André FIJAN
dessin d'Yves Marevéry pour la partition de Manette d'André Fijan (1913)
Louis André Alexandre FIJAN dit André FIJAN
compositeur français
(Paris 8e, 08 avril 1869* – Paris 1er, 11 août 1958*)
Fils de Louis Alfred FIJAN (Paris ancien 2e, 30 juillet 1836* – Paris 1er, 15 juin 1914*), propriétaire [fils naturel d’Aimée Alexandrine FIJAN], et de Marie Jeanne Ernestine MARTY-MAMIGNARD (Saint-Gratien, Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], 09 juin 1849* – Cannes, Alpes-Maritimes, 21 septembre 1928) [fille de Célestine DARCIER (1822–1870), mezzo-soprano], mariés à Paris 1er le 16 juin 1868*.
Epouse 1. à Deuil [auj. Deuil-la-Barre], Seine-et-Oise [auj. Val-d’Oise], le 04 juillet 1902 Marie Lucie Isaure ROCHER (Aurillac, Cantal, 29 décembre 1870 – Paris 1er, 16 avril 1940*) ; épouse 2. à Paris 1er le 01 juillet 1944* Maria Blanche JULIEN (Couilly-Pont-aux-Dames, Seine-et-Marne, 01 juillet 1870 – Paris 1er, 16 avril 1966*)].
Il est décédé en 1958 à quatre-vingt-neuf ans, en son domicile, 222 rue de Rivoli à Paris 1er.
œuvres lyriques
Marie Fouré, opéra en 3 actes, livret d’Arthur Bernède (Péronne, 25 juillet 1897 à l'occasion de l'inauguration de la statue de cette vaillante héroïne de Péronne, avec Mlle Nina Bonnefoy, MM. Lubert, Ghasne, Nivette) « La ville de Péronne inaugurera le 25 juillet la statue élevée à l'une de ses enfants, Marie Fouré, qui la sauva autrefois de l'invasion des Espagnols. Le soir aura lieu, dans un grand théâtre construit tout exprès, l'unique représentation d'un opéra en trois actes, retraçant la vie de l'héroïne, dont le livret a été écrit par M. Bernède et la musique par M. André Fijan, un tout jeune musicien, élève de Massenet et de Gedalge, et dont ce sont les débuts. Les principaux interprètes seront : Mlle Nina Bonnefoy, MM. Lubert, Ghasne et Nivette. Les chœurs et l'orchestre proviennent de nos deux grands théâtres de musique subventionnés, ainsi que les décors et les costumes. Cette tentative nous a semblé particulièrement intéressante et digne d'être signalée. » (le Figaro, 15 juillet 1897) les Fugitifs, drame lyrique en 2 actes, livret de Georges Loiseau d’après une nouvelle de François de Nion (Théâtre Royal de Gand, décembre 1899 ; Opéra-Comique, 29 février 1912, mise en scène d’Albert Carré, avec Mmes Jeanne Espinasse (Louise Bérard), Nelly Martyl (Charlotte Ravet), Marguerite Julliot (une Mégère) ; MM. François Mario (Jean Bérard), Jean Delvoye (Méraudon), Hippolyte Belhomme (Cordier), Louis Azéma (le Sergent), Robert Pasquier (Savinard), sous la direction d’Eugène Picheran ; 5 représentations à l’Opéra-Comique au 31.12.1950) => partition Gilles chante et danse, opéra-comique en 1 acte, livret d’Alexandre Dréville (Vichy, 26 juillet 1904) la Lune, mimodrame en 1 acte, argument d’Henry Ferrare (Aix-les-Bains, 16 août 1905) Au maquis, mimodrame en 1 acte, argument d’Henry Ferrare (Aix-les-Bains, 14 septembre 1905) les Sabots de Vénus, fantaisie de Nozière (Maisons-Laffitte, 03 juillet 1909) la Belle Mexicaine, mimodrame en 1 acte avec P. Michel (Marigny, 01 septembre 1909) Mariette, opérette, livret de Raph (Monte-Carlo, 27 février 1911) Manette, opérette en 3 actes, livret de Fernand Beissier et Louis Le Bel (Trianon-Lyrique, 20 février 1913 avec Mme De Poumeyrac (Manette), Jane Ferny ; Jouvin, José Théry, Brunais ; reprise en juin 1914 avec Mmes Jane Morlet (Manette), Jane Ferny, Mitzy-Cauzic ; MM. Gerbert (Médéric), José Théry, Brunais) le Nocturne des amoureuses, ballet en 1 acte, argument de Fournier-Sarlovèze et de Montferrier (Cercle privé de l'Epatant, Paris, 1922 ; Opéra, 20 janvier 1923, mise en scène de Tisserand, chorégraphie de Léo Staats, avec Mlle Carlotta Zambelli ; M. Albert Aveline, sous la direction d'Henri Büsser ; seule représentation à l’Opéra au 31.12.1961) la Lime, ballet en 1 acte, argument d’Henry Ferrare (Grand Cercle d’Aix-les-Bains, été 1913 ; Opéra, 24 janvier 1924, chorégraphie de Léo Staats, avec Mlle Olga Soutzo (Delphine Roselia) ; MM. G. Wague (Mathias, forçat), Reval (l'Officier), Treves (l'Hôtelier), Guillet (l'Exempt), Solonce (le Policier), Montagutelli (le Garçon d'hôtel), sous la direction de Gabriel Grovlez ; seule représentation à l’Opéra au 31.12.1961) la Farce du Chaudronnier, farce en 1 acte, livret de Bertal et Maubon (Trianon-Lyrique, 21 février 1924 avec Mlle Louise Perrold ; MM. Sainprey, Cardon) « M. André Fijan, le musicien du Chaudronnier, a toujours travaillé pour se rendre agréable et il y a acquis une grande habileté. Sa dernière partition est d'une discussion malaisée. Elle est écrite pour le gros public sur un livret sans mœurs et d'un comique grossier. Elle n'enrichira pas l'imagination de ceux qui aiment le théâtre avec délicatesse. A mes yeux, elle n'a que le mérite de nous faire songer à la Farce du Cuvier de M. Maurice Léna et Gabriel Dupont que nous n'avons encore pu entendre à Paris. Le Chaudronnier, qui souffre à l'excès de cette comparaison, est interprété avec beaucoup de verve et de causticité par Mlle Perrold. » (Henry Malherbe, le Temps, 27 février 1924) « M. Sainprey est le jovial chaudronnier, sonore et cordial, Mlle Perrold, l'accorte et maligne épouse, à la voix fraîche et rieuse, et M. Cardon le vilain mari. Et tous articulent si bien qu'on ne perd pas un mot. » (Henri de Curzon, la Nouvelle Revue, mars-avril 1924)
mélodies
À un oiseau, poésie de Marc Le Cautoëc Amoureux (les), poésie d’Alexandre Dréville Berceuse de Noël, poésie d’Alexandre Dréville Chante doucement !, poésie d’Alexandre Dréville Doux baisers, valse chantée (1902) => partition Glas (le), poésie d’Alexandre Dréville Mignonne amie, poésie d’Alexandre Dréville Parmi les lilas, poésie d’Alexandre Dréville Rêverie, poésie d’Alexandre Dréville |