Eugène de PLANARD
François Antoine Eugène DE PLANARD dit Eugène DE PLANARD
auteur dramatique français
(Millau, Aveyron, 04 février 1783* – Paris ancien 2e, 13 novembre 1853*)
Fils d’Antoine Marie DE PLANARD et de Gabrielle Antoinette DE GUALY.
Frère de Léopold DE PLANARD, avec qui il composa un vaudeville.
Epoux de Frédérique Cécile D'HERBLEZ (– ap. 1853).
Père d’Antoinette Jenny Eugénie DE PLANARD (Paris, 1818 – Marly-le-Roi, Seine-et-Oise [auj. Yvelines], 09 août 1874*) [épouse Adolphe de LEUVEN, auteur dramatique].
Il occupa longtemps les fonctions d'archiviste, de greffier et de secrétaire au conseil d'Etat. Il fit jouer une vingtaine de comédies et de vaudevilles, dont les meilleurs sont : le Curieux (1807), le Paravent (1807), la Nièce supposée (1813), le Notaire de Moulins (1828) ; etc. On lui doit aussi un très grand nombre d'opéras-comiques : l'Échelle de soie (1808) [en 1812, Giuseppe Maria Foppa en tira le livret de l'opéra la Scala di seta pour Rossini] ; le Pré-aux-Clercs (1832), l'Eclair (1835), la Double Échelle (1837) ; etc. ; ainsi qu'un roman, Almedan ou le Monde renversé (1825), dont il a tiré l'opéra-comique Marie. Il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur le 19 août 1824.
En 1824, il habitait 10 rue de Louvois à Paris 2e. Il est décédé en 1853 à soixante-dix ans en son domicile, 66 rue Saint-Lazare à Paris 2e.
livrets
l’Echelle de soie, opéra-comique en 1 acte, musique de Pierre Gaveaux (Opéra-Comique, 22 août 1808) l’Emprunt secret ou le Prêteur sans le vouloir, opéra-comique en 1 acte, musique de Louis-Barthélemy Pradher (Opéra-Comique, 25 juillet 1812) le Mari de circonstance, opéra-comique en 1 acte, musique de Charles-Henri Plantade (Opéra-Comique, 18 mars 1813) ; musique d'Antoni Orlowski (Rouen, 05 mars 1836) les Héritiers Michau ou le Moulin de Lieursain, opéra-comique en 1 acte, musique de Nicolas-Charles Bochsa (Opéra-Comique, 30 avril 1814) => livret le Portrait de famille, opéra-comique en un acte, musique de Frédéric Kreubé (Opéra-Comique, 12 juillet 1814) le Règne de douze heures, opéra-comique en 2 actes, musique d’Antonio Bartolomeo Bruni (Opéra-Comique, 08 décembre 1814) les Noces de Gamache, opéra-comique en 3 actes, musique de Nicolas-Charles Bochsa (Opéra-Comique, 16 septembre 1815) la Lettre de change, opéra-comique en 1 acte, musique de Nicolas-Charles Bochsa (Opéra-Comique, 11 décembre 1815) le Premier venu ou Six lieues de chemin, comédie en 3 actes mêlée d'ariettes, avec Jean-Baptiste-Charles Vial, musique de Ferdinand Herold (Opéra-Comique, 28 septembre 1818) le Voyage incognito, opéra-comique en 1 acte, sous le pseudonyme de René-Richard Castel, musique de Ferdinand Gasse (Opéra-Comique, 01 juillet 1819) le Testament et les billets doux, comédie en 1 acte mêlée de chant, musique d'Esprit Auber (Opéra-Comique, 18 septembre 1819) la Bergère châtelaine, opéra-comique en 3 actes, musique d'Esprit Auber (Opéra-Comique, 27 janvier 1820) l'Auteur mort et vivant, opéra-comique en 1 acte, musique de Ferdinand Herold (Opéra-Comique, 18 décembre 1820) Emma ou la Promesse imprudente, opéra-comique en 3 actes, musique d'Esprit Auber (Opéra-Comique, 07 juillet 1821) le Solitaire, opéra-comique en 3 actes, musique de Michele Enrico Carafa (Opéra-Comique, 17 août 1822) les Sœurs jumelles, opéra-comique en 1 acte, musique de François-Joseph Fétis (Opéra-Comique, 05 juillet 1823) Marie Stuart en Ecosse ou le Château de Douglas, drame lyrique en 3 actes, avec Jean-François Roger, musique de François-Joseph Fétis (Opéra-Comique, 30 août 1823) => livret les Deux contrats de mariage, opéra-comique en 2 actes, musique de Manuel Garcia (Opéra-Comique, 