Gaston RUDOLF

 

[de g. à dr.] Pierre Loti (Raoul de Nangis), Gaston Rudolf (Marcel) et Berthe Larivière (Valentine) dans les Huguenots à Rochefort le 30 juin 1912 [Revue Pierre Loti]

 

 

Gaston RUDOLF

 

basse belge

(1876 ap. 1919)

 

 

Au Théâtre de la Gaîté, il fut d’abord affiché sous le nom de RUDOLPH, et participa le 21 octobre 1903 à la première d’Hérodiade (le Grand Prêtre) de Jules Massenet ; le 30 octobre 1903 à la création de la Flamenca (Morelos) de Lucien Lambert ; le 21 novembre 1903 à une reprise de la Juive (Albert). Il débuta salle Favart en 1904. Il fit également carrière en province. En août 1905, il chanta à Vittel Mireille (maître Ambroise). Il chanta ensuite au Théâtre Royal d’Anvers : la Reine Fiammette (08 novembre 1906) ; Grisélidis (03 janvier 1907) ; Linario (21 janvier 1907).

Du 05 décembre 1907 au 05 mai 1910, il chanta au Grand Théâtre de Bordeaux. Il y prit les rôles suivants : le 05 octobre 1907 les Huguenots (Saint-Bris) ; le 06 octobre 1907 Lakmé (Nilakantha) ; le 12 octobre 1907 Faust (Méphistophélès) ; le 16 octobre 1907 Mireille (Ramon) ; le 25 octobre 1907 le Barbier de Séville (Basile) ; le 27 octobre 1907 Mignon (Lothario) ; le 06 novembre 1907 Guillaume Tell (Gesler) ; le 04 décembre 1907 Werther (le Bailli) ; le 17 décembre 1907 la Traviata (le Docteur) ; le 27 décembre 1907 l’Africaine (le grand Inquisiteur) ; le 02 janvier 1908 la Bohème (Schaunard) ; le 09 janvier 1908 Si j’étais roi ! (Kadoor) ; le 29 janvier 1908 Sapho (Césaire) de Massenet ; le 04 février 1908 Samson et Dalila (Abimélech) ; le 18 février 1908 les Pêcheurs de perles (Nourabad) ; le 04 mars 1908 [première] Manon Lescaut (Gerval) de Puccini [version française de Vaucaire] ; le 18 mars 1908 la Dame blanche (Gaveston) ; le 25 mars 1908 Hamlet (l’Ombre) ; le 10 avril 1908 [première] Fortunio (Maître André) de Messager ; le 04 novembre 1908 la Fille du régiment (Sulpice) ; le 20 novembre 1908 Manon (le Comte) ; le 27 novembre 1908 le Jongleur de Notre-Dame (le Prieur) ; le 15 décembre 1908 [première] le Chemineau (Maître Pierre) de Leroux ; le 05 mars 1909 [première] Siegfried (l’Errant) de Wagner [version française d’Ernst] ; le 02 mai 1909 Roméo et Juliette (Frère Laurent) ; le 07 décembre 1909 Grisélidis (le Marquis) ; le 21 décembre 1909 [première] Monna Vanna (Marco) de Février ; le 25 février 1910 la Favorite (Balthazar) ; le 01 mars 1910 [première] Quo vadis ? (Pierre) de Nouguès ; le 13 avril 1910 l’Attaque du moulin (le Capitaine ennemi).

Il fit ensuite partie de la troupe du Grand-Théâtre de Lyon pour la saison 1910/1911 en tant que 1re basse chantante ; il y chanta notamment : le 03 novembre 1910 la première de Roméo et Juliette (Capulet) ; le 18 décembre 1910 Thaïs ; le 13 janvier 1911 Manon (le Comte des Grieux), avec Marguerite Carré (Manon) ; le 04 février 1911 Pantagruel (Frère Jean). Pour la saison 1911/1912, il appartint à la troupe de l’Opéra municipal de Montpellier. Le 04 février 1912, il chanta à la Monnaie de Bruxelles Manon (le Comte). En mai 1912, il chanta au Théâtre municipal de Rochefort : l’Africaine (l’Inquisiteur et le Brahmine) ; Manon (le Comte) ; la Favorite (Balthazar) ; Rigoletto (Sparafucile) ; Werther (le Bailli) ; Mignon (Lothario). Le 30 juin 1912, il participa à une soirée de musique donnée à Rochefort en l’honneur de la princesse Alice de Monaco ; il y interprétait la fin du 4e acte et une partie du 5e des Huguenots (Marcel) avec Berthe Larivière (Valentine) et l’écrivain Pierre Loti qui chantait le rôle de Raoul de Nangis. En novembre 1913, il émigra au Canada et chanta à Montréal en 1914 et 1915. Le 06 avril 1919, il chanta Lakmé (Nilakantha) au Grand Théâtre du Havre, avec Emile Marcelin et Lina Dilson de la Monnaie. Le 07 septembre 1919, il chanta le Chemineau au Théâtre d’Amiens avec Henri Albers et Paul Aumonier.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta le 06 octobre 1904 dans Louise (1er Philosophe).

 

Il y chanta le Barbier de Séville (Basile) ; les Dragons de Villars (le Pasteur) ; Lakmé (Nilakantha) ; Mignon (Lothario) ; Mireille (Ramon) ; la Traviata (le Docteur) ; la Vivandière (marquis de Rieul).

 

 

 

 

Au Conservatoire. Voici quels sont les candidats admis, après l’examen de lundi, à suivre les classes de chant : MM. Bourrillon, Granier, Rudolf, [etc.].

(le Monde artiste, 05 novembre 1899)

 

 

De Toulouse. La saison a été inaugurée au Théâtre de la Nature, dans un ramier sur les bords de la Garonne. Lakmé, de Léo Delibes, a été supérieurement donnée. Il ne pouvait en être autrement avec des interprètes comme le ténor Campagnola, Mme Victorine Fer et Rudolf. On les a beaucoup applaudis.

(le Ménestrel, 09 juillet 1910)

 

 

Manon à l’Opéra municipal de Montpellier.

M. Rudolf (le comte Des Grieux) possède une très jolie voix de basse chantante, fort étendue, d’un timbre velouté et chaud. Cet excellent artiste conquit de suite tout l’auditoire.

(le Monde artiste, 11 novembre 1911)

 

 

Rochefort-sur-Mer. Casino. Deuxième gala lyrique avec Carmen. M. Rudolf campa un magnifique Escamillo et le public lui fit bisser les couplets du Toréador.

(le Monde artiste, 20 juillet 1912)

 

 

De Genève. Nous venons d’apprendre la première acclamée de Don Quichotte. L’œuvre du maître Massenet, fort bien montée par M. Bruni et excellemment dirigée par M. Barras, a trouvé un interprète d’émotion en M. Rudolf ; on l’a fêté toute la soirée ainsi que Mlle Gavelle et M. Simard.

(le Ménestrel, 23 novembre 1912)

 

 

 

 

 

 

 

Encylopédie