Pierre Joseph de MESMAECKER

 

Pierre Joseph de Mesmaecker dans la Fille dans Tambour-major (duc Della-Volta) à la Gaîté en 1888, photo atelier Nadar [BNF]

 

 

Pierre Joseph de MESMAECKER

 

acteur et chanteur belge

(Bruxelles, 1826 – Vigneulles, Lorry-lès-Metz, Moselle, octobre 1901)

 

Epouse à Paris ancien 5e le 07 janvier 1858 Marie DALMONT (1831–1878), soprano ; parents de Georges MESMAECKER (1858–1933), ténor.

 

 

Il eut une carrière des plus remplies. Il a débuté au théâtre en 1850 et a joué successivement à Bruxelles (1854-1855), à Bordeaux (1856-1857), aux Bouffes-Parisiens (1858-1860) [sous le nom de MESMACRE], à La Nouvelle-Orléans (1861), à La Haye (1862), à Montpellier (1863-1864), à Batavia (1865-1867), à Rouen (1867-1870), à Bordeaux (1871-1872), à Metz (1873), à Constantinople (1874), à Metz (1875-1876), à Bruxelles (1877) et enfin définitivement à Paris. Au Théâtre Cluny d’abord (1881-1883), où il joue notamment le 06 décembre 1881 dans une reprise de la Fille du Tambour-major (duc Della-Volta), et où il crée le 14 mars 1882 Mimi-Pinson de Michiels, puis ce théâtre ayant abandonné l’opérette pour la comédie, il entra à la Gaîté où il déploya tout particulièrement ses talents de « ganache » en participant à la première parisienne le 14 septembre 1884 du Grand Mogol (Nicobar) d’Edmond Audran, en jouant en 1888 dans une reprise de la Fille du Tambour-major (duc Della-Volta) ; en créant le 20 janvier 1890 le Voyage de Suzette (Verduron) de Léon Vasseur, le 18 décembre 1890 la Fée aux chèvres de Louis Varney, et le 20 janvier 1893 le Talisman (Chavannes) de Robert Planquette. Entre temps, il était allé créer aux Bouffes-Parisiens le 31 mars 1885 Pervenche d’Edmond Audran, et à l’Alhambra de Bruxelles le 11 novembre 1887 Ali-Baba (Cassim) de Charles Lecocq. Disposé à quitter le théâtre, il fit une dernière tentative au Palais-Royal le 27 septembre 1893 dans une reprise de Nounou (Talardot), comédie de Najac et Hennequin, puis prit définitivement sa retraite dans une propriété qu'il avait acquise près de Metz. En 1892, âgé de 66 ans, avec 34 ans de théâtre, il obtint la pension de 500 fr.

En 1895, il habitait 20 rue Cuvier à Paris 5e.

 

 

 

Pierre Joseph de Mesmaecker dans le Voyage de Suzette (Verduron) lors de la création en 1890, photo atelier Nadar [BNF]

 

 

 

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