Louis TIERCELIN

 

 

 

 

Louis Joseph Marie TIERCELIN dit Louis TIERCELIN

 

poète et auteur dramatique français

(rue Saint-Louis, Rennes, Ille-et-Vilaine, 18 septembre 1846* – Paramé [auj. dans Saint-Malo], Ille-et-Vilaine, 01 juin 1915*)

 

Fils de Louis Jean Marie TIERCELIN (Bazouges-la-Pérouse, Ille-et-Vilaine, 15 avril 1812 Rennes, 17 juillet 1883), négociant, et d’Adèle Céline LUCAS (Rennes, 01 mars 1809 Rennes, 18 mars 1882), mariés à Rennes le 27 août 1845.

Epoux de Marie Antoinette Eugénie Gabrielle DESPERLES (– ap. 1915).

 

 

Il débuta par des proverbes en vers : l'Occasion fait le larron et l'Habit ne fait pas le moine (1868), et publia en 1873 son premier recueil de poésies, les Asphodèles. Ses œuvres dramatiques sont assez nombreuses : les Fils de Jean V (5 actes, 1878) ; les Noces du Croquemort (1 acte, avec Henry Bron) ; Marguerite d'Ecosse (1 acte, 1881) ; l'Heure du chocolat (1882) ; Corneille et Rotrou (1 acte, 1884) ; Arthur de Bretagne (drame en 4 actes, 1885) ; Fethlène (drame lyrique avec musique de Guy Ropartz) ; le Rire de Molière (1 acte, 1888) ; Une Soirée à l'hôtel de Bourgogne (2 actes en vers) ; Kéruzel, le Cœur sanglant, le Cilice, le Diable couturier (1 acte) ; l'Abbé Corneille ; le Sacrement de Judas ; Nominoé (1906) ; le Chef-d’œuvre (1911), et des à-propos en vers. Les meilleures de ces pièces sont peut-être les courtes comédies où la verve de l'auteur se trouve à l'aise dans l'emploi du vers familier. Louis Tiercelin est un de nos meilleurs poètes de terroir ; il a conservé le goût du pays breton et l'a délicieusement célébré dans ses différents livres : l’Oasis (1883) ; les Anniversaires (1887) ; les Cloches (1891) ; Sur la harpe (1897) ; la Bretagne qui chante (1903) ; Sous les brumes du temps (1908) ; la Chanson des vieilles choses (1910) ; Sous les neiges (1914). On doit encore à L. Tiercelin la Comtesse Gendelettre (1887), et une anthologie régionale, le Parnasse breton contemporain.

En 1897, il habitait 49 faubourg de Fougères à Rennes. Il est décédé en 1915 à soixante-huit ans, en son domicile, villa Ker Azur, rue de la Mairie à Paramé [auj. 7 rue Gustave Flaubert à Saint-Malo] (une plaque commémorative est apposée sur cette maison).

 

 

 

livrets

 

Marguerite d'Ecosse, poème dramatique en 1 acte, musique de scène de Guy Ropartz (Paris, Théâtre d'application, 1891)

Pêcheur d'Islande, drame en 4 actes, musique de Guy Ropartz (Paris, Théâtre d'application, 18 février 1893)

le Diable couturier, légende bretonne en 1 acte, musique de Guy Ropartz (Paris, Théâtre d'application, 27 mai 1894)

Kéruzel, drame en 4 actes, musique de scène de Guy Ropartz (Comédie-Parisienne, 16 janvier 1895)

A l'épreuve, opéra-comique en 1 acte, musique de Louis Barras (Casino de Saint-Malo, 03 septembre 1895)

la Tulipe noire, opérette en 1 acte, avec Lionel Bonnemère, musique de Louis Barras (Théâtre d'Angers, 12 mars 1896)

Fethlène, drame lyrique en 1 acte, musique de Guy Ropartz (1887) => livret

Mudarra, drame lyrique en 4 actes, avec Lionel Bonnemère, musique de Fernand Le Borne (Berlin, 18 avril 1899)

la Catalane, drame lyrique en 4 actes et 1 prologue, avec Paul Ferrier, musique de Fernand Le Borne (Opéra, 24 mai 1907)

le Grand Ferré, poème lyrique en 3 parties, avec Lionel Bonnemère, musique de Dominique Charles Planchet

 

mélodies

 

Chansons bretonnes, musique d’Emmanuel Rhené-Baton, op. 21 (1920)

 

 

 

 

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