Albin VALABRÈGUE
Albin Valabrègue, photo atelier Nadar [BNF]
Isaac Albin VALABRÈGUE dit Albin VALABRÈGUE
auteur dramatique français
(16 rue Bouquerie, Carpentras, Vaucluse, 17 décembre 1853* – Paris 16e, 26 janvier 1937*)
Fils de Joseph Alexandre VALABRÈGUE (Carpentras, 12 mars 1825 – Carpentras, 19 février 1909), négociant [fils d'Elie VALABRÈGUE (Carpentras, 09 avril 1789 – Carpentras, 11 octobre 1875), négociant], et d’Esther VALABRÈGUE (Tarascon, Bouches-du-Rhône, 06 février 1834 – Carpentras, 25 février 1909).
Epouse à Paris 17e le 21 décembre 1888* Henriette PERUGIA (Baden, Autriche, 22 juillet 1855 – Paris 16e, 01 janvier 1923*) [veuve en premières noces d’Alphonse HIRSCH].
L'un des fournisseurs les plus actifs des scènes de vaudeville, il y porta d'excellentes bouffonneries, parmi lesquelles nous citerons : la Veuve Chapuzot, comédie (1879) ; Clarvin père et fils, comédie (1880) ; la Nuit du 16, comédie-vaudeville en trois actes (1885) ; le Bonheur conjugal (Gymnase, 1886) ; les Vacances du mariage, comédie en trois actes, avec Maurice Hennequin (1887) ; Durand et Durand, comédie-vaudeville, avec Maurice Ordonneau, un de ses plus grands succès (1887) ; Ménages parisiens, comédie (1890) ; Un Prix Monthyon, trois actes, avec Hennequin (1890) ; le Premier mari de France, comédie en trois actes (1893) ; les Ricochets de l'amour, trois actes, avec Hennequin (1894) ; les Célibataires, trois actes ; les Pantins de Madame (Variétés, 1895) ; Place aux femmes (1900) ; Coralie et Cie (1901) ; l'Etude Tocasson (1902) ; etc. Après avoir été un des plus joyeux vaudevillistes, Valabrègue devint, vers 1903, un fervent adepte du spiritisme, mais d'un spiritisme se réclamant du christianisme. C'est dans cet esprit qu'il écrivit le Fils de l'Homme, pièce en cinq actes (1912).
En 1897, il habitait 38 avenue de Paris à Versailles, Seine-et-Oise [auj. Yvelines] ; en 1923, il habitait 1 rue Edmond-About à Paris 16e, où il est décédé en 1937 à quatre-vingt-trois ans.
Il n'a pas de lien de parenté direct avec Nephtali VALABRÈGUE (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, 10 février 1862* – 1933) [fils de Jonathan Gédéon VALABRÈGUE (Carpentras, 14 juin 1813 – Aix-en-Provence, 31 décembre 1891), propriétaire, et de Sara Eliza VALABRÈGUE (Carpentras, 26 avril 1824 – Aix-en-Provence, 16 février 1895) ; épouse à Belfort, Territoire de Belfort, le 01 avril 1901* Sara HIRSCH (Wintzenheim, Haut-Rhin, 09 octobre 1866 –)], compositeur à qui l'on doit des chansons.
livrets
le Présomptif, opéra bouffe en 3 actes, avec Alfred Hennequin, musique de Louis Gregh (Bruxelles, décembre 1883 ; Renaissance, 06 juin 1884) les Trois Devins, opérette en 3 actes, avec Alfred Hennequin, musique d'Edouard Okolowicz (Théâtre de l'Ambigu, 09 juin 1884) l'Etudiant pauvre, opéra-comique en 3 actes, version française avec Alfred Hennequin, adaptation musicale par Maurice Kufferath, musique de Carl Millöcker (Bruxelles, 10 janvier 1885) les Saturnales, opéra bouffe en 3 actes, musique de Paul Lacôme (Nouveautés, 26 septembre 1887) le Sosie, opéra bouffe en 3 actes, avec Henri Kéroul, musique de Raoul Pugno (Bouffes-Parisiens, 08 octobre 1887) le Commandant Laripète, opéra bouffe en 3 actes, avec Paul Burani et Armand Silvestre, musique de Léon Vasseur (Palais-Royal, 03 mars 1892) |
Albin Valabrègue en 1921 [photo Henri Manuel]