06 mars 1824) l'Auberge supposée, opéra-comique en 3 actes, musique de Michele Enrico Carafa (Opéra-Comique, 26 avril 1824) les Enlèvements imprévus, opéra-comique en 1 acte, avec Paul de Kock, musique de Louis-Barthélemy Pradher (Opéra-Comique, 02 décembre 1824) la Belle au bois dormant, opéra-féerie en 3 actes, musique de Michele Enrico Carafa (Opéra, 02 mars 1825) Marie, opéra-comique en 3 actes, musique de Ferdinand Herold (Opéra-Comique, 12 août 1826 ; Théâtre-Lyrique, 14 septembre 1855) Sangarido, opéra-comique en 1 acte, avec Jean-Baptiste Pellissier, musique de Michele Enrico Carafa (Opéra-Comique, 19 mai 1827) le Colporteur ou l'Enfant du bûcheron, drame lyrique en 3 actes, musique de Georges Onslow (Opéra-Comique, 22 novembre 1827) la Violette, opéra-comique en 3 actes, musique de Michele Enrico Carafa et Aimé Simon Leborne (Opéra-Comique, 07 octobre 1828) Emmeline, opéra-comique en 3 actes, musique de Ferdinand Herold (Opéra-Comique, 28 novembre 1829) les Deux familles, drame en 3 actes, musique de Théodore Labarre (Opéra-Comique, 11 janvier 1831) le Livre de l'ermite, opéra-comique en 1 actes, avec Paul Duport, musique de Michele Enrico Carafa (Opéra-Comique, 11 août 1831) => livret le Mannequin de Bergame, opéra-bouffon en 1 acte, avec Paul Duport, musique de François-Joseph Fétis (Opéra-Comique, 01 mars 1832) le Pré-aux-Clercs, opéra-comique en 3 actes, musique de Ferdinand Herold (Opéra-Comique, 15 décembre 1832 ; Opéra, 30 mai 1833) la Prison d’Edimbourg, opéra-comique en 3 actes, avec Eugène Scribe, musique de Michele Enrico Carafa (Opéra-Comique, 20 juillet 1833) le Marchand forain, opéra-comique en 3 actes, avec Paul Duport, musique de Marco Aurelio Marliani (Opéra-Comique, 31 octobre 1834) l'Éclair, opéra-comique en 3 actes, avec Henri de Saint-Georges, musique de Fromental Halévy (Opéra-Comique, 16 décembre 1835) la Double échelle, opéra-comique en 1 acte, musique d'Ambroise Thomas (Opéra-Comique, 23 août 1837) Guise ou les États de Blois, drame lyrique en 3 actes, avec Henri de Saint-Georges, musique de Georges Onslow (Opéra-Comique, 08 septembre 1837) le Perruquier de la Régence, opéra-comique en 3 actes, avec Paul Duport, musique d'Ambroise Thomas (Opéra-Comique, 30 mars 1838) Marguerite, opéra-comique en trois actes, avec Eugène Scribe, musique d’Adrien-Louis Boieldieu (Opéra-Comique, 18 juin 1838) Thérèse, opéra-comique en 2 actes, avec Adolphe de Leuven, musique de Michele Enrico Carafa (Opéra-Comique, 26 septembre 1838) la Mantille, opéra-comique en 1 acte, avec Prosper-Parfait Goubaux, musique de Luigi Bordèse (Opéra-Comique, 31 décembre 1838) les Deux bergères, opéra-comique en 1 acte, musique d'Ernest Boulanger (Opéra-Comique, 03 février 1843) On ne s'avise jamais de tout, opéra-comique en 1 acte, musique de François Génin (Opéra-Comique, 28 avril 1843) Mina ou le Ménage à trois, opéra-comique en 3 actes, musique d'Ambroise Thomas (Opéra-Comique, 10 octobre 1843) les Deux gentilshommes, opéra-comique en 1 acte, musique de Justin Cadaux (Opéra-Comique, 17 août 1844) le Caquet du couvent, opéra-comique en 1 acte, avec Adolphe de Leuven, musique d'Henri Potier (Opéra-Comique, 05 août 1846) le Bouquet de l'Infante, opéra-comique en 3 actes, avec Adolphe de Leuven, musique d’Adrien Boieldieu (Opéra-Comique, 27 avril 1847) la Cachette, opéra-comique en 3 actes, musique d'Ernest Boulanger (Opéra-Comique, 10 août 1847) => fiche technique le Farfadet, opéra-comique en 1 acte, musique d’Adolphe Adam (Opéra-Comique, 19 mars 1852) les Deux Jaket, opéra-comique en 1 acte, musique de Justin Cadaux (Opéra-Comique, 12 août 1852) Colette, opéra-comique en 3 actes, musique de Justin Cadaux (Opéra-Comique, 20 octobre 1853) |
