Charles PONS

 

 

 

Charles François Marius PONS dit Charles PONS

 

compositeur français

(56 rue de France, Nice, Alpes-Maritimes, 07 décembre 1870* – 151 rue de Sèvres, Paris 15e, 16 mars 1957*)

 

Fils de Dominique André PONS (Lantosque, Alpes-Maritimes, 13 décembre 1839 –), commis, et de Marie Rose GILLETTA (Levens, Alpes-Maritimes, 07 avril 1843 –), épicière, mariés à Nice le 29 septembre 1869.

Epouse 1. à Saint-Honoré-les-Bains, Nièvre, le 23 septembre 1896 (divorce le 23 juin 1914) Marie Jeanne ODIN (Lyon, Rhône, 23 octobre 1873 –) ; parents de Marguerite PONS (1903 – Nice, 29 août 1971).

Epouse 2. à Boulogne-Billancourt, Seine [auj. Hauts-de-Seine], le 27 février 1941 Marie Désirée ADNET (Paris 6e, 24 décembre 1879 – Boulogne-Billancourt, 24 décembre 1966), brodeuse.

 

 

On lui doit des œuvres lyriques, des œuvres instrumentales dont deux pièces pour le violon et deux pièces pour le piano. Il reste célèbre pour son Voile du bonheur, comédie lyrique d'après la pièce de Georges Clemenceau, représentée à l'Opéra-Comique le 26 avril 1911.

Il est décédé en 1957 à quatre-vingt-six ans, domicilié 14 avenue du Général Leclerc à Boulogne-Billancourt.

 

 

 

œuvres lyriques

 

l’Épreuve, drame musical en 3 actes et 1 prologue, livret d’Ernest François Jaubert (Digne-les-Bains, Alpes-de-Haute-Provence, 03 juillet 1856* Dolomieu, Isère, janvier 1942) (Opéra de Nice, 26 décembre 1904, avec Mmes H. Therry (Médhora), Vialas (une voix), MM. J. Gautier (Jéhozuah), Lafont (Satan), Rougon (le Récitant)) => partition

Laura, roman musical en 3 actes et 4 tableaux, livret de Paul Bérel [Paul de Choudens], créé à Pau en 1906, puis représenté au Trianon-Lyrique le 30 décembre 1909, sous la direction de G. Chérubini, avec Mlles Jane Morlet (Laura) ; Jyhem (Madame de Kersec) ; Jane Ferny (Mourette) ; S. Yvon (Jeanne) ; Cordelle (Anna) ; Marthony (Louise) ; Lina Calvieri (la belle Aïssa) ; Tollet (le petit chasseur) ; Damy (une servante) ; MM. Roland Conrad (André) ; Jean Laure (Firma) ; Tarquini d’Or (Magni) ; Gerbert (Andrès, un faucheur breton) ; Collard (Sarté) ; Max (le maître d’hôtel) ; Mourier (un marchand).

l’Enfant du Temple, drame en 5 actes et 9 tableaux d’Alban de Polhes, musique de scène (Théâtre de l’Ambigu, 14 juin 1907)

Mourette, drame lyrique en 3 actes et 1 prologue, livret de Paul de Choudens (Marseille, 1909)

le Voile du bonheur, comédie lyrique en 2 actes, livret de Paul Ferrier (Opéra-Comique, 26 avril 1911) => fiche technique

Françoise, drame lyrique en 4 actes, livret de Charles Couyba [Maurice Boukay] et Edouard Francklin (Grand Théâtre de Lyon, novembre 1913)

le Drapeau, conte patriotique en 2 actes, livret de Paul Milliet, d'après le Drapeau (1879), nouvelle de Jules Claretie (Gaîté-Lyrique, 22 décembre 1918, avec Mlle Léone Briand, MM. Marrio, Valmoral, Cadio, Artaud, Delvaux)

Hymne triomphal, épisode patriotique, d’après le discours de Georges Clemenceau adapté par Paul Milliet (Opéra-Comique, 14 juillet 1919)

Madame de Récamier, épisode lyrique en 1 acte, livret de Léo Larguier (Lille, 03 mars 1927) => fiche technique

 

mélodies

 

A la nuit étoilée, poésie de Paul Milliet

Patria, hymne guerrier

 

 

 

Sérénade napolitaine, extraite de Laura de Charles Pons, version italienne d'Enrico Caruso

 

 

 

 

le Drapeau

 

Nous avons eu hier soir, à la Gaîté-Lyrique, la primeur d'une œuvre patriotique dont le poème a été inspiré à M. Paul Milliet par une nouvelle de Jules Claretie.

 

L'action se passe en Alsace et met en scène deux vieux grognards de la Grande Armée qui, ayant perdu leur drapeau dans la plaine de Waterloo, se décident un peu témérairement à l'aller chercher. Or nous sommes vers 1840, en Alsace, et il neige.

 

Le printemps suivant l'appel des conscrits retentit. Ce que les deux vieux soldats n'ont pu accomplir par leurs propres forces, les jeunes Marie-Louise vont le réaliser. Le drapeau est retrouvé.

M. Charles Pons a écrit pour cette historiette une partition claire et allègre qui ne s'embarrasse d'aucune science inutile. Elle souligne le texte à la manière du récitatif classique beaucoup plus qu'elle ne l'enveloppe. Par-ci par-là des réminiscences d'airs connus qui assurent le succès.

 

Certaines pages symphoniques où le ton s'élève ont de l'éclat et de la grâce. Elles prouvent que M. Pons est un vrai musicien.

 

L'interprétation réunissait les noms de deux débutants, Mlle Léone Briand et M. Marrio. Ils furent l'un et l'autre applaudis. Les autres rôles étaient bien tenus par MM. Valmoral, Cadio, Artaud et Delvaux.

 

La soirée s'est terminée par une reprise du Caïd, l'opéra-comique d'Ambroise Thomas qui eut jadis tant de succès et que Mme Mathieu-Lutz chante de sa voix si jolie et si pure.

 

A côté d'elle, M. Huberty, de l'Opéra, est un tambour-major impressionnant de fantaisie.

 

(Edmond Epardaud, la Presse, 23 décembre 1918)

 

 

 

 

 

 

Berceuse "Des sourires d'enfants"

extrait de Mourette de Charles Pons

Henri Albers et Orchestre

Pathé 90 tours n° 920, enr. en 1910/1912

 

 

 

 

 

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