Charles RICHARD

 

Charles Richard en 1936

 

 

Charles François RICHARD dit Charles RICHARD

 

ténor français

(17 Chaussée d'Antin, Paris 9e, 22 juillet 1901* – Paris 18e, 03 juin 1960*)

 

Fils de Maurice RICHARD (1876 – av. 1930), employé de commerce, et d'Anna Albertine AUBINE (1881 – ap. 1941).

Epouse 1. à Paris 12e le 20 mai 1930* (divorce le 11 janvier 1941) Anna IRONDELLE (Arlanc, Puy-de-Dôme, 15 octobre 1888* – Jouarre, Seine-et-Marne, 02 février 1977) [épouse 1. à Paris 12e le 17 avril 1912* Auguste Marie LAFON], fille de Casimir Oden IRONDELLE (Mayrinhac-Lentour, Lot, 07 novembre 1861 – Paris 12e, 15 mai 1911*), comptable, et de Marie Jeanne OLLIER (1868 – ap. 1930), marchande de toilettes.

Epouse 2. à Paris 17e le 23 décembre 1941* (divorce le 17 février 1960) Renée Germaine Victorine GUEZET (Vire, Calvados, 09 février 1908* –), secrétaire, fille d'Henri Léon François GUEZET (Vire, 26 novembre 1878 – mort pour la France, Neuville-Saint-Vaast, Pas-de-Calais, 11 mai 1915), ouvrier couvreur, et de Marie Joseph ECORCHARD (1881 –).

 

 

Il a d'abord fait carrière dans l'opérette : création de Miss Cocktail de Maurice Bertin au Théâtre Fontaine le 09 octobre 1934, et de Cœurs en rodage (Pierre) de Casimir Oberfeld et Pierre Neuville aux Folies-Wagram le 03 mai 1935. Il chanta de 1943 à 1945 à l'Opéra de Marseille puis débuta à l'Opéra-Comique le 30 décembre 1945. Il chanta également Thaïs (Nicias) à l'Opéra de Monte-Carlo en 1947, et se produisit à la Monnaie de Bruxelles en 1950-1951. Il se retira de la scène en 1956.

En 1930, il habitait 4 rue de Moscou à Paris 8e ; en 1941, 13 boulevard de Dixmude à Paris 17e. Il est décédé en 1960 à cinquante-huit ans, en son domicile, 8 bis rue des Saules à Paris 18e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra-Comique

 

Il y débuta le 30 décembre 1945 dans Manon (Des Grieux).

 

Il y a été affiché dans la Bohème (Rodolphe) de Puccini, le Jongleur de Notre-Dame (Jean), Lakmé (Gérald), Madame Butterfly (Pinkerton), Mignon (Wilhem Meister), Mireille (Vincent), la Tosca (Mario Cavaradossi), la Traviata (Rodolphe).

 

 

 

 

Charles Richard dans la Tosca (Mario Cavaradossi)

 

Charles Richard dans Manon (Chevalier Des Grieux)

Ces deux photos ont été dédicacées par Charles Richard à Annette Ida Eugénie Boetschi épouse Charlot (Saint-Quentin, Aisne, 29 mai 1913 - Paris 18e, 01 juillet 2004), qui fut son élève puis sa répétitrice.

 

 

 

 

Théâtre Fontaine.

Ce charmant petit théâtre, dans lequel on a fait des essais de tous genres et qui a connu des fortunes diverses, vient d'être complètement remis à neuf. Détail curieux : l'orchestre est entièrement logé sous la scène, seul le chef est placé devant la rampe afin de diriger à la fois la "fosse" et le plateau. Il y a déséquilibre dans ce petit orchestre, les bois – peu nombreux – étant presque toujours mangés par les cuivres.

C'est par l'opérette Miss Cocktail de M. Bertin, que la direction Waller a réouvert. Œuvre gaie, airs et ensembles dans la même note, bien défendue par d'excellents interprètes, parmi lesquels il convient de citer : Mme Maguy-Warna, élégante miss Cocktail, douée d'une jolie voix ; Jane Lugan, truculente Hortense ; Mlle Grandès, qui remplace Sim-Viva partie en Amérique, est gracieuse, mais son rôle exige des qualités vocales qui lui font défaut ; MM. Robert Ancelin, Robert Hasti et Max Révol sont d'excellents comédiens, et Charles Richard ténorise agréablement.

Les jeunes artistes des deux sexes chargés des ensembles pourraient avoir des voix plus agréables.

J'ai tout de même plaisir à constater l'ouverture d'une scène qui semble se consacrer à l'opérette ; c'est encore un débouché pour les nôtres, et je fais des vœux pour sa réussite.

(Jean Bourbon, Lyrica n° 134, janvier 1935)

 

 

 

 

journal Opéra, 09 février 1949

 

 

 

Charles Richard est un artiste complet. Il a les possibilités vocales requises et son ténor est actuellement l'un des plus beaux qui soient. Les qualités de l'interprète sont également transcendantes. C'est ce que l'on peut appeler l'art vocal poussé à son point extrême d'intelligence, de sensibilité et de goût.

(critique de presse, janvier 1950)

 

 

 

 

Charles Richard dans la Tosca (Mario Cavaradossi)

 

 

 

    

 

Parmi les fleurs

valse du film Un fils d'Amérique (par. Serge Veber / mus. Georges Van Parys)

Charles Richard et Orchestre Fernand Warms

Cristal 5334, mat. CP 564, enr. vers 1931

 

 

    

 

Celle que j'aime

valse du film les Joyeuses femmes de Vienne (par. Jean Sorbier et Jean Cis / mus. Robert Stolz)

Charles Richard et Orchestre Fernand Warms

Cristal 5334, mat. CP 565, enr. vers 1931

 

 

    

 

"Ninon (ne me dites pas non)" 6/8 one-step

extrait de l'opérette Un soir de réveillon de Raoul Moretti

Charles Richard (Gérard Cardoval) et Orchestre dir. G. Courquin fils

Edison Bell Radio FS 1151 mat. PR 612, enr. vers 1933

 

 

 

Chanson et Scène "Il était une fois à la cour d'Eisenach"

extrait de l'acte I des Contes d'Hoffmann d'Offenbach

Charles Richard (Hoffmann), Chœurs et Orchestre Radio-Lyrique dir. Jules Gressier

enr. en 1946

 

 

 

Cavatine "Anges du Paradis"

extrait de l'acte V de Mireille de Gounod

Charles Richard (Vincent) et Orchestre Radio-Lyrique dir. Jules Gressier

enr. en 1948

 

 

 

Air "Fantaisie aux divins mensonges"

extrait de l'acte I de Lakmé de Delibes

Charles Richard (Gérald) et Orchestre Radio-Lyrique dir. Jules Gressier

enr. à Paris en janvier 1955

 

 

 

Cantilène "Ah! viens dans la forêt profonde"

extrait de l'acte III de Lakmé de Delibes

Charles Richard (Gérald) et Orchestre Radio-Lyrique dir. Jules Gressier

enr. à Paris en janvier 1955

 

 

 

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