Fernand HALPHEN

 

 

 

Fernand Gustave HALPHEN dit Fernand HALPHEN

 

compositeur français

(24 rue Chaptal, Paris 9e, 18 février 1872* – mort pour la France, Paris 16e, 16 mai 1917*)

  

Fils de Georges  Léopold HALPHEN (Paris, 31 janvier 1832 – Paris 16e, 27 avril 1903), banquier, et d’Henriette Antonia Marie STERN (Paris, 03 août 1836 – Paris 16e, 01 juin 1905) [fille d’Abraham Antoine STERN dit Antoine Jacob STERN (Francfort-sur-le-Mein, Allemagne, 16 janvier 1805 – Paris, 24 mai 1885), banquier], mariés à Paris le 20 novembre 1855.

Frère de Louise Thérèse Henriette HALPHEN, épouse le 05 février 1877 Émile DEUTSCH DE LA MEURTHE (La Villette, Seine [auj. dans Paris 19e], 22 octobre 1847 – Quimper, Finistère, 18 mai 1924), industriel [frère de Salomon Henry DEUTSCH DE LA MEURTHE (La Villette, 25 septembre 1846 – Château de Romainville, Ecquevilly, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 24 novembre 1919), industriel et compositeur].

Epouse à Paris 16e le 15 février 1899* Alice Sophie KOENIGSWARTER (Putot-en-Auge, Calvados, 19 juillet 1878* – Paris 16e, 22 mai 1963), mécène, petite-fille de Louis-Jean KOENIGSWARTER (Amsterdam ou Fürth, 12 mars 1814 – Paris, 06 décembre 1878), économiste.

Parents d’Henriette Angélica Myriam HALPHEN (Paris 16e, 26 février 1911 – Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 07 septembre 2002) ; et de Georges Jules Samuel Robert HALPHEN (Paris 16e, 09 mars 1913 – Neuilly-sur-Seine, 06 mai 2003), économiste et collectionneur d’art [époux de Monique de ROTHSCHILD].

 

 

Elève de Massenet au Conservatoire de Paris, il obtint un 1er accessit de contrepoint et fugue en 1895, et le 2e second Grand prix de Rome l’année suivante avec la cantate Mélusine. On lui doit environ 150 œuvres, dont 76 mélodies et une quarantaine de compositions instrumentales, ainsi qu’un opéra, le Cor fleuri (1904). Durant la Première Guerre mondiale, il est lieutenant puis capitaine au 13e régiment territorial d’infanterie dont il fonde l’orchestre militaire qui devient la musique officielle du Groupe d’armées du Nord. Atteint de diphtérie au début de l’année 1917, il est rapatrié à Paris le 1er mai 1917. Sa femme a créé en 1917 au Conservatoire national de musique la Fondation Fernand Halphen distribuant chaque année des prix et des bourses aux élèves les plus méritants des classes de composition, d’harmonie et de contrepoint. Le portrait de Fernand Halphen enfant peint par Auguste Renoir en 1880 est au Musée d’Orsay.

En 1902, il habitait 51 rue Dumont-d’Urville à Paris 16e, où il est mort pour la France, à quarante-cinq ans. Il est enterré au cimetière de Montmartre (3e division).

 

 

 

œuvres lyriques

 

le Cor fleuri, féerie lyrique en 1 acte, livret d’Ephraïm Mikhaël et d’André-Ferdinand Herold (Opéra-Comique, 10 mai 1904) => fiche technique

 

mélodies

Dis-moi, mobile étoile ?, poésie de Lacaussade (1890) => partition

Hier au soir, poésie de Victor Hugo

Mignonne, j’ai pour vous une Corbeille d’or, berceuse, poésie d’A. Mayrargues

Pensée du soir, poésie de Fernand Halphen

Souvenir, poésie d’Armand Silvestre (1911) => partition

10 mélodies, 1er recueil (1919) => partition

10 mélodies, 2e recueil (1919) => partition

 

 

 

 

 

Encylopédie