ; Paris (1877-1881) ; Issy (1882-1883). En 1877, il avait 63 ans et 44 ans de théâtre, et obtint 500 francs de pension.

Il est décédé en 1884 à soixante-dix ans, en son domicile, 13 rue du Vivier à Issy.

Il ne doit pas être confondu avec René NEVEU, basse chantante.

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Il débuta à l’Opéra-National en 1851 (qui devint le Théâtre-Lyrique le 12 avril 1852).

 

Il y créa le 23 octobre 1851 Murdock le bandit d’Eugène Gautier ; le 06 janvier 1852 la Butte des moulins (Dorliton) d’Adrien Boieldieu ; le 21 février 1852 les Fiançailles des roses de P. Villeblanche ; le 27 octobre 1852 la Ferme de Kilmoor d’Alphonse Varney ; le 11 mars 1853 les Amours du diable (l’Eunuque) d’Albert Grisar ; le 28 avril 1853 le Colin-maillard (Casimir Bonneau) d’Aristide Hignard.

 

Il y participa à la première le 17 octobre 1851 des Rendez-vous bourgeois (Bertrand) de Niccolo Isouard.

 

Il y chanta Si j’étais roi ! (Zizel, 1852).

 

 

 

 

Neveu des Folies-Dramatiques

Un type, celui-là. Artiste consciencieux, mais maniaque, travaille ses rôles comme les Chinois les boules d'ivoire. Voici sa manie : dès qu'il a un rôle entre les mains, il commence par le recopier de la manière suivante : il écrit les répliques en rouge, les traits en vert et le reste du dialogue en noir. C'est ce qu'il appelle donner de la couleur à ses rôles.

(Yveling Rambaud et E. Coulon, les Théâtres en robe de chambre, 1866)

 

 

 

 

 

 

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