Philippe RICQUIER
Philippe Elisabeth RICQUIER dit Philippe RICQUIER
peintre-décorateur français
(Montpellier, Hérault, 25 février 1799 [07 ventôse an VII]* – Paris 10e, 07 février 1868*)
Fils de Jacques-Charles dit Charles RICQUIER (Vernon, Eure, 1759 –) acteur au Théâtre de Bordeaux, et de Colette CIFOLELLI (Gand, Escaut, 1768 –).
Frère de Charles François Armand RICQUIER (Bruxelles, Belgique, 03 avril 1787 – Belleville, Seine [auj. dans Paris], printemps 1857), acteur à Bordeaux et à Bruxelles ; d'Achille RICQUIER (1794–1861), chanteur ; et d'Antoine RICQUIER (Toulon, Var, 23 juin 1803 [4 messidor an XI]* – Bruxelles, 13 décembre 1822), danseur à la Monnaie de Bruxelles (1820-1822).
Epouse à Bruxelles le 28 novembre 1830 Mélanie Louise DEROS (Fécamp, Seine-Inférieure [auj. Seine-Maritime], 20 novembre 1799 – Paris 10e, 06 octobre 1880*), danseuse figurante à la Monnaie de Bruxelles.
Parents de Charles Philippe RICQUIER (Bruxelles, 1825 – Paris 18e, 23 mars 1864*), artiste dramatique [épouse à Caen, Calvados, Marie Augustine Ernestine GRÉMION (Montmartre, Seine [auj. Paris 18e], 14 janvier 1840* –), artiste dramatique], et de Jean Baptiste Léon dit Léon RICQUIER (Bruxelles, 28 juillet 1833* – ap. 1913), acteur, professeur de littérature et de diction, écrivain, et qui fut longtemps administrateur des théâtres de la Porte-Saint-Martin et du Vaudeville.
Il commença ses études de peintre-décorateur de théâtre à Bordeaux, puis à Paris, où il fut l'élève de Charles Cicéri. De 1828 à 1835, il fut peintre en chef de la Monnaie de Bruxelles, où il réalisa les décors des opéras, puis, de 1838 à 1850, peintre en chef du Théâtre de la Gaîté à Paris. Il travailla ensuite chez Cambon et termina sa carrière chef d'atelier chez Chéret.
Il est décédé en 1868 à soixante-huit ans, en son domicile, 110 rue du Faubourg-Saint-Denis à Paris 10e.