Achille DARTOIS

 

 

 

 

Louis Charles Achille d'ARTOIS DE BOURNONVILLE dit Achille DARTOIS

 

librettiste français

(Noyon, Oise, 17 mars 1791 Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 02 décembre 1868*)

 

Fils de Louis d'ARTOIS DE BOURNONVILLE, lieutenant de cavalerie, et de Louise Félicité Victoire DESMARETZ.

Frère d'Armand DARTOIS et de Louis Armand Théodore d'ARTOIS DE BOURNONVILLE dit Théodore DARTOIS (Beaurains-lès-Noyon, Oise, septembre 1786Paris, 1845), auteur de vaudevilles, chansons et poésies.

Epoux de Marie Léonie BESSELIÈVRE (1816 – ap. 1868).

Père de Charlotte d'ARTOIS DE BOURNONVILLE (Paris, 09 novembre 1835 –) [épouse à Versailles le 05 décembre 1866 Victor Léonard Ernest SERRET (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 03 décembre 1821 – Versailles, 1874), littérateur].

 

 

Il fut officier de la maison du roi. Il écrivit pour le théâtre, le plus souvent en collaboration avec ses deux frères. Nous nous bornerons à citer de lui une tragédie en cinq actes : Caïus Gracchus ou le Peuple et le Sénat, donnée au Théâtre-Français en avril 1833.

Il est décédé en 1868 à soixante-dix-sept ans, en son domicile, 18 rue Saint-Pierre à Versailles.

 

 

 

livrets

 

Caprice d’une jolie femme, opéra-comique en 1 acte, musique de Giuseppe Catruffo (Opéra-Comique, 29 avril 1817)

la Comtesse de Lamarck ou Tout pour l’amour, opéra-comique en 3 actes avec Jacques-Antoine Révéroni de Saint-Cyr et Armand Dartois, musique de Felice Blangini (Opéra-Comique, 16 avril 1818)

les Troqueurs, opéra-comique en 1 acte avec Armand Dartois, musique de Louis-Ferdinand Herold (Opéra-Comique, 18 février 1819)

le Coq de village, opéra-comique en 1 acte d’après Charles-Simon Favart, musique de Frédéric Kreubé (Opéra-Comique, 11 septembre 1822)

l'Officier et le paysan, opéra-comique en 1 acte, musique de Frédéric Kreubé (Opéra-Comique, 31 juillet 1824)

le Chanteur de romances, opéra-comique en 2 actes avec Armand Dartois, musique de Felice Blangini (Variétés, 05 novembre 1830)

le Mousquetaire, opéra-comique en 1 acte avec Armand Dartois, musique de Georges Bousquet (Opéra-Comique, 14 octobre 1844)

Lucrèce Borgia, opéra en 3 actes, version française avec Henri de Saint-Georges, musique de Gaetano Donizetti (1856)

la Tyrolienne, opéra-comique en 1 acte avec Henri de Saint-Georges, musique de Charles Théodore Leblicq (Théâtre-Lyrique, 06 décembre 1861)

 

 

 

 

Il a donné au Théâtre-Français une tragédie en cinq actes, Caïus Gracchus, ou le Peuple et le Sénat, représentée en avril 1833, après avoir été reçue par le théâtre, répétée par les acteurs, défendue par autorité supérieure, puis retravaillée et atténuée par l'auteur, qui dut saisir la justice des obstacles qu'il rencontrait. Achille Dartois a presque toujours travaillé avec ses deux frères, dont une part des succès doit lui revenir dans beaucoup de vaudevilles, de pièces de circonstance et d'à-propos. Attaché, lui aussi, à la vieille monarchie, il en a célébré le retour avec beaucoup de zèle. Il a notamment écrit pour le sacre de Charles X, en société avec Théodore Dartois, les Châtelaines ou les Nouvelles Amazones, pièce jouée aux Variétés en 1825. M. Achille Dartois a survécu à ses deux frères ; ses ouvrages ont généralement été attribués à Théodore Dartois par les biographes, qui tous l'ont oublié ou confondu avec ce dernier. D'ailleurs, les trois collaborateurs ont souvent donné à leur association fraternelle le seul nom de Dartois, privé d'initiales, et ce nom, qui cachait ainsi trois personnes, n'a, le plus souvent, signifié aux yeux du public qu'un même individu. Par suite, si ce nom, ou plutôt cette raison sociale, a gagné en renommée, la personnalité littéraire de chacun des trois frères Dartois en a souffert, du moins en ce qui concerne Théodore et Achille.

(Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1876)

 

 

 

 

 

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