Madeleine ROBUR
Madeleine Robur en 1910 [photo Bert]
Anne Marie Madeleine ROBIN dite Madeleine ROBUR
soprano français
(23 rue Biot, Paris 17e, 15 mars 1884* –)
Fille de Pierre Joseph ROBIN (Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 21 novembre 1850* – av. 1919), comptable [fils de Joseph ROBIN (1818 –), cultivateur], et de Berthe Marie SÉBIRE (Granville, Manche, 18 mars 1852* – ap. 1919), commerçante, mariés à Paris 8e le 17 janvier 1882*.
Sœur de Jeanne Germaine ROBIN dite Germaine ROBUR (Paris 6e, 16 avril 1887* – Paris 10e, 17 septembre 1959*), mezzo-soprano [épouse à Paris 16e le 28 août 1919* (divorce le 28 mars 1923) Eugène Gédéon SUFISE (Vermenton, Yonne, 05 août 1882 –), violoniste], qui fut élève en 1910 au Conservatoire de Paris dans la classe de chant de Louise Grandjean.
Germaine Robur en 1910
Entrée élève au Conservatoire de Paris en 1904 sous le nom de Mlle Robur, elle y obtint en 1907 un second prix de chant (classe de Rose Caron) et un 1er accessit d’opéra-comique (classe de Jacques Isnardon), et en 1908 une 3e médaille de solfège et un 2e accessit d’opéra (classe de Jacques Isnardon). Elle débuta salle Favart en 1909. Pendant la saison 1912-1913, elle fit partie de la troupe du théâtre de Montpellier. Elle débuta le 17 octobre 1913 à l'Opéra d'Alger dans la Bohème (Mimi).
En 1919, elle habitait 50 rue de Boulainvilliers à Paris 16e.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Elle y débuta le 05 octobre 1909 dans la Flûte enchantée (un Garçon).
Elle y créa le 08 décembre 1909 le Cœur du Moulin (la Fée des rondes) de Déodat de Séverac ; le 04 mai 1910 le Mariage de Télémaque (Phylo) de Claude Terrasse ; le 26 avril 1911 la Jota (la Carnereta) de Raoul Laparra.
Elle y chanta Aphrodite (Séso, 1911 ; Rhodis, 1911) ; Louise (Suzanne ; la Caneuse, 1911) ; Manon (Javotte ; Rosette) ; Mignon (Mignon) ; Mireille (Vincenette) ; le Pardon de Ploërmel (un Pâtre) ; la Reine Fiammette (Viola, 1910 ; 2e jeune garçon, 1910). |