Charles BOUVET
Iréné Clément Charles BOUVET dit Charles BOUVET
violoniste et musicologue français
(Paris ancien 10e, 03 janvier 1858* – hôpital Bichat, Bastion 39, boulevard Ney, Paris 18e, 23 mai 1935*)
Fils d'Alexandre Irénée BOUVET (Lons-le-Saulnier, Jura, 25 septembre 1821 –), employé, et de Caroline Lucie GROS (Arbois, Jura, 01 avril 1825 –), légitimé par leur mariage à Paris ancien 10e le 12 mars 1859*.
Elève de Sauzay au Conservatoire, il a succédé à Henri Quittard comme archiviste de l’Opéra en 1919, et à Antoine Banès comme bibliothécaire de l’Académie nationale de musique.
Il a publié : Une dynastie de musiciens français, les Couperin (1919), Cornélie Falcon (1927), Massenet (1929), Spontini (1930), Musiciens oubliés, musique retrouvée (1934), et collaboré au Bulletin et à la Revue de musicologie dès 1917.
En 1923, il habitait 4 rue Denis Poisson à Paris 17e ; il y était encore domicilié lorsqu'il est décédé en 1935 à soixante-dix-sept ans à l'hôpital Bichat.
=> les Couperin par Charles Bouvet, préface de Charles-Marie Widor (1919)
=> l'Opéra (l'Académie de musique et de danse, le musée, la bibliothèque) par Charles Bouvet (1924)
=> Massenet par Charles Bouvet (1929)
Une exposition à l'Opéra. Que les artistes et les amateurs de théâtre rendent grâce à M. Bouvet, conservateur de la bibliothèque de l'Opéra, qui a organisé pour eux la plus belle et la plus curieuse des expositions. Dans une salle de sa bibliothèque, il a installé cent quarante dessins ou aquarelles du dix-huitième siècle qui sont, pour la plupart, d'adorables choses. C'est ainsi qu'on peut citer : un splendide Saint-Aubin, un superbe Cochin à peu près ignoré, inspiré de la Princesse de Navarre ; un carton de Dervailly, pour une scène d'Athalie, etc. Aux dessins, il faut ajouter quelques décorations, quelques accessoires, quelques ajustements de théâtre qui donnent à cette exposition une jolie allure de musée. C'est la troisième exposition que nous devons à M. Bouvet. Il y en aura d'autres, car l'érudit conservateur n'a pas tout montré des pièces qu'il identifia, et ses portefeuilles nous gardent encore quelques petites merveilles. (le Petit Parisien, 29 mai 1925)
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