Il naquit à Millau dans le Rouergue le 4 février 1783. Son père, maître des comptes au bureau des finances de Montauban et possesseur d'une grande fortune, ayant émigré au commencement de la Révolution, le jeune de Planard resta en France avec sa mère, dont il partagea la réclusion sous la terreur. Rendu à la liberté après le 9 thermidor, mais dépouillé de ses biens, il vint à Paris en 1805 pour achever ses études et faire son droit. En 1806 il fut employé aux archives du conseil d'Etat et devint ensuite secrétaire de la section de législation, position qu'il occupa de longues années. Cédant en même temps à son penchant pour les lettres, Planard écrivait de nombreuses pièces de théâtre, dont plusieurs obtinrent de très grands et très légitimes succès et figurent encore avec honneur au répertoire. Il débuta dans la carrière dramatique en 1807 par le Curieux, comédie en vers qui fut bien reçue au théâtre Louvois ; mais ses opéras-comiques sont de beaucoup supérieurs à ses comédies ou à ses vaudevilles. Plusieurs au surplus se distinguent par la grâce et l'originalité de leur musique. Marie et le Pré-aux-Clercs sont, sans contredit, les deux chefs-d'œuvre de Planard. Le thème en est heureux, l’intrigue agréable et bien nouée ; et on y trouve de jolis vers dont on admire la fraîcheur et la simplicité. On doit à Eugène de Planard : 1° le Curieux, comédie en un acte et en vers, 1807 ; 2° le Paravent, comédie en un acte et en vers, 1807 ; 3° l'Epouseur de vieilles filles, comédie en trois actes et en prose, 1808 ; 4° l’Echelle de soie, opéra-comique en un acte, 1809 ; 5° le Portrait de famille ; comédie en un acte et en vers libres, 1809 ; 6° les Pères créanciers, comédie en un acte et en vers, 1811 ; 7° l’Emprunt secret, ou le Prêteur sans le vouloir, opéra-comique en un acte ; 8° le Faux paysan, comédie en trois actes, en vers libres, 1812 ; 9° le Mari de circonstance, opéra-comique en un acte, 1813 ; 10° la Nièce supposée, comédie en trois actes et en vers, 1813 ; 11° les Héritiers Michau, ou le Moulin de Lieursain, opéra-comique en un acte et en prose, 1814. Pièce de circonstance qui survécut à l'événement qui lui en avait donné l’idée. 12° les Noces de Gamache, opéra-comique en trois actes, 1815 ; 13° le Règne de douze heures, opéra-comique en deux actes et en prose, 1815 ; 14° la Lettre de change, opéra-comique en un acte, 1816 ; 15° le Grand marronnier, comédie en un acte et en prose mêlée de couplets, 1818 ; 16° la Pacotille, ou l’Ambition subalterne, comédie en trois actes et en prose, 1819 ; 17° le Testament et les billets doux, comédie mêlée de chants en un acte et en prose, 1819 ; 18° la Bergère châtelaine, opéra-comique en trois actes, 1820 ; 19° l'Auteur mort et vivant, opéra-comique en un acte, 1821 ; 20° Emma, ou la Promesse imprudente, opéra-comique en trois actes, 1821 ; 21° l’Heureuse rencontre, comédie en trois actes et en vers, Paris, 1821, in-8° ; 22° le Solitaire, opéra-comique en trois actes, 1822 ; 23° Marie Stuart en Ecosse, ou le Château de Douglas, drame lyrique en trois actes et en prose, 1823 (avec M. Roger) ; 24° les Sœurs jumelles, opéra-comique en un acte, 1823 ; 25° les Deux contrats de mariage, opéra-comique en deux actes, 1824 ; 26° la Belle au bois dormant, opéra en trois actes, 1825 ; 27° Marie, opéra-comique en trois actes, 1826 ; 28° le Colporteur, ou l'Enfant du bûcheron, opéra-comique en trois actes, 1827 ; 29° le Caleb de Walter Scott, comédie en un acte, 1828 ; 30° le Lit de circonstance, comédie en deux actes et en prose, 1828 ; 31° le Notaire de Moulins, comédie en un acte, mêlée de couplets, 1828 (avec M. Paul