Arthur BERNÈDE

 

 

 

Arthur Marie Auguste BERNÈDE dit Arthur BERNÈDE

 

auteur dramatique et romancier français

(Redon, Ille-et-Vilaine, 05 janvier 1871* Paris 10e, 19 mars 1937*)

 

Fils d'Arthur Marie BERNÈDE (Redon, 18 octobre 1830 – ap. 1910), propriétaire, et de Pauline Laure du ROCHER de LA PÉRIGNE (1840 – ap. 1910).

Epouse 1. à Paris 5e le 26 juillet 1894* (divorce le 28 mai 1910) Henriette Christine Gabrielle MONTEL (Evreux, Eure, 15 juillet 1872 –).

Epouse 2. à Paris 18e le 23 novembre 1910* Thècle Marguerite BETOURET (Pau, Basses-Pyrénées [auj. Pyrénées-Atlantiques], 05 janvier 1880 – ap. 1937).

 

 

Il fut attaché à la préfecture de la Seine de 1895 à 1901, date à partir de laquelle il se consacra uniquement aux lettres. Il se consacra surtout au drame populaire et au roman-feuilleton. Comme auteur dramatique, il a fait représenter avec succès : le Bijou de Stéphana, trois actes, avec A. Dubarry (Cluny, 1892) ; Monsieur le Major (1894) ; Ninon de Lenclos, opéra-comique avec Lénéka (1895), musique de Missa ; Sapho, cinq actes, avec Henri Cain, d'après le roman de Daudet, musique de Massenet (Opéra-Comique, 1897) ; la Duchesse de Berry, drame en cinq actes (Ambigu, 16 mars 1900) ; les Petites Vestales, opérette en trois actes, avec E. Depré, musique de Le Rey et Clérice (Renaissance, 1900) ; les Idées de M. Coton, un acte (Renaissance, 1900) ; la Lune de miel, avec Daniel Riche, trois actes (Cluny, 1901) ; la Loi du talion, deux actes (Bodinière, 1902) ; les Mirages, trois actes (Théâtre-Trianon, 1904) ; la Soutane, trois actes (Théâtre-Molière, 1905) ; Sous l'épaulette, drame en cinq actes (Porte-Saint-Martin, 1906), où l'auteur traite avec une grande dextérité de main la grave question de la rivalité dans l'armée entre officiers républicains et pauvres et officiers nobles et riches. De l'œuvre écrite sans parti pris se dégage une poignante émotion. En collaboration avec Aristide Bruant, il a fait jouer Aux Bat' d'Af' (1906), la Loupiote (1909) et Cœur de Française (1912). Comme romancier, Arthur Bernède a donné : Contes à Nicette (1892) ; Nos grands mufles (1902) ; la Favorite, le Chevalier de la Mort, la Soutane, les Tonsurés (1906) ; etc. Il a en outre collaboré au « Nouveau Larousse illustré » (1897-1904). Il a été nommé chevalier (01 août 1910) puis officier (03 août 1926) de la Légion d'honneur.

En 1894, il habitait 41 rue Mazarine à Paris 5e ; en 1905, 21 rue des Bernardins à Paris 5e ; en 1910, 17 rue Christiani à Paris 18e. Il est décédé en 1937 à soixante-six ans à l'hôpital Lariboisière, étant domicilié 2 boulevard Raspail à Paris 7e. Il est enterré au cimetière de L'Haÿ-les-Roses.

 

 

 

livrets

 

Ninon de Lenclos, épisode lyrique en 4 actes, avec André Lénéka, musique d'Edmond Missa (Opéra-Comique, 19 février 1895)

la Redingote grise, opéra-comique en 1 acte, avec André Lénéka, musique de Frédéric Le Rey (Théâtre-Mondain, 29 mars 1895)

Françonnette, opéra-comique en 3 actes, avec Julien Goujon, musique de Rodolphe Lavello et L. de Vaux (Casino de Vichy, juillet 1897)

Marie Fouré, opéra en 3 actes, musique d'André Fijan (Péronne, 25 juillet 1897)

Sapho, pièce lyrique en 5 actes, avec Henri Cain, musique de Jules Massenet (Opéra-Comique, 27 novembre 1897) => fiche technique

la Maritorne, opéra-comique en 1 acte, musique d'Edouard Kann (Saint-Malo, 19 août 1899)

Musette, opéra-comique en 4 actes, avec Henri Cain, musique de Francis Thomé (avant 1900)

les Petites Vestales, opéra-bouffe en 3 actes, avec Ernest Depré, musique de Frédéric Le Rey et Justin Clérice (Renaissance, 22 novembre 1900)

la Légende du Point d'Argentan, mystère en 1 acte, avec Henri Cain, musique de Félix Fourdrain (Opéra-Comique, 17 avril 1907)

la Glaneuse, pièce lyrique en 3 actes, avec Paul de Choudens, musique de Félix Fourdrain (Grand-Théâtre de Lyon, février 1909)

l'Aube rouge, drame lyrique en 4 actes et 5 tableaux, avec Paul de Choudens, musique de Camille Erlanger (Rouen, 29 décembre 1911)

Vercingétorix, drame musical en 4 actes, avec Paul de Choudens, musique de Félix Fourdrain (Opéra de Nice, 31 janvier 1912)

Madame Roland, drame lyrique en 3 actes, avec Paul de Choudens, musique de Félix Fourdrain (Théâtre des Arts, Rouen, 12 février 1913)

les Contes de Perrault, féerie lyrique en 4 actes, avec Paul de Choudens, musique de Félix Fourdrain (Gaîté-Lyrique, 27 décembre 1913)

Cléopâtre, drame musical en 4 actes, avec Paul de Choudens, musique de Fernand Le Borne (Théâtre des Arts, Rouen, 05 février 1914)

 

mélodies

 

la Belle aux yeux d'amour, musique de Félix Fourdrain (vers 1905), dédicacée à Marguerite Bernède

Vénus, musique de Félix Fourdrain

 

 

 

 

 

 

 

 

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