Jean-Baptiste ANTHIOME
Jean-Baptiste ANTHIOME
ténor français
(Rouen, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 20 juin 1814 – Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 27 septembre 1896*)
Fils de Jean Adrien ANTHIOME [ANTHEAUME] (Saint-Vaast-Dieppedalle, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 17 août 1785 – ap. 1837), marchand colporteur [fils de Jean Gervais ANTHEAUME (Hautot-L'Auvray, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 06 avril 1743 – Houppeville, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 25 novembre 1817), cordonnier], et de Françoise Julie BOURIENNE (Ouainville, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], octobre 1793 – Versailles, av. 1837), mariés à Rouen le 19 mai 1810.
Epouse à Versailles le 08 avril 1837* Élisabeth Éloïse VERET (Versailles, 03 novembre 1815* – Versailles, 28 mars 1898), lingère.
Parents d’Eugène ANTHIOME (1836–1916), compositeur.
Après des succès en province et en Belgique [débuts à Bruxelles le 07 mai 1842 dans l’Eclair (Lionel)], il débuta le 03 août 1848 dans la Dame blanche, et quitta l'Opéra-Comique en 1849 pour chanter en province et à l'étranger : Anvers (1850), La Haye (1852-1853), Rouen (1854), Nantes (1855), et revint à Paris aux Bouffes-Parisiens en 1856 [où il chanta la première française du Directeur de théâtre (Lélio) de Mozart le 20 mai 1856], puis chanta à Bordeaux (1857-1859). Il fut professeur de chant. Il obtint en 1876 une pension annuelle de 300 fr. de la Société des artistes. Il fut nommé officier d’académie le 24 décembre 1885 en tant que professeur de musique à Versailles.
En 1868, il habitait 28 rue Saint-Lazare à Paris 9e. Il est décédé en 1896 à quatre-vingt-deux ans, en son domicile, 81 rue Duplessis à Versailles.
=> Nouvelle chanson (poésie de Victor Hugo, musique de Jean-Baptiste Anthiome)
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 03 août 1848 dans la Dame blanche. |