Paul Jean FARGUEIL
Jean Paul FARGUIEL dit Paul Jean FARGUEIL
acteur et chanteur (trial) français
(Montauban, Tarn-et-Garonne, 06 février 1782 – Paris 9e, 14 décembre 1869*)
Fils de Jean FARGUIEL et de Françoise PROUZAILLES.
Epouse à Bordeaux, section 1, Gironde, le 24 mars 1825* Jenny FAURÉ (Toulouse, 08 janvier 1795 – av. 1869).
Parents d'Anaïs FARGUEIL (1819–1896), actrice et cantatrice.
Il joua (caricatures et grime) à Toulouse, puis à Bordeaux en 1825. Il débuta le 28 mai 1825 au théâtre de la Porte-Saint-Martin dans les Comédiens à l'Auberge et remplaça Potier dans le Père Sournois des Petites Danaïdes le 29 novembre suivant. Il débuta au Théâtre de Madame (Gymnase) le 07 septembre 1827 dans le rôle de Crescendo dans Une Visite à Bedlam. Il joua ensuite les rôles de trial à l’Opéra-Comique de 1829 à 1838. On a dit de lui : « Bon comédien, acteur utile. Il a créé avec beaucoup de succès à l’Opéra-Comique le rôle du dilettante d’Avignon. Excelle dans l’emploi des Lesage. C’est un comédien très amusant et dont le talent est d’une extrême flexibilité. Il a créé avec succès le rôle de Girot dans le Pré-aux-Clercs. » Fargueil joignait à son talent de comédien celui de violoncelliste. En 1858, âgé de 70 ans, avec 45 ans de théâtre, il avait obtenu une pension de 300 francs de la Société des artistes. Il est le père de la célèbre actrice Anaïs Fargueil.
Il est décédé en 1869 à quatre-vingt-sept ans en son domicile, 20 rue de Navarin à Paris 9e.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta en 1829.
Il y créa le 20 mai 1829 les Deux nuits (Jobson) de François-Adrien Boieldieu ; le 28 janvier 1830 Fra Diavolo (Giacomo) d’Esprit Auber ; le 07 mars 1831 le Morceau d'ensemble (Giraud) d'Adolphe Adam ; le 01 mars 1832 le Mannequin de Bergame de François-Joseph Fétis ; le 15 décembre 1832 le Pré-aux-Clercs (Girot) de Ferdinand Hérold ; le 13 mai 1836 Rock le Barbu de José-Melchior Gomis ; le 01 octobre 1836 le Mauvais œil (Gil-Polo) de Loïsa Puget ; le 23 août 1837 la Double échelle (Lucas) d’Ambroise Thomas ; le 08 septembre 1837 Guise ou les Etats de Blois (Loignac) de Georges Onslow ; le 30 mars 1838 le Perruquier de la Régence (La Rose) de Thomas. |