Duport) ; 32° Sangarido, opéra-comique en un acte, 1828 (avec Laqueyrie [Pellissier]) ; 33° la Violette, opéra-comique en trois actes, 1828 ; 34° Emmeline, opéra-comique en trois actes, 1829 ; 35° les Deux Familles, opéra-comique en trois actes et en prose, 1831 ; 36° le Livre de l'ermite, opéra-comique en deux actes, 1831 (avec M. Paul Duport) ; 37° le Perruquier de la Régence, opéra-comique en trois actes, 1838 (avec M. Paul Duport) ; 38° le Mannequin de Bergame, opéra-bouffon en un acte et en prose, 1832 (avec M. Paul Duport) ; 39° le Pré-aux-Clercs, opéra-comique en trois actes, 1833 ; 40° la Prison d’Edimbourg, opéra-comique en trois actes, 1833 (avec Scribe) ; 41° le Marchand forain, opéra-comique en trois actes, 1834 (avec M. Paul Duport) ; 42° les Marais Pontins, ou les Trois bijoux, vaudeville en deux actes, 1835 (avec MM. Lange et Théaulon) ; 43° M. Bonhomme, ou la Léthargie, vaudeville en un acte, 1836, in-8° (avec M. Léopold de Planard, son frère) ; 44° l’Eclair, opéra-comique en trois actes, 1836 (avec M. Saint-Georges) ; 45° la Double échelle, opéra-comique en un acte, 1837 ; 46° Guise, ou les États de Blois, drame lyrique en trois actes, 1837 (avec M. Saint-Georges) ; 47° Thérèse, opéra-comique en deux actes, 1838 (avec M. Leuven) ; 48° la Mantille, opéra-comique en un acte, 1839 (avec M. Goubaux) ; 49° Mina, ou le Ménage à trois, opéra-comique en trois actes, 1843 ; 50° les Deux bergères, opéra-comique en un acte, 1843 ; 51° les Deux gentilshommes, opéra-comique en un acte, 1844 ; 52° le Caquet du couvent, opéra-comique en un acte, 1846 (avec M. Leuven) ; 53° la Cachette, opéra-comique en trois actes, 1847 ; 54° le Bouquet de l'infante, opéra-comique en trois actes, 1847 (avec M. Leuven). On doit encore à Eugène de Planard un roman en trois volumes, Almedan, ou le Monde renversé, imité d'une ancienne chronique, in-12, et plusieurs pièces de vers de circonstance, ou imprimées dans divers recueils. Il est mort à Paris le 13 novembre 1853. (Ernest Desplaces, Biographie Universelle Michaud, 1844)
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Il était fils d'un maître des comptes du bureau des finances de Montauban, qui émigra pendant la Révolution et eut alors ses biens confisqués. Eugène de Planard resta en France avec sa mère et se rendit en 1805 à Paris, où il étudia le droit. Dès l'année suivante, il obtint un emploi aux archives du conseil d'Etat, puis passa au même titre dans la section des affaires contentieuses. Frappé de son intelligence, Treilhard le fit nommer greffier du comité de législation. De Planard fut, sous la Restauration, secrétaire de la section de législation du conseil d'Etat ; il remplaçait le secrétaire général en cas d'absence. Il sut concilier les devoirs de sa place avec son goût pour l'art dramatique. Doué d'une vive imagination, Planard devint, à un moment donné, le rival de Scribe pour les scénarios d'opéra-comique. Il avait plus de naturel et de délicatesse que ce dernier, mais moins de gaieté, d'entrain. Outre un roman, Almedan ou le Monde renversé (1825, 3 vol. in-12), et des pièces de vers de circonstance, publiées dans divers recueils, on lui doit les comédies suivantes : le Curieux, en un acte et en vers (1807) ; le Paravent, en un acte et en vers (1807) ; l'Epouseur de vieilles femmes, en trois actes et en prose (1808) ; le Portrait de famille, en un acte et en vers libres (1809) ; le Faux paysan, en trois actes et en vers libres (1811) ; les Pères créanciers, en un acte et en vers (1811) ; la Nièce supposée, en trois actes et en vers (1813), dont le succès fut très vif ; les Deux seigneurs, en trois actes et en vers (1816) ; le