Gustave SUJOL

 

Gustave Sujol dans le Muletier de Tolède (Manoël), dessin d’Alexandre Lacauchie (1854)

 

 

Gustave François VITRAS dit Gustave SUJOL

 

ténor et acteur français

(La Nouvelle-Orléans, Louisiane, États-Unis, 06 juillet 1825 – Paris 5e, 16 mars 1890*)

 

De sa liaison avec Caroline LÉVY ( ap. 1892) est né Amédée SUJOL (1858–1934), ténor.

 

 

Il est né à La Nouvelle-Orléans où en 1826 Mme Sujol (sans doute sa mère) était actrice au Théâtre Français de cette ville. Elève de Duprez au Conservatoire de Paris, il obtint en 1849 un second prix de chant et les accessits d’opéra et d’opéra-comique, et en 1850 un premier prix d’opéra-comique et un second prix d’opéra. Il débuta sa carrière lyrique au Grand-Théâtre de Toulouse, puis il chanta au Théâtre-Lyrique à Paris (1853-1854). Il se produisit successivement à Liège, Nantes, Anvers (1857-1858), Bordeaux (1858), Marseille, Amiens, Nîmes, Lyon, Le Havre, au Théâtre Déjazet et au Théâtre Beaumarchais à Paris, à Liège (1874), à Rouen où il créa le 16 décembre 1875 la Halte du roi d’Adrien Boieldieu à l’occasion du centenaire de Boieldieu. Il chanta ensuite l’opérette : aux Fantaisies-Parisiennes, où il créa le 29 août 1878 la Croix de l’Alcade (José) d’Henri Perry, le 13 décembre 1878 le Droit du Seigneur (le Duc) de Léon Vasseur, et le 16 novembre 1879 le Billet de logement (le Colonel) de Léon Vasseur ; aux Folies-Dramatiques où il créa le 09 avril 1881 les Poupées de l’Infante (Krackenberg) de Charles Grisart, et le 16 janvier 1882 le Petit Parisien (le Directeur de la Loterie) de Léon Vasseur, ainsi qu’au Théâtre de la Renaissance (1882-1883) où il créa le 16 décembre 1883 Fanfreluches (Larnage) de Gaston Serpette. Il laissa tout à coup le chant pour tenir l’emploi des financiers à l’Odéon (1885) ; on le vit alors avec avantage dans le Malade imaginaire, la Partie de chasse d’Henri IV, Monsieur Jourdain du Bourgeois gentilhomme (1889), etc. Puis vint la maladie, la goutte semble-t-il.

On lui doit un livre : Mes débuts à Bordeaux : avant, pendant, après (1858), ainsi que Perdus en mer, drame en quatre actes avec M. Lemire, créé au Théâtre Beaumarchais le 03 août 1877.

En 1855, il habitait 12 rue de la Douane à Paris. Il est décédé en 1890, célibataire, à soixante-quatre ans, en son domicile, 7 impasse Royer-Collard à Paris 5e.

 

=> Mes débuts à Bordeaux : avant, pendant, après, par Gustave Sujol (1858).

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Il y débuta le 03 septembre 1853 dans le Roi des Halles (le duc de Beaufort).

 

Il y créa le 06 octobre 1853 le Bijou perdu (le Marquis d’Angennes) d’Adolphe Adam ; le 28 novembre 1853 Georgette ou le Moulin de Fontenoy d’Auguste Gevaert ; le 16 décembre 1854 le Muletier de Tolède (Manoël) d’Adolphe Adam.

 

Il y participa à la première le 26 mars 1854 du Panier fleuri (Beausoleil) d’Ambroise Thomas ; le 01 juin 1854 du Tableau parlant (Pierrot) d’André Grétry.

 

Il y chanta le Colin-maillard (Cyprien) d’Aristide Hignard.

 

 

 

 

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