la Halte au moulin
Affiche pour la Halte au moulin, lithographie d'Antonin Chatinière (1867)
Opéra-comique en un acte, livret de Constant JARDRY, musique de Delphine UGALDE.
Création aux Bouffes-Parisiens le 11 janvier 1867.
personnages |
créateurs |
Madeline | Mme Delphine UGALDE |
le Chevalier | MM. Henri BEAUCÉ |
Magloire | Eugène GARNIER |
Catalogue des morceaux
Ouverture | |||
01 | Air de Magloire | Avant de se mettre en ménage | Magloire |
02 | Air de Madeline | Je suis la meunière | Madeline |
03 | Couplets de Magloire | Dans une douce rêverie | Magloire |
04 | Trio | Je vois avec plaisir, charmante Madeline | Madeline, le Chevalier, Magloire |
05 | Couplets de Magloire | Je ne suis pas poltron, non | Magloire |
06 | Trio (Chanson à boire) | La cloche a sonné | Madeline, le Chevalier, Magloire |
07 | Sérénade | Comme l'oiseau du bocage | Madeline, le Chevalier |
08 | Duetto | Croyez en la bonne vieille | Madeline, le Chevalier |
09 | Trio final | En quittant votre village | Madeline, le Chevalier, Magloire |
Le livret a peu d'intérêt. Une certaine grande dame, marraine de Madeline la meunière, lui a promis une somme de mille écus, si elle restait pendant un an maîtresse au logis et conduisait à sa guise Magloire, son mari. Celui-ci est soumis à de rudes épreuves, surtout lorsqu’il voit arriver au moulin un galant mousquetaire, neveu de la capricieuse marraine et fort disposé à courtiser la meunière. Mais Madeline, qui se soucie peu de la jalousie de son mari, veille sur son honneur et sait le préserver de toute atteinte. Mme Ugalde a fait preuve d'imagination mélodique dans cette composition légère. Nous avons remarqué une assez jolie romance de baryton : Dans une douce rêverie ; l'air : Je ne suis pas poltron, sur un temps de valse ; un agréable duo dont la strette : Versez ce vin exquis, a de l'entrain. Chanté par Mme Ugalde, Beaucé, son frère, et Garnier.
(Félix Clément, Dictionnaire des opéras, 1869)
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