Grand marronnier, en un acte (1818) ; la Pacotille ou l'Ambition subalterne, en trois actes (1819) ; l'Heureuse rencontre ou les Deux valises, en trois actes et en vers (1821) ; le Lit de circonstance, comédie-vaudeville en deux actes (1827) ; Caleb, comédie-vaudeville en un acte (1827) ; le Notaire de Moulins, comédie en un acte mêlée de couplets, avec Paul Duport (1828) ; les Marais Pontins ou les Trois bijoux, vaudeville en deux actes, avec Théaulon et Lange (1835) ; Monsieur Bonhomme ou la Léthargie, vaudeville en un acte, avec Léopold de Planard, son frère (1836). Planard a composé, en outre, un grand nombre de livrets d'opéras-comiques : l'Echelle de soie, en un acte, musique de Gaveaux (1808) ; l'Emprunt secret ou le Prêteur sans le savoir, en un acte, musique de Pradher (1812) ; le Mari de circonstance, en un acte, musique de Plantade (1813) ; les Héritiers Michau ou le Moulin de Lieursain, en un acte, musique de Bochsa (1814) ; le Règne de douze heures, en deux actes, musique de Bruni (1814) ; les Noces de Gamache, en trois actes, musique de Bochsa (1815) ; la Lettre de change, en un acte, musique de Bochsa, agréable opéra-comique resté longtemps au répertoire ; le Testament et les billets doux, en un acte, musique d'Auber (1819) ; la Bergère châtelaine, en trois actes, musique d'Auber (1820) ; l'Auteur mort et vivant, en un acte, musique d'Herold ; Emma ou la Promesse imprudente, en trois actes, musique d'Auber (1821) ; le Solitaire, en trois actes et en prose, musique de Carafa (1822) ; les Sœurs jumelles, en un acte, musique de Fétis (1823) ; Marie Stuart en Ecosse, en trois actes, avec Roger, musique de Fétis (1823) ; les Deux contrats, en deux actes, musique de Garcia père (1824) ; l'Auberge supposée, en trois actes, musique de Carafa (1824) ; la Belle au bois dormant, en trois actes, musique de Carafa (1825) ; Marie, en trois actes, musique d'Herold (1826), œuvre gracieuse ; le Colporteur ou l'Enfant du bûcheron, en trois actes, musique d'Onslow (1827) ; Sangarido, en un acte, musique de Carafa (1827) ; la Violette, en trois actes, musique de Carafa et de Leborne (1828) ; Emmeline, en trois actes, musique d'Herold (1831) ; les Deux familles, en trois actes, musique de Th. Labarre (1831) ; le Livre de l'ermite, en un acte, musique de Carafa (1831) ; le Mannequin de Bergame, en un acte, musique de Fétis (1832) ; le Pré-aux-Clercs, en trois actes, musique d'Herold (1832), le chef-d'œuvre de ce compositeur ; la Prison d'Edimbourg, en trois actes avec Scribe, musique de Carafa (1833) ; le Marchand forain, en trois actes, avec Paul Duport, musique de Marliani (1834) ; l'Eclair, en trois actes, avec de Saint-Georges, musique d'Halévy (1835) ; la Double échelle, en deux actes, musique d'Ambroise Thomas (1837) ; Guise ou les Etats de Blois, drame lyrique en trois actes, avec M. de Saint-Georges, musique d'Onslow (1837) ; Thérèse, en deux actes, avec M. de Leuven, musique de Carafa (1838) ; la Mantille, opéra-comique en un acte, avec Hautefeuille (1838) ; le Perruquier de la Régence, en trois actes et en prose, avec Paul Duport, musique d'Ambroise Thomas (1838) ; les Deux bergères, en un acte, musique d'Ernest Boulanger (1843) ; Mina ou le Ménage à trois, en trois actes, musique d'Ambroise Thomas (1843) ; les Deux gentilshommes, en un acte, musique de Justin Cadaux (1844) ; le Caquet du couvent, en un acte, musique d'Henri Potier (1846) ; le Bouquet de l'infante, en trois actes, musique d'Adrien Boieldieu (1847) ; la Cachette, en trois actes, musique d'Ernest Boulanger (1847). (Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1876)
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