Alfred RABUTEAU

 

 

 

 

Victor Alfred PELLETIER dit Alfred RABUTEAU

 

pianiste, violoniste et compositeur français

(Paris ancien 1er, 07 juin 1843* Nice, Alpes-Maritimes, 07 mars 1916*)

 

Fils de Pierre Louis PELLETIER, cocher [fils de Claude François PELLETIER ( 19 octobre 1804)], et d’Ursule Lucie CECILLE (Vallery, Yonne, 05 août 1816 – ap. 1882), couturière, mariés à Paris le 10 février 1834*.

Epouse à Paris 18e le 05 septembre 1889* Jeanne Isabelle POUGET (Bergerac, Dordogne, 02 août 1855 – 1909).

Parents de Jeanne Marie PELLETIER dite Jane RABUTEAU (Paris 14e, 20 mai 1878 – Menton, Alpes-Maritimes, 27 avril 1930), artiste dramatique [épouse à Nice le 01 juin 1909 Thomas Bryan WHITNEY (Philadelphie, Etats-Unis, 20 janvier 1842 ).

 

 

Il a fait son éducation musicale au Conservatoire de Paris où il obtint en harmonie et accompagnement, un 3e accessit en 1863, un 1er accessit en 1864 et un premier prix en 1865, et en contrepoint et fugue, un 1er accessit en 1866. Au concours de 1868, il a obtenu le premier grand prix de Rome, avec la cantate Daniel, concurremment avec Eugène Wintzweiller. On a exécuté de lui, en dehors de sa cantate, le Passage de la mer Rouge, comme envoi de Rome au Conservatoire, et une suite d'orchestre dans un grand concert. On lui doit quelques œuvres lyriques et des mélodies. Il fut violoniste dans l’orchestre du Théâtre Déjazet.

En 1889, il habitait 4 avenue de Clichy à Paris 18e. Il est décédé en 1916 à soixante-douze ans en son domicile, 28 rue Hérold à Nice.

 

 

 

œuvres lyriques

 

Daniel, cantate, paroles d’Emile Cicile (prix de Rome, 1868) (Opéra-Comique (2e salle Favart), 19 janvier 1869, avec les Artistes de l'Opéra de Paris : Mme Léonie Levieilli, MM. Auguste Ponsard, Raphaël Auguste Grisy)

l’Ecole des pages (1882)

Isabelle, opéra-comique en 3 actes, livret d’Edouard Guinand (1838-1909), d’après une comédie de Regnard (sous forme de concert, Paris, 12 mai 1884 ; au théâtre, à Bernay, 18 mai 1884)

Caïus Gracchus, scène lyrique en 2 parties, livret d’Edouard Guinand (Ecole française de musique (rue Charras), 1887, avec Mlles Fanny Lépine (Licinia), Marie Dihau, MM. Numa Auguez (Caïus), Antoine Cazaux, Leroy)

le Vendéen, opéra en 4 actes, livret d’Edouard Guinand d’après un roman de Balzac (1891, destiné à l’Opéra-Comique)

Parfum de race, comédie lyrique en 1 acte, livret de Fernand Lafargue (1856-1903) (salle Duprez, 30 avril 1891, dans une soirée donnée par la Société « les Cadets dramatiques », avec Mme Julia de La Blanchetais (Blanche d’Aiguevives), M. Félix Barré (Gontran de Blancmoutiers)) => livret et partition

les Joyeuses commères de Paris, fantaisie en 5 actes de Georges Courteline et Catulle Mendès, musique de scène d’Alfred Rabuteau et Gabriel Pierné (Nouveau-Théâtre, 16 avril 1892, avec Félicia Mallet) => livret ; partition de les Comédiens et les Faunes, divertissement-ballet

Florizel et Perdita, drame lyrique en 4 actes, livret de Victor-Emile Michelet, d’après The Winter's Tale (le Conte d'hiver) de William Shakespeare (1904)

 

mélodies

 

Amour de Fleur, poésie d’Emile Max et Eugène Leclerc (1890) => partition

Aubade à Clairette, poésie d’Emile Max et Eugène Leclerc (1890) => partition

Fanchonnette

Prière à Lison

 

 

 

 

Nous avons le regret d’apprendre le décès de M. Alfred Rabuteau. Compositeur de musique de grande valeur, professeur remarquable, Grand Prix de Rome en 1868, il remporta de notables succès, dont l’un en collaboration avec Catulle Mendès. Souffrant, il s’était installé à Nice où il vivait très retiré.

Il laisse une œuvre considérable inédite, des partitions, des morceaux de tout genre et un ouvrage sur la composition musicale d’une forme toute nouvelle, et qu’apprécient hautement ceux qui ont pu en prendre connaissance.

(le Figaro, 18 avril 1916)

 

 

 

 

 

 

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