René RUELLAN
René Ruellan [photo G.-L. Manuel frères, 1936]
Jules René Pierre RUELLAN dit René RUELLAN
ténor français
(rue du Naye, Saint-Servan [devenue en 1920 Saint-Servan-sur-Mer, et rattachée depuis 1967 à Saint-Malo], Ille-et-Vilaine, 28 juin 1907* – Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, 30 juillet 1996)
Fils de Marie Julien Henry RUELLAN (Saint-Servan, 13 septembre 1857 –), forgeron [fils d’Alexis Pierre RUELLAN (Maroué, Côtes-du-Nord [auj. Côtes-d’Armor], 1806 – Saint-Servan, 23 mai 1877), journalier], et de Joséphine Marie BOUTEILLER (Saint-Servan, 06 août 1864 – Saint-Servan, 11 mars 1918), mariés à Saint-Servan le 08 février 1902*.
Epouse à Saint-Servan-sur-Mer le 08 septembre 1928 Yvonne Paulette Louise GOUYET (Saint-Servan, 06 janvier 1909* – Saint-Malo, 23 mars 1991).
Elève du ténor Thomas Salignac. En juin 1935, avec un air d’Hérodiade, il participa à la finale d’un concours de ténors organisé par l’U.M.C.F. et Comœdia. Il débuta l’année suivante Salle Favart. Il a chanté au Grand Théâtre de Bordeaux : la Bohème (Parpignol, 09, 26 novembre 1938, 15 février et 04 mars 1939) ; Lucie de Lammermoor (Gilbert, 27 novembre 1938) ; Esella (un valet et un marchand, 08, 12, 25 mars et 02 avril 1939) ; Boris Godounov (un boyard, 02 et 05 avril 1939). En 1943, il chantait à la Gaîté-Lyrique.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 22 juin 1936 dans Cavalleria rusticana (Torrido). |
Concours des ténors. Forte voix, pas de très jolie qualité, mais quel éclat ! Emission excellente ; quelques aigus trop ouverts. (Lyrica, 01 avril 1935)
Au Ciné-Radio-Cité. Une jeune révélation : René Ruellan, au talent souple, à la voix caressante et d’une technique impeccable. (Ici... Radio-Cité, 26 février 1